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Déjàparus :
MarcANGENOT: Laparolepamphlétaire.
Yves DELAHAYE: La frontière et le texte. Pour une sémiotique des
relations internationales.
—L'Europe sous les mots (le texte et la déchirure).
MARX,ENGELS, LAFARGUE, STALINE: Marxisme et linguistique (précédé
de L.-J. CALVET: Sous lespavés de Staline la plage deFreud?).
André CHERVEL: Histoire delagrammairescolaire (PBP394).
Pierre GUIRAUD: Dictionnaire érotique.
- Sémiologie de la sexualité.
—Dictionnaire desétymologiesobscures.
MarinaYAGUELLO: Lesmotset lesfemmes(PBP397).
Louis-Jean CALVET: Lesjeux de la société.
—Langue, corps, société.
— Chanson et société.
J.-D. URBAIN: La société de conservation (sémiologie des cimetières
d'Occident).
Françoise EscAL: Espaces sociaux, espacesmusicaux.
Sylvain AUROUX: La sémiotique des encyclopédistes.
Gérard DELEDALLE: Théorie et pratique du signë (introduction à J8
sémiotique de Charles S. Peirce).
Kyril RYJIK: L'idiotchinois (initiation à la lecture des caractères chinois).
Michel ORIANO: Les travailleurs de la frontière (bûcherons, cow-boys,
cheminots américains au XIXesiècle).
Nancy HUSTON: Dire et interdire (éléments de jurologie).
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DU CHANT
AU POÈME
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GUY-CLAUDE BALMIR
DU CHANT
AU POÈME
Essai de littérature
sur
le chant et la poésie populaires
des
noirs américains
PAYOT, PARIS
106, BOULEVARD SAINT-GERMAIN
1982
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AVANT-PROPOS
(1) Je remercie tous les auteurs et éditeurs qui ont bien voulu m'autoriser à citer,
au cours de cet ouvrage, des extraits de textes dont ils détiennent les droits de
reproduction. Si les passages en prose ne sont donnés qu'en français, les sermons,
les chants et les poèmes oraux sont toujours cités dans l'américain original et d'après
leurs sources. Toutefois, pour la commodité du lecteur francophone, je les ai fait
suivre immédiatement de leurs traductions françaises. Celles-ci, qui n'ont d'autres
prétentions que l'exactitude, sont toutefois placées en regard dans l'anthologie de
poèmes écrits qu'on trouvera en appendice de cet essai. Puisse-t-il contribuer à
relever le diplôme universitaire couronnant le 3e cycle littéraire de son statut de
peau d'âne.
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PROLOGUE
(4) Cullen, Countee,« Heritage II, Color, New York 1925, p. 39.
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INTRODUCTION
ASPECTS DE LA MÉMOIRE MOTRICE
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CHAPITRE PREMIER
(4) Ibidem.
(1) Ibid., p. 148.
(6) Ibid., p. 149.
C) Ibid., p. 147.
(8) Ibid., p. 197 et suiv.
(9) Cf. Puckett, Newbell N., Folk Beliefs of the Southern Negro, University of
North Carolina Press, 1926.
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(22) Krehbiel, Henry, Afro-American Folk Songs, New York 1913, p. 39.
(23) Esclave né en Afrique.
(24) Esclave né en Amérique.
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CHAPITRE II
donna qui chante juste mais le tambourineur qui joue bien, ou,
pour reprendre une expression créole, le batteur qui «fait parler
le tambour ». Néanmoins, à l'époque de l'esclavage, ce sont
les instrumentistes en général qui semblent avoir occupé la
première place par rapport aux chanteurs. Parmi les membres des
orchestres et des «bands »que maintenaient les grands chefs, «le
grand tambourineur et le corniste royal jouissaient l'un et l'autre
d'un statut élevé »(l). Notons aussi, notons surtout, que «dans
certaines régions, le tambour —le grand tambour en particulier
—était associé à la puissance et au prestige du chef qui, lui seul,
avait l ' h o n n e u r d ' e n jouer » (3).
Dans Mission from Cape Coast Castle to Ashantee (livre qu'en
1819 il publia à son retour d'une mission accomplie en 1817, avec
trois autres explorateurs, pour le bénéfice du Comité Africain de
Londres), Thomas Edward Bowdich nous a laissé un compte
rendu très détaillé des pratiques musicales de l'Afrique occiden-
tale à l'époque de la traite. Grâce à lui, nous pouvons nous former
une idée de la configuration des tambours de cette région, ainsi
que de la manière dont on les frappait au début du siècle dernier :
Les tambours sont des troncs d'arbres vidés, taillés avec élégance, la
plupart du temps ouverts à un seul bout, et de grandeurs diverses; ceux
qui sont recouverts de la peau la plus en usage (c'est-à-dire de peau de
léopard) sont frappés avecdes bâtons enformedesoupir [idest' ]; les plus
grands reposent sur la tête d'un hommeet sont frappés parunou plusieurs
autres; les plus petits sont portés en bandoulière autour du cou ou posés
droits sur le sol; dans ce dernier cas ils sont frappés avec la face intérieure
des doigts, jeu auquel les autochtones sont très habiles : il faut compter,
parmi cestambours, quelques-uns recouverts depeaude léopard (on dirait
du parchemin) et qu'on ne frappe qu'avec deux doigts qui les raclent,
tandis que le majeur repose sur le tambour, mais produisant un son plus
important (4).
(2) Southern, Eileen, TheMusic ofBlack Americans : A History, New York 1971,
p. 15.
e) Ibid., p. 15.
(4) B o w d i c h , T h o m a s E . i n R e a d i n g s i n B l a c k A m e r i c a n M u s i c , é d . p a r E i l e e n
S o u t h e r n , N e w Y o r k 1971, p . 14.
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2
et ainsi de suite. C'est le 24• Combinons maintenant deux
mesures à deux temps avec la même accentuation et nous
obtenons une suite de quatre temps : UNE-deux-UNE-deux,
ou plus précisément :
( ) Lovell, Jr., John, Black Song : The Forge and the Flame, New York et
Londres, 1972, p. 41.
(17) Cf. Krehbiel, Henry, A.A.F.S., p. 95.
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Dès que nous déplaçons les accents, surgit la syncope : soit que,
entamant un son sur un temps normalement non accentué, nous
le maintenions jusqu'à la fin du temps accentué suivant : nous
passons alors de
soit enfin, plus simplement, que nous fassions des temps forts des
faibles et, par cette vertu, transformions
CHAPITRE III
LA DANSE ET LE «RING-SHOUT »
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