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mathématiques de base
• Multiplication
Définition
La multiplication est l’opération qui permet de calculer le produit de deux nombres. Le résultat d’une
multiplication s’appelle le produit.
Exemple : 32 x 8 = 256
Les facteurs Le produit
• Division
Définition
La division est l’opération qui permet de calculer le quotient de deux nombres. Le résultat d’une division s’appelle
le quotient.
•Seul
•À partir de mises en situation inspirées de situation de travail
•Réaliser des exercices visant l’appropriation des opérations arithmétiques sur des nombres entiers, des fractions et
des nombres fractionnaires
25%
A2 Caractériser les éléments d’une fraction
• Numérateur
DÉFINITION
Une fraction est une expression arithmétique qui désigne une ou plusieurs partie(s) de l’unité divisée en parts égales.
Exemple : 5. 8
• Dénominateur
Avec 5 = numérateur et 8 = dénominateur.
La fraction est plus grande que l’unité si le numérateur est plu s grand que le dénominateur.
Exemple : 9 4
A3 Appliquer les formules arithmétiques sur des fractions
• Addition
Pour additionner deux ou plusieurs fractions, il faut :
• Si nécessaire, les simplifier et les réduire au même dénominateur ;
• Former une fraction ayant pour numérateur, la somme des numérateurs et pour dénominateur,
le dénominateur commun.
• Soustraction
• Multiplication
• Division
B. Effectuer des opérations arithmétiques sur des nombres décimaux
•Soustraction
• Multiplication
• Division
C. Calculer des pourcentages
• Gramme
• Litre
•
Mettre
I- Introduction :
La cuisine doit être implanter d’une manière rationnelle pour rendre aisé les relations entre les
points de production et ceux de consommation.
Les aménagements :
- La hauteur du plafond : Doit être d’au moins 2,5 m.
- La surface : Doit être large d’une manière à faciliter la circulation de l’air.
- Le sol : Doit être en pente douce pour permettre de collecter les eaux de lavages vers les bouches
d’évacuation. Il doit être recouvert d’un carrelage anti-dérapent.
- Les murs : Doivent résister aux chocs des chariots, des marmites, des tables déplacées
brutalement, ils doivent être recouverts de faïence poser jusqu’à 1,75 m.
II- Les annexes de cuisines :
On entend par annexe, tous les locaux dépendants et situant à proximité de la cuisine pour
réduire au minimum les circuits de distributions, transmission.
- La boucherie : Peut être intégrer dans une partie de garde-manger, un équipement doit être
observer, une machine à hacher la viande, un billot de boucherie en bois, une scie électrique, les
couteaux, une armoire vitrée pour protéger les couteaux…
- Le garde-manger : (Ou la cuisine froide) c’est un local de réalisation et de dressage des hors
œuvre, mets froids et des sauces froides, c’est aussi un local de réserve, de contrôle et de distribution
de la marchandise fraîche.
- La pâtisserie : Elle permet d’offrir à la clientèle un choix étendu (large) des réalisations glacées,
sucrées ou salées…cette partie doit être doter d’un ou plusieurs fours, un tour marbré, un batteur
mélangeur avec ses accessoires, une balance graduée, une sorbetière pour la fabrication des glaces et
sorbets, une armoire frigorifique, une armoire d’arrangement avec des étagères et terroirs destinés aux
matériels.
- La légumerie : C’est un local qui doit être situer à proximité de la cuisine. Il est important de
prendre toutes les précautions sur l’affectation du stockage des légumes (légumes frais dans la
chambre froide entre +5 et +8°c) les pommes de terre, des oignons et l’ail à l’air libre isolé du sol et à
l’abri de la lumière.
La légumerie doit être équiper de : Table de travail en inox, une machine à éplucher les
légumes (éplucheuse ou parmentière), un coupe-légumes avec ses accessoires, une essoreuse à salade.…
- La plonge : C’est un local de réception et de lavage du matériel de garde-manger et une partie de
celui de la pâtisserie.
Certaines plonges sont dotées d’une machine à laver les marmites et casseroles. Le plongeur utilise selon
le matériel différent des produits d’entretien.
En fin le nettoyage de la batterie de cuisine n’est pas à négliger, il doit se faire avec grand soin.
III- Conclusion :
L’expression « complexe cuisine » définit la cuisine et ses annexes. Il s’agit d’un ensemble fonctionnel
de différents locaux conçus pour recevoir un équipement matériel spécifique de personnel spécialisé.
Le terme cuisine utilisé seul, correspond uniquement à la zone de cuisson.
- L’installation existante.
LA BATTERIE DE CUISINE
I - Définition
La batterie de cuisine est un ensemble d’ustensiles ou petits matériels utilisés pour la
préparation et débarrassage et pour la cuisson des aliments.
II - Classification
La batterie de cuisine comprend trois sortes de matériels :
- Le matériel mobile de cuisson (russes, sauteuses, sautoirs,…)
- Le matériel de préparation et le matériel de débarrasser (calottes, plaques, bahuts, bain-marie, bacs….)
- Le petit matériel ou ustensiles ou accessoires (louches, écumoires, fouets, chinois…. )
Matériels de préparation et de débarrassage :
- Plaque à débarrasser (en acier inoxydable) : Permet d’éplucher, de transporter ou de
débarrasser les aliments.
- Calotte (acier inoxydable) : Permet de transporter, de débarrasser, ou de réserver les aliments.
Elle peut être utilisée pour le lavage des légumes.
- Bahut (acier inoxydable) : Même utilisation que la calotte.
- Chinois ordinaire et chinois étamine (acier inoxydable) : Permet de passer (filtrer) les fonds,
les sauces et les potages.
- Passoire à queue et à anses : Permet d’égoutter les aliments ou les réchauffer.
Matériels de cuisson :
- Sautoir (acier inoxydable ou en cuivre) : Permet de sauter les viandes.
- Sauteuse (en cuivre) : Permet de sauter les viandes, d’étuver les légumes ou de préparer les
sauces (hollandaise, béarnaise, velouté…)
- Russe : Permet de cuire les aliments en petites quantités dans un liquide.
- Rondeau plat (ou bas) : Permet de cuire lentement et régulièrement les ragoûts, les poêlés, les
braisés et réaliser les sauces et les veloutés.
- Marmite basse : Permet de cuire dans un liquide (fonds) les pâtes alimentaires, les légumes
secs, les viandes pochées …
- Marmite haute : Permet de cuire dans une grande quantité de liquide.
- Plaque à rôtir : Permet de rôtir les viandes et les volailles.
- Braisière : Permet de braiser les grosses pièces de viandes.
- Poissonnière : Permet de pocher ou de braiser les poissons longs et ronds.
-Turbotière : Permet de pocher ou de braiser les poissons plats.
- Poêles : En tolle d’acier noir de forte épaisseur, il existe trois sortes ;
Poêle à poisson ovale : Permet de cuire les poissons (meunière).
Poêle à omelettes : Permet de réaliser les omelettes ou de sauter certains légumes.
Poêle à crêpes : Pour la cuisson des crêpes
Remarque :
Le cuivre est un matériel de cuisson et non de débarrassage ; il ne faut jamais y laisser
séjourner les aliments (risque d’oxydation de cuivre avec formation de vert de gris).
A COUTELLERIE PROFESSIONNELLE
I- Introduction :
Le travail en cuisine nécessite l’utilisation des couteaux.
- Certains, d’utilisation courante appartiennent personnellement au cuisinier.
- D’autres, d’utilisation plus spécifique sera à la charge de l’entreprise (feuille à fendre, couperet,)
Les différentes utilisations des couteaux (épluchage, taillage, tournage, désossage) étant très diverses, les couteaux
le seront également
II- Différents couteaux :
- Couteau d’office : Il sert principalement à éplucher et à tourner les légumes.
- Couteau filet de sole : Sert principalement à lever les files des poissons et occasionnellement à ciseler les
échalotes.
- Couteau éminceur : Sert principalement à tailler et à émincer les légumes.
- Couteau de cuisine ou (chef) : Sert à découper les viandes crues, les volailles et à hacher finement.
- Couteau à battre ou ½ batte : Sert à fendre les sections cartilagineuses et osseuses, à concasser les os ou à
aplatir les pièces de viandes.
- Couteau à poisson : Sert à couper les darnes de gros poisson.
- Couteau tranche lard : Sert à trancher les viandes rôties (gigot, grosses pièces de bœuf sans os …) et
occasionnellement à lever les filets de très gros poissons (saumon, colin…)
- Couteau à jambon : Sert principalement à découper les tranches fines et minces (jambon, saumon fumé …)
- Couteau scie : Sert à couper le pain de mie, les entremets, génoise, biscuits …
- Couteau à dénerver : Sert à parer, dénerver et dégraisser les pièces de viandes de bouch erie.
- Couteau à désosser : Sert à désosser les pièces de viandes crues (carré d’agneau, de veau…)
- Fusil à mèche ronde ou plate : Sert à redonner le « fil » aux couteaux affûter, aiguiser les couteaux.
- Fourchettes diapason : Sert à retourner les viandes supportant d’être piquer (volailles, pièces de viandes)
- Spatule plate et coudée : Sert à retourner les viandes et les poissons qui ne supportent pas d ’être piquer, à
masquer, lisser et égaliser.
- Ciseau à poissons : Sert à ébarber les
poissons.
- Couteau économe : Sert exclusivement à
peler (éplucher) les légumes et les fruits
(carottes, concombre, pomme fruits)
- Couteau canneleur : Sert à historier
(canneler) les légumes et les fruits (carottes,
concombre, citron, orange…)
- Vide pomme : Sert à vider et éliminer le centre (cœur, épépines de l’ananas, pomme fruits, poires …)
- Cuillère à lever les légumes : Cuillère appelée suivant leur utilisation à ox-tail, à pommes noisette, parisienne.
- Dénoyauteur : Sert à éliminer le noyau des olives ou fruits (abricot, pêche, avocat…)
- Lardoire : Sert à larder les grosses pièces de viandes de boucherie (aiguillettes de bœuf…)
- Aiguille à piquer : Sert à piquer de petites pièces de viandes, d’abats ou poisson de petits bâtonnets de lard gras,
de truffes.
- Aiguille à brider : Sert à l’aide d’une ficelle à fixer ou à maintenir les membres des volailles afin de favoriser la
présentation et régulariser la cuisson.
III- Conclusion :
Pour exercer tout métier, il est nécessaire de posséder d’outils. Les cuisiniers sont appelés à : découper,
détailler, mélanger, tourner…, ils doivent donc, pour effectuer ces différents travaux, employés des couteaux, des
outils de forme et de taille différente.
LE GROS MATÉRIEL
I - DÉFINITION :
L’équipement d’une cuisine professionnelle en gros matériel, doit être fait en fonction du
type de restauration envisagé et du nombre de couverts servis.
II - CLASSIFICATION :
Remarque :
Il est indispensable d’équiper une cuisine de tout ce matériel. Un choix judicieux s’avère
nécessaire afin d’éviter l’achat d’appareils faisant double emploi.
1/ MATÉRIEL CHAUFFANT :
Le type d'énergie utilisée en cuisine doit être choisi judicieusement en fonction des données ci-
dessous et de la situation géographique de l'établissement (exemple : gaz de ville distribué
uniquement dans certains endroits)
NOTA : les fourneaux à charbon sont de plus en plus remplacés par des fourneaux à gaz ou
électriques
AVANTAGES INCONVENIENTS
mise en route des brûleurs risque de fuite et d'explosion
rapide prévoir le stockage du propane
GAZ utilise gaz de ville ou propane réglage fréquent des brûleurs
prix de revient intéressant,
propre
mode de chauffage le plus mise en route longue
propre prix élevé
ELECTRICITE température très régulière
paiement après la
consommation
coup de feu intense très salissant
CHARBON produit parfois l'eau chaude mise en route longue
prix de revient variable stockage et manutention
coup de feu intense mise en route longue ; bruyant
MAZOUT à part les gicleurs, ces salissant ; dégage des odeurs.
fourneaux Installation coûteuse
demandent peu d'entretien
la combustion doit être complète. Il faut alors une quantité suffisante de dioxygène, donc
d'air. Le renouvellement continu de l'air autour de la flamme nécessite un bon tirage. Le
mélange entre le combustible et le comburant doit être le plus étroit possible : l'air est
préalablement mélangé au gaz (avant combustion ).
Le volume d'air théoriquement nécessaire pour faire brûler complètement 1 m3 de
combustible est appelé pouvoir comburivore; sa connaissance permet de déterminer les
débits nécessaires de renouvellement de l'air.
flamme instable, fuligineuse, cône bleu très net, flamme flamme instable, sifflante,
qui noircit le fond des stable et silencieuse, base de petite et irrégulière
récipients, sans cône bleu la flamme bien fixée au
brûleur
Il faut ouvrir l'arrivée d'air. Brûleur bien réglé, flamme Il faut diminuer l'entrée d'air
bien aérée
- LES FOURNEAUX :
Sont des appareils indispensables. Suivant les locaux ils sont adossés au mur ou au centre de la
cuisine. L’énergie peut être au gaz ou à l’électricité. Ils comprennent généralement des brûleurs
découverts et une ou deux plaques coup de feu ou à mijoter. Ils possèdent souvent des fours à gaz ou à
électriques.
- LA PLAQUE A INDUCTION :
La cuisson par induction permet d’économiser jusqu’à 50% d’électricité. Le courant du réseau
(50 hertz) est transformé en courant de haute fréquence (30 kilos hertz). En passant dans une bobine, ce
courant crée un champ électromagnétique. Le récipient de cuisson, obligatoirement en matériaux ferreux
(poêle, sauteuse) se voit parcouru par des courants induits provoquant un échauffement rapide de
récipient.
AVANTAGES :
- Economie d’énergie, pas de préchauffage.
- Consommation proportionnelle à la taille du récipient.
- Plaque restant tiède en permanence pendant l’utilisation.
- Facile à nettoyer.
INCONVENIENTS :
- Matériel coûteux.
- Obligation d’acheter des récipients de cuisson spécifiques.
- LE BRÛLEUR SÉQUENTIEL :
Le brûleur séquentiel permet d’économiser jusqu’à 30%de gaz. IL fonctionne par séquence de 30
secondes (temps d’allumage et temps d’arrêt) toujours au même débit, celui de rendement optimal.
Avantages Inconvénients
Economie d’énergie
Supprime l’ébullition. Matériel coûteux
Evite que les aliments attachent pendant la cuisson Matériel fragile
Perte de poids réduite des aliments en cuisson Temps d’adaptation nécessaire à son utilisation
Permet un maintien en température régulière.
- LE TOP-FLAM’ :
Le top-Flam’, est un détecteur de récipient grâce auquel le feu découvert ne s’allume que lorsque
l’on pose la russe dessus. Si on l’enlève, il s’éteint et seule une veilleuse reste allumée.
- L’ENCEINTE A MICRO-ONDES :
Des ondes électromagnétiques
produites par un générateur
(magnétron) sont propagées à la
vitesse de la lumière dans une
enceinte hermétique. Elles
viennent agiter les molécules des
aliments. Ces agitations qui se
répètent des milliards de fois par
seconde élèvent la température
au sein des aliments.
UTILISATION :
- La décongélation.
- La remise en température des
plats cuisinés.
- Certaines cuissons, mais
aucune coloration n’est possible.
REMARQUE : il n’y a pas de
production de chaleur. Les Coupe d’une enceinte à micro-ondes
micro-ondes traversent ainsi
l’air, les matières plastiques (le
polycarbonate), le papier, le
carton, la céramique, la faïence,
la porcelaine (sans décor
métallique).
- LES FOURS :
CLASSIFICATION :
- Four statique à gaz ou électrique, incorporé ou indépendant.
- Four à air pulsé ou à convection.
- Four mixte ou polycuiseur.
- Four à accumulation ou semi accumulation.
- Four à pizza.
LES FOURS CLASSIQUES :
UTILISATION :
Toutes les cuissons de cuisine ou de pâtisserie. Ils peuvent être intégrés dans les fourneaux.
Installés seul ou à plusieurs. L’énergie peut être au gaz ou électrique. L’énergie est fournie par la voûte ou
la sole.
LA MARMITE A CHAUFFAGE
DIRECT :
UTILISATION :
Toutes les cuissons courantes à l’eau.
Ne pas employer pour des
préparations qui risquent d’attacher.
Ces marmites peuvent avoir des
contenances différentes (50 L à 300
L), elles peuvent être installées seules
ou en batterie. L’énergie employée est
directement en contact avec le fond
de la marmite.
LA MARMITE A CHAUFFAGE
INDIRECT OU A BAIN-MARIE :
UTILISATION :
Toutes les cuissons fragiles. Ces
marmites ont une circulation d’eau,
ou de vapeur, entre la source de
chaleur et le fond de la marmite.
Vérifier, avant utilisation, que le
circuit soit rempli.
LE CUISEUR VAPEUR :
UTILISATION :
Permet la cuisson rapide de tous les produits contenant de l’eau. Sert aussi à la remise en
température et à finir la cuisson de certains produits.
Cet appareil à une enceinte de cuisson étanche, de forte épaisseur et utilisant la vapeur comme
moyen de transfert de la chaleur par action directe sur les aliments. Trois types de pression :
- Sans pression : 0 Bar, T° de la vapeur de 100°.
- Basse pression : 0,2 à 0,4 Bar, T°de la vapeur entre 105° et 109°.
- Haute pression : 0,8 à 1 Bar, T°de la pression entre 117°et 120°.
LA SAUTEUSE BASCULANTE :
UTILISATION :
Cet appareil permet les cuissons de types concentration et mixte.
Les sauteuses sont des cuves peu profondes de forme parallélépipédique, à fond plat et munies de
couvercles. Le basculement est assuré soit par un vérin, soit par une vis sans fin munie d’une roue à
manivelle.
LA SALAMANDRE :
UTILISATION : Cet appareil permet la cuisson de gratiner, de glacer, ou de griller sans contact. Il
permet aussi de cuire directement dans l’assiette de service des préparations finement taillées.
La salamandre est formée d’une enceinte ouverte comportant une voûte chauffante, et d’une grille à
hauteur réglable. La salamandre peut-être équipée de rampe de gaz ou de résistance électrique.
LE GRIL :
UTILISATION :
Cet appareil permet la cuisson ou la pré-cuisson des aliments, soit par contact ou par rayonnement.
Plusieurs types de grils ou de grillades :
- Gril à plaque lisse : cuisson des œufs, des steaks hachés.
- Gril à plaque rainurée : quadrillage des aliments.
- Gril double : permet la cuisson sur les deux faces en même temps.
LE MATÉRIEL MÉCANIQUE
Le matériel mécanique constitue l’ensemble des appareils possédant un moteur électrique. Ce
matériel permet :
De gagner du temps
De rendre le travail moins pénible.
D’obtenir un meilleur rendement.
D’utiliser au mieux les produits.
De réaliser des économies (régularité, rapidité).
CONSEILS D’UTILISATION :
Vérifier le bon état du câble et sa liaison à la terre.
Manipuler sans brutalité les leviers, poignées et interrupteurs.
Utiliser les appareils conformément aux notices.
Respecter les poids et les volumes compatibles avec les appareils.
Effectuer les nettoyages des appareils débranchés, sans arroser les parties électriques.
LE CUTTER :
Le cutter est composé d’une cuve cylindrique ou en forme de couronne et d’un couteau
d’acier qui tourne à grande vitesse. Il permet de hacher, pétrir, émulsionner et mélanger.
LA PARMENTIÈRE :
Permet l’épluchage des légumes et principalement des pommes de terre. Surveiller l’épluchage pour
éviter une trop grande perte.
LE TRANCHEUR :
Muni d’une lame circulaire permet de découper rapidement les aliments, crus ou cuit, en tranches
régulières à l’épaisseur voulue.
LE HACHOIR A VIANDE :
Hache les chairs de viande ou de
poisson qui entre dans la
composition de farces et terrines
diverses ou autres préparations
culinaires (clarification).
N.B : pousser à l’aide de pilon,
jamais avec les doigts.
LE BATTEUR-MELANGEUR :
Grâce aux trois outils dont il peut être
équipé (la palette, le fouet, le crochet),
permet la réalisation complète ou
partielle des pâtes de pâtisserie et de
cuisine, des crèmes fouettées, des
sauces mayonnaise, le travail des
farces de charcuterie et de cuisine, la
confection d’une purée si l’on dispose
pas d’un turbo broyeur.
Pétrissage "CROCHET"
Malaxage "FEUILLE"
Battage "FOUET"
LE MIXEUR :
Réduit les aliments en purée grâce à une lame
hélicoïdale que l’on plonge dans de divers
récipients. En ordre de marche, bien maintenir
l’hélice immergée.
LE MIXEUR-EMULSIONNEUR :
Equipé d’un bol métallique ou en verre et muni
d’un couteau qui tourne à grande vitesse, broie,
pulvérise et émulsionne les sauces, les purées, les
potages.
LE COUPE LEGUMES :
Equipé de disque, grilles ou râpes, pour réaliser de
nombreuses sortes de découpes différentes.
LA SORBETIÈRE :
Produit un froid intense par circulation d’un gaz frigorigène, le Fréon, dans le double paroi de la turbine.
Une hélice batteuse à deux vitesses permet un foisonnement important des glaces et des sorbets.
LE PRESSE-FRUITS :
Permet d’extraire le jus des fruits ou des légumes qui conserve ainsi toutes leurs vitamines.
M06 Effectuer des activités liées à
l'organisation d'une cuisine
Pour le gestionnaire
A passer ses commandes auprès des fournisseurs.
A calculer le prix de revient et fixer le prix de vente.
A contrôler la production culinaire.
A chiffrer le coût des dépenses journalières.
A gérer ses stocks.
Elle n’est réalisée que pour un seul plat et sa Il peut être réalisé pour plusieurs plats ou toute
garniture. une journée de cuisine.
Elle comporte une explication de la recette Il n’y a aucune explication de la recette.
Elle sert à renseigner d’autres cuisiniers qui ne Il n’est utile qu’à l’économe pour la gestion des
peuvent connaître toutes les recettes de cuisine stocks
Prix unitaire moyen pondéré: Certains produits subissent sur des périodes courtes, des
fluctuations importantes. Dans ce cas, on retiendra le coût moyen lors de l’établissement de la
fiche technique. (Voir fiche de stock.
La méthode d'exécution
La méthode d'exécution est une organisation méthodologique des tâches successives à mettre en
œuvre pour réaliser le plat.
Il est important de suivre pas à pas les actions qui ont été réfléchies et organisées pour la mise en
place de la réalisation.
Elle tient compte des temps de réalisation, de l'hygiène alimentaire et de l'heure de service.
Gestion
Le coefficient permet de couvrir les dépenses autres que le total des matières premières Exemple:
(personnel, électricité, eau, loyer, etc. et éventuellement le bénéfice. Il permet d'obtenir le prix de
vente d'un plat à partir du prix de revient des denrées si l'on connaît le montant des charges
.
Prix de Vente Unitaire hors taxe = Coût des matières premières x Coefficient.
Le ratio représente en pourcentage le coût des matières premières par rapport au prix de vente.
Exemple:
Ratio = ( coût de matière première / prix de vente ) x 100
NOM DU PLAT
Matière d'œuvre U Quantité P.U Techniques
Légumes conseillés
METHODE D’EXECUTION
Photographie
Plats similaires
TABLEAU GRAMMAGES
PRODUITS GRAMMAGES
VIANDES
Griller / Sauter 150 g
Rôtir 150 g
Ragoût en sauce 180 g
VOLAILLES
Escalope 150 g
Poulet 250 g
Poule 300 g
Coq 350 g
Lapin 250 g
Canard 350 g
Magret 150 g
ABATS
Foie 150 g
Rognons 220 g
Ris de veau 250 g
Langue 200 g
Cervelle 180 g
POISSONS
Filet 140 g
Darne 180 g
Tronçon 200 g
Pièce 250 g
ŒUFS
POUR 1 PERSONNE
Matière grasse 10 g
Garniture aromatique 20 g
Déglaçage au vin 2 cl
Déglaçage à l’alcool 1 cl
Concentré tomate (sauce rouge) 5g
Concentré tomate (sauce rose) 2,5 g
Mouillement 10 cl
Jus de rôti 3 cl
Sauce 6 cl
Garniture d’appellation 30 g
POUR 1 LITRE
DESSERT
220 g
Riz rond 150 g
Semoule fine
Le coût matières
LE PRIX DE REVIENT
Les quantités
inscrites sur le BON D’ECONOMAT ou la FEUILLE DE SORTIES
JOURNALIERES ont été calculées à partir du MENU, de la LISTE DES GRAMMAGES et
des FICHES TECHNIQUES correspondant aux plats du menu.
Ces documents ont été utilisés pour le contrôle des sorties et des marchandises réellement utilisées en
cuisine.
La finalité de ces contrôles est de connaître chaque jour le PRIX de REVIENT
DENREES d’un repas servi.
1e r temps :
Le bon d’économat ou la feuille de sorties journalières utilisée
est valorisé :
exemple :
INGREDIENTS Unité de QUANTITES P. U. TOTAL
mes. SORTIES /DH
Carottes kg 12,000 0,38 4,57
Rôti de porc kg 13,500 4,27 57,63
H. verts surgelés kg 20,00 0,80 16,01
2è me temps :
En divisant la dépense denrées obtenue par le nombre de repas
réellement servis ce même jour, on calcule ainsi le prix de revient
denrées d’un repas ; il est communément appelé « PRJ » ou prix
de revient jour ; on dit aussi aujourd’hui « COUT DE REVIENT
DENREES D’UN REPAS » :
Exemple :
3. La marge brute
Chiffre d'affaires C.A. (H.T.) - Coût matières CM. (H.T.) = Marge brute
Pour un chiffre d'affaires hors taxe de 98 dh et un coût matières de 34 dh, la marge brute
sera de : 98 dh - 34 dh = 64 dh.
Soit un pourcentage :
Le prime cost
C'est le pourcentage du coût matières plus les frais de personnel par rapport au chiffre d'affaires
hors taxe.
Le prime cost est établi conjointement avec le ratio coût matières réel généralement
mensuellement.
Le prime cost ne doit pas dépasser 70 %, il se situe généralement entre 50 et 65 %.
Comme le ratio coût matières, il joue le même rôle de vérification et d'analyse
de gestion, en plus du coût matières, il englobe l'élément frais de personnel ce
qui affine le contrôle des résultats par rapport aux prévisions.
Les frais de personnel dans l'hôtellerie sont importants et représentent environ
un tiers du chiffre d'affaires.
LE RATIO
DEFINITION
C’est un calcul rapide qui est fait à partir de la dépense denrées et de la recette correspondante. Il permet de
mesurer ce que l’un représente par rapport à l’autre, pour un
plat ou pour un repas complet.
Exemple
ou bien
A partir de ces deux informations fournies par le gestionnaire ou par la comptabilité, il s’agit de
diviser la dépense denrées par la recette correspondante ou bien le coût de revient denrées
d’un repas ou d’un plat par le prix de vente correspondant.
Le ratio calculé à partir de la dépense et de la recette est le même que celui calculé à partir du prix de
revient et du prix de
vente ; on calculera le ratio avec les uns ou les autres en fonction
des données que l’on possède.
.
A QUOI SERT-IL ?
Ce type de ratio a deux utilisations principales :
On multiplie alors la recette ou le prix de vente par le ratio à appliquer (il est défini par le
gestionnaire ou par l’entreprise).
ou bien
Exemple
Le prix de vente est calculé par l’entreprise en fonction de ses coûts (dépenses) et de son statut
juridique (privé, public, lucratif, non lucratif) ; le taux de TVA appliqué peut être différent et a
une incidence sur le prix de vente (Voir Séquence 5).
COMMENTAIRES
En restauration collective il y a deux types de restaurants
AUTOGERE
L’entreprise gère elle-même sa restauration (Mairie, entreprises, village vacances,
école, collège…) ; les recettes (CA) doivent couvrir les dépenses .
CONCEDE
REMARQUES
La différence entre ces deux sommes (4,88 – 2,01 = 2,87 ) doit « couvrir » les
autres dépenses (Personnel, électricité, eau, loyer, administratif…) et éventuellement le
bénéfice à faire selon le statut de l’entreprise.
Exemple
4,88 dh divisé par 2,01 dh = 2,42 dh
ou
Prix de vente divisé par coût de revient = coefficient
Calculez dans le tableau ci-dessous les différents coefficients correspondants
A QUOI SERT-IL ?
Un coefficient a deux utilisations principales :
1 – Il sert à calculer le prix de vente d’un plat ou d’un menu :
On multiplie alors le coût de revient denrées du plat ou du menu par le coefficient à appliquer à
ce plat ou à ce menu. Il prend alors le nom de :
COEFFICIENT MULTIPLICATEUR
LA TVA ET LA RESTAURATION
DEFINITION
C’est un impôt qui est calculé sur le prix de vente d’un produit ou d’un service et qui est
dû à chaque fois que l’entreprise fait une marge bénéficiaire sur la vente de ce produit ou
de ce service.
Il se calcule sur la valeur qui est ajoutée au prix d’achat d’un produit, d’où il tire son
nom :
Exemple
LA TVA ET LA RESTAURATION
Il faut faire la différence entre la restauration collective et la restauration traditionnelle.
La restauration collective concédée bénéficie du taux de TVA réduit (5,5%) sur la
vente de ces prestations, par rapport au contrat de gestion qui est signé.
La restauration traditionnelle bénéficie du taux de TVA normal (19,6%) pour toutes
les prestations.
Elle se calcule TOUJOURS sur le prix NET, c’est à dire sur le prix « HORS TAXE ».
Puisqu’il s’agit de pourcentage, le prix net donc hors taxe représente 100 ; la TVA est ajoutée
à cette somme.
100 % 5,5 %
L’ensemble « PRIX HORS TAXE » ou « HT », plus la « TVA », s’appelle
« PRIX TOUTES TAXES COMPRISES » ou « TTC ».
Notez bien le schéma suivant :
HT + TVA = TTC
100 % 5,5 %
Le calcul
C’est un pourcentage qui est calculé sur le prix hors taxe ; il s’agit de multiplier la
somme hors taxe par le pourcentage de la TVA à appliquer.
Exemple 0,38 dh x 5,5 divisé par 100 = 0,02
0,40 dh
Prix TTC
Calculez la TVA à 5,5% et le prix TTC et complétez les cases dans le tableau ci dessous.
Prix TTC
Prix TTC
Il est fréquent d’avoir à calculer des sommes HT ou TTC dans le milieu professionnel selon le
statut du restaurant dans lequel on travaille.
En effet, par exemple, les fournisseurs ne savent pas toujours si le restaurant est
de statut public ou privé, et de plus le mode de gestion amène à calculer des prix de
revient HT ou TTC selon le cas.
Il existe un moyen rapide de passer d’une somme ou d’un prix HT à une somme ou
un prix TTC ; il suffit de connaître le coefficient qui permet de passer de l’un à
l’autre.
EXPLICATION
Le schéma ci-dessous montre qu’une somme TTC est composée d’une somme HT et de
la TVA,
100 % 5,5 %
soit pour 15,24 dh de somme HT, une TVA de 0,84 dh
La somme TTC est donc égale à 100 + 5,50 soit 16,08 dh
Notez bien cette formule
1.2 La fermeture
1. Achat de marchandises
LE CONTRÔLE EN CUISINE
1) Le contrôle des marchandises à leur arrivée dans l'établissement
a) La qualité
b) La quantité :
Les marchandises non périssables sont stockées à l'économat d'où elles sortent
au fur et à mesure des besoins (bon d'économat).
Les marchandises périssables sont généralement dirigées directement vers la
cuisine pour y être stockées en chambre froide.
2. Acheteur et méthodes d’achat
On distingue deux grandes sortes de produits pouvant être utilisés en cuisine.
a) Les denrées périssables : viandes, volailles, gibiers, charcuteries,
poissons, coquillages, crustacés, légumes, fruits et crémerie.
Les quantités en sont fixées pour un ou plusieurs jours par le chef de cuisine.
Elles dépendent :
- des stocks restants (relevé quotidien du garde-manger dans certains établissements)
- des effectifs (nombre de personnes à nourrir : clients et personnel)
- de la composition des menus et des cartes.
b) Les marchandises non périssables
o cave, épicerie, produits de pâtisserie, articles d'entretien et papeterie.
Ces marchandises sont stockées à l'économat et sorties au fur et à mesure des
besoins (bon d'économat journalier).
Pour déterminer exactement les besoins, l'économe (ou le chef économe) doit
posséder les renseignements suivants :
o fichier du stock économat (stock minimal et maximal pour chaque produit)
o besoins de l'établissement (vitesse de rotation des stocks)
o limite de conservation (semi-conserve par exemple)
o remarques utiles du chef de cuisine concernant notamment la qualité des
marchandises, donc le choix des marques..
1) Choix des fournisseurs
a) En application de l'offre et de la demande sur le marché de gros pour les
denrées périssables (poissons, viandes, légumes, etc.),
b) A la suite d'une adjudication
c) Par l'intermédiaire d'une centrale d'achat
d) Par des fournisseurs sélectionnés (fournisseurs attitrés à l'établissement)
DEFINITION
Le stock est une quantité de marchandises (denrées alimentaires et boissons) entreposées dans
des locaux spécifiques (magasin, économat, dépense…), enregistrées sur des documents
spécifiques et disponibles instantanément pour la fabrication en cuisine.
Ce sont les moyens mis en œuvre pour maîtriser les mouvements de marchandises (=les
FLUX) dans un magasin (économat, réserve…), c’est à dire :
Le stock est ce qui reste dans l’économat à un moment donné (de la journée, du
mois).
ENTREES
(
+
STOCK _
SORTIES
La quantité des marchandises restant en stock est la conséquence de la maîtrise de ce qui a été
commandé (BESOINS) par le gestionnaire ou par le chef à partir de son menu.
Au fur et à mesure que les marchandises (denrées alimentaires, matière d'oeuvre, matières
premières...) entrent dans l’établissement, l'exactitude doit en être contrôlée (Qualité et
Quantité) par rapport à celles qui ont été prévues et commandées (cf. Gestion du Produit) ;
elles sont accompagnées par leur BON de LIVRAISON et/ou leur FACTURE.
le travail d’un cuisinier peut consister à ENREGISTRER ces mouvements et le stock restant
dans un document sp2cifique pour chaque article :
La FICHE de STOCK
ou dans un document unique pour tous les articles :
Le LIVRE de STOCK
ENREGISTRER = Consigner par écrit dans un document pour en assurer le suivi et le contrôle .
Quel que soit le document que vous utiliserez, celui-ci sera composé sur le fond de 3 parties
distinctes :
Ou indifféremment :
:
FICHE DE STOCK
Article :
Conditionne ment :
Exemple
Haricots verts princesse 5/1, moyen, carton de 6
Il peut y avoir d'autres informations pour préciser encore plus l'origine et la nature des
marchandises, comme les références des fournisseurs ou autres codes nécessaires à l'organisation
de l'entreprise.
Il existe plusieurs modèles de documents qui permettent de restituer la gestion du stock dans
l'environnement de la gestion de l'entreprise (plus administrative, plus comptable, plus privée...).
NOTA:
Dans le cas d'une gestion informatisée du stock à l'aide d'un logiciel approprié,
les mêmes informations doivent être saisies, même si, comme cela est souvent le cas ,
celles concernant les caractéristiques de la marchandise, les références fournisseurs et les
divers codes articles utilisés sont entrés au préalable dans le programme.
Le contrôle des stocks s'effectue à deux niveaux et à deux moments parfois séparés dans le temps
:
Quantitatif
Qualitatif
• Calibrage,
• Appellation,
• Étiquetage,
• Fraîcheur…
• DLC,
• DLUO…
NOTA:
L’ensemble de ces opérations fait partie intégrante des contrôles à effectuer dans
le cadre de la réglementation et de l’HACCP (Séquence Hygiène)
Il s’effectue à l’aide d’un document élaboré avant la fabrication par le chef de cuisine :
BON D’ECONOMAT
ou
FEUILLE DE SORTIES JOURNALIERES
Le rôle du cuisinier est de contrôler que les denrées sorties
(quantité) correspondent aux denrées reportées sur le
document.
3 - Contrôle
des denrées
restant en stock
A la fin d’une période de gestion (en général le mois, mais parfois la décade), on doit procéder à
l’inventaire physique des denrées restant en stock.
La FICHE D’INVENTAIRE
Ou
La LISTE D’INVENTAIRE