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Cuisine
L’HYGIENE EN CUISINE
Avant de parler cuisine, il faut parler hygiène. Comme dans beaucoup de domaines, l’hygiène est un
facteur très important dans la restauration. La santé est l’un des biens les plus précieux que possède
l’être humain et en allant manger dans un restaurant, le client met sa santé entre les mains de
l’établissement.
SANTE PROPRETE.
Donc tout manque de propreté peut avoir des conséquences néfastes sur la santé.
• Manipuler souvent des produits facilement altérables. Ex. : Viandes, glaces, lait, poissons.
• Tremper le doigt dans une sauce, une crème (utiliser une cuillère).
• Fumer en cuisine.
• S’asseoir sur une table de travail.
• Tolérer des animaux en dans la cuisine.
• Travailler avec des plaies, abcès ou maladies contagieuses.
• Porter des bijoux ou du vernis (pour les filles).
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T. P. Cuisine.
EQUIPEMENTS DE CUISINE
A – APPAREILS ROBOS :
1 – Coupe Frite :
C’est un appareil monté sur un chariot en tube d’acier. Il est muni de quatre roues pivotantes et
un moteur de 0.33 CV à 950 Tours / mn.
* Longueur : 1.010 m. * Hauteur : 0.960 m. * Largeur : 0.485 m.
* Poids : 75 Kg. * Débit : 500 à 900 Kg / h, selon la grosseur de la pomme de terre.
Le démontage de la machine est instantané pour l’entretien journalier des portes couteaux. L’appareil
est doté d’un séparateur de déchets.
* Utilisation : L’ensemble est un très grand intérêt dans les cuisines de collectivité (+ de 500
couverts). Les déchets sont récupérés pour les purées et les potages. Les bâtonnets (frites) sont
sévèrement sélectionnés. Il est recommandé d’utiliser la grande pomme de terre.
2 – Coupe Macédoine :
Il s’adapte sur batteur mélangeur ou éplucheuse. Ses couteaux rotatifs permettent la coupe en
dés (brunoise, cubes) de carottes, navets, pommes de terre…etc.
3 – Coupe Légumes :
Appareil universel pour tailler les légumes. Il fonctionne à l’aide d’un moteur électrique. La mise
en marche se fait par interrupteur incorporé. Certaines machines puissantes assurent jusqu’à
800 Kg / h. Son arrêt est automatique et il assure une sécurité d’utilisation. En plus de tailler les
légumes, il est aussi utilisé pour râper le fromage et le pain de mie.
4 – Machine à Laver les Légumes :
C’est une machine entièrement construite en acier inoxydable. Appareil automatique alimenté par
un raccordement en eau chaude et froide. Sa capacité peut atteindre jusqu’à 70 Kg de légumes. Elle
offre certains avantages tels :
• Un gain de temps.
• Un gain de surface / à une plonge à légumes.
• Une hygiène plus poussée.
5 – Laminoir à Pâtes :
Cet appareil sert à abaisser les pâtes. Il est utilisé dans les grandes pâtisseries.
B – MATERIEL DE PREPARATION :
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C – MATERIEL DE CUISSON :
E – OUTILLAGE DE BOUCHERIE :
- Le couperet.
- La feuille.
- La batte à côtelettes.
- La scie.
- Le grattoir de billot.
- Les crochets et les allonges.
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T. P. Cuisine.
LA CUISINE ET SES ANNEXES.
C’est l’ensemble des locaux dans lesquels sont traités (transformation) les différents produits
alimentaires.
L’implantation d’une cuisine varie selon les différents types de restauration.
1 - La restauration classique :
• Le restaurant gastronomique.
• Le restaurant à la carte.
• L’hôtel restaurant.
• Les auberges.
• La pension.
2 – La restauration de collectivité :
• Le restaurant d’entreprise.
• Les hôpitaux.
• L’école.
• Les cantines militaires.
Certains types de néo - restauration et de collectivité exigent une implantation bien particulière, tel
que la partie centrale de la cuisine comprend les postes de travail, le matériel de cuisson, la
ventilation et le matériel de distribution.
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T. P. Cuisine.
A – La situation :
Elle est située au R.D.C, à proximité du restaurant et de l’économat aussi. Cela afin de faciliter le
circuit technique du matériel, des marchandises et du personnel. Aussi, cela permet de conserver les
plats chauds.
B – La surface :
Spacieuse, sans excès et carrée de préférence. Elle est en fonction du type de restauration et du
nombre de couverts à servir.
L’ensemble de la cuisine et ses annexes couvrent en général la même surface que le restaurant :
* ½ m2 à 01 m2 par personne Cuisine de collectivité.
* ½ m par personne
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Cuisine classique.
C – Le sol :
Il doit être recouvert d’un carrelage antidérapant, légèrement incliné pour favoriser l’écoulement
des eaux usées vers des bouches d’évacuation munies d’une grilles.
D – Les murs :
Recouverts de faïence et d’une peinture lavable.
E – L’éclairage :
Prévoir un maximum de fenêtres et vasistas, ainsi qu’un éclairage électrique bien situé (lampes,
néons). Le nombre de lampes se calcule selon la surface.
F – Le poste d’eau :
Indispensable dans presque toutes les annexes. Il doit se trouver près du poste de travail (eau
chaude et froide).
G – La ventilation :
Elle sert à extraire l’air vicié et le remplacer par de l’air neuf. Elle contribue aussi à l’amélioration
des conditions de travail et à plus de propreté. La ventilation se situe généralement au milieu de la
cuisine, au dessus du poste de travail principal (le piano).
Pâtisserie. Verrerie.
Table chaude Table froide
Caféterie. Cave du jour.
RESTAURANT
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Fruiterie.
STOCKAGE.
LOCAUX.
PREPARATION.
CUISSON.
PÂTISSERIE. CUISINE.
DISTRIBUTION.
RESTAURANT.
REMARQUE :
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T . P . Cuisine.
LA BRIGADE.
L’ensemble du personnel qui travaille dans une cuisine constitue une brigade. Elle est dirigée par
un chef ou « Gros Bonnet », secondé par un sous chef et des chefs de partie qui effectuent un
travail bien précis, ils portent un nom en rapport à leur activité. Ils sont aidés selon l’importance
de l’établissement par des commis et des apprentis.
Les brigades varient selon l’importance du restaurant. Il existe trois (03) types de brigade :
1 – La grande brigade :
CHEF.
SOUS CHEF.
- Le saucier. – L’entremetier.
* Le poissonnier. * Le glacier.
- Le garde manger. – Le tournant.
* Le boucher * Le chef de garde.
* Le chef du froid.
- Le rôtisseur. Plus :
* Le friturier. + Les commis.
* Le grillardin. + Les apprentis.
* Le communard. + Les stagiaires.
+ Les plongeurs.
+ Les garçons de cuisine.
2 – La brigade moyenne :
➢ LE CHEF.
➢ Le saucier.
➢ Le garde manger.
➢ Le rôtisseur.
➢ L’entremétier.
➢ Le pâtissier.
➢ Le tournant.
➢ Les commis.
➢ Les plongeurs.
3 – La petite brigade :
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Elle fonctionne avec un CHEF, aidé par des commis ou apprentis et le plongeur.
# Le rôle du CHEF :
A – Du personnel :
Il recrute, il surveille ses ouvriers et apprentis. Il fixe les horaires et les congés de son
personnel.
B – Des menus :
Il compose la carte, les menus du jour et les banquets.
C – De la gestion :
Il rédige les bons d’économat. Il calcule le prix de revient des marchandises (plats).
D – Des denrées :
Il passe les commandes, fait le marché et contrôle la qualité.
Pendant le service, il annonce les bons et contrôle les plats envoyés. Dans les petits
établissements, il fait en plus le travail de deux (02) chefs de partie.
Dans les grandes brigades, un sous – chef ou chef adjoint remplace et seconde le chef de
cuisine lors de ses absences et congés. Dans la brigade moyenne, ce poste est tenu par le chef
saucier.
# Le rôle du saucier :
• Les fonds et sauces de base, exp. : Le fond brun, le fond blanc, la sauce demi – glace, la
sauce espagnole…etc.
• Les sauces chaudes, exp: Perigeux, piquante, tomate, béarnaise…etc.
• Les viandes, volailles, gibiers, ragoûts, sautés, braisés…etc.
• Les plats du jour, exp: Paella, cassoulets, couscous, choucroute…etc.
• Les garnitures, exp: Champignons tournés, tomate concassée…etc.
# Le rôle du poissonnier :
# Le rôle du rôtisseur :
Il traite tous les aliments rôtis, frits et grillés. De plus, il habille les volailles, les gibiers et taille
les pommes.
# Le rôle du grillardin :
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Il traite les viande, les volailles et les poissons grillés. Il prépare aussi les beurres composés
et s’occupe de la mise en place du persil.
# Le rôle du friturier :
# Le rôle de l’entremetier :
Il peut aussi préparer certaines pâtisseries, telle que la crème caramel, les tartes…etc. (sauf dans les
grands établissements où il y a un pâtissier)
# Le rôle du légumier :
Il s’occupe des régimes, des potages (taillés, passés et les consommés), les crèmes, le fond blanc
et les œufs…etc.
# Le rôle du communard :
# Le rôle du tournant :
# Le rôle du pâtissier :
Le travail et les horaires du pâtissier de restaurant sont différents du pâtissier traditionnel. Il est
chargé des préparations suivantes :
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• Les grosses pièces : Les moka, Ambassadeur, St Honoré…etc.
• Les préparations salées : Les pâtes des hors-d’œuvre chauds, les Talmouses…etc.
• Les petits fours : Les tuiles, cigarettes, meringues, sablés, éponges…etc.
# Le rôle du glacier :
Suivant l’importance de la brigade, ont peut trouver plusieurs commis dans chaque partie. Ils sont
sous les ordres de leur chef de partie. Leur travail consiste :
Ils doivent aussi prendre note (recettes). Il ne quittent la cuisine qu’après l’autorisation de leur chef.
Sont des ouvriers non spécialisés et non diplômés. Ils sont chargés du transport des marchandises
et les épluchages, habillage des poissons et le lavage des locaux.
# Les plongeurs :
Il y a le plongeur batterie (cuisine) et le plongeur vaisselle (restaurant). Ce dernier n’est dirigé par
le chef de cuisine que s’il cumule une autre fonction, soit plonge batterie, soit l’épluchage des
légumes.
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T . P . Cuisine.
LES CUISSON
Cuire c’est modifier par la chaleur l’aspect physique et la composition chimique d’un aliment, pour
le rendre plus appétissant, plus digeste, plus savoureux.
De nos jours, de nombreux appareils permettent de cuire les aliments de multiples façons. Mais
toutes ces cuissons se classent en trois (03) types, déterminés par la réaction des sucs nutritifs.
Le début de l’opération se fait à une température élevée, qui permet aux aliments de garder
la plupart de leurs sucs et leur saveur. Les protides coagules à la surface, ce qui empêche les sucs
de sortir.
Remarque :
Ensemble des côtes = Carré, désossé = Contre filet, coupé en tranches = Entre côtes.
Le début de l’opération se fait à froid, ce qui permet l’expansion et l’échange des sucs
nutritifs et des saveurs avec le liquide de cuisson.
3 – La cuisson mixte :
Le début de l’opération se fait par concentration (très souvent après rissolage des aliments),
puis après mouillement, ont observe le phénomène d’expansion.
I – ROTIR :
C’est cuire un aliment en le soumettant à l’action directe de la chaleur, dans une ambiance
sèche, soit dans un four, soit à la broche. Donc c’est une cuisson par concentration.
• Préparation avant la cuisson : Désosser, parer, calibrer, barder et ficeler les viandes. Plumer,
flamber, habiller (vider), brider et barder (les volailles).
• Faire chauffer le four à l’avance.
• Mettre les parures et les os concassés ou les abatis de la pièce à cuire dans une plaque à rôtir,
puis faire chauffer.
• Ajouter les pièces enduites de matière grasse.
• Arroser fréquemment ou de temps en temps du gras de cuisson.
• Retourner les pièces, afin de les colorer sur toutes les faces.
• Réserver les pièces rôties dès qu’elles sont cuites (dans un endroit tiède).
• Confectionner le jus :
C - Le dressage :
Les rôtis sont tranchés en cuisine et le dressage se fait sur plat long avec un peu de jus. Sinon,
la pièce peut être dressée entière sur plat chaud avec du cresson, lustrer la pièce et servir le jus en
saucière.
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D – Conseils :
Température du four élevée (250°), pour les petites pièce, ensuite la baisser à (220°).
Pour les grosses pièces, même température du début à la fin de la cuisson (220°).
La plaque à rôtir doit être proportionnelle à la dimension de la pièce.
Concernant l’assaisonnement, il faut saler les viandes blanches avant la cuisson et les
viandes rouges en fin de cuisson.
Après la cuisson, laisser reposer les rôtis pour que la cuisson soit uniforme.
II – POELER :
C’est cuire un aliment avec un corps gras et une garniture aromatique, dans un récipient muni
d’un couvercle. Cette appellation est parfois employée pour désigner la cuisson de certains aliments,
comme par exemple l’œuf poêlé.
C’est une cuisson par concentration et la matériel utilisé pour la cuisson est :
La sauteuse, le rondeau, la cocotte et la russe.
Ne pas dégraisser.
Pincer les sucs.
Déglacer avec un fond brun de veau lié ou vin blanc.
Faire réduire.
Passer au chinois, vérifier l’assaisonnement et dégraisser.
D – Le dressage :
Dresser les viandes sur plat chaud avec la garniture, le fond à part en saucière.
III – Griller :
Cette cuisson est très voisine du rôtissage. Elle s’applique de préférence à de petites
pièces, qui sont exposées à la chaleur rayonnante des braises d’un barbecue, ou cuites sur une
grille électrique, à gaz.
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A – Que peut – on griller ?
B – Technique de cuisson :
Remarque :
Ne jamais piquer les grillades, il faut retourner les pièces à l’aide d’une spatule en acier.
C – Le dressage :
Dresser sur plat chaud ou sur une assiette, garnie d’un bouquet de cresson. Lustrer et
ajouter un beurre composé (beurre maître d’hôtel, beurre Bercy, beurre marchand de vin…etc.).
Servir à part une sauce (béarnaise, choron).
IV – Sauter :
Ce mode de cuisson consiste à faire cuire, à feu vif, des aliments détaillés en morceaux
réguliers, dans un ustensile contenant un peu de matière grasse. Pour ce faire, ont peut utiliser
une poêle, un sautoir ou une sauteuse basculante.
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Légumes : Pomme de terre, tomate, courgette, petits pois.
Poissons : Truite, sole, merlan.
B – Technique de préparation :
C – Le dressage :
Le dressage des mets est important pour la présentation et il facilite le service pour le
restaurant. Les plats ne doivent pas être ni trop grands, ni trop petits.
Les pièces rondes sont dressées sur plat rond, comme le filet. Les pièces longues sont dréssées
sur plat long (ovale), cas de l’entrecôte.
Les volailles et les légumes sont dressés en légumier, exemple : Poulet Chasseur.
La plupart des légumes sont saupoudrés de persil.
V – Frire :
Ce mode de cuisson consiste à cuire des aliments en les immergeant dans un corps gras,
chauffé à une température élevée. Le matériel utilisé est la bassine à friture, la négresse, la poêle
ou la friteuse.
• Merlan : Le passer au lait, saler et fariner, frire à 170°. Dresser accompagné de citron et
persil.
• Sole : Passée à l’anglaise, frire à 170°. Dresser accompagnée de citron, persil frit et beurre
maître d’hôtel.
• Pommes de terre : Chips, pommes paille, gaufrettes, dauphines (½ pâte à choux, ½ pulpe de
pommes de terre cuite), allumettes (pochées, dorées).
• Beignets de légumes : Aubergines, courgettes, chou-fleur.
• Beignets de fruits : Pommes, bananes (enrobées de pâte à frire).
VI – Les gratins :
Anciennement, le gratin était le partie d’un mets qui avait rissolé au fond du plat que l’on
détachait « en grattant ». Cette partie était appréciée.
Confectionner un gratin, c’est recouvrir une préparation de fromage, de chapelure ou de beurre.
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Ont gratine dans un plat à gratin, au four ou à la salamandre.
Il y a trois (03) types de gratin :
1 – Le gratin complet :
C’est un mode de cuisson, qui consiste à conjuguer la cuisson d’un aliment, sa coloration et
la réduction du liquide de cuisson. Exemple :
Gratin dauphinois, qui est composé de pommes de terre émincées, cuites dans un liquide
assaisonné + lait + crème fraîche. Mettre au four. En fin de cuisson, ce plat doit être parfaitement
gratiné et l’élément liquide réduit.
2 – Le gratin rapide :
L’élément est déjà cuit, avant d’être gratiné. Saupoudrer la surface du plat de chapelure.
Arroser de beurre fondu. Passer au four ou à la salamandre. Exemple : Poisson au gratin.
3 – Le gratin léger :
L’élément est cuit avant d’être gratiné. Saupoudrer de fromage râpé et arroser de beurre
fondu. Faire gratiner au four ou à la salamandre. Exemple : Macaronis au gratin.
1ere Méthode :
Départ dans un liquide bouillant.
Exemples : Les légumes verts, légumes frais (carottes, chou-fleur, navets…etc.), les pâtes, bœuf
bouilli, la truite (une truite au bleu), les crustacés, les fruits.
Technique de cuisson :
Mettre de l’eau salée à bouillir dans un récipient. Ajouter l’élément à cuire après ébulition du
liquide. Ne pas couvrir (surtout les légumes verts). Après cuisson, égoutter et rafraîchir.
2eme Méthode :
Départ dans un liquide froid.
Exemples : Les légumes secs, les pommes de terre nature, les volailles, les viandes, les poissons
(Saumon, Brochet), les fonds.
Remarque :
Les grosses pièces de poisson sont parées, en utilisant la seconde méthode pour éviter
l’éclatement (fissuration) de la chair.
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Cette cuisson se fait dans un couscoussier.
2 – Cuisson à basse pression :
Cette cuisson s’effectue dans un autocuiseur. Exemples : Artichauts (12’), asperges (06’),
petits pois (10’), pommes de terre en robe des champs (12’), langoustine (02’).
La cuisson à la vapeur est la cuisson idéale, au point de vue diététique. Elle conserve les éléments
minéraux et les vitamines. Elle conserve le goût. L’élément cuit ne perd pas énormément de
poids. Elle permet une économie de temps.
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T . P . Cuisine. .
I – Les fonds :
Les fonds de cuisine sont la base de la cuisine classique. Le résultat final d’une préparation
dépendra souvent de leur qualité.
Préparation :
Utilisations :
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- Les potages : Crème Du Barry, crème Choisy et les veloutés.
- Les sauces : de la blanquette, de la fricassée.
- Le riz pilaf, le choux braisé, la laitue braisée.
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1 – b – Fond blanc de volaille :
La méthode de préparation est identique à celle du fond blanc de veau, sauf qu’il faut
remplacer l’os de veau par les carcasses ou abatis de volaille (sauf le foie, car il va fondre dans le
fond et le colorer).
Utilisations :
Préparation :
Viande de bœuf de 2eme ou 3eme catégorie, ou os de bœuf concassé : blanchir (05’ à 10’),
rafraîchir et égoutter.
Mouiller à l’eau froide et saler légèrement.
Adjoindre la garniture aromatique et les demis oignons grillés.
Cuisson : 04 heures environ.
Bien écumer et passe au chinois.
Utilisations
Les consommés et ses dérivées.
1 – d – Fumet de poisson :
Le fumet de poisson est une préparation liquide qui sert à pocher les poissons et à
confectionner leurs sauces.
Préparation :
Utilisations :
Sauces au vin blanc, sauce américaine, velouté de poisson, pochage, de poissons au four ou en
sauce.
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Préparation :
Os et parure de veau : Mettre le tout dans une plaque à rôtir (il n’est pas nécessaire de rajouter
un corps gras). Colorer au four.
Faire revenir avec les os, les oignons et les carottes taillées en mirepoix.
Ajouter après mouillement le B.G, un peu de tomate et de l’ail.
Changer de récipient (utiliser une marmite haute). Ne pas saler et ne pas couvrir.
Cuisson : 03 à 06 heures.
Ecumer de temps en temps, puis passer au chinois.
Utilisations :
- Fond brun lié : Fond brun clair + roux brun ou de la farine torréfiée.
- Sauce demi glace.
- Mouillement des braisés et ragoûts…etc.
Les sauces sont des préparations plus ou moins liquides ou onctueuses, servant à accommoder les
plats. Ces préparations vont du plus simple jus, jusqu’aux sauces compliquées et les plus riches, plus
ou moins parfumées, épaisses, légères ou grasses, froides ou chaudes.
Les sauces françaises sont d’ailleurs réputées pour être les meilleures et les plus variées au monde.
Les sauces contribuent largement par leurs qualités au succès de la cuisine. Bien que déconseillées
par certains diététiciens, elles continuent à faire le régal des fins gourmets.
Classification :
La plupart des sauces sont dérivées d’une sauce appelée « sauce mère ». on peut distinguer :
Simple Vinaigrette
Emulsionnée Mayonnaise
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- Les sauces froides sont réalisées par Le Garde manger.
Présentation :
Dans des bocaux, boîtes, tubes, déshydratées ou lyophilisées. Ces sauces rendent un grand
service en cuisine familiale et en néo – restauration.
I – La sauce béchamel :
Cette sauce est très simple à réaliser (parce qu’elle ne demande pas de préparation
antérieure).
Technique de préparation :
Ses dérivées :
II – Les veloutés :
Les sauces de base sont toujours préparées de la même façon, seul le fond change.
• Sauce Vin Blanc = Velouté de poisson + Cuisson de poisson + Jaune d’œuf + Beurre.
• Sauce Normande = Velouté de poisson + Crème + Jaune d’œuf + Cuisson d’huîtres et
Cuisson de champignons
Technique de préparation :
La sauce tomate et la sauce Orly (c’est une sauce tomate fortement tomatée) accompagnent les
friteaux de cervelle (cervelle dégorgée, farinée et frite à l’huile), les friteaux de poisson et les pâtes.
IV – Sauce Espagnole :
C’est une sauce brune préparée à partir d’un fond brun de veau ou de l’éstouffade.
Technique de préparation :
N.B :
Cette sauce est rarement confectionnée de nos jours, elle est remplacée par le fond de veau lié.
3 – Sauce Chasseur = Sauce Demi – Glace + Echalotes + champignons + Cognac + Vin blanc +
Estragon.
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4 – Sauce Diable = Sauce Demi – Glace + Réduction à sec d’échalotes + Vinaigre + Vin blanc +
Fines Herbes.
5 – Sauce Charcutière = Sauce Demi – Glace + Oignons sués + Vin blanc + Moutarde +
Cornichons en juliennes.
VI – Sauce Américaine :
On obtient cette sauce de couleur brun rougeâtre à partir de la cuisson de crustacés vivants.
Technique de préparation :
N.B :
Cette sauce peut se crémer. Les poissons préparés ainsi sont appelés « A l’Armoricaine ».
Exp. : Lotte à l’Armoricaine.
Technique de préparation :
Les poissons entiers, en filet, en tronçons ou en darnes sont généralement pochés à court
mouillement avec des oignons ciselés, vin blanc et fumet de poisson.
Lier à la crème fraîche ou avec un roux + jaunes d’œuf + beurre.
Sauces dérivées :
3 – Sauce Vin Rouge = C’est une variante de la S.V.B destinée à accompagner les poissons, il faut
juste remplacer le vin blanc par du vin rouge.
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La Sauce Mayonnaise :
Composition :
- 01 l d’huile.
- 04 jaunes d’œuf.
- sel fin, poivre blanc.
- Une cuillerée de moutarde.
- 05 cl de vinaigre ou jus de citron.
Sauces dérivées :
2 – Sauce Verte = Mayonnaise + Persil + Estragon + Cresson + Epinards (le tout blanchi, haché et
Pressé pour obtenir un jus qu’on adjoint à la mayonnaise).
3 – Sauce Tartare = Mayonnaise + Câpres + Cornichons + Oignons + Persil + Estragon + Cerfeuil (le
Tout haché).
Autres dérivées :
Les autres dérivées de la sauce mayonnaise sont : la sauce Andalouse, Aïoli et le sauce Italienne.
Utilisation :
La mayonnaise et utilisée dans les hors d’œuvres, asperges, macédoines, crustacés et poissons
froids.
La mayonnaise + gelée (gélatine), permet de décorer des poissons froids.
Causes d’échec :
Comment la remonter :
Pour rattraper une sauce tournée, on peu mettre dans le fond d’une calotte un peu d’eau ou du
vinaigre, un jaune d’œuf et la moutarde.
I – La Sauce Hollandaise :
Composition :
- 15 Jaunes d’œuf.
- 01 Kg Beurre.
- 15 Cuillerées d’eau.
- Sel, poivre de Cayenne, jus de citron.
Technique de préparation :
Mettre les jaunes d’œuf dans une sauteuse + une cuillerée d’eau par jaune.
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Fouetter à feu doux afin d’obtenir une consistance crémeuse.
Hors du feu, incorporer le beurre clarifié et l’assaisonnement (tout en fouettant), puis le jus
De citron.
Passer la sauce.
Réserver dans un endroit tiède.
Dérivées :
2 – Sauce Maltaise = Hollandaise + Jus d’orange (sanguine) + Zeste taillé en juliennes (blanchir).
Utilisation :
La sauce Hollandaise accompagne les poissons pochés, les œufs et les légumes.
II – La Sauce Béarnaise :
Composition :
- 15 Jaunes d’œuf.
- 01 Kg de beurre.
- 150 g d’oignons ou d’échalotes.
- 01 dl de vinaigre.
- 20 g de poivre en grains concassé (Mignonnette).
- Estragon et Cerfeuil hachés, sel.
Technique de préparation :
Dérivées :
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3 – Sauce Tyrolienne
4 - Sauce Paloise
Utilisation :
La sauce Béarnaise accompagne les viandes et les poissons grillés.
Causes d’échec
Idem avec la sauce Hollandaise.
Comment la remonter ?
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T . P . Cuisine. .
Un beurre composé est un mélange de beurre ramolli et d’éléments aromatiques crus ou cuits,
hachés ou en purée. Ces mélanges peuvent se faire soit à chaud soit à froid.
Piler les carapaces d’écrevisses et les mélanger avec le même poids de beurre.
Faire chauffer doucement sans ébullition.
Passer à l’étamine au dessus d’une terrine contenant de l’eau glacée.
Récupérer le beurre figé à la surface de l’eau.
Remarque :
La même technique de préparation est utilisée pour la réalisation du beurre de homard et le
beurre rouge.
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T . P . Cuisine. .
LES LIAISONS.
I – Caractéristiques :
Les liaisons sont des préparations culinaires réalisées à l’aide de produits élaborés ou
naturels, soit seuls, soit mélangés, dans le but initial d’épaissir un liquide, une sauce, afin de les
rendre plus onctueux, plus savoureux.
Jaune d’œuf.
Sang (porc, gibier).
III – Classification :
A – A base d’amidon :
Mélangés à un liquide bouillant, les amidons peuvent absorber jusqu’à trente (30) fois leur
volume de liquide, pour former une liaison. Celle – ci est en fonction de la température et de la
nature de l’amidon.
Elle commence graduellement à partir de 50°c et pour obtenir un maximum d’épaississement, il
faut chauffer autour de 90°c. il faut donc bouillir au maximum toutes les liaisons à base d’amidon.
Différents facteurs sont à considérer pour obtenir une bonne liaison :
❖ Les acides :
Quand on ajoute un jus de citron à une sauce, il est préférable de le faire après la cuisson,
c’est le cas de la blanquette sauce poulette.
❖ L’eau employée :
La liaison est plus importante dans l’eau distillée, dans les liquides peu ou pas assaisonnés que
dans les solutions salines.
❖ Les conditions :
Un chauffage rapide permet d’obtenir une liaison ferme, alors qu’un chauffage trop prolongé
tend à la liquéfier.
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❖ L’aspect :
L’aspect des liaisons varie avec les amidons utilisés :
1 – Le Roux :
Mélange de beurre et de farine, dont la cuisson est plus ou moins prolongée de la farine dans le
beurre fondu donne un roux blanc, blond ou brun. Sa composition est la farine et le beurre en
proportions égales. Il est bon de rappeler que le poids de la farine est en fonction de sa qualité, ainsi
que de la consistance de la sauce que l’on veut obtenir.
Exp. : - Pour 01 litre de sauce béchamel 70 à 80g de farine (autant de beurre).
- Pour un velouté ou une crème 50 à 60g de farine.
2 – Le Beurre Manié :
C’est un mélange de beurre et de farine à cru. Comme pour le roux, les deux éléments sont
employés en proportions égales. Il peut être préparé à l’avance et être réservé au frais quelques
jours.
Technique de préparation :
Malaxer avec le bout des doigts la farine dans le beurre ramolli, pour obtenir une sorte de pâte.
Réserver jusqu’à l’emploi.
Utilisation :
Le beurre manié est utilisé pour compléter la liaison d’une sauce ou d’une préparation
insuffisamment liée.
C – A base de crème :
Employée seule, la crème ne peut être considérée comme un élément stable de liaison.
Associée au beurre et au jaune d’œuf, elle a la faculté de donner aux sauces « du velouté ».
Utilisations :
Sauce de poisson :
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Mélanger la crème avec les jaunes d’œuf.
Verser sur cette liaison du lait bouillant et mélanger.
Verser sur le potage et passer au chinois.
Sauce blanquette : (liaison finale)
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T . P . Cuisine. 04 / 05 / 99.
LES MARINADES.
Les marinades ont pour but d’attendrir les fibres musculaires de certaines chairs, de les
aromatiser et de les conserver certains jours seulement : pièces de boucherie, gibiers, aromatiser
les poissons à griller.
I – Classification :
II – Technique de préparation :
A – La marinade cuite :
Composition pour 01 litre :
• 01 dl d’Huile.
• 07 à 08 dl de Vin blanc ou rouge.
• 01 dl de Vinaigre.
• 50 g de Carottes.
• 20 g d’Echalotes.
• 50 g d’Oignons.
• 01 B.G.
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• 01 Clou de girofle.
• 02 gousses d’Ail.
• Quelques grains de Poivre + Sel.
a- Faire suer dans une russe, avec l’huile, les échalotes, les oignons et les carottes (émincés).
b- Ajouter le vin et le vinaigre.
c- Adjoindre les aromates (B.G, Thym, poivre, sel, ail, clou de girofle et queue de persil).
d- Cuire doucement pendant 30 minutes environ.
e- Laisser refroidir au terme de la cuisson.
f- Verser ensuite sur la pièce à traiter.
B – La marinade crue :
Même composition que la marinade cuite.
Recommandations générales :
4 – Il est à noter que l’emploi de la marinade cuite ne doit pas excéder 03 à 04 jours. Si elle dépasse
ce laps de temps, elle doit être bouillie puis rafraîchie avec une nouvelle adjonction de vin et de
vinaigre.
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T . P . Cuisine. 13 / 06 / 99.
I – Origine :
D’après les historiens, les pâtes seraient originaires de Chine. Lors de son voyage en Asie,
Marco Polo aurait apporté à Venise la recette des pâtes chinoises. Les italiens prétendent que
près de Rome, sur un tombeau, se trouve un rouleau à pâte, une roulette à pâtisserie et une
table destinée à abaisser les pâtes, qui datent du IIIeme siècle A.J.C.
Au XVeme siècle, les pâtes fraîches figuraient déjà parmi les plats de base des menus italiens. En
France, les cuisiniers ont développés la technique de préparation des pâtes.
II – Classification :
¤ SPAGHETTINI :
Il s’agit des spaghetti fins. Grâce à leur forme fine, ils se marient bien avec les sauces
légèrement épicées.
¤ SPAGHETTI :
Ordinaires, au épinards ou à la tomate, se sont les pâtes les plus célèbres. Ils sont
accompagnés des sauces les plus diverses (à l’ail, à la tomate, au basilic, au fruits de mer).
¤ FUSILLI LINGUI :
Ces longs ressorts ressemblent à des cordons de téléphone. Ils sont excellents avec des
sauces comportant des ingrédients détaillés en gros morceaux qui s’accrochent à leur courbes.
¤ TONNARILI :
Cette pâte ressemble à un spaghetti carré.
• PENNE :
Se sont les pâtes tubulaires les plus utilisées. Elles peuvent être lisses « PENNE LISSE ».
• PENNE RIGATE :
Se sont des PENNE cannelées (rigate), de dimensions variées.
• PENNE ZITTI :
Elles sont un peu plus grosses que les PENNE ordinaires.
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• PENNONI :
Se sont de grosses PENNE, moins répandues. Elles peuvent être lisses ou rigate.
• BUCATINI :
Se sont des spaghetti creux. Délicieux avec les sauces. On en prépare beaucoup au centre
de l’Italie (Rome).
• MACCHERONI RIGATONI :
Gros tubes excellents avec les sauces à la viande, accommodées avec du beurre, du
fromage râpé et un peu de crème fraîche.
• MILLERIGHE :
Nombreuses cannelures qui sont à l’origine de leur nom.
• GIGANTINI :
Ils sont trop gros pour les préparations en sauce. Leur préparation est meilleure au four,
au gratin.
• GARGANILLI :
Se sont des tubes qui se façonnent traditionnellement à la main, en roulant un morceau
carré de pâte à l’aide d’un crayon ou d’un petit tube.
LINGUINE :
Longue de même dimension. Ces pâtes sont plus populaires à l’étranger qu’en Italie.
LASAGNE :
Grande feuille de pâte rectangulaire, de la largeur d’un plat à gratin. On alterne les feuilles
de pâte avec de fines couches de farce à la viande, aux fruits de mer ou aux légumes gratinés
au four.
➢ 01 kg de farine.
➢ 01 œuf entier.
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➢ 20 g de sel.
Il est possible de remplacer les œufs entier par les jaunes ou de diminuer légèrement la quantité
d’œuf en la remplaçant par un peu d’huile d’olive ou de l’eau tiède.
Remarque :
Le gluten est la protéine présente dans la farine de blé et celle – ci est responsable de l’élasticité
de la pâte.
Les pâtes fraîches peuvent être colorées en vert, orange, jaune, noir ou rouge, en ajoutant lors de
leur fabrication l’un des produits suivant :
1 – Milanaise :
Composée de juliennes de jambon, truffes, champignons, langue écarlate (parce que cuite dans
de l’eau et du sel rose), sauce demi – glace tomatée, fondue de tomate et fromage râpé.
2 – Bolognaise :
Composée de dés de queue de filet de bœuf sautés avec des oignons ciselés, sauce demi –
glace, fondue de tomate et fromage râpé.
3 – Napolitaine :
Composée de sauce tomate, fondue de tomate et fromage râpé.
4 – Carbonara :
Composée de lardons de poitrine fumée sautés, beurre, jaune d’œuf, crème fraîche et
parmesan râpé.
5 – Au fruits de mer :
Moules, crevettes, coquilles St Jaques, coques, calmars …etc., avec une sauce au vin blanc.
6 – Au pistou ou au basilic :
Ail et basilic ou pistou, plus huile d’olive.
Toutes ces pâtes peuvent être servies en hors d’œuvre, en plat principal ou en garniture
d’accompagnement.
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T . P . Cuisine. 03 / 10 / 99.
LES POISSONS.
Les poissons occupent dans l’alimentation une place aussi importante que les viandes de
boucherie.
I – Classification :
Nombre de
GROUPE. Filets. Poissons d'eau de mer. Poissons d'eau douce.
II – Caractéristiques de fraîcheur :
❑ Odeur : Faible de marée pour les poissons de mer (sauf la raie qui présente parfois une
légère odeur ammoniaquée) ; d’herbes aquatiques pour les poissons d’eau douce.
❑ Corps : Rigide, ferme, aspect brillant.
❑ Œil : Clair, vif, brillant, convexe, il occupe toute la cavité orbitaire.
❑ Peau : Tendue, bien adhérente et bien teintée.
❑ Ecailles : Brillantes, fortement adhérentes à la peau.
❑ Opercules : difficiles à soulever.
❑ Branchies : Brillantes, humides, rose ou rouge sang. (néanmoins, les branchies de certains poissons de mer
ont une teinte moins accentuée, tirant sur le bistre, ex. : Turbot).
❑ Chair : Ferme et élastique à la pression du doigt. [blanche ou rose (rouge pour le thon) ; légers reflets irisés
ou satinés à la coupe (gros poissons de mer)].
IV – Stockage :
C’est au garde – manger que les poissons sont réservés rangés par catégorie, soit dans un
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coffre ou un bac, soit dans des tiroirs métalliques inclus dans l’installation frigorifique. Seules les
truites (vendues généralement vivantes) sont mises dans des bacs aménagés spécialement,
dénommés « viviers ».
N.B : Il est à noter que la raie est le seul poisson qui est cuit dès sa livraison pour être réservé.
Celle – ci ne supportant pas les séjours sur glace.
La glace pilée (ou broyée) est toujours employée comme agent de conservation. Les poissons sont isolés
par des toiles ou des torchons. Quotidiennement, la glace, les poissons, les toiles, sont rincés à l’eau courante afin de prévenir tout début
d’altération. ce travail est effectué chaque matin par le « Garçon de cuisine ».
V – techniques de préparation :
AU BLEU. Truite
La préparation « AU BLEU » :
a- Préparation préliminaire :
b- Cuisson :
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Préparer un court – bouillon composé de carottes cannelées, émincées, bracelets d’oignons,
persil en branches, sel, un peu de thym, de laurier et poivre en grains.
Cuire 20 minutes environ.
Verser la truite et une partie du vinaigre dans la cuisson. Le contact de l’eau bouillante provoque
un éclatement de la chair non mortifiée. La truite prend alors une forme tourmentée, recourbée.
c- Dressage :
Poser la truite dans un petit plat creux (en terre), ou de préférence, dans un petite saumonière
(bimétal).
Ajouter un peu de court – bouillon.
Adjoindre quelques pluches de persil frais.
Servir à part en saucière du beurre fondu et quelques pommes vapeur ou à l’anglaise.
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T . P . Cuisine.
LES CRUSTACES.
Les crustaces commes les coquillages n’occupent pas une place prépendérante dans
l’alimentation, par le fait de leur prix élevé.
I – Classification:
II – Caractéristiques de fraîcheur:
Ils doivent être bien vivants, bien vigoureux, à l’exception des langoustines qui sont livrées en
caissettes sur de la glace, et des crevettes qui peuvent être cuites.
Choisir de préférence les sujets les plus lourds, à équivalence de taille. Les homards et les tourteaux
doivent avoir leurs pinces.
La chair d’un sujet mort se liquéfie, elle s’écoule sous forme d’un liquide transparent mucilagineux.
(mucilage: substance qui se gonfle au contact de l’eau, donnant un solution visqueuse).
FRIRE. Langoustine. /
A - A L’AMERICAINE:
1- Préparation préliminaire:
Nous avons pris comme exemple le homard, qui en est le type même pour ce genre de
préparation. La technique est donnée pour 800 à 900g de homard, pour 02 pax.
2- Cuisson:
Remarque:
Le homard peut être servi décortiqué, ce qui facilite le service et évite aux convives de se salir les
doigts.
B – POCHER: (au court bouillon et servis froids)
Tous les crustacés servis froids doivent être mis à cuire dans un court bouillon en ébulition
fortement arômatisé, sauf pour les crevettes qui demandent une cuisson différente.
Cuisson: (Tous les crustacés sauf les crevettes)
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Cuisson des crevettes:
a- mettre dans un récipient, pou 05 l d’eau, 150g environ de gros sel, du thym et du laurier.
b- Faire bouillir.
c- Jeter les crevettes.
d- Egoutter les crevettes dès la reprise de l’ébulition.
Remarque:
Il est préférable, lorsque les possibilités s’y prêtent, de faire cuire les crevettes à l’eau de mer passée au chinois fin ou à
l’étamine.
C – GRILLER:
a- Fendre le crustacé vivant en deux, dans le sens de la longueur. Briser légèrement le test des
pinces lorsqu’il s’agit d’un homard.
b- Assaisonner de sel fin et de poivre du moulin.
c- Arroser d’huile.
d- Faire griller doucement, en comptant 15 minutes environ pour un crustacé de 400 à 500g.
e- Servir avec du beurre fondu ou autres sauces de poissons grillés.
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T . P . Cuisine.
LES COQUILLAGES.
Les coquillages se divisent en deux (02) groupes différenciés par leur coquille.
I – Classification:
II – Caractéristiques de fraîcheur:
Les coquillages se consomment obligatoirement dans un parfait état de fraîcheur et surtout
bien sains.
Rejeter tous les coquillages bivalves entrouverts, qui ne se referment pas au moindre toucher ou à la percussion.
Eliminer ceux pleins de vase ou putréfiés qui restent fermés.
Les coquillages doivent avoir une odeur aggréable.
Rétraction du bord du manteau (franges du pourtour) après ouverture. C’est l’indice que l’animal
est bien vivant.
1- Les Coques:
a- Préparation préliminaire:
• Ne se grattent pas. Les laver simplement plusieurs fois à grande eau en les brassant vigoureusement pour
les débarrasser des grains de sable qu’elles renferment .
• Les égoutter aussitôt lavées. Ne pas les laisser séjourner trop longtemps dans l’eau, elles risquent de
s’ouvrir et de rejeter une partie de leur eau de mer .
b- Cuisson:
Elles se traitent surtout “à la marinière”. Voir moules (plus loin).
c- Dressage:
Elles sont servies en timbales, ou en soupières, parfois débarrassées de leur coquille
supérieure. Décortiquées, elles peuvent être servies dans les hors d’œuvre, assaisinnées de sauce
mayonnaise.
2- Les Huîtres:
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a- 1- Préparation préliminaire (crues):
b- 1- Dressage:
Elles sont servies sur un lit de glace pilée, accompagnées de citron ou d’une sauce échalote
(vinaigre et échalotes finement ciselées), et de tartines de pain de seigle beurrées.
b- 2- Cuisson:
les pocher rapidement avec leur eau de mer, avec un peu de vin blanc et d’échalote finement
ciselée.
Les ébarber.
La cuisson est fréquement résevée pour confectionner la sauce.
Elles sont presque toujours gratinées.
c- 2- dressage:
les huîtres sont dréssées dans leurs coquilles concaves néttoyées et brossées au préalable.
➢ Mettre les moules bien égoutées dans une russe ou une casserole.
➢ Ajouter du vin blanc.
➢ Ajouter des échalotes finement ciselées et le persil haché.
➢ Assaisonner de poivre du moulin.
➢ Ajouter du beurre coupé en morçeaux.
➢ Cuire à couvert pendant 06 à 08 minutes.
➢ Remuer de temps à autres.
➢ Retirer du feu lorsque les moules s’entrouvrent largement.
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T . P . Cuisine.
LES POTAGES.
Les potages sont des préparations claires ou liées, chaudes ou froides, servies principalement au
dîner et au début du repas.
Ils sont confectionnés par l’Entremetier et dans les établissements de grande importance par le
Potagier.
I – Classification :
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II – Techniques de préparation :
A – Consommé de Bœuf :
Il est réalisé en deux (02) opérations :
- 450 g de carottes.
- 250 g de navets (facultatif).
b - Eléments aromatiques. - 400 g de poireaux.
- 250 g d'oignons.
- 02 branches de céleri.
- 1/2 tête d'ail.
- 01 B.G.
- 60 à 65 g de gros sel.
e - Eléments d'assaisonnement. - Quelques grains de poivre.
- 02 clous de girofle.
- Quelques feuilles de cerfeuil.
b- Confection de la « marmite » :
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c- Confection de la clarification :
Clarifier la marmite :
Retirer la viande au terme de la cuisson de la marmite.
Passer la marmite au chinois étamine.
Réunir tous les éléments de la clarification dans une casserole ou une russe.
Verser dessus la marmite, bien dégraisser au préalable.
Remarque :
Afin d’obtenir une parfaite clarification, il est recommandé lorsque la marmite est bouillante, de
mettre quelques glaçons dans la clarification, pour éviter aux blancs d’œuf et à la viande hachée de
cuire trop rapidement.
Passer le consommé :
Passer le consommé au chinois étamine.
Remarque :
Ne pas remuer le consommé en le passant, ce qui risquerait de le « troubler ».
d- Variantes :
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B – Le Parmentier :
b- Technique de préparation:
c- Variantes:
Tapioca. Argenté.
Brunoise de légumes étuvée au beurre, pluches
de cerfeuil. Alexandra.
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b- Technique de préparation:
c- Variantes:
D – Le Crécy:
b- Technique de préparation:
Emincer le blanc de poireaux, les gros oignons et les carottes (principalement le rouge).
Faire suer le tout avec une partie du beurre. Remuer à l’aide d’une spatule en bois.
Mouiller au fond blanc ou à l’eau (à défaut).
Saler et sucrer légèrement. Le sucre atténue un peu l’âcreté de la carotte. Faire bouillir.
Ajouter le riz et cuire doucement à couvert.
Passer au terme de la cuisson au moulin à légumes.
Passer ensuite au chinois fin, en foulant, bour obtenir une purée plus fine.
Mettre le potage à bouillir. Ecumer.
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Beurrer (avec le reste du beurre), ou crémer (la crème présente l’inconvénient d’atténuer la teinte rouge du potage) .
Mettre le potage dans un bain-marie.
Adjoindre dans le potage quelques billes de carottes levées à la cuillère et cuites à l’anglaise ou
quelques petits dés de pain de mie frits à l’huile.
c- Variantes:
Tapioca. Velours.
E – Le Soissonnais:
b- Technique de préparation:
c- Variantes:
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F – L’Esaü:
▪ 500 g de lentilles.
▪ 07 à 08 dl de fond blanc ou consommé.
▪ 50 g de beurre.
▪ 05 cl de crème fraîche (facultatif).
▪ Sel.
b- Technique de préparation:
c- Variantes:
G – Les crèmes:
Les crèmes sont des potages liés à la farine ou à la crème de riz (farine de riz), additionnés au
dernier moment de crème fraîche et de jaunes d’œufs.
Remarque:
Dans la cuisine ancienne, les crèmes étaient composées d’un roux blanc mouillé au lait, plus
l’élément déterminant l’appéllation. elles étaient liées à la crème fraîche.
Il éxistait sous la dénominationde velouté, une préparation partant d’un roux blanc mouillé au
fond blanc, plus l’élément déterminant l’appéllation. le velouté ainsi obtenu était ensuite lié avec de la
crème et des jaunes d’œufs.
a- Composition:
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Liaison:
¼ l de lait.
01 dl de crème fraîche.
03 jaunes d’œufs.
25 g de beurre.
b- Technique de préparation:
c- Variantes:
H – Les Bisques:
Se sont des potages à base de coulis de crustacés.
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b- Technique de préparation:
I – Le Cultivateur:
100 g de poireaux.
150 g de pommes de terre.
75 g de carottes.
50 g de navets.
50 g de chou vert.
½ branche de céleri.
25 g de petits pois.
25 g d’haricots verts.
50 g de beurre.
1,5 l de fond blanc ou eau.
Garniture (facultative):
50 g de gruyère râpé.
50 g de pain baguette.
Pluches de cerfeuil.
b- Technique de préparation:
Faire suer les carottes, les navets et les poireaux, taillés en paysanne au beurre, 10 minutes environ, sans
coloration.
Mouiller avec le fond blanc ou eau.
Saler et laisser cuire doucement sur le coin du feu.
Adjoindre le chou vert et le céleri (coupés en paysanne).
Laisser cuire à couvert 01 h environ.
Adjoindre les haricots crus en petits dés les pommes de terre taillées en paysanne et les petits pois.
Vérifier l’assaisonnement et réserver au chaud dans un bain-marie.
Servir avec quelques pluches de cerfeuil mises au dernier moment. A part sur une assiette, la garniture (qui est facultative) de gruyère
râpé et de pain taillé en tranches fines séchées au four .
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J – Le Parisien:
c- Technique de préparation:
Bon à savoir:
Les potages taillés sont des potages non passés. Les légumes qui entrent dans leur préparation sont taillés en “
paysanne ” ou en dés réguliers, dans certains cas.
Se sont des préparations simples qui ne diffèrent pas beaucoup les unes des autres. Néanmoins, certains points sont à
retenir:
- Les légumes doivent être au préalable sués doucement au beurre sur le coin du feu, afin de provoquer
l’exsudation (l’évaporation) de l’eau de végétation et permettre au beurre d’absorber l’arôme des légumes
mis en traitement.
- Les légumes verts, comme les haricots verts, les petits pois, les choux verts, etc., n’interviennent dans ces
potages qu’en cours de cuisson, ainsi que les pommes de terree dont le temps de cuisson est relativement
court.
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T . P . Cuisine.
Les hors – d’œuvre sont le prologue du déjeuner. Ils sont servis « hors de l’œuvre ».
Leur rôle est de mettre le convive en appétit, de le prédisposer favorablement à apprécier les
autres mets du menu. Pour ces raisons majeures, ils ne doivent pas constituer à eux seuls un
repas.
Il est à noter que dans les pays nordiques de l’Europe, un grand buffet où figurent conjointement
les hors d’œuvre froids et chauds, est dressé dans la salle à manger du restaurant. Chaque
convive se lève et se sert à sa guise. Cette formule est appelée « table Suédoise ».
I – Classification :
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T . P . Cuisine.
LES ŒUFS.
I – Classification:
Cane. Les œufs d'oiseau les plus utilisés en cuisine sont ceux de
Oie. "POULES DOMESTIQUES", parfois de canes et d'oies. Ceux de
Œufs Pluvier. vanneaux et de pluviers sont toujours servis sous leur
d'oiseau. Poule. dénomination propre.
Vanneau.
II – Caractéristiques de fraicheur:
PIECES SERVIES
GROUPE. DIFFERENTES CUISSONS UTILISEES. A LA CARTE.
Œufs cuits avec leur coque : 02
1er GROUPE. A la Coque, Durs, Mollets. par personne.
Œufs cuits hors de leur coque et non mélangés : 02
2ème GROUPE. Cocotte, Frits, Pochés, Poêlés, Plat. par personne.
Œufs cuits hors de leur coque et mélangés : 03
3ème GROUPE. Brouillés, Omelettes. par personne.
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1er Groupe:
A – Œufs à la coque:
Cette cuisson vise à cuire l’œuf dans sa coque jusqu’à demi coagulation du blanc.
Remarque:
Les œufs à la coque se servent tels quels, sans aucune garniture.
B – Œufs mollets:
Cette cuisson à pour but de coaguler entièrement le blanc et garder au jaune son aspect crémeux.
Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
Indienne. Dresser sur un tampon de riz pilaf, napper les œufs de sauce curry.
Dresser sur une grosse tête de champignon de Paris étuvée au beurre, napper de
Montrouge. sauce suprême.
Florentine. Dresser sur un nid d'épinards, napper de sauce Mornay et gratiner à la salamandre.
C – Œufs durs:
Cette cuisson prolongée permet d’obtenir une solidification totale de l’œuf.
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Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
Préparés comme les œufs Chimay, nappés d'une sauce béchamel tomatée, glacés
Aurore. (passées à la salamandre), saupoudrés de jaune d'œufs hachés,
Couper les œufs en deux dans le sens de la longueur, extraire le jaune et le passer
Chimay. au tamis. Incorporer le même volume de duxelles. Farcir les blancs. Napper de
sauce Mornay et glacer.
Couper les œufs en deux, dresser sur des demi tomates cuites à l'huile, puis napper
Portugaise. avec une sauce Tomate.
Tripe. Couper les œufs en rondelles, napper d'une sauce béchamel soubisée.
Nota:
A part quelques recettes chaudes, les œufs durs sont surtout consommés froids,
principalement en hors – d’œuvre, accompagnés de sauce mayonnaise. Passés au tamis, ils
permettent de réalider la garniture “mimosa”.
2ème Groupe:
A – Œufs cocotte:
Cette cuisson à pour but de coaguler le blanc. Le jaune reste liquide, il est
necessaire d’utiliser des petites cocottes réservées à cet effet.
Remarque:
Les œufs cocotte peuvent recevoir avant ou après la cuisson de nombreuses garnitures.
Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
Avant la cuisson, le fond les cocottes est garnit de rondelles de moelle de bœuf
Bordelaise. pochée. Au terme de la cuisson, mettre autour, un cordon de sauce bordelaise.
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B – Œufs frits:
Cette cuisson vise à cuire le blanc, le jaune reste crémeux à l’interieur
Nota:
Les œufs frits sont toujours servis sur un crouton de pain frit ou sauté, accompagnés de persil
en branches et de bacon grillé.
C – Œufs pochés:
Au teme de la cuisson, seul le blanc est solidifié, le jaune reste liquide.
- Mettre dans un plat à sauter de l’eau, y ajouter du vinaigre (01 dl de vinaigre / 02 l d’eau).
- Faire bouillir.
- Casser délicatement les œufs séparément dans des ramequins, sans crever les jaunes.
- Déposer les œufs (01) par (01) dans l’eau frémissante et laisser pocher (03) mn.
- Egoutter les œufs au terme de la cuisson à l’aide d’une petite écumoire.
- Les déposer dans l’eau froide et les reserver au frais.
Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
Bragance. Dresser sur demi tomate étuvée au beurre, napper de sauce Béarnaise.
Dresser dans des petits ramequins garnis de jambon. Décorer de feuilles d'estragon
A la gelée. blanchies, de truffes ou de tomate. Enrober de gelée et servir très froid.
D – Œufs poêlés:
Cette cuisson permet d’obtenir une demi coagulation du blanc, sans cuire le jaune.
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Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
Beurre noir. Après cuisson, arroser d'un peu de beurre noir additionné d'un filet de vinaigre.
Les retourner en cours de cuisson. Glisser sur une assiette. Arroser d'un beurre
Diable. noisette additionné d'un filet de vinaigre.
Couper les œufs cuits à l'emporte - pièce. Dresser sur demi tomate grillée et garnir
Espagnole. d'oignons frits.
Couper les œufs cuits à l'emporte - pièce. Dresser sur un croûton de pain de mie frit
Rachel. de même grandeur. Surmonter le jaune d'une lame de moelle de bœuf pochée et
d'une lame de truffe. Autour, un cordon de fond de veau lié.
E – Œufs au plat :
Cette cuisson permet d’obtenir une demi coagulation du blanc sans cuire le jaune.
- Mettre dans chaque fond de plat à œuf (05) g de beurre, assaisonné de sel et de poivre.
- Mettre les plats à chauffer.
- Casser séparément les œufs sur une assiette.
- Faire glisser doucement les œufs dans les plats et laisser cuire (03) à (04) mn.
Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
Bercy. Garnir d'une petite saucisse grillée. Mettre autour du plat un cordon de sauce tomate.
Garnir sur les blancs d'un petit bouquet de tomate concassée. Mettre autour du plat
Portugaise. un cordon de sauce tomate.
Garnir sur les blancs avec un bouquet de foies de volailles sautés au beurre. Mettre
Turque. autour du plat un cordon de fond de veau lié.
3ème Groupe:
A - Œufs brouillés :
Ils peuvent être comparés à une crème d’œufs s’ils sont bien préparés. Ils doivent
être moelleux et crémeux.
Technique de préparation:
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Nota:
Certains professionnels ajoutent un peu de crème fraiche avec le beurre
Variantes:
DENOMINATION. COMPOSITION.
B – Œufs en omelette :
Technique de préparation:
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T . P . Cuisine.
LES VOLAILLES.
I – Classification:
Pintade. Pintadeau.
II - Caracteristiques de qualité:
1 – Le poulet:
le poulet est une jeune volaille employée à divers stades d’engraissement :
Poussin Poulet de grain Poulet de reine Poularde Chapon. Le temps
nécessaire à leur engraissement n’est pas fixe, il est fonction de la race et de la nourriture.
Le poulet de bonne qualité se reconnaît aux caracteristiques suivantes:
2 – Le poussin:
au sens propre du mot, le poussin est le jeune poulet sortant de l’œuf, nouvellement
éclos. Il n’est pas utilisé en cuisine. Culinairement, on désigne sous ce nom de très jeunes poulets de
(08) à (10) semaines, d’un poids de (600)g environ.
3 – Le poulet de grain:
c’est un poulet de (01) kg et qui est nourrit de grains.
4 – Le poulet de reine:
Est un poulet qu’un début d’engraissement rend plus rond que le poulet de
grain. Son poids est de 1,4kg.
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5 – La poularde:
C’est une jeune poule qui arrive à maturité, engraissée par gavage. Elle se distingue
à la grosseur du cou et des pattes, ainsi qu’aux éperons ou ergots à peine formés. Un sujet de bonne
qualité doit avoir:
6 – Le chapon:
Le chapon est un jeune coq chatré avant d’être gavé. Ce procédé permet d’obtenir de
très grosses pièces dont la valeur culinaire est relative. Son poids varie entre 1,8 à 02kg.
7 – La dinde:
Elle porte le nom de dindonneau jusqu’à 09 mois. La chair de la femelle est plus
recherchée que celle du mâle. La femelle se différencie du mâle aux caractéristiques suivantes:
1 – Le canard:
Le canard de bonne qualité se reconnaît à :
a- Le canard nantais: Fournit une chair fine et savoureuse et son poids dépasse rarement les 02kg.
b- Le canard de Barbarie: Plus en chair que le nantais, est moins estimé. Son poids varie de 02 à
03kg.
c- Le canard rouennais: Contrairement aux autres canards, n’est pas saigné, mais étouffé. Sa chair
est battue pendant l’agonie, ainsi, le sang se répartit dans les chairs avant de se coaguler, ce qui
lui confère une teinte rouge. Son poids varie de 2,5 à 03kg.
2 – L’oie:
Elle n’est pas très utilisée en cuisine (sauf sous forme de confits). Elle est tendre jusqu’à
l’âge de 14 mois et se reconnaît aux caractéristiques suivantes:
Bec fléxible.
Os de la poitrine peu développé.
Peau blanche ou légèrement rosée.
3 – Le pigeon:
Il porte le nom de pigeonneau jusqu’à l’âge de 06 à 07 mois, c’est à cet âge qu’il est
utilisé en cuisine. Les caractéristique d’un bon pigeon sont:
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Son corps est recouvert d’un fin duvet.
Son poids varie entre 250 et 600g.
4 – La pindade:
Elle porte le nom de pintadeau jusqu’à l’age de 03 mois. A 06 mois, elle atteint la
taille d’un Faisan. La pintade de bonne qualité se reconnaît aux caractéristiques suivantes:
IV – Techniques de préparation:
a- Griller:
Préparation préliminaire:
- Après avoir été flambées et vidées, les volailles subissent un découpage particulier propre à cette
méthode de cuisson.
- Huiler légèrement les barreaux ou la plaque du grill à l’aide d’un pinceau.
- Huiler également la pièce sur les deux faces.
- Poser la volaille, côté peau, sur le grill chaud.
- Laisser cuire à feu modéré en arrosant d’huile de temps en temps.
- Donner au bout d’un laps de temps un ¼ de tour afin d’opérer le cadrillage.
- Assaisonner le dessus de sel et de poivre. Laisser cuire.
- Retourner et cadriller le 2ème côté. Laisser cuire le temps nécéssaire.
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Remarque:
Pour faciliter le travail, terminer la cuisson à four chaud.
Dressage:
- Dresser la pièce sur un plat rond et mettre autour la garniture détérminant l’appéllation.
- Arroser au moment de servir d’un beurre noisette.
- Adjoindre un bouquet de cresson à l’éxtrémité du plat.
- Servir à part la sauce en fonction de l’appéllation.
b- Pocher:
Brider la volaille “en entrée”, c.à.d les pattes rabattues le long des cuisses.
Cuisson:
- Mettre la poularde dans une russe moyenne ou un autre récipient, avec les abatis ou à défaut,
des os de veau concassés.
- Mouiller à l’eau froide (01 à 02 cm environ au dessus de la pièce) et faire bouillir 01 à 02 minutes.
- Mettre à rafraichir à l’eau courante, puis égoutter la poularde ainsi que les abatis.
- Couper un citron en deux et frotter toute la surface de la poularde.
- Mettre la poularde ainsi que les abatis dans un récipient et mouiller avec 04 l de fond de veau
blanc ou avec de l’eau à défaut. Saler au gros sel.
- Adjoindre une garniture aromatique composée de (carottes, oignon piqué d’un clou de girofle,
poireau, branche de céleri, B.G et ail)
- Faire bouillir et écumer de temps à autres.
- Laisser cuire à couvert pendant 40 à 50 mn environ, selon la qualité de la volaille.
- Vérifier la cuisson (piquer la volaille entre le pilon et le gras de cuisse avec une fourchette, s’il en
découle des goutelettes sanguinolentes, la volailles n’est donc pas encore cuite).
- Au terme de la cuisson, retirer la pièce.
- Mettre la poularde dans un plat creux, adjoindre un peu de fond chaud.
- Passer le fond au chinois. Celui – ci permet s’il y a lieu de confectionner la sauce
d’accompagnement.
c- Poêler:
Brider la volaille “en entrée” et la barder.
Cuisson:
- Assisonner de sel et de poivre. Mettre la volaille sur une cuisse dans un récipient de dimension
proportionnée à la pièce.
- Mettre sur le dessus de la pièce un morceau de beurre et mettre au four à découvert.
- Faire colorer la surface.
- Ajouter, facultativement, une petite garniture arômatique (carottes, oignon taillé en quartiers,
B.G). couvrir et arroser fréquement.
- Mouiller légèrement en cours de cuisson lorsque la pièce est dorée et presque cuite avec du
xérès, du porto, du vin blanc …etc et du fond sous un faible volume.
- Vérifier la cuisson (même méthode) et passer le jus au chinois sans fouler.
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d- Rôtir:
Brider la volaille (en laissant les pattes allogées). Préserver l’extrémité des pattes avec un papier sulfurisé
(ou une feuille d’aluminium), pour qu’elles ne noircissent pas pendant la cuisson.
Cuisson:
- Assaisonner la volaille de sel fin et de poivre du moulin su le face ainsi qu’à l’intérieur.
- Coucher la volaille sur une cuisse dans une sauteuse (ou plaque à rôtir).
- Disposer autour le cou concassé et le gésier vidé.
- Mettre sur le dessus un morceau de beurre. Mettre à four chaud (200°c thermostat 6-7).
- Arroser fréquement en cours de cuisson avec le beurre.
- Retourner la pièce sur la deuxième cuisse (presque au 1/3 de la cuisson). Temps de cuisson en
fonction de la catégorie de la volaille mise à rôtir.
- Laisser cuire sur la deuxième cuisse (même temps que la première) et arroser.
- Mettre ensuite la volaille su le dos. Terminer la cuisson pour obtenir une coloration parfaite de la
poitrine et une cuisson totale.
- Vérifier la cuisson (même méthode).
Conféction du jus:
- Mettre sur le feu la plaque à rôtir et caraméliser (colorer légèrement) les sucs fixés au fond de la
plaque.
- Dégraisser puis déglacer avec un peu d’eau froide ou de préférence du fond de veau brun clair.
- Laisser réduire presque de moitié.
- Vérifier l’assaisonnement.
Dressage:
- Débrider la volaille.
- Dresser sur plat long en posant la volaille sur le dos.
- Arroser d’un peu de jus. Ajouter facultativement un peu de beurre noisette dans le jus.
- Disposer à l’arrière de la volaille (côté pattes), un bouquet de cresson.
- Servir en même temps le jus en saucière.
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T . P . Cuisine.
LE VEAU.
I – Définition :
Il est appelé ainsi depuis sa naissance jusqu’à son sevrage (moment ou il n’est plus
nourrit de lait). Il est destiné à la consommation après avoir été alimenté exclusivement de lait et de
farinages, dénommé « Veau de lait » ou « Veau blanc ». il est abattu alors à l’âge de (06) à (08)
semaines.
A - Caractéristiques de qualité :
L’aspect général des muscles (morceaux) est un indice irréfutable de la
qualité, ainsi que la couleur des la graisse et de la chair.
Après l’abatage, la viande de boucherie subit un temps de repos qu’on appelle « la maturation ».
B - Détermination de la catégorie :
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II – Détail du veau :
Le veau est détaillé :
LE PAN :
Il est formé de :
Cuisseau.
Longe.
Carré.
1 – Le cuisseau :
a- La Jambe :
Crosse Fond blanc, Sauté.
Jarret Osso-Buco.
b- Le Cuisseau :
Noix
Sous Noix Escalopes, Rôtis, Poêlés.
Noix Pâtissière
La Culotte Poêler, Sauter.
Le Quasi Poêler.
2 – La longe :
Filet.
Faux Filet. Poêler.
3 – Le carré :
Les 05 côtes premières.
Les 03 côtes secondaires. Poêler, Sauter.
BASSE ou DEVANT :
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IV – Techniques de préparation :
Les pièces pouvant être traitées de cette façon sont : le cuisseau, les noix, la longe, la selle, la
rognonnade (longe + rognons), le carré et l’épaule.
Dressage :
- Dresser la pièce légèrement saucée sur un plat et servir la sauce en saucière.
- Suivant la recette, dresser la garniture avec la viande ou à part.
B – Cuisson Sauter (petites pièces) : Les côtes, escalopes, grenadin, piccata, médaillons.
Dressage :
Dresser les pièces sur plat rond en couronne (grenadin, piccata, medaillons, côtes).
Pour les escalopes, les chevaler sur plat long.
Saucer et disposer sur le pourtour la garniture.
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LE BŒUF.
I – Généralités :
De toutes les viandes de boucherie, la meilleure est celle du bœuf, dont la chair est
la plus succulente.
Le bœuf est l’animal mal de l’espèce bovine ayant subit la castration, ce qui neutralise son sexe.
La chair du taureau est moins savoureuse et plus dure. Celle de la vache est peu recommandée dans
les bas morceaux. Par contre, la chair de jeunes vaches, âgées de 04 à 05 ans est de bonne qualité.
Il est bien entendu que la viande de bœuf vendue chez le boucher n’est pas toujours issue du bœuf,
elle provient parfois du taureau et parfois de la vache.
Pour que la viande de bœuf soit bonne, il faut qu’elle soit fournie par des sujets âgés de 03 à 04 ans,
engraissés à l’herbage.
II – Caractéristiques de qualité :
L’aspect général des muscles (morceaux) est l’indice irréfutable de la
qualité, ainsi que la couleur de la graisse et de la chair.
• Il est toujours fendu en deux dans le sens de la longueur après avoir éliminé la tête et les pieds.
• Il est détaillé ensuite en quartiers, puis en morceaux pour le détail.
Le bœuf comprend (04) quartiers, le 5ème étant les abats, repartis de la manière suivante :
A. Le demi bœuf ou creux (sauf l’épaule), dénommé « Coté fausse queue » (coté gauche de la
bête).
B. Demi bœuf ou creux (sauf l’épaule), dénommé « Coté queue » (coté droit)
C. Une épaule gauche avec demi collier.
D. Une épaule droite avec demi collier.
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a- La cuisse : Elle se compose de :
b- L’aloyau : se compose de :
d- Le train de côtes :
a- Le Pis : il se compose :
b- Le Plat de côtes :
Côtes découvertes
Côtes couvertes Pot au feu.
c- La Bavette :
Bavette à beefsteak.
Brevette à Pot au feu.
Désosser.
Dénerver.
Dégraisser.
Ficeler.
Piquer.
Larder.
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V – Techniques de préparation :
Il y a six (06) modes de cuisson du bœuf :
1. Bœuf grillé : le Chateaubriand (01 filet pour 02 pax), Filet grillé, Tournedos, Entrecôtes, Steak,
Rumsteck, Beefsteak, Hamburger steak.
2. Bœuf rôti : Contre filet, Filet, Rumsteck (la pièce entière) , Côte de bœuf, Train de côte, Roast-
Beef.
3. Bœuf sauté (petites pièces): Tournedos, Entrecôtes, Rumsteck, Steak, Hamburger steak.
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T . P . Cuisine.
LE MOUTON.
Agneau.
Agneau de lait.
Mouton.
1 – Le Mouton :
le mouton, comme le bœuf est l’animal mâle de l’espèce ovine, ayany subit la
castration, ce qui neutralise son sexe.
- Le chair de bélier est moins savoureuse, elle possède une odeur forte.
- La chair de brebis donne une viande grasse et de qualité inférieure.
- Il est bien entendu que la viande de mouton vendue chez le boucher provient parfois d’un bélier
ou d’une brebis.
- C’est en automne et en hiver que la chair de mouton a plus de saveur.
- On tue le mouton à l’âge d’01 an ½ à 02 ans.
2 – L’Agneau :
c’est le jeune mouton sevré, tué vers l’âge de 04 à 05 mois, alors qu’il n’a pas encore
atteint son entier développement.
3 – L’Agneau de lait :
c’est le tout jeune mouton non encore sevré, nourrit exclusivement avec le lait
de sa mère. Il est tué vers l’âge de 06 semaines.
I - Caractéristiques de qualité :
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II – Détail du mouton :
Le mouton et l’agneau se débitent de la même manière. Seul l’agneau de lait
est vendu entier avec sa fressure (poumons, foie, rate, cœur).
Le mouton est détaillé :
- Le Gigot.
- Le Filet.
- Le Carré (Côtes premières, Côtes secondaires et côtes découvertes).
- L’Epaule.
- La Poitrine.
- Le Colet.
- Le Haut de côtelettes.
- La selle.
Certains morceaux, lorsqu’ils sont doublés (lorsqu’ils ne sont pas séparés) sont désignés sous un nom
différent :
Gigot Rôti.
Epaule Rôti.
IV - Préparation préliminaire :
Désosser.
Dégraisser.
Parer.
Ficeler.
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V - Techniques de préparation :
1 – Mouton grillé :
2 – Mouton rôti :
- Gigot.
- Double.
- Selle double.
- Carré.
- Epaule.
- Colet.
- Poitrine.
- Haut de côtelettes.
- Epaule.
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T . P . Cuisine.
LA TRIPERIE.
Les abats de boucherie sont les organes principaux des bêtes abattues. Ils sont vendus principalement par le Tripier, exception faite pour les abats de
porc, vendus et transformés exclusivement par le Charcutier et les rognons de veau par le boucher.
CARACTÉRISTIQUES.
CLASSIFICATION. MOUTON ET AGNEAU. BŒUF. VEAU.
Les abats rouges
LE CŒUR. Il est parfois vendu avec le foie, les Très peu utilisé en restauration vu sa D'une qualité plus recherchée que celui
poumons et la rate. Ils forment ce que qualité. Il est principalement employé du bœuf.
l'on appelle "la fressure". pour l'office (personnel), ou il compose
un plat économique.
LE FOIE. Il est formé de deux lobes et d'un lobule. Il est formé d'un seul lobe. Moins délicat Il est formé d'un lobe. C'est le plus délicat
D'un goût assez médiocre, il est peu que celui du veau, il est d'un goût inférieur. et le plus estimé de tous les foies de
recherché. Peu utilisé en restauration, il sert boucherie.
principalement pour l'office (personnel).
La plus petite, elle se prépare comme celle Elle est toujours vendue entière lorsqu'elle Elle est plus délicate que celle du bœuf.
LA LANGUE. du veau. est fraîche ou salée, au détail ou entière Elle est vendue généralement
lorsqu'elle est traitée "à l'écarlate" (cette conjointement avec la tête, et se sert avec
préparation particulière est réalisée par le celle - ci.
charcutier, elle est alors servie froide).
LES POUMONS. Ne sont pas utilisés en restauration. Parfois Ne sont pas utilisés en restauration. Ne sont pas utilisés en restauration.
conjointement avec le cœur et le foie,
émincés et sautés.
En forme de haricot légèrement rond uni, Légèrement ovales, ils sont formés de Légèrement ovales, ils sont formés de
ils sont recouverts d'une membrane plusieurs lobes, recouverts d'une membrane plusieurs lobes, recouverts d'une
LES ROGNONS. légèrement transparente, enveloppée de légèrement transparente. Enveloppés de membrane légèrement transparente,
graisse ferme. Ils sont servis généralement graisse ferme. Leur chair est très coriace. enveloppés de graisse ferme. Ce sont les
à raison de 02 pièces / pax. plus délicats et les plus estimés de tous les
rognons. Ils sont servis généralement à
raison d'01 pièce / pax.
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CARACTÉRISTIQUES.
CLASSIFICATION.
Les abats blancs. MOUTON ET AGNEAU. BŒUF. VEAU.
LES AMOURETTES. / Elles représentent la moelle épinière. Elles représentent la moelle épinière.
LA CERVELLE. La plus petite de toutes les cervelles La plus grosse et la moins délicate de toutes La plus fine et la plus délicate de toutes les
utilisées en cuisine. les cervelles. cervelles.
LES PIEDS. Ils sont vendus parfois blanchis. Ils sont utilisés exclusivement à la Ils sont toujours vendus débarrassés de
préparation des tripes. leurs poils.
Mêmes caractéristiques que ceux de veau, Ils représentent la partie la plus délicate et
ils ne se trouvent que chez l'agneau. Ils la plus recherchée de tous les abats de
sont plus petits et d'une forme allongée. boucherie. Situés à la partie inférieure du
cou, les ris (thymus) ne se trouvent que
/ chez les jeunes animaux. D'une
LES RIS. consistance un peu molle, à chair
légèrement blanche, ils se composent de
deux parties : de la gorge (partie non
comestible) et de deux noix séparées
(parties comestibles) d'une forme
légèrement arrondie. Très estimés, ils sont
utilisés à de nombreuses préparations.
Seuls, la cervelle, la langue, le museau et le Elle est vendue entière, désossée ou non,
LA TETE. / palais sont utilisés dans la tête. Le museau ou détaillée en morceaux.
et le palais sont préparés généralement
froids à la vinaigrette.
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T . P . Cuisine.
LES GIBIERS.
Le gibier est l’ensemble des animaux vivant à l’état naturel que l’on chasse, à période fixe au cours de
l’automne et de l’hiver. les dates d’ouvertures et de fermetures sont fixées chaque année.
Ce n’est que pendant cette période que le gibier peut figurer sur la carte des restaurants.
I – Classification :
GROUPE. VARIÉTÉS.
EN TERRINES.
ET PATÉS. Alouette (Mauviette), Bécasse, Faisan, grive, Vanneau, Perdrix.
Pièces « en salmis » :
Cette technique s’applique aux jeunes sujets dont la taille est suffisante pour être découpés .
Dressage :
Remarque :
La farce à gratin est composée de : Lard gras, foie de volaille, échalotes, cognac, thym,
sel fin et poivre du moulin.
Elle est uniquement utilisée pour garnir les croûtons (canapés) servis avec le gibier à plume.
Préparation préliminaire :
Ces préparations permettent d’utiliser parfois les pièces trop dures pour être rôties :
Cuisson :
Ces terrines et pâtés sont réalisés dans des récipients en terre, dénommés « terrines à
pâtés », et cuits au bain-marie au four.
a- Dépouiller, c’est à dire retirer les poils et la peau en même temps, à l’aide d’un couteau.
b- Détailler en fonction de l’emploi.
c- Dans la majorité des cas, ils sont mis à mariner.
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III – Techniques de préparation du gibier à poil :
Préparation préliminaire :
Cuisson :
Remarque :
Cette sauce ne doit plus bouillir lorsqu’elle est liée au sang.
Dressage :
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