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Amine Oubraim
Samy Abachouche
Jérôme de Servigny
Notre configuration inclut un moteur qui fait tourner un premier arbre, équipé de roulements à
billes, lequel interagit avec un deuxième arbre via un système d'engrenage. Ce deuxième arbre
peut supporter une charge supplémentaire générant une force de résistance.
En combinant ces calculs avec les informations de vitesse obtenues à l'aide d'un tachymètre et les
données sur le nombre de dents fournies dans l'énoncé, nous arrivons aux valeurs suivantes :
avec :
Voici le spectre en fréquence pour une vitesse de rotation à 1000tr/min. On remarque le
fondamental en rouge et les harmoniques en vert. La courbe à 2000tr/min est aussi tracé ce qui
nous permet d’établir le tableau comparatif suivant.
Il est possible de remarquer qu’a plus petite vitesse l’amplitude du fondamental et des
harmoniques sont plus élevées. Par ailleurs plus d’harmoniques sont visibles.
Le ping test
- La fonction de transfert traduit la réponse aux excitations, donc nous avons accès aux modes
propres de l’assemblage. Aussi, il nous est possible de quantifier les amortissements (largeur au pic
-3dB)
- Cette fonction de transfert est en moyenne de même forme que nos FFT précédentes. En effet,
notre excitation périodique produit les mêmes « bosses » sur notre courbe. La structure est excité
aux mêmes fréquences que nos fréquences de modes propres observables avec le ping test ( en
bleu sur la courbe).
Les marques observées dans notre test Ping sont le résultat du champ électromagnétique ambiant.
Nous identifions par exemple une marque à la fréquence f = 50 Hz et ses multiples. Étant donné
que nos câbles ne sont pas toujours blindés, il est attendu que notre collecte de données comporte
des interférences externes. Les perturbations induites par le courant d'un câble dans un champ
électromagnétique doivent être prises en compte lors de la collecte de données. Toutefois, grâce à
notre compréhension de ce phénomène, nous sommes en mesure de le considérer de manière
négligeable sur le plan analytique.
Représentation 3D :
Ici nous avons fais une acquisition sur une augmentation linéaire de la vitesse de rotation de notre
ensemble. On distingue alors des droites linéaires qui correspondent à la fréquence
d’échantillonnage et des harmoniques (proportionnel à la vitesse). Les lignes horizontal
correspondent aux modes propres de notre structure. Les zones rouges correspondent à des zones
de fortes amplitudes. Nous avons remarqués que lorsque une harmonique crise un mode propre le
rouge est d’autant plus vif, c’est le phénomène de résonance.
Conclusion
En résumé, nous avons effectué diverses mesures en fonction des données que nous souhaitions
obtenir : une analyse FFT à vitesse constante, un test PingTest pour identifier les modes d'une
structure, ainsi qu'un sonagramme pour visualiser ses résonances. De plus, nous avons analysé les
divers artefacts issus de ces expériences, tels que les raies induites par le champ magnétique et les
phénomènes d'amortissement. Enfin, nous avons observé de manière nouvelle un phénomène
quotidien : la résonance. Il est essentiel de ne pas sous-estimer ce phénomène lors de la
conception de structures soumises à des vibrations, comme en témoignent des événements tels
que le cas du Pont de Tacoma et l'interdiction aux militaires de marcher au pas sur des ponts.
Préparation Analyse de Fourier
• Si le signal est purement sinusoïdal, de période 5 ms et modulé en amplitude avec une fréquence
de modulation de 5 Hz. Qu’observons-nous sur le spectre fréquentiel (représentez-le) ?
• Si le signal n’est plus purement sinusoïdal (de période 5 ms) mais toujours périodique.
Qu’observons-nous sur le spectre fréquentiel (représentez-le) ?
• Si le signal est un choc (considéré comme un dirac). Qu’observons-nous sur le spectre fréquentiel
(représentez-le) ?
Le choc n’est pas périodique, on va donc observer une ligne horizontale sur spectre.
Bref, dans un spectre, vous trouverez principalement 3 éléments (remplir les pointillés) :
• des raies, qui émergent du bruit de fond, dues aux phénomènes périodiques
• un bruit large bande, dû aux phénomène extérieurs (chocs, champ éléctro-magnétique…)
• des « bosses » dues aux modes propres de la structure.