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Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
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REGION DE L’ADAMAOUA ADAMAOUA REGION
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MOUVEMENT JEUNE MOVEMENT YOUTH
ENTREPRENEUR ENTREPRENER
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SECRETARIAT GENERAL SECRETARIAT GENERAL
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DIRECTION DES PROGRAMMES DEPARTMENT OF PROGRAMM
IIème EDITION
Thème :
Promotion du mois camerounais de lutte contre le VIH/SIDA par l’autonomisation
entrepreneuriale des jeunes et filles-mères
SUPPORT DE FORMATION
Janvier 2023
0
« Vos aînés étaient animés par la volonté de construire un Etat et de
bâtir une Nation. Votre tâche ne sera pas moins noble, puisqu’il vous
reviendra de poursuivre la modernisation de notre pays ; afin qu’il puisse
sortir du sous-développement. Il vous faudra pour cela définir un système
de valeurs où le sens des responsabilités, l’esprit de dialogue, l’intérêt
général, l’engagement pour la solidarité seront les garants de notre
cohésion nationale. Cela revient au fond, n’ayons pas peur des mots, à
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TABLE DE MATIERES
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2.1.2. Logement ................................................................................................................ 42
2.1.3. Alimentation ........................................................................................................... 42
2.1.4. Reproduction ........................................................................................................... 44
2.2. ACHATINICULTURE .............................................................................................. 45
2.2.1 Classification............................................................................................................ 45
2.2.2 Logement ................................................................................................................. 46
2.2.3 Reproduction et croissance ...................................................................................... 47
2.2.4 Alimentation ............................................................................................................ 48
2.2.5 Vertus thérapeutiques............................................................................................... 48
2.3. COTURNICULTURE ............................................................................................... 48
2.4 CAVIACULTURE ..................................................................................................... 53
2.5 MELÉAGRICULTURE ............................................................................................. 58
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AVANT PROPOS
Le Festival Jeune-Entrepreneur édition 2023 (IIème Edition) est organisé dans le but de
donner aux jeunes en particulier, l’occasion de se faire former gratuitement, de promouvoir
l’Initiative Jeunes 3+1 dans nos différents domiciles, mettre en lumière le grand travail que
les apprenants effectueront lors des échanges ; et ainsi valoriser les associations des jeunes,
mais qui restent toujours en sourdine. Ces séances de formation permettront surtout à cette
jeunesse de mieux travailler leur façon de penser, leur caractère de leaders dans les aspects
socio-professionnel et socio-culturel. De ce fait, l’idée principale de la formation sera beaucoup
plus d’accroître la visibilité de ces jeunes (en particulier celle de la fille-mère). De plus, grâce
à l’appui de la Commune d’Arrondissement de Ngaoundéré 3ème et ses partenaires, il sera
question d’apporter les moyens d’opérationnalisation des projets de société ; afin d’autonomiser
les jeunes de la localité et ainsi éradiquer la sexualité précoce dans notre milieu. Le projet vise
donc dans le cadre du « Mois Camerounais de lutte contre le VIH/SIDA », à capaciter
gratuitement 2500 Jeunes principalement en Elevage, en Agriculture et en Informatique durant
au moins trois (03) mois par vague.
- Informatique ;
- Elevage ;
- Agriculture.
En somme, le MJE entend par sa vision, inciter les confrères et consœurs, camerounais et
étrangers, à développer un esprit de collaboration, de partage des : savoir-faire, savoir-vivre et
savoir-être.
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REMERCIEMENTS
PROMOTEUR :
Dr BELPORO ABBO Didier
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OPTION: ELEVAGE
Chef de Département :
MEFIRE MFOKOU Diogène, Élève Docteur Vétérinaire
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SECTION I : AVICULTURE
De prime abord, ce manuel de formation, option Élevage FJE Edition 2023, traite de
l’aviculture à petit échelle sous les tropiques africaines. Ainsi, L’Élevage est l’ensemble
des actions ayant pour but la reproduction, le développement et l’entretien
d’animaux en vue de l’utilisation ou de la vente de ces animaux ou de leurs produits.
en premier lieu le bâtiment doit être bien équipé ; c’est-à-dire avoir le strict
nécessaire. Avant l’arrivée des poussins, il faut de bonnes conditions d’accueil (un
bon bâtiment, bien équipé, bien préparé).
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alimentaire locale. Les volailles peuvent divaguer librement dans l'exploitation et rechercher
une grande partie de leur propre nourriture ; le supplément étant fourni par l'exploitant. Le
travail n'est pas rémunéré, il est effectué par les membres de la famille.
Ainsi, l'aviculture familiale est rarement le seul moyen d'existence du ménage, mais
représente l'une des nombreuses activités intégrées et complémentaires du système fermier qui
contribuent à son bien-être général. Ici, la volaille est généralement élevée traditionnellement
en système extensif. Les oiseaux cherchent leurs nourritures eux-mêmes en fouillant dans la
nature. Comme résultat de ce système, la mortalité de la volaille est très grande. Les causes de
mortalité incluent les mauvaises conditions climatiques, les prédations, la malnutrition, les
maladies et les accidents. Tout cela est en rapport avec l’environnement des oiseaux. Ces fortes
mortalités de volaille impactent négativement les moyens d’existence de nombreux ménages
ruraux. Ainsi, les Etats africains ont mis en place des programmes nationaux afin de réduire les
mortalités de la volaille qui peuvent être gérées à travers l’amélioration des conditions
d’élevage de la volaille.
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Débordement du toit 50 à 70 cm pour une protection contre les pluies ;
Densité recommandée : 8 sujets/m2 poules ; 50 poussins/m2 et 15 poulettes/m2
Porte : 70 à 80 cm de large ; 1,80 à 2 m de hauteur ; fenêtres larges et grillagées
Il faut prévoir un mangeoire de plus d’1 m de long pour 25 sujets adultes. Les plus
adaptés sont les mangeoires linéaires ou les mangeoires circulaires.
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Mangeoire rectangulaire (en bois)
Il est indispensable d’abreuver les volailles en permanence avec de l’eau potable. On
distingue deux (2) types d’abreuvoirs adaptés, à raison de 30 sujets adultes par abreuvoir de 5
litres.
Les reproducteurs doivent être choisis dans de bons élevages où l’alimentation, le suivi
sanitaire sont bien appliqués et aussi, tenir compte des critères suivants :
- l’âge (pas trop vieux) ;
- l’état de santé (bien portant) ;
- les crêtes et barbillons : épaisses, rouges sombres, moues, chaudes grasses,
grandes ;
- les yeux grands et profonds ;
- le bec court, lourd, sans deformation ;
- le bréchet long et droit, incline vers le bas ;
- la peau souple ;
- la rusticité de la race ou de la souche (adapté aux conditions de vie de l’unité) ;
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- la vitesse de croissance GMQ entre 30g – 40g -50g ;
- la couleur (selon la demande).
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Plan sanitaire rigoureux
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Sortir et laver les abreuvoirs (2 fois /jour en cas de poussin et 1 fois /jour pour
les autres).
Servir de l’eau (fraiche et potable) disponible a tout moment.
Vider les mangeoires des aliments salles remplir a nouveau (servir 2 fois / jour).
Alimentation : suivre une transition pour le changement des aliments.
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Comme l’aviculture de subsistance a pour but de produire des œufs et de la viande bon
marché, il est important d’utiliser les ressources et matériaux locaux.
Ce document s’adresse à ceux qui veulent élever de la volaille. Nous cherchons apporter des
solutions aux problèmes qui peuvent se poser tout aviculteur. Nous nous limitons l’élevage des
poules pondeuses car l’aviculture des poulets de chair pour la production de viande est
généralement une activité très spécialisée. Nous parlons tout de même ici de l’élevage des
jeunes coqs.
Ce manuel de formation traite des points importants suivants :
Le remplacement des poules se fait :
- par croisement interne (aviculture de subsistance);
- en rachetant régulièrement des poussins ou des poulets.
- le logement des poules. Différentes méthodes seront exposées ici, avec leurs avantages
et leurs inconvénients.
L’aviculture de subsistance n’offre pas toujours aux animaux une alimentation optimale. Il
existe toutefois des méthodes permettant d’augmenter le rendement et de comprimer les frais
de nourriture. On peut acheter aussi des aliments complémentaires. De toute façon, la
composition de la nourriture doit être équilibrée.
- Comme il n’est pas toujours possible d’acheter des poussins, un chapitre entier sera
consacré l’incubation naturelle et l’élevage des poussins.
- Il faut prendre grand soin de la santé des poules.
- Toute exploitation tant soit peu commerciale exige certains travaux administratifs qui
permettent de prendre les décisions adéquates et de résoudre les problèmes de gestion.
- Une bonne gestion est un facteur essentiel pour l’obtention de bons résultats, même dans
les petites entreprises. Cet ouvrage accorde une attention particulière cet aspect de
l’aviculture moderne.
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Elles donnent une très bonne production d’œufs blancs mais leur production de viande après la
pondaison est plus basse.
Les races plus grosses répondent au but double, savoir une bonne production d’œufs et une
bonne production de viande. Il s’agit généralement de poules brunes pondant des œufs bruns,
généralement un peu plus robustes que les poules blanches. Elles conviennent très bien
l’élevage petite échelle sous les tropiques. Il existe d’autres races de pondeuses, par exemple la
Rhode Island Red brune et la New Hampshire brune légèrement plus petite.
Actuellement sont utilisés dans le monde entier de nombreux produits de croisement
appelés hybrides. Dans les pays en voie de développement sont utilisés également des produits
de croisement entre différentes races, par exemple entre la Leghorn Blanche et la Rhode Island
Red. Les poules hybrides les plus productives sont issues de croisements entre poules élevées
spécialement cet effet qui, souvent, n’appartiennent plus une race bien définie. Les races grosses
et moyennes sont élevées pour leur viande. Nourries avec de la nourriture de bonne qualité en
quantité suffisante, elles atteignent rapidement un bon poids pour la vente. L’aviculture pour la
viande est une activité très spécialisée qui exige un bon approvisionnement en nourriture de
qualité. Cependant les coqs issus des pondeuses moyennes peuvent aussi être élevés pour leur
viande.
II.1.1. Les races locales
Les poules hybrides ne peuvent servir renouveler le nombre des volatiles car elles
perdraient la longue leurs propriétés de haute production. Pour que les poules hybrides soient
bien productives, il faut racheter régulièrement des poussins. Si vous élevez vous-même vos
poussins, utilisez les poules de race locale. Elles sont généralement moins chères, mieux
adaptées aux circonstances locales et moins sensibles aux maladies habituelles de la région. Par
contre, leur production est très basse.
Dans de nombreux pays en voie de développement la production des poules de race
locale tourne autour de 50 œufs par an et celle des hybrides modernes peut atteindre 250-270
œufs par an lorsque les circonstances sont bonnes. Les poules de race locale sont souvent plus
petites, leurs œufs sont plus petits. Comme elles se nourrissent facilement de détritus, les poules
de race locale conviennent bien l’élevage en liberté. Il existe plusieurs faons de stimuler la
production des poules de race locale, ce sur quoi nous reviendrons plus tard.
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i- Prix : Les hybrides modernes sont très couteux. Une très bonne production
nécessite des soins intensifs et une nourriture composée de bonne qualité. Les
hybrides sont beaucoup plus rentables dans la transformation de la nourriture.
Les sortes locales sont moins chères, beaucoup mieux adaptées aux
circonstances locales et, condition d’être bien soignées, relativement bien
productives. L’aviculture plus grande échelle est couteuse car elle nécessite
l’achat de poules hybrides et de nourriture composée.
ii- Situation commerciale : Quand les circonstances sont très favorables, c’est-à-
dire lorsqu’il est possible d’acheter de la nourriture bien composée et d’écouler
facilement les œufs et la viande, choisissez des poules hybrides de taille
moyenne. Si vous désirez surtout vendre les œufs, achetez des poules pondeuses
(blanches) plus petites. Dans tous les autres cas, préférez les grosses races
généralement brunes. Si la production doit servir uniquement votre
consommation familiale et la vente éventuelle sur le marché hebdomadaire de
quelques œufs et parfois de viande, choisissez une race locale.
iii- Expérience : L’apprenti aviculteur doit commencer par élever des poules de
race locale, peu couteuses.
iv- Gestion de l’entreprise : Une bonne gestion permet d’acheter des poules
hybrides plus chères.
v- Préférence : Dans de nombreux pays, on préfère les œufs bruns.
vi- Races disponibles : Comme les poules hybrides ne sont pas toujours
disponibles, le choix se limite souvent aux poules de race locale.
II.1.2. Logement
L’élevage des poules peut se faire de manières très différentes mais on distingue
toutefois 2 grands courants: l’aviculture extensive et l’aviculture intensive.
L’aviculture extensive nécessite peu d’investissement financier et peu de travail. Le
meilleur exemple est celui des poules vivant en liberté dans la cour de la ferme. L’aviculture
intensive nécessite plus de capitaux pour la construction et l’aménagement des poulaillers et
souvent plus de travail. Elle comprend toutes les entreprises utilisant des poulaillers spéciaux,
ouverts ou fermés.
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Figure 1 : Poulailler mobile en bois et en grillage.
II.1.2.1. Poules en liberté
Traditionnellement les poules vivent en liberté autour de la maison et vont-elles-mêmes
la recherche de leur nourriture. Les œufs, pondus dehors ou dans des nids simples, servent
surtout renouveler le nombre des volatiles. Comme les pertes sont toujours très élevées,
particulièrement chez les poussins, près de 3/4 des œufs doivent parfois servir l’incubation. La
production d’œufs et de viande pour la consommation est donc très réduite. Ce type d’aviculture
exige peu de travail et permet le recyclage des résidus de cuisine. Les frais très bas compensent
la production basse. Quelques améliorations suffisent pour rendre rentable ce type d’élevage.
L’aviculture extensive exige que l’on dispose d’un grand parc couvert de verdure. Les
abris de nuit sont de forme très variable mais doivent être spacieux et aérés. Ils doivent pouvoir
être nettoyés facilement. Ces abris offrent une bonne protection contre les maladies et les
prédateurs. Si le parc est assez grand, installez-y un poulailler mobile (figure 1).
Le sol du poulailler de nuit doit être surélevé avec du grillage, des lattes de bois ou des
tiges de bambou espacées de 5 cm pouvant laisser passer les excréments. Cela évite la
réinfection par les parasites se trouvant dans les excréments. Un tel poulailler offre de plus une
bonne protection contre les prédateurs Laissez vos pondeuses adultes s’habituer aux pondoirs
depuis le début de la ponte. Placez les pondoirs dans les poulaillers avant le début de la ponte
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et le matin retenez les poules un peu plus longtemps dans le poulailler. Donnez-leur un
supplément d’eau fraiche.
Tableau 1 : Normes générale à suivre
Figure 4 : Mangeoire suspendue en métal. Une telle mangeoire avec rigole de 40 cm de diamètre
suffit pour 10 couveuses. 1. suspension en fil de fer, 2. Couvercle: feuille métallique, 3. rigole:
feuille métallique.
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Figure 5 : Perchoir et planche excréments. 1. perchoir, 2. Plancher excréments nettoyée
quotidiennement.
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Tableau 3 : Amortissement du matériel
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Tableau 5 : Compte d’exploitation prévisionnel en 18 mois
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SECTION II : AQUACULTURE
II.1. DÉFINITION DES CONCEPTS ET BIOLOGIE DES ANIMAUX
AQUATIQUES
2.1.1. Définition
Halieutique : Science qui étudie la biologie des organismes aquatiques et leur
interaction avec le milieu dans lequel ils vivent. Il comprend la pêche de capture et
l’aquaculture.
2.1.2. Pisciculture
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2.2.1.1. Caractéristique du système extensif
- Type d’élevage polyculture monoculture ;
- Densité: 20 larves/m², 5 - 10 ind/m² (prégrossissement et grossissement) ;
- Alimentation: naturelle zoo et phytoplancton ;
- Aucune fertilisation ;
- Entretien des étangs: Pisciculteurs ne dépensent pas pour entretenir les poisons ;
- Vidange après 2-3 ans ;
- Production faible à l’hectare: 50 - 100 kg/ha/an.
2.2.2. Système semi-intensif
Pisciculture intégrée à l’élevage ou à l’agriculture
Les types d’étangs
- Etang de barrage
- Etang de dérivation
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La pisciculture intégrée à l’élevage permet de fertiliser les étangs. La fertilisation des
étangs c’est apporter à l’étang de la matière minérale ou organique susceptible d’augmenter la
production d’organismes alimentaires naturels (zooplanctons et phytoplanctons). Elle peut être
minérale ou organique.
2.2.2.1. Caractéristique des systèmes intensifs
- Densité : 50 larves/litre, 100 - 150 ind/m3
- Eau est recirculée, de bonne qualité et fonction de l’espèce car elle est contrôlée chaque jour
(température, oxygène, pH) et par semaine (nitrites nitrates, ammoniac ammonium). Elle est
filtrée et traitée par les rayons UV. L’alimentation est équilibrée et en fonction du stade de vie
du poisson. L’aliment est sous forme de granulé et extrudé L’entretien des bassins se fait
quotidiennement.
- La vidange : tous les 6 mois ;
- Production annuelle: 10 - 40 t/ha/an (bassin) ;
- Production annuelle: 200-2000t/ha/an (élevage en cage) ;
- Formalités domaniales et techniques de la mise en place des exploitations piscicoles ;
- Création d’un étang piscicole : conséquences écologiques (lors du barrage ou de la vidange)
sur le voisinage.
Les services techniques compétents doivent donner leur accord sur la faisabilité du
projet. Ce sont trois (03) ministères au moins : MINEPIA, MINEP, MINEE.
Dossier à constituer :
1- Une demande timbrée au tarif en vigueur précisant le nom du promoteur adressée au
Ministre ;
2- Une description du projet ;
3- Un plan descriptif et estimatif des équipements ;
4- Un état du personnel précisant leurs qualifications ;
5- Un compte prévisionnel d’exploitation ;
6- Une quittance matérialisant le paiement de la taxe prévue à l’article 131 (2) de la loi et
dont le taux est fixé par la loi de Finances (autorisation de création, d’ouverture, enquête
technique d’autorisation et d’ouverture, certificat de conformité biannuel)
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II.2. ALIMENTATION
2.2.1. Alimentation naturelle
La résorption de la vésicule vitelline
- Système semi intensif: bassin ou petit étang (20m²), zoo et phytoplancton, densité: 10 larves/l,
Fumier: 100-150g/m², artémies (proies vivantes) (13jours) ;
- Système intensif: aquarium (50l), 20-50 larves/l, artémies (15 jours).
2.2.2. Alimentation artificielle
- Système semi intensif : bassin ou petit étang, Aliment formulé avec les aliments locaux (15
jours)
- Système intensif : aquarium (50l), La densité : 20 -50 larves/l, artémies (15 jours), Gemma
micro (carpes, silures), Nutra HP (tilapia): Skretting en Hollande, La fréquence de nourrissage
5-6 fois par jour et la quantité d’aliment/jour: 25% du poids de la larve.
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2.2.3. Formule alimentaire
Protéines (PB) : 50-55%
- alevins juvéniles, géniteurs (35-47%PB),
- adultes grossissement (20-25%)
- sources de protéine: farine de poisson, de sang, tourteaux de soja, maïs
Lipides (LT): 12-15%
- alevins juvéniles, géniteurs (5-10%LT),
- adultes grossissement (10-12%).
- sources de lipides: huile de poisson, tourteaux de soja, farine de poisson
Glucides ou hydrates de carbone (HC): 15 -20%
- Sucre, maïs.
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2.3.1. Maladies bactériennes, parasitaires et virales des poisons
Ce sont des maladies causées par des bactéries, parasites et virus. Pour éviter ces
maladies des mesures préventives sont prises :
2.3.1.1. Bonnes pratiques d’élevage
- Assurer une source d’eau exempte de poissons indigènes qui sont susceptibles d’etre
porteurs de cette maladie ;
- Approvisionner la pisciculture avec des poissons exempts de maladie ;
- Assurer une bonne hygiène dans la pisciculture ;
- Éloigner les prédateurs ;
- Éviter les conditions stressantes ;
- Des vaccins éventuels (immersion, injection ou oral) ;
- Antibiothérapie (en dernier lieu uniquement pour des maladies bactériennes).
2.3.2. Prophylaxie
Pour contrôler les maladies infectieuses il faut :
- Prévenir l’entrée
- Connaître les concepts de la contagion
- Contrôler la propagation
- Optimiser la thérapie chimiothérapique Utilisez une source d’eau sûre si possible
- L’eau de puits, forage…
- Protection à l’entrée d’eau Désinfection de la source d’eau
- Lumière ultraviolet (UV)
- Détruit micro-organsismes
- Débit d’eau
- Sensibilité du pathogène
- Entretien
- Ozone (O3-)
- Un oxydant et un désinfectant puissant
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- Source O2 pur, générateur d’ozone
- Surtout en système de recirculation Contrôle des prédateurs (oiseaux,reptiles,
batraciens…) Restriction d’accès « Tourisme », respectez la biosécurité
- Transport
- Aire de chargement
- Décharge d’eau de transport
- Remplir sur le site même
- Désinfection des véhicules avant d’entrer sur les lieux
- Utiliser seulement l’équipement propre à la pisciculture
- Exigez le lavage des bottes et des mains de tous ceux qui manipulent vos poisons,
approvisionnement en œufs, alevins ou poissons
- Une source certifiée exempte de maladies est l’idéal
2.3.2.1. Lavage
a. Utilisez un détersif homologué pour l’usage agricole (les biofilms protègent les
microorganisms)
b. Lavage à pression préconisé
2.3.2.2. Désinfection
Plusieurs produits sont disponibles et efficaces (ex chlore et iode) • Virkon™ combine
les vertus d’un détersif et d’un disinfectant : effectif contre la plupart des pathogènes, approuvé
dans la plupart des pays concentration - durée ne négligez pas la tuyauterie, les biofiltres, les
filtres mécaniques etc.
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2.3.2.2.1. Désinfection : rinçage / neutralization
Neutralisation des produits désinfectants est très importante:
- Rinçage (eau propre)
- Du temps (environ trois jours pour le chlore)
- Neutralisation chimique (thiosulfate de sodium) Les étangs…. un cas spécial
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SECTION III : ZOOTECHNIE SPECIALE
INTRODUCTION
Zootechnie : technologie ou science des animaux ayant pour objet l’étude des animaux
domestiques et de leurs produits (viande, lait, oeufs, laine, traction animale) dans l’intention
de rechercher et de faire connaître les moyens adéquats pour obtenir de la façon la plus
économique ces animaux et ces produits. La zootechnie envisage l’animal en bonne santé, les
moyens de le maintenir et les techniques permettant d’augmenter ses productions.
CHAPITRE 1 : CUNICULTURE
Originaire du sud de l'Europe et de l'Afrique du Nord, le lapin sauvage, Oryctolagus
cuniculus, aurait été « découvert » par les Phéniciens lors de leur prise de contact avec l'Espagne
vers l'an 1000 avant J.-C. Au temps des Romains, le lapin reste le symbole de l'Espagne. Il
semble bien que ce soient les Romains qui aient disséminé le lapin dans l'Empire comme animal
gibier. Ce petit animal sociable, facile à manipuler, présente une grande diversité d’expressions
phénotypiques relatives au type, à la taille, à la structure et à la pigmentation des phanères, qui
correspond à un polymorphisme génétique important.
L’espèce est prolifique, capable de satisfaire à des besoins alimentaires urgents
moyennant des installations simples et peu coûteuses. Sa viande est riche en protéines, assez
pauvre en lipides et d’un niveau énergétique modéré. Son comportement pacifique, sa
familiarité sont des atouts attractifs qui vont jusqu’à en faire un animal de compagnie apprécié.
La production par habitant y varie de 0,27 kg par habitant en Egypte à près de 0,78 kg au Maroc.
Les systèmes d'élevage traditionnels du sud de ces régions sont caractérisés par un habitat. Les
lapins sont élevés en groupes au fond de trous creusés dans le sol.
Au sud du Sahara, l’activité cunicole s'observe essentiellement au Nigeria et au Ghana,
et dans une moindre mesure au Zaïre, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Benin. Bien que des
unités commerciales existent dans ces différents pays, l'élevage semble essentiellement être de
type familial, orienté cependant vers la vente d'une partie des animaux produits. Au Ghana, le
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programme national de développement de l'élevage du lapin propose un système comprenant
un petit nombre de reproducteurs, alors qu’au Cameroun, il n’existe pas de programme
cunicole. La chair du lapin ne contient que peu de graisse (4-12%). Elle est de couleur blanche
et très nutritive car elle renferme beaucoup de protéines (18,1-21,9%). Comme un poulet, un
lapin fournira assez de viande pour le repas d'une famille. Certaines races de lapins ont un long
poil que l'on tond et file afin d'obtenir de la laine pour l'habillement. Les peaux de lapin peuvent
être séchées et traitées; on obtient ainsi de bonnes fourrures pour l'habillement et d'autres
usages.
Les crottes de lapin sont un excellent engrais. Elles contiennent plus d'éléments
fertilisants pour les plantes que les excréments d'autres animaux et constituent un engrais
précieux pour la culture des légumes.
1. Classification
Le lapin fait partie de :
Règne : Animal
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifère
Sous-classe : Theriens
Infra-classe : Eutheriens
Ordre : Lagomorphe
Famille : Leporidae
Genre : Oryctolagus
Espèce : Cuniculus
Le Lapin commun, autrefois classé dans l'ordre des rongeurs, appartient à l'ordre des
lagomorphes, qui diffère du premier par la présence de deux paires d'incisives à la mâchoire
supérieure (l'une derrière l'autre) contre une seule pour les rongeurs.
2. Races de lapins
Les grandes races (géant des Flandres, Géant blanc de Bouscat, Grand chinchila, Bélier
Français) ;
Les races moyennes (Néo-zélandais, Californien, Fauve de Bourgogne) ;
Les petites races (Hollandais) et races naines (nain angora).
Le néo-zélandais est un lapin de taille moyenne qui pèse entre 4 et 5,5 kg. Il a un corps
massif caractérisé par une très forte conformation musculaire. Il n’est pas très long et a la croupe
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bien large. Ses pattes sont courtes et fortes. Sa tête est volumineuse avec des mâchoires bien
développées, elle se confond avec le tronc. Elle porte deux oreilles très robustes, épaisses et
bien droites de 10,5 à 12,5 cm. Les yeux sont roses, autre caractéristique de l’albinisme. La
fourrure est très dense, souple et lustrée. Elle est totalement blanche.
Le grand chinchilla est une race de lapin. C'est un lapin domestique issu de la sélection
de lapins chinchillas français sur leur taille. Il est un lapin de taille moyenne qui pèse entre 3,5
et 5,5 kg. Il a un corps cylindrique légèrement allongé avec une musculature puissante et
compacte. Elle porte deux oreilles droites et épaisses de 12 à 14,5 cm. Les yeux sont bruns
noirâtres. La fourrure est dense, assez longue et souple. Elle présente une couleur gris cendré
avec des reflets bleutés et un chenillé ondulé sur le dos dû à des touffes de poils recteurs. Le
dessus de la queue est noir et le dessous du corps et le tour des yeux est blanc.
Le lapin Hollandais est un petit lapin pesant 2 à 3 kg. Leurs oreilles sont velues et serrées
l’une contre l’autre ont 8 à 10 cm de longueur.
Le nain Angora a un poids de 1,7 kg. Cette race de lapin est connue pour ses longs poils
soyeux et ils sont parfois élevés uniquement dans le but de tirer profit de leur fourrure. Les
couleurs de l'angora anglais sont diverses, il peut être blanc, noir, chocolat ou marron entre
autres.
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seulement, il doit être assez grand pour que la lapine puisse donner tranquillement la tétée à ses
petits.
- Les cages des mâles : elles sont plus réduites que celles des cages mères mais généralement
de la même dimension.
- Les cages d’engraissement: elles sont destinées aux lapereaux qui y sont sevrés en groupes
de 5 à 7 individus. Il est primordial de ne pas dépasser plus de 12 à 14 lapereaux sevrés par m²
de plancher pour éviter un ralentissement de la croissance et une hétérogénéité suite aux
bagarres et aux blessures.
- Mangeoires : Les mangeoires sont nécessaires pour assurer la distribution de l’aliment aux
lapins. Il est possible de fabriquer des mangeoires avec des matériaux locaux ou en tôle
galvanisée. Toutefois, certains critères sont indispensables à connaître :
- fixer solidement les mangeoires pour éviter que l’aliment se verse ;
- replier les bords pour éviter les gaspillages ;
- fixer la profondeur à 7 cm pour faciliter la préhension des aliments.
Les mangeoires en bambou sont possibles d’utilisation mais l’inconvénient majeur est qu’il faut
les changer régulièrement car elles sont rongées par les lapins.
-Abreuvoirs : Les abreuvoirs peuvent être confectionnés à l’aide de tout matériau pouvant
garantir une bonne étanchéité. Il faudrait les fixer pour éviter que les lapins ne renversent l’eau
et surtout, les accrocher en hauteur pour éviter les gaspillages et la souillure de l’eau par les
crottes.
La densité est de 0,10m² par adulte. 12 à 14 lapereaux au m².
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Clapier en bambou Clapier en bambou + mangeoire
4. Reproduction
Maturité sexuelle chez le lapin
La maturité sexuelle peut varier entre 4 - 12 mois : 4 à 5 mois pour les races naines, 6
mois pour les races moyennes, 9 à 12 mois pour les grandes races. Il est toutefois conseillé de
ne pas accoupler les femelles trop tôt car elles n'ont pas terminé leur croissance. Il est judicueux
d'attendre:
35
Quant aux mâles, on rajoute 2 à 3 mois de plus par rapport à la maturité sexuelle des
femelles. On compte enfin 1 mâle pour 10 femelles et environ 4 portées par an pour ne pas
fatiguer la lapine jusqu'à l'âge de 5 ans. Le moment privilégié est en fin de soirée, période la
plus propice pour l'accouplement sachant que les lapins sont des animaux crépusculaires.
C'est la femelle qui se déplace chez le lapin et non l'inverse. Si vous choisissez un endroit
neutre, le mâle, très territorial, commencera à inspecter les lieux, puis à marquer son territoire
pour enfin s'occuper de la femelle.
Pour un mâle, 30 secondes environ). Une fois l'accouplement terminé, le mâle pousse un
petit grognement ou un cri, puis se couche sur le côté. On laisse le mâle et la femelle, pas plus
d'une demi-heure ensemble, il peut y avoir plusieurs accouplements durant ce laps de temps. Si
la femelle n'est pas prête, elle peut devenir agressive envers le mâle. Dans ce cas, il est
préférable d'essayer un autre jour. L’ovulation est provoquée chez la lapine.
5. Alimentation
5.1. Les particularités du tube digestif du lapin
Le lapin ne possède qu’un seul estomac (monogastrique) par opposition au bovin qui
possède plusieurs estomacs (polygastriques). Les dents du lapin poussent continuellement. Il
les use et les affûte par des mouvements continuels des mâchoires. Le caecum du lapin est très
36
développé et volumineux. Son appareil digestif (le colon) va produire deux types de crottes: les
crottes molles et les crottes dures.
D’une part, les crottes molles ou caecotrophes en forme de grappe de 5 à 10 boules et
enrobées de mucus qui sont happées et avalées directement à la sortie de l’anus. Ce phénomène
qui s’observe tôt le matin s’appelle la caecotrophie. Les crottes molles, riches en acide aminé
et en vitamine, vont progresser dans le tube digestif et les éléments nutritifs transformés dans
le caecum sont absorbés par l’intestin grêle lors de ce deuxième passage. Un bon
fonctionnement de la caecotrophie est indispensable à la santé du lapin. Toute perturbation de
la caecotrophie entraînera des diarrhées. Parmi les facteurs qui favorisent une bonne
caecotrophie, nous pouvons citer:
le calme et la bonne ambiance générale de l’élevage;
la bonne densité dans les cages;
un abreuvement de qualité;
une bonne alimentation respectant, en particulier, l’équilibre entre protéine et cellulose.
D’autre part, les crottes dures, rondes, riches en fibres qui sont évacués dans la litière.
L’appareil digestif du lapin se présente comme l’indiquent la figure ci-après.
Le nombre de prises de repas est évalué entre 25 et 35 fois par jour et, notamment, la nuit.
La quantité moyenne d’aliment consommé par jour (aliment sec distribué à volonté) est de:
120 à 150 g par lapin reproducteur mâle en fonction de son format et de la température
ambiante (plus il est gros, plus il mange, plus il fait chaud, moins il mange);
150 à 350 g par lapine suivant son stade physiologique et ;
37
100 à 120 g par lapereau en engraissement.
Le lapin est un herbivore. Il faut l’alimenter avec du fourrage frais récolté 24 ou 48h à
l’avance ou incorporer du fourrage sec dans un aliment granulé.
38
trouver dans sa ration au moins 4 à 5% de lignine, élément indigestible mais qui assure un
fonctionnement régulier au tube digestif et réduit le risque de diarrhée.
39
Le lapin est un gros consommateur d’eau potable en particulier les lapines allaitantes et
les lapereaux en croissance. La consommation d’une femelle allaitante est de près de 1 litre par
jour. Celle d’une femelle avec ses petits est de 1,5 à 2 litres par jour.
6. Les étapes de la création d’un élevage de lapin
- La réussite d’un élevage de lapins nécessite les activités ci-après:
- le choix des reproducteurs;
- l’habitat des lapins;
- l’alimentation des lapins;
- la reproduction et le renouvellement des reproducteurs;
- le contrôle des maladies des lapins et;
- la commercialisation.
Pour réussir et rentabiliser un élevage, il est nécessaire de prendre en compte tous les facteurs
d’élevage avec leurs interactions, en particulier, faire un choix raisonné:
- des animaux (mères lapines et mâles);
- de l’alimentation;
- du bâtiment et de son équipement (cages, abreuvoirs, mangeoires, boîtes à nids, etc.)
et de la conduite d’élevage théorique qui doit être adaptée aux 3 éléments précédents.
Mais aussi il faudra prendre en considération l’éleveur et sa pratique, c’est-à-dire la
conduite réelle de l’élevage ainsi que l’environnement (qualité et vitesse de l’air, microbisme,
etc.).
40
CHAPITRE 2: ELEVAGE NON CONVENTIONNEL
Les élevages non conventionnels sont des élevages des espèces considérées comme
marginales; ils sont peu développés. Il s’agit le plus souvent d’espèces sauvages exploitées par
l’homme sous forme de cueillette ; toutefois, la sauvegarde de la biodiversité amène à les élever.
On peut citer, entre autre, les cobayes, aulacodes, crocodiles, grenouilles, autruches, rats de
Gambie, escargots, arthérures, chenilles.
2.1 AULACODICULTURE
2.1.1. Classification
Espèce animale de l’ordre des rongeurs, l’aulacode appartient, de par la forme des poils
sub-épineux et l’importance du muscle masséter au sous-ordre des Hystricomorphes au sein
duquel figure la super-famille des Thryonomyoidea. On ne connaît qu’un seul genre appartenant
à la famille des Thryonomyidae, le genre Thryonomys dont sont issues les espèces Thryonomys
swinderianus (TEMMINCK, 1827 cité par ADJAHOUTONON, 2005) ou grand aulacode et
Thryonomys gregorianus (THOMAS, 1894 cité par ADJAHOUTONON, 2005) ou petit
aulacode. La taxonomie complète de l’aulacode se présente donc comme suit (SCHRAGE et
YEWADAN, 1995) :
Règne : Animal
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifères
Ordre : Rongeurs
Sous-ordre : Hystricomorphes
Famille : Thryonomyidae
Genre : Thryonomys
Espèces : Thryonomys swinderianus
Thryonomys gregorianus
41
2.1.2. Logement
Des cages servent à un élevage individuel, tandis que des enclos sont utilisés pour les
groupes de reproducteurs ou les aulacodes en bande. Un groupe de reproducteurs polygame (un
mâle et quatre femelles) a besoin de 1,6 m² de surface et 0,64 à 0,80 m3 de volume. Dans le
modèle vulgarisé actuellement aussi bien au Bénin ou Cameroun, les cages individuelles et les
enclos à double compartiment sont construits en ciment.
2.1.3. Alimentation
Trois éléments sont à considérer : l’eau, les fourrages, les ingrédients alimentaires
concentrés et les compléments minéraux et vitaminés.
- Eau
L’eau étant importante pour la vie et le développement des animaux, il convient de
mettre chaque jour et en permanence de l’eau propre à la disposition des aulacodes.
- Fourrages verts
Selon les travaux de MENSAH et EKUE (2003), il faut donner à l’aulacode chaque
jour trois sortes de fourrages verts de bonne qualité, ni trop jeunes et ni trop vieux. Ces fourrages
42
doivent être cueillis la veille dans des endroits propres, séchés pendant au moins 6 h au soleil,
puis étalés et mis en stock dans l’aulacoderie à des endroits prévus à cet effet.
Plusieurs espèces peuvent être utilisées : des tiges de graminées sauvages (Panicum maximum,
Andropogon gayanus, Paspalum vaginatum, Pennisetum purpureum, Cynodon dactylon, …) ou
vivrières (maïs, mil, sorgho, …) ; les feuilles sèches de légumineuses (Leucaena leucocephala,
Moringa oleifera, …) ; les feuilles et la moelle de palmier à huile, de cocotier, de bananier, de
papayer, …
Ingrédients alimentaires concentrés et compléments minéraux et vitaminés
Les concentrés et compléments minéraux et vitaminés habituellement servis sont
composés de :
- son et grains de maïs, sorgho, blé ou petit mil bien secs ;
- cossettes et épluchures de manioc, d’igname ou de patate douce ;
- feuilles bien séchées de Moringa, de Gliricidia et/ou de Leucaena ;
- poudre de cendre de coquille d’huître, d’escargot ou d’oeufs d’oiseaux et/ou poudre
de cendre d’os d’animaux ;
- sel de cuisine ;
- tourteaux de palmiste, d’arachide, de coton ou de soja.
Nutriments Taux en % de matière sèche
Protéines brutes 12,0 à 18,0 %, Lipides bruts 2,5 à 4,5 %, Fibres brutes 25,0 à 45,0,
Cendres brutes 2,5 à 4,5
43
Nutriments Taux en % de matière sèche
Protéines brutes 15,80
Matière grasse brute 2,09
Cellulose brute 27,6
Matière sèche 80,7
Calcium 0,71
Phosphore 0,53
Energie brute 4302,7 kcal/kg de MS
2.1.4. Reproduction
Maturité sexuelle
- Chez le mâle : 8 mois (32 semaines) à 2,5 kg au moins de poids corporel
- Chez la femelle : 6½ mois (26 semaines) à 1,8 kg au moins de poids corporel
- Sexe ratio : 1 mâle pour 4 à 10 femelles
L’ovulation de la femelle adulte est provoquée par la présence du mâle.
- Durée de la gestation : 5 mois (22 semaines) environ
- Nombre de portées par an : 2 portées
- Nombre de petits par mise bas : 4 aulacodeaux
- Allaitement : 40 jours (6 semaines) puis sevrage.
Choix des reproducteurs
La constitution d’un groupe de reproducteurs ne se fait pas au hasard. L’éleveur devra
se procurer les meilleurs sujets auprès du centre de multiplication des géniteurs proche de sa
localité, ou s’approvisionner directement auprès d’un autre éleveur. Les sujets du groupe
doivent être homogènes du point de vue de leur poids. Les femelles doivent présenter
sensiblement le même poids (les écarts de plus de 500 g sont à éviter). Le mâle, quant à lui, doit
avoir un poids supérieur de 0,5 à 1 kg à celui des femelles. Les animaux de parents proches
(parenté du mâle avec les femelles) ne forment pas un groupe fiable. Les femelles peuvent avoir
des liens de parenté entre elles.
La gestation
Elle dure cinq mois environ. Après accouplement, il convient toujours de s’assurer que
la femelle est en gestation : un test facile est réalisé à cet effet.
Test de gestation
Introduire délicatement un coton-tige pour bébés (entre quatre et huit semaines après la
mise en accouplement) dans la partie génitale de la femelle et y prélever un peu de mucus. Si
le coton reste incolore, la femelle n’est pas en gestation. Par contre, si le coton devient rougeâtre
ou brunâtre, la femelle est en gestation.
44
Mise bas
À la mise-bas, les aulacodeaux, de très petite taille, ressemblent aux adultes.
Ils peuvent aisément se déplacer quelques heures plus tard. Après la mise-bas, des dispositions
particulières doivent être prises pour renforcer l’alimentation de la mère en qualité et en
quantité, et, surtout, donner beaucoup d’eau, condition indispensable à une coulée optimale du
lait.
Sevrage des aulacodeaux
Généralement réalisé 40 jours après la naissance, il ne doit pas être trop tardif car la
mère s’épuise avec la tétée prolongée des petits. Au sevrage, les jeunes mâles sont séparés des
femelles et mis en bande en fonction de leur poids. On reconnaît le jeune mâle à l’écart entre
l’anus et la partie génitale deux fois plus grand que chez la jeune femelle. La durée de vie de
l’aulacode femelle est de 6 à 10 ans.
2.2. ACHATINICULTURE
INTRODUCTION
En Afrique, dans les régions soudanienne et guinéenne, existent des escargots terrestres
comestibles de grande taille avec une coquille d'au moins une dizaine de centimètres de
longueur. Ces escargots appartiennent à la famille des Achatinidae, proche mais bien distincte
de celle des escargots européens Helicidae. Végétariens, les escargots Achatinidae sont comme
les escargots terrestres comestibles européens Petit-Gris, Gros-Gris ou Bourgogne, des
mollusques gastéropodes terrestres pulmonés hermaphrodites et ovipares. Par analogie avec
l'héliciculture qui désigne l'élevage des escargots Helicidae, l'élevage des escargots Achatinidae
est l'achatiniculture. Il constitue une des nombreuses facettes du mini-élevage tropical. En
Afrique subsaharienne, les genres concernés par le mini-élevage sont actuellement
Archachatina, Achatina, Burtoa et Limicolaria. Si les trois premiers sont des escargots géants,
le genre Limicolaria concerne des escargots moins imposants, dont certaines espèces peuvent
cependant comporter des animaux dotés d'une coquille d'une dizaine de centimètres de
longueur.
2.2.1 Classification
La taxinomie des escargots géants africains est encore assez obscure, complexe et
controversée, avec différents sous-genres, de très nombreuses espèces et parfois de multiples
sous-espèces. La forme grossière de la coquille permet de distinguer le genre auquel appartient
45
l'escargot. L'identification de l'espèce peut être menée par examen du tractus génital de
spécimens sexuellement masures (Mead, 1950, 1979). Les espèces Achatina achatina, Achatina
fulica, Archachatina ventricosa, Archachatina degneri ou Archachatina marginata pré sentes
en Afrique occidentale sont dotées de coquilles facilement identifiables par des zootechniciens
familiarisés avec l'escargot géant africain. Au contraire, l'identification plus complexe des
nombreuses autres espèces d'Achatina et des multiples sous-espèces répertoriées pour les
genres Archachatina et Achatina est à réaliser par un malacologiste confirmé. Quelques
documents de référence pour l'identification d'escargots géants africains à partir de la coquille
existent, mais Mead (1979) a mis en évidence que certaines espèces ont été mal définies.
Règne Animalia
Embranchement Mollusca
Classe Gastropoda
Ordre Pulmonata
Famille Achatinidae
Genre Achatina et Archachatinida
Espèce Achatina, fulica et marginata
Il existe plusieurs espèces d’escargot au Cameroun mais seules 3 sont propices à l’élevage :
1) Achatina achatina : un adulte (6 mois) pouvant peser jusqu’à 450g. Cette espèce peut pondre
plus de 200 œufs et a une durée de vie est en moyenne de 5 à 6 ans.
2) Achatina fulica : escargot pouvant peser à l’âge adulte jusqu’à 250g, cette espèce a une durée
de vie va de 3 à 5 ans.
3) Archachatina marginata : gros escargot pouvant atteindre jusqu’à 500g. Sa durée de vie est
de 6 à 10 ans
2.2.2 Logement
La densité de 1 kg d’escargots /m² au sol, soit environ 20 à 40 escargots.
Pour les logements, en système intensif, on peut avoir des enclos de 6m sur 1, 20 pour une
hauteur de 0,45 m. cet enclos peut avoir plusieurs compartiments. Alors qu’en semi-intensif,
un enclos dont le sol est couvert par la végétation qui sert d’aliment pour l’escargot.
46
Un système semi-intensif, qui correspondrait à des fosses d'élevage au sol garni d'une
couverture végétale vivante à consommer par les escargots, pourrait aussi être envisagé. Ce
système est actuellement expérimenté en Côte d'Ivoire Prodiguant une humidité élevée, il
devrait permettre de réduire fortement les arrosages et les quantités de nourriture à apporter
quotidiennement aux escargots, qui consommeraient directement la couverture végétale. Le
parfait contrôle de la repousse de ce tapis végétal est impératif dans un tel système, par la
rotation de petites parcelles utilisables successivement dans le même enclos d'élevage.
47
Le cycle biologique peut être bouclé en un peu moins d'une année pour les géants
africains du genre Archachatina élevés en laboratoire sous une hygrométrie élevée et une
température de 24 à 25 °C. Cette durée est longue en conditions climatiques non contrôlées.
L'âge à la première ponte est, en élevage, de 18 mois à 2 ans pour le géant A. achatina (Hodasi,
1979); A. fulica semble plus précoce. Archachatina marginata entre en ponte à l’âge de 13 mois
pour un poids de 93g. L’incubation des œufs d’escargots varie selon l’espèce de 14-30 jours.
2.2.4 Alimentation
Les escargots géants africains sont végétariens, mais du cannibalisme sur des sujets
moribonds est connu. Les plantes consommées par l'escargot sont très variées et comprennent
des feuilles, des fruits et des racines. De nombreuses espèces végétales ont été testées pour leur
appétabilité ou leur efficience alimentaire. Il est indispensable d'identifier préalablement les
végétaux naturellement consommés par l'espèce d'escargots choisie pour l'élevage, car certaines
espèces végétales se sont déjà révélées toxiques pour les escargots géants africains.
2.2.5 Vertus thérapeutiques
Les travaux de Quevauviller et de son équipe aboutissent en 1957 à la mise sur le marché
de l'Hélicidine, sirop antitoussif employé chez l'adulte et l'enfant comme chez le nourrisson.
Cette spécialité est encore commercialisée aujourd'hui. Plus tard, en 1999, Pons et al. montrent
que l'effet bronchorelaxant de l'hélicidine fait intervenir une libération de prostaglandine E2.
D'autre part l'escargot ayant une place importante dans le régime alimentaire crétois, des
chercheurs se sont demandés s'il n'avait pas une incidence sur le faible taux de mortalité par
accident cardiovasculaire dans ce pays. Les résultats ont montré que les plantes dont se
nourrissent les escargots, en particulier le pourpier, sont riches en acide alphalinolénique. Cet
acide aurait des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires en évitant la fibrillation
ventriculaire et en réduisant l'agrégation plaquettaire.
2.3. COTURNICULTURE
L’élevage de la caille encore appelé coturniculture aurait commencé vers 1910 au Japon.
C’est dans les années 50 que la caille domestique a été introduite en Europe et gagne peu à peu
d’autres régions du monde. On estime probablement que c’est très timidement dans les années
80 que les cailles domestiques ont fait leur apparition en Afrique subsaharienne. Ce serait des
missionnaires chrétiens qui de manière très discrète ont importé des petits groupes de cailles.
Chez la caille, c’est la femelle qui a un poids plus important que le mâle (aussi appelé
coq). La détermination du sexe se fait en général autour de 30 jours sur la base de la coloration
du plumage au niveau du sternum : chez le coq, il est rougeâtre orange et plutôt beige avec des
48
taches brunes ou noires chez la poule. Les cailles se reproduisent rapidement et supportent une
diversité de conditions d’élevage. Les données chiffrées usuelles de la caille du Japon élevée
sont les suivantes :
Il existe selon les pays des règles minimales d’installation des élevages de cailles. Dans
le contexte camerounais, aucune législation particulière ne régit cet élevage. On compte en
Europe une organisation des élevages de cailles intégrant différents segments. Les fermes
réputées pratiquent la sélection des souches sur la base des performances données, notamment
la ponte. La diffusion se fait au moyen des restaurants et revendeurs spécialisés ou des petites
associations corporatives. L’accès au marché est régi par la demande. Certains éleveurs
entretiennent des relations de grande confiance avec une clientèle régulière et des grandes
surfaces offrent des rayons dans la section diététique. On a aussi identifié des fabricants de
matériel d’élevage : suceurs goutteurs, enclos, mangeoires, alvéoles (caissettes à œuf),
incubateurs.
En France, la caille est élevée essentiellement pour sa chair. Au Cameroun, pour ses
œufs et sa chair et ses sous-produits. D’après le témoignage d’un expatrié, plus de 100 millions
sont abattues chaque année. On y trouve des entreprises qui mettent sur le marché plus de 300
000 cailles chaque semaine. Ces cailles sont vendues fraîches et congelées. Les œufs sont
généralement vendus pour être gobés comme amuse-gueules, au moment de l'apéritif, ou pour
décorer un plat. Par contre en Roumanie, c’est plutôt les œufs qui sont recherchés et utilisés
dans des traitements naturels. Pour la plupart des pays, l’élevage des cailles se fait encore de
manière artisanale, mais on y trouve aussi de véritables entreprises d’une cinquantaine
d’employés
49
Prévoir un nid pour 10 cailles. Un nichoir
Logement Les
cailles sont logées dans des cages.
Alimentation
Chez les cailles, le dimorphisme sexuel est en faveur de la femelle. L’aliment concentré
doit avoir une mouture fine, sans toutefois être très poudreuse. Une eau de très bonne qualité,
renouvelée régulièrement doit toujours être à la disposition des cailles, et à toutes les étapes de
leur élevage. La composition de l’aliment doit permettre de couvrir tous les besoins (croissance,
entretien et dépenses d’exercice entre autres) des sujets.
Une expérience sérieuse a montré que les besoins en protéine brutes de la caille
domestique pour la ponte maximale sont compris entre 16-17%, pour un niveau d’énergie de
2,65 kcal.EM/g d’aliment. Pour la croissance, un taux de 21% de protéines brutes est largement
suffisant au démarrage et un peu moins pour l’engraissement. Le calcaire est déterminant
surtout pour la qualité des oeufs. Une déficience en calcium et phosphore se traduira par des
oeufs fêlés et de faible valeur commerciale. Les données relatives aux normes alimentaires chez
50
la caille sont éparses et étalées dans le temps. La caille consomme environ 35 g/j. Il est observé
que la consommation chez les cailles diminue avec l’âge.
Elément Catégories
Cailleteaux Reproducteurs Cailles pour viande
Protéines brutes 24,5 % 15,5% 17,5%
Matière grasse brutes 5,0% 3,5% 3,0%
Cendres brutes 6,0% 10,0% 5,5%
Cellulose brute 3,0% 4,5% 3,5%
Phosphore 0,64% 0,6% 00,63%
Méthionine 0,61% 0,36% 0,4%
Vitamine A 15000UI/kg 15000UI/kg 15000UI/kg
Vitamine D 33000UI/kg 33000 UI/kg 33000 UI/kg
Vitamine E 46mg/kg 100 mg/kg 50 mg/kg
Cuivre 12mg/kg 15 mg/kg 12 mg/kg
Source : Versele-Laga, Belgique, 2009
Les cailles adultes mangent environ 14 à 18 g d’aliments par jour (jusqu’à 20-25 g/jour
en fonction du niveau de ponte et de la qualité nutritive de l’aliment).
À partir de 5 semaines d’âge, ajouter des coquillages ou du calcaire écrasé. Les pondeuses ont
besoin de 3 % de calcium. Quand il fait très chaud, les cailles mangent moins, augmenter à 3,5
% de calcium, quantité nécessaire pour pondre.
En complément, donner un peu de verdure (salade, pomme, choux, banane, papaye,
courgettes, carottes), surtout dans les élevages familiaux. Si elles y sont habituées, les cailles
apprécient aussi les restes de cuisine comme le riz ou les pâtes cuites, mais il faut limiter la
quantité. Ces restes ne doivent pas rester longtemps dans les cages car ils pourrissent
rapidement, ce qui nécessite un bon nettoyage des mangeoires.
Ayant une bonne teneur en protéines totales et en lysine, le tourteau de soja possède des
valeurs très inférieures en calcium et phosphore, mais il est six fois plus riche en potassium. En
outre, il donne un très bon goût à la viande.
Reproduction
Le sex ration est de 1 mâle pour 3 à 5 femelles. On prévoit une cage pour chaque
pondeuse et pour chaque mâle qui sont tenus séparés par les batteries différentes. Les
dimensions des cages peuvent être réduites (0,20 mètre sur 0,20 mètre). Dans ce cas, il faut
périodiquement amener le mâle dans la cage de la femelle pour qu’ait lieu l’accouplement les
femelles commencent à produire à l’âge de 5 semaines. Certains sujets particulièrement
précoces entrent en ponte dès leur trentième jour d’existence, mais ces oiseaux n’ayant pas
atteint une maturité suffisante, leurs œufs sont encore petits et très souvent infertiles. Dans tous
51
les cas, on doit s’efforcer d’éviter que les femelles commencent à pondre avant leur sixième
semaine. D’une manière générale, les œufs sont utilisables pour l’incubation dès la septième
semaine. La caille pond pendant 8 mois. La maturité sexuelle des mâles est légèrement plus
tardive que celle des femelles et il n’est jamais raisonnable d’employer pour la reproduction,
des mâles âgés de moins de 8 semaines. Le développement des organes sexuels chez le mâle,
prêt pour la reproduction, fait apparaître au-dessus du cloaque, une petite poche rouge, très
visible, grosse comme une noisette, qui constitue une réserve de sperme. Pour les femelles, la
période de grande fertilité s’étend tout au long de la première année de ponte. Les meilleurs
mâles pour la reproduction sont ceux qui sont âgés de quatre à cinq mois. Pour conserver une
bonne fertilité des œufs à couver, il est préférable de remplacer les reproducteurs chaque année.
Une caille pond environ 5 à 6 œufs par semaine. Elle les couve pendant 18 jours. Le mâle ne
prend aucune part à l'incubation. Les jeunes sont élevés par les femelles. Les cailleteaux
volettent à 11 jours et volent réellement à 18 jours. L’incubation artificielle est un des moyens
les plus exploités pour développer la coturniculture. En l’absence, d’incubateurs spécialisés,
nos éleveurs peuvent bien exploiter les petits incubateurs conçus localement pour les poules.
Pour ce faire, il faut préparer l’incubateur/couveuse, notamment pour ce qui est de la
température. La température adéquate d’incubation est de 38°C pour toute la durée de séjour
des œufs. Le retournement doit avoir lieu pendant les 14 premiers jours. L’humidité relative
devra être autour de 53% pour la même période. Ensuite, il faudra atteindre 58% (en augmentant
la surface d’évaporation) pour faciliter l’éclosion.
Environ 5% des cailleteaux éclosent au 16ème jour et 60% le 18ème jour et près de 5%
au 19ème jour. Mais avant, on pourra procéder au mirage comme chez les autres volailles pour
détecter les œufs clairs et ceux où les embryons sont morts. Dès le 15ème jour, il faudra ajouter
deux cuillères à soupe de vinaigre dans l’eau du bac. L’acide acétique du vinaigre de cuisine
facilite la fragilisation de la coquille aidant ainsi les cailleteaux à casser et sortir de leur « prison
». A la sortie de l’incubateur, les cailleteaux pèsent près de 8g. Le tri peut alors avoir lieu en
vue de l’élimination des sujets présentant des tares à l’éclosion : bec croisé, pattes déformées,
manque de vitalité.
La caille domestique couve très exceptionnellement ! Par conséquent pour les petits
éleveurs, il est recommandé de recourir à des poules naines, sélectionnées comme des bonnes
couveuses qui peuvent ainsi recevoir jusqu’à 20 œufs de cailles. Pour assurer un bon démarrage
à ses cailleteaux, il est conseillé de mettre en place une poussinière dont les températures pour
les différentes périodes sont les suivantes :
Eclosion : 38° C
2ème jour 35° C
52
3ème jour 32° C
5ème jour 28° C
10ème jour 22° C
Après 15 jours 18-22° C
Source : caille des Blés 2009
La poussinière devra être préparée au moins 24 à 48 heures avant le transfert des
cailleteaux qui sont très sensibles à des températures extrêmes. Eviter le vent direct sur les
sujets. Pour que les jeunes animaux ne s’entassent pas dans l’obscurité, il est recommandé que
l’éclairage de la poussinière soit maintenu continu (24/24) pendant au moins les 10 premiers
jours quand le plumage recouvre déjà tout le corps des cailleteaux. A cet âge, les cailleteaux
pèsent autour de 60g.
Durée incubation 16-18 jours
2.4 CAVIACULTURE
INTRODUCTION
Les premiers européens qui rencontrèrent ces petits animaux trapus (Cochon d’inde)
furent les soldats espagnols, qui vers 1530, acquirent et conquirent les mystérieuses Cités Incas
du Pérou et du Chili. Les cobayes ont longtemps été associés aux humains. La domestication
des cobayes date d’au moins de 4500-7000 ans comme nourriture et rituels (wing, 1986).
Aujourd’hui les cobayes continuent de servir comme source de nourriture, animal de compagnie
et de laboratoire (Dunnum et Salazar, 2010). Les travaux récents proposent plusieurs
hypothèses de la domestication basés sur la taxonomie de l’échantillonnage limité ont
dénombré trois espèces (Cavia. aperea, C. porcellus, C. magna) et ont suggéré que Cavia
porcellus dériverait de Cavia aperea (Trillmich et al., 2004),.
Actuellement, ils sont huit espèces reconnues dans le genre Cavia (Cavia aperea, Cavia
tschudii, Cavia porcellus, Cavia guianae, Cavia anolaimae, Cavia nana, Cavia fulgida et Cavia
magna). L’origine du nom cochon d’inde n’est pas encore claire, une des explications est qu’il
dérive de la monnaie Anglaise guinea qui est la somme qu’un individu voudra donner pour
avoir un petit cochon. La seconde explication est que ce nom dériverait du pays Guian de
l’Amérique du Sud d’où cet animal avait été embarqué (Mayer, 2003). Linnaeus (1758) a décrit
scientifiquement pour la première fois le cobaye par le nom Mus porcellus. Huit ans plus tard,
Pallas classifie le cobaye comme Cavia cobaya.
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Classification des cobayes
La famille des caviidea est caractérisée par la présence d’une paire de mamelles, quatre
doigts sur les pattes antérieurs et trois sur les pattes postérieures se terminant par des griffes
acérées. (Banks, 1989). Le mâle et la femelle possèdent une paire de mamelles située en région
inguinale (Cigogna, 2000). Il est différent du lapin (lagomorphe) par la présence d’une seule
paire d’incisives supérieures (Rosse, 1999). Selon la dentition du cobaye, on remarque quatre
incisives et l’absence des canines, caractéristiques des rongeurs.
Règne : Animal
Embranchement: Vertébrés
Classe: Mammifères
Ordre: Rodentia (rongeurs)
Famille: Caviidae
Genre: Cavia
Espèce: aperea (sauvage) porcellus (domestique)
Les cobayes sont classés selon les caractéristiques de leur fourrure (les races à poil lisse,
à rosette ou angora (péruvien), des rex, texel, couronné anglais et américain, satin o shelty) et
les différentes robes et coloris tels tricolore, agouti, bringé, bicolore, roux, noir, blanc, crème.
(Florent et Chloe, 2009)
Les espèces de cobayes sont représentées par pays d’origine dans le tableau 1.
Il ressort du tableau 1 que les sept espèces de cobaye sont originaires des 12 pays et que
Cavia porcellus est originaire du Chili et du Venezuela.
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Dissémination des cobayes
Au 18ème siècle, les cobayes arrivent en Europe dans les cales des navires des
explorateurs hollandais, et son élevage commença pour en faire des animaux de compagnie.
Les cobayes ont été probablement introduits en Afrique par les missionnaires et les colons. Au
Nigeria ils furent introduits en 1914 (Blench et MacDonald, 2000). Au Cameroun,
l’introduction des cobayes s’est fait entre les années 1970 et 1980 dans la région du Nord-Ouest
(Nuwanyakpa et al., 1997).
La caviaculture est considérée comme une activité secondaire pour les femmes dans les
Hautes Terres de l’Ouest Cameroun. La taille moyenne du troupeau est de 7 animaux. Les
cobayes fournissent de la viande et sont source de revenu additionnel. Ils sont élevés dans la
cuisine par les adultes et les jeunes et leur accouplement se fait au hasard. L’alimentation de
ces animaux provient des déchets de récolte, de cuisine et certains suppléments de fourrage
(Manjeli et al., 1998). Toutefois le cobaye contribue au bien être des paysans à faible revenus
car il est un gage de sécurité alimentaire et de réserve monétaire. Il joue un rôle très important
pour les rites coutumiers et les dons dans la plupart des communautés (Ngoupayou et al., 1994).
L’élevage des cobayes est considéré comme une activité promotrice du mini-élevage pour un
développement rural à cause des avantages suivants (Dikko et al., 2009) :
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Systèmes d’élevage des cobayes
Dans les Andes, les principaux systèmes d'élevage sont les suivants: familial, familial-
commercial et commercial. Le système familial, le plus pratiqué, a pour but
l'autoconsommation et dans certains cas, la génération de revenus, en cas de surproduction, de
besoin d'argent ou lorsque les ressources nutritives deviennent limitées. Son avantage est son
aspect traditionnel qui ne recourt pas à des techniques spécialisées. La rusticité est le critère
essentiel dans le choix de la variété à utiliser. L'alimentation est constituée des restes de cuisine
et de sous-produits de cultures. Les animaux sont élevés dans la cuisine, les chambres, en
cohabitation avec d’autres espèces. La prévention sanitaire et le suivi sont difficiles à mettre
en place. Aucune séparation entre sexe et génération n’est faite. Les risques de gestation
précoce comme ceux de consanguinité sont fortement augmentés. Cet élevage se caractérise
par un faible poids corporel des individus, un taux élevé de mortalité, un faible nombre de petits
par portée et une sélection négative (Tambrallo et Fish, 2000 ; Numbela et Valencia, 2003).
L'élevage du type familial commercial, pratiqué en Amérique latine quant à lui, prend en
compte les techniques d’amélioration. Les animaux au nombre de 100 à 400 de préférence de
races croisées, sont séparés par âge, sexe, stade physiologique. La consommation et la vente
en sont les destinations. Les sous-produits de cultures, les graminées et parfois des
concentrés sont distribués aux animaux (Numbela et Valencia, 2003). Le système de type
commerciale industriel (pratiqué en Amérique latine) dont le but est de produire de la
viande pour la vente en vue d’obtenir des bénéfices. Dans ce cadre, une attention toute
particulière est apportée à la gestion de la reproduction, à la séparation des animaux, à
l’alimentation (basée sur les fourrages et un complément), à l'hygiène, au contrôle du
parasitisme et à la commercialisation. Les races précoces à bon rendement sont
préférentiellement utilisées (Numbela et Valencia, 2003).
Des études faites dans trois zones agroécologiques (zones forestières monomodale,
bimodale et la zone des Hautes Terres de l’Ouest) du Cameroun montrent qu’il existe 4
principaux patrons colorés et plusieurs combinaisons en découlent (le blanc, le noir, le cendré
et le marron). La combinaison la plus fréquente étant le noir blanc (26,1%) et le noir blanc
marron (19,6%). La tête est beaucoup plus allongée (72,1%), les yeux bleus (73,6%) et les
oreilles en général tombantes (55,8%). Le poids des animaux varie de 267 à 1161g avec une
moyenne de 569,7g (Ayagirwe et al., 2013).
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Patrons colorés de cobayes rencontrés au Cameroun
Logements
Alimentation
Dans les hautes Terres de l’Ouest-Cameroun, le système pratiqué est le type extensif où
les animaux sont nourris à base de fourrage (Pennisetum purpureum, pannicum maximum…)
d’une part et d’autre part le système semi-intensif où le cobaye en dehors du fourrage reçoit des
suppléments tels que : son de blé, tourteaux de palmiste et vitanime/premix (Fonteh et al.,
2005). Proteine (20%), lipides (3%), cellulose (16%) eau (100ml d’eau/kg d’animal /jour),
Energie (35-40 %).
Reproduction
La maturité sexuelle du mâle cochon d'Inde est plus tardive que celle de la femelle. Chez
ces rongeurs, on s'attache davantage au poids qu'à l'âge, et on considère que le mâle atteint sa
maturité sexuelle lorsqu'il pèse 400 grammes. Cela correspond généralement à l'âge de dix
semaines. Il n'est pas fertile avant. On note plusieurs étapes dans cette maturité. On parle de
prépuberté entre le seizième et le soixantième jour du cochon d'Inde mâle. La sécrétion
hormonale augmente beaucoup durant cette période. Une phase de post-puberté correspond à
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une baisse de ces sécrétions. Vient ensuite l'âge réel de la puberté vers le soixantième jour, avec
l'apparition des spermatozoïdes dans les voies génitales. Le cochon d'Inde mâle pèse alors
environ 400 grammes. Toutefois, dès l'âge de 15 jours et même s'il n'est pas fertile, le mâle
présente un vrai comportement sexuel.
La maturité sexuelle de la femelle est atteinte lorsqu'elle pèse environ 200 grammes. Soit
vers le soixante-huitième jour de sa vie. Vers la quatrième ou cinquième semaine de son
existence, elle est donc apte à se reproduire. Toutefois, une gestation précoce est fortement
déconseillée. Pour que la reproduction se passe le mieux possible, il faut attendre au moins trois
mois ou un poids de 700 à 750 grammes pour une première saillie.
Chez les cochons d'Inde, la reproduction est délicate. Le cycle ovarien dur de 13 à 17 jours,
soit un temps nettement plus long que chez les autres rongeurs. L'ovulation est spontanée chez
Cavia porcellus et Le cycle de la femelle comporte quatre phases :
Il est conseillé d’attendre au moins 3 mois après la mise-bas pour accoupler de nouveau la
femelle et ne pas aller au-delàs deux portées par an.
2.5 MELÉAGRICULTURE
La méléagriculture est l’élevage des pintades, qui est un oiseau appartenant à la famille
des Numidae.
Taxonomie
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Galliformes
Famille Numididae
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Logement
Des abris, en guise d’habitats, sont confectionnés par 86,7% des éleveurs. Ces abris sont
en paille ou avec des toits en terrasse ou en chaume. Pour obtenir des œufs normalement
fécondés, il est nécessaire d’empêcher les combats entre les mâles. Il est donc préférable de
loger les reproducteurs par lots séparés, si telle est la méthode adoptée, chaque lot étant
comprenant un mâle et une ou plusieurs femelles. Un excellent modèle de cage de reproduction
est reconstitué par un élément genre batterie de ponte, entièrement métallique. Il est conçu pour
recevoir un mâle et trois femelles séparés par une cloison amovible. Les dimensions de cette
cage sont les suivantes : 1m de long sur 0,40 m de large et 2,20 m de haut. Mangeoires et
abreuvoirs sont placés en façade. Le plancher grillagé, en pente douce vers l’avant, permet un
ramassage facile des œufs qui ne peuvent être ni salis, ni fêlés.
Les batteries de ponte individuelles se présentent sous l’aspect d’une série de cages
miniatures dont les dimensions de chacune ne dépassent guère 0,20 de long sur 0,20 m de large
et 0,15 m à 0,20 m de haut.
Alimentation
La pintade locale tire l’essentiel de ses aliments sur parcours libre autour des
concessions. La complémentation alimentaire est toutefois généralisée chez les
méléagriculteurs villageois. Par cette pratique, le méléagriculteur vise également à conquérir la
confiance de son cheptel en cherchant à créer une habitude par le rapprochement. Les aliments
apportés en appoint sont par ordre d’importance, en termes de quantité, le sorgho (blanc et
rouge), le mil, le maïs, les termites et le sésame. Ces compléments sont distribués à tous les
stades de développement de la pintade à l’exception des termites qui sont apportées
prioritairement aux pintadeaux. Le traitement des compléments céréaliers est généralement
fonction du type de pintade. La distribution aux pintadeaux est faite après un concassage
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grossier et une aspersion avec de l’eau dans laquelle est préalablement diluée de la potasse. La
potasse est censée donner plus de vigueur au pintadeau et le protéger des maladies diarrhéiques.
Cette formule, appliquée sur deux à trois jours après éclosion, est pratiquée par 97,7% des
méléagriculteurs.
La femelle atteint sa maturité sexuelle à l’âge de 7,1 ± 1,8 mois. Son entrée en ponte se
situe à 7,6 ± 1,7 mois. Le nombre moyen d’œufs par pintade et par an est estimé à 103,8 ± 9,6.
Cette moyenne varie avec le rang de l’année de ponte. De 91,7 ± 9,8 en première année, elle
passe à 108,0 ± 11 en deuxième année pour baisser à 87,5 ± 19,4 en troisième année.
La couvaison dure en moyenne 27,5 ± 2,4 jours en saison sèche et 27,8 ± 2,8 jours en
saison hivernale avec des taux d’éclosion apparents respectifs de 75,0% et de 90,0%. Le nombre
d’œufs par poule par couvée est fonction du format de celle-ci et varie de 25 à 30. Le nombre
moyen d’œufs mis à couver par producteur par an est de 262,5. Ce nombre est très variable
d’un producteur à l’autre et présente les extrêmes de 55 pour le minimum et de 300 pour le
maximum. Les pintadeaux se séparent de la poule mère à l’âge moyen de 2,6 ± 0,5 mois.
La durée de carrière de la femelle est de 3,2 ± 1,0 ans. L’âge à la maturité sexuelle est de 6,2 ±
0,6 mois. Le mâle présente une durée moyenne de carrière de 3,0 ± 0,6 ans.
Saison de reproduction
La saison hivernale est favorable à la fois à la ponte, grâce au disponible alimentaire
(eau, insectes, verdure, vers de terre etc..), et à l’éclosion des œufs par suite de facteurs
climatiques appropriés. Cette saison est par contre défavorable à la viabilité des pintadeaux à
cause de la prolifération des parasites, des prédateurs terrestres et des intempéries. La saison
sèche est par contre défavorable à l’éclosion des œufs à cause de l’enregistrement parfois des
températures élevées. Elle est cependant favorable à la survie des pintadeaux.
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