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2EME SLIDE INTRO:

Le virus d'Epstein-Barr, aussi connu sous le nom de virus de l'herpès 4 (HHV-4),


appartient à la famille des Herpesviridae. Principalement acquis pendant l'enfance,
surtout dans les pays en développement, il cible les cellules B du système
immunitaire. Cette infiltration peut conduire à la transformation de ces cellules
en cellules cancéreuses, établissant ainsi un lien inquiétant avec divers types de
cancer. Une sensibilisation accrue, des recherches approfondies et des mesures
préventives sont cruciales pour contrer cette menace et protéger la santé mondiale.

3EME SLIDE:
Le génome du virus d'Epstein-Barr se compose d'ADN linéaire double brin, totalisant
172 kilo-paires de base. Il renferme environ 100 gènes, dont seulement 10
s'expriment lors de la phase de latence du virus.

La structure virale comprend un noyau protéique de forme toroïdale enveloppé d'ADN


double brin, formant une nucléocapside icosaédrique avec 162 capsomères. Une
protéine d'enveloppe amorphe entoure la capsid, tandis qu'une protéine d'enveloppe
externe, composée de gp350/220, complète la composition de ce virus complexe. Cette
organisation détaillée souligne la sophistication du virus d'Epstein-Barr et offre
des pistes importantes pour la compréhension de son cycle de vie et de son impact
sur les cellules hôtes.

4eme slide:

Les manifestations cliniques du virus d'Epstein-Barr peuvent émerger dans une


fenêtre de 4 à 6 semaines suivant l'infection, persistant parfois pendant plusieurs
semaines, voire plusieurs mois.

Les symptômes caractéristiques englobent une fatigue extrême, de la fièvre, des


maux de gorge, des ganglions lymphatiques enflés, des éruptions cutanées, ainsi
qu'une augmentation notable du volume de la rate et du foie. Cette gamme de
symptômes souligne la diversité des réponses du corps à l'infection par le virus,
nécessitant une surveillance attentive et une prise en charge appropriée pour
atténuer les effets durables sur la santé.

5eme slide:
Le virus d'Epstein-Barr (EBV) se propage principalement par les fluides corporels,
en particulier la salive, constituant ainsi une voie de transmission privilégiée.

Les interactions sociales telles que les échanges de bises, le partage d'aliments
et de boissons, ainsi que l'utilisation d'objets récemment utilisés par une
personne infectée, comme une brosse à dents ou un verre, peuvent favoriser la
transmission du virus. De plus, le risque de contamination s'étend à des procédures
médicales telles que les transfusions sanguines et les greffes d'organes.
Notamment, les enfants peuvent également contracter le virus en consommant des
aliments pré-mâchés par une personne infectée par l'EBV, soulignant ainsi la
diversité des voies par lesquelles le virus peut se propager au sein de la
communauté. Cette connaissance approfondie des modes de transmission est cruciale
pour informer le public et mettre en œuvre des pratiques préventives efficaces.

6eme slide:

Le virus d'Epstein-Barr (EBV) présente un cycle de vie complexe, caractérisé par


des phases d'expression virale distinctes. Ce cycle est généralement divisé en deux
phases principales : la phase lytique et la phase latente.

7eme slide:
Au cours de la phase lytique, le virus d'Epstein-Barr s'engage activement dans la
réplication, générant de nouvelles particules virales. Cette phase est déclenchée
par l'expression du gène viral BZLF1 au sein des cellules infectées par le virus
EBV.

La protéine BZLF1 agit en tant que facteur de transcription, stimulant l'expression


des gènes viraux nécessaires à la réplication virale. Cette phase lytique est
subdivisée en trois étapes distinctes d'expression génique régulée : immédiate
précoce, précoce et tardive. Les antigènes précoces, tels que LYDMA, EBNA, et EMA,
sont spécifiquement exprimés au cours de la réplication virale, contribuant ainsi à
l'orchestration complexe du cycle de vie du virus.

La compréhension détaillée de ces mécanismes moléculaires est essentielle pour


élaborer des stratégies thérapeutiques visant à moduler sélectivement la phase
lytique du virus d'Epstein-Barr, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour le
traitement des infections virales complexes.

8eme slide:
Après l'infection initiale, le virus d'Epstein-Barr (EBV) peut entrer dans une
phase de latence, se maintenant de manière inerte au sein des cellules B du système
immunitaire. Pendant cette période, le virus demeure non réplicatif et ne déclenche
aucun symptôme apparent.

Lorsqu'une réactivation du virus survient, elle peut entraîner des symptômes tels
que la fatigue, la fièvre et les maux de gorge. Cependant, pendant la phase
latente, le virus peut demeurer imperceptible.

Il est crucial de noter que les cellules infectées par le virus EBV pendant la
phase de latence présentent également un risque potentiel de transformation
cancéreuse, établissant ainsi un lien inquiétant avec divers types de cancer. Cette
dualité du virus, entre la latence apparemment silencieuse et le potentiel
oncogène, souligne la complexité de sa relation avec les cellules hôtes.

Par ailleurs, les cellules T cytotoxiques (CTL) jouent un rôle clé dans la
reconnaissance des antigènes lytiques pendant la primo-infection, et cette réponse
persiste au cours de l'infection latente. Cette persistance reflète la vigilance
continue du système immunitaire contre le virus, soulignant l'importance de
comprendre ces interactions pour le développement de stratégies thérapeutiques
efficaces.

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