LA FORCE MUSCULAIRE

La force maximale que peut produire un sujet au cours d’un exercice musculaire donné dépend de
nombreux facteurs :

- conditions de réalisation de l’exercice ;

- facteurs anatomiques

- facteurs physiologiques

La force maximale dépend des conditions de réalisation de l’exercice suivantes :

- angles articulaires ;

- vitesse du mouvement ;

- durée du mouvement. La force maximale dépend aussi de facteurs anatomiques :

- surface de section musculaire ;

- taille des sujets ;

- architecture musculaire ;

- bras de levier.

Enfin, la force maximale dépend de facteurs physiologiques : - propriétés contractiles des muscles ; -
température du muscle ;

- recrutement spatial et temporel ;

- recrutement des muscles agonistes et antagonistes. Conditions d'enregistrement de la force

musculaire La force maximale dépend des conditions de réalisation de l’exercice suivantes :

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- angles articulaires;

- vitesse du mouvement ;

- durée du mouvement

La force maximale dépend des conditions de réalisation de l’exercice suivantes :

- angles articulaires;

- vitesse du mouvement ;

- durée du mouvement

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 Facteurs anatomiques de la force musculaire La force maximale dépend aussi de
facteurs anatomiques :

- surface de section musculaire ; - taille des sujets ; - architecture musculaire ; - bras de levier

- La force est proportionnelle au nombre de myofibrille.

- La force est proportionnelle au nombre de sarcomères en parallèle.

- La force est donc proportionnelle à la surface de section transversale des muscles

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 L’augmentation de la force observée au cours de la croissance ou après un programme
d’entraînement est essentiellement le résultat d’une l’hypertrophie (augmentation de volume des
fibres musculaires). Cette hypertrophie s’accompagne en effet d’une augmentation du nombre de
myofibrilles

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De la même façon, l’augmentation de la force observée après un programme d’entraînement
prolongé est essentiellement le résultat de l’augmentation du nombre de myofibrilles qui
accompagne l’hypertrophie. On ne peut cependant pas exclure qu’un phénomène d’hyperplasie
musculaire, c’est-à-dire une multiplication du nombre de fibres, puisse expliquer très partiellement
l’augmentation de la masse musculaire observée avec la croissance ou après un programme
d’entraînement intensif. La force maximale dépend aussi de facteurs anatomiques

- surface de section musculaire ;

- taille des sujets ;

- architecture musculaire ;

- bras de levier. x 1,5 Longueur musculaire L2 = 1,5 L1

La force maximale dépend aussi de facteurs anatomiques - surface de section musculaire ;

- taille des sujets ;

- architecture musculaire ;

- bras de levier.

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L’interprétation des résultats de musculaire doit tenir compte que la force est proportionnelle au
carré de la taille et non interprétation mesure de force pas à la masse corporelle.

A qualités musculaires identiques, les résultats des de force sont lorsqu’ils sont mesures de moment
indépendants de la taille rapportés au poids corporel. Facteurs physiologiques de la force musculaire
Facteurs physiologiques Propriétés contractiles des muscles Il existe de très nettes différences de
vitesse de contraction entre les fibres lentes et les fibres rapides (ordre de grandeur de 1 à 3). Par
contre, les différences de contrainte maximale (force par unité de surface de section transversale)
sont probablement nettement moins marquées. La contrainte maximale des muscles rapides n’est
probablement que légèrement supérieure (+ 10 à 20 % ?) à celle des muscles lents.

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Température du muscle la température musculaire a des effets très marqués sur la vitesse de
raccourcissement musculaire : une augmentation de la température musculaire s’accompagne d’une
augmentation importante de la vitesse maximale de contraction. Par contre, les effets de la
température musculaire sur la force maximale isométrique sont nettement moins marqués. Les
mécanismes de gradation de la force recrutement spatial recrutement temporel La que peut
produire un dépend principalement de deux facteurs : - la activant les fibres musculaires ( ) ; -
participant à la production de force, c’est à dire le nombre d’ ( ). force muscle fréquence des influx
recrutement temporel le nombre de fibres musculaires unités motrices recrutement spatial
Recrutement temporel (de la secousse au tétanos).

Effets mécaniques de la sommation de plusieurs secousses

musculaires

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L’augementation permet de faire varier la force produite par u augmentation de la fréquence des
influx fibre unité motrice muscle entier 4 à 5 fois ne musculaire (une ou un ) d’une valeur faible
(secousse musculaire) à une valeur plus élevée (tétanos parfait).

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L’effet de la fréquence des stimulations sur la production de force est probablement l’expression de
la relation entre la des concentrations cytoplasmique en calcium activation protéines contractiles.
Lors de l’arrivée d’un potentiel d’action, la dépolarisation du réticulum sarcoplasmique
s’accompagne d’une ouverture très grave de leurs canaux calciques. Le calcium sort du réticulum en
suivant son gradient de concentration et la concentration cytoplasmique en calcium augmente.

Les molécules de troponine n’ont cependant pas le temps d’être saturées en calcium car les pompes
à calcium font rentrer cet ion dans le réticulum.

La production d’une force maximale est le résultat de la création d’un maximum de ponts actine-
myosine.

La production d’une force maximale nécessite une saturation de la troponine en calcium et par
conséquent des concentrations calciques élevées dans le cytoplasme. Ceci nécessite une fréquence
d’ouverture des canaux calciques suffisamment élevée pour que les pompes calciques n’aient pas le
temps de faire rentrer cet ion dans le réticulum.

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 Recrutement spatial
Que le muscle produise une musculaire un plus ou moins parfait, l’amplitude. Il est possible de
mettre en évidence, en excitant un muscle par une stimulation électrique d’intensité croissante
(stimulation du nerf moteur ou stimulation directe du muscle). secousse ou tétanos amplitude de la
force dépend du nombre de fibres recrutées ce fait A faible intensité, seules les fibres les plus
excitables et traversées par les quantités de courant les plus fortes. En augmentant l’intensité du
courant, on recrute des fibres moins excitables ou des fibres recevant moins de courant car plus
éloignées de l’électrode de stimulation. Plus la stimulation électrique est intense, plus le nombre de
fibres recrutées est élevé et plus la production de force est importante.

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Les différentes Ceci peut être mis en évidence au cours d’une contraction isométrique avec montée
de force progressive (rampe). Pour chaque unité motrice il existe un niveau de force, appelé , au delà
du quel l’unité motrice est recrutée.

En général, l’ des différentes unités motrices est fonction de qui les ordre de recrutement la taille des
motoneurones (loi de la taille de Henneman). Innervent

l motoneurones de petites tailles fibres musculaires lentes seuils les plus bas ; - - - es innervant les de
type I ont les à l’opposé, innervant les ont des innervant les fibres rapides de type IIa ont des seuils
intermédiaires. les motoeneurones de très grandes tailles fibres les plus rapides de type IIb seuils
élevés ; les motoneurones de tailles moyenne

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 La gradation de la force combine recrutement spatial et temporel

début de contraction permettrait d’atteindre plus tôt un niveau de contraction maximale.

Recrutement des muscles agonistes et antagonistes Le moment maximal exercé au niveau d’une
articulation est la somme algébrique des moments exercés non seulement par les muscles agonistes
mais aussi des muscles antagonistes. Il existe en effet une co-activation des muscles antagonistes
dont il faut retrancher les moments de ceux exercés par les muscles agonistes. Les améliorations très
rapides observées les premières semaines d’un programme d’entraînement sont probablement aussi
le résultat d’une amélioration du recrutement des muscles agonistes et d’une optimisation du
recrutement des muscles antagonistes qui peut diminuer après un programme d’entraînement

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