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Éditions de la Sorbonne
DOI : 10.4000/books.psorbonne.20839
Éditeur : Éditions de la Sorbonne
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 2003
Date de mise en ligne : 12 avril 2019
Collection : Histoire ancienne et médiévale
EAN électronique : 9791035102098
http://books.openedition.org
Référence électronique
BRAUNSTEIN, Philippe ; BERNARDI, Philippe ; et ARNOUX, Mathieu. Travailler, produire. Eléments pour
une histoire de la consommation In : Les tendances actuelles de l’histoire du Moyen Âge en France et en
Allemagne [en ligne]. Paris : Éditions de la Sorbonne, 2003 (généré le 05 septembre 2023). Disponible
sur Internet : <http://books.openedition.org/psorbonne/20839>. ISBN : 9791035102098. DOI : https://
doi.org/10.4000/books.psorbonne.20839.
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Travailler, produire. Eléments pour une histoire de la consommation 1
1 Un rapport récent sur l’histoire économique et sociale du haut Moyen Age 1 rappelait
que l’essentiel du débat historiographique s’était cristallisé sur la chronologie de la
croissance et le « tournant » de l’an Mil. Mais quelle croissance, si l’on ne sait pas d’où
l’on part ? Une croissance pour qui, le maître ou le paysan ? Et quel modèle de
développement, à partir du VIIe siècle ? Pour les convaincus de la continuité, au moins
deux modèles, l’un, fondé sur l’initiative seigneuriale et répondant à un réveil de la
consommation, l’autre, porté par l’autonomie conquise de l’exploitation paysanne.
Dans les deux modèles, se juxtaposent des secteurs monétaires et non monétaires de
l’économie, selon le niveau des exploitations et, plus généralement, des entreprises, les
unes ouvertes sur le marché, les autres, vouées à 1’autoconsommation.
2 Nous tenions, même si nous situons notre exposé dans une perspective
historiographique centrée sur la fin du Moyen Age, à rappeler ces prémisses et ce débat
qui fonde une vision d’ensemble, dans la longue durée, de la production, du travail et
de la consommation au Moyen Age. On retrouve dans l’historiographie relative à la
période des XIIIe-XVe siècles d’abord, une appréciation contrastée de la conjoncture
selon les secteurs et les régions par rapport à ce qu’on a appelé la « crise du
XIVe siècle » qui a joué le même rôle focalisateur pour la recherche que le « tournant »
de l’an mil pour la période antérieure2 ; ensuite, et suivant la profonde intuition de
Fernand Braudel d’une économie à plusieurs étages3, des emboîtements structurels, qui
font, selon les points de vue, apparaître ou disparaître les incitations du marché 4 ;
enfin, on ne peut échapper au débat, lancé il y a quelques années et renouvelé ici même
à Göttingen par les modernistes, sur les étapes et les formes de la proto-
industrialisation5.
3 Plutôt que d’aborder les recherches françaises sous l’angle de ces interrogations
majeures abondamment traitées depuis vingt ans, il a paru plus utile de présenter des
approches modestes qui se sont imposées depuis quelque temps sur les bases
Les sources
6 In principio sunt fontes. Des médiévistes ont toujours intérêt à rappeler qu’il faut publier
des sources et les critiquer, et pour cela les lire11. L’histoire de la production, du travail
et de la consommation oblige à composer avec des sources dont aucune n’a été
produite, conservée et mise en série pour favoriser des enquêtes : nous sommes
toujours tributaires de deux siècles de publications érudites, dont le mouvement
d’édition tend à se ralentir12, et qui émergent d’un océan d’archives inconnues, très
inégalement inventoriées ; nous constituons des banques de données d’images, dont il
faut décrypter l’usage intentionnel avant de les convaincre de répondre à nos
demandes sur l’économie au quotidien ; nous comptons beaucoup sur des objets
identifiés et classés pour éclairer des textes obscurs et se substituer au silence de
l’écrit : la fouille archéologique pose à l’historien des usages des questions difficiles sur
l’évolution des techniques ou la consommation des ménages.
7 Savoir lire les sources, c’est passer des mots aux choses, démarche inverse de celle des
notaires, des administrateurs et des juges ; Lucien Febvre raillait gentiment une
histoire rurale dont les acteurs senblent labourer avec des chartes 13. Mais combien
d’inventaires de maisons et d’ateliers, après décès, saisie ou renouvellement de bail,
établissent des listes d’objets pour nous « virtuels », que leur désignation ne permet
d’inscrire dans aucune série identifiée ? Quant au terrain de fouille, quel est le
pourcentage d’objets qui nous sont parvenus comme des éléments énigmatiques d’un
ensemble décomposé ? Jean-Pierre Brun rappelait récemment14 que l’absence du
moulin hydraulique dans l’historiographie de l’Antiquité tardive tenait peut-être à ce
que, pendant longtemps, on n’a pas su reconnaître ses traces en creux sur des
dérivations asséchées ; avec 1 es conséquences qui en dérivent sur la chronologie de ses
usages et l’interprétation d’ensemble d’une histoire sociale du travail.
8 En France comme ailleurs, l’histoire de la production à l’époque médiévale est de plus
en plus attentive au comparatisme et à la conjonction des approches, tandis que dans
certains secteurs, comme la métallurgie, l’analyse de laboratoire enrichit la
connaissance des savoir-faire par l’étude des méthodes, des choix, voire des gestes,
inclus dans la structure des objets15. Analysées et rassemblées, les sources sont
nécessairement ordonnées par-rapport à des questions de fond (que produire ?
Comment le produire ? Comment distribuer le produit ?) qui obligent à utiliser des
concepts et un vocabulaire élaborés par des spécialistes d’autres disciplines que
l’histoire ou par des historiens de l’époque moderne et contemporaine. C’est ainsi en
connaissance de cause que des médiévistes emploient le terme de « salaire » 16, tout en
sachant qu’il n’a pris son sens actuel qu’au temps de la « révolution industrielle » ; de
même, le terme d’« entrepreneur » applique à la réalité médiévale un mot qui a changé
de sens depuis son usage dans le roman courtois, le risque individuel qu’il implique ne
fondant qu’à partir du XVIIe siècle une théorie du profit17.
chances masque souvent la réelle inégalité sociale qui traverse les métiers et brouille
les repères : qu’est-ce qu’un maître voué à demeurer le compagnon d’un autre maître ?
Qu’est-ce qu’un compagnon si le terme de famulus le désigne à l’égal d’un apprenti ?
Qu’est-ce qu’un apprenti si le même terme de servitor s’applique autant à lui qu’à
l’homme de bras embauché à la journée39 ? Et combien d’acteurs méconnus sous la
dépendance des maîtres ou des entrepreneurs, femmes au travail dans nombre de
professions, sur des chantiers, dans des ateliers mais aussi à domicile, enfants, voire
esclaves que la norme des métiers n’a pas pris en compte 40 ? L’histoire du travail doit
s’accommoder d’un vocabulaire qui subvertit les valeurs professionnelles vers le bas,
lorsque le marché du travail gère une masse d’individus condamnés à l’intérim ou à la
recherche d’occupations indifférenciées (le fa il ou le ta con des registres fiscaux
florentins disent la précarité de l’instantané)41 ; mais le désordre gagne aussi le haut du
tableau, lorsqu’on constate par exemple à Aix-en-Provence que dans les métiers du
bâtiment aucune compétence technique n’est officiellement requise « pour toute
personne qui se voudra faire maître », et que la polyvalence est un fait répandu 42 : tel
maçon est aussi aubergiste et à Liège au XIVe siècle, des boulangers apparaissent
comme marchands de fer pour des sommes très importantes 43. Jean-Pierre Sosson avait
noté qu’à Bruges et dans d’autres villes flamandes le capital s’engouffre dans les
brèches - volontairement ouvertes ? – qui déstabilisent les métiers les mieux réglés :
marchés « francs », sous-traitance, adjudications au rabais 44.
24 C’est du milieu complexe et mouvant des métiers, et souvent parce qu’ils ont pratiqué
la marchandise ou le courtage dans le secteur professionnel qu’ils connaissaient le
mieux, qu’émergent des figures d’entrepreneurs, de transporteurs, de fournisseurs
attitrés d’un chapitre ou d’un prince, de concepteurs d’édifices qui prennent en charge
l’approvisionnement rémunérateur en matériaux ; c’est aussi à partir d’anciens métiers
du métal, comme celui de serrurier, qu’apparaissent, avec de nouveaux objets
techniques, les horlogers, les affineurs, les bombardiers de la fin du Moyen Age 45. Il faut
enfin faire leur place à des techniciens qui ajoutent à leur compétence la conception,
l’arbitrage ou la direction d’entreprises. Depuis les recherches pionnières de Bertrand
Gille46, qui avait situé la personnalité de l’ingénieur dans la nouvelle configuration de la
science et de la technique, on a montré le rôle de ces spécialistes dans la définition de
nouveaux offices publics et l’intérêt croissant que leur porte le pouvoir politique 47.
Souvent itinérants, aptes à faire valoir les mérites acquis d’une intervention à l’autre,
les techniciens (maîtres des mines, maîtres d’œuvre, ingénieurs des machines,
hydrauliciens) constituent par leurs déplacements48, leurs expertises, leur réseau de
relations un élément-clé d’une histoire européenne du travail à la fin du Moyen Age. On
peut même se demander si les rapports chiffrés, les comptabilités d’entreprise en régie
directe, sur lesquelles s’appuie souvent une histoire de l’innovation, ne sont pas
destinés à fournir aux entrepreneurs les plus liés à la commande publique des
informations de première main sur les coûts et les profits 49. Une étude
prosopographique de ce groupe constitue un enjeu à la fois pour l’histoire des filières
techniques, pour l’histoire de la réussite sociale et pour une définition rigoureuse de la
rationalité productive.
livre imprimé pour une histoire de la consommation culturelle ; autre exemple, une
enquête associant la compétence d’un céramologue et le regard d’une historienne,
Anne-Marie Flambard, a conféré à l’apparition de la poterie de grès sa véritable
signification : symptôme des mutations des modes de consommation et non
conséquence d’un changement technique62. Etudiant enfin des masses imposantes
d’inventaires après décès en Bourgogne, Françoise Piponnier est entrée dans des
intérieurs de tout niveau social, enrichissant l’analyse des objets en série des
paramètres qui indiquent l’influence des modes sur les comportements (couleur et
ornementation des robes63) mais aussi les limites apportées au train de maison par le
prix des matériaux (vaisselle de bois, d’étain ou de laiton).
29 Reprenons l’exemple du fer, parce qu’à la différence d’autres biens de consommation
courante il indique par son usage et par les volumes calculés à partir des unités de
production non seulement la satisfaction des besoins des ménages, mais encore
l’équipement d’une société64.
30 Remarquons d’abord qu’il peut contribuer à restaurer l’image d’un haut Moyen Age
moins démuni qu’on l’a dit : les redevances des paysans de Sainte-Julie de Brescia au
Xe siècle, un texte décapé de Pierre le Vénérable, des sites de fouille aussi différents que
le château d’Andonne au Xe siècle et les maisons-fortes du lac de Paladru vers l’an 1000
prouve que le fer circule plus qu’on ne l’a cru65.
31 Quant à la fin du Moyen Age, on découvre un usage si intense du fer dans la
construction et dans les équipements urbains que la dépense militaire, dont on connaît
l’importance, particulièrement pendant la guerre de Cent Ans, est remise à sa juste
place66. Deux indices mettent en garde contre toute généralisation à partir de la seule
demande publique connue ; le premier témoigne de la zone obscure qui inscrit une
partie de la consommation « au-dessous du marché ». Un exemple en est fourni par les
comptes de forge des seigneurs d’Ancenis au milieu du XV e siècle ; il s’agit de forges à
bras « paellières », « sochières », « paronères », « maréchalières » qui, au lieu de livrer
des produits semi-finis, vont au-devant du consommateur local. Instruments de cuisine
comme les poëles, outils agricoles comme les socs de charrue, les timons et les fers à
cheval ne sont pas mentionnés dans les comptes parce que la seigneurie ne perçoit pas
de taxe sur des produits de consommation villageoise. Ce cas singulier se répète à l’envi
dans toute la France, même si l’attitude des seigneurs n’est pas toujours la même 67.
32 L’autre indice se situe au niveau global du royaume, et par défaut : à la différence des
lames de Styrie exportées vers l’Est par centaines de milliers, de l’acier milanais
présent en quantités réduites sur tous les marchés du luxe guerrier, du fer espagnol qui
parcourt la mer avant de figurer dans les entrepôts de marchands rouennais ou sur les
chantiers de construction des ducs de Bourgogne68, le fer de France ne quitte pas le
territoire. Aucun tarif douanier étranger au royaume n’enregistre son passage, alors
que la France et l’Angleterre sont les pays dont les réserves de minerai sont les plus
élevées69 et que les traces d’exploitation et de réduction sont en France attestées dans
les bassins sédimentaires comme dans les massifs anciens. Si le fer français ne voyage
pas, c’est qu’il est massivement utilisé dans les campagnes comme dans les villes : la
couronne est du Bassin parisien, du Nivernais à la Lorraine, mais aussi de la forêt
d’Orléans au Soissonnais, fournit les plus anciennes attestations d’exploitation
sidérurgique pendant le demi-siècle où s’édifie l’ensemble des cathédrales dites
« gothiques » : les hautes fenêtres et les tirants porteurs représentent des tonnages
NOTES
1. J.P. Devroey, « Histoire économique et sociale du haut Moyen Age : les tendances majeures de
la recherche depuis la seconde guerre mondiale dans le monde franc », dans Bilan et perspectives
des études médiévales en Europe, Actes du premier Congrès européen d’Etudes Médiévales (Spolète, 1993),
P.J. Hamesse éd., Louvain-la-Neuve, 1995, p. 181-216.
2. F. Seibt, W. Eberhard, Europa 1400. Die Krise des Spätmittelalters, Stuttgart, 1984.
3. F. Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme (XV e-XVIIIe siecles), I. Les structures du
quotidien ; II. Les jeux de l’échange ; III. Le temps du monde, Paris, 1979.
4. Les historiens de l’économie s’accordent à déclarer fondamental le rôle de la demande, en
reconnaissant cependant la difficulté qu’il y a à en présenter une description cohérente. Cf. G.
Bois, « D’une histoire des faits économiques à une histoire de l’économie médiévale », dans
Histoire des sociétés rurales, 3 ; A. Guerreau, « L’étude de l’économie médiévale. Genèse et
problèmes actuels », dans J. Le Goff et G. Lobrichon, Le Moyen Age aujourd’hui, Cahiers du Léopard
d’or, 7 (1997), p. 31-8.
5. P. Kriedte, H. Medick et J. Schlumbohm, Industrialisierung vor der Industrialisierung. Gewerbliche
Warenproduktion auf dem Land in der Formationsperiode des Kapitalismus, (Veröffentlichungen des
fin du Moyen Age, Rome, 1992 (la construction d’un espace urbain), P. Boucheron, Le pouvoir de
bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan (XIVe-XVe siècles), Rome, 1998 (les matériaux et les
ingénieurs), L. Feiler, Les Abruzzes médiévales. Territoire, économie et société en Italie centrale du IX au
XIIe siècle, Rome, 1998.
Rappelons enfin des recherches décisives sur la consommation à partir des comptabilités et des
inventaires notariaux : L. Stouff, Ravitaillement et alimentation en Provence aux XIV e et XV e siècles,
Paris, 1970 ; H. Bresc, Un monde méditerranéen : économie et société en Sicile (1300-1460), Rome, 1986 ;
F. Piponnier, « Une maison villageoise au XIVe siècle le mobilier », dans Rotterdam Papers, 1975,
p. 139-170.
13. Cité par Y. Cohen et D. Pestre dans leur présentation d’un numéro spécial des Annales. Histoire,
Sciences Sociales consacré à l’histoire des techniques (juillet-octobre, 1998, p. 721).
14. Lors des Journées organisées en avril 1998 à l’EHESS sur le thème : « L’archéologie et les
études sur la civilisation matérielle ».
15. Par exemple, Ph. Dillmann, Ph. Fluzin et P. Benoit, « Du fer à la fonte : nouvelles approches
archéométriques », dans L’innovation technique au Moyen Age. Actes du VIII e Congrès international
d’archéologie médiévale, P. Beck dir., Paris, 1998, p. 160-168 (analyse de structure de pièces
d’artillerie du XVe siècle).
16. B. Geremek. Le salariat dans l’artisanat parisien aux XIII e-XVe siècles. Etude sur le marché de la main-
d’œuvre au Moyen Age, Paris-La Haye, 1968.
17. H. Vérin, Entrepreneurs, entreprise. Histoire d’une idée, Paris, 1982 ; J.P. Sosson, « L’entrepreneur
médiéval », dans L’impresa. Industria, commercio, banca (s. XIII-XVII), S. Cavaciocchi éd., Prato, 1991,
p. 275-276.
18. L. Boltanski et L. Thévenot, De la justification. Les économies de la grandeur, Paris, 1991, p. 35, sur
les rapports « entre le tissage des liens sociaux et la confection des objets ».
19. Ph. Braunstein, « Pour une histoire économique et sociale des techniques », dans Des sciences
et des techniques : un débat, R. Guesnerie et F. Hartog dir., Cahiers des Annales, 45 (1998), p. 209-217.
20. A. Stella, « Ars lane ou ars rationandi ? » dans Le marchand au Moyen Age, Actes du XIX e Congrès de
la Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public, 1992, p. 113-119. ; Id., La révolte
des Ciompi..., op. cit. note 8, p. 99 et suiv.
21. G. Cornet, Le paysan et son outil. Essai d’histoire technique des céréales (France, VIII e-XVe siècles),
Rome, 1992, p. 600.
22. P. Mane, Calendriers et techniques agricoles (France-Italie, ΧΙI e-ΧΙΙIe siècles), Préface de J. Le Goff,
Paris, 1983.
23. F. Audoin-Rouzeau, Hommes et animaux en Europe de l’Antiquité aux Temps Modernes. Corpus de
données historiques et archéozoologiques, CRA-CNRS, 1993. Id., « Cheptel antique, cheptel médiéval :
mutations ou innovations ? », dans L’innovation technique au Moyen Age..., op. cit. note 15, p. 30-34.
24. G. Duby, L’économie rurale et la vie des campagnes dans l’Occident médiéval, Paris, 1962, 1, p. 170 et
suiv. ; F. Sigaut, « L’évolution technique des agricultures européennes avant l’époque
industrielle », Revue archéologique du Centre de la France, 27/1 (1988,) p. 8-41 ; M. Arnoux, « Paysage
avec cultures et animaux. Variations autour du thème des pratiques agraires », Etudes Rurales,
145-146 (1997), 1999, p. 133-145.
25. Ph. Braunstein, « Les forges champenoises de la comtesse de Flandre (1372-1404) », Annales
ESC, 1987, p. 747-777.
26. Ph. Braunstein, « L’industrie à la fin du Moyen Age : un objet historique nouveau ? », dans La
France n’est-elle pas douée pour l’industrie ?, L. Bergeron et P. Bourdelais dir., Paris, 1998, p. 25-40.
27. Histoire générale du Travail, II. L’Age de l’artisanat (V e-XVIIIe siècles), Ph. Wolff et F. Mauro dir.,
Paris, 1960.
28. F.C. Lane, « Exportations vénitiennes d’or et d’argent de 1200 à 1450 », dans Etudes d’histoire
monétaire (XIIe-XIX siècles), Textes réunis par J. Day, P.U.L., 1984, p. 29-48.
29. La revue fondée et dirigée par B. Gille, Revue d’histoire de la sidérurgie, devenue Revue d’histoire
des mines et de la métallurgie en 1969, a joué jusqu’à sa disparition précoce un rôle fédérateur.
Après Le fer à travers les âges, Colloque international de Nancy, 1956, vinrent Mines et métallurgie. Actes
du 98e Congrès National des Sociétés Savantes de St. Etienne, Paris, 1975 ; Mines et mineurs en Languedoc-
Roussillon, Actes du 49e Congrès de la Fédération Historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon,
Montpellier, 1977 ; Mines et fonderies antiques de la Gaule, Table Ronde du CNRS, 1980, Paris, 1982 ;
Mines, carrières, métallurgie de la France médiévale, Actes du Colloque de Paris, 1980, publiés par P.
Benoit et Ph. Braunstein, 1983 ; Les ressources minérales et l’histoire de leur exploitation, CTHS, 1986 ;
Les techniques minières de l’Antiquité au XVIIIe siècle, Actes du Colloque international de Strasbourg, 1988,
Paris, 1992 ; La sidérurgie ancienne de l’Est de la France dans son contexte européen. Archéologie et
archéométrie, Actes du Colloque de Besançon 1993, publiés par M. Mangin, Besançon, 1994 ;
Paléométallurgie du fer et cultures, Actes du symposium international de Sévenans, publiés par P. Benoit
et Ph. Fluzin, Belfort, 1995 ; La sidérurgie alpine en Italie (XII e-XVIIe siècle), Etudes réunies par Ph.
Braunstein, Rome, 2001 (Collection de l’Ecole française de Rome, 90).
30. Une entreprise systématique en cours, assurée par les Cahiers de l’Inventaire du Ministère de
la Culture : Les forges du pays de Châteaubriant, 1984 ; La métallurgie normande (XII e-XVIIe siècles),
1991 ; La métallurgie comtoise (XV e-XIX siècles), 1994 ; La métallurgie de la Haute-Marne du Moyen Age
au XX siècle, 1997. A signaler un ouvrage publié à l’occasion d’une exposition au Musée
Dauphinois, Les maîtres de l’acier. Histoire du fer dans les Alpes, Grenoble, 1996.
31. D. Cardon a présenté des recherches au VI e Congrès international d’archélogie médiévale de
Dijon (1997), sous le titre : « Des toisons aux étoffes, la deuxième vague d’innovations dans
l’industrie lainière médiévale », L’innovation technique au Moyen Age..., op. cit. note 15, p. 35-42.
Depuis est paru son livre La draperie au Moyen Age. Essor d’une grande industrie européenne, Paris,
1999.
32. Ph. Bernardi, Métiers du bâtiment et techniques de construction à Aix-en-Provence à la fin de l’époque
gothique (1400-1550), Aix-en-Provence, 1995, a fondé son enquête sur un millier de contrats et trois
cents transactions et documents de la pratique ; sur les apprentissages, Ph. Didier,
« L’apprentissage médiéval en France : formation professionnelle, entretien ou emploi de la main
d’œuvre juvénile ? » Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte, Germ. Abt., 101 (1984),
p. 200-255, F. Michaud-Fréjaville, « Bons et loyaux services : les contrats d’apprentissage en
Orléanais (1380-1480) », dans Les entrées dans la vie. Initiations et apprentissages. Actes du XII e Congrès
de la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public, Annales del’Est, 5 e série, 1-2,
1982, p. 183-208. Un exemple de conflit sur le temps de travail dans les vignobles de Sens et
d’Auxerre de 1383 à 1447, dans G. Dohrn van Rossum, L’histoire de l’heure, Paris, 1997, p. 307-309,
et A. Stella, « Un conflit du travail dans les vignes d’Auxerre aux XIV e et XV e siècles », Histoire et
Sociétés Rurales, 1996, p. 221-251.
33. Pierre et métal dans le bâtiment au Moyen Age, Etudes réunies par O. Chapelot et P. Benoit, Paris,
1985 ; Artistes, artisans et production artistique. Actes du Colloque de Rennes, X. Barrai i Altet éd., 3 vol.,
Paris, 1986 ; R. Recht, Les bâtisseurs des cathédrales gothiques, Strasbourg, 1989 ; Carrières et
construction en France et dans les pays limitrophes, Paris, 1991 ; Le bois et la ville du Moyen Age au
XXe siècle, Actes du Colloque de Saint-Cloud, 1988, Paris, 1991 ; Le bois dans le château de pierre, Colloque
de Lons-le-Saulnier, 1997 (à paraître) ; Du projet au chantier. Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre XIV e-
XVIe siècles, O. Chapelot dir., Paris, 2001.
34. Par exemple, Ph. Braunstein, « Les salaires sur les chantiers monumentaux du Milanais à la
fin du XIVe siècle », dans Artistes, artisans et production artistique..., op. cit. note 33, p. 123-132 ; sur
l’échelle salariale dans le secteur minier, cf. Ph. Braunstein, « Le travail minier au Moyen Age »,
dans Le travail au Moyen Age. Une approche interdisciplinaire, Actes du Colloque international de Louvain-
la-Neuve, J. Hamesse et C. Muraille-Samaran éd., Louvain-la-Neuve, 1990, p. 329-338.
35. Citons une entreprise magistrale : Ch. de La Roncière, Prix et salaires à Florence au XIV e siècle
(1280-1380), Ecole Française de Rome, 1982 ; l’incidence d’une crise sur les salaires du bâtiment :
Ph. Lardin, « La crise monétaire de 1420-1422 en Normandie », dans L’argent au Moyen Age, Actes du
XVIIIe Congrès de la Société des Historiens Médiévistes, Paris, 1998, p. 101-143.
36. Ph. Lardin, « Le rôle du vin et de la nourriture dans la rémunération des ouvriers du Bâtiment
à la fin du Moyen Age », dans La sociabilité à table. Commensalité et convivialité à travers les âges. Actes
du Colloque de Rouen, 1990, publiés par M. Aureli, O. Dumoulin et F. Thélamon, Rouen, 1992,
p. 209-215.
37. D. Menjot, « Les métiers en Castille au Bas Moyen Age : approche des vécus
socioéconomiques », dans Les métiers au Moyen Age. Aspects économique et sociaux, Actes du Colloque
international de Louvain-la-Neuve (1993), P. Lambrechts et J.P. Sosson éd., Louvain-la-Neuve, 1994,
p. 205-227. M. Hébert, « Travail et vie urbaine : Manosque à la fin du Moyen Age », dans Travail et
travailleurs en Europe au Moyen Age et au début des Temps Modernes, Cl. Dolan dir. (Papers in Mediaeval
Studies, 13), Toronto, 1991, p. 147-173.
38. J.P. Sosson, « Les métiers : norme et réalité. L’exemple des anciens Pays-Bas méridionaux aux
XIVe et XVe siècles », dans Le travail au Moyen Age..., op. cit. note 34, p. 339-348.
39. Ph. Bernardi, Métiers du bâtiment..., op. cit. note 32, p. 23 et suiv. ; J.P. Leguay, « Les métiers de
l’artisanat dans les villes du duché de Bretagne aux XIV e et XVe siècle », dans Les métiers au Moyen
Age..., op. cit. note 37, p. 157-204 ; Id., « Les manœuvres des chantiers et carrières en France et
dans les pays voisins au Moyen Age », dans Il modo di costruire, Actes du Congrès de Rome, Rome, 1990,
p. 29-48 ; Id., « Boutiquiers, artisans et gens mécaniques” en Savoie médiévale », dans Chemins
d’histoire alpine, Mélanges à la mémoire de R. Devos, Annecy, 1997,p. 269-301 ; F. Michaud,
« Apprentissage et salariat à Marseille avant la Peste Noire », Revue Historique, 1994, p. 3-36.
40. Cf. les études rassemblées sous le titre « Les dépendances au travail », Médiévales, 30 (1996).
41. A. Stella, La révolte des Ciompi..., op. cit. note 8 :« Occupation exercée et groupe
d’appartenance », p. 154-156.
42. Ph. Bernardi, Métiers du bâtiments..., op. cit. note 32, p. 27.
43. Indication communiquée par F. Muret, qui dépouille des fonds liégeois.
44. J.P. Sosson, « L’histoire économique et sociale du Bas Moyen Age : quelques réflexions à
propos des acquis et des perspectives de recherches, dans Bilan et perspectives des études médiévales
en Europe, Actes du premier Congrès européen d’Etudes Médiévales (Spolète, 1993), Louvain-la-Neuve,
1995, p. 217-251, particulièrement p. 246.
45. Hommes et travail du métal dans les villes médiévales, Etudes réunies par P. Benoit et D. Cailleaux,
Paris, 1988 ; G. Dohrn Van Rossum, « Les « orlogeurs » : artistes et experts (XIV e-XVe siècles) »,
dans Prosopographie et genèse de l’Etat moderne, Actes édités par F. Autrand, Ecole Normale
Supérieure de Jeunes Filles, 30 (1986), p. 231-247 ; A. Girardot, « Fondeurs d’artillerie et
sidérurgistes : une direction de recherches ? » dans Mines, carrières, métallurgie..., op. cit. note 29,
p. 67-76 ; P. Benoit, « Artisans ou combattants ? Les canonniers dans le royaume de France à la fin
du Moyen Age », dans Le combattant au Moyen Age, Actes du XVIII e Congrès de la Société des Historiens
Médiévistes, Paris, 1991, p. 287-296.
46. B. Gille, Les ingénieurs de la Renaissance, Paris, 1964.
47. Ph. Braunstein, « Les techniciens et le pouvoir à la fin du Moyen Age. Une direction de
recherche », dans Prosopographie et genèse de l’Etat moderne..., op. cit. note 45, p. 221-229 ; P. Benoit
et Ph. Lardin, « Les élites artisanales au service de la ville », dans Les élites urbaines au Moyen Age,
Actes du XXVIIe Congrès de la Société des Historiens Médiévistes, Paris-Rome, 1997, p. 287-304.
48. C. Billot, « Métiers de la métallurgie et migrations en France à la fin du Moyen Age », dans
Hommes et travail du métal..., op. cit. note 45, p. 227-239.
49. M. Mollat, Les affaires de Jacques Cœur. Le Journal du Procureur Dauvet, Paris, 1952. ; en écho, A.
Weitnauer, Venezianischer - Handel der Fugger nach der Musterbuchhaltung des Matthäus Schwarz,
Munich-Leipzig, 1931 ; J. Strieder, « Ein Bericht des Fuggerschen Faktors Flans Dernschwam über
den Siebenbürener Salzbergbaues um 1528 », Ungarische Jahrbücher, 13 (1933), p. 260-290 ; J.
Bottin et J. Hoock, « Structures et formes d’organisation du commerce à Rouen au début du
XVIIe siècle : le cas de Michel Van Damme », dans Le négoce international (XIII e-XXe siècles), F.
Crouzet dir, Paris, 1989, p. 59-93.
50. Pour le reprendre en le dévoyant, c’est le titre du livre de H. Kraus, Gold was the Mortar. The
Economics of Cathedral Building, Londres, 1979.
51. Par exemple, Ph. Braunstein, « Il cantiere del Duomo di Milano alla fine del XIV secolo : lo
spazio, gli uomini, l’opera » dans Ars et ratio. Dalla torre di Babele al ponte di Rialto, J.C. Maire-
Vigueur et A. Paravicini-Bagliani dir., Palerme, 1990, p. 147-164.
52. Sur la politique fiscale, ses buts plus que ses effets, cf. des contributions à l’histoire des pays
bourguignons dans le volume L’Argent au Moyen Age..., op. cit. note 35 : H. Dubois, « Les fermes du
vingtième à Dijon à la fin du XIVe siècle », et M. Boone, « Stratégies fiscales et financières des
élites urbaines et de l’Etat bourguignon naissant dans l’ancien comté de Flandre (XIV e-
XVe siècles) », p. 159-171 et 235-253. Cf. J. Day, Monnaies et marchés au Moyen Age, Comité pour
l’histoire économique et financière de la France, Paris, 1994.
53. Ph. Contamine, « Les fortifications urbaines en France à la fin du Moyen Age : aspects
financiers et économiques », Revue Historique, 1978, p. 23-47.
54. C. Gaier, L’industrie et le commerce des armes dans les anciennes principautés belges de la fin du XIII e
à la fin du XVe siècle, Paris, 1973, particulièrement la pièce de l’annexe II, p. 327 et suiv. ; Ph.
Contamine, « Consommation et demande militaire en France et en Angleterre », XIII e-
XIVe siècles, dans Domanda e consumi, Actes de la Vf semaine d’étude, Prato, 1974, Florence, 1978,
p. 409-428.
55. Depuis les travaux de L. Stouff, Ravitaillaient et alimentation..., op. cit. note 12, citons A.Th.
Rendu, « La main d’œuvre d’une grande exploitation minière au milieu du XV e siècle : la mine de
Pampailly en Lyonnais 1455-1457 », Cahiers d’Histoire, XXVIII, 1983, p. 59-95 ; Ph. Braunstein,
« Lebensmittelverbrauch und Regelungen der Versorgung in französischen Bergbauzentren am
Ende des Mittelalters und im 16. Jahrhundert », dans Bergbaureviere als Verbrauchzentren, E.
Westermann dir., VSWG, Beiheft 130 (1997), p. 415-427.
56. Sur l’habitat fortifié, la bibliographie est considérable et continue, des publications telles que
Archéologie Médiévale et Château-Gaillard permettent de se tenir informé des découvertes et des
analyses ; citons seulement le colloque La maison forte au Moyen Age, Paris, 1986 et une étude
monographique de P. Beck, Une ferme seigneuriale au XIV e siècle : la grange du Mont (Charny, Côte-
d’Or), Paris, 1989.
57. Par exemple, Corpus des objets domestiques et des armes de fer de Normandie, du I er au XV e siècle,
Caen, 1986.
58. F. Piponnier, « Une maison villageoise au XIV e siècle le mobilier », Rotterdam Papers, 1975,
p. 151-170.
59. J.M. Pesez, Brucato. Histoire et archéologie d’un habitat médiéval en Sicile, Rome, 1984.
60. M. Philippe, « Chantier ou atelier. Aspects de la verrerie normande aux XIV e et XVe siècles »,
Annales de Normandie, 1992, p. 239-257 ; J.F. Belhoste, « Les verreries du pays de Lyons. Impact sur
la forêt et l’économie agraire (XVIe-XVIIIe siècles) » dans Le monde rural en Normandie, Caen, 1998,
p. 347-362 ; Fenêtres de Paris (XVII e-XVIIIe siècles), Cahiers de la Rotonde, 18, Commission du Vieux
Paris, 1997.
61. J. Bocquentin, « Origine et développement des encres d’impression au XV e siècle », dans
L’innovation technique au Moyen Age..., op. cit. note 15, p. 285-286.
62. A.M. Flambard, D. Dufournier, « Réflexions à propos de l’apparition du grès en Europe
occidentale », dans La céramique (V e-XIXe siècles). Fabrication, commercialisation, utilisation, Premier
Congrès international d’archéologie médiévale, Caen, 1987, p. 139-147.
63. F. Piponnier, « Cloth Merchants Inventories in Dijon in the Fourteenth and Fifteenth
Centuries », dans Cloth and Clothing in Medieval Europe, Londres, 1983, p. 230-247.
64. M. Arnoux, « Matières premières, innovation technique, marché du fer : les logiques de la
carte sidérurgique de l’Europe (XIIIe-XVIe siècles) dans Gli insediamenti economici e le loro logiche, V.
Giura dir., Naples, 1998, p. 1-14.
65. F. Menant, « Pour une histoire médiévale de l’entreprise minière en Lombardie », Annales ESC,
1987, p. 779-796, particulièrement p. 786. V. Chomel, « Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, et les
mineurs de la Ferrière (1120-1135) », dans Les maîtres de l’acier. Histoire du fer dans les Alpes,
Grenoble, 1996, p. 60-61 ; A. Debord, « La fouille du castrum d’Andonne », Aquitania, 1 (1983),
p. 173-197 ; M. Colardelle et E. Verdel, Chevaliers-paysans de l’an Mil, Grenoble, 1993.
66. Ph. Contamine, « La guerre de Cent Ans en France : une approche économique », Bulletin of the
Institute of Historical Research, XL VII (1974), p. 125-149 ; Id., « Les chaînes dans les bonnes villes de
France (XIVe-XVIe siècles) », dans Ph. Contamine, C. Giry-Deloison, M.H. Keen, Guerre et société en
France, Angleterre et Bourgogne (XIVe-XVe siècles) Lille 1991, p. 293-314.
67. C. Herbaut, « La métallurgie de la châtellenie de la Poitevinière à travers les comptes de ses
revenus », dans Les Forges du pays de Châteaubriant, Cahiers de l’Inventaire, 3 (1984), p. 41-53 ; P.
Gresser, « Pour une histoire de la petite métallurgie : l’apport des comptes domaniaux en
Franche-Comté aux XIVe et XV e siècles », dans Mines, carrières et métallurgie..., op. cit. note 29,
p. 207-262.
68. M. Mollat, Le commerce maritime normand à la fin du Moyen Age, Paris, 1952, p. 279-280 ; Ph.
Braunstein et O. Chapelot, « Mines et métallurgie en Bourgogne à la fin du Moyen Age : première
esquisse », dans Mines, carrières, et métallurgie..., op. cit. note 29, p. 45 et 62 ; O. Chapelot, « Les
ouvriers du métal en Bourgogne à la fin du Moyen Age, l’exemple du Châtillonnais », dans Pierre
et métal..., op. cit. note 33, p. 308.
69. R. Sprandel, Das Eisengewerbe im Mittelalter, Stuttgart, 1968, « Die Eisenerze Europas », p. 17 et
suiv. ; Ph. Braunstein, « Das französische Eisen und die europäische Eisenlandschaft (13. bis 16.
Jahrhundert) », Die europäische Eisenstrasse, R. Sandgruber et G. Speri Linz dir. (à paraître).
70. M. Ferauge et P. Mignerey, « L’utilisation du fer dans l’architecture gothique : l’exemple de la
cathédrale de Bourges », Bulletin Monumental, 1996, p. 129-148 ; J.L. Taupin, « Le fer dans les
cathédrales », Monumental, 13 (1996), p. 18-27 ; une estimation pionnière relative à la cathédrale
de Ratisbonne (40 tonnes de fer) dans W. Haas, « Die Rolle des Eisens in der vorindustriellen
Architektur, dargestellt an ostbayrischen Beispielen », dans Die Oberpfalz, ein europäisches
Eisenzentrum, Amberg, 1987, p. 495-504.
71. Ce sont les titres des volumes de F. Braudel, rassemblés sous l’intitulé général Civilisation
matérielle, économie et capitalisme (XVe-XVIIIe siècle).