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Résume SPC

-Selon Aristote la politique désigne les affaires de la cité, et par extension, l’art de gérer la
cité.
-Selon Platon la politique est une technique qui ne peut être exercée que par ceux qui
possèdent un véritable savoir.
- Le politique renvoie à la personne qui gouverne.
-Un système politique : Un système politique est donc une combinaison variable d’autorité
légitime « recours au consensus » et de puissance publique « recours à la coercition »
(Contrainte, violence) qui rend certaines personnes capables de décider pour la société globale
et de se faire obéir.
Souveraineté : Capacité d’orienter toute la société et élaborer des règles qui sont contre tt
la société dans un territoire donné
-Un régime politique est un concept qui articule d’un côté, le mode d’organisation du
pouvoir et d’un autre côté, son mode d’exercice (la sphère des institutions du pouvoir
politique et la forme politique de gouvernement d’un Etat)
Les régimes politiques sont donc le fruit du jeu des forces politiques dans le cadre
institutionnel défini par la constitution ou par la coutume.
Leurs caractéristiques :
o La division ou la concentration du pouvoir ;
o Le rapport entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ;
o Le mode de sélection des personnes politique (les gouvernants) ;
o Les modalités de la légitimation du pouvoir
La différence entre le régime politique et le système politique : Un régime politique est
défini par des textes (Constitution, lois constitutionnelles). Le système politique est la façon
Dont ces textes sont interprétés et mis en œuvre par la classe politique.
La constitution : selon Hegel « La constitution est en premier lieu l’organisation de l’État
et le processus de sa vie organique par rapport à lui-même ».
1-le pouvoir politique selon max weber : la domination exercée par une personne ou un
groupe de personnes dans une société, dans le but d'organiser celle-ci.
Les types de la domination :
o Domination traditionnelle le roi possédait une légitimité divine).
o Domination charismatique : en raison de son comportement héroïque, de son charisme,
o Domination légale-rationnelle : Ici on se base surtout sur la compétence.
- L’exercice du pouvoir politique :
Pour Max Weber, la particularité du pouvoir politique réside dans l’existence de ce qu’il
nomme un groupement de domination, c’est-à dire un groupe au sein duquel les membres sont
soumis à des relations de domination en fonction de règlements en vigueur, notamment des
textes juridiques (une Constitution, par exemple).
Pour Karl Marx et Friedrich Engels le pouvoir est identifié à l’État, lui-même considéré
comme un instrument de la domination de classes
Les spécificités du pouvoir politique
Le monopole de la violence
Selon Max Weber : « Le pouvoir politique, c'est le monopole de la violence physique
légitime (police, gendarmerie, armée) ». Pour lui la société ne peut avancer, seulement si le
pouvoir de l'Etat est bien respecté. Ainsi, seul l’Etat peut utiliser la violence pour faire
accepter ses mesures par la population.
Selon anglais Thomas Hobbes « L'Homme est un loup pour l'Homme » : Le pouvoir
politique permet donc de distribuer plus ou moins équitablement les droits et devoirs entre les
citoyens. Et cela passe par l'acceptation collective d'une autorité qui exerce cette violence
légitime.

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2-Le monopole de la contrainte Le pouvoir est contraignant. Toutefois cette contrainte
matérielle sert, non pas à fonder le pouvoir, mais à le maintenir.
3-Le monopole de l’autorité Le pouvoir nécessite une double relation : commandement et
obéissance.
4- Le monopole de la globalité L’autorité Le but de ce pouvoir politique est donc d’obtenir
la cohésion sociale, l’Etat doit donc s’assurer que la société fasse corps.
5- Source des institutions et du droit Le pouvoir politique constitue la source des
institutions et du droit. Il édicte les normes et prévoit leurs sanctions.
-Les limites à l’exercice du pouvoir politique : le pouvoir politique a été utilisé d’une
manière nuisible (abus de pouvoir). Quand trop de pouvoir est concentré dans peu de mains,
sans assez de place pour le débat politique, la critique publique.
Montesquieu affirmait que sans un principe permettant de contenir et d'équilibrer le pouvoir
législatif, les pouvoir exécutif et judiciaire, il n’y a plus aucune liberté, ni aucune protection
contre l'abus de pouvoir

L’ETAT :
1-Sur le plan organisationnel : est défini comme une forme d'organisation que la société
utilise pour s'orienter et se gérer. Selon Carré de Malberg définit l’Etat :
o D’une part, à un mode d’organisation sociale territorialement défini ;
o D’autre part, à un ensemble d’institutions caractérisées par la détention du monopole de
l’édiction de la règle de droit et de l’emploi de la force publique
2-Sur le plan sociologique : l'Etat moderne comme un groupe possédant une autonomie de
direction et de réglementation et résultant de trois processus conjoints de monopolisation, de
Bureaucratisation et de légitimation.
Les théories du contrat social :
Selon Hobbes l'Etat toute puissante, créée par l’homme pour sa propre défense.
=>Le fait que la soumission doit être totale et pouvoir est absolu.
=>conditions d’un état civil, c’est-à-dire d’un état de paix ou les hommes respect selon la
loi de nature.
Selon John Locke Le contrat social est au cœur de sa pensée politique. Ainsi pour lui l’état
de nature est l’état dans lequel les hommes vivent ensemble sans soumission à une autorité
supérieure commune.
Selon Jean- Jacques Rousseau influencé par Locke. Il a les mêmes principes avec John
Locke mais différents moyens pour lui l’Etat est pour assurer l’intérêt général et mettre en
œuvre la volonté générale, le problème ç préserver la liberté.
Pour Rousseau, les hommes décident de se réunir pour former un Etat par un accord
: un contrat social.
*les théories du contrat social reposent sur que l'Etat est là pour assurer l'intérêt général de la
Population
Nicolas Machiavel : Pour lutter contre la force d’arbitrage et limiter le rôle du souverain on
doit faire contrat social et tourner vers le concept juridique dans une idéologie individualiste
et utilitariste de la nature humaine, ces théories se différencient la nature d’état leur analyse
des 2 contrats
La théorie du conflit selon d’Aristote sur les injustices sociales en lien avec la théorie
D’Abraham Maslow des besoins humains et celle de la lutte des classes sociales de Karl
Marx. Cette théorie est la plupart du temps appliquée en vue d'expliquer le conflit entre les
classes sociales, la lutte des classes du prolétariat contre la bourgeoisie ainsi que, pour les
idéologies, capitalisme contre socialisme.
La théorie marxiste de la lutte des classes sociales ;

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L’Etat est un instrument au service des classes exploiteuses en vue de maintenir leur
domination. Il est l’instrument d’oppression.
3- Sur le plan politique
L’Etat est un concept politique qui se réfère à une organisation sociale, économique et
politique souveraine, formée par des institutions qui régulent la vie d’une communauté sur
un territoire délimité par des frontières. L’Etat peut désigner également la chose publique
(les biens collectifs et le droit de tout le monde). L’Etat peut se définir aussi comme une
autorité souveraine aussi une fonction morale et contraignante
4- L’Etat en Droit constitutionnel
Nous sommes en présence d’un Etat lorsque sont réunis trois éléments nécessaires appelés les
éléments constitutifs de l’Etat, à savoir une population, un territoire et un gouvernement.
5- l’Etat en droit international
Etat souverain. Souvent désigné comme un pays, Trois conditions pour qu’on puisse appeler
un Etat : Un territoire délimité par des frontières terrestres et/ou maritimes. Une population
Un gouvernement : les organes qui représentent l’état et appliquent son autorité.
--Les éléments constitutifs de l’Etat :
Le territoire : Les frontières naturelles sont par exemple un segment de fleuve, de rivière
ou d'une montagne.
Les frontières artificielles sont déterminées par un traité qui en fixe les limites.
La population d'un Etat se présente comme une collectivité humaine (la nationalité) qui est
soumis au même ordre juridique, nationaux et étrangers.
Une Nation fait référence à une population vivant sur un même territoire et unie par une
même histoire, culture, langue voire origine ethnique.
1) Concept Obj : « allemande »
Fichte Johamm Gottlieb Nation = le pdt nécessaire d’élément d’Obj « la race, religion,
Langue)
2) concept subj : « française » En se base sur les éléments sub : la mémoire commune ou une
communauté d’intérêt, la Nation soit constituée il faut un « vouloir vivre collectif », à savoir
une volonté de vivre ensemble
État-nation, c’est à dire que le territoire de l’Etat correspond au territoire géographique
d’une même Nation.
Le gouvernement : Le troisième élément constitutif d'un Etat est son gouvernement qui est
une organisation politique qui bénéficie de la puissance publique, de la capacité de
commander et de se faire obéir
Critères distinctifs de l’Etat ;
La personnalité juridique de l’Etat acquiert la capacité et les moyens de représenter la
nation dans la vie juridique et d’assurer ses intérêts permanents. L’Etat est une personne
morale, détachée de la personne physique des gouvernants. La continuité donc de l’Etat est
assurée. L’Etat a la capacité, d’agir au nom de la collectivité et il devient un sujet de pouvoirs
et de droits, L’Etat est en effet permanent en ce sens que les changements qui surviennent
dans sa composition ou sa direction n’affectent pas son existence ni la durée de ses
décisions.
La souveraineté de l’Etat ; désigne l'exercice du pouvoir sur une zone géographique et sur la
population qui l’occupe.
Souveraineté de droit divin : Dans un régime théocratique, la souveraineté appartient au
représentant de Dieu.
Souveraineté royale : Dans un régime monarchique, la souveraineté appartient au Roi.

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La souveraineté est l’expression par laquelle on désigne un pouvoir suprême, c'est-à-dire qui
ne relève d’aucun autre.
o Une supériorité absolue au dehors ;l’absence de toutes dépendances à l’égard des
puissances étrangères. C’est la souveraineté externe. : indépendance complète.
o Une supériorité absolue au-dedans, ce qui implique la possibilité d’imposer sa volonté à
L’intérieur de son territoire sur tous groupements publics ou privés. C’est la souveraineté
interne. Seul l’Etat dispose en effet, de la faculté de s’organiser lui-même de sa propre
volonté.
Domaine d’exercice de la souveraineté de l’Etat Dans presque tous les États, la
souveraineté s'exerce au minimum dans les domaines suivants :
o La sécurité extérieure : la diplomatie (prévention) et la défense nationale (armée en cas de
conflit)
o La sécurité intérieure : la police, la loi (définition de normes juridiques) ;
o La justice ;
o Les finances : monnaie, collecte des impôts, et contrôle des marchés financiers.
o L’instruction ;
o La santé ;
o Les politiques sociales : logements, sécurité sociale, cohésion sociale, emploi : prise en
charge du risque chômage, des accidents de travail… ;
o L'environnement : installations classées, catastrophes naturelles…
o La culture : c'est un point sensible pour quelques pays ;

L’Etat : Appareil politique et administratif : Le Gouvernement

Le Gouvernement est un organe de l'Etat, qui est plus large que lui et comprend l'ensemble
de ce qu’on appelle la puissance publique. Sa fonction principale est de garantir le respect des
lois, il est responsable de mener à bien le pouvoir exécutif L'Etat regroupe les trois pouvoirs :
le législatif(parlement), l’exécutif (gouvernement) et judiciaire(tribunaux). L’Etat est le «
tout », le Gouvernement est une partie de ce dernier.
Les différentes formes de Gouvernement :
1-Les classifications anciennes : Les trois modes de gouvernement selon Aristote :
La monarchie : C’est un mode de gouvernement qui concentre le pouvoir dans les mains d’un
seul
L’oligarchie : C’est un mode de gouvernement où l’autorité se trouve soit partagée entre
plusieurs individus (dyarchie : simultané de deux rois, deux chefs, deux pouvoirs., triumvirat,
Décemvirat) soit réservée à un groupe restreint (classe sociale ou caste militaire)
La démocratie : Un mode de gouvernement où c’est l’ensemble du peuple qui possède le
pouvoir souverain et l’exerce directement en s’assemblant sur l’Agora pour décider des
affaires de la cité
1- Les trois modes de gouvernement selon Montesquieu (siècle des lumières) :
a) République toutes les formes politiques dépourvues d’un chef d’Etat héréditaire, et dans
Lesquelles la puissance souveraine appartient soit à une fraction du peuple (aristocratie) soit à
L’ensemble des citoyens (démocratie).
b) Monarchie : forme de gouvernement dont laquelle l'Etat est dirigé par une seule personne
qu’exerce l'ensemble des pouvoirs. Le mode de désignation du monarque soit héréditaire : soit
il peut aussi être élu,
c) Le despotisme : l’essentiel était moins d’associer le plus grand à la direction des affaires
publiques que de limiter le pouvoir et de le séparer pour mieux préserver la liberté.

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2- Le quatre modes de gouvernement selon Les données Modernes :
La monarchie : aujourd’hui la majorité des monarchies sont constitutionnelles. Dans les
monarchies constitutionnelles, le monarque a une position symbolique, il dispose d’un
pouvoir d’influence plutôt que d’un pouvoir La direction des affaires est assurée par le chef
du gouvernement.
La république ce mode de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par des personnes
élues et est typiquement opposé aux monarchies héréditaires, n'est pas toujours synonyme de
démocratie.
▪ Une République populaire désigne notamment des États communistes, un régime
totalitaire.
▪ Une République islamique est la forme de gouvernement prise par un État qui n'a pas de
monarque et où la gouvernance s'aligne sur le dogme de l'islam,
▪ Une République aristocratique, les dirigeants sont élus par les nobles.
▪ Une République oligarchique, les dirigeants sont élus par les Bourgeois/Riches
▪ Une République constitutionnelle est un régime politique républicain dans lequel le chef
de l'Etat et ls fonctionnaires sont les représentants du peuple et doivent gouverner selon un
droit constitutionnel.
La démocratie de masse d’aujourd’hui : une série de mécanismes pour que les gouvernés
restent associés à l’élaboration et aux changements d’orientation de la politique du pays.
Le despotisme Dans le sens moderne s'entend de la puissance absolue, illimitée, concentrée
sans réserve ni contre-poids dans les mains d'un seul homme, quel que soit l'usage, bon ou
mauvais, qu'il en fasse.
- L’exercice du régime politique :
Les éléments extra-juridiques
1- Les forces politiques : un ensemble de personnes regroupées au sein d'une même action
politique, impliquées dans des projets et des stratégies similaires.
o Les partis politiques : Les partis politiques constituent une force politique car ils influencent
La marche des pouvoirs publics dans la mesure où ils constituent les premiers relais entre
L’appareil de l’Etat et les électeurs
o Les partenaires sociaux : Ce sont tous ces corps intermédiaires et groupements d’intérêt
qui encadrent les citoyens dans leurs activités professionnelles et soutiennent leurs
revendications auprès des pouvoirs publics
o Le consensus social : est un accord et consentement du plus grand nombre, de l’opinion
publique.
L’existence de l’Etat au Moyen Age
C'est en effet à la fin du Moyen Age que les historiens occidentaux situent l'apparition de l
’Etat dit moderne : Etat comme autorité souveraine s'exerçant sur l'ensemble d'un peuple
et d'un territoire déterminés. Ce système prend donc en compte le pouvoir politique par
l'intermédiaire de la souveraineté et des institutions.
Chez les pays occidentaux : l’église joue un rôle très important très puissante.
L’Etat a pu exister, mais sous des formes et des articulations différentes
- L’Etat médiéval : repose sur la féodalité* La société du Moyen Age est fondé sur des liens
entre le seigneur et son vassal (peuple).
Structure de l’état médiéval : La société médiéval se fondée sur les liens entre le seigneur et
son vassal où le seigneur accord au vassal un fief et une protection en contreparties une
défense du château et des aides militaires en cas des guerres.

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(*) La féodalité est un système où les relations entre personnes sont basées sur des contrats
entre ces mêmes personnes. Les seigneurs ont tout pouvoir sur leur territoire, mais ils sont de
puissance inégale.
Caractéristiques de la féodalité
– Pouvoir décentralisé entre les seigneurs
- Centralisation des fonctions pour les seigneurs (le seigneur = il est le gr propriétaire +chef
de guerriers + le juge + l’arbitre + protecteurs des prêtres « kahana »)
- la société féodale est instable car il y on a l’absence d’un pouvoir supérieur où il y on tjr des
guerres entre les seigneurs eux pour avoir plus de terrains
Le rôle de l’église dans la constitution d’état : l’église riche et puissante car elle protège les
seigneurs
L’influence des idées ecclésiastiques sur la conception étatique : la guerre contre l’église pour
séparer la politique et la religion
- Badie : insiste sur la transmission d’un modèle initial ou d’un ensemble de conceptions
originelles.
- Birnbaum : privilégiera les effets d’une concurrence de longue durée entre les clercs et les
gouvernants temporels.
La naissance d’état au moyen âge
- Etat existe déjà en même définition qu’aujourd’hui = institution suprême
- Etat n’existe pas
- Pour les ang : l’état existe
- Pour les fr : il y on a ceux qui disent que l’état existe et d’autre disent le contraire
- Pour les américains : l’état n’existent pas à la base
- Pour Badie et Birnbaum : état est un territoire délimité bureaucratie hiérarchisée dont on
a fort pv central, on parle d’état si on a la reconnaissance européenne
Caractéristiques de l’Etat occidental :
1-Distinction de l’activité politique des autres activités La reconnaissance d’un champ d’
activité spécialisées (économiques, culturelles et religieux).
2-Spécialisation des organes du gouvernement régis par des règles propres, et imposer des
modalités particulières de recrutement de leurs membres.
3-L'Etat médiéval est un Etat de justice un Etat où la puissance publique exerce une autorité
qui se veut arbitre entre les groupes sociaux. Au Moyen Age la justice est le but de l’Etat
L’État providence est un système dans lequel on accorde un rôle plus important à l’Etat
dans les domaines économiques et sociaux.
L'Etat-Providence est fondé sur la solidarité entre les différentes classes sociales et la
recherche de la justice sociale.
I-Période du modèle bismarckien 1870 et 1935 : Bismarck vient de mettre en place un
système d’assurance sociale (accident de travail, maladie et vieillesse) pour les démunies et
les travailleurs ayant pour objectif d’éviter la propagation des idées révolutionnaire dans la
classe ouvrière et de faire face à la montée du socialisme.
II- Période de modèle beveridgien développe la notion de l’état de bien-être et vient de
proposer l’idée de la protection universelle pour tous les citoyens, financée par l’impôt et
pas seulement pour les démunies et les travailleurs.
*Les économistes keynésiens présentent l'Etat-Providence comme un système efficace car
l'augmentation des revenus*
III- Le modèle français de 1945 La mise en place, en France, d’un Etat-providence s’est
concrétisée par la création d’un système de sécurité sociale centralisé.
L’Etat interventionniste :

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*L'interventionnisme politique est la tendance d'un Etat à intervenir politiquement ou
militairement dans les affaires d'un autre Etat.
* L'interventionnisme économique conduit les pouvoirs publics à participer à l'économie du
pays et imposer leurs règles chaque fois que cela leur paraît nécessaire pour protéger les
intérêts des citoyens ou développer des secteurs d'activité qu'ils considèrent comme
stratégiques ou prioritaires.
L’Etat interventionniste : peut prendre plusieurs formes :
o État-Providence avec la redistribution des richesses et des revenus,
o Politique industrielle,
o Aide à l'investissement ou à la création d'entreprises,
o Protectionnisme défensif « barrières à l'importation » ou offensif « subventions à
l'exportation ».
L’Etat gendarme : désigne une forme de l’Etat qui a été longtemps en vigueur dans le
monde. Il désigne une forme de l'Etat qui limite ses interventions aux fonctions régaliennes.
Pour Max Weber, l’Etat limite ses actions seulement aux domaines où la violence est
justifiée.
o L’armée et la diplomatie (pour la défense du territoire)
o La police
o La justice
*C'est la transition de l'Etat gendarme à l'Etat-Providence. *
L’État unitaire se caractérise par la simplicité de sa structure incarnée dans un seul
gouvernement pour tous les citoyens et que les règles de droit sont édictées par un seul
Parlement. Du point de vue juridique, il n'existe qu'une seule personne morale de droit public
: l’Etat.
L’Etat unitaire concentré les collectivités n’y détiennent aucun pouvoir et les agents sont
directement nommés par le gouvernement central.
L'Etat unitaire centralisé l’Etat assure et garantit à tous les citoyens une loi identique sur
l'ensemble du territoire par la centralisation du pouvoir en un seul échelon. Aussi, l’
autonomie des collectivités territoriales est très réduite.
L’Etat unitaire déconcentré La déconcentration correspond donc à un découpage du
territoire en circonscriptions administratives où sont nommés, les représentants de l'Etat, par
exemple « préfets » en France, « Walis » au Maroc, qui disposent de compétences et de
pouvoirs au nom de l'Etat.
L’Etat unitaire décentralisé La décentralisation est la reconnaissance par l’État unitaire de
l’autonomie de certaines collectivités qui disposent de compétences propres pour la gestion
des intérêts locaux.
L’Etat fédéral est un Etat habituellement souverain, composé de plusieurs entités autonomes
dotées de leur propre gouvernement, nommées Etats fédérés.
Un État fédéral ou fédération (en latin : foedus, « l'alliance ») est un État habituellement
souverain, composé de plusieurs entités autonomes dotées de leur propre gouvernement,
nommées États fédérés. Le statut de ces entités est généralement garanti par la Constitution, et
ne peut être remis en cause par une décision unilatérale du gouvernement ...
Aménagement de l’appareil d’Etat et distribution territoriale du pouvoir dans les
régimes démocratiques :
La Constitution est la loi fondamentale d'un Etat qui définit les droits et les libertés des
citoyens ainsi que l'organisation et les séparations des pouvoirs « législatif, exécutif, judiciaire
».
* d’ordre matériel (contenu) : dans certains pays la Constitution ne contient pas seulement
des dispositions techniques visant à répartir les compétences entre les différents organes de

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L’Etat, mais aussi quelques principes plus généraux touchant les droits et les libertés reconnus
aux citoyens.
* d’ordre formel et tient au mode de présentation des règles concernant le fonctionnement de
L’Etat et qui sont tantôt écrites et même regroupées dans un document unique, tantôt plus ou
moins coutumières et disparates.
L’aspect formel de la Constitution : On oppose généralement les Constitutions écrites aux
Constitutions dites coutumières.
La coutume constitutionnelle (souple)correspond à l'ensemble des usages/pratiques nés de
l'application de la Constitution et qui sont considérés comme ayant une force juridique et
obligatoire.
Il y a coutume constitutionnelle si :
- sur une période relativement longue, l'interprétation d'un texte constitutionnel a été fait et
appliqué de la même manière ;
- si les différents acteurs politique et l'opinion publique sont d'accord sur cette interprétation à
tel point qu'elle acquiert une force contraignante. (La CC est un système souple et par nature
évolutif.)
Forme écrite (la Constitution écrite rigide) Dans ce type de Constitution les règles relatives
au gouvernement de l’Etat sont rassemblées dans un document solennel qui est soumis à une
procédure de révision rigide pour le mettre à l’abri des changements inconsidérés. La
Constitution écrite rigide obéit à quatre conditions :
o Règle spécifique ;
o Organe compétant ;
o Procédure obligatoire ;
o La reconnaissance de la hiérarchie .
Constitution souple Dans le cas d'une Constitution souple il y a le critère matériel « des
textes relatifs à l'exercice du pouvoir », mais il n'y a pas de critère formel .et dite « souple »
lorsqu’aucune condition spéciale n’est mise à la révision et que cette dernière peut être
opérée par une loi ordinaire. Et une loi qui contredit la Constitution est en réalité une loi qui
modifie la Constitution.
Constitution rigide une Constitution est dite « rigide » lorsque les conditions applicables
pour réviser son contenu requiert une procédure complexe, différente de celle applicable
pour adopter les lois ordinaires. Coutume constitutionnelle et la constitution écrite
=>relative
=> les Constitutions coutumières comportent souvent une part d'écrit et les Constitutions
écrites sont constamment réinterprétées par la coutume. La coutume est à la foi une force
d'élaboration de Constitution écrite et une force de révision constitutionnelle
=> : Il n’y a pas de Constitutions purement Coutumières et
=>La coutume n’est pas absente des Constitutions écrites : En marge des textes, il y a
toujours place pour des pratiques et des usages.
Les avantages de la constitution écrite : la clarté liée à la précision du texte, l’exigence de
La sécurité juridique, et ne pourra être révisée que par un organe destiné pour cette fonction.
Le contenu de la Constitution : code des pouvoirs publics et chartes des libertés :
La Constitution est la grande règle du jeu (jeu politique) de la démocratie et c’est sa
première fonction est ce, en fixant le statut des gouvernants, Elle définit le rôle du Parlement,
du Gouvernement, du Président et du pouvoir judiciaire.
Causes d l’élaboration des constitutions : lorsqu’un pays se donne une Constitution
nouvelle c’est à la suite d’un bouleversement important, soit d’ordre international
(apparition de nouveaux d’Etat), soit d’ordre interne (révolution).
Les modalités démocratiques pour l’élaboration de la constitution :

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Le premier procédé : Le peuple est sollicité pour donner son avis sur un texte rédigé à l’
avance, c’est le procédé du plébiscite constituant.
Le second procédé : Il est demandé au peuple d’élire une assemblée constituante pour
élaborer la Constitution. C’est le système de la convention. Une assemblée constituante
prend la forme d'une assemblée de représentants d'un pays qui a pour mission de rédiger ou
d'adopter une Constitution ou une modification de celle-ci, texte fondamental d'un Etat
organisant les pouvoirs publics.
Le troisième procédé : Il résulte d’une combinaison des deux techniques. C’est la formule du
Référendum constituant. Ce système s’efforce de combiner :
▪ Le système d’élaboration du projet constitutionnel par une assemblée élue.
▪ Et la consultation directe du peuple qui intervient en finale pour ratifier l’œuvre accomplie
par les représentants de la Nation.
Les modalités non démocratiques d’établissement de la Constitution La Constitution est
établie par le souverain ou par le chef d'État.
La procédure de l'octroi : le souverain établit lui-même la constitution qu'il accorde au peuple.
La procédure du plébiscite : le peuple n'exerce la souveraineté qu'en apparence. On va lui
demander de valider le coup d'état ou d'approuver telle ou telle réforme constitutionnelle.
La révision de la Constitution : sont surtout destinées à corriger les lacunes et les
imperfections techniques que peut révéler quelques articles, paragraphes, alinéas contenus
dans la Constitution.
Cette procédure répond à une double nécessité :
1.L’adaptation du statut de l’Etat aux réalités et aux besoins nécessairement changeants.
2. La stabilité des institutions qu’il ne conviendrait pas de modifier à tout propos et trop
fréquemment. D’où l’insertion dans la constitution d’une procédure destinée à canaliser ce
pouvoir de modification
*La mise en œuvre des révisions (MOR) La première est celle de l’initiative du projet ou
de la proposition de révision elle appartient le plus souvent aux organes exécutifs et aux
parlementaires.
La seconde MOR de constitution est celle de la discussion et de la décision soit par une
convention spécialement élue, soit par les Assemblées parlementaires siégeant en commun.
Enfin il peut parfois exister une troisième phase, qui est celle de la ratification par le peuple
ou par les Etats membres.
- Les interdictions et limitations La Constitution peut contenir certaines limitations, par
exemple qu’il ne pourra être procédé à une révision pendant l’intérim de la présidence de la
république
-Les contrôles de la constitutionnalité est un contrôle juridictionnel. Il est destiné à assurer
que les normes de droit : lois, règlements, traités, respectent la Constitution qui est placée au
sommet de la hiérarchie des normes. Ce contrôle est une procédure dont le but est de garantir
la suprématie de la Constitution en annulant tout acte qui lui serait contraire.
Les différentes Constitutions marocaines :
-La Constitution de 1970 Le changement majeur entre les deux constitutions est le passage
du système bicaméral au système monocaméral.
-La Constitution de 1972 fut marquée par le maintien d’une forme monocamérale d’
institution législative.
-La Constitution de 1992 : un engagement plus résolu dans la voie de la démocratisation
Institutionnelle « La Chambre des Représentants élit son président pour une durée de trois
années ».
-La Constitution de 1996 : a réintroduit le système du bicaméralisme. La régionalisation, et
la liberté d’entreprendre => répondre au mieux aux exigences de la dynamique du

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développement économique et social du Maroc. Le Parlement est composé de deux Chambres
: la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers.
- La Constitution de 2011 : vise à renforcer le pluralisme, les droits de l'Homme et les
libertés individuelles, ainsi qu'à réduire les pouvoirs du Roi 64 au profit d'un chef de
gouvernement issu obligatoirement de la majorité parlementaire.
La révision de la Constitution au Maroc L'initiative de la révision de la Constitution
appartient au Roi, à la Chambre des Représentants et à la Chambre des Conseillers.
Les contrôles de la constitutionnalité Au Maroc c’est dans le cadre de la première
Constitution de 1962, la Chambre constitutionnelle chargée notamment du contrôle de la
constitutionnalité des lois.
Aménagement régi par le principe de la séparation des pouvoirs :
Définition au sens juridique La séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) est
un principe, une théorie, un concept constitutionnel, fondamental des démocraties
représentatives.
Evolution du principe de la séparation des pouvoirs
a) Origine philosophique du principe de la séparation des pouvoirs Depuis Aristote, les
constitutionalistes ont pris l’habitude de distinguer, au sein du pouvoir politique de l’Etat,
trois principales fonctions distinctes. Ainsi, la balance des pouvoirs qui était une théorie
médiévale anglaise, selon laquelle le modèle anglais était l'un des meilleurs régimes vu sa
stabilité et la répartition équilibrée des pouvoirs entre le Roi, les nobles et le peuple.
Selon Jean Locke : Jean Locke rappelle l’idée d’Aristote
=>dans tous les Etats, il existe trois pouvoirs ou fonctions essentiels.
o Le pouvoir législatif qui crée les lois ;
o le pouvoir exécutif qui veille à l'exécution des lois ;
o le pouvoir fédératif qui mène les relations internationales
Jean Locke a considéré que le pouvoir exécutif, et le pouvoir législatif devaient être dirigés
par des organes bien distincts, de manière à éviter le despotisme. Comme il était l'un des
premiers théoriciens du contrat social, le pouvoir législatif >plus de poids que >le pouvoir
exécutif.
Selon Montesquieu Pour éviter le despotisme pour lui il faut que la monarchie soit modérée.
Cette modération s'opère par la présence d'intermédiaires ayant une troisième puissance, la
puissance judiciaire, indépendante des deux autres (exécutive / législative). (Montesquieu ne
préconise pas une séparation des pouvoirs totale mais une séparation des pouvoirs limitée)
La justification et la fonction du principe de la séparation des pouvoirs
Pour lui, il est nécessaire que les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) soient
exercés séparément, car : « lorsque, dans la même personne, la puissance législative est réunie
à la puissance exécutive, il n’y a point de liberté. De même qu’il n’y a point de liberté si la
puissance du juge n’est pas séparée de la puissance législative et de la puissance exécutive »
o La puissance législative (élaboration des lois), réservée à un corps de représentants choisis
par le peuple ;
o La puissance exécutrice (exécution des lois), déléguée à une ou quelques personnes
seulement pour permettre une action immédiate ;
o La puissance de juger (juger les litiges), confiée à des magistrats indépendants, mais
astreints à appliquer strictement la loi.
Pour Montesquieu, le Parlement devait s’occuper du pouvoir législatif, le chef d’État du
pouvoir exécutif, et les juridictions du pouvoir judiciaire
Selon Jean-Jacques Rousseau : Où il doit y avoir une spécialisation des fonctions, Où
l’exécutif doit être dans les mêmes mains et dépendant du législatif pour éviter la dictature.
Jean-Jacques Rousseau a fondé la légitimation du pouvoir sur des individus libres et égaux,
choisissant leurs gouvernants par le vote.

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Résume SPC
La mise en oeuvre du principe de la séparation du pouvoir dans les régimes modernes
Une séparation rigide :
Régime présidentiel des Etats-Unis Les institutions des Etats-Unis sont le plus souvent
définies comme un système où la séparation des pouvoirs est très stricte.
Le Président n’est pas responsable devant le pouvoir législatif. Le pouvoir législatif aux Etats-
Unis (Congrès américain) est totalement indépendant du pouvoir exécutif puisque le Président
n’est pas élu par le Congrès américain (Sénat & Chambre des représentants). Le Président ne
dispose donc pas du pouvoir de dissoudre la Chambre des Représentants. un régime
présidentiel repose sur : la séparation des pouvoirs constitue une garantie en faveur de la
stabilité politique des gouvernements.
Une séparation souple :
Régime présidentiel en France Le Parlement français exerce une grande partie du pouvoir
législatif et peut en partie contrôler l’activité gouvernementale, a séparation des pouvoirs n’est
donc pas absolue. L’initiative de la loi appartient à la fois à l’exécutif qui prépare des projets
de loi et au Parlement qui prépare des propositions de loi.
Ensuite, le Parlement vote la loi. Mais c’est le Président de la République qui promulgue la
loi, ce qui lui donne force exécutoire. De même le pouvoir judiciaire, confié aux juridictions,
le pouvoir judiciaire se subdivise en deux ordres juridiques distincts :
O D’une part l'ordre judiciaire (civil, commercial et pénal), chargé de trancher les litiges
entre particuliers.
O D’autre part l'ordre administratif, compétent pour trancher les litiges opposant
l'Administration et les particuliers. (MEME CHOSE POUR LE MAROC)
Structure de la séparation des pouvoirs dans les démocraties Modernes :
o La puissance législative réservée à un corps de représentants choisis par le peuple ;
o La puissance exécutrice déléguée à une ou quelques personnes (gouvernement)
o La puissance de juger confiée à des magistrats indépendants, mais astreints à appliquer
strictement la loi.
Du pouvoir exécutif au pouvoir actif : il existe trois grands types d’organisation du pouvoir
exécutif d’inspiration très différente :
L’exécutif unitaire : Dans cette formule, la plus simple, la direction de l’Etat est dévolue à
une seule personne appelée Président et qui cumule ainsi les fonctions de représentation et de
gestion.
L’exécutif dualiste : Dans beaucoup de démocraties libérales, le pouvoir exécutif est
constitutionnellement partagé entre :
▪ Le Président de la République ou le monarque Et un cabinet ministériel nommé par le chef
de l’Etat.
L’exécutif collégial : Il s’agit de la réunion de plusieurs personnes en un comité ou
directoire chargé indivisément de la responsabilité du Gouvernement. C’est une formule
difficile à pratiquer, le seul pays qui y a réussi depuis longtemps est la Suisse où le pouvoir
exécutif est confié à un conseil fédéral de 7 membres élus pour 4 ans par les deux Chambres
et dont le Président change chaque année.
La réalité : la personnalisation du pouvoir : la puissance exécutive =>personnaliser, =>se
concentrer sur une individualité.
- La relation entre les pouvoirs :
- La relation entre : Pouvoir législatif et Pouvoir exécutif : 1régime présidentiel ce régime
le Parlement et l’exécutif sont séparés.
2: S’il y a une relation caractérisée par la soumission de l'exécutif au législatif. Alors on aura
un régime d'Assemblée ou conventionnel.
3 : Le Régime parlementaire est un régime politique fondé sur une séparation souple des
pouvoirs

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Résume SPC
-La relation entre : Pouvoir législatif et Pouvoir juridique : pour le régime américain l
existe un contrôle direct du Congrès envers le juge en ce qui concerne sa conformité à la
constitutionnalité des lois ; C’est-à-dire savoir si le juge suit tout ce qui se trouve dans la
constitution ou pas.
Pour le régime français et marocain, il existe une indépendance directe entre le Parlement et le
juge. Le Parlement n’intervient pas dans l’application des lois, mais c’est au juge de trancher.
Il est libre dans son application des lois.
-La relation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir juridique :
❑ Dans le choix des juges
-Suivant des élections « modèle américain ».
- Suivant le contrôle du conseil supérieur de magistrature « modèle français ».
- le ministre de la Justice est le seul responsable de la politique criminel, donc c’est lui qui
nomme les juges.
- Suivant une nomination approuvée par le ministre de la Justice « modèle anglais ».
❑ Dans le contrôle de l’administration
o Le tribunal selon le modèle américain : les administrations sont condamnées et
sanctionnées selon les mêmes lois que subit un citoyen ordinaire, il n’y a aucune différence
entre eux.
o En France ou au Maroc : il y a l’institution d’une juridiction administrative ou les actes de
l’administration ont pu être contestés, mais devant une juridiction distincte de l’autorité
judiciaire. « Tribunaux administratifs ».
Le Parlement : du pouvoir législatif au pouvoir délibérant : Le bicaméralisme : e
Parlement est encore divisé en deux chambres,
Le bicaméralisme politique : d’une chambre haute répond généralement à une inspiration
d’ordre politique, => La durée du mandat : la plupart des démocraties occidentales
renouvellent leur assemblée populaire tous les 4 ans ou 3 ans => les modes de renouvellement
Quel que soit la durée de leur mandat, toutes les chambres basses se renouvellent aujourd’hui
intégralement, Les fonctions du parlement =>représenter l’ensemble de la population =>
s’accompagne d’un pouvoir de contrôle effectif sur l’exécutif. = > le Parlement joue un rôle
important dans le recrutement du personnel gouvernemental
Système électoral au Maroc : la Chambre des Représentants, qui constitue la Chambre basse
du parlement marocain 5ans et Chambre des conseillers est composée par 120 membres élus
au suffrage universel indirect pour 6 ans, renouvelables par tiers tous les deux ans.
Aujourd’hui plus de 30 partis composent le paysage politique marocain. La Constitution de
2011, adoptée dans le contexte du « printemps arabe », a renforcé le pouvoir du premier
ministre >Les partis politiques existent dans le contexte d'une monarchie constitutionnelle, la
forme de gouvernement du Maroc.
Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, ethnique ou
régionale ou d'une manière générale, sur toute base discriminatoire ou contraire aux Droits de
l’homme.

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