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Fascicule 7 : LA DISSERTATION.
Plusieurs travaux universitaires se font sur des sujets déjà rédigés qui sont donnés
aux étudiants : sujets de dissertation, de discussion, thème de synthèse. Dans
d’autres cas, c’est l’étudiant lui-même qui va devoir choisir un sujet et le déterminer,
ce qui, contrairement aux apparences, est encore plus difficile, car cela va obliger à
être très précis dans les formulations. Mais, pour se concentrer sur le cas précis de
la dissertation, avant de traiter un sujet, encore faut-il être sûr qu’on l’a bien compris.
Nous allons donc détailler quelques étapes préalables à tout travail de réflexion, en
prenant l’exemple d’un sujet imposé.
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2. Reformulation
— Quels sont au juste la question ou le problème posés ? Quelles sont les
implications de cette question ? Quels éléments vont dans le même sens / rentrent
en contradiction les uns avec les autres ? Dans le cas qui nous occupe, on a vu que
la question sous-jacente, et la plus importante, était celle que l’on pourrait reformuler
ainsi : y a-t-il une efficacité du réseau social dans le processus de communication ?
— Quelles disciplines, quels domaines du savoir, de l’existence, concerne le sujet ?
Où sont les enjeux ? On peut faire un tableau qui déplie les pistes de réflexion
soulevées par les mots du sujet et leurs différents sens.
— Sous quel angle vais-je présenter la question ou le problème ? Dans quel sens ira
ma réponse ? On est bien entendu parfaitement libre de n'être pas du tout d'accord
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avec l'affirmation qui est faite : auquel cas on peut la contredire, mais tout en ayant
soin de montrer que l'on a bien compris ce que l'auteur voulait dire.
— Ensuite, on laisse venir à soi toutes les associations d’idées, mots, souvenirs de
situations, d'expériences, de faits d’actualité, de lectures, de films, de références
théoriques, qui peuvent avoir un lien avec le sujet. S’il s’agit d’un travail à la maison,
il est temps de faire des recherches et des lectures qui pourront vous apporter des
éléments de réflexion et des informations utiles (chiffres, données, statistiques).
3. Poser la problématique
Au terme de l’étape précédente, on sait que l’on ne pourra pas tout évoquer. On
sélectionne alors les aspects du problème que l’on veut traiter, un peu comme des
fils que l’on va nouer entre eux. Ici, on peut par exemple décider :
• de détailler les différentes fonctions d’un réseau dit « social »
• de s’interroger sur ce qu’est un processus de communication réussi
• de voir quels seraient les « vrais » outils de communication si les réseaux sociaux
sont suspectés d’être faux.
Exercice 19.1
Récapitulatif
1) Lire le sujet et chercher le sens des mots
2) Faire un tableau dépliant tous les sujets impliqués et reformuler le sujet
3) Analyser le type de réponse qu’elle appelle la question (explicative,
argumentative)
4) Choisir, d’après le tableau, les aspects que l’on veut traiter
=>
Etapes préalables à la construction du plan
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Dès qu’on a lu et compris un sujet, et dès que l’on a fini de faire son travail de
documentation, on a en général envie de se lancer dans la rédaction. Mais le risque,
si on écrit tout de suite, est de mélanger les aspects de la problématique et les
informations, de les exposer de façon peu claire… et de devoir tout refaire. C’est
pour cette raison que l’on gagne beaucoup de temps en écrivant d’abord un plan
détaillé.
Un plan solide permet de ne rien oublier, d'éviter les redites, de repérer les
contradictions (ne pas soutenir une chose et son contraire dans un même travail,
comme on le voit parfois !), de réfléchir aux articulations logiques des arguments les
uns avec les autres. On dira les choses mieux, plus clairement et plus efficacement,
on montrera que l’on a réfléchi, et on sera plus convaincant.
1) Conseils généraux
¡ Méthode
Il suffit de prendre une feuille ou de faire un tableau sur écran, avec trois grandes
rubriques à remplir, puis trois sous-rubriques… Dans cette grille vide, on insère
ensuite les éléments que l'on a trouvés plus tôt pour construire son raisonnement
logique : arguments, idées argumentatives, exemples.
L’avantage de cette méthode est qu’elle permet de repérer tout de suite
— les redondances et les répétitions
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— les contradictions
— les parties plus « faibles » dans lesquelles on a peu d’arguments ou d’exemple.
La question sera alors de les maintenir (auquel cas il faut les étoffer) ou alors de les
redistribuer dans les parties existantes.
1. Première partie
1.1. Première sous-partie
• 1er argument ou exemple
• 2e argument ou exemple
• 3e argument ou exemple
1.2. Deuxième sous-partie
• 1er argument ou exemple
• 2e argument ou exemple
• 3e argument ou exemple
1.3. Troisième sous-partie
• 1er argument ou exemple
• 2e argument ou exemple
• 3e argument ou exemple
2. Deuxième partie
2.1. Première sous-partie
Etc….
Comme nous le disions plus haut, la modulation est permise et doit s’adapter au
sujet et à la situation. Parfois, mieux vaut construire une opposition bien nourrie en
deux temps plutôt qu’une troisième partie artificielle et vide d’informations. À
l’inverse, si le sujet exige de traiter des facettes nombreuses, le plan pourra
exceptionnellement comprendre quatre parties, à condition qu’elles soient bien
équilibrées. Simplement, il ne faut pas qu’il y ait trop de déséquilibre de taille entre
les différentes parties : c’est aussi pourquoi le plan est utile pour équilibrer les
volumes.
Il sert à décrire les différents aspects d’un problème, à l’envisager de façon la plus
large possible en énumérant des points de vue (historique, sociaux, esthétiques,
littéraires…). Ce plan va très bien convenir à un rapport ou à des exposés
présentatifs, où il n’y a pas d’enjeu argumentatif ou de nécessité de convaincre. Par
exemple, si un sujet a un libellé général (« L’école numérique et ses apports » ;
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Pour ce sujet, le plan par catégories est correct, mais il passe sous silence ce qui fait
l’intérêt de la discussion autour du livre électronique, qui est un sujet de forte
controverse : les dimensions écologique, culturelle, la comparaison avec le livre
papier, les débats sur l’avenir du livre, etc.
De façon générale, ce plan n’est pas le meilleur quand un sujet demande un regard
critique ou une prise de position.
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thèse que les chats sont noirs, dans l’antithèse qu’ils sont blancs, pour en arriver à la
conclusion que finalement, ils sont gris.
Reprenons le sujet que nous connaissons désormais bien : « Le livre
électronique » Si on souhaite le traiter sur le mode dialectique, on pourrait
commencer par poser la problématique en des termes plus précis : « Le livre
électronique, une chance ou une menace pour la société ? »
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• Le livre électronique favorise la crise de la librairie : il est beaucoup plus facile à vendre
en ligne et fait de la concurrence aux libraires (donner des chiffres)
• Le livre électronique rend le piratage plus facile (voir l’effondrement du marché de la
musique) et peut nuire au droit d’auteur. À terme, on craint que le livre papier ne puisse
pas lui survivre (comparer avec l’effondrement de l’industrie musicale)
• Même s’il est moins cher, il est quand même vendu à un prix au-dessus de sa valeur en
France.
—> on ne peut pas refuser le progrès. Ce n’est pas le livre électronique qui est une menace, mais
notre façon de l’utiliser et de le consommer.
3.1 Le livre électronique offre de nouvelles possibilités….
• Permet par exemple de chercher le sens d’un mot inconnu dans le dictionnaire en ligne,
dans Wikipédia…
• Permet l’intermédialité : combinaison de texte, d’images, de photographies…
• Dimension ludique pour les enfants : interactivité, participation, éveil de l’intelligence.
3.2 ….mais son utilisation doit faire l’objet d’un apprentissage
• Les enfants doivent être encadrés, et non laissés tout seuls devant un écran.
• On doit apprendre aux adolescents et aux adultes les règles de la propriété
intellectuelle (ne pas pirater des livres ou des biens culturels)
3.2. Le marché du livre devra évoluer
• Des éditeurs doivent proposent une offre mixte (livre papier + livre électronique) =
obligation d’embaucher des informaticiens et de changer de technologies. Il faut mieux
adapter l’offre et la demande, par exemple utiliser internet pour permettre d’imprimer
uniquement le nombre de livres dont les clients ont besoin.
• Les libraires seront obligés de valoriser autrement le livre papier : beaux-livres,
cadeaux, animations culturelles avec des écrivains. Ils devront évoluer et ouvrir eux aussi
des librairies en ligne
• Ce sont les consommateurs qui décideront de la place du livre papier et électronique. Si
l’on conserver veut les deux, il faudra avoir une démarche d’achat responsable et
continuer à acheter des livres papiers, comme on achète par exemple des produits de
l’agriculture bio ou du commerce équitable. C’est un choix éthique.
Exercice 20.1
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1. L'introduction
L'introduction doit être rédigée une fois que l’on a élaboré le plan, et pas avant car
elle comprend, justement, une annonce de ce plan. En effet, pendant la phase de
réflexion, on peut être amené à modifier l'ordre de certaines parties ou à inverser :
dans ce cas, l'annonce du plan ne correspondrait pas. Prenons l’exemple d’un
nouveau sujet, plus technique et plus précis, qui pourrait par exemple faire l’objet
d’un dossier : « Les salons du livre : un modèle de promotion littéraire
dépassé ? »
• A partir de là, poser la problématique que l’on a définie ; quels sont les problèmes
soulevés par la question ? Il faut ensuite réinsérer, éventuellement entre guillemets
s’il s’agit d’une citation, dans l’entrée en matière, le sujet tel qu'il a été proposé. S'il
est trop long, on peut se contenter de n'en citer que quelques extraits.
¾ Le livre papier traverse actuellement une phrase difficile : il subit la forte
concurrence d’autres médias, et l’apparition du livre électronique et des
liseuses modifie la relation à la lecture : une bonne partie de la communication
autour du livre se fait désormais sur Internet, par l’intermédiaire des sites et des
réseaux sociaux. Dans ce contexte, on peut se demander, si les salons du livre
sont encore un vecteur pertinent dans la diffusion de la littérature aujourd’hui.
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Les trois doivent être liés (pas de lignes passées), pas d'alinéa. L'introduction ne doit
pas dépasser 15-20 lignes et surtout ne pas anticiper sur le corps du texte ; elle doit
se contenter d'exposer la problématique et le plan, sans entreprendre aucun
développement.
2. Le développement
On objecte souvent que la dissertation, c'est prétendre blanc pour ensuite prétendre
noir, ou qu’il s’agit d’un exercice d’argumentation stérile. C’est tout à fait faux ! En
réalité, il est tout à fait possible, comme on l’a vu, de trouver des arguments pour et
contre sans que ceux-ci se contredisent. Et la dissertation est aussi l’occasion de
montrer qu’on sait penser une problématique complexe, l’exposer, voire lui proposer
une solution…
• Les arguments doivent être hiérarchisés, classés du moins important au plus
important : l’idée est que l’intérêt du lecteur doit croître au fur et à mesure de la
lecture (exactement comme dans un film, où l’on met les scènes à plus fort suspens
à la fin). Ils sont reliés les uns aux autres par des connecteurs logiques, qui
permettent de bien comprendre comment progresse le raisonnement.
• Les arguments doivent être illustrés par des exemples, des comparaisons, des
analogies. Ces exemples peuvent être issus de diverses sources
— des références littéraires, artistiques et philosophiques (lectures, films,
musique)
— des citations (en cas de travail à la maison)
— des événements historiques
— des chiffres, des statistiques, des pourcentages
— des faits, des événements d’actualité ou de société.
M éviter les exemples qui n'en sont pas : anecdotes biographiques ou personnelles, du
style « mon voisin m’a raconté que… », faits insignifiants ou obscurs, citations
inventées. Il faut que l'exemple corresponde réellement à ce qui est dit et vienne
appuyer l'argument.
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On voit ici que les termes en caractères gras sont vagues, généraux, jamais datés ni
chiffrés.
ààà
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De plus, les libraires en ligne, comme Amazon ou Chapitre, ont pris une place
essentielle sur le marché : selon Mariana Torre ☞ [référence journalistique], du
quotidien économique La Tribune (n° du 7 février 2014 1 ), le site en ligne pourrait
devenir le premier libraire de France d’ici 2017. Il faut dire que le livre électronique et
les commandes en ligne ont beaucoup d’avantages : ☞ [arguments précis] facilité,
disponibilité permanente, coût moindre, livraison à domicile… Tous ces facteurs
concourent donc à éloigner les lecteurs du livre papier, et on pourrait penser qu’ils
vont rendre moins attrayantes les manifestations littéraires comme les salons. ☞
[rappel du lien avec le sujet de la problématique]
De plus, les maisons d’édition françaises, qu’elles soient grandes ☞ [exemple]
(Gallimard, Le Seuil, Albin Michel), ou petites (Arléa, Sabine Wespieser) possèdent
toutes leur site web, réalisé avec professionnalisme : ☞ [explication détaillée]
certaines ont des graphismes soignés (Zulma), d’autres (Flammarion) développent des
pages dédiées aux collections pour les enfants. Les éditeurs entretiennent de surcroît
des comptes Facebook ou Twitter pour informer leurs lecteurs. De leur côté, de plus en
plus d’écrivains sont présents sur les réseaux sociaux : ☞ [citation] l’écrivain Tatiana
de Rosnay, dans un entretien accordé au site de France Info, explique comment elle-
même a décidé d’intégrer les réseaux sociaux à son métier d’écrivain : « Après avoir
tenu un blog il y a une dizaine d'année qui s'appelait Le Figuier où j'interagissais avec
mes premiers lecteurs - j'en avais un peu moins qu'aujourd'hui - je suis passée sur
MySpace, qui a aujourd'hui disparu. […] Puis je me suis lancée en 2008 sur
Facebook☞ [référence : note de bas de page] 2 ». Montrant leurs photos, twittant
leurs lectures, leurs opinions, affichant leur réseau d’amis, les écrivains, comme ☞
[exemples] Serge Joncour ou Éric Chevillard, avec son blog L’Autofictif s’inventent
une identité à travers ce « portfolio numérique », selon l’expression de la chercheuse
Valérie Jeanne-Perrier ☞ [référence théorique] dans son article « Plumes et pixels :
produire, signer, diffuser… exister. 3 » Ce « portfolio » leur permet de communiquer
facilement avec leurs lecteurs, de recueillir leurs réactions, de multiplier leurs contacts,
et de partager leur actualité, sans avoir à passer par des rencontres dans les salons du
livre. On pourrait donc penser que ce type de rencontre est un modèle de
communication désormais dépassé.
• Chaque partie principale doit se terminer par une phrase de transition, qui permet
de faire le lien avec la partie qui suit.
¾ Après avoir examiné le contexte de crise qui pèse sur le marché du livre, ainsi que
l’influence croissante des médias électroniques, nous allons pourtant voir que la vitalité
des salons du livre ne se dément pas pour autant. [Transition entre 1 et 2]
• Les parties principales sont séparées les unes des autres par un saut de ligne et
une ligne de blanc typographique. Les différentes sous-parties sont signalées par un
passage à la ligne (mais pas de ligne de blanc) et par un alinéa (décrochement
typographique de 1 ou 1,5 cm en début de paragraphe).
• À la fin de la dissertation, on doit voir se dégager une prise de position ferme (ce
qui ne l’empêche pas d’être nuancée…), pas à une approximation molle du type
1
http://www.latribune.fr/technos-medias/20140207trib000814220/amazon-premier-libraire-de-france-
d-ici-trois-ans.html
2
Entretien avec Anne Brigaudeau, 21 mars 2013 ; http://blog.francetvinfo.fr/livres-
actualite/2013/03/21/les-trois-conseils-de-la-romanciere-tatiana-de-rosnay-a-un-jeune-ecrivain.html
3
Oriane Dedeilligny et Sylvie Ducas, L’auteur en réseau, les réseaux de l’auteur, Presses
Universitaires de Paris Ouest, 2013
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3. La conclusion
• Récapitulation : elle doit d’abord résumer les principaux arguments et apporter une
réponse ferme, même si elle est nuancée, à la question posée. Il ne s'agit pas de
réintroduire de nouveaux éléments de dernière minute, c’est trop tard. La
conclusion doit répondre à la problématique telle qu'elle a été posée (le correcteur,
bien souvent lit à la suite l’introduction et la conclusion, pour vérifier qu’il y a une
cohérence entre l’annonce du plan et la réponse apportée).
¾ Un examen attentif montre que malgré les apparences, le salon du livre reste un
vecteur pertinent de diffusion du livre, même dans un contexte de crise générale.
Même si l’évolution du marché témoigne de l’essor du livre électronique, le succès des
salons du livre, qui se multiplient et se thématisent, ne se dément pas : les lecteurs
restent attachés à la dimension physique de la rencontre avec l’écrivain. En réalité, les
salons ont su diversifier leur activité et les médias électroniques, loin de leur faire de la
concurrence, fonctionnent en complémentarité avec eux.
Exercice 21.1
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