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Éthique à Nicomaque, Aristote

 Fiche oeuvre

Aristote

350 av. J.-C. (env.)

Éthique à
Nicomaque

Thèmes associés

Bien

Justice

Bonheur

Politique

Contexte

Ce livre de philosophie morale a pour but de montrer quel est le


« souverain bien » amenant au bonheur humain. L’ Éthique à Nicomaque
est séparée en dix livres, mais on peut souligner que sa forme provient
surtout d’un arrangement fait par les copistes médiévaux. L’ordre des
différents livres n’est donc pas certain, ce qui explique certaines
incohérences. Le titre aussi a été donné postérieurement à la date
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d’écriture (dédié soit au père soit au fils d’Aristote portant tous les deux
ce nom). Cependant, tous les livres ont été identifiés comme provenant
d’Aristote. On trouve beaucoup de références à l’ Éthique à Eudème , un
autre écrit d’Aristote portant sur la morale. L’ Éthique à Nicomaque porte
sur les affaires humaines en général, et a une visée purement pratique.
Elle pose en ce sens la question du rapport entre éthique et politique.
Pour Aristote, l’éthique est avant tout une sagesse de l’homme qui se
détermine dans l’action.

Résumé

« Qu’est-ce que le bonheur et comment l’atteindre ? » est la


problématique qu’Aristote cherche à résoudre dans l’ Éthique à
Nicomaque . Pour cela, il définit le bien et cherche sa nature. Aristote
n’hésite pas à montrer qu’il y a plusieurs visions du « bonheur », qui
mènent à trois genres de vies.

D’abord, on peut concevoir une vie de bonheur tournée vers les plaisirs (il
parle ici de la vie poursuivie par le plus grand nombre, la foule) ;

ou bien alors on peut penser que le bonheur vient des honneurs (Aristote
présente alors la vie politique).

Le dernier type de vie est la vie contemplative du philosophe, qui constitue


pour Aristote le réel bonheur.

Aristote critique aussi les théorie platoniciennes portant sur le bien en


soi, en montrant qu’il y a de multiples catégories du bien, et qu’on ne
peut pas accepter l’idée d’un seul bien en soi, unique et général comme
le préconise Platon. Il montre ensuite ce qu’est la vertu, c’est-à-dire le
fait d’agir en concordance avec des principes éthiques. Les vertus ne
sont pas naturelles, elles se cultivent, et le but est de trouver le juste
milieu entre un comportement excessif et un comportement trop en
retrait. Il explique ensuite ce qu’est la nature de la justice. Il distingue
enfin, au sein des vertus, les vertus intellectuelles, qu’il valorise car elles
permettent d’arriver à la vie contemplative et au souverain bien.

Citation
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« Le bien pour l’homme consiste dans une activité de l’âme en accord avec
la vertu ».

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