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Remarques :
1) Si on opère une substitution d’une liaison carbone-
hydrogène par une liaison carbone-oxygène ou d’un
groupement OH, on obtient des alcools (méthanol
CH3OH, éthanol CH3CH2OH), des éthers et des
esters, des cétones aliphatiques ou cycliques
(acétone...) qui sont des antiseptiques, désinfectants,
conservateurs et des solvants très utilisés.
2) Les dérivés aminés des hydrocarbures sont des
composés azotés par remplacement d'un ou plusieurs
atomes d'hydrogène par des groupes NH (exemple : la
méthylamine CH3NH2). Il y a un grand nombre de
produits aminés utilisés comme solvants, catalyseurs,
durcisseurs pour les colles...
• L’oxydation et l’inflammabilité
L’action de l’oxygène sur les hydrocarbures dans
certaines conditions de température et de pression
détruit leurs molécules en formant du gaz carbonique
et de l’eau et en libérant une grande quantité de
chaleur, donc de l’énergie : soit sous forme volontaire
et contrôlée pour les besoins des moteurs thermiques
ou de chauffage, soit sous forme accidentelle en
générant des incendies et explosions.
Les hydrocarbures sont inflammables pour la plupart
(à l’exception par exemple d’hydrocarbures chlorés tels
que le trichloroéthane, chlorure de méthylène,
perchloréthylène, trichloréthylène) : les hydrocarbures
gazeux et les vapeurs d’hydrocarbures émis par les
hydrocarbures liquides peuvent aussi former avec l’air
des mélanges explosifs, d’autant plus qu’ils ont
tendance à accumuler les charges électrostatiques.
Les étincelles dues à l'électricité statique (par exemple
lors du transvasement de liquides peu conducteurs :
hexane, toluène, xylène) peuvent suffire pour
permettre l’inflammation.
La plupart des hydrocarbures liquides dégagent à leur
surface, avant même d'avoir atteint leur température
d'ébullition, des vapeurs combustibles qui
s'enflamment et/ou explosent au contact d'une source
de chaleur importante (étincelle, flamme, surface
brulante...) au-delà d'une certaine concentration. Ils
émettent continuellement des vapeurs jusqu’à
saturation de l’atmosphère dans laquelle ils
s’évaporent, et de ce fait une enceinte fermée
(bonbonnes, citernes, réservoirs...) contenant des
hydrocarbures peut être soumise à des pressions
internes augmentant fortement avec la température.
Les risques d'incendie et d'explosion dépendent des
caractéristiques physico-chimiques de chaque
hydrocarbure, identifiées notamment par les critères
suivants :
- La température d'auto-inflammation est la
température minimale pour laquelle il y a une
inflammation spontanée au contact d'une surface, ou
partie de surface portée à une température, sans
nécessité de la présence d’une flamme.
- Le point d’éclair est la température minimale à
laquelle le produit émet suffisamment de vapeurs pour
former, avec l’air ambiant, un mélange gazeux qui
s’enflamme momentanément sous l’effet d’une source
d’ignition (flamme), mais pas suffisamment pour que
la combustion s'auto-entretienne.
• La densité
Presque tous les hydrocarbures liquides sont plus
légers que l’eau et, pour ceux qui sont peu miscibles, ils
forment des pellicules huileuses irisées sur les cours
d’eau ou sur la surface de la mer dans lesquels ils sont
déversés suite à un lessivage des surfaces
imperméables (routes, parkings, aires industrielles...)
ou suite à un rejet ou déversement accidentel,
notamment par les navires et embarcations à moteur.
Mais, compte tenu de la volatilité des hydrocarbures et
donc de leur dispersion progressive dans l’atmosphère,
la plus grande partie se perd par évaporation, ce qui
n’est pas le cas pour les eaux souterraines.
À l’exception du méthane et de l’acétylène qui sont
plus légers que l’air, de l’éthane et de l’éthylène qui ont
une densité voisine de l’air, les autres vapeurs
d’hydrocarbures sont plus lourdes que l’air. Aussi, elles
s’accumulent dans les parties basses et circulent ainsi
près du sol, et peuvent former avec l'air des mélanges
explosifs en présence d'une étincelle provoquée par
une prise électrique défectueuse ou un court-circuit et
à y séjourner faute de ventilation suffisante (par
exemple dans les fosses de visite, les caves et sous-sols,
les caniveaux).
• La miscibilité
La plupart des hydrocarbures sont insolubles ou très
peu solubles dans l’eau, mais miscibles dans la plupart
des huiles et graisses minérales, végétales, dans les
tissus animaux ou humains gras, ce qui augmente leur
toxicité biologique (par liposolubilité).
Par exemple,
• La surveillance médico-professionnelle
L’exposition aux hydrocarbures impose une
surveillance périodique des travailleurs au moins une
fois par an, instaurée par le médecin du travail, avec
un suivi médical approprié (explorations
fonctionnelles respiratoires et radiographies
pulmonaires, dépistage du cancer de la vessie, réalisées
en fonction de l'intensité et l'ancienneté de
l'exposition).
Octobre 2011
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