Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
Associée Fondatrice de Iwips, imagine your World in Progress
Les compétences professionnelles peuvent se décliner en hard skills et en soft skills. Quelles
sont les différences ? Alors que les hard skills sont des compétences professionnelles au sens
strict, c’est-à-dire spécifiques à chaque métier, l’expression soft skills désigne des compétences
transversales, relevant davantage de la personnalité et de son développement. Un équilibre
harmonieux entre hard skills et soft skills contribue indéniablement à la réussite dans le monde
du travail. Il s’agit en quelque sorte des deux facettes complémentaires du profil d’un
candidat. Hard skills et soft skills ne s’excluent pas, mais se complètent. Dans cet article, nous
vous proposons de cerner plus précisément ces deux notions et de découvrir comment
développer les soft skills.
On désigne par hard skills des qualifications indispensables à l’exercice d’une profession. Ces
qualifications ont généralement été acquises par le biais d’une formation scolaire ou
universitaire. Elles relèvent aussi d’une formation professionnalisante, d’une formation en
alternance ou encore d’un stage de reconversion. Parmi les hard skills, on peut citer des
connaissances commerciales ou linguistiques, un savoir technique lié à un secteur d’activité ou
encore des compétences dans le domaine du numérique et de l’informatique.
A l’inverse des hard skills, les soft skills ne relèvent pas des qualifications professionnelles au
sens strict. Ces qualités renvoient aux qualités personnelles. Il s’agit en particulier
des compétences relationnelles et comportementales. Elles dépendent fortement de
l’environnement dans lequel la personne a grandi, des structures qui l’ont formée, dans la
famille et à l’école. Mais les compétences relationnelles et comportementales sont des soft
skills que l’on peut développer et que l’on continue à acquérir lorsque l’on est en activité.
Les soft skills désignent donc des compétences personnelles, sociales, mais aussi
méthodologiques. Pour l’entreprise, ces qualités transversales et relationnelles sont
particulièrement importantes, puisque ce sont elles qui permettent une intégration dans les
Les soft skills constituent un facteur de réussite professionnelle. Ces compétences se révèlent
essentielles lors d’une candidature à un poste ou pour développer sa carrière. Les employeurs
et les recruteurs accordent de plus en plus d’importance aux compétences transversales ou soft
skills. Ces qualités complètent évidemment ce que l’on appelle les hard skills, mais elles sont
aussi la clé des relations au sein des équipes.
Certaines compétences relevant des soft skills reviennent régulièrement dans les attentes des
employeurs. Mais quelles sont les soft skills les plus recherchées ? Et peut-on les développer
si on ne les maîtrise pas ?
Parmi les qualités relevant plus spécifiquement du caractère, on peut mentionner parmi les soft
skills les plus recherchées une bonne résistance au stress et à la pression, un esprit d’initiative,
l’engagement, la flexibilité, la confiance en soi, le sens des responsabilités, mais aussi la
capacité à l’autocritique, pour tirer parti de ce qui n’a pas marché et savoir rebondir.
Le message, codé, produit par la source d’informations (émetteur) est envoyé au transmetteur
qui transforme le message en signal (acoustique) transmis sur le canal (fil électrique). Le
récepteur décode le message reçu par le destinataire. Les bruits correspondent à toute altération
ou perte d’informations (parasites, défauts de transmission...).
L’art de la communication
selon Aristote
22
Aristote, La Rhétorique
L’un des objectifs de la prise de parole en public est de persuader l’auditoire. Il y a trois registres
de la persuasion définis par Aristote et toujours fondamentaux : l’Ethos, le Pathos et le Logos.
Ethos (crédibilité que l’orateur inspire à l’auditoire) : Il s’agit ici des moyens de persuasion
résultant de la personnalité de l’orateur. On a tendance à croire les gens que l’on respecte. Un
des problèmes centraux lorsqu’on s’exprime en public est d’être précédé d’une réputation et de
projeter les signes qui vont rassurer sur notre personne en ce qu’elle prend la parole sur un sujet
donné dans un contexte donné. Ces éléments vont contribuer à gagner ou non l’écoute de
l’auditoire. Il s’agit de faire en sorte de devenir une autorité que le sujet sur lequel on s’exprime,
tout en incarnant une personne agréable et digne de respect.
Pathos (l’émotion que l’orateur parvient à susciter dans l’auditoire) : Moyens visant à
persuader un public en faisant appel aux émotions, à sa sympathie et à son imaginaire. Utiliser
le Pathos n’engage pas uniquement l’émotionnel de l’auditoire mais permet aussi au public de
s’identifier aux arguments de l’orateur. La manière la plus commune d’y parvenir est d’utiliser
la narration ou de raconter une histoire qui adapte la logique rationnelle en un objet palpable et
présent.
Logos (logique et rationalité) : C’est la persuasion par le raisonnement. Il s’agit ici de la clarté
du message, la logique du raisonnement tout autant que l’effectivité et la justesse des exemples
utilisés. La logique se déploie dans l’argumentation et la réfutation.
Définir un objectif
Avant toute intervention, même de courte durée, vous devez savoir très clairement ce que vous
visez.
Autant d'intentions qui doivent être claires pour vous et que le public doit pouvoir percevoir.
Définir un objectif revient à se poser une série de questions : qu'est-ce que j'attends de
l'auditoire?
Le choix et la hiérarchie des idées : moment difficile, ce choix se fera par élimination en
fonction du public, de l'objectif, du temps disponible. Se limiter à deux ou trois idées-force
facili- te la mémorisation. La hiérarchisation de ces idées permet à l'au- ditoire de recevoir et
de retenir plus efficacement encore le message.
L'organisation des idées consiste à faire un plan qui sera le point de repère tant pour vous que
pour votre auditoire, auquel vous l'aurez clairement annoncé.
Introduction : voilà ce que je vais vous dire Développement : voilà ce que je vous dis
Conclusion: voilà ce que je vous ai dit
Commencer et conclure une intervention sont des phases impor- tantes et indispensables.
L'introduction
Indispensable entrée en matière, sorte de « bonjour », l'intro- duction est un moment clé de
l'intervention. Votre objectif est de vous faire entendre et comprendre. La réussite de votre inter-
vention dépend en grande partie de votre départ. Vous devez intéresser les auditeurs en les «
forçant », éventuellement, par la vigueur mais le plus souvent par le charme, l'inattendu, la perti-
nence des paroles initiales...
Une introduction peut être mise au point à la fin, lorsque le sujet est structuré, que l'on connaît
les différentes parties que l'on va traiter.
Deux objectifs
Accrocher l'auditoire : il s'agit dès les premières minutes de retenir l'attention de votre public,
de l'inviter à être à l'écoute en utilisant une image frappante, une question, une citation, des faits
le concernant... le tout en donnant de vous une image adaptée.
Énoncer la question que vous allez traiter. Il faut que le sujet soit clair dès le début. Réservez
cependant le suspens, en évi- tant de donner d'emblée la réponse à la question que vous posez.
Vous pouvez, situer le sujet une fois l’avoir énoncé par rapport à son contexte : pourquoi ce
problème ? le préciser, le limiter, le définir...
Enfin, vous allez indiquer les points traités : c'est l'annonce du plan, qui doit se faire
adroitement.
Le destinataire a besoin d'être averti par avance des différentes étapes de l'exposé. Il doit
disposer de repères afin de ne pas s'é- garer. Ainsi vous préparez vos auditeurs à cheminer avec
vous et leur donnez envie d'aller plus loin.
Le développement
Le plan est une structure organique, indispensable dans un texte qui présente un mouvement et
une unité. Il existe différents types de plan pour agencer un discours (ou un texte écrit) :
réparer son argumentation, soigner son vocabulaire et s’appuyer sur des visuels pour illustrer
ses propos aident à réussir sa prise de parole.
La conclusion
Rappel : le départ d'une intervention ne peut être convenable- ment orienté que si nous savons
où nous allons. Sauf dans le cas de l'improvisation, l'ouverture d'un discours ne peut être
composée sérieusement qu'après une mise au point de l'en-
Argumenter
V. La gestion de stress
Comment lutter contre le stress?
Le stress fait partie de la réalité quotidienne, qui donc n’est pas soumis au stress? Les
individus qui ont le temps, qui paraissent non-stressés, sont rapidement qualifiés de
«paresseux». Dans ce contexte, le stress est la cause de nombreux problèmes, maladies et
accidents. Pour cela une bonne gestion du stress peut se révéler indispensable.
A l’époque préhistorique, le stress constituait un facteur de survie car, en tant que chasseurs et
cueilleurs, nous étions entourés d’animaux qui n’hésitaient pas, dans leur recherche de
Ces hormones de stress doivent ensuite être détruites afin de ne pas porter atteinte à notre état
de santé, car les hormones attaquent les artères et, sur la durée, une trop forte pression artérielle
ne favorise pas la santé. Vient s’y ajouter le fait que le stress provoque une hyperacidité et que
les maladies ne peuvent se développer que dans un milieu en excès d’acide.
Nos précurseurs réduisaient le stress d’une manière naturelle en ramenant – une fois que le
combat débouchait sur une victoire – la proie tuée dans leur grotte, autrement dit, ils avaient
une saine activité physique en plein air – ce que nous appelons de nos jours faire du sport.
En 2017, notre corps fonctionne toujours comme il y a des millénaires, simplement nos
«ennemis», autrement dit les facteurs de stress, non plus dans la nature, mais plutôt au bureau,
au poste de travail, dans la rue, en famille et beaucoup se stressent également pendant leurs
loisirs et en vacances.
Le panier stress-hormones indique ce qui se passe lorsque nous ne faisons rien contre le stress:
o Le stress normal, donc insignifiant, est dissipé durant le sommeil (s’il a duré un nombre
suffisant d’heures – env. 7 à 8 heures)
o Le stress durable ne disparaît plus, les premiers signes tels que la nervosité, la forte pression
sanguine, etc. apparaissent, le système immunitaire est réduit
1. Prendre en considération
o Ayez conscience de ce qui vous stresse. Le stress est très individuel, ce qui n’est source
d’aucun stress chez les uns provoque déjà un stress considérable chez les autres. Cela n’a
pas non plus de valeur en tant que telle. Soyez honnête avec vous-même, le principe de «ce
qui ne me tue pas me rend plus fort» n’a perdu en rien de sa force dans ce cadre.
o Ayez conscience de la manière dont vous réagissez au stress.
2. Accepter le stress
o Acceptez-le: «Maintenant, je suis stressé!»
o Ayez également conscience de ce que cela signifie pour vous d’accepter que vous êtes
stressé.
o Placer une ancre «formule magique personnelle» qui vous renvoie vers votre équilibre.
o Important: accepter ne veut pas dire cautionner!
3. Décompresser et activer
Décompresser et activer sont le Yin et le Yang en gestion du stress, car, avant de pouvoir
reprendre ses esprits, il faut d’abord rétablir l’équilibre corporel.
5. Changer d’attitude
o Le stress dépend, dans une large mesure, de considérations subjectives et de l’attitude
o Une décision ne doit pas être définitive, elle peut aussi être prise pour une période déterminée
o Personne n’a d’obligation! Il faut convertir les obligations en volontés. Il faut rejeter le rôle
de la victime
o Attentes réalistes (attente vient du mot attendre, les déceptions sont la fin des tromperies)
o Dites non quand vous voulez dire non!
o Se valoriser soi-même
o Apprendre de ses erreur
o Voir les choses positivement
o Se décider en faveur du bonheur!
Mangez sainement
Mal manger stresse le corps – dans les situations de stress, nous avons tendance à ne pas
consommer correctement – un véritable cercle vicieux.
Bien que cela soit connu et prouvé depuis longtemps, c’est toujours la mauvaise pyramide
alimentaire qui est recommandée, celle-ci reposant principalement sur les hydrates de carbone
(produits céréaliers, etc.). Cela débouche justement sur des maladies et du surpoids, car les
hydrates de carbone ne rassasient que sur une courte durée. Autrement dit, mangez, si possible,
peu d’hydrates de carbone (sucre – quel qu’il soit, pain, pâtes, etc.). Il faut recommander la
Oui, vous avez lu correctement. La graisse ne rend pas gros, mais elle rassasie! Et oubliez tout
ce que vous avez lu concernant la nourriture et le cholestérol, entre-temps, tout a été nié.
Buvez beaucoup d’eau plate. L’eau du robinet est disponible en quantité suffisante, mais elle
doit être filtrée car, même en Suisse, on trouve beaucoup de résidus dans l’eau qui ne sont pas
présents dans le corps. Il existe de nombreux filtres appropriés, idéalement couplés à un
activateur d’eau qui produit de l’eau de base.
Généralement, il faut veiller à l’équilibre entre acides et bases, car la plupart des individus se
nourrissent de manière trop acide.
• Établir un contact visuel. Savoir toutefois que dans certaines cultures, un contact visuel
excessif peut être perçu comme inapproprié, agressif ou impoli. Demeurer attentif, mais
ne pas fixer son interlocuteur outre mesure.
• Se concentrer sur ce qui est dit. Ne pas faire d'autres activités en même temps, comme
surveiller ses courriels ou répondre au téléphone.
• Écouter son interlocuteur pour lui permettre de s'exprimer. Ne pas l'interrompre. Vous
voudrez peut-être « régler » des choses, mais si vous n'avez pas entendu toute la
situation, il se pourrait que vous régliez le mauvais problème.
• Accorder des pauses. Certaines personnes peuvent avoir besoin de temps pour réfléchir
et formuler leurs réponses. Ne pas faire pression sur quelqu'un pour qu'il réponde
rapidement.
• Poser des questions. Si quelque chose n'est pas clair, le fait de demander plus de détails
de façon amicale et sans porter de jugement montre votre intérêt.
• Répéter pour confirmer. Lorsque vous répétez ce que vous avez entendu, vous réduisez
la possibilité de perception erronée et de confusion. Donner à l'autre personne l'occasion
de corriger tout malentendu quant à ce que vous croyez avoir compris.
• Réfléchir à ce que vous avez entendu.
• Savoir lire entre les lignes. Chercher des indices dans le langage corporel qui pourraient
révéler les sentiments de la personne quant au sujet de discussion (posture, expressions
faciales, contact visuel, etc.).
1. À l’intérieur de soi
Le meilleur de soi se révèle quand on fonctionne de façon alignée avec ses valeurs, ses passions
et non celles des autres. C’est là que l’on est à plein potentiel.
Il faut accepter ses doutes, accueillir ses peurs car on ne peut pas tout contrôler. Si vous
réfléchissez de quoi vous inquiétez vous dans la vie ? D’être en retard ? De payer votre loyer ?
Si vous lisez cet article c’est que vous vivez dans le luxe, il ne vous manque rien.
Le premier moyen est donc d’accepter d’avoir des doutes et d’arrêter de vouloir être prêt, que
tout soit parfait pour passer à l’action. Faîtes vous confiance, à vous, à votre intuition qui ne
vous a que très peu souvent trompée, dîtes-vous j’y vais peu importe le résultat.
Quel est le niveau de confiance d’un enfant aimé, bien entouré et félicité ? Et celui d’un enfant
critiqué ? Le niveau de confiance en soi dépend aussi de son entourage.
Adulte, c’est pareil, C’est pourquoi il y a une dimension extérieure pour développer la confiance
en soi. Savoir bien s’entourer, de vrais amis, qui vous veulent du bien de façon désintéressée.
Vous devez fuir les personnes toxiques, et vous ouvrir aux autres, aux bienveillants. Car vous
apprendrez auprès d’eux, ils vous donneront confiance avant de vous faire confiance, « je vais
t’apprendre à sauter à la corde, et après tu le fais toi-même. ».
Pour savoir si les personnes que vous fréquentez sont toxiques ou bienveillants, posez-vous
simplement la question. Comment je me sens quand je suis avec eux, et après les avoir vu. Si
vous ne vous sentez pas bien à chaque fois, vous savez ce que vous devez faire.
Quand vous savez exactement où vous allez, je suis sûr que vous ne vous laissez pas influencer
par ce qui se passe autour de vous et ce que les gens pensent. Vous vous faîtes confiance. Plus
vos objectifs sont clairs, plus vite vous les atteindrez et plus votre niveau de confiance est élevé.
Un objectif clair signifie précis. Si la plupart des personnes n’obtiennent pas ce qu’elles veulent,
il y a deux raisons : elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Ou,elles ne savent pas pourquoi
elles le veulent. Sans objectif clair, et sans raison de l’obtenir puissante, on abandonne au
premier obstacle, comme les résolutions non tenues du début d’année que l’on répète chaque
année.
Quel est votre niveau de confiance en vous si je vous interroge sur un sujet que vous maitrisez
parfaitement ? Élevé, très probablement.
La compétence qui bien sûr apporte de la confiance. Pour réussir un examen, un entretien, vous
devez avoir de la préparation.
Pour augmenter votre niveau de compétence, investissez dans ce qui vous permet de progresser
(livre, formation, s’inspirer des modèles de réussite pour vous) plutôt que dans ce que le
philosophe Spinoza appelle « le plaisir », qui lui est fugace. Derrière le sentiment d’avoir appris,
il y a pour Nietzsche une « augmentation de la force vitale ».
5. L’action
Sans action, il y a stagnation, sans mouvement dans la mer, vous coulez. L’action en dehors de
votre zone de confort, c’est-à-dire ce que vous savez déjà faire, vous permettra de développer
votre confiance en vous. Plus vite vous échouez, plus vite vous apprendrez. Et le temps est
compté. On attend souvent d’être motivé, inspiré pour agir.
Quel est votre niveau d’audace quand vous vous sentez bien ? Votre niveau de confiance en
vous ? Tout vous semble alors possible. Au contraire quand vous vous sentez mal, fatigué,
stressé, le niveau de confiance et d’audace chute.
Plus vous découvrez ce qui provoque chez vous ce sentiment de bien être (différent du bonheur),
plus vous aurez confiance en vous. Pour y arriver, rappelez-vous avec précision les moments
où vous vous sentiez bien, et trouvez ce que vous faisiez, qui était avec vous, en clair, le
pourquoi vous vous sentiez bien.
La gestion du temps est souvent appelée auto-gestion, ce qui décrit les choses mieux et de
manière plus complète. Fondamentalement, la gestion du temps nous apprend à classer nos
propres tâches et activités et ainsi établir des priorités afin d’obtenir, d’une part, une meilleure
• Le principe d'Eisenhower
• Le principe de Pareto
• L'analyse ABC en gestion du temps
• La méthode des Alpes
Le principe dit d'Eisenhower est largement connu et très éprouvé. Cela aide à hiérarchiser vos
propres tâches et à identifier les choses vraiment importantes. Il utilise un système de
coordonnées pour cela, où un axe représente l’importance et l’autre l’axe trace l’urgence des
tâches.
Toutes les activités et tâches sont désormais planifiées dans ce schéma. Plus il est important,
plus la tâche se trouve en haut du schéma, plus il est urgent plus il se retrouve à droit. Ensuite,
vous mettez sur une liste de tâches, avec A en haut de la liste et D à la fin. En conséquence,
vous effectuez les tâches suivantes:
Le principe d'Eisenhower donne donc des suggestions d'action très concrètes. Le principe dit
de Pareto, qui est davantage une considération théorique, vise à montrer aux employés et aux
gestionnaires l’importance de bien hiérarchiser toutes les tâches. Le principe de Pareto en dit
long sur la proportionnalité, tout comme pour les autres domaines de la vie. Dans ce cas, les
règles suivantes s'appliquent: Afin d'atteindre 80% du résultat, 20% d'effort doivent être
réalisés. Si vous souhaitez atteindre les 20% restants du résultat, un effort de 80% est requis.
La soi-disant analyse ABC est très utile pour chronométrer correctement l'heure. On devrait
toujours poser les deux questions suivantes et répondre honnêtement:
Ensuite, vous attribuez les tâches puis l'heure appropriée, par exemple:
A - Tâches écrites
L - estimer la longueur de chaque tâche
P - planifier les temps tampon
E - classifier des priorités
N - suivi
Il est important que vous preniez les temps tampon au sérieux, et ne pas planifier toute la journée
jusqu’à la dernière minute. Car il y a toujours quelque chose entre deux tâches, même si l'on n'a
fait que bavarder avec des collègues dans le couloir, répondre à un appel téléphonique de la
Grâce à une combinaison judicieuse de différentes techniques, vous pouvez rendre votre
journée plus productive, organisée et avec beaucoup moins de stress.
Voyage dans le cerveau pour mieux comprendre comment fonctionnent les émotions, pour
ensuite mieux les apprivoiser, notamment en milieu professionnel.
Lorsque le cerveau reçoit des signaux sensoriels, deux voies sont empruntées en parallèle par
les informations reçues. Prenons l’exemple d’une réaction émotionnelle de la peur suite à un
signal visuel : celui de l’apparition d’une mygale dans notre champ de vision (vous sentez le
frisson parcourir vos bras et votre dos à cette pensée ?). Revenons-en au fonctionnement dans
notre cerveau :
• Le signal visuel part de la rétine lors de la vision de cette mygale pour aller vers le
thalamus.
• Le thalamus se charge alors de transmettre l’information, selon le langage de notre
cerveau, au cortex visuel.
• Le cortex visuel est finalement chargé d’analyser le signal reçu pour trouver la réponse
nécessaire.
o Si la solution appropriée est de nature émotionnelle, le signal sera à nouveau
transmis du néocortex vers l’amygdale, située dans le système limbique et donc
au centre des commandes émotionnelles.
o Mais en parallèle de ce trajet, une partie du signal est envoyée par une seule
synapse, par le thalamus directement vers l’amygdale, et peut ainsi engendrer
une réponse émotionnelle très rapidement. Cette voie rapide reste néanmoins
primitive et détachée de toute analyse cognitive. Elle est ainsi complétée à
Quand l'existence de l'intelligence émotionnelle (ou QE) a été révélée pour la première fois,
elle est apparue comme le chaînon manquant pour expliquer ce fait étrange: dans 70% des cas,
des personnes au QI moyen se montrent plus performantes que d'autres au QI plus élevé. Cette
anomalie a totalement remis en cause l'idée, globalement acceptée, selon laquelle le QI était
l'unique cause du succès.
"Bien sûr, l'intelligence émotionnelle est plus rare que l'intelligence classique mais, selon
mon expérience, elle est en fait plus importante pour façonner un leader. On ne peut pas
se contenter de l'ignorer." – Jack Welch.
Des sentiments refoulés ont vite tendance à faire naître tension, stress et anxiété. Les émotions
que l'on réprime mettent l'esprit et le corps sous pression. Une intelligence émotionnelle
développée aide à gérer le stress en vous permettant de repérer et de gérer les situations difficiles
avant qu'elles dégénèrent.
Les personnes au QE faible se font très vite une opinion, puis montrent un biais de confirmation,
c'est-à-dire qu'elles ne relèvent que les arguments allant dans leur sens, en ignorant tout élément
contradictoire. Le plus souvent, elles défendront leur position bec et ongles. Cette tendance est
particulièrement dangereuse chez les dirigeants, dont les idées irraisonnées définissent la
stratégie de toute une équipe..
Les émotions négatives provoquées par une rancune tenace ne sont en fait qu'une réaction au
stress. Le simple fait de repenser à un événement précis provoque dans votre corps une réaction
d'alarme, réflexe de survie qui, face à une menace, vous pousse au combat ou à la fuite. Quand
la menace en question est imminente, ce mécanisme est essentiel pour votre sécurité; si elle est
déjà ancienne, nourrir ce stress est néfaste pour votre corps et peut même à long terme avoir de
graves conséquences sur votre santé.
Les personnes émotionnellement intelligentes prennent du recul vis-à-vis de leurs erreurs, sans
les oublier pour autant. En gardant une distance raisonnable, mais pas au point de perdre les
faits de vue, elles sont en mesure d'adapter leur comportement afin de mieux réussir à l'avenir.
Il faut une grande conscience de soi pour trouver cet équilibre entre mémoire et rumination.
Quand on manque d'intelligence émotionnelle, il est difficile de comprendre comment les autres
nous perçoivent. Si vous vous sentez incompris, c'est parce que vous ne parvenez pas à faire
passer vos messages de manière intelligible pour autrui. Les personnes émotionnellement
intelligentes savent que même avec de l'expérience elles ne peuvent communiquer toutes leurs
idées à la perfection.
On a tous des points sensibles: certaines personnes ou situations nous poussent à bout et
provoquent chez nous des réactions impulsives. Les personnes émotionnellement intelligentes
analysent ces facteurs et les anticipent en évitant les gens et les situations "à risque".
L'intelligence émotionnelle, ce n'est pas être gentil. C'est savoir gérer ses émotions pour obtenir
les meilleurs résultats possibles, ce qui implique parfois de le montrer quand on est triste, frustré
ou bouleversé. Cacher constamment ses émotions sous un masque joyeux et positif n'est ni
sincère ni constructif. Les personnes émotionnellement intelligentes savent exprimer leurs
émotions négatives ou positives, en fonction de la situation.
- Vous blâmez les autres pour les réactions qu'ils provoquent chez vous
Les émotions sont un processus interne. Il est tentant de pointer du doigt les actions des autres
pour justifier son état émotionnel, mais il vaut mieux en assumer la responsabilité. Personne ne
peut vous forcer à ressentir quoi que ce soit contre votre gré. Croire le contraire ne fera que
vous freiner.
Quand on sait exactement qui on est, les autres ont bien du mal à dire ou faire quoi que ce soit
qui puisse nous faire sortir de nos gonds. Les personnes émotionnellement intelligentes sont
dotées d'assurance et d'ouverture d'esprit, ce qui les rend bien plus résistantes. Cela permet
même de faire preuve d'autodérision ou d'accepter plus facilement les plaisanteries des autres,
si on est capable de faire la différence entre humour et humiliation.
Le QE permet notamment de détecter les personnes ayant un haut potentiel émotionnel (HPE)
Signe n°1 : Vous savez identifier les émotions et les verbaliser
Tout d’abord, vous avez un quotient émotionnel élevé si vous êtes capable de reconnaître,
d’identifier vos émotions et de les verbaliser avec précision.
Avoir un quotient émotionnel élevé c’est également savoir s’exprimer sans se laisser
submerger totalement par vos émotions, en tenant compte du contexte dans lequel vous êtes et
de la personne à laquelle vous faites face. Vous avez pleinement conscience de ce que vous êtes
en train de dire ou de faire et des retombées de vos dires et de vos actions.
L’intelligence émotionnelle se prouve aussi par votre capacité à vous autoanalyser afin de
prendre du recul pour mettre en lumière vos points forts et vos axes d’amélioration, en vue de
continuer à progresser et à améliorer votre qualité de vie, vos relations avec vous-même et avec
les autres.
Apprendre à gérer ses émotions sous le prisme de l’intelligence émotionnelle passe également
par l’expression de celles-ci lorsque cela est approprié, c’est-à-dire, suivant le contexte et les
personnes avec lesquelles vous échangez : vous maîtrisez les conséquences de vos mots et de
vos actions sur vous et sur les autres.
Signe n°5 : Vous avez une analyse émotionnelle fine des émotions chez les autres
Bénéficier d’une intelligence émotionnelle vous permet de prendre soin de vous en toutes
circonstances. Premièrement vous savez refuser et dire non, ce qui nécessite maîtrise et
affirmation de soi. Se faisant, vous évitez des situations de stress, d’épuisement professionnel et
de surcharge émotionnelle.
6. Comment développer son intelligence émotionnelle
Selon les neurosciences, nous avons en moyenne 60 000 pensées par jour, 95% sont identiques
à celles de la veille, et parmi elles, 80% sont négatives. Or, la pensée précède l'émotion. Se dire
"quelle galère !" va entraîner un sentiment négatif, se dire "ça va bien se passer" va enclencher
un sentiment positif. Il faut donc éduquer ses neurones à penser en positif.
Il s'agit de déjouer le phénomène appelé "racket émotionnel", qui fausse les rapports avec soi
et avec autrui. En effet, lorsqu'une émotion n'a pas pu être vécue dans le passé, parce qu'elle
n'était pas admise dans la famille ("il n'y a aucune raison d'avoir peur"), elle resurgit tel un
élastique dans le présent, de façon excessive, en se planquant derrière une autre émotion.
Exemple, un torrent de larmes qui masque l'anxiété ou la colère refoulées.
Merci + sourire + l'expression du ressenti : vous entrez d'avantage en relation, vous vous
ouvrez.
« Merci, cela me touche beaucoup », « Merci, j'apprécie», «Je vous remercie, c'est important
pour moi », « Cela me fait plaisir, même si je suis un peu embarrassé (ou désarçonné) par le
chaleur de votre compliment.
- Apprendre à pardonner.
Qu’il s’agisse d’un conjoint infidèle, d’un parent qui vous a laissé tomber étant enfant, ou d’un
ami qui a révélé vos secrets, nous devons tous faire face à la question du pardon. Doit-on
vraiment pardonner, et si oui comment ?
Maintenant que vous avez été lésé et que la vague initiale d’émotion est passée, vous êtes
confronté à un nouveau défi : pardonnerez-vous à cette personne ? En pardonnant, vous
abandonnez vos griefs et votre rancœur pour vous permettre de guérir.
Pardonner a des effets très concrets, certaines recherches ont montré que pardonner réduit
l’anxiété, la dépression de même qu’il diminue le taux de mortalité.
- Adopter l'écoute empathique.
L’écoute active a sa place dans toute situation de face à face où l’une des parties veut exprimer
son ressenti et l’autre l’écouter avec bienveillance le message.
Il existe un autre mot pour désigner l’intelligence émotionnelle : le caractère. Développer son
intelligence émotionnelle, c’est affermir son caractère, garder la maîtrise de soi, se motiver, se
gouverner, savoir différer la satisfaction de ses désirs.