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Chapeau introductif : Il s’agit d’un arrêt rendu par la Cour de cassation siégeant en
Assemblée plénière, le 5 mars 2010 relatif à un licenciement de deux époux.
Les faits matériels : En l’espèce, les deux époux ont été recrutés dans un lapse de temps
différent par le syndicat des copropriétaires de l’immeuble Les jardins de France. Par la suite,
ils sont licenciés sans l’aval de l’assemblée générale des copropriétaires.
La procédure : Les juges de premières instances ont déclaré que les demandeurs étaient
licenciés à torts.
Par un arrêt confirmatif du 12 septembre 2005, la Cour d’Appel d’Aix en Provence a fait droit
à la demande du syndicat des copropriétaires. Cependant, la Cour d’Appel confirme la
décision des juges de premières instances.
C’est pourquoi, le syndicat des copropriétaires se pourvoi en cassation.
La Chambre sociale de la Cour de cassation est en accord avec les requérants. Le 16 mai
2007, elle casse et annule le pourvoi en le renvoyant devant la Cour d’appel de Montpellier
le 14 mai 2008.
Or, la Cour d’appel de Montpellier a statué dans le même sens que la Cour d’appel d’Aix en
Provence. Elle condamne les demandeurs à verser des dommages et intérêts aux époux pour
licenciement abusif et non-respect des règles de licenciement établis par le règlement de
copropriété.
C’est pourquoi, le 5 mars 2010, le syndicat des copropriétaires forme un second pourvoi
devant l’Assemblée plénière.
Question de droit : Dans le cadre d’un licenciement, est-ce que le salarié peut faire prévaloir
ses droits face à un non-respect du règlement certifié par son employeur ?