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6. Toupie ..............................................................11
Il y a deux paramètres de mouvement indépendants y(t) et (t) qui correspondent aux deux degrés de
mobilité du mécanisme. Il est donc nécessaire d’obtenir deux équations différentielles du mouvement pour
décrire complétement le mouvement du robot.
2. Faire l’inventaire, sous la forme de torseurs, des actions mécaniques extérieures à 3. En déduire le
théorème du PFD à utiliser afin d’obtenir une des deux équations différentielles du mouvement du
robot.
Graphe d’analyse :
d VG 3/1 d VG 3/1 y 3 d y 3
Et : Rd y = m A y = m 3
y = m 3
− V
G3 3/1
3/1 3 3 G3 3/1 3 3 3 3
dt
dt dt 1
1
Or : VG3 3/1 = VG3 3/2 + VG3 2/1 = y y 3 + (VO12/1 + G3O1 z1) = y y 3 + ( −y y 3 − a x3 ) z1)
0
VG3 3/1 = ( y + a ) y 3 − y x3
d y
Et : 3 = 3/1 y 3 = z1 y 3 = − x3
dt 1
( )
On a donc : Rd 3/1 y 3 = 0 m3 y + a − y = 0 y + a − y = 0
2 2
+
4. Une fois libre à t = 0 , quel va être le sens du mouvement de 3 par rapport à 2 ? Ce sens du mouvement
est-il modifié si le corps 2 tourne dans l’autre sens ( 0 0 ) ? Donner la condition initiale sur la position
du centre de gravité de 3 pour que le bras 3 parte dans l’autre sens.
On a : y = y 0 2 avec = 0 = cte
Si y = y 0 0 on a y 0 .
Le mouvement de 3 par rapport à 2 est donc un mouvement accéléré dans la direction +y 3 .
Pour avoir un sens du mouvement de 3 par rapport à 2 dans la direction −y 3 , il faut que y 0 , soit : y 0 0
Le centre de gravité de 3 doit donc est « situé de l’autre côté de la glissière », comme dans la position du
schéma cinématique.
e t + e − t
La solution de l’équation différentielle du mouvement est donc : y (t ) = y 0
2
6. Déterminer l’effort Fv que doit fournir ce vérin pour maintenir le bras 3 fixe par rapport à 2 dans la
position pour laquelle y (t ) = y 0 .
Graphe d’analyse :
( )
On a donc : m3 y − y 02 = Fv
• A ,2/0 :
La matrice d’inertie est donnée en G2 et le point A n’est pas fixe dans 0.
La démarche (voir organigramme du cours O5) est donc :
relation champ des
G 2 ,2/0
= I G2 (2) 2/0 ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
simplifiée
d G ,2 / 0
→ G2 ,2/0 ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
=
moments
+ AG R
→ A,2/0
G2 ,2 / 0 = 2
A ,2 / 0 G2 ,2 / 0 2 d 2/0
dt 0
• O ,1/0 :
La matrice d’inertie est donnée en G1 et le point O est fixe dans 0.
La démarche (voir organigramme du cours O5) est donc :
champ des relation
G ,1/0 = I G (1) 1/0 ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯→
1
1 =
moments
+OG R
O ,1/0 ⎯⎯⎯⎯⎯⎯
simplifiée
d
→ O ,1/0
O ,1/ 0 =
O ,1/ 0 G1 ,1/ 0 1 c 1/ 0 O ,1/ 0
dt 0
• O,2/0 :
La matrice d’inertie est donnée en G2 et le point O est fixe dans 0.
La démarche (voir organigramme du cours O5) est donc :
champ des relation
G 2 ,2/0
= I G2 (2) 2/0 ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
=
moments
+OG R
→ O ,2/0 ⎯⎯⎯⎯⎯⎯→
simplifiée
d O ,2 / 0
O,2/0
O ,2 / 0 G2 ,120 2 c 2/0
O ,2 / 0 =
dt 0
2. Écrire les deux équations de mouvement du pendule double par rapport au repère R .
Graphe d’analyse :
Le théorème du moment dynamique appliqué au bras 2, au point A et en projection sur z doit permettre
d’obtenir une équation dans laquelle les actions mécaniques de liaison inconnues n’interviennent pas.
Le théorème du moment dynamique appliqué l’ensemble E=1+2, au point O et en projection sur z doit
permettre d’obtenir une équation dans laquelle les actions mécaniques de liaison inconnues
n’interviennent pas.
Avec :
MO,E →E z = MO, pes →1 z + MO, pes → 2 z + MO,0 →1 z
0
= (MG1, pes →1 + OG1 m g x ) z + (MG2 , pes → 2 + OG2 m g x ) z
0 0
( ) (( ) )
= a x1 m g x z + 2 a x1 + a x2 m g x z = −a m g sin − a m g ( 2 sin + sin )
On a, avec 0 = 0, 0 = 0 :
cos ( 0 + − ( 0 + ) ) 1
sin ( 0 + − ( 0 + ) ) −
sin( 0 + )
( 0 + )2 0
( 0 + )2 0
4 g 16 g
Donc : (1) + 2 + = 0 et (2') 2 + +3 =0
3 a 3 a
Rd 3/0
On a : =
P ,3/0
3/0
P
dV
Avec : Rd 3/ R = M AG3/0 = M G3/0 = M x x0
dt 0
d
De plus, on a : P ,3/0 = P ,3/0 ( VP /0 = 0 )
dt 0
Or : P ,3/0 = G ,3/0 + PG Rc 3/0 = I G (3) 3/0 + ( + x ) x0 M x x0 = 0
0
On peut remarquer et retenir que, le moment dynamique d’un solide en translation à trajectoire rectiligne
est nul pour l’ensemble des points de l’axe (centre de gravité, direction du vecteur accélération du centre
de gravité = direction du mouvement).
M x x0
M x x0
On a donc : 3/0 = et, par analogie 3/0 =
P
0 Q
0
( )
Or : MP ,pes →3 z0 = PGt −M g y 0 z0 = −M g ( + x )
MP ,1→3 z0 = 0
( )
Et : MP ,2→3 z0 = PQ (N2 y 0 − f N2 x0 ) z0 = 2 x0 (N2 y 0 − f N2 x0 ) = 2 N2
Ces résultats peuvent être déterminés rapidement avec la méthode du bras de levier.
On a donc : 2 N2 − M g ( + x) = 0 (1)
M g ( + x) M g ( − x)
En utilisant les équations (1) et (2), on en déduit que : N2 = et N1 =
2 2
2
- de période T = = 2 .
fg
Graphe d’anaalyse :
d 2 (l + r sin )
Avec : Rd S /0 y 0 = m AGS S /0 = m = −m r 2 sin (avec = et = 0 )
dt 2
Et : RS →S y 0 = −m g + F
On a : Fmax = m (g + r ) et Fmin = m (g − r 2 )
2
4. Quelle est la vitesse de rotation maximale de la manivelle pour que le composant S reste en
permanence en contact avec le plateau P ?
On peut considérer que le composant S n’est plus en contact avec le plateau lorsque Fmin devient 0 .
g
C’est-à-dire lorsque : g − r 2 0 .
r
g
La valeur de rotation maximale de la manivelle est : =
r
5. Déterminer la position angulaire de la manivelle lorsque S perd le contact avec le plateau. On prendra
r = 4mm .
On peut considérer que le composant S perd le contact avec le plateau lorsque F = 0 . C’est-à-dire lorsque :
g
m (g − r 2 sin ) = 0 = arcsin 2
r
Application numérique : = 142 on prend la valeur qui correspond à la phase de descente car c’est pendant
cette phase que va se produire le décollement.
5. Couple gyroscopique
1. Donner la forme de la matrice d’inertie du solide 3 en son centre de masse O.
Graphe d’analyse :
En appliquant le théorème du moment dynamique à 3 dans son mouvement par rapport à R0 galiléen, en O ,
d
O, 3/0 x2 = O, 3/0 x2
dt 0
d d O, 3/0 x2 d
x2 .O, 3/0 = x2 . O, 3/0 = − x2 . O, 3/0
dt R0 dt dt 0
Avec :
0
A 0 0 • •
• •
O, 3/0 = I O (3) 3/0 = 0 A 0 sin = A sin y 2 + C + cos z2
• •
0 0 C + cos
x2 ,y 2 ,z2
x2 ,y 2 ,z2
d x2 •
Et = y1
dt 0
d’où :
pour = 0 Cgyr = 0
• • •
• • • •
Cgyr = − A sin cos + C + cos sin pour = Cgyr = C
2
Le mouvement doit être rectiligne uniforme pour que le repère R0 lié à la moto reste galiléen et que les
résultats précédents soient encore vrais.
4. Quel est le signe du couple gyroscopique ? quelle est son influence sur le comportement de la moto ?
Dans le cas de la roue de moto, = .
2
• • •
Si 0 , alors Cgyr = C 0 .
Une recherche sur internet permet de trouver de nombreuses vidéos illustrant ce phénomène.
6. Toupie
1. Déterminer les équations différentielles du mouvement de S par rapport au plan.
Trois équations issues du théorème du moment dynamique au point O doivent permettre d’obtenir des
équations dans lesquelles les actions mécaniques de liaison entre la toupie et le plan n’interviennent pas.
On peut réutiliser les trois projections de O,S / R déterminées la feuille Ad1. O4.
O,S / R z = MO,S →S z O,S / R z1 = MO,S →S z1 O,S / R u = MO,S →S u
O,S / R z = MO,S →S z
(
d A sin 2 + C ( cos + ) cos ) =0
dt
A sin + C ( cos + ) cos = Cte1
2
(1)
d (C ( cos + ) )
O,S / R z1 = MO,S →S z1 =0 C ( cos + ) = Cte2 (2)
dt
• • •
2. En admettant que la rotation propre 0 est très grande devant 0 et 0 , déterminer 0 en fonction
•
de 0 . On supposera que A et C sont du même ordre de grandeur. Réaliser l’application numérique.
On a :
(3) 02 sin 0 cos 0 (C − A) + C 0 sin 0 0 = m g l sin0
( 0 cos 0 (C − A) + C 0 ) 0 = m g l