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Théorie Financière
Théorie Financière
« Semestre-1 »
« Finance »
Théorie Financière
2
BIBLIOGRAPHIE
.
- Pascal BARNETO & Georges GREGORIO : « Finance : Manuel et Applications », DSCG , 3 ème
édition, Dunod.
- Benjamin CORIAT & Olivier WEINSTEIN : « Les nouvelles théories de l’entreprise », LGF/Le livre
de poche.
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PLAN
- La théories d’agence
- La théorie du signal
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Partie II- Le paradigme de la finance de marché « l’hypothèse des
marchés financiers efficients »
- Les fondements du paradigme d’efficience des marchés financiers
ne sous-entend pas
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I-La théorie des coûts de transaction
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
Dans l’économie contemporaine, ces îlots sont souvent des continents, c’est-
à-dire, des grandes entreprises (chiffre d’affaires de certaines entreprises
supérieur au budget de certains Etats) / l’océan étant le marché où se déroule
l’échange de manière inconsciente.
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
Pour Coase, Marché et Hiérarchie sont donc 2 formes de
coordination économique alternatives :
Marché Firme (hiérarchie)
Spontané Délibéré
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
Deux questions se posent alors :
Pourquoi ces 2 formes de coordination existent-elles ?
Comment se fait le choix entre firme et marché ?
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
Pour Coase, le recours au marché a un coût
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
➢ Coûts de recherche et d’information :
Le recours de l’entreprise au marché suppose qu’elle
doit se lancer quotidiennement dans une analyse
coûteuse afin de déterminer les meilleures offres du
moment. Cette recherche d’informations est coûteuse
et requiert du temps.
Exemple: faire appel au service d’un partenaire
externe
Collecter de l’information sur les différentes offres, se
déplacer, essayer, comparer etc…
Coûteux en temps et en transport
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
➢ Coûts de négociation et de décision :
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
Exemple: Les contrats de travail
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
2 raisons fondamentales :
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
➢ La croissance des coûts d’organisation des transactions
internes :
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
➢ Les rendements décroissants de la fonction de direction :
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1. Coase et les nouveaux fondements de la firme
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ Les coûts ex ante
– coûts de négociation préalable (chercher, évaluer les
partenaires…);
– coûts de rédaction d’un accord (faire appel à des spécialistes
pour mettre au point un contrat...);
– coûts de garantie (cautions, gages…).
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
La Théorie des Coûts de Transaction repose sur 2
hypothèses comportementales…
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
Les hypothèses comportementales de la TCT :
Opportunisme :
Comportement qui consiste à rechercher son intérêt
personnel, en recourant s’il le faut à la tromperie, la
ruse, la dissimulation, le mensonge.
2 formes d’opportunisme:
opportunisme ex ante
opportunisme ex post
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ Opportunisme ex ante
Lorsqu’il y a tricherie avant la passation d’un contrat
Exemple:
Un vendeur fournit de fausses informations sur la qualité
du produit qu’il vend.
Un candidat ment sur son CV pour se faire embaucher.
Supposons que deux types de firmes souhaitent obtenir des capitaux extérieurs en
émettant des actions : les bonnes firmes « A » et les mauvaises firmes « B ».
Les valeurs des firmes A et B dans un marché parfait de capitaux avec information
symétrique (identique pour tous les agents) seront respectivement :
Une information symétrique aboutit donc à une évaluation des bonnes firmes
supérieure à celle des mauvaises firmes.
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En présence d’asymétrie d’information: si les investisseurs ne sont pas capables de
distinguer les bonnes firmes des mauvaises, ils attribueront à chacune d’elles une
valeur égale à la qualité moyenne des firmes.
S’il existe une proportion q de bonnes firmes et une proportion 1-q de mauvaises
firmes, on aurait pour toutes les firmes, une valeur de marché unique V égale au flux
de liquidité moyen actualisé :
V = (qa +(1-q) b)/r
Il en résulte que :
VA>V>VB
Si l’information est asymétrique, les bonnes firmes seront donc sous évaluées par le
marché et les mauvaises firmes surévaluées. Cette sous évaluation des bonnes
firmes aura pour effet d’accroître leur coût de financement et constituera donc un
frein important à la vente de leurs titres sur le marché. En conséquence, aucune
action ne sera émise par ces entreprises, ce qui aurait pour effet de diminuer la
qualité moyenne des actions proposées aux investisseurs. Les agents économiques
ajusteront donc leur évaluation des firmes à la baisse. À l’équilibre, dans cet exemple
simple, seules les actions des mauvaises firmes seront échangées sur le
marché : c’est ce qu’on appelle le phénomène de sélection adverse.
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ Opportunisme ex post
Lorsqu’il y a tricherie dans la phase d’exécution du contrat
Exemple:
Un individu souscrit une assurance-vie sur la tête de sa
femme et commet le crime parfait.
Un salarié n’effectue pas les tâches qui lui sont demandées.
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ critères déterminant la nature des transactions
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ critères déterminent la nature des transactions
Incertitude :
L’incertitude qui bute sur la rationalité limitée :
Fréquence:
Si la fréquence des transactions est faible, pas de risque
d’opportunisme.
Plus la fréquence est élevée, plus la mobilisation de
ressources pour minimiser les coûts de transaction est
justifiée.
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ Choix Marché/Firme et structures de gouvernance
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
➢ La gouvernance de marché:
Les actifs ne sont pas spécifiques;
La fréquence est soit occasionnelle soit récurrente.
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2. Williamson et la théorie des coûts de transaction
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II-L’approche managériale de l’entreprise: Droits de propriété
et relations d’agence
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1- La théorie des droits de propriété
➢ Définition des droits de propriété:
« Les droits de propriété ne sont pas des relations entre
les hommes et les choses mais des relations codifiées
entre les hommes et qui ont rapport à l’usage des
choses » Furubotn & Pejovich (1972)
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1- La théorie des droits de propriété
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1- La théorie des droits de propriété
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1- La théorie des droits de propriété
Mais comment inciter le moniteur à être efficace à son tour ?
En lui attribuant des droits :
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1- La théorie des droits de propriété
Le statut de « créancier résiduel» signifie que le
propriétaire de la firme reçoit le rendement résiduel
résultant de la production, c'est à dire ce qui reste une fois
payés les différents fournisseurs. C’est parce qu’il possède
ce droit que le moniteur propriétaire est censé être
effectivement incité à veiller à la meilleure utilisation
possible des ressources et à contrôler le comportement des
membres de l’équipe.
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1- La théorie des droits de propriété
Le thème constant de la T.D.P est que l’attribution aux
individus de droits de propriété est la condition de
l’efficacité économique. Ces droits doivent pour cela avoir
deux attributs essentiels : l’exclusivité et la
transférabilité.
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Droits de propriété et titres financiers
➢ Si les actionnaires ne peuvent interférer dans les décisions
d’allocation des ressources de l’entreprise qu’ils détiennent,
ils peuvent modifier leur choix des entreprises auxquelles
ils ont confié leurs capitaux en fonction des opportunités
ou de l’information qu’ils perçoivent.
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Droits de propriété et titres financiers
➢ Les « petits actionnaires » qui n’ont que peu ou pas de
possibilités (via le vote) pour faire valoir leur appréciation
de la gestion opérée par les dirigeants, pourront se
désengager de l’entreprise à tout moment en vendant leurs
titres.
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2- La théorie d’agence
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2- La théorie d’agence
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2- La théorie d’agence
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2- La théorie d’agence
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2- La théorie d’agence
Les coûts d’agence:
les coûts de surveillance ou de contrôle : il s’agit des coûts
supportés par le principal pour veiller à ce que l’agent
n’agisse pas à l’encontre de ses intérêts;
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Exemple: Les conflits d’agence entre actionnaires et
créanciers
la possibilité pour l’entreprise d’investir l’argent prêté par
les créanciers dans des activités plus risquées que prévu de
façon à maximiser la valeur de l’investissement au
détriment du risque. Une telle substituabilité d’actifs pose
de vrais problèmes aux créanciers puisqu’on suppose que
deux actifs ne subissent pas le même risque, et par
conséquent doivent être rémunérés différemment (Jensen
et Meckling, 1976).
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2- La théorie d’agence
➢ Les sources des divergences d’intérêts entre parties
prenantes de la firme :
Les asymétries d’information
Les coûts de contrôle
➢ Les solutions :
Le contrôle
Les incitations
Le gouvernement d’entreprise
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2- La théorie d’agence
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2- La théorie d’agence
❖Les mécanismes de contrôle externe (le marché
financier)
si les actionnaires estiment que le profit versé est trop faible, ils
peuvent tenter de vendre leurs actions, ce qui fait chuter les
cours et les rémunérations des dirigeants si ces dernières sont
indexées sur la valeur boursière de la société.
Ensuite, si les actionnaires s'estiment insatisfaits et vendent
leurs actions, la baisse des cours encouragerait le rachat de
l'entreprise par les entreprises concurrentes qui
remplaceraient les équipes dirigeantes
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La théorie du signal
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La théorie du signal
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La théorie du signal
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Partie II:
Le paradigme de la finance de marché « l’hypothèse
des marchés financiers efficients »
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Introduction:un bref aperçu de l’histoire
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Un bref aperçu de l’histoire
Son travail n’a pas été bien apprécié dans le monde académique.
son travail a été ignoré jusqu’aux années soixante.
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I. Les fondements du paradigme d’efficience des marchés
financiers
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1. L’hypothèse de rationalité des agents
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1. L’hypothèse de rationalité des agents
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2. L’information contenue dans les cours boursiers
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3. L’absence d’opportunités d’arbitrage
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La règle de l’unicité du prix
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La concurrence entre participants
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Cela sous-entend que le marché comporte un grand nombre
d’agents très informés (accès à l’information libre) et pouvant
échanger sans difficulté (pas de coûts de transaction).
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4. La marche au hasard du prix des actions « random walk »
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5. Conséquence de ces principes : la définition de la notion
d’efficience
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II. Détermination du niveau d’efficience des marchés financiers
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1. Les trois formes d’efficience informationnelle des marchés financiers
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La forme semi-forte d’efficience
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La forme forte d’efficience
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Plus le niveau d’efficience augmente, plus les opportunités d’une
spéculation profitable à certains se réduisent. La compétition
entre des investisseurs bien informés fait que les prix des
actions reflètent leur valeur intrinsèque.
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2. Le niveau d’efficience selon les résultats des tests empiriques
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Évidences empiriques sur l’efficience faible
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Évidences empiriques sur l’efficience faible
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Évidences empiriques sur l’efficience semi-forte
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Évidences empiriques sur l’efficience semi-forte
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Évidences empiriques sur l’efficience forte
Le délit d’initié est le fait qu’il est interdit à toute personne qui détient
une information privilégiée (l’initié) :
✓ d’utiliser cette information ;
✓de la communiquer à une autre personne en dehors du cadre de son travail ;
✓de recommander d’acquérir (ou de céder) les titres financiers concernés par
cette information avant que le public ait connaissance de ces informations.
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Évidences empiriques sur l’efficience forte
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Le marché est-il efficient?
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III. L’impact de l’hypothèse d’efficience sur les acteurs
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a) Sur les investisseurs
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b) Sur les analystes financiers
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L’analyse fondamentale
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L’analyse technique
L’HME implique que l’analyse technique ne puisse pas prédire les cours
futurs.
➜ Cependant, sur le court terme, lorsque les analystes prédisent que les prix
vont augmenter, les investisseurs se mettent à acheter et contribuent à créer
ainsi une bulle spéculative et à entraîner une pression à la hausse des prix
« autoprédition ».
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IV. Stratégies de gestion actives vs gestion passive et efficience de marché
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Stratégies de gestion actives vs gestion passive
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Stratégies de gestion actives vs gestion passive
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Stratégies de gestion actives vs gestion passive
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V. L’hypothèse des marchés financiers efficients : ce qu’elle sous-
entend, ce qu’elle ne sous-entend pas
Elle ne sous-entend pas que l’approche fondamentale n’a pas d’intérêt et que
les portefeuilles d’actions peuvent très bien être choisis au hasard dans les
pages financières.
Elle suggère seulement que, sur un marché efficient et après prise en compte
du risque de portefeuille, les managers de fonds ne pourront pas, en
moyenne, obtenir des revenus supérieurs à un portefeuille choisi au
hasard.
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L’hypothèse des marchés financiers efficients : ce qu’elle
sous-entend, ce qu’elle ne sous-entend pas
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VI. Les différentes anomalies apparentes sur les marchés financiers
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a) Les effets de taille
➢ Les actions des sociétés de petite taille semblent atteindre des taux de
rentabilité plus élevés que ceux des plus grandes firmes.
• Le risque est d’autant plus faible que la taille est élevée (les grandes
capitalisations boursières sont celles ayant un bêta faible).
➜ Il existe une relation positive et significative entre le risque et la rentabilité
(ce qui explique la rentabilité élevée des petites capitalisations).
➢ Les performances des titres sont sensibles aux effets saisonniers (ex. :
effet du mois de janvier: augmentation des rentabilités) ;
Pour une raison fiscale: lorsque les moins-values doivent être matérialisées pour être
déductible des plus-values réalisées sur les portefeuilles de titres, les détenteurs sont incités
en fin d’année à vendre les actions sur lesquelles ils ont enregistré de fortes pertes et
reconstituer leur portefeuille en début du mois de janvier.
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c) Les vagues et bulles sur le marché des actions
➢ La valeur d’un portefeuille varie selon les périodes, avec les vagues et
bulles survenant sur le marché des actions. Or, sur un marché efficient, il
est quasiment impossible de prédire la survenance de ces vagues et
bulles.
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VI. Les théories concurrentes
L’analyse fondamentale
Deux postulats :
✓ Pour chaque action, il existe une unique valeur intrinsèque différente
de la valeur de marché (la perception des investisseurs).
✓ le cours de bourse finira par rejoindre la valeur intrinsèque sur le moyen
ou long terme.
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Les théories concurrentes
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Les théories concurrentes
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Les théories concurrentes
Exemple : LIGNES DE SUPPORT ET DE RÉSISTANCE
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Thèmes de recherche :
✓ Théories de la structure du capital : quel mode de financement optimal pour la PME ? (1)