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MATIERE :

Théories des contrats et des incitations


COURS : Mr.GASSAB

Travail de recherche :
La Théorie de l’agence et la prise en compte des coûts d’agence
par le marché financier

HAMZA GANFOUD – M1CIS - ESCT


PLAN DE LA RECHERCHE 03

COÛTS D’AGENCE
Définitions &Types

INTRODUCTION 02
Théorie Incitation
Introduction à
La Théorie
01 d’agence

HAMZA GANFOUD – M1CIS - ESCT


Théorie de l’agence et la prise en compte des coûts d’agence
par le marché financier
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INCITATION.
La théorie d’incitation
( théorie de la conception des marchés) est une théorie économique qui fait partie de la théorie des jeux , au sein de
la microéconomie

Leonid Hurwicz ( économiste américain) en posa les fondements dans les années 60 ‘’ tout ce que je sais en économie, je l'ai
appris en écoutant et en apprenant ‘’

Puis Eric Maskin et Roger Myerson ont développé cette théorie dans les années 70 et 80

Cette théorie analyse le fonctionnement des marchés et des institutions économiques. Elle prend en compte les asymétries
d’informations, en particulier les situations dans lesquelles les acteurs mentent et où, pour cette raison, les transactions risquent
de ne pas se faire, ou de se faire à un prix qui ne serait pas optimal

Elle élargit le concept de main ivisible de la théorie classique aux cas où les hypothèses ne sont pas vérifiées :

concurrence imparfaite

information imparfaite

existence d’externalités… etc.

Elle montre que l’allocation optimale des biens entre les agents peut se faire grâce à des marchés et à la mise en place de
mécanismes institutionnels d'incitation. Cependant, il n’existe pas de marché efficace (au sens de Pareto) pour l’allocation
des biens publics
Théorie de l’agence et la prise en compte des coûts d’agence par le
marché financier

2 : THÉORIE D’AGENCE
• La théorie de l’agence consiste principalement à étudier l’asymétrie d’information ainsi que les
divergences d’intérêt et de motivation qui peuvent exister entre le principal et l’agent (personne agissant
au nom du principal). La relation d’agence se retrouve naturellement entre un employeur et son employé,
mais aussi à bien d’autres niveaux, comme par exemple entre les actionnaires d’une entreprise et ses
managers.
• Elle s’attache également à déterminer les coûts de résolution des conflits entre principal et agent. La
définition la plus utilisée est celle proposée :
• Dès 1976, par Michael Jensen et William Meckling : « Nous définissons une relation d’agence comme
un contrat par lequel une (ou plusieurs) personne (le principal) engage une autre personne (l’agent) pour
exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à
l’agent. »
• Cédrine Joly Galzin(Enseignant chercheur en Sciences de Gestion à Sup de Co Montpellier.) précise que,
pour créer de la valeur pour le client et pour l’actionnaire, la théorie de l’agence « décrit la firme
comme un noeud de contrats établis entre les différentes parties prenantes de l’entreprise, qui ont des
intérêts en partie divergents.
• En déléguant leur pouvoir décisionnaire aux managers, les actionnaires doivent adopter des mesures
à la fois disciplinaires et incitatives pour les contrôler et réduire les conséquences négatives dues aux
asymétries d’information entre eux. Afin de protéger la rentabilité de leurs investissements financiers
en réduisant les coûts engendrés par ces mesures, tout en contrôlant les dirigeants d’entreprise, les
approches de « corporate governance », ou gouvernance d’entreprise, vont être appliquées. »
Théorie de l’agence et la prise en compte des coûts
d’agence par le marché financier

3 : LES COÛTS D’AGENCE


• Selon Jensen et Meckling (1976), ce qui est important ce n’est pas la
relation d’agence en elle même, mais ce sont les coûts d’agence. Ainsi, ils
écrivent : « Remarquons également que les coûts d’agence apparaissent
dans toutes les circonstances … ». Dans ce sens, Il existe de multiples
problèmes d’agence à l’intérieur d’une entreprise, par exemple
• 1)entre les dirigeants et les employés,
• 2)entre les dirigeants et les fournisseurs de capitaux
• 3)entre les ouvriers et leurs chefs.
• Ces problèmes sont plus intenses lorsque, non seulement le principal est
incapable de surveiller l'agent, mais également lorsque l'agent possède des
informations sur son environnement.
3-1 LES ORIGINES COÛTS D’AGENCE
3-2 FACTEURS INFLUENCANTS COUTS D’AGENCE

• Selon Jensen et Meckling (1976), le volume des coûts d’agence varie d’une firme
à une autre.
En effet, il va dépendre des facteurs suivants :
le comportement des dirigeants.
les intérêts recherchés par les dirigeants.
les coûts des activités de surveillance et de dédouanement.
le coût de la mesure et de l’évaluation de la performance du dirigeant.
les coûts de remplacement du dirigeant.
le mécanisme du marché de la firme
3-3 Les principaux coûts entraînés par les conflits d’intérêts entre
actionnaires et dirigeants :
Jensen et Meckling (1976) ont été les premiers à décrire les coûts entraînés par les conflits d’intérêts entre les actionnaires et les
dirigeants. Ils ont relevé trois types de coûts résultant des conflits d’intérêts entre ces deux groupes à savoir :

1)Les coûts de surveillance :

Ce sont les coûts entrepris par l’actionnaire afin de veiller à ce que les dirigeants n’agissent pas à l’encontre de ses intérêts. Par
exemple, la vérification des comptes par des comptables externes. Selon Jensen et Meckling (1976), lorsque les actionnaires externes
auront la possibilité de faire des dépenses de surveillance, le dirigeant pourra alors établir un contrat avec les actionnaires pour leur
donner le droit de limiter sa consommation des bénéfices supplémentaires liés à son travail (BST). Le dirigeant va trouver ce contrat
intéressant dans la mesure où il permet une augmentation de la valeur de l’entreprise. En conséquence, cette augmentation aura un
effet positif sur la richesse du dirigeant actionnaire.

2) Les coûts de dédouanement :

Elles font référence aux dépenses faites par le dirigeant afin de démontrer aux actionnaires qu’il n’agit pas à l’encontre de leurs intérêts.
Par exemple, une entreprise engagée par le dirigeant pour des activités d’autodiscipline et de restriction budgétaire ou de la mise en
place d’un système formel de vérification des dépenses. Le dirigeant trouve ce ci intéressant puisque ces coûts vont l’empêcher de
consommer le bénéfice supplémentaire lié à son travail (BST), ce qui permettra par la suite d’augmenter ses richesses.

3)Les coûts résiduels :

représentent les coûts engendrés par le fait que malgré la présence des activités de surveillance et de dédouanement, les actions
entreprises par les parties ne maximisent pas la valeur de la firme
3-3 Les coûts d’agence des flux monétaires libérés :
Jensen (1986) a développé une théorie de flux monétaires
libérés (FML)
Le flux monétaire libérée est formé par les liquidités disponibles après avoir financer tous les projets rentables. Ces ressources
excédentaires doivent revenir de plein droit aux actionnaires. Ainsi, la gestion de ces liquidités représente une autre source de
conflits entre les deux parties. En effet, ces flux peuvent financer des projets non rentables, des dépenses inutiles ou
personnelles et contribuent alors à améliorer l’utilité du dirigeant. 17 De ce fait, l’entreprise supporte, en plus des coûts d’agence
classiques, des coûts supplémentaires associés à ces liquidités et désignés par Jensen en 1986 : les coûts d’agence des flux
monétaires libérés. Jensen a démontré que le recours à l’endettement est nécessaire si l’entreprise génère des flux monétaires
élevés. Ce ci va lui permettre de maîtriser le conflit entre les actionnaires et les dirigeants.

Consommation du BST par le dirigeant :

• Dans les petites entreprises, le dirigeant est l’unique propriétaire de l’entreprise. Jensen et Meckling (1976) montrent dans
leur analyse que cet individu consommera une certaine quantité du bénéfice supplémentaire lié à son travail (BST). Ce (BST)
consommé par le propriétaire peut être comme conséquence la diminution de la valeur de l’entreprise. Lorsque des nouveaux
actionnaires se joignent à l’entreprise, la consommation du BST de l’actionnaire dirigeant augmente car le prix relatif du BST
diminue ou a diminuer pour lui. Avant la présence des nouveaux actionnaires, il supporterait totalement toute diminution de
la valeur de l’entreprise entraînée par la consommation du BST.
3-4 Résumé en Tableau
Eisenhardt (1989) nous résume la théorie de l’agence dans la table ci-dessous :
Aperçu général de la théorie d'agence
les relations principal-agent doivent réfleter une organisation efficiente de l'information
Idée principale et des couts de prise en charge du risque

Unité de l'Analyse Contrat entre principal et agent


Hypothèses
concernant les
individus 1) Aversion au risque 2) intérêt personnel 3) Rationnalité Limité

Hypothèses
concernant les 1) Conflits Partiel D'objectifs entre les participants 2) L'efficience comme critère
organisations d'efficacité 3) Asymetrie D'information entre agent et principal

Hypothèses
concernant
l'information L'information est un produit qu'on peut acheter
Les problèmes liés
au contrats L'Agence ( risque moral et anti-sélection) donc Partage de risque

Domaine de
problème
Les relations dans lesquelles le principal et l'agent ont des objectifs et des préférences quant au risque qui diffèren

SOURCE : Eisenhardt1989
Notes et références :

MERCI POUR VOTRE ATTENTION 1.« Developers of trade theory win Nobel Prize », Financial Times, 16
octobre 2007.
2.(en) The Prize in economics 2007, Fondation Nobel, Consulté le 15 octobre
2007.
3) https://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Agence-theorie-
240446.htm
4) PROFESSEUR : Cédrine Joly
Enseignant chercheur en Sciences de Gestion à Sup de Co Montpellier
5) ARTICLE : Créer de la valeur pour le client et pour l'actionnaire, grand défi
de la fonction marketing ?
6) Essai Maitrise MBA FINANCE : Distributions et coûts d’agence : Le cas des
sociétés d’assurance de personnes à capital-actions opérant au Canada
(Badreddine Chabbou)
7) http://ressources.aunege.fr/nuxeo/site/esupversions/94ffe495-a9f7-40d2-
a009-c0b525314ca0/Lecon3/polycopies3/L3.pdf
8) ‘’les nouvelles théories de l’entreprise page 55-56 ’’

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