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FORMATION CONTINUE

2022-2023

Taalim pro
Plan
LA MORPHOLOGIE GENERALE DES PLANTS

LA REPRODUCTION

PHYTOHORMONES

CHAPITRE I : NUTRITION HYDRIQUE

CHAPITRE II : NUTRITION MINERALE.

CHAPITRE III : METABOLISME DE LA PLANTE


Définition historique des phytohormones
« messagers chimiques qui permettent la coordination de l'activité de certains organes avec le reste
de l'organisme » by Frits Went & Kenneth Thimann
I. AUXINES
Premiers travaux dus à Darwin (1880) : observation des réactions phototropiques de coléoptile de blé.
Phototropisme : réponse de croissance à une distribution dissymétrique de la lumière.
Coléoptile = organe transitoire lors de la germination formant une gaine protectrice pointue autour des
pousses émergentes chez les monocotylédones (ex : graminées)
❑ Auxine = nom courant de l’acide β-indolylacétique

❑ auxine la plus courante Acide indol-3-acétique (AIA)

❑ Synthèse à partir du tryptophane (acide aminé) lien avec les protéines

➢ synthèse : La synthèse se fait très majoritairement en haut de la plante


➢ Méristèmes des bourgeons apicaux caulinaires MAC
➢ Jeunes feuilles
Rôles des auxines
Elongation cellulaire

NB :
Auxèse : augmentation de
la taille des cellules donc
grandissement cellulaire
Merèse : division
cellulaire donc
augmentation du nombre
de cellules
Ainsi, l'auxine provoque la sortie d'H+ dans le milieu extérieur. Ceci amène une baisse de pH dans la paroi.
C'est cette acidification qui agit sur la structure pariétale et augmente sa plasticité. La pression de turgescence,
appliquée sur une paroi plus déformable, provoque son grandissement et donc celui de la cellule.
La dominance apicale

le bourgeon apical empêche les bourgeons axillaires de se développer, grâce à l’auxine qu’il produit.
Auxines et les mouvements des végétaux
Phototropisme :
Tiges : positif (si l'organe s'oriente en direction de la lumière)
Racines : négatif (en sens opposé)
Gravitropisme :
Tiges : négatif
Racines : positif

Au niveau de la face inférieure, la concentration en auxine est forte et comme celle-ci est
inhibitrice de la croissance, la zone de croissance est inhibée et la racine se courbe vers le bas.
Auxines et Développement des fruits

L'auxine
stimule les
divisions de
l'ovaire.
L'auxine
stimule la
croissance des
fruits.
Abscission des feuilles et des fruits:

Dans la partie basse du pétiole se trouve


une zone responsable de la chute des
feuilles appelée zone génératrice. Les
cellules de celle-ci se dédifférencient et
entrent en mitose, on obtient une sorte de
méristème où les cellules ont des parois
fragiles: c'est la zone de rupture. En
présence d'auxine, on inhibe la formation
de cette zone génératrice.
II. Cytokinins
Produites principalement au niveau des racines et favorisent le
développement des bourgeons axillaires.

les cytokinines seules : ne peuvent pas provoquer de division cellulaire Il


faut de l’auxine

Auxine seule : les cellules grandissent

Cytokinines seules : séparation des chromosomes, mais les cellules ne se


divisent pas. Retardent la senescence, favorisent le développement des
chloroplastes.

Les deux : la division est initiée par l’auxine, les cytokinines permettent le
recloisonnement des nouvelles cellules
Les cytokinines (kutos, cellule; kinein, mouvoir, au sens de séparer) sont des substances
stimulant la division de cellules (cytokinèse) (fonction première).
cytokinèse → fin de la division cellulaire
III.Les Gibberellines
Rôles :
❑ Stimulent la croissance des tiges
❑ Stimulent la croissance des feuilles (à forte dose)
❑ Sont sans effet sur les racines (mais y sont produites)
❑ Stimulent la fructification
❑ Permettent la production de fruits parthénocarpiques
(sans pépins)
❑ Permettent la levée de dormance des graines… elles
font alors le lien entre le milieu extérieur et le
métabolisme
❑ ….
IV. Acide Abscissique
Dormance!
L'entrée en dormance de la graine et la levée de la dormance pour pouvoir
germer : résultat d'un balance entre les GA et ABA :
GA/ABA augmente , Germination

Lieux de synthèse :
✓ Racines
✓ feuilles matures
✓ Bourgeons
Remarque :
❖la synthèse se fait surtout en réponse à des stress hydriques.
❖les graines contiennent aussi beaucoup d’ABA, qui vient des feuilles, il y a
peut-être une synthèse in situ…
L’acide abscissique ABA est une phytohormone végétale, une molécule sesquiterpénoïde à 15
carbones : C15 H20 O4. !
L’acide abscissique se trouve dans les plantes, les mousses, les algues, les champignons et les
cyanobactéries. !
C’est une hormone inhibitrice, elle est dit antagoniste des gibbérellines car elle retarde la
croissance des entre-noeuds en favorisant la dormance des graines et des bourgeons
(l’inverse des gibbérellines). !
L’acide abscissique est fortement synthétisée lorsque les jours deviennent cours, la plante
se prépare à réciter à l’hiver. Cette acide favorise également la mise en réserve : la
TUBÉRISATION.!
L’acide abscissique a aussi pour rôle la fermeture des stomates, lors de la déshydratation
des
feuille la concentration augmente considérablement pour revenir à la normale. !
Modèle illustrant les relations
possibles entre les espèces
réactives de l'oxygène (ROS), l'acide
abscissique (ABA) et l'acide
gibbérellique (GA) dans la levée de
dormance et la germination.
Dans les semences dormantes, la
teneur en ABA est élevée ce qui
active sa voie de signalisation,
notamment via les éléments ABRE
(ABA Responsive Element) et qui
maintient une faible teneur en ROS,
grâce a la stimulation de l'activité
des enzymes de détoxication par
l'ABA. Dans le même temps la voie
de signalisation du GA est réprimée
et les protéines DELLA actives.
Fermeture des
stomates
ABA, phytohormone agissant sur le
processus de fermeture des stomates en
entraînant une entrée de Ca2+ dans le
cytoplasme cellulaire de la cellule de
garde, ce qui inhibe la pompe à proton et
induit par dépolarisation l’ouverture des
canaux sortant de K+ . Cela se traduit par
une perte d’eau et à une plasmolyse de la
cellule de garde et donc à la fermeture du
stomate
V. Ethylène
Seul régulateur de croissance sous forme gazeuse
Structure et synthèse :

Structure très simple de type alcène


Rôles :
❖accélération de la maturation des fruits
❖augmentation de la respiration (donc d’énergie
fabriquée)
❖augmentation de la synthèse de produits
solubles (sucres…)
❖augmentation de la synthèse de composés
pectiques (gélifiants)
❖accélération de la disparition de la chlorophylle
(coloration)
Au niveau racinaire :
❖diminution de la croissance en longueur
❖stimulation de la prolifération-augmentation de
la croissance radiale
Ces fruits ou légumes sont caractérisées par une maturation autonome après récolte, grâce à une synthèse
autocatalytique d’éthylène.
Biosynthèse de l’éthylène.
Transport de l’éthylène.
–L'éthylène est un gaz transporté par simple diffusion à partir de son lieu de biosynthèse
–L'ACC est un précurseur direct de l'éthylène, il peut aussi être transporté dans le xylème et
le phloème et rendre compte d'un effet de l'éthylène à distance d'un stimulus
Etant un gaz, l'éthylène diffuse dans les tissus. L'un des précurseurs de l'éthylène, l'acide 1-
aminocyclopropane-1-carboxylique (ACC), peut être transporté dans les vaisseaux
conducteurs
Le déverdissement est dû à la dégradation des
pigments verts (chlorophylles), ce qui
démasque les pigments jaunes
(xanthophylles, flavones) et rouges (carotènes)
et les anthocyanes de couleur allant du bleu
au rouge ; la coloration s’intensifie par la
synthèse de ces derniers.
Le fruit immature est riche en amidon et en
acides organiques, tels que l’acide malique
(pomme, poire), l’acide citrique (agrumes,
framboise, groseille) et l’acide tartrique
(raisin). Lors de la maturation, l’amidon et les
acides organiques sont transformés en
sucres, à l’origine de l’acquisition de la saveur
sucrée et d’une diminution de l’acidité. Les
composés pectiques de la lamelle moyenne
entre les cellules sont hydrolysés entrainant
la séparation des cellules et une perte de
fermeté du fruit qui devient fondant et plus
juteux.
Effet de
réfrigération
Une étude scientifique Japonaise a démontré
que les bananes, en mûrissant, produisent une
substance appelée TNF (Facteur de Nécrose
Tumorale). Cette substance – TNF pourrait
prévenir et lutter contre les cellules
cancéreuses.
La physiologie végétale
les formes de l’eau dans le sol
CHAPITRE I : NUTRITION HYDRIQUE
L’absorption de l’eau par les racines :
➢ L’entrée de l’eau dans la plante s’effectue par les poils absorbants

Les poils absorbants : sont des cellules géantes de 0.7 à 1 mm sur 1.2 à 1.5 μm de
dimensions qui forment un chevelu visible à l’œil nu un peu en arrière de l’apex

les poils absorbants ne possèdent pas de mécanismes spécifiques d’absorption


mais seulement présentent des caractères morphologiques particulièrement
favorables aux échanges d’eau :

✓Paroi pectocellulosique très mince


✓Vacuoles volumineuse
✓ Surface de contact considérable.
Osmose

hypertonique est un environnement ayant une concentration


supérieure en solutés à celle du cytoplasme

hypotonique est un environnement ayant une concentration


en solutés inférieure à celle du cytoplasme
Mécanismes de l’absorption potentiel hydrostatique

Potentiel hydrique
Ψ=P-π Potentiel osmotique
•P le potentiel hydrostatique (pression de turgescence). P est égal à 0 à la pression
atmosphérique. P est dû à la présence de la paroi (cellules végétales) et à la pression du
contenu intracellulaire (donc P supérieur à la pression atmosphérique). Le potentiel
hydrostatique a une valeur comprise généralement entre 3 et 8 bars.

Ψ=P-π
Transport horizontal

Bande de Gaspary: L'eau se trouve alors obligée de passer de cellule en


cellule, par voie symplastique
Transport vertical

Capillarité :
❖ due a la cohésion des molécules d'eau entre elles et avec la paroi des
vaisseaux conducteurs.
❖ Montée inversement proportionnelle au diamètre du tube.
❖ Ne peut pas monter plus que 1,5m .

Pression racinaire :
se produit à l'intérieur de la racine d'une plante. Au cours de ce processus, l'eau
qui pénètre dans la racine ou la radicule à travers les poils absorbants et
augmente la pression à l'intérieur des canaux de xylème racinaire.

Aspiration foliaire :
Evaporations de l'eau dans les feuilles.
Plus l'eau s’évapore , plus la tension est grande et plus l'eau monte dans le xyleme.
Transpiration

Pour étudier la transpiration on a réalisé ces deux


expériences :
Expérience 1 : Pour étudier l'influence de l'éclairement
sur la transpiration, on suit les variations de cette
transpiration selon le document suivant :

Expérience 2 : Pour étudier le lien existant entre deux


phénomènes : l'absorption et la transpiration, on mesure la
transpiration et l'absorption racinaire d'eau chez un
végétal au cours d'une journée. Les résultats sont
présentés dans la figure ci-dessous :
• La lumière bleue présente un effet spécifique sur la
membrane plasmique des stomates et enclenche une
série de phénomènes

• Des ATPases membranaires hydrolysent l'ATP et


provoquent l'excretion de protons (ions H+)

• L'équilibre électrique est conservé grâce à l'entrée


d'ions potassium (K+)

• L'équilibre de pH est maintenu par la rentrée conjointe


d'ions H+ et Cl-
• Le K+ est concentré dans la vacuole avec deux anions
d'accompagnement, le malate et le Cl- ce qui entraîne
une forte augmentation de la pression osmotique
vacuolaire
CHAPITRE II : NUTRITION MINERALE.

Les macroélements: Les oligoéléments

L´azote Le bore
Le phosphore Le cuivre
Le potassium Le fer
Le soufre Le manganèse
Le magnésium Le molybdène
Le calcium Le Zinc
Le Chlore
Effet de la concentration d’un élément minéral sur la croissance

déficience

optimum
Carence
90 à 96% de la matière sèche des
plantes provient uniquement des
atomes de carbone, d’hydrogène et
d’oxygène fournis par les gaz O2 et
CO2 et par l’eau.
L’azote, le phosphore, le potassium, le
calcium et les autres éléments
minéraux incluant les oligo-éléments
constituent le reste de la matière
sèche.
La composition des végétaux en
éléments minéraux varie en fonction de
l’espèce, de l’âge et de la nature des
organes et de la composition du sol.
Classification des sels- minéraux
a) En fonction de quantité
Les macro-éléments :

sont ceux qui sont requis en grande quantité par la plante afin d’assurer sa croissance et son développement.
Les macro-éléments sont l’azote, le phosphore et le potassium. Les éléments nutritifs secondaires sont ceux
qui sont requis en quantités modérées et qui risquent moins de limiter la croissance des végétaux. Ils
comprennent entre autres le calcium, le magnésium et le soufre.

Azote
Phosphore
Potassium
Calcium
Magnésium
Soufre
Azote
L’azote est indispensable à la croissance et au développement de toutes les plantes cultivées. En tant que
composant de la chlorophylle, il joue un rôle vital dans la photosynthèse. L’azote entre également dans la
composition des acides aminés, des protéines et des enzymes

Fonction amine
Phosphore
Comme l’azote, le phosphore intervient dans la photosynthèse et la synthèse d’enzymes et des protéines. Il
joue aussi un rôle important dans la division des cellules et la synthèse et le transport des sucres et des
amidons.
Potassium

Le potassium est un constituant important des cellules végétales. Il influe également sur
l’absorption de l’eau par les racines et joue un rôle dans la respiration des plantes et
dans la photosynthèse. Les concentrations de potassium dans le sol peuvent influer sur
la teneur en sucres et en amidons de certaines cultures comme la pomme de terre et la
tomate.
Calcium
Le calcium est un constituant essentiel des parois cellulaires. Il intervient également dans le métabolisme
et la formation du noyau cellulaire. Le pectinate de calcium présent dans les parois cellulaires fournit
une barrière physique à l’entrée des agents pathogènes. Le calcium migre peu à l’intérieur de la plante.
Magnésium
Le magnésium est un constituant essentiel de la chlorophylle. Il intervient aussi dans la synthèse des
sucres, des huiles et des graisses.
Soufre
Le soufre est un élément constitutif important de la chlorophylle. Il intervient dans la formation des graines et
participe à la fixation de l’azote chez les légumineuses. Le soufre confère une saveur, une coloration et des
arômes distinctifs à plusieurs cultures dont les crucifères (espèces du genre Brassica), l’oignon, l’ail et le
raifort.

Lorsque vous coupez un oignon, vous déchaînez une série de réactions


chimiques. Des millions de cellules se rompent, un gaz se forme. Appelé oxyde
de propanethial, ce gaz volatil se vaporise, monte et arrive au voisinage de vos
yeux.
Au contact du liquide lacrymal qui enrobe et protège vos yeux (composé
essentiellement d’eau), le souffre se transforme en acide
propanesulfonique, aussi irritant que l’acide sulfurique.
Les oligo-éléments
Ils comprennent le bore, le cuivre, le fer, le manganèse, le molybdène et le zinc. Les quantités d’oligo-
éléments assimilées par les plantes sont infimes par rapport à celles des éléments fertilisants majeurs que sont
l’azote, le phosphore, le potassium, le calcium et le magnésium, mais leur rôle dans la nutrition globale de la
plante est quand même crucial.
Bore
Le bore joue un rôle important dans la structure des parois cellulaires, la fructification et le développement
des graines. Il intervient également dans la synthèse des protéines et dans le métabolisme des glucides.

Cuivre
Le cuivre joue un rôle dans la production de la chlorophylle. Il peut aussi contribuer à tenir certaines
maladies en échec.
Fer
Le fer est indispensable à formation de la chlorophylle, à la respiration de la plante et à la synthèse de
certaines protéines.

Une ferrédoxine est une protéine


fer-soufre réalisant des transferts
d'électrons
Manganèse
Le manganèse intervient dans la photosynthèse et la production de la chlorophylle. Il aide à activer les
enzymes intervenant dans la distribution des régulateurs de croissance dans la plante.

Molybdène
Le molybdène joue un rôle important dans le métabolisme de l’azote à l’intérieur de la plante. Il
intervient dans la fixation de l’azote chez les légumineuses. Il joue aussi un rôle dans la viabilité du
pollen et la production des graines.

Zinc
Le zinc joue un rôle important dans les premiers stades de développement des plantes et dans la
formation des graines. Il intervient également dans la synthèse de la chlorophylle et des glucides.
b) Classification selon la mobilité

Les nutriments mobiles sont capables de se déplacer d'une partie à une autre de la plante en fonction des besoins.
Quand une partie se retrouve à court d'un nutriment, les nutriments mobiles voyagent vers cette zone pour
résoudre la carence.
Les nutriments mobiles vont créer des symptômes de carences d'abord dans les feuilles les plus vieilles et des
parties inférieures.
L'azote (N), le phosphore (P), le potassium (K) et le magnésium (Mg) sont des nutriments mobiles.

Les nutriments immobiles restent à leur place ou se déplacent très peu une fois qu'ils ont été assimilés et
transportés.
Le calcium (Ca), le bore (B), le chlore (Cl), le cobalt (Co), le cuivre (Cu), le fer (Fe), le manganèse (Mn), le
molybdène (Mo), le silicone (Si), le soufre (S) et le zinc (Zn) sont des nutriments immobiles.

Les carences en nutriments immobiles créent des symptômes en premier sur les jeunes feuilles. Ces
nutriments ne se déplacent pas vers de nouvelles pousses quand c'est nécessaire. Ils restent là où ils ont
été déposés à l'origine dans les vieilles feuilles
Les sources des éléments nutritifs

L'air :
fournit à la plante, sous forme de gaz carbonique, le carbone nécessaire à la photosynthèse
Définition: La photosynthèse végétale consiste à réduire le dioxyde de carbone de l'atmosphère par l'eau absorbée par les
racines à l'aide de l'énergie solaire captée par les feuilles, en présence de sels minéraux, avec libération d'oxygène, afin de
produire des glucides....
. L'oxygène présent dans l'air mais aussi dans le sol est indispensable à la respiration de la plante qui lui fournit son
énergie.
N2 atmosphérique fixé par certaines bactéries vivant dans le sol ou dans l’eau (cyanobactéries).
Fixation du N2 atmosphérique.
Il s’agit en particulier des cyanobactéries et de certaines bactéries vivant en symbiose avec des plantes (entre autres, des
légumineuses). La réaction chimique type est:

La réaction nécessite un apport d’énergie de la photosynthèse (cyanobactéries et symbiotes de légumineuses). Cette


fixation tend à produire des composés ammoniaqués tels l’ammonium NH4+ et son acide conjugué l’ammoniac NH3. Il
s’agit ici d’une réaction de réduction qui se fait par l’intermédiaire de substances organiques notées {CH2O} dans
l’équation 1.

Lorsque le sol contient déjà une


grande quantité d’azote soluble,
par exemple en cas d’intrants
importants, la bactérie se met alors en
mode économie d’énergie et
réprime le fonctionnement de la
nitrogénase
un hétérocyste est une cellule aux parois épaissies, dépourvue de la pigmentation habituelle et spécialisée dans la
fixation de l'azote atmosphérique.

Les hétérocystes, des cellules fixatrices d'azote, fixent l'azote de l'air à l'aide de l'enzyme nitrogénase, afin de fournir
de l'azote aux cellules du filament pour la biosynthèse. La nitrogénase étant inactivée en présence d'oxygène,
l'hétérocyste doit créer un environnement micro-anaérobie. La structure et la physiologie uniques des hétérocystes
nécessitent un changement global de l'expression des gènes.
Symbiotes de légumineuses (Rhizobium)

Dans les racines, circulent des


glucides et composés
carbonés (issus du métabolisme de
la plante et de la
photosynthèse), qui servent de
nourriture pour la croissance des
bactéries (flèches vertes). En
parallèle, la bactérie prélève le
diazote N2 de l’atmosphère et le
transforme en NH4+ (grâce à la
nitrogénase) qui va pouvoir être
assimilée par la plante.
LES BACTÉRIES DIAZOTROPHES LIBRES :

Elles vivent librement dans le sol, dans une zone à l’interface entre le sol et les racines des plantes, appelée
rhizosphère. A la différence des bactéries symbiotiques, leur action ne se cantonne pas aux cultures
légumineuses. Les bactéries diazotrophes libres se nourrissent des molécules sécrétées par les
racines (exsudats racinaires) et fixent en contrepartie le N2 pour le restituer à la plante sous des formes
assimilables.
Azotobacter = bactérie aérobie stricte et
fixatrice de N2!! La nitrogénase
anaérobie!!???

une protéine
FeSI (protéine Shethna)

lysine et histidine
L'eau, outre ses rôles multiples, est dissociée en hydrogène et oxygène au cours du processus de l'assimilation
chlorophyllienne …..La plante émet de l'oxygène vers l'atmosphère. ((photolyse de l’eau))

Le sol fournit l'essentiel de l'eau et des éléments nutritifs sous forme d'ions minéraux. Les racines absorbent ces
éléments de façon sélective et généralement les concentrent à partir de l'eau du sol qui constitue une solution très diluée
en ions (N, P, K, Ca, Mg, S et les oligo-éléments). Les feuilles ne peuvent pas remplacer les racines dans leur rôle nutritif,
mais elles constituent une voie complémentaire d'absorption d'eau et d'éléments minéraux utile dans certains cas.
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2022/2023

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