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CONCEPTS DE BASE EN COMPTA GENERALE

- Deux systèmes comptables en fonction de la taille de l’entreprise :


o Le système Normal : réservé aux entreprises avec un CA > 60Millions
o Le système minimal : réservé aux entreprises ayant un CA < 60 Millions :
c’est un système fondé sur les encaissements et les décaissements cad sur la
comptabilité de trésorerie.
- Les conventions comptables qui sous-tendent principalement la tenue d’un bilan :
la convention de correspondance bilan clôture-bilan d’ouverture, la convention du coût
historique et la convention de la régularité et de la transparence.
- Les éléments de l’actif sont classés suivant un ordre de liquidité croissante du haut
vers le bas, la liquidité étant la faculté d’un bien à être transformé en monnaie.
- Les éléments du passif sont classés suivant un ordre d’exigibilité croissante du haut
vers le bas, l’exigibilité étant la proximité d’une dette de son paiement.
- Les produits : sont des sommes de valeurs reçues ou à recevoir, ce sont des
opérations réalisés par l’entreprise dans le but de s’enrichir
- Les charges sont des consommations de valeurs décaissés ou à décaissés, ce sont des
emplois définitifs
- Les produits et les charges sont appelés les opérations génératrices de résultat
- Situation Nette ou Fortune= B + C – D
- Un Compte est un document ou un tableau à deux colonnes (débit/ crédit) qui permet
d’enregistrer les résultats des opérations réalisés par l’entreprise.
- Deux formes normalisés des comptes : les comptes classiques ou séparés et les
comptes mariés ou jumelés
- Les documents comptables : journal, grand livre, la balance et le livre d’inventaire
o Journal : c’est un document comptable qui récapitule dans l’ordre
chronologique au jour le jour et pièces justificatives à l’appui l’ensemble des
flux économiques réalisées par l’entreprise.
o Le grand livre : ce sont les transactions enregistrées dans le journal qui sont
reportées dans le grand livre. Son But est de recueillir toutes les informations
saisies dans le livre journal.
o La balance : est un document qui permet d’une part de voir si le principe de la
partie double a été respecté au journal et au grand livre. Il permet de récapituler
l’ensemble des comptes ouverts par l’entreprise. Son but est de fournir le solde
des comptes qui sont dans le grand livre.
o Les livres d’inventaires : il regroupe les données d’inventaire et les états
financiers de synthèse.
- 3 systèmes de corrections reconnues par le SYSCOHADA : la correction en négatif
(recommandée), la contre passation et le complément à Zéro.
- Les acquisitions d’IMMO sont comptabilisées comme les autres biens selon la
convention du coût historique lorsque l’entité ne présente pas les comptes aux
normes IFRS ou on applique la Juste Valeur.
- La TVA est exigible sur les avances selon le CGID

Ex : PCD sur avance commande MMB : 500 000

252 AAVI 500 000

445 TVA RECU 90 000

571 CAISSE

PCD 590 000

244 MMB 1 500 000

445 Tva récupérable 90 000

252 AAVI 500 000

481 Frs InvestissemT 1 180 000

Fac N°

- Pour les bâtiments en cours de réalisations par l’entreprise, on débite les comptes
239 par le crédit du compte 72 production immobilisé
- Lorsqu’un client verse une avance ou un acompte sur commande de valeurs
d’exploitation , un compte de trésorerie doit être débité par le crédit du 4191 clients
avances et acompte reçues. Après exécution de la commande par l’entreprise le
compte 4191 est débité pour annulation. Même process quand il s’agit d’un frs qui n’a
pas encore remis sa Facture alors qu’on doit passer l’écriture de paiement en
comptabilité, on passe par la facture d’acompte, à l’arrivée de la facture, le compte
409 sera soldé

571 Caisse

4191 CAAR

443 Tva Facturée

PCR

411 Clients

4191 CAAR

701 Vte de M/dses

443 Tva Facturé

409 FAAV

445 Etat tva Récup

521 Banque

601

445

401

4091

Avec SENBUS le process est le suivant lorsqu’on doit payer pour des achats au comptant sans
facture

409

401
Facture d’acompte

401

521

Règlement

601

445

409

Facture N°

Ainsi Mme SAR va lettrer le


compte 409 qui flottait

- Les titres de placement sont des actions ou obligations détenues par l’entreprise
pour un motif de spéculation. Elles ne vont pas durer dans l’entreprise car étant
vendu dès que leur cours vont augmenter. Elles se comptabilisent suivant la
convention du Coût historique cad au coût d’achat, mais pour une bonne tenue de
l’information financière deux comptes sont utilisés un pour les frais et un pour la
valeur intrinsèque.

5023 Actions non cotés

5026 Frais d’acquisition des acte°

521 Banque

Acquisition d’actions

- Le SYSCOHADA recommande l’usage de comptes d’attentes lorsque les chèques


ne sont pas encore encaissés, c’est le cas du 513, lorsqu’un client paie par chèque
513

411

514 Chèque à l’encaissement

513 Chèques à encaisser

521 Banque

632 Frais bancaires

514 Chèques à l’encaissement

Au niveau de SENBUS c’est le même process lorsqu’un client paie par chèque Mme
SOW passe la première écriture. Ensuite elle établit le bordereau de remise chèque qu’elle
va aller déposer à la banque (deuxième écriture). Ce n’est qu’ainsi qu’elle va remettre à
Hakim l’imprimé et le brouillard de chèques pour que ce dernier puisse passer l’écriture
d’encaissement (troisième écriture)

- Entreprise sociétaire : la somme des apports des associés est imputée au compte 101
capital social, alors que s’il s’agit d’une entreprise individuelle on utilise le compte
103
- 106 : écarts de réévaluations : différence entre les valeurs réévalués et les valeurs
précédemment comptabilisées
- La TVA est un impôt indirect qui frappe le CA d’entreprise et qui est supporté par le
consommateur final. 2 régimes en matières de TVA : déductibilité et non
déductibilité. Lorsque l’entreprise est assujettie au régime de la déductibilité, l’Etat
lui permet de récupérer sur ses ventes la TVA préalablement supportée sur les
achats. A la fin de chaque mois l’entreprise doit déterminer le montant de la TVA à
reverser à l’ETAT en faisant la différence entre TVA Facturée et Tva supportée
- Lorsque TVA FAC<TVA RECUP, l’entreprise n’a pas de TVA à reverser et la
différence doit être considérée comme un crédit de TVA à reporter sur le mois
suivant

411 5 900 000

701 5 000 000

443 900 000

01/01

601 6 000 000

445 1 080 000

401 7 080 000

02/01

443 900 000

4449 Etat, crédit de TVA à reporter 180 000

445 1 080 000

31/01

245 10 000 000

445 1 800 000

481 11 800 000

01/02

411 17 700 000

701 15 000 000

443 2 700 000

08/02
443 Etat Tva FAC 2 700 000

445 Etat TVA REC 1 800 000

4441 Etat TVA DU 720 000

4449 Etat crédit de Tva 180 000

Liquidation Tva Février

4441 720 000

521 720 000

Paiement de la TVA DUE

Nb : les meubles de logements et les véhicules de tourismes sont comptabilisés TTC


- Le compte 46 «apporteurs, associés et groupes » sert à comptabiliser les dettes de
l’entreprise vis-à-vis de ses proprios ou l’inverse
- Le compte 471 « charges constatés d’avance » : elles concernent en général les
contrats de loyers d’assurance ou le paiement se fait à cheval entre deux dates. Par
respect au principe de l’indépendance des exercices, une écriture de provision sera
nécessaire pour constater les charges nécessaires ;

Ex : SENBUS souscrit un contrat de loyer avec son fournisseur et paye ses loyers par
6 mois.. de ce fait elle consomme des charges avant la période de facturation qui
n’interviendra qu’au bout du semestre. Par conséquent elle passe une écriture de
provision pour le montant total du loyer. Chaque mois elle comptabilise au prorata le
montant de la consommation correspondante en soldant le compte CCA.

476 CCA

622 Loyers

Provisions pour CCA date 0


622

476

Provision cons° m+1 calculé au


prorata

622 Loyers

401 Frs

Rec° de la facture

NB : le compte 476 va diminuer au fil des mois, jusqu’à être lettré et soldé à terme
(c’est un compte d’attente ) et avec la réception de la facture on passe l’écriture
normale en débitant le compte 622 par le crédit du compte 401 fournisseur.

- Le fonctionnement du compte 60
o Est débité des achats de marchandises MP, des stocks d’emballages etc..
o Est crédité des retours sur achats, des RRR hors factures obtenus des
fournisseurs
- Le fonctionnement du compte 603 « variation de stocks »
o Est débité du SI en Inv. Intermittent, des sorties de stocks en inventaire
permanent et des différences d’inventaires négatives
o Est crédité du SF en Inv. Intermittent,, des entrées en stocks en inventaire
permanent et des différences d’inventaires positives
- Le fonctionnement du compte 67 « Frais financiers et charges assimilées » :
enregistre les charges financières dues à des tiers intervenant dans le financement de
l’entreprise à l’exclusion de la rémunération des capitaux propres et des services
bancaires
- Le fonctionnement du compte 72 « Production immobilisée » : enregistre les
travaux effectués par l’entreprise pour elle-même, il est crédité par le débit des compte
« 21 », « 23 » et « 24 ». C’est le cas des biens qui ne sont pas affectés à l’exploitation
o Ex : Le 05/01 facture à nous même : meubles destinés au logement 7 000 000
HTVA
o Nb : les livraisons de biens à soi-même faites par l’entreprise sont considérées
comme des ventes qu’elle effectue.

244 8 260 000

72 7 000 000

443 1 260 000

- Cas des immobilisations en cours et de livraison à soi même

Le 10/01, le coût provisoire d’un bâtiment en cours de réalisation par l’entreprise est de
10 000 000

Le 25/ 01, il est entièrement terminé. Coût total de production : 15 000 000 F. Le même
jour l’entreprise saisit un notaire pour les formalités d’enregistrement : honoraire
1 200 000, les frais d’acte à 200 000 , les DE à 2 000 000. Ces frais sont réglés le même
jour

Le 30/01, facture N°030 de l’entreprise à elle-même, tables destinées à équiper les


bureaux

239 Bâtiment en cours 15 000 000

72 Production IMMO 15 000 000

Coût provisoire du bat°

6324 Honoraires 1 200 000

6325 Frais d’actes 200 000

6461 DE 2 000 000

4454 Tva. Récup 252 000

4132 Mandataire 3 652 000

Frais notaires
4132 3 652 000

521 Règlement 3 652 000

231 18 400 000

72 8 400 000

239 10 000 000

Coût définitif bâtiment

*18 400 000= 15 000 000+


1 200 000 + 2 200 000

244 MMB 1 500 000

445 Tva. Récup 270 000

72 Prod° IMMO 1 500 000

443 TVA fact 270 000

NB : pour le dernier article, si le bien n’est pas affecté à l’exploitation, le compte 445
n’est pas débité et le compte 244 enregistre un montant TTC

- La vente commerciale est le contrat par lequel une personne appelée vendeur
transfère la propriété d’une chose à une autre personne appelée l’acquéreur
moyennant la contrepartie d’une rémunération.
Nous pouvons rencontrer plusieurs types de vente :
o La vente au comptant : ou la conclusion du contrat, la livraison et le
règlement sont simultanés. Un bref délai de règlement peut être accordé parfois
(généralement 8 jours), on parlera alors du comptant d’usage par opposition au
comptant compté.
o La vente à crédit : la livraison est immédiate et le règlement différé (délai
variant de 30 à 90jours)
o La vente à terme : le marché est conclu immédiatement mais la livraison est
différée.
Nb : les documents utilisés dans les transactions commerciales peuvent être
nombreux (devis, demande d’achat, bon de commande, bon de livraison, facture
etc..), mais seule la facture sert de support à l’enregistrement comptable.

- Les éléments qui minorent la facture :


o La remise : réduction commerciale accordée en raison de la quantité achetée
ou de la qualité de l’acheteur.
o Le rabais : réduction commerciale accordée en réparation d’un préjudice
o La ristourne : réduction commerciale accordée par un ensemble d’opérations
réalisées au cours d’une période avec un même client
o L’escompte réduction financière appliquée sur le prix à payer généralement
pour des paiements anticipées.
- Les éléments qui majorent la facture
o Les frais d’accessoires achats : frais de transport, de commission, des droits
de douane etc.
o La TVA
- La livraison de marchandises ou produit laisse entrevoir trois mécanisme de ventes :
o La vente en port dû : le transport reste à la charge du client et la livraison est
faite dans les magasins du vendeur.
o La vente en port payé : la livraison faite au domicile de l’acheteur, le
transport avancé par le vendeur à la charge du client et est récupérée sur la
facture. Ainsi dans un premier temps, le transport est supporté par le vendeur,
le compte 613 « transport pour compte de tiers » est débité avec la TVA,
par le crédit d’un compte de trésorerie. Au moment de l’enregistrement de
la facture, le compte 707 « produit accessoires » doit être créditée pour
montrer que le transport est remboursé par l’acheteur.
o La vente franco : livraison faite au domicile de l’acheteur et le transport reste
à la charge du fournisseur. Chez le frs, on peut utiliser le compte 612
« transport sur vente »
- Nb : il peut arriver que le vendeur dispose d’un service de transport ou qu’en même
temps il fasse une refacturation sur le transport fourni par un autre tiers, on parlera
alors de port facturé.
- La facture de doit : adressée par le frs au client, elle sert à prouver la vente (quantité,
montant, réductions, conditions de paiement) ; la vente entraine chez le frs l’emploi
des comptes de créances pour enregistrer les sommes des valeurs reçues ou à recevoir.
Exemple : le 02/01/02 facture V701 de Hann à Séye : marchandise 5 000 000, remise
10% et 5% port 20 000 Htva, TVA 18% escompte 1%
TAF : dresser et journaliser la facture chez Hann et chez Séye
Facture

HANN le 02/01/02
Doit SEYE

Facture V701

M/des 5 000 000


Remise 10% 500 000
Net commercial 1 4 500 000
Remise 5%
225 000
Net commercial de la facture
4 225 000
Port
20 000
Total
4 295 000
Escompte
42 950

Net financier 4 252 050


Tva 18% 765 369
NAP 5 017 419

COMPTABILISATION

- CHEZ LE FRS HANN


411 Clients 5 017 419
673 Escompte accordé 42 950
701 Vte de M/dses 4 275 000
707 Produits accessoires 20 000
443 Tva Facturée 765 369

Remarques

En cas de port avancé, l’article suivant précède la comptabilisation

613 Transport pour le compte de tiers

445 Tva Récup

5 Compte de trésorerie

Lorsqu’il s’agit d’une vente franco, le transport reste à la charge du frs et n’apparait pas sur
la facture, il peut entrainer l’écriture suivante si l’entreprise n’a pas son propre moyen
de transport

612 Transport sur vente

445 Tva Récupérable


5 Compte de trésorerie
401 Frs

- CHEZ SEYE LE CLIENT


601 Achat de marchandise 4 295 000
445 Tva récupérable 765 369
401 Frs 5 017 419
773 Escompte obtenu 42 950

- La facture d’avoir :

Les retours de marchandises d’un client à son fournisseur (marchandises défectueuses ou


non conforme à la commande) se traduisent par une annulation partielle ou totale de
l’opération précédente d’achat-vente, donc par une créance du client sur son fournisseur.
Cette créance est constatée par une facture d’avoir envoyée par le fournisseur

L’avoir est communément appelé « retour sur vente » chez le frs et « rendu sur achat »
chez le client

Exemple : le 01/01 facture V601 de GAYE à BA M/dses 1 800 000 remise 1%, escompte 2%
port 15 000, HTVA 18%

Le 04/01 facture d’avoir AV601 de GAYE à BA, retour brute 800 000, rabais 5% , port
remboursé

GAYE le 01/01
Doit BA

Facture V7601

M/des 1 800 000


Remise 1% 18 000
Net commercial 1 1 782 000
Port
15 000
Total
1 797 000
35 940
Escompte

Net financier
TVA 1 731 060
NAP 316 991
2 078 051

GAYE le 04/01
AVOIR BA

Facture AV601

Retour M/des 800 000


Reprise Remise 1% 8 000
Net commercial retour 792 000
Rabais supplémentaire
49 500
(NC1-NC2)*5%

841 500
Net commercial de la facture
16 830
Reprise Escompte 2%

Net financier du retour 824 670


Port remboursé 10 000
Total HT 834 670
TVA 150 241

NAP
984 911
NB :

Les réductions supplémentaires qui portent sur la facture d’avoir sont accordées sur les
marchandises préalablement achetées et conservées par le client. Elles incitent ce dernier
à conserver ses relations d’affaires avec son frs à la suite d’un préjudice qu’il lui aurait fait
subir

Rabais supplémentaire : (NC1 doit – NC2 retour) x taux

Escompte supplémentaire : (NC1-(NC2+ Rabais supplémentaire) x taux

- CHEZ GAYE

411 Clients 2 078 051


673 Escompte accordé 35 940
701 Vte de M/dses 1 782 000
707 Produits accessoires 15 000
443 Tva Facturée 316 991

701 V/tes M/ses 841 500


612 Transport sur vente 10 000
443 Tva facturée 150 241
411 Clients 984 911
673 Escompte accordé 16 830
FAV601 à Bâ

Retour sur vente (somme portée au débit du compte 701)= NC Retour + Rabais
supplémentaire

601 Achat de M/ses 1 797 000


445 Tva récupérable 316 991
401 FRS 2 078 051
773 Escompte obtenu 35 940
401 FRS 984 911
773 Escompte obtenu 16 830
601 Achat de M/ses 841 500
707 Produit accessoires 10 000
445 Tva récupérable 150 241
FAV 601 de GAYE

Les méthodes d’inventaires

Il s’agit des méthodes de suivi ou d’évaluation des stocks. Nous avons deux types de
méthodes : l’inventaire intermittent et l’inventaire permanent

- L’inventaire intermittent : permet d’échapper à l’obligation comptable d’évaluer


tout au long de l’exercice les mouvements de stocks en magasin. Selon cette
méthode on doit passer en fin d’exercice des écritures d’annulation du stock
initial et d’enregistrement du stock final. Ce dernier est connu à la suite d’un
inventaire physique ou extra comptable. L’inventaire physique consiste à
dénombrer dans le magasin de stockage la quantité restante de biens en fin
d’exercice.

Annulation du stock initial

603 Variation de stocks de biens achetés


Ou
73 Variation de stocks biens produits

3 Compte de stocks concerné

Annulation du Stock initial

Enregistrement du Stock Final

3 Compte de stocks concerné

603 Variation de stocks de B achetés


Ou
73 Variation de stocks de B produit
Enregistrement du stock final

Nb :

Pour calculer la valeur du stock final, on applique sur le stock final réel (donné par
l’inventaire physique) le CUMP de l’ensemble de la période de stockage

Quelques définitions sur le jargon comptable

Retenues sur garanties : Oui, dans la comptabilité du maître d'ouvrage, les retenues de
garantie sont enregistrées en tant que passif, car il s'agit d'une dette envers l'entrepreneur. Les
retenues de garantie représentent les montants qui sont retenus temporairement par le maître
d'ouvrage pour garantir la qualité et la conformité des travaux, mais qui seront éventuellement
remis à l'entrepreneur une fois que les conditions stipulées dans le contrat auront été remplies.

Le seuil de signification : le seuil de signification est défini comme le niveau de probabilité


en dessous duquel on considère qu'un résultat est statistiquement significatif.

Divers : Pour ouvrir la boîte de dialogue "Insérer une cellule" dans Microsoft Excel,
vous pouvez utiliser la combinaison de touches suivante :

Ctrl + Shift + "+" (touche + sur le pavé numérique)

Nb : Différence entre Maitre d’œuvre et entrepreneur (Tous travaillent pour le client


appelée maitre d’ouvrage)

le maître d'œuvre est responsable de la conception, de la supervision et de la gestion du projet,


tandis que l'entrepreneur est responsable de la mise en œuvre physique des travaux sur le
chantier. Ces deux acteurs travaillent en étroite collaboration pour garantir la réussite du
projet de construction.

CAS COMPLET COMPTABILITE


1) A quoi sert le postulat de la permanence des méthodes ? et dans quelles
conditions il est possible d’y déroger

Réponse : Ce postulat permet d’assurer la comparabilité des informations dans le


temps. Il prescrit la constance dans l’application des méthodes d’évaluation et de
présentation qui doivent être identiques d’un exercice à un autre afin d’assurer une
indispensable comparabilité temporelle et spatiale des états financiers d’un exercice à
un autre. De ce fait l’information devient plus fiable.

Dérogation :

- Lorsqu’il y a des modifications intervenues dans la situation de l’entité ou dans le


contexte économique industriel et financier
- Ceci d’assurer la fourniture d’une meilleure information financière compte tenu
des évolutions intervenues.
Donc : le changement exceptionnel de situation ne suffit pas à elle seule pour
justifier le changement de méthode, il faut que le nvelle approche ou méthode
rende l’information plus fiable.
2) Les différents types de changement de méthodes
Réponse : Nous avons 4 types de changement de méthodes
- Changement de méthodes comptables
- Changement d’estimation
- Changement d’options fiscales
- Corrections d’erreurs
Nb : article 20 : correction d’erreur : une erreur sue et survenue dans l’exercice
en cours est corrigée en négatif. Par contre une erreur survenue au cours d’un
exercice antérieure et sue dans l’exercice en cours est corrigée au niveau des
RAN...
3) La convention comptable remise en cause par le traitement comptable des
changements de méthodes
Réponse : il s’agit de la convention de correspondance bilan de clôture – bilan
d’ouverture. En effet cette convention interdit l’imputation sur les Cpo à l’ouverture
de l’exercice (donc à la clôture de l’exercice précèdent) des incidences (gains ou
pertes) des changements de méthodes comptables ainsi que des produits et charges
relatifs à des exercices antérieurs qui auraient été omis. Ces corrections doivent
transiter dans le compte de résultat du nouvel exercice.
Ex : Voir Cas MEGALUX

36 Stocks de PF (38 M -30M) 8 000 000

891 IS (8M*30%) 2 400 000

121 RAN Créditeur 5 600 000


Impact du changement (01/01/18)

73 Variation de Stock PF 38 000 000

36 Stocks de PF 38 000 000

Annulation du SI

36 Stock de PF 45 000 000

736 Variation de Stock PF 45 000 000

Constatation du Stock Final

4) Rappeler le contenu de la convention de prudence. Comporte-t-elle des


dérogations ?
Réponse : la prudence est l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions
d’incertitude afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir d’incertitudes présentes
susceptible de grever le patrimoine ou le résultat de l’entité
Dérogations : on peut citer
- L’étalement de la perte de change probable relative à un emprunt libellé en devises
(Article 56)
- La position globale de change (Article 57)
- La couverture de change (Article 58)
5) Définition de concepts
a. Régularité : la conformité aux règles et procédures du SYSCOHADA au plan
comptable et à ses terminologies à ses présentations d’états financiers
b. Sincérité : la présentation et la communication claire et loyale de l’information
sans intention de dissimuler la réalité derrière l’apparence
c. Evénements postérieurs à la clôture : il s’agit d’événements ayant eu lieu
entre la date de la clôture et la date d’arrêté des comptes et venant confirmer ou
infirmer une situation existant à la date de clôture
d. Passif éventuel : est une obligation potentielle de l’entité à l’égard d’un tiers
résultant d’événements antérieurs dont l’existence ne sera confirmée que par
la, survenance ou non d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne
sont pas totalement sous le contrôle de l’entité.
Nb : le passif éventuel n’est pas comptabilisé, il est mentionné dans les
notes annexes.
Conditions de comptabilisation d’un passif :
- Existence d’une obligation actuelle vis-à-vis d’un tiers
- Il est probable ou certain d’une sortie de ressources représentatives d’avantages
économiques pour éteindre l’obligation.
- Le montant de l’obligation peut être évalué avec une fiabilité suffisante.
e. Provision : un passif dont l’échéance ou le montant ne sont pas connues avec
précision
Notes sur le test de dépréciation :

Définition ; il consiste en la comparaison de la valeur actuelle d’un actif avec sa


valeur comptable afin de déterminer éventuellement une dépréciation/ il permet de
savoir si l’IMMO est ou non surévaluée. Il doit être fait à la clôture de l’exercice.

Les conditions préalables à sa réalisation : la détection d’un indice de perte de


valeur

- Interne : obsolescence
- Externes : changement dans l’environnement économique et autres

Exemples :

Une société détient 2 fours A et B qui figurent sur son bilan a 31/12/2018 pour une
VNC de 20 000 000. Elle cède ces fours au début de l’exo 2019. Sur le Four A elle
réalise une moins-value de 6 000 000 qui s’explique par l’obsolescence de ce four. Sur
le second four, elle réalise une plus-value de 6 000 000 qui s’explique par la rareté de
ce four spécialisé.

Réponse : la cession des fours est un événement postérieur à la clôture de l’exercice


qui contribue à confirmer une situation qui existait à la clôture de l’exercice.

Pour le four A : l’obsolescence du four A est un indice de perte de valeur justifiant la


réalisation d’un test de dépréciation. La comparaison entre la VA du four et sa VNC
fait apparaitre une dépréciation de 6 000 000 à constater à la clôture de l’exercice
2018 en vue du respect de la convention de prudence

6813 DAAIC 6 000 000

2941 Dépréciation des MOIC 6 000 000

Constatation de la perte de
valeur

Pour le Four B : il n’existe pas d’indice de perte de valeur, donc pas de test de
dépréciation. En application de la convention de prudence, la plus-value latente ne
doit pas être constatée à la clôture de l’exercice

Deuxième exemple :

Au 31/12/2018 deux clients A et B font apparaitre des retards de paiements


importants. Les montants TTC des créances sont de 1 777 000 pour A et 944 000 pour
B. Ces créances ont été classées en douteuses et ont fait l’objet d’une dépréciation de
40%.

Le 05/03/2019, le client A notifie son dépôt de bilan avec un risque de non


recouvrement de la créance de 60% et le client B règle la totalité de sa créance TTC

Solution :

Le dépôt de bilan de A et le règlement de B intervenus le 05/03/2019 sont des


événements postérieurs à la clôture de l’exercice liées à des conditions existantes à la
clôture (créances antérieures à la clôture). Les comptes devront être ajustés en fonction
de ces évènements postérieurs à la clôture.
- Pour le client A : du fait de la dégradation de la situation du client A, il convient
d’ajuster la dépréciation à la hausse

6594 Charges pour DEP. Créances 300 000

300 000

4912 Dépréciation des C. Douteuses

Dép constatée au 31/12


1 500 000 * 0,4=600 000

Dépréciation nécessaire à
l’arrété

1 500 000 * 0,6= 900 000

Ajustement= 900 000-600 000

Ajustement à la hausse

- Pour le client B : à la date d’arrêté des comptes de l’exercice 2018, la dépréciation


constatée sur la base des informations connues à la clôture de l’exercice, devient
sans objet du fait du règlement de la totalité de la créance par le client B. il
convient donc de réintégrer sa créance dans les créances ordinaires et d’annuler la
dépréciation

411 Clients ordinaires 944 000

4162 Clients douteux 944 000

4912 Dépréciation des C. 320 000


douteuses

7594 320 000


Reprise de charges pour dep
créances
Déprécation sans objet

800 000 * 0,4= 320 000

Exemple 3 :
A la suite de leur licenciement intervenu peu de temps avant la clôture de l’exo
2018, deux cadres M et N assignent leur employeur la SA SENCAO au début de
l’exo 2019 pour insuffisance dans l’évaluation des indemnités dues.
A la clôture les cabinets d’avocats Samba et Associées qui conseille la SA
SENCAO considère que la demande de M est fondée contrairement à celui de N.
Il a apporté une première estimation des indemnités de licenciement auxquelles la
SENCAO sera très certainement amener à verser à M qui réclame une indemnité
de 25 000 000. Ce montant devra s’établir dans une fourchette comprise entre 15 et
26 Millions.
Les dirigeants de la SENCAO entendent suivre les conclusions de ce rapport pour
reconnaitre et évaluer le passif dont l’estimation est jugée fiable.
Par ailleurs le cabinet a fourni une première estimation du montant de ses
honoraires 3 000 000 HT pour assurer la défense de la société SENCAO lors du
procès à venir devant le tribunal du travail
Cependant le cabinet informe la société le 10/03/2019 que l’ancien salarié M a
accepté de retirer sa plainte en échange du versement immédiat d’une indemnité de
21 000 000 F. la SA décide d’accepter cette contrepartie.
Solution :
L’assignation de la SA en Janvier 2019 par les 2 cadres constitue un événement
postérieur à la clôture. Cet événement est lié à une situation existante avant la date
de clôture (licenciement des salariés)
- Cadre N : il existe une obligation envers le salarié mais la probabilité de sortie de
ressource pour éteindre l’obligation est quasi nulle. Par conséquent aucune
provision ne doit être constatée à la clôture. Il s’agit d’un passif éventuel et une
information doit être portée dans les notes annexes.
- Le litige est bien présent et la sortie probable de ressource est certaine.
L’évènement « indemnité de licenciement » sera comptabilisé comme une
provision car ni son échéance ni son montant ne sont fixés de façon précise.
- Le passif provision devra être évalué selon l’hypothèse la plus probable soit ici
(20 000 000 voire copie)
6911 Dotations aux provisions pour 20 000 000
risques

Provisions pour litiges


191 20 000 000
Litige en cours estimations
selon dossiers avocats

A la date d’arrêté des comptes, le compromis intervenu le 10/03/2019 permet de fixer le


montant de la provision à 21 000 000 et par conséquent il convient d’augmenter la provision
déjà passé de 1 000 000

6911 Dotations aux provisions pour 1 000 000


risques

Provisions pour litiges


191 1 000 000
Ajustement à la hausse

Exercice 4 : Contrat pluri exo

La SA intervient comme maitre d’œuvre dans l’implantation et la maintenance de chaines


alimentaires pour des franchisés. Elle a débuté le 01/04/2018 un contrat de maitrise d’œuvre.
Ce contrat se terminera le 31/10/2020. Le contrat a été accepté pour un montant ferme de
120 000 000 HT. L’entreprise peut estimer de manière fiable le résultat à terminaison

Au 31/12/2018 le coût total prévisionnel du contrat est de 150 000 et la SENCAO à


comptabilisé un CA à l’avancement de 48 000 000. Les charges par nature ont été
correctement enregistrées

Eléments 2018 (9mois) 2019 (12 mois) 2020 (10 mois) Total
Coût prévisionnel 150 000 000
Coût réel 60 000 000
Numérateur
Dénominateur
% d’avancement 40%
CA à l’avancement 48 000 000

48 000 000 = 120 000 000 x % à l’avancement

% à l’avancement= 40%

Calculons le coût réel

Numérateur= Coût réel connu à la date de la clôture

Dénominateur : Coût total prévisionnel

0,4= x / 150 000 000= 60 000 000

Résultat 2018= CA – Coût = 48 000 000 – 60 000 000 = - 12 000 000 F

Perte totale du marché= CA – Coût total prévisionnel = 120 000 000 – 150 000 000 =
30 000 000

Provision pour perte = 30 000 000 – 12 000 000 = 18 000 000

Le résultat à l’avancement apparait pour chaque exercice, par différence entre les charges et le
CA à l’avancement, comptabilisé. Ainsi la perte à l’avancement (12 000 000) à été déjà
constatée et ne fait pas l’objet d’une provision dans la méthode à l’avancement

La perte non encore réalisé mais sue est la différence entre la perte prévisionnelle et la perte à
l’avancement, donne lieu à la constitution d’une provision pour perte sur marché à
achèvement futur par respect à la convention de prudence.

4181 Clients facture à établir 56 640 000

7051 Travaux facturés 48 000 000

4435 Tva Facturée sur Trav 8 640 000

Facturation partielle (31/12/18)

6911 Dotations aux provisions d’exploitation 18 000 000

193 Provisions pour perte sur achèvement 18 000 000


Perte à terminaison

Exercice 5 :

Une grève a débuté courant Janvier 2019 par des salariés pour obtenir des augmentations de
salaires. La direction de la société SENCAO a refusé tout compromis lors des trois jours de
négociation. La grève s’est durcie et poursuivie pendant une semaine. Une des manifestations
s’est d’ailleurs terminée par un affrontement entre les grévistes et les agents de sécurité
employés par la société. La direction a été contrainte de faire des concessions. Les salariés
grévistes réunis en AG ont voté la reprise du travail suite au compte rendu de négociation
effectué par les syndicaux de la société. La direction estime que la grève d’une brève durée ne
remet pas en cause la continuité d’exploitation. Toutefois la perte consécutive à la grève est
importante et se chiffre à 80 000 000 F ;

Solution

Les événements postérieurs (grèves des salariés) ont pris naissance après de clôture de 2018 et
ne remettent pas en cause la continuité d’exploitation donc les compte de l’exercice 2018 ne
seront pas ajustées. Par contre leur montant jugés significatif, il sera nécessaire de porter une
mention dans les notes annexes.

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