Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COMPTABILITE APPROFONDIE
Présenté par
M. EL MACHAT
PLAN
Première Partie
REEVALUATION DES BILANS
Deuxième Partie
ABANDONS DE CREANCES
Troisième Partie
RETRAITEMENTS CREDIT- BAIL
2
Première partie
3
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS COMPTABLES
4
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS COMPTABLES
Il en découle que
5
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS COMPTABLES
L’écart de réévaluation
6
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS COMPTABLES
Selon l’article 14 de la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants:
« s’il est procédé à une réévaluation de l’ensemble des immobilisations corporelles et
financières, l’écart de réévaluation entre la valeur actuelle et la valeur comptable nette ne
peut être utilisé à compenser les pertes; il est inscrit distinctement au passif du bilan ».
Selon l’article 328 de la loi n° 17-95 relative aux sociétés anonymes: « Les écarts de
réévaluation provenant de la réévaluation des éléments d' actif ne sont pas distribuables ».
selon l’article 183 de la loi 17- 85 prévoit que: « Les actions nouvelles peuvent être
libérées :
- soit par apport en numéraire ou en nature;
- soit par compensation avec des créances liquides et exigibles sur la société;
- soit par incorporation au capital de réserves, bénéfices ou primes d' émission;
-soit par conversion d' obligations.
L’écart de réévaluation ayant un caractère de réserve, il peut en principe être incorporé au
capital.
7
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS COMPTABLES
Comptabilisation de la réévaluation
Principes de réévaluation
1. C'est la valeur nette comptable qui est réévaluée pour la porter à la valeur actuelle
2. L'écart de réévaluation est égal à la différence entre la valeur actuelle et la valeur nette
comptable.
8
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS FISCAUX
Historique
Régime abrogé
Le principe de réévaluation était prévu au niveau des articles 21 à 25 de la loi 24-86 relative à l’impôt
sur les sociétés qui autorisent les sociétés à procéder à la réévaluation suivant des coefficients fixé par
voix réglementaire.
Ces articles ont été abrogés par la loi des finances pour l’année budgétaire 1997/1998.
Régime Temporaire
La loi de finances transitoire pour l’année budgétaire 2000, a repris la possibilité pour les sociétés de
procéder à la réévaluation libre de l’ensemble de leurs immobilisations corporelles et financières, au
titre des exercices clos en 2000 et 2001, sous réserve que cette réévaluation soit neutre sur un plan
fiscal.
Cette neutralité fiscale signifie que l’écart de réévaluation dégagé n’est pas imposé et les dotations
supplémentaires aux amortissement sont, par conséquent, à réintégrer.
9
REEVALUATION DES BILANS
ASPECTS FISCAUX
Dès lors, rien ne s'oppose à ce que les déficits antérieurs encore reportables soient imputés sur le
bénéfice déterminé compte tenu de la plus-value de réévaluation. Il en est de même, le cas échéant, des
amortissements indéfiniment reportables.
En outre, c'est la nouvelle valeur comptable dégagée par la réévaluation qui doit, par la suite, être
retenue :
10
Deuxième partie
11
ABANDON DES CREANCES
ASPECTS COMPTABLES
On distingue
12
ABANDON DES CREANCES
ASPECTS COMPTABLES
Vente initiale:
342 Clients 120
711 Ventes 100
445 État TVA facturée 20
Abandon de créance
658 Créances irrécouvrables 100
445 État TVA facturée 20
342 Clients 120
13
ABANDON DES CREANCES
ASPECTS COMPTABLES
Achat initial:
611 Achat 100
345 État TVA récupérable 20
441 Fournisseur 120
Abandon de créance
441 Fournisseur 120
758 Produit non courant 100
État TVA récupérable 20
14
ABANDON DES CREANCES
ASPECTS COMPTABLES
En principe, la créance sur la filiale (le cas général d’abandon de créances à caractère financier) devrait
être diminuée du montant de l'abandon de créance avec, en contrepartie, une charge financière inscrite
au compte 638 « Pertes sur créances liées à des participations ».
Mais en prenant comme hypothèse que des provisions ont été antérieurement constituées en fonction des capitaux
propres de la filiale, c'est-à-dire que les titres ont été dépréciés en totalité, et les créances à hauteur des capitaux
propres négatifs, la charge financière résultant de l'abandon de créance sera compensée par les reprises des provisions.
Le résultat comptable ne devrait donc pas être affecté.
15
ABANDON DES CREANCES
ASPECTS FISCAUX
16
ABANDON DES CREANCES
ASPECTS FISCAUX
Parallèlement, en cas de versement de la TVA facturée sous le régime des débits, ladite
TVA n’ouvre pas droit à régularisation ou à remboursement.
NB:
17
ABANDON DES CREANCES
Remarques
18
Troisième partie
19
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
20
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
Cession d'un bien compris dans une opération de crédit-bail (Art 432):
Dans ce cas, le cessionnaire est tenu, pendant la durée de l'opération, des
mêmes obligations que le cédant, lequel en reste garant.
Non-paiement des redevances de crédit-bail (Art 435) :
Dans ce cas, le président du tribunal statuant en référé est compétent pour
prononcer la restitution de l'immeuble au vu du constat de non-paiement.
Formalités de publicité des opérations de crédit-bail (Art 436) :
Cette publicité doit permettre l'identification des parties et celle des biens qui
font l'objet de ces opérations.
En matière de CB mobilier, cette publicité est faite, à la requête de l'entreprise
de crédit- bail.
En matière de CB immobilier, le contrat de location ainsi que toute modification
qui lui est apportée sont publiés à la conservation foncière.
Pour les deux, le défaut de publication entraîne son inopposabilité aux tiers
sauf si la société établit que les intéressés avaient eu connaissance de ces
droits.
21
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
22
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
Quelques problématiques :
1. Les frais d'établissement du contrat de crédit-bail constituent, à notre avis, des charges
pouvant être étalées.
2. Les préloyers (redevances de crédit-bail) réglés avant la mise en exploitation, sont à
comptabiliser au débit du compte 613 même s'il s'agit de préloyers de financement.
Néanmoins, d’après Francis Lefebvre, ils peuvent être portés, le cas échéant (si les
conditions sont remplies), en charges différées en tant que charges de démarrage ou en
charges à étaler en tant que frais de démarrage d'une activité, d'un matériel, d'un point de
vente, etc. Le bulletin CNCC (France) estime, au contraire, que les préloyers constituent
bien une charge de l'exercice au cours duquel ils sont supportés, dans la mesure où ils
sont la contrepartie de services consommés par l'entreprise, ou d'avantages qui lui ont été
consentis, dans le cadre du contrat (Ils s'analysent fréquemment, dans ce type de contrat,
comme des intérêts financiers.)
3. Les loyers versés d'avance sont à comptabiliser en « Dépôts et cautionnements », ils ne
constituent une charge que lorsqu'ils sont imputés sur la dette de loyer effectivement
courue, soit en général lors de la dernière échéance de loyer.
4. Lorsqu'un bien faisant l'objet d'un contrat de CB n'est plus utilisé en cours de bail, il y a
lieu, d’après Francis Lefebvre, de provisionner immédiatement l'ensemble des redevances
restant à verser jusqu'à la fin du bail. En effet, sa non utilisation engendre une perte connue
dès l'exercice au cours duquel elle survient.
23
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
24
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
Problématique du retraitement :
Si les redevances sont actualisées, à défaut d'un taux d'actualisation publié
officiellement, les taux utilisés risquent d'être très différents selon les sociétés.
C'est pourquoi il est souhaitable de mentionner le taux d'actualisation retenu.
Afin que l’ETIC donne une « image fidèle » de l'endettement réel de l'utilisateur
du crédit-bail, il suffirait que, pour chaque contrat de crédit-bail, l'utilisateur
demande au bailleur un tableau d'amortissement financier et fasse figurer, en
engagements donnés, la valeur du bien en crédit-bail au moment de la signature
du contrat, valeur qui serait réduite chaque année par l'amortissement financier
inclus dans les loyers et dans la valeur résiduelle financière. Les redevances des
exercices précédents, les redevances de l'exercice et les redevances restant à
payer pourraient ainsi être ventilées en intérêts et en amortissement financier, ce
qui évite le problème du taux d'actualisation.
25
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
A l’inverse de l’approche patrimoniale selon laquelle seuls les biens dont l’entreprise est
propriétaire peuvent être inscrits à l’actif, la norme IAS 17 privilégie une approche
économique selon laquelle, les contrats de location nommés contrats de location
financement sont à considérer comme des actifs.
En France, comme au Maroc, comme déjà vu, il est possible de retenir cette approche dans
les comptes consolidés sans que cela soit une obligation.
A- Définition
Il existe deux types de contrats location : les contrats de location-financement pour lesquels
le preneur (locataire) supporte les avantages et risques inhérents à la propriété du bien, et
les contrats de location-simple qui recouvrent tous les autres cas.
- Les biens faisant l’objet d’un contrat de location-financement sont comptabilisés à l’actif et
au passif (en dettes financières) à la plus faible valeur entre la juste valeur et la valeur
actualisées des paiements du contrat. L’amortissement du bien est comptabilisé en charge
comme si le locataire était propriétaire, de même que les intérêts de la période calculés au
taux implicite du contrat.
- Les biens faisant l’objet d’un contrat de location-simple ne sont pas comptabilisés à l’actif.
Les loyers constituent une charge pour le locataire.
27
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
28
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
B- Comptabilisation
29
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
Application :
Une entreprise (le preneur) a conclu le 2 Janvier N, un CB avec une société (le
bailleur) portant sur un Matériel industriel. A cette date la JV=200 000.
Les modalités du contrat sont les suivantes :
- versement initial (dépôt de garantie restituable si l’option n’est pas levée) =
10 000
- 8 loyers semestriels de 26 000 versés à terme échus
- option d’achat du bien à la fin de la 4ème année = 25 000
Le bien a une durée estimée de 5 ans. On estime que sa valeur résiduelle à
l’issue
du contrat sera de 40 000.
30
RETRAITEMENTS CREDIT-BAIL
La résolution de cette équation donne un taux sem. de 5,59% soit un taux annuel de 11,5%.
En actualisant les PM au taux implicite sem. du contrat on obtient une valeur = 190 287
Cette valeur est inférieure à la JV du bien, c’est elle qui figurera à l’actif.
L’écriture suivante sera comptabilisée :
Débit (2) : Matériel 190 287
Crédit (1): Dette de financement (crédit-bail) 190 287
Ensuite les paiements au titre de la location doivent être ventilés entre les charges financières (comme
tableau d’amortissement d’un emprunt à annuités constantes) et l’amortissement du solde de la dette
(JV/5). Le bien inscrit à l’actif doit également être amorti sur une durée cohérente avec celle utilisées
pour les autres actifs de l’entreprise
31
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
32