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Le coût d’emprunt

I- Définition

Les coût d’emprunts sont les intérêts et autres coûts supportés par une
entité dans le cadre d’un emprunt de fonds : nous avons les charges d’intérêts
sur emprunts, les charges financières en rapport avec les contrats de
location-acquisition et les différences de change résultant des emprunts en
devises.

1) Les actifs qualifiés : ce sont des actifs qui vont exiger une longue
période de préparation avant de pouvoir être utilisés ou vendus par
l’entreprise. Ce sont notamment les stocks, les IMMO corporelles, les
Immos incorporelles, les contrats de construction ( contrats pluri
exercices)
2) Exemple d’actifs qui peuvent être incorporés dans le coût d’emprunt : le
stock de cognac nécessitant au moins 2 ans de maturation, les avions et
bateaux destinés à la vente dont la durée de construction est de 2 ans, un
immeuble de bureaux en construction destiné à être loué et dont la durée
de construction est de 18 mois, extension d’un magasin dont la durée est
de 1 an
3) Les coûts d’emprunts incorporables :
a. Les coûts d’emprunt spécifique : c’est un coût d’emprunt réel
encourus au cours de l’exercice diminué de tous produits obtenu
temporaire de ces fonds empruntés. Ex : une entité qui souscrit un
emprunt de 100 000 000 afin de financer la construction de son
magasin de stockage uniquement ; les couts d’emprunt qui vont être
incorporés seront des intérêts réels générés par ces 100 millions
b. Le financement global : une entité souscrit un emprunt pour
financer plusieurs actifs, c’est un coût incorporable au coût de
l’actif déterminé en appliquant un taux de capitalisation (moyenne
pondérée des coûts d’emprunts applicables aux emprunts de l’entité
au titre de l’exercice) aux dépenses relatives à l’actif
4) La période d’incorporation
a. Début de période d’incorporation : les dépenses relatives au bien
ont été réalisées, les coût d’emprunts sont encourus et les activités
indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son
utilisation ou à sa vente sont en cours
b. Suspension de la période d’incorporation : pendant les périodes
significativement longue d’interruption de l’activité productive
c. Fin de la période d’incorporation : activités indispensables à la
préparation de l’actif, préalablement à son utilisation ou à sa vente
pratiquement toutes terminés
5) Les informations à mentionner en annexe :
a. Montant des coûts d’emprunt incorporés dans le coût d’actifs au
cours de l’exercice et le
b. Taux de capitalisation utilisé pour déterminer des coûts d’emprunts
pouvant être incorporés dans le coût d’actif
6) Application :
La société Videosentrepreneurs a contracté le 01er Mars un emprunt
remboursable in fin dans 5ans pour la construction d’un immeuble destiné
à devenir son siège social le montant de l’emprunt est de 230 000 000 f au
taux de 12%
La construction débute le 01er avril N pour s’achever le 15 novembre
N+1. Le montant total de la construction s’élève à 230 000 000 f
N’ayant pas pu débloquer l’intégralité des fonds immédiatement,, l’entité
effectue du 1er mai N au 30 septembre N des placements de trésorerie qui
lui rapportent des revenus financiers de 1 600 000
TAF : déterminer le coût de la construction et passer les écritures
appropriés.
Solution :
Les intérêts courus au 31 décembre= 230 000 000 X 12% X 10/12=
23 000 000 car on a emprunté 230 000 000 au taux de 12% le 01/03
La durée d’incorporation au titre de l’année N= 9 mois ( Avril à Décembre
N) car les travaux ont démarré en Avril N donc
Coût de l’emprunt incorporable pour l’exercice N = 230 000 000 X 12%
X 9/12= 20 700 000
En déduisant les produits générés par le placement temporaire des fonds,
le montant à incorporer au coût de l’actif éligible est en définitif =
20 700 000- 1 600 000= 19 100 000 F

ENREGISTREMENT COMPTABLE

2391 Bâtiment en cours 249 100 000

7221 Production immobilisé 230 000 000


787 Transfert de charges Fi 19 100 000

NB : A veut financer l’acquisition d’un bâtiment avec du cash et le verse à


l’entrepreneur qui fait le travail. Par contre B veut financer
l’acquisition de son siège social en faisant recours à la banque
pour un montant de 100 Millions sur une durée de 5 ans à un
taux T donné. La durée de la construction du siège tend vers 2
ans, les intérêts supportés par B pendant cette période de
construction seront significatifs cad du début des travaux
jusqu’à la fin et seront appelés des intérêts intercalaires. La
période de construction doit au moins être de 12 mois une période longue
en quelques sortes. Et ces intérêts intercalaires sont à incorporer au
coût de l’immeuble et à amortir au même rythme que
l’immobilisation. Par contre les charges d’intérêts postérieurs vont en
charge, celles antérieures au début de la construction ou de la production
ne vont pas elles aussi en immobilisations.
NB: De plus si l’argent emprunté a été stocké quelque part et ça a
généré des intérêts créditeurs, ces derniers viendront en diminution
des charges à incorporer. Aussi la période d’incorporation peut être
suspendue pour une longue période donc les charges d’intérêts vont
aller en charge dans le compte 67.
Début de la période d’incorporation : une fois remplie les 3 conditions
suivantes : les dépenses relatives au bien ont été réalisées, les coûts
d’emprunt sont encourus cad qu’on a commencé à payer des intérêts,
l’entité prêteur a commencé à percevoir ses intérêts, les activités
indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation
ou à sa vente sont en cours
NB : on commence à incorporer à partir de la date à laquelle non
seulement il y a des intérêts calculés par le prêteur mais il y a des
dépenses qui sont encourus pour la production du bien

Exercice II-
En date du 01/03/N, la SA Alpha a emprunté 200M au taux i=
10%remboursable par annuité constante pour 5ans auprès de la SFI.
Ces fonds sont logés à la BDK et sont destinés à la construction de son
siège sociale. Les travaux ont démarré le 01/05/N et s’étendent sur une
durée de 20 mois. La BDK a rémunéré les fonds au taux de 5% sur la
période du 01/03 au 30/04
Nb: les charges d'intérêt qui viennent après la période
d'incorporation vont passées en charges et impactant directement le
CR
TAF :
1) Déterminer le montant des intérêt créditeurs versés par la BDK
2) Présenter le tableau de l’emprunt SFI
3) Le montant des intérêts courus au 31/12/N et au 31/12/N+1
4) Déterminer le montant des intérêts à incorporer au 31/12/N et au
31/12/N+1
5) Présenter les écritures comptables au 31/12/N et à la réception des
travaux
a. Solution
1) Le montant des intérêts créditeurs versés par la BDK=
200 000 000 X 0,05 X 2/12=1 666 667 F
Formule de l’annuité : a= SO * I
1-(1+i)^-n
2) Le tableau de l’emprunt SFI

Annuite= intérets + remboursement

Durée Emprunt Intérêt Rembourse Annuité VRD


ment

01/03/N+1 200 000 000 20 000 000 32759496,1 52 759496,16 167 240 503,8
X10%=20M

01/03/N+2 167 240 503,8 16 724 050,38 36 035 445, 52 759496,16 131 205 058,09
71

01/03/N+3 131 205 058,0 13 120 505,809 39 638 990, 52 759496,16 91 566 067,809
9 281

01/03/N+4 91 566 067,80 9 156 606,781 43 602 889, 52 759496,16 47 963178,5


9 309

01/03/N+5 47 963178,5 4 796 317,85 47 963 178, 52 759496,16 0


240
3) Le montant des intérêts courus= cad la part d’intérêt qui incombe à
l’exercice depuis la dernière échéance jusqu’à la clôture= principe de
la spécialisation des exercices

01/03/N 31/12/N 01/03/N+1 31/12/N+1

Entre le 01/03/N et le 01/03/N+1 il y a le 31/12, la charge d’intérêt qui


court du 01/03 au 31/12N est une charge qui est relative à l’exercice N a
passer en écriture au débit compte 67 et au crédit 1662 ICNE, les charges
d’intérêt de l’exercice mais a extourner au 01/01/N+1

a. Au 31/12/N= 200 000 000*0,1*10/12= 16 666 667


b. Au 31/12/N+1=167 240 503,8*0,1*10/12= 13 936 709
4) Le montant des intérêts à incorporer : on a commencé les travaux au
01/05 donc incorporable c’est du 01/05 au 31/12
a. Au 31/12/N= 200 000 000*0,1*8/12=13 333 333-1 666 667 IC=
11 666 666 car les intérêts créditeurs viennent en diminution
du montant des intérêts à incorporer
b. Au 31/12/N+1=200 000 000*0,1*2/12=3 333 333
la période de construction est sur 20 mois donc il reste douze
mois cependant en N+1 on a remboursé 32Millions donc
l’assiette va normalement changé pas 200 000 000 plutôt
167 240 503
mais on sait que la base va changer le 01/03/N+1 donc durant la
période du 01/01/N+1 au 01/03/N+1 on doit calculer des charges
incorporables sur la base 200 000 000 pour 2 mois et le reste des
montant incorporables sera calculé sur la base de 167 240 503
c. Au 31/12/N+1=167 240 000*0,1*10/12=13 936 667
Montant total à incorporer : 11 666 666+3 333 333+13 936 667=
5) Enregistrement comptable
521 200 000 000

162 200 000 000


Contrat N° 01/03/N

521 1 666 667

7712 1 666 667


Intérêt créditeurs 30/04/N

252 Avance et acompte IMMO 200 000 000

5211 200 000 000


Avance pour construction à
l’entrepreneur 01/05/N

6712 16 666 667

1662 16 666 667


ICNE 31/12/N

2391 Bâtiments sur sol propre en cours 11 166 666


787 Transfert de charges financières 11 166 667
Intérêt intercalaire 31/12/N

1662 16 666 667


6712
Extourne ICNE 01/01/N+1 16 666 667

1620 32 759 496


6712 20 000 000
5211 52 759 496
Remboursement de l’annuité
01/03/N+1

6712 13 936 709


1662 13 936 709
ICNE 31/12/N+1

231 28 436 666


2391 11 166 666
787 transfert de charges financières 17 270 000
Activation des intérêts
intercalaires

LES FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT


I) La Recherche

Elle est identifiée comme une investigation originale et programmée


réalisée par une entité en vue d’acquérir une compréhension et des
connaissances scientifiques ou techniques nouvelles. Donc on est plus
dans une quête d’information, dans l’expérimental, de la théorie en
quelques sortes et moins dans du concret. Ex : activités d’un labo pour
acquérir de nouvelles connaissances sur les mécanismes d’une maladie.
Application de résultats de recherche : plusieurs molécules ont été
identifiées afin de procéder à des tests

LE SORT DES DEPENSES DE RECHERCHE : quelques soient les


dépenses de recherche que ça soit recherche appliquée ou fondamentale
toutes les dépenses de recherche doivent être comptabilisés en charge en
raison de la norme comptable IAS 38 qui estime que pour passer à l’actif
comme IMMO incorporelle, il faudrait que les dépenses correspondantes
respectent les critères de la définition d’une IMMO à savoir le caractère
identifiable (appréhendable, identifiable, séparable), le contrôle de la
ressource, mais aussi l’obtention d’avantages économiques, donc on
comprend aisément de par la philosophie de l’IAS 38 que les dépenses de
recherche ne respectent pas ces différentes conditions donc elles doivent
être inscrites en charges .

NB : tant que l’on fait de la recherche fondamentale ou appliquée, ces


dépenses vont en charge et ne peuvent être ultérieurement mises en
service. Toutes les charges antérieurs à la date ou les 6 conditions sont
remplies vont aussi en charge

I- Les frais de Développement

Le développement est l’application des résultats de la recherche….à un


plan ou un modèle en vue de la production de matériaux, dispositifs,
produits, procédés, systèmes ou services nouveaux ou substantiellement
améliorés avant le commencement de leur production commerciale ou de
leur utilisation. Ex : un labo effectue des tests concluant sur l’homme
d’une molécule identifiées comme efficace dans le traitement d’une
maladie. 6 conditions obligatoires doivent être remplies cumulativement
pour l’activation des frais de développement :

● Faisabilité technique nécessaire à l’achèvement : l’entreprise doit avoir


des outils techniques pour pouvoir achever ces travaux
● Intention d’achever l’IMMO
● Capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation
● Avantages économiques futurs probables
● Disponibilité des ressources techniques, financières et autres,
appropriés pour achever le développement
● Estimer de manière fiable le montant des coûts liés à la dépense
NB : une fois activation, les dépenses de développement peuvent faire
l’objet d’amortissement, sur la durée d’utilisation de votre actif
considéré : ex si vous avez effectué des dépenses de développement
pour aboutir à un brevet, ce sera la durée d’utilisation du brevet que
nous allons amortir nos dépenses de développement
La durée de départ de l’amortissement coïncide avec la date de début
de consommation des avantages économiques du bien. Pour la
comptabilisation on débite le compte 6812 par le crédit du compte 281.
NB : c’est à partir du jour ou les 6 critères sont remplies que les
dépenses effectués au titre des frais de développement seront activés.
C’est le principe de la non rétro activité qui stipule que les dépenses de
développement qui étaient déjà effectués avant la réunion des 6 critères
ne seront activés, ils seront passés en charge

Décomptabilisation des frais de développement


On a deux possibilités :
● Echec du projet ou lorsque les 6 conditions ne sont pas réunies : les
frais de développement antérieurement immobilisés sont
immédiatement sortis de l’actif et la fraction des frais non encore
amorties comptabilisés en charge (811)
● Les dépenses de recherche et de développement concourant à la
création d’un bien corporel : on solde le compte de frais de
développement pour comptabiliser une immobilisation corporelle ou
un stock
NB : il est très difficile de distinguer la phase de recherche de la phase
de développement dans la pratique. Pour la comptabilisation des
dépenses de développement : comptabilisation possible à la condition
que les 6critées soient démontrées par l’entreprise ( FICADE). Ainsi
on constate en IMMO à partir de la date ou les 6 conditions sont
réunis, par le débit du compte 211 et le crédit du compte 721
production immobilisé avec comme libellé immobilisation
incorporelle. Quant on constate les charges on les constate dans les
comptes de charge par nature, si c’est des honoraires on met dans le
comptes honoraire, si c’est des charges de personnel dans le compte
66, si c’est des matériaux on met dans les consommables comptes 60.
On fait la somme de tout et on crédite le compte production
immobilisé et on débite le compte 211. C’est un travail de
régularisation qui se fait à la clôture.
6) les éléments qui entrent dans le coût d’une immobilisation, tout ce
qui est fournitures, matériaux achetés, les coûts des avantages du
personnel résultant de la création de l’IMMO incorporelle participent
au cout, les honoraires payés au huissiers à la douane à titre
d’enregistrement légal, quand le bien est déjà fait les essais que l’on
fait entre dans le coût, les coûts des emprunts des lors qu’ils satisfont
des critères d’activations. En revanche ne constituent pas des coûts
directement attribuables les coûts de lancement et PUB (Didier
BOUBS), de même si le bien est déjà fonctionnel et que vous engager
un tiers pour venir former vos salariés qui peinent à bien géré le
matériel, ces frais de formation vont en charge ou que le tiers soit
engagé pour mieux faire fonctionner le bien, charges. Mais si on
dépense pour le personnel pour qu’il aille en France à savoir installer
un actif donc dépenses nécessaires au fonctionnement de l’actif donc
on inscrit en IMMO

APPLICATION :
La société Videosentrepreneurs est un laboratoire pharmaceutique très
engagé dans la lutte contre le virus EBOLA, elle a engagé en 2018 des
dépenses de recherche et de développement pour un montant de
400 000 000 F qui ont abouti à la création du médicament appelé
EBOLAMED se décomposant comme suit :

Recherche fondamentale : 50 000 000

Recherche appliquée : 150 000 000

Dépenses de développement du médicament : 200 000 000 (dont


80 000 000 F de janvier à Fin Mars et de 120 000 000 de début Avril à fin
Décembre)

Les conditions d’activations sont réunies au début Avril. Un brevet a été


déposé fin N+1, il n’y a pas de frais de dépôt

La date des début de consommation des avantages économiques est fixé


au 1er Janvier N+2 avec une durée estimée à 5 ans

Correction : toutes les dépenses effectués avant début avril tant les
dépenses de développement que les dépenses de recherche ne peuvent être
immobilisés, ils vont directement en charges

Calcul de la dotation aux amortissement : 120 000 000/5= 24 000 000

Comptabilisation

● En cours d’exercice on débite les comptes 6 car toutes les dépenses


passent en charge.. par le crédit des comptes 40..OU 52… pour un
montant de 400 000 000
● Au 31/12/N on débite le compte 211 frais de développement, par le
crédit du compte 721 production immobilisé pour un montant total de
120 000 000 car on immobilise les frais de développement en fin
d’année
● Au 31/12/N+1 on débite le compte 2121 Brevets par le solde du
compte 211 frais de développement pour un montant de 120 000 000
car ses frais visaient à obtenir un brevet
● Au 31/12/N+2 on débite le compte 6812 dotation aux amortissements
par le crédit du compte 2812 amortissement des brevets pour un
montant de 24 000 000
NB : la provision pour indemnité de départ à la retraite a été
comptabilisé par le comptable dans le compte 6911 au débit c’est le
principe de la régularité et de la transparence, ici on constate le respect
de la règle de comptabilisation, si ça a été correcte ou pas. De même si
on nous dit que ça a été comptabilisé au débit du compte 659 c’est la
régularité et transparence = correctement enregistré, évalué et présenté
de même l’évocation d’une compensation (sincérité)
Les provisions pour indemnité de départ à la retraite de 2019 ont été
comptabilisé en 2020 ou bien n’ont pas été comptabilisé, c’est le
principe de la spécialisation des exercices car à chaque exercice on
doit rattacher les charges et produit qui s’y rapportent
Enregistrement des provisions pour congés : l’employé a travaillé 12
mois ou dans l’exercice 10 mois et a perçu un salaire de 1 000 000.
Pour les congés on prend toujours 1/12 de la somme ou des revenus
perçus depuis le premier mois de l’arrivée m jusqu’au mois de départ
pour le congés. Pour la comptabilisation à la clôture, c’est pas un
risque ni une dotation aux provision c’est juste une charge qu’on
rattache à son exercice, on débite le compte 6613 et on crédite le
compte de personnel 422, l’année suivante on ne doit pas passer en
charge à travers le livre de paie s’il repart en congés, on débité le 428
pour la partie relative à l’exercice antérieure et le compte 6613 pour la
partie en cours par le crédit du compte 422.
Provision réglementée : c’est un élément de charge accordé par le
fisc
● La pertinence s’appuie sur la convention de l’importance significative
● Le comptable doit fournir le max d’information dans les notes annexes

LE COÛT D’ACQUISITION

Le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle est constitué de

● Son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non


récupérables ( véhicules de tourisme par exemple), après déduction des
remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement
● De tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre
l’actif en place et en état de fonctionner selon l’utilisation prévue par la
direction. Dans les comptes individuelles, les droits de mutation,
honoraires et frais d’actes liées à l’acquisition peuvent sur option être
rattachés au cout d’acquisition de l’immobilisation ou comptabilisés en
charge sinon. Cependant leur rattachement au coût d’acquisition de
l’immobilisation constitue la méthode de référence.
● De l’estimation initiale des coûts de démantèlement, d’enlèvement et
de restauration du site sur lequel elle est située, en contrepartie de
l’obligation encourue soit lors de l’acquisition soit en cours
d’utilisation de l’immobilisation pendant une période donnée à des fins
autres que de produire des éléments de stocks. Cad souvent quand
j’achète quelques chose, je peux à l’origine de mon achat avoir des
coûts de démantèlement, d’enlèvement de mon immobilisation des
coûts de restructuration sur le site ou je dois apposer mon
immobilisation, cad si j’ai l’estimation de ces différents coûts, je peux
l’intégrer dans le CA de l’IMMO
NB : les couts d’emprunts peuvent être rattachées au CA selon les
dispositions prévues par le SYSOHADA REVISE
Coût d’acquisition :
Prix d’achat HT (après déduction, remise rabais ristourne et escompte)
+
Frais accessoires HT de fonctionnement
+
Coût de démantèlement, d’enlèvement et de restauration du site sur
lequel elle est située
NB :Pour les frais accessoires, A intégrer obligatoirement
● Droits de douane
● Frais de transport
● Frais de montage
● Frais d’installation
● Frais de déchargement
● Frais de remise en état, en cas d’achat d’une immobilisation
d’occasion
● Frais de démantèlement d’une immobilisation remplacée
● Tva non déductible pour les véhicules de tourisme par exemple
A intégrer sur option dans la valeur d’entrée de l’immobilisation :
● Honoraires (architectes, avocats)
● Droits de mutation
● Commissions (frais d’agences immobilières)
● Frais d’accès
EXEMPLE D’APPLICATION
Mr LEQUENEC envisage de développer pour la SAS KERMEBEL
une nouvelle activité : ouvrir un food-truck, un restaurant roulant de
spécialités bretonnes. Il souhaite en effet se déplacer sur les plages
locales afin de faire apprécier aux estivants les produits régionaux
Information concernant l’acquisition du Food-truck
Fournisseur : VENTAPRO
Facture du 01/11/2015
● Montant brut : 25 000 HT
● Remise sur le montant brut du véhicule : 2%
● Aménagements antérieurs : 2500 HT
● Plein de Gasoil : 70 HT
● Carte grise : 300 HT
● Avance versée à la commande chèque 5000 le 01/ 09/2015
● Versement du solde le 15/11/2015
TAF : Calculer le coût d’acquisition du food-truck
CA= 25 000* 25000*0,02+2500 (aménagement antérieurs)= 27 000
NB : la carte grise et le plein de gasoil ne rentrent pas dans le coût de
l’immobilisation
Exemple 2 :
Une entreprise achète aux USA une machine pour fabriquer des
casques de VR LE 30/07/20
Liste des dépenses :
PA HT : 1 500 000
REMISE 5%= 75 000
Droits de douane= 7 500
Tva sur matériel= 206 500 : ne pas tenir en compte
Frais de transport HT= 5000 tva= 1000
Frais d’installation pour la mise en service du bien HT : 3000 tva= 600
Frais de formation du personnel pour l’utilisation du bien HT :
8000 :on ne prend pas en compte cette information car le bien est déjà
opérationnel tva= 1600
Frais de transport postérieurs à la mise en service HT : 1 200 : on ne
prend pas en compte car le bien est déjà en service, opérationnel tva=
240
Charges financières pour l’achat du bien : 2785 : je peux intégrer mais
je ne suis pas obligé car il n’ y a pas de précision sur l’activation des
coûts d’emprunts
Total des coût d’acquisition : 1 440 500
COUT D’EMPRUNT : peuvent être incluse jusqu’à la date
d’acquisition ou de réception définitive, dès lors que le bien est mis en
service on ne prend plus comptes de Coûts d’emprunt
Un actif est dit éligible lorsqu’il nécessite une longue période de
préparation ou de construction avant d’être utilisé ou vendu
Ce qu’il faut retenir à propos des coûts d’emprunt : vous allez
empruntez pour produire un IMMO soit vous mettez tous les coûts
d’emprunt en charge soit au CA de L’IMMO, si on est dans la
deuxième thèse là on incorpore que la part qui va jusqu’à la mise en
service ou la livraison du bien
Comptabilisation

2411 MOIC 1 440 500


4451 Tva récup (206500+1000+600) 288 100
6112 Frais de transport 1200
6618 autres rémunérations 8000
4454 tva déductible (1600+240) 1840
6712 Intérêts d’emprunt 2785
401/481 1 742 425
NB : on pouvait passer deux écritures séparément constatant
l’acquisition de l’IMMO en premier et ensuite celle de la passation des
charges
Exemple 3 :
Une entreprise achète un complexe de foot à rénover : terrain
bâtiment :
Date d’acquisition : 01/07/2020
Date de mise en service à la suite des travaux : 01/07/2021
Liste des dépenses :
● Prix d’achat du terrain : 160 000F
● Prix d’achat des bâtiment : 380 000F
● Rénovation des bâtiments (TVA 15 000) : 75 000
● Droits d’enregistrement : 7 500
● Honoraires de l’office notariales HT (tva 750) : 3750
● Commissions d’agences HT (tva : 4320) : 21 600
● Frais d’actes : 850
● Charges financières pour l’achat du complexe ( ce coût comprend la
période de signature à la mise en service) : 3900
● Provision d’un dépense pour restauration du site
On a deux méthodes de comptabilisation :
● On incorpore les charges dans le coût de l’immobilisation
=(7500+3750+21600+850)*160 000/ (160 000+380 000)=9985,19
= (7500+3750+21600+850)*380 000/ (160 000+380 000)=23714,81

LES COÛTS DE DEMANTELEMENT

Nous devons comptabiliser une provision dès lors que l’entité a une obligation
actuelle, que la sortie des ressources ( dépense ou sortie de trésorerie pour se
séparer d’un actif pour pouvoir éteindre l’obligation) est probable et que son
coût peut être mesuré de manière fiable. en matière de coût de démantèlement
deux cas sont envisageables :

● La dégradation immédiate : ici la provision est constatée pour le


montant total actualisé de la dépense, dès la date d’installation de
l’immobilisation ( il existe une obligation de démantèlement) avec
pour contrepartie, la constatation à l’actif d’une immobilisation
corporelle
● La dégradation progressive : la provision est constatée à hauteur du
montant prévisionnel (actualisé) (au fur et à mesure de l’exploitation
du site), des travaux correspondant à la dégradation effective du site
à la clôture avec pour contrepartie la constatation en compte de
résultat d’une charge
I- La dégradation immédiate

Elle concerne les immobilisations qui dès la réalisation de l’installation,


du fait même de leur construction, l’obligation de démantèlement existe.

Ex : plateforme pétrolière, Stations radio, Réacteur nucléaire

Comptabilisation de la provision :

● Actif du bilan : élément du coût d’entrée de l’immobilisation


concernée dans un sous-compte de l’immobilisation principale (à
amortir sur la durée d’exploitation du site)
● Passif du bilan : le montant de la provision qui doit couvrir
l’intégralité des coûts qui seront engagés à l’issue de l’exploitation :
1894 provision pour démantèlement ( à reprendre lorsque la dépense
est engagée)
II- Evaluation des coûts de
démantèlement
Il s’agit des coûts directement attribuables aux opérations à réaliser à
l’issue de la période d’utilisation.

Cette évaluation doit tenir compte des événements futurs pouvant


avoir un effet sur le montant des coûts nécessaires à l’extinction de
l’obligation (évolution attendue de la technologie ou des coûts, taux
d’inflation, nouvelle réglementation possible). Cad qu’il faudra au fur et
à mesure de l’arrivée de l’échéance faire une réestimation du coût de la
provision en tenant compte des variables citées précédemment

A- Actualisation du montant de la provision

Si l’effet temps est significatif, il convient d’actualiser le montant de la


provision.

Les appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l’argent


sont effectués par rapport à un taux sans risque de type obligations
d’Etat cad un taux d’actualisation

Chaque année la désactualisation de la provision doit être enregistrée


en charges financières

B- Variation de l’évaluation des coûts de démantèlement


Augmentation de la provision= augmentation de la VNC de l’actif
concerné
Diminution de la provision= diminution de la VNC de l’actif
concerné par le biais d’une dépréciation, la reprise de la provision
doit être imputée sur l’actif de démantèlement, puis
éventuellement pour le coût résiduel sur l’actif sous-jacent.
Application
La société VIDEOENTREPRENEUR a découvert un nouveau
gisement de pétrole en haute mer et décide de procéder à la mise en
service d’une nouvelle plateforme pétrolière depuis le 01/01/N d’une
valeur de 500 000 000 F( obligation de démantèlement). la durée
d’utilité de la plateforme est de 10 ans. Les frais de démantèlement au
terme de la durée d’utilité s’élèvent à 50 000 000F. le taux des
obligations (cad le taux d’actualisation) de l’Etat est de 9%.
Correction :
Le coût d’acquisition du matériel est composé du Prix d’acquisition
majoré de la valeur actualisée des frais de démantèlement au taux de
9%
Valeur actualisée des frais de démantèlement : 50 000 000 (1,09)-10 ici
on cherche à avoir la valeur actuel de la provision 01/01/N=
21 120 540
CA de l’immobilisation : 500 000 000+ 21 120 540= 521 120 540F
Enregistrement comptable

24111 MOIC 500 000 000

4812 Frs d’inves 500 000 000


LE 01/01/N

24112 MOIC-actif de démant° 21 120 540

1984 Prov° pour démant° 21 120 540

Le 01/01/N

6971 DAPFRC 1 900 849

1984 Prov° pour démant° 1 900 849


Au 31/12/N écart
6813 DAAI 52 112 054

28411 Amor MOIC-Actif déma 52 112 054

Nb : en fin d’exercice il convient de redéterminer le montant de la


provision étant donnée que les paramètres tendent à changer car nous
ne sommes plus sur un horizon de 10 ans mais plutôt sur 9 ans

Au 31/12/N
Déterminons la nouvelle valeur actualisée de la provision au 31/12/N
50 000 000 (1,09)^-9= 23 021 389
Ecart constaté= 23 021 389-21 120 540= 1 900 849
Cet écart qui est la charge de desactualisation de N aurait pu sa calculer
de la façon suivante : 21 120 540* 9%= 1 900 849
cet écart sera comptabilisée en charge financière
de même la dotation aux amortissement de l’actif sous-jacent=
500 000 000/10= 50 000 000
dotation aux amortissement de l’actif de démantèlement :
21 120 540/10= 2 112 054
LES CONTRATS DE LOCATION ACQUISITION
Définition
Un contrat de location confère le droit de contrôler l’utilisation d’un actif
déterminé pour une certaine période en échange d’une contrepartie.
Le contrôle de l’utilisation de l’actif= le client a le droit de décider de
l’utilisation de l’actif déterminé et de tirer la quasi-totalité des avantages
économiques de cette utilisation
Qualification des contrat de location
● Location acquisition : c’est un contrat assortie d’une option d’achat
(possibilité pour le locataire de devenir proprio à l’issu de la période de
location moyennant le paiement d’un prix d’exercice) dont le preneur
est raisonnablement certain de lever l’option (contrat de crédit-bail,
contrat de location-vente)
● Location simple : durée de contrat <à 12 mois, levée d’option en fin
de contrat hypothétique (ex : prix de levée très élevé), montant de
l’actif sous-jacent pas significatif
Comptabilisation chez le preneur
- Contrat de location acquisition
Acquisition d’immobilisation = un actif lié au droit d’utilisation cad qu’ils vont
faire l’objet d’une comptabilisation à l’actif comme acquisition d’IMMO en
contrepartie d’une dette de location acquisition au passif qui représente
l’obligation locative
- Evaluation initiale de la dette de location acquisition
Dette de location acquisition= valeur actualisée des paiements locatifs y compris
le prix d’exercice de l’option d’achat, sur la durée de location
Cad que les variations initiales de la dette de location acquisition sont évalués
par le biais de l’actualisation, on va actualisé les paiements futurs (les
redevances que nous devons payer durant la vie du contrat y compris le prix
d’exercice qu’il faudra payer sans même lever l’option), ces 2 éléments
redevances et prix d’essai doivent être actualisés pour obtenir le montant de la
dette de location acquisition qui va figurer au passif
Nb : l’actualisation se fait au taux implicite du contrat et au fur et a mesure que
le temps passera, il faudra évaluer le montant de la dette de location cela va être
comptabilisé au coût amorti cad constitué de l’évaluation initiale de la dette de
location diminué des remboursement en principal, donc au fur et a mesure des
remboursement de la dette, son montant va diminuer au passif
- Evaluation initiale du coût de l’immobilisation corporelle
La valeur de l’IMMO corporelle location acquisition correspond à la somme
- De la valeur actualisée des paiements locatifs sur la durée de
location
- Des coûts directs initiaux chez le preneur (commissions, honoraires
juridiques liés à l’élaboration du contrat, frais d’installation, de
transport…)
- Des coûts estimés de démantèlement et de remise en état
Evaluation du coût de l’immobilisation à la clôture de l’exercice
Comptabiliser un amortissement si l’actif sous-jacent est un bien
amortissable. En cas d’indice de perte de valeur, le droit d’utilisation
de l’actif doit être déprécié et comptabilisé qui viendront (les DAM)
diminuer la valeur de l’immobilisation à l’actif ( reflet de la réalité
économique sur l’apparence juridique)
NB : la durée d’amortissement du droit d’utilisation est la durée de
d’utilité de l’actif sous-jacent
SORT FINAL DES CONTRATS DE LOCATION ACQUISITION

- L’option est levé (prix de rachat payé P)


Aucune écriture n’est à passer, car initialement, l’hypothèse retenue
dans le schéma de la comptabilisation et dans le calcul financier est
que l’entreprise est proprio du bien. En conséquence l’amortissement
du bien est poursuivi jusqu’à son terme et le compte courant de
l’emprunt équivalent s’arrête avec cet ultime paiement
- L’option n’est pas levée ( le bien va retourner au proprio)
3 écritures à passer
Constatation de la cession du bien à la société de crédit-bail : cad
sortir l’actif du bilan à la date de levée d’option
Annulation de la dette d’emprunt équivalent : le prix de rachat
représente la dernière « annuité » de l’emprunt équivalent,
échéant ce jour
APPLICATION
La société VIDEOENTREPRENEUR finance le 1.1.N l’acquisition
d’une machine industrielle via un contrat de crédit-bail. La valeur de la
machine est de 450 000 000. Le contrat consiste en une série de 7
versements à terme échus de 80 650 000F. la durée d’utilité de la
machine est de 10 ans. L’option d’achat étant très incitative, le
locataire compte la lever ( CLA) Le prix d’achat résiduel est fixé à
51 600 000F. les frais d’installation de la machine qui s’élèvent à
50 000 000 ont été réglés le 15 Janvier N :
SOLUTION
D’abord on calcule le taux implicite du contrat en égalisant la valeur
du bien avec les autres paiements futurs par le biais de l’actualisation
450 000 000= 80 650 000 (1-(1+1)-7)/i+51 600 000 (1+i)-7
payer car on veut devenir proprio de ce bien
Le taux d’implicite d’actualisation est de 8%
CA du bien= 450 000 000+ 50 000 000= 500 000 000
Nb : en fin d’exercice nous devront Payer un montant de redevance
pour un montant de 80 650 000
CE montant devra être retraité et reparti entre d’une part
l’amortissement de la dette de location acquisition et d’autre part le
montant de l’intérêt que nous allons supporter dans le cadre de ce
contrat de crédit-bail
Enregistrement comptable
2411 MOIC 500 000 000
173 Dette de location acquisit° 450 000 000
4812 Frs d’investissement 50 000 000
Opération du 01/01/N
623 Redevance de location acquisit° 80 650 000

401 Fournisseurs 80 650 000


Opération relatives à la redevance
A l’échéance
173 Dette de location acquisit° 44 650 000
672 Intérêt dans loyer de loc° acquisit° 36 000 000
623 Redevance de loc° 80 650 000
Premier remboursement
6813 DAMI 50 000 000

28411 Amortissement matériel 50 000 000


500 000 000/10 (durée d’utilité)
NB : 672= 450 000 000*8%= 36 000 000 des intérêts qu’on va
supporter dans le cadre de ce contrat
173 : représente l’amortissement de l’emprunt sur l’exercice N
1) Hypothèse ou l’option est levé : prix d’exercice payé : 51 600 000F
ON constate d’abord la redevance pour le montant du prix
d’exercice et ensuite au terme de la 7éme année, on va éteindre
l’obligation qu’on avait au titre de cette location, ensuite on
comptabilisera une DAM qui va aller jusqu’à la 10éme année

623 Redevance loc.° acquisit° 51 600 000

521 Banques 51 600 000


Paiement
173 Dettes de location acquisit° 51 600 000

623 Redevance 51 600 000


Retraitement de la levée d’option
6813 DAMI 50 000 000

28411 Amort Matériel Ind 50 000 000


Amortissement

Hypothése 2 : l’option n’est pas levée


Le matériel est repris par la société par la société de crédit bail
Tout se passe comme si il est cédé au prix de levée d’option
Amortissement cumulé = 500 000 000*7/10= 350 000 000
VNC= 500 000 000-350 000 000= 150 000 000
Prix de cession : 51 600 000
6813 DAMI 50 000 000

28411 Amort matériel 50 000 000

812 VNC 150 000 00


0
28411 Amort en cumul
350 000 00
2411 Matériel 500 000
0
000
Sortie du matériel

173 Dettes de location (pour solde) 51 600 000

822 PCI 51 600 000


Produit de cession
Quelques Questions pertinentes
1) Précisez le contenu des concepts suivants admis par le SYSCHOA
a. Cadre Conceptuel : c’est un système cohérent d’objectifs et de
principes fondamentaux liés entre eux et ayant pour objet de donner
une représentation utile de l’entité pour les différents utilisateurs de
l’information financière. C’est une structure de référence théorique
servant de support et de guide à l’élaboration de normes
comptables.
b. L’image fidèle : pour le système comptable OHADA il s’agit d’un
objectif d’image fidèle et non de l’image fidèle. C’est une
application de bonne foi des règles et procédures du Système
comptable OHADA. A noter L’information financière donne une
image fidèle quand elle dépeint la substance économique de la
transaction, de l’événement ou des circonstances sous-jacents de
façon complète, et exempt d’erreurs significatives. Toutefois dans
le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle
impropre à donner une image fidèle, il doit y être dérogé. Motifs à
donner dans les notes annexes
2) Citer 5 organes de normalisations comptables dans le monde
a. International Accounting Standards Committee ( IASC)
b. International Federation of Accountants (IFAC)
c. Financial Accounting Standards Board (FASB)
d. International Accounting Standards Board (IASB-)
e. IFRS
f. SYSCOHADA
3) 3 caractéristiques des normes comptables anglo saxonnes
a. Dans les pays anglo-saxons, une plus grande liberté est accordée au
chef d'entreprise dans l'élaboration et la présentation des états
financiers, en raison du principe dominant de true and fair view
auquel le droit comptable européen s'est rallié plus tardivement
avec l'objectif d'« image fidèle », et du principe de l'importance
relative (materiality concept),
b. le principe de prudence (conservatism), fortement ancré dans la
culture comptable des pays d'Europe continentale (Allemagne,
France, Italie, Espagne...), où la défense des intérêts des créanciers
a toujours été privilégiée par rapport à celle des actionnaires, est un
principe secondaire dans les pays anglo-saxons
c. s 'agissant de la présentation des comptes, aucune forme stricte n'est
exigée pour la présentation du bilan et du compte de résultat.
Néanmoins, en pratique, les présentations sont assez standardisées,
les sociétés pouvant regrouper certains postes lorsque le détail n'est
pas significatif ou, au contraire, fournir une information plus
complète quand elles l'estiment nécessaire
4) Deux exemples de dérogation aux principes comptables
a. Les changements de méthode d’évaluation des stocks d’une période
à l’autre est une dérogation à la convention bilan clôture égale à
bilan d’ouverture
b. En vertu du principe du coût historique, la valeur d’entrée d’un
élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités
monétaires courantes à la date d’entrée, reste intangible quelle que
soit l’évolution ultérieure du pouvoir d’achat de la monnaie ou de la
valeur actuelle de l’élément concerné, sous réserve de l’application
du principe de prudence qui permet notamment de constater des
provisions pour dépréciation de certains éléments de l’actif.
Par dérogation à ce principe, l’entreprise peut décider la
réévaluation de l’ensemble de ses immobilisations corporelles et
financières, conformément aux prescriptions de la doctrine
comptable et dans le cadre de la réglementation en vigueur
(notamment la réglementation fiscale).
5) Rappeler la distinction entre Immobilisation stocks et charges
a. Immobilisation : Selon le SYCHOHADA, ce sont les biens
corporels et incorporels qui sont destinés à servir de façon durable à
l’activité de l’entité
b. Stocks : c’est un ensemble de biens appartenant à l’entité qui
doivent être consommés ou vendus au cours de l’exercice. Elle ne
sont pas durable dans l’entreprise .
c. Charges : ils s’entendent comme tous les biens et services
consommées par l’entreprise au cours de son activité
6) Les règles d’évaluation des IMMOS lors de leur entrée dans le
patrimoine
a. Le bien acquis à titre onéreux est comptabilisé à son coût
d’acquisition
- Le bien produit par l’entité est comptabilisé à son coût de
production
- le bien acquis à titre gratuit est comptabilisé à sa valeur vénale

Définition intéressante

UN ACTIF : est un élément identifiable du patrimoine représentant une


ressource économique contrôlée par l’entité du fait des événements passés.

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