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TD / BUDGET DES INVESTISSEMENTS

Pr. BOUNID.S Semestre 6 : GESTION ET ECO&Gestion

La S.A. MAIRISON, escomptant un développement de ses activités ainsi qu’une diversification de


ses fabrications, a décidé de construire un atelier supplémentaire.
Les coûts des travaux à effectuer sont les suivants (en milliers de dirhams) :
Construction d’un bâtiment : 1000
Installation générales : 500
Equipements en matériel : 800
Les contacts pris avec les entrepreneurs chargés d’effectuer les travaux ont permis d’établir le tableau
suivant :
Travaux Engagements (1) Début des travaux Durée des travaux
Bâtiments 1mois 1er février 2mois
Installations 4mois 1er Juin 3mois
Equipements 3mois 1er Septembre 2mois
(1) Les engagements sont exprimés en nombre de mois avant le début des travaux de chaque type.
La réception de chaque type de travaux est prévue dans le mois qui suit la fin des travaux.
L’atelier nouveau sera prêt à fonctionner le 1er Décembre N.
Selon les conventions passées avec les entrepreneurs, les règlements s’échelonnent ainsi :
TRAVAUX REGLEMENTS
A L’ENGAGEMENT AU DEBUT DES A LA RECEPTION
TRAVAUX
Bâtiments 20% 30% 50%
Installations 40% 0% 60%
Equipements 20% 20% 60%
1- Présenter la budgétisation mensuelle des investissements de l’année N :
Réceptions / Engagements / Décaissements
La société n’envisage pas d’autres investissements cette année N
Au 1er Janvier N, la capacité d’autofinancement de l’entreprise est de 600 000 DHS.
Pour chacun des mois concernés par l’investissement, les prévisions de capacité d’autofinancement
supplémentaire sont les suivantes :
Janvier 60 000 Mai 50 000 Septembre 50 000
Février 60 000 Juin 60 000 Octobre 60 000
Mars 70 000 Juillet 80 000 Novembre 70 000
Avril 40 000 Août 0
Dans le cadre de cette expansion, la société a obtenu un accord pour une subvention d’équipement de
100 000 Dhs qui lui sera versée le 1er Septembre N.
La société a également obtenu un accord pour un emprunt auprès d’un établissement de crédit. Selon
cet accord, les fonds seront mis à la disposition de l’entreprise en deux temps :
-au 1er Avril N : 500 000 Dhs
-au 1er Septembre N : le solde de l’emprunt.
Il a été convenu avec l’établissement prêteur que les paiements des annuités d’emprunt
(remboursements et intérêts) se feront à compter de Janvier N+1.
2- Déterminer le montant de la deuxième fraction d’emprunt que la société devra recevoir
au 1er Septembre N pour faire face aux décaissements.
3- Présenter le budget de financement des investissements de l’année N :
Emplois / Ressources.

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TD / BUDGET DE TRESORERIE
Pr. BOUNID.S Semestre 6 GESTION ET ECO&Gestion

L’entreprise MATER-CHI est spécialisée dans la fabrication en série de petit matériel de


chirurgie. Dans le but de gérer plus rigoureusement sa trésorerie, l’entreprise désire établir un
budget pour les quatre premiers mois de l’année N+1.
Au 31 décembre de l’année N, la trésorerie existante s’élève à 300 000 dhs. Ce montant est
considéré comme un minimum.
Les données qui vont suivre sont en milliers de dhs et hors T.V.A.
Ventes de produits finis :
Les prévisions de ventes sont ainsi établies :
Janvier : 4000
Février : 4500
Mars : 6000
Avril : 8500
Les ventes des deux derniers mois de l’année N ont été de :
Novembre : 5000
Décembre : 6000
Une étude statistique portant sur les deux exercices précédents permet d’évaluer ainsi les
règlements des clients :
- 30% au comptant sous déduction de 2% d’escompte ;
- 30% le mois suivant la vente, par chèque ;
- 40% par acceptation d’une traite à 30 jours fin de mois de vente.
Par exemple, les traites relatives aux ventes de novembre sont émises à échéance fin décembre
et encaissées dans les premiers jours de janvier.
Achats de matières premières :
Les prévisions d’achats sont les suivantes :
Janvier : 5000
Février : 4000
Mars : 5200
Avril : 4600
Pour les deux derniers mois de l’année N, les achats ont été de :
Novembre : 3000
Décembre : 4400
Le service des achats communique les délais de règlement suivants :
- 20% au comptant ;
- 50% le mois qui suit l’achat ;
- 30% le deuxième mois suivant l’achat.
Charges externes :
Loyer : 100 par mois,
Crédit-bail mobilier : 40 par mois,
Autres services extérieurs :
Janvier : 120
Février : 100
Mars : 240
Avril : 180
Toutes les charges externes sont payées comptant.

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Charges de personnel :
Les salaires nets à payer prévisionnels et les charges sociales correspondantes sont les
suivantes :
Mois Salaires nets Charges sociales
Salariales Patronales
Janvier 340 60 180
Février 680 120 360
Mars 510 90 270
Avril 510 90 270
Les salaires sont payés par virements bancaires à la fin de chaque mois. Les charges sociales
sont payées le mois suivant aux différents organismes sociaux.
Les charges sociales sur les salaires de Décembre N ont été de :
105 pour la part salariale ;
315 pour la part patronale.
Emprunt :
Une trimestrialité d’emprunt comprenant l’amortissement et les intérêts est à payer au 31 mars
N+1. Son montant est de 145.
Impôt sur les sociétés :
L’entreprise paiera les 15 mars N+1 le premier acompte prévisionnel de l’impôt sur les
sociétés, soit 980.
Le 15 avril N+1, elle paiera la liquidation de l’impôt sur les sociétés dû sur le bénéfice
imposable de l’année N, soit 560.
1- Sans tenir compte de la T.V.A., établir pour les quatre premiers mois de N+1 :
- Le budget des encaissements ;
- Le budget des décaissements ;
- Le budget de trésorerie avant toute solution d’ajustement en cas de déficit.
2- Préciser la composition du portefeuille des effets à recevoir au 30 avri N+1.
Pour combler le déficit de trésorerie, l’entreprise escompte en priorité les effets qu’elle
aurait normalement encaissés début de mois suivant. Par mesure de simplification, le coût
de l’escompte est négligé.
On considère que les traites émises en novembre n’ont pas été escomptées en décembre.
3- Etablir le budget de trésorerie ajusté, c'est-à-dire tel qu’il ne se présente après l’utilisation
des possibilités d’escompte.
4- Préciser dans ces conditions, la composition du portefeuille des effets à recevoir au 30
avril N+1.
Justifier la différence avec ce qu’il était sans recours à l’escompte.

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TD / BUDGET DE TVA
Pr. BOUNID.S Semestre 6 GESTION ET ECO&Gestion
Du bilan au 31/12/N de l’entreprise ORLO, on extrait les renseignements
suivant :
TVA déductible sur autres biens et services ………….169
TVA à décaisser………………………………………..152
Créances clients…………………………………………750
Dettes-fournisseurs……………………………………..930
Disponibilités……………………………………………107
Renseignements complémentaires
-Toutes les données sont en milliers de dirhams.
-Les créances clients et les dettes fournisseurs figurant au bilan du 31/12/N
concernent des ventes et des achats de marchandises du mois de décembre N.
-Les clients règlent 50% au comptant, 50% à 30 jours.
-Les fournisseurs sont payés à 30 jours.
-La T.V.A. payée sur débits est à considérer, pour simplification des calculs,
uniformément au taux de 20%.
-Les charges de l’entreprise, autres que les achats, sont à considérer payées au
comptant. On évalue à 50% la part de ces autres charges assujettie à la T.V.A.
Budgets au 1er trimestre N+1
Budget des ventes (T.V.A. incluse) :
Janvier : 1800
Février : 2040
Mars : 1440
Budget des achats (T.V.A. incluse) :
Janvier : 1200
Février : 900
Mars : 810
Budget des charges autres que les autres achats (hors T.V.A.) :
Janvier : 120
Février : 180
Mars : 160
Les autres charges de décembre N s’élevaient à 140.
Autres prévisions de décaissements :
L’entreprise réalisera en janvier un investissement en matériel d’un coût
d’acquisition de 360 (T.V.A. incluse). Le règlement se fera au comptant.
L’entreprise paiera le 15 février N+1, la première annuité d’un emprunt bancaire
obtenu en février N. Le montant de l’emprunt, contracté au taux de 10%, est de
2500. Il est remboursable sur 10 ans par amortissements constants. L’annuité
comprend le remboursement et l’intérêt annuels.
L’acompte d’impôt sur les sociétés à payer le 15 mars N+1 est de 620.
TAF : Etablir pour le 1er trimestre N+1 :
1- Le budget de T.V.A.
2- Le budget de trésorerie.

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TD / METHODE DES COUTS PREETABLIS
Pr. BOUNID.S Semestre 6 GESTION ET ECO&Gestion
Exercice n°1 :
La société CAPLUS fabrique actuellement deux modèles de sèche-cheveux
électriques :
Le modèle C : sèche-cheveux compact, léger et résistant, conçu pour être utilisé
à la maison ou en voyage et comportant deux vitesses de ventilation et une
puissance de chauffe de 1000 Watts.
Le modèle P : sèche-cheveux professionnel, robuste et super-puissant, conçu
pour un usage professionnel, équipé d’un moteur d’une puissance de 300 à 1300
Watts avec deux vitesses de ventilation et quatre allures de chauffe.
Les deux appareils, dont le corps est en matière plastique, sont munis d’un
cordon électrique rotatif qui en facilite le maniement.
PREVISIONS D’UN MOIS STANDARD
Ventes :
Il est prévu de vendre :
-modèle C : 10000 appareils à 130 dhs la pièce.
-modèle P : 8000 appareils à 190 dhs la pièce.
Le nombre d’appareils qu’il est prévu de produire est identique au nombre d’appareils
qu’il est prévu de vendre.
Charges directes (par appareil) :
Eléments Quantités Coût unitaire
Modèle C Modèle P
Matière plastique 200 g 250 g 50 Dhs le Kg
Moteur 1 1 32 Dhs pour C
56 Dhs pour P
Cordon électrique 1,8 m 2m 7 Dhs le m
M.O.D Moulage 10 C.H. (1) 12 C.H. 54 Dhs l’H.
M.O.D Montage 14 C.H. 20 C.H. 58 Dhs l’H.
Commission des vendeurs 6% du chiffre d’affaires
(1) C.H. : centième d’heures
Charges indirectes :
Elles se répartissent comme suit entre les centres :
Charges totales Centre Centre moulage Centre montage Centre
administration distribution
869 500 180 000 274 000 240 000 175 500
Le centre auxiliaire Administration se répartit à raison de :
-30% au centre Moulage,
-50% au centre Montage,
-20% au centre Distribution.
Les unités d’œuvre des centres principaux sont :
-pour le moulage : le kg de matière plastique,
-pour le montage :l’H. de M.O.D.,
-pour la distribution : 100 dhs de ventes.

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REALISATIONS DU MOIS DE JANVIER
Ventes :
Il a été fabriqué et vendu en janvier :
-modèle C : 9 000 appareils.
-modèle P : 7 500 appareils.
Les prix de vente unitaires réels ont été ceux prévus.
Charges directes :
- Consommation de matière plastique au coût unitaire de 52 Dhs le kg :
Pour le modèle C : 1785 kg ;
Pour le modèle P : 1855 kg.
- Cordons au coût unitaire de 6 dhs le m, à raison de 1,8 m pour un
appareil C et de 2 m pour un appareil P.
- Moteurs au coût unitaire de 35 Dhs pour le modèle C et de 58 Dhs
pour le modèle P.
- Charges de main-d’œuvre directe :
 Au taux horaire de 55,10 Dhs au moulage :
Pour le modèle C : 900 h
Pour le modèle P : 900 h
 Au taux horaire de 58,52 Dhs au montage :
Pour le modèle C : 1250 h
Pour le modèle P : 1480 h
- Commission des vendeurs au taux prévu.
Charges indirectes :
-administration : 172000
-moulage : 261440
-montage : 227950
-distribution : 157630
TAF :
1- Déterminer le coût de revient standard complet d’un appareil de
chaque modèle.
2- Calculer les résultats prévisionnels unitaires et globaux pour les
deux modèles.
3- Présenter en un seul tableau le coût de revient standard imputé à
la production de janvier et le coût de revient réel, élément de coût
par élément de coût, pour la production vendue des appareils du
modèle C et calculer les écarts.
4- Déterminer le résultat unitaire et global sur la vente des appareils
du modèle C.
Justifier la différence entre le résultat global prévisionnel et le
résultat global réel.

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Exercice n°2 : ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES VARIABLES
DIRECTES

L’entreprise DICAR a une production mensuelle considérée comme normale de 250


pièces.
Etablie sur cette base de production, la fiche du coût de revient prévoit par unité de
produit fini :
10 kh de matière première à 120 Dhs le kg.
Or, pour ce mois :
- La fabrication des pièces a utilisé 2100 kg de matière première ;
- Le coût d’achat du kg de matière première a été de 124 Dhs ;
- La production a été de 200 pièces.
1- Calculer l’écart global sur matière première utilisée pour la production des 200
pièces.
2- Analyser par calcul cet écart global en valorisant l’écart sur quantité au coût
préétabli et l’écart sur coût au niveau des quantités réelles.
Exercice n° 3 : ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES
A l’entreprise CARIN le budget mensuel des charges indirectes de l’atelier de
galvanisation prévoit, pour une production normale de 6000 unités :
- Des charges fixes de 18 000.
- Des charges variables de 22 800.
La nature de l’unité d’œuvre retenue pour ce centre d’analyse est l’heure-machine.
L’activité normale de l’atelier est de 300 heures-machine par mois.
Pour le mois de mai les charges indirectes se sont élevées à 39 250 pour une activité de
250 heures-machines et une production de 5500 unités.
1- Calculer le coût préétabli de l’unité d’œuvre.
2- Déterminer le coût préétabli des unités d’œuvre imputées à la production réelle
de mai.
3- Présenter le budget flexible pour des activités d’atelier de 200, 250, 300 et 360
heures-machine, faisant apparaître le coût budgété de l’unité d’œuvre pour
chaque niveau d’activité.
4- Calculer l’écart global entre le coût préétabli imputé à la production réelle et le
coût réel.
5- Analyser cet écart global en :
-écart sur budget ;
-écart sur activité ;
-écart sur rendement.
Exercice n°4 : Analyse des écarts sur charges fixes directes
A l’entreprise CARDIFI, la dotation aux amortissements d’un matériel utilisé pour la
fabrication d’un seul de ses produits s’élève à 50 000 Dhs par mois.
Pour une production normale de 2000 unités ce matériel fonctionne 1000 heures
mensuellement.
En juillet ce matériel a fonctionné 950 heures pour 1800 unités de production.
La charge réelle d’amortissement correspond à celle prévue.
1- Calculer la charge d’amortissement préétablie pour une unité de production.
2- Déterminer l’écart global sur charge directe d’amortissement
3- Analyser cet écart global en écarts partiels par le calcul.
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