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Optimisation de La Quantité Et de La Qualité Du Reformat Dans L'unité 800 Mémoir Fouad
Optimisation de La Quantité Et de La Qualité Du Reformat Dans L'unité 800 Mémoir Fouad
Mémoire de Master
Pour l’obtention du diplôme de Master en
Génie des procédés
Thème
RHM2
Optimisation de la quantité et de la qualité du
reformat dans l’unité 800
Présenté par :
parents.
HICHAM.
AKHRIB, qui n’a cessé de nous prodiguer ses conseils et ses suggestions
pertinentes.
Enfin merci à toutes les personnes qu’on n’a pas citées ici et qui se
A ma sœur Imene
A toute la famille.
Ishak
Je dédie ce mémoire
Fouad
Sommaire
ⅱ Nomenclature
Introduction ………………………………………………………………………………….1
ⅱ Nomenclature :
Q : Quantité de chaleur
M1 : Débit massique du fluide coté tube
M2 : Débit massique du fluide coté calandre
Cp1 : Chaleur spécifique du fluide coté tube
Cp2 : Chaleur spécifique du fluide coté calandre
T1 : La température du fluide coté tube à l’entrée
t1 : La température du fluide coté calandre à l’entrée
T2 : La température du fluide coté tube à la sortie
t2 : La température du fluide coté calandre à la sortie
∆TLM : La température moyenne logarithmique
F : Facteur de correction
E : Caractéristique pour déterminer le facteur de correction
R : Caractéristique pour déterminer le facteur de correction
nc : nombre de passe coté calandre
nt : nombre de passe coté tube
Tc : Température calorifique du fluide chaud
tc : Température calorifique du fluide froid
Us’ : Coefficient de transfert choisie
Us : Coefficient de transfert estimé
A : Surface d’échange
d0 : diamètre extérieur
di : diamètre intérieur
L : Longueur de tube
S : surface d’un seul tube
Nt’ : nombre de tube calculé
Nt : nombre de tube finale
P : Pas entre les tubes
Dc : Diamètre de chicane
B : Espacement entre les chicanes
Nc : Nombre de chicanes
at : Section par passe coté tube
Gt : Vitesse massique coté tube
Ret : Nombre de Reynolds coté tube
jh : Coefficient de transfert à l’intérieur des tubes
ft : facteur de friction coté tube
λ : Conductivité thermique coté tube
λ’ : Conductivité thermique coté calandre
µ : Viscosité dynamique du fluide coté tube
µ’ : Viscosité dynamique du fluide coté calandre
hi : Coefficient du film interne
hio : Coefficient du film interne à la paroi
De : Diamètre équivalent
act : section de la calandre
Gct : Vitesse massique coté calandre
Rect : Reynolds coté calandre
fc : Facteur de friction coté calandre
jh’ : Coefficient de transfert à l’extérieur des tubes
ho : Coefficient du film externe
tt : Température de tube
Up : Coefficient du transfert propore
Rs : Résistence de l’encrassement
∆Pt : Perte de charge coté tube
∆Pc : Perte de charge coté calandre
PCI : Pouvoir calorique inferieur
ɳ : Rendement du four
A : Amortissement
I : Investissement
G : Gain
ⅲ Liste des figures :
Introduction générale
Les hydrocarbures restent la source d’énergie la plus utilisée pour le bon fonctionnement
de l’économie mondiale et ils continuent à jouer ce rôle stratégique, aussi longtemps que
l’homme n’aura pas trouvé d’autres sources d’énergie qui pourront remplir cette fonction avec
plus de rentabilité et d’efficacité.
Les branches d’industrie sont nombreuses et parmi elles celle des hydrocarbures dont la
matière de base est le pétrole et le gaz.
La production des essences est l’un des objectifs principaux d’une raffinerie ; à la
raffinerie de HASSI MESSAOUD la production de ces carburants se fait par mélange de la
gazoline et du reformat, et une quantité variable de PTE (Plomb de tétra éthyle).
Notre travail consiste à améliorer la quantité et la qualité de reformat afin d’obtenir Ces
carburants qui doivent avoir des caractéristiques physico-chimiques permettent l’obtention d’un
mélange carburé correct qui repend aux spécifications internationales par l’optimisation de
transfert de chaleur dans une unité de reforming.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre I :
Partie technologique
Chapitre 1 : Partie technologique
La RHM2 est conçue en 1979, et étudiée pour traiter 1 070 600 T/an de brut de HASSI
MESSAOUD afin de satisfaire à la demande du gas-oil au sud Algérien, ainsi pour l’enrichir
en essences pour le parc d’automobile, et en kérosène pour l’aviation [3].
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
La matière première de cette section est le naphta désulfuré, le but du reforming catalytique est
de transformer les hydrocarbures à bas nombre d’octanes en hydrocarbures à nombre d’octane
élevés, ce dernier avec la gasoline forment la base pour la préparation d’une essence normale
ou super.
Les produits des unités 200 et 800 sont stockés dans les bacs :
Kérosène 40 500
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
Essence Essence
Ans Charge Gas-oil Kérosène Reformat Normal Super
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
- Réaction de désulfuration
- Réaction de dénitrification
- Réaction de désoxygénation
- Réactions diverses
L'effluent du sortie réacteur est refroidi à environ 40°C dans une batterie d'aéro-réfrigérants à
air humidifié (EC 302A-B) après avoir cédé ses calories à la charge dans une série d'échangeurs
(EA 301 A-B-C et EA 304), puis flashé dans le ballon séparateur FA 301; la phase gazeuse est
envoyée sous régulation de pression du ballon FA 301 à 20 bars vers torche ou fuel gas.
La phase liquide est strippée dans une colonne (DA 301) de 28 plateaux à clapets après avoir
été préchauffée à ~102°C dans l’échangeur EA 304 par l’effluent sortie réacteur K 301.
Les vapeurs de tête de la colonne DA301 sont refroidies dans une batterie d’aéro-réfrigérants à
air humidifié (EC 303A-B), puis condensées et séparées dans le ballon FA 302 ; la phase
gazeuse est envoyée sous régulation de pression du ballon à 9 bars vers torche ou vers fuel-gas
et la phase liquide est envoyée en totalité comme reflux de tête de la colonne à l'aide de la
pompe GA 302.
Le fond de la colonne DA 301 est repris par la pompe GA 303 pour être réchauffé à ~223°C
dans le four BA 302 pour servir de charge au reforming.
Le but du prétraitement est d'éliminer les principaux poisons contenus dans la charge (tels que :
soufre, composés azotés, oxygène arsenic) et donc d'allonger la durée de vie du catalyseur du
reforming.
Ces poisons sont transformés en produits éliminatoires ou retenus sur le catalyseur du
prétraitement.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
La section 800 – Reforming – est alimentée en Naphta venant de la section 300 (Pré
traitement) par le biais de la pompe GA 801 A/B avec l’hydrogène venant de compresseur GB
801, le mélange traverse une série d’échangeurs EA 803 A et B , EA 801.
Du dernier échangeur EA 801, le mélange sort à 428°C passe vers le four BA 801 pour porter
sa température jusqu’à 545°C, puis il entre du haut du premier réacteur K 801 avec une pression
de 25.8 bars.
A cause de l’endothermicité des réactions, la température de l’effluent à sa sortie chute
de température d’où la nécessité de passer par un deuxième four BA 802 pour garder la
température du procédé qui dépend d’une manière directe à l’état du catalyseur et à la nature de
la réformât qu’on veut produire du point de vue ‘sévérité’ c’est-à-dire – nombre d’octane.
Donc, après qu’il est réchauffe à 545 par BA 802, il entre au deuxième réacteur K 802
d’où il sort, la pression à ce cas-là est d’environ 24.4 bars.
Puis un dernier four BA 803 est effectivement un dernier réacteur K 803 où la pression est 22
bars et la température de sortie est 505 °C.
Les trois fours, en l’occurrence BA 801, BA 802, BA 803 ont le même rôle, c’est d’avoir la
nullité de la différence des températures d’entrée aux réacteurs K 801, K 802, K 803.
L’effluent du dernier réacteur est refroidi en traversant l’échangeur EA801 jusqu’à 401°C
faisant l’échange de chaleur avec la charge d’alimentation. A sa sortie de cet échangeur, une
partie sert pour le rebouillage du fond de la colonne de stabilisation du reformat DA 801, puis
rejoindre la ligne de départ et passe à travers les échangeurs EA 803 A, EA 803 B.
Finalement à 170°C, l’effluent est condensé par EC 804 avant d’entrer dans le ballon
séparateur FA 801 où la température est 45°C, la pression est 20 bars. Ce séparateur assure la
séparation en le reformat et le gaz riche en hydrogène, appelé ‘gaz de recyclage’.
I.2.3 Gaz de recyclage :
Ce gaz sort de la tête du ballon séparateur FA801 aspiré par le compresseur GB801 A/B à
19,5 bars et refoulé à 28 bars vers l’entrée du Naphta à EA301 pour la section 300 et l’entrée du
Naphta désulfuré à EA803 B. Le compresseur GB 801 A/B est du type alternatif à piston avec
2 cylindres, ayant une bouteille d’aspiration assure l’alimentation permanente en gaz [4].
Les gaz de tête de la colonne de stabilisation DA801 sont condensés par EC806 qui assure le
refroidissement de 68°C à 52°C, puis ils passent sous forme de condensât et une fraction
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
incondensable vers le ballon de reflux FA802 d’une pression de 15 bars. Les incondensables
sont utilisés comme fuel gaz en passant vers FA990, ou torchés lors d’une surpression.
Les condensât sont repris par la pompe GA802 A/B à 50°C, refoulés vers la tête de
colonne, avec un débit de 3,6 m3/h contrôlé par le FRC813 travaillant avec le régulateur de
niveau LRC809 du ballon FA802.
Le reformat stabilisé au fond, une partie sort à 211°C sert pour le rebouillage en passant
par EA802 pour être à 216°C.
La deuxième partie, reformat stabilisé produit est refroidi 85°C par les deux échangeurs
de chauffage de la charge EA805 A-B puis à 41°C par le réfrigérant EC807 avant d’être stocké
avec un débit horaire contrôlé par FRC812.
Qualité du reformat :
Densité 15/4 : 0,7600 à 0,7700
TVR (bars) : 0, 300 à 0,550
NO : 86 à 92
Réactions chimiques fondamentales qui se produisent dans les réacteurs sont :
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
Arsenic ppb 5
Plombe ppb 5
Cuivre ppb 5
Fer ppb 5
Nickel ppb 5
Azote ppm 1
Cl organique ppm 4
Soufre ppm 1
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre 1 : Partie technologique
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II :
Partie théorique
Chapitre II : Partie théorique
Dans une raffinerie on trouve trois équipements de transfert de chaleur qui sont : les échangeurs
de chaleur, les fours et les aéro-réfrigérants dans ce chapitre on explique que les échangeurs de
chaleur et les fours car ce travail se base sur l’efficacité et le rendement thermique de ces
derniers.
Ce type d'échangeurs est le plus répandu dans les unités de transformations des industries
chimiques et pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé à l'intérieur d'une calandre dans
laquelle circule le deuxième fluide. Cette conception se retrouve également dans les
condenseurs, les rebouilleurs et les fours multi-tubulaires.
Le faisceau est monté en deux plaques en communication avec des boîtes de distribution
qui assurent la circulation du fluide à l'intérieur du faisceau en plusieurs passes. Le faisceau
muni de chicanes est logé dans une calandre possédant des tubulures d'entrée et de sortie pour
le deuxième fluide circulant à l'extérieur des tubes du faisceau selon un chemin imposé par les
chicanes.
Tous les éléments entrant dans la construction de ces échangeurs ont fait l'objet d'une
normalisation, tant par la T.E.M.A. (Tubular Exchangers Manufacturer's Association) que
l'A.S.M.E. (American Society of Mechanical Engineers) ou l'A.P.I. (American petroleum
institute).
Dans les ouvrages généraux consacrés au transfert de chaleur, on trouvera les schémas
des principaux types d'échangeurs à faisceau et calandre.
La calandre est généralement réalisée en acier au carbone et les brides portant les boîtes
de distribution et le couvercle sont soudées. Les tubes du faisceau répondent à des spécifications
très sévères. Le choix du matériau dépend de l’utilisation:
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Les tubes sont fixés dans les plaques par mandrinage et la perforation des trous dans les plaques
est réalisée selon une disposition normalisée, soit au pas triangle, soit au pas carré.
Les chicanes qui permettent d'allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre sont
souvent constituées par un disque de diamètre légèrement inférieur à celui de la calandre
comportant une section libre représentant 20 à 45 % de la section.
Les boîtes de distribution et de retour sont cloisonnées. Ce cloisonnement permet au fluide de
traverser successivement plusieurs sections du faisceau, ce qui a pour objet d'accroître la vitesse
du fluide et d'augmenter le coefficient de transfert à l'intérieur des tubes. Cette disposition
correspond toujours à un nombre pair de passages (ou passes) dans le faisceau.
La perforation des trous dans les plaques tubulaires est normalisée ; elle s’effectue selon
une disposition soit au pas carré, soit au pas triangulaire (figure2.1).
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Les usages des fours tubulaires sont multiples mais chaque cas nécessite une étude particulière
dans le but de concevoir le four le plus économique et le mieux adapté aux conditions imposées.
D’une façon générale, les fours comportent les parties principales suivantes :
1) Une zone dite de radiation : constituée essentiellement d’une chambre de combustion, dans
laquelle des tubes sont disposés. Les tubes, non jointifs sont reliés entre eux par des coudes. Le
fluide à chauffer circule à l’intérieur de ce faisceau de tube. La transmission de chaleur
s’effectue principalement par radiation. Une fraction de l’échange se fait également par
convection entre les fumées et les tubes.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
La température des fumées, à la sortie de la zone de radiation, est élevée (700 à 1100°C)
et donc le rendement est faible (de l’ordre de 50% du pouvoir calorifique inférieur « PCI »).
2) Afin de récupérer la chaleur sensible des fumées, ces dernières circulent à Vitesse élevée
(parallèlement ou perpendiculairement) à travers un faisceau de tubes, où l’échange s’effectue
principalement par convection. Cette zone est, en conséquence, qualifiée de section de
convection. Ces tubes peuvent être garnis d’ailettes ou d’aiguilles, afin d’augmenter la surface
d’échange du côté des fumées, qui est en général le fluide présentant la résistance thermique la
plus forte.
Le rendement d’un four avec zone de convection est, bien entendu, supérieur à celui d’un
four ne comportant qu’une zone de radiation. Le rendement dépend de la température d’entrée
du fluide chauffé (on ne peut refroidir des fumées en dessous de la température du fluide froid),
mais également de l’importance de la surface d’échange que l’on a installée.
4) Brûleurs
5) Ramoneurs : afin de maintenir propre le circuit des fumées et ainsi conserver l’efficacité des
surface d’échange, On installe dans les zones de convection des ramoneurs.
La première méthode repose sur le soufflage des suies par un jet de vapeur.
La deuxième méthode est une technique plus récente qui fait appel à l’émission des vibrations
acoustique dans l’enceinte de la zone de convection par un tube de résonance. (Puisque les sons
se propagent dans toute la zone de convection).
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
L’encrassement et la corrosion restent les phénomènes les moins compris de l’industrie ; ils se
traduisent par :
II.2.1 Encrassement :
L’encrassement, qui sous sa forme la plus générale peut être défini comme l’accumulation
d’éléments solides indésirables sur une interface, affecté une grande variété d’opérations
industrielles. Dans le cas des échangeurs, la présence d’un fort gradient thermique près de la
surface peut perturber les mécanismes d’encrassement isotherme rencontrés, par exemple lors
de l’utilisation de membrane ou de filtre.
II.2.2 Types d’encrassement :
Il est possible de classer l’encrassement selon le mécanisme qui contrôle la vitesse de
dépôt « régime d’écoulement », selon les conditions d’utilisation des équipements d’échange
thermique ou selon le mécanisme dominant, même s’il ne contrôle pas la vitesse de dépôt. Six
types différents peuvent alors être définis :
Encrassement particulaire
Corrosion
Entartrage
Encrassement biologique
Modes combinés
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
l’eau des chaudières contenant des produits de corrosion, celle des tours de
refroidissement, des particules transportées par l’air et des produits de corrosion (oxydes
et hydroxydes de fer) ;
II.2.2.2 Corrosion :
L’encrassement par corrosion est le résultat d’une réaction chimique ou électrochimique entre
la surface de transfert de chaleur et le fluide en écoulement. Les produits de la réaction qui se
forment et restent sur la surface d’échange créent l’encrassement.
II.2.2.3 Entartrage :
Il est généralement associé à la production d’un solide cristallin à partir d’une solution liquide.
Il dépend donc de la composition de l’eau industrielle.
Lorsque les sels dissous sont, comme le carbonate de calcium, à solubilité inverse, le
liquide devient sursaturé au voisinage de la surface d’échange plus chaude ; la cristallisation se
produit alors sur la surface et le dépôt est dur et adhérent ; dans le cas contraire d’une
cristallisation se produisant au sein même d’un liquide plus chaud que la surface, le dépôt est
plus mou et friable. L’encrassement par les sels à solubilité normale existe, même s’il est plus
rare ; il faut signaler le cas des saumures géothermales à forte teneur en silice.
L’entartrage peut se produire dans les échangeurs refroidis à l’eau, dans les unités de
dessalement d’eau de mer ou saumâtre dans les chaudières, dans les échangeurs de l’industrie
agroalimentaire, dans les systèmes géothermiques. Il existe différentes méthodes de prévention
de l’entartrage.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Les actions de prévention consistent soit à détruire les micro-organismes, soit à empêcher
leur développement. Les traitements correspondants utilisent des biocides et il est essentiel de
maintenir la concentration du produit pendant le temps de réaction. Le biocide le plus utilisé est
le chlore qui est toxique pour la plupart des micro-organismes et a une action rapide. Le choix
final du traitement à adopter est en général un compromis entre les problèmes de toxicité, de
pollution, de coût et de maintenance.
On rencontre ce type d’encrassement quand une réaction chimique se produit près d’une surface
d’échange et que les solides produits par la réaction s’y déposent. Cette réaction est souvent
une polymérisation ; il en résulte la formation d’un dépôt.
Il s’agit de la solidification d’un liquide pur au contact d’une surface d’échange sous-refroidie
(formation d’une couche de glace à l’intérieur des conduites forcées ou de givre) ou du dépôt
d’un constituant à haut point de fusion d’un liquide au contact d’une surface de transfert de
chaleur froide (dépôt d’hydrocarbures paraffiniques). Une vapeur peut également se déposer
sous une forme solide sans passer par l’état liquide (formation du givre).
La plupart des dépôts réels sont le résultat de la combinaison d’au moins deux des types
précédemment décrits.
Dans les échangeurs refroidis à l’eau par exemple, les dépôts peuvent provenir de
l’entartrage, de l’encrassement particulaire, de la corrosion et de l’encrassement biologique.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
d’action des types élémentaires, leurs interactions restent encore bien souvent difficiles à
préciser.
Généralement dans la raffinerie où la charge est les hydrocarbures les types d’encrassements
sont :
La simulation peut être considérée comme l’utilisation d’un modèle, ou d’un ensemble de
modèles mathématiques, pour représenter le comportement du système physique.
Elle fournit un bon aperçu du comportement du système réel sans intervenir sur l’expérience,
en particulier pour les systèmes complexes.
Dés que le modèle mathématique répond aux ajustements de changement des paramètres des
procédés réels, la simulation peut être classée comme une méthode commode, qui ne coute pas
chère, sans danger pour le comportement du procédé réel, et sans intervention sur le procédé en
cours de son fonctionnement.
Les opérations sont connectées dans un schéma de procédé (PFD) (Process Flow Diagram),
par les courants d’information générés dans ces opérations.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Parmi les logiciels de simulation utilisés pour la conception des nouvelles unités, et pour
l’optimisation de procédés industriels, on trouve ASPEN PLUS, CHEM CAD, HYSIM, PRO
II et HYSYS.
Le logiciel utilisé dans notre étude est le logiciel de simulation HYSYS version V9, pour la
simulation des procédés génie chimique (procédés de l’industrie de gaz, de raffinage et de
pétrochimie) .Il a été développé par la société canadienne HYPROTECH.
La figure 2.5 montre la structure opérationnelle du logiciel HYSYS process, qui permet le
traitement d’une vaste gamme de problèmes, allant des séparateurs simples aux bi et tri-
phasique, de la compression à la distillation, et à la transformation chimique.
La première étape dans la simulation sur HYSYS, est le choix du modèle thermodynamique
à appliquer, en connaissant la composition du système à étudier. Ensuite établit le schéma de
procédé (PFD), en spécifiant les paramètres nécessaires de chaque opération. Enfin, HYSYS
résout le schéma de procédé à partir des bilans de matières, et d’énergie. De même HYSYS
permet de dimensionner les équipements.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
II.4.2 Le support :
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
et par une interaction chimique mal connue avec le métal, prennent part aussi dans l’activité du
catalyseur. En effet, en reforming catalytique, le gamma alumine chloré utilisé comme support
est catalytiquement actif en participant au réarrangement du squelette carboné du réactif. Il est
généralement accepté que les ruptures des liaisons carbone-carbone se fassent sur les sites
acides de l’alumine chlorée, ces sites étant des acides au sens donné par LEWIS. L’acidité est
alors principalement liée à la quantité de chlore déposé.
II.4.3 Le métal :
La fonction métallique s’associe à des transferts d’hydrogène par activation des liaisons
carbone-hydrogène des molécules mises en contact avec l’agrégat. Elle intervient également
sur les liaisons carbone-carbone lors des opérations de cyclisation et d’hydrogénation. En
reforming, les catalyseurs sont composés des particules métalliques (platine par exemple), des
tailles inferieures a 20 A°, disposées sur un support de très grande surface spécifique (plus de
200m2 /g).C’est le cas du gamma alumine et les catalyseurs métalliques supportés
industriellement présentent alors une dispersion de l’ordre de 100%. Il est défini comme le
rapport entre le nombre d’atomes métallique déposés. Pour obtenir un catalyseur actif au
moindre cout, la teneur en métal reste un facteur important. De nombreuses études montrent
qu’un pourcentage massique de métal entre 0.1 et 1.3% consiste la concentration idéale pour la
préparation optimale des catalyseurs de reforming catalytique tel que Pt/Al2O3 OU
PtRh/Al2O3.
Quand un système catalytique implique deux types de sites une ou plusieurs réactions, il est
dit bi fonctionnel. Les catalyseurs de reforming font partie de cette catégorie des métaux.
Comme nous avons déjà signalé, lors de reforming catalytique, les différentes réactions de ce
procédé font intervenir deux types des sites actifs, la phase métallique et les sites acides du
support. L’intervention de ces deux facteurs est en fait souvent nécessaire pour les produits
recherchés.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Les procèdes de reforming sont mis en œuvre sur des catalyseurs a doubles fonctions,
constituée par un métal déposé sur un support acide, cette association apporte :
Sur les charges pétrolières, ces catalyseurs permettent de réaliser les réactions que nous
appellerons élémentaire et qui sont dans l’ordre de leur vitesse décroissante :
Selon les conditions opératoires, au sens le plus large, selon en particulier le dosage
des deux fonctions sur le catalyseur et la nature de la charge, on peut exalter telle ou telle
réaction élémentaire pour obtenir tel ou tel procédé particulier, procédé d’isomérisation, de
reformation, d’hydrocraquage et d’hydrodésalkylation [1].
Elle fait intervenir un ensemble complexe et mal connu des réactions ou les polycycliques
de la charge, les oléfines formée (déshydrogénation) jouent un rôle essentiel dans la formation
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
(sur les fonctions acides) des polymères et cycles condensés qui constituent le dépôt de coke
désactivant le catalyseur.
C’est en fait la nécessité d’éliminer ces réactions parasites à opérer sous pression
d’hydrogène, les polycycliques et dioléfiniques du cokage sont ainsi hydrogénés et craqués sous
forme des légers.
a) Déméthanision
Bien que cette réaction produise des hydrocarbures à bas poids moléculaire elle doit être
réduite au minimum pour éviter une dilution par les hydrocarbures du gaz de recyclage.
b) Désulfuration
R-S-R +2 H2 → 2 RH + H2 S
c) Dénitrification
En tout régime, les expressions des lois cinétiques régissant l’évolution de la réaction
hétérogène catalytiques ne sont que partiellement correctes. En effet, ces lois considèrent que
le catalyseur garde toujours la même activité catalytique tout au long du déroulement de la
réaction chimique. Or, dans la réalité, un certain nombre des facteurs entraine la réduction de
l’activité catalytique des catalyseurs et baissent ainsi les vitesses de conversion. C’est le
phénomène connu sous le nom de désactivation. Deux principales causes sont à l’origine de la
réduction de l’activité catalytique par réduction de nombre des sites actifs : un dépôt physique
des certaines substances sur la surface catalytique ou une adsorption chimique des certaines
espèces sur les sites actifs. Dans le premier cas, il est souvent possible de restaurer l’activité
catalytique. Dans le second cas, si la réaction d’adsorption chimique est réversible, on peut
restaurer l’activité catalytique par traitement chimique, si par contre la chimisorption est
irréversible, le catalyseur est perdu et il sera nécessaire de le remplacer [5].
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
La désactivation de catalyseur dépend d’un certain nombre de facteurs tels que les types
des réactions de désactivation, l’existence ou non d’une limitation diffusionnelle dans les pores,
les concentrations des espèces constituant des poisons…etc.
Il existe dans la réalité quatre réactions qui entrainent un dépôt des poisons sur la surface
catalytique :
Désactivation parallèle : dans ce type de processus, les réactifs peuvent engendrer des
espèces qui restent adsorbées sur les sites actifs.
Désactivation en série : ce processus est caractérisé par une transformation des produits
de la réaction en substance qui reste adsorbée par les sites actifs.
Désactivation en vis-à-vis : dans ce cas, ce sont des impuretés présentent dans la charge
a traité qui viennent s’adsorber dans les sites actifs.
Dans ces trois types, il apparait que les vitesses de désactivation dépendent
respectivement des concentrations des réactifs, des produits et des espèces étrangères.
Désactivation due à une modification structurelle de l’espèce catalytique due a son
exposition a des conditions extrême (très hautes températures). On l’appelle
désactivation indépendante (des réactifs).
La régénération par combustion consiste à bruler le coke présent sur le catalyseur, par
introduction d'air porté à des températures progressivement divisées en trois paliers, le premier
palier de combustion à une température de 370°C, le deuxième palier à une température de
440°C et le troisième à une température de 480 à 510 °C dont la teneur en oxygène est portée
graduellement de 0.5 à 2%, de façon à éviter les surchauffes locales préjudiciables au système
catalytique.
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Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Température
En règle générale, toute augmentation de la température d'entrée aux réacteurs se traduit par
une augmentation de sévérité de l'opération.
Les réactions d’hydrocraquage sont plus sensibles que les réactions d'aromatisation à
l'élévation de la température.
Cette élévation de 2°C doit être considérée comme l'élévation maximale de température à
effectuer en une fois.
Pression
Bien que la pression soit fixée et ne puisse être changée, elle influence pour une
large part sur la qualité du produit.
Une pression élevée détermine une teneur plus importante en H2 dans le gaz de
recyclage et limite la formation du coke.
Une baisse de pression favorise les réactions d'aromatisation qui sont le but
recherché du reforming.
30
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Une diminution de VVH (diminution de débit de la charge) favorise la réaction lente telle que
l’hydrocraquage et les réactions d’aromatisation (augmentation de NO mais diminution de
rendement).
Le rapport H2/HC
Ce rapport molaire est exprimé par quantité d’hydrogène contenue dans le gaz de recyclage sur
la quantité de la charge introduite.
Le rôle de recyclage de l’hydrogène est de réduire la formation de coke sur le catalyseur.
Distillation ASTM 86
31
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Les caractéristiques de gasoline sont regroupées dans le tableau suivant (Tableau 2.2) :
Densité TVR Distillation ASTM (°C)
On dira qu’une essence à un NO=X si dans ce moteur elle se comporte au point de vue
détonation comme un mélange étalon composé de X% volumique d’isooctane et de (100-X%)
de n-heptane.
La tension de vapeur
Reformat : c’est le produit obtenu après réformation de la coupe naphta du topping par
le reforming catalytique.
32
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
PTE : plomb tétra éthyle joue le rôle d'un additif lubrifiant et augmente l'indice d'octane
(NO) des essences. Il est ajouté au Reformat et gazoline en pourcent, nommé par le taux
d'éthylation.
- Exemple de préparation :
Soient le volume d'essence à préparer : Vess = 2240 m3, l'indice d'octane du reformat
NOref = 86.
x+y =1
NOess =89.2 C'est l'indice d'octane voulu
NO ref/eth x + NO gaz/eth y = NOess
33
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre II : Partie théorique
Donc :
x + y = 1 ……………………. ……1
94.1x + 78 y = 89.2………………... 2
À partir de 1 et 2 on déduit :
x = 0.7, y = 0.3
Pour les volumes de reformat Vref et le volume de gazoline V gaz à ajouter, on peut les
déterminer par :
On a la masse de PTE à ajouter : M PTE = 2405.2 kg, la densité de PTE dPTE = 1.587
𝑀𝑃𝑇𝐸 2405.2
Donc le Volume de PTE : VPTE = = = 1516 L.
𝑑𝑃𝑇𝐸 1.587
VPTE =1516 L
34
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III :
Partie calcul
Chapitre III : Partie calcul
En début de cycle, la température opérationnelle au sein du catalyseur est la plus basse durant
tout le cycle, voir le tableau suivant :
Actuel Design
Température entrée
réacteur (°C)
494 519 / 545
Tableau 3.1 : Température d’entrée du réacteur dans le cas actuel et dans le cas design
94
NO= F(T)
INDICE D'OCATNE
92
90
88
86
494 498 500 502 504
TEMPÉRATURE ˚C
35
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Dans ce travail on va faire une simulation par le logiciel HYSYS de la section de préchauffage
de l’unité 800 en ajoutant un nouvel échangeur EA 806 dont le but d’optimiser le transfert de
chaleur de la charge naphta et hydrogène pour augmenter la température de mélange a l’entrée
du four BA 801 afin d’augmenter le débit et d’améliorer la qualité de reformat (l’indice
d’octane), donc on peut citer les objectifs comme suite :
36
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
37
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
III.4.3 Température
La température maximale de la charge à la sortie four BA801 est de 495°C, le tableau suivant
montre les températures haut et bas de chaque passe.
BA 801 H B H B H B H B 765
T 599 595 550 568 574 540 580 595
Tableau 3.4: Température des peaux (tubes de four)
La charge naphta désulfurée est mélangée au refoulement de la pompe de charge GA 801 avec
(~24.103 Nm3) d’hydrogène provenant du compresseur volumétrique (GB 801).
Le mélange qui constitue la charge des réacteurs est préchauffé dans une série d’échangeurs
(EA 803 A-B et EA 801) par échange thermique à ~385°C avec les effluents des réacteurs, puis
chauffée dans le premier four BA 801 à ~495°C avant de pénétrer dans le premier réacteur K
801, puis le même cycle successif.
Ce processus étant endothermique c'est pour cela qu'il est nécessaire de réchauffer le mélange
au cours de la réaction pour maintenir un niveau de température suffisant dans les réacteurs.
À la sortie du dernier réacteur, les effluents sont d’abord refroidis dans l’échangeur EA 801
pour céder leurs calories à la charge des réacteurs.
Une partie des effluents est utilisée pour le rebouillage du fond de colonne dans le rebouilleur
EA 802 à ~210°C pour le réglage de la TVR du reformat.
Les effluents mélangés sont refroidis à ~165°C dans une batterie d’échangeurs (EA 803A-B)
pour céder leurs calories à la charge, puis refroidis dans une batterie d’aéro-réfrigérants à air
humidifié (EC 804 A-B) avant d’être flashés dans un ballon séparateur vertical FA 801
(figure3.2).
Figure 3.2 : Circuit actuel de la section de préchauffage de la charge dans l’unité 800
L’augmentation de la température entré four BA 801 se fait grâce à l’intégration d’un nouvel
échangeur EA 806 dans la section de préchauffage du naphta/hydrogène, le fluide caloporteur
est le reformat/hydrogène, cet échangeur localisé en amont de la section de préchauffage son
rôle consiste à assurer l’échange thermique entre la charge et l’effluent qui vient de la sortie de
l’échangeur EA 803, afin d’augmenter la température entrée four BA 801.
40
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Cette partie consiste à simuler le nouveau circuit proposé de train d’échange pour le but de
résoudre le schéma de procédé et consulter les résultats de l’intégration de l’échangeur EA 806
dans le circuit après la vérification de la performance de ce logiciel par la simulation de cas
design. En employant sur un logiciel de simulation le plus connu dans le domaine
d’engineering, qui est ASPEN HYSYS.
Les données de simulation de la section de préchauffage de la charge cas design sont citées
dans les tableaux suivant (tableaux : 3.4 ;3.5 ;3.6 ;3.7 ;3.8) :
la charge % 1,13 2,99 2,20 4,53 2,94 9,31 18,21 19,87 24,3 14,52
la charge % 0,27 0,12 0,53 0,36 0,77 6,06 28,82 29,58 25,19 8,30
41
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
la charge % 18,03 8,76 1,85 1,93 0,72 0,41 0,25 0,13 67,92
H2 8761 64 28
42
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
H2 10509.6 65 25.5
43
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Figure 3.3 : Schéma technologique de section de préchauffage de la charge simulé par Hysys,
cas design
-Cas Actuel
EA 803 A/B
Paramètres Coté tube Coté calandre
Fluide Reformat + H2 Naphta+H2
Température d’entré (˚C) 380 110
Température de sortie (˚C) 165 333.6
Débit (Kg/h) 20830.9 19780
EA 801
Paramètres Coté tube Coté calandre
Fluide Reformat + H2 Naphta+H2
Température d’entré (˚C) 480 333.6
Température de sortie (˚C) 421.7 385
Débit (Kg/h) 20830.9 19784.6
EC 804
Paramètres Coté tube Coté extérieur
Fluide Reformat + H2 Air
Température d’entré (˚C) 165 25
Température de sortie (˚C) 48 39.68
Débit (Kg/h) 20830.6 41430
Tableau 3.10 : Résultats de simulation cas actuel
44
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
-Cas design
EA 803 A/B
Paramètres Coté tube Coté calandre
Fluide Reformat + H2 Naphta+H2
Température d’entré (˚C) 373.8 133.6
Température de sortie (˚C) 150 325
Débit (Kg/h) 20830.9 24170
EA 801
Paramètres Coté tube Coté calandre
Fluide Reformat + H2 Naphta+H2
Température d’entré (˚C) 538 325
Température de sortie (˚C) 409.6 425.4
Débit (Kg/h) 20830.9 24170
EC 804
Paramètres Coté tube Coté extérieur
Fluide Reformat + H2 Air
Température d’entré (˚C) 150 25
Température de sortie (˚C) 48 39.68
Débit (Kg/h) 20830.6 41430
Paramètres Cas simulation Cas design Erreur
relative %
Naphta+ H2 entrée EA 803 133.6 135 1.04
D’après la comparaison entre les résultats donnés par simulation et les résultats donnés par le
design on remarque que l’erreur relative et toujours inférieure à 1.5% donc notre simulation est
validée.
45
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Dans cette partie on va faire une simulation de nouveau circuit proposé précédemment avec la
marche actuelle dans le but de consulter les résultats de l’intégration d’échangeur EA806 sur la
marche de l’unité reforming. Deux scenarios sont possibles.
Figure 3.5 : Schéma technologique de section de préchauffage de la charge simulé par Hysys
scenario1.
46
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
47
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Pour le fluide caloporteur (reformat + hydrogène) sort de l’échangeur EA 806 à 142 °C, cette
température est relativement voisine de sa température de refroidissement 48 °C, donc nous
permet de minimiser la consommation électrique de l’aéro-réfrigérant EC 804.
Pour le deuxième scénario l’échangeur EA 806 est placé pour préchauffé l’hydrogène (voir
figure 3.6).
Figure 3.7 : Schéma technologique de section de préchauffage de la charge simulé par Hysys
scenario2.
48
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
D’après les résultats, on a l’intégration de nouvel échangeur EA 806 dans ce cas nous a permis
de maximiser la récupération de chaleur pour le préchauffage de l’hydrogène jusqu'à 147 °C
qui va être injecter avec le naphta (225) ça nous donne une température de la charge égale à
142°C et 353,2°C sortie EA803 et 407°C entrée four BA801.
49
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Pour le fluide caloporteur (reformat + hydrogène) sort de l’échangeur EA 806 à 140°C, cette
température est relativement voisine de sa température de refroidissement 48 °C, donc nous
permet de minimiser la consommation électrique de l’aéro-réfrigérant EC 804.
D’après les résultats obtenus on prend le deuxième scenario comme solution pour augmenter la
température. On dimensionne l’échangeur EA 806 à partir des résultats obtenus dans ce dernier.
50
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Caractéristique de fluide
Pour le but de dimensionner l’échangeur EA 806, les calculs nécessaires seront effectués en
appliquant la Méthode de KERN à partir des données de tableau 3.15 :
51
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
196 ̊C
̊
147 C
140 ̊C
64 ̊C
Q cédée = Q reçue = Q
Q = M1 Cp1 (T1-T2) = M2 Cp2 (t2-t1)
Avec :
M1 : Débit massique du fluide coté tube kg/h
M2 : Débit massique du fluide coté calandre kg/h
Cp1 : Chaleur spécifique du fluide coté tube kcal/kg °C
Cp2 : Chaleur spécifique du fluide coté calandre kcal/kg °C
T1, T2 : Les température du fluide coté tube entré et sortie respectivement °C
t2,t1:Les température du fluide coté calandre entré et sortie respectivement °C
Q cédée : Quantité de chaleur perdue par le fluide chaud kcal/h
Q reçue : Quantité de chaleur reçue par le fluide froid kcal/h
52
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Nous trouvons :
Q=8.5 * 105 kcal/h
∆TLM = 61.51˚C
B.1)
Pour un rapport de nombre de passe coté calandre/nombre de passe coté tube : nc / nt =1/2, On
a:
T1 T2 t 2 t1
R = 0.6 et E = 0.62
t 2 t1 T1 t1
On trouve Kc=0.01
Tout d’abord il faut choisir le coefficient de transfert sale, et à partir de l’annexe B.3 et à partir
de nos données on choisit Us’ qui varient entre Us’=200_370 kcal/h m2 ℃ et on calcule
A.
𝜑
A= , A= 58.18 m2 On a Us’= 250 kcal/h m2 ˚C
𝑈𝑠´ . 𝐹 . Δ𝑇𝑀𝐿
Et on trouve A= 58.18 m2
Grace à l’annexe B.4, on choisit des tubes de caractéristique (les tubes sont en pas carré car sont
les plus utilisé dans les raffinerie) :
do=3/4 in =19.05mm
di=15.74 mm
L=4.88 m → avec la correction grâce à la distribution des tubes la longueur on obtient :
L=4.88-0.05= 4.83 m
L=4.83 m
54
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Grace au tableau (annexe B.5) on choisit la valeur la plus proche de Nt’qui est :
Nt=220
P=1 in = 0.0254 m
Dc= 0.489 m
B= Dc/2 = 0.489/2 = 0.2445 m
Nc= L/B= 20 chicanes
a) Coté faisceau :
Calcul de la section par passe :
N t .d12
D’après cette équation at
nt 4
55
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Vitesse massique Gt :
𝑀1
On a comme équation : 𝐺𝜏 = 𝑎𝑡
Gt =275.54 kg/m2 s
Nombre de Reynolds Re :
diGt
Avec Re
On trouve : Ret=373879.27
(Ret ˃ 104), l’écoulement du fluide est turbulent côté tube.
Détermination de jh et ft
hi 0 h di
Et aussi : i
t t d0
b) Coté calandre :
Section de la calandre
4𝑃²
De= − 𝑑˳
𝜋 𝑑˳
56
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
De= 0.024 m
𝐷𝑐
Alors : acT = (𝑃 − 𝑑𝑜)𝐵
𝑃
- acT = 0.03 m2
Vitesse massique :
𝑀₂
GcT=
𝒂𝑐𝑡
Nombre de Reynolds Re :
L’expression de Reynolds coté calandre est la suivante :
𝐷𝑒 .𝐺𝑐𝑡
Re(ct) =
µ′
RecT=201331.03
Détermination de jh’ et fc
ℎ˳
On trouve : =51.29 kcal/h m2 ℃
𝜙
III.7.1.8 Calcul de la température de tube :
On a : Tc=169.68 ˚C
57
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
tc = 108 ˚C
hi 0
t
et avec : t t TC TC tC
h0 hi 0
C t
𝑄
= ℎ˳(𝑇𝑐 − tₜ) = hᵢ˳(𝑡ₜ − 𝑡𝑐)
𝐴
1 On a tous les données qu’on a besoin, il reste juste de déterminer les coefficients hio et ho :
ho = 279.82 kcal/h m2 ˚C
0 ,14 0,14
'
2 Remarque : les rapport t et C ' sont égale à 1 car la viscosité a la
t t
paroi µt a la même valeur que les viscosité du fluide coté tube et coté calandre
respectivement
h0 .hi 0
Grace à l’équation suivant : UP
h0 hi 0
- Up = 236.85 kcal / h m2 ˚C
On remarque que notre résultat est très acceptable puisque le coefficient de transfert estimé
est de : Us = 227.27 kcal/h m² °C.
UP US
On a l’équation suivante : RS
U P .U S
58
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Coté calandre :
On a tous les données de cette équation calculer précédemment :
59
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Paramètre EA 806
Nombre de chicane 20
Tube Calandre
Diamètre extérieur (mm)
19,05 489
Nombre de passes 2 1
60
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Les données utilisées pour le calcul de bilan thermique de four sont résumées dans le tableau
3.17 :
Entrée Sortie
Calcul de la quantité de chaleur libérée (Qlib) par le four dans le cas design
61
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
1) Rendement théorique
2.054
𝜂%= × 100 = 76.1
2.7
% vol 44.4 9.83 16.68 6.85 18.26 1.36 0.72 0.1 Traces
Où ; C1, C2, C3, C4, C5, C6, sont les concentrations des constituants de combustible
PCI=(8714*0.4440)+(15272*0.0983)+(21655*0.1668)+(27641*0.2511)+(32242*0.208)+(34
551*0.001) = 16628.14 kcal/Nm3
PCI=16628.14 kcal/Nm3
62
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
𝟐.𝟎𝟓𝟒
𝜼%= × 𝟏𝟎𝟎 = 51.53 %
𝟑.𝟗𝟗
On remarque une diminution du rendement du four BA 801 par rapport au design qui est de
76%, il est justifié par l’augmentation de la quantité de chaleur perdue. On peut citer les causes
comme suite :
- Les fissures sur le brique réfracteur du four BA 801 (mauvaise conservation de l’énergie
thermique).
- L’encrassement des tubes de train d’échange EA800 cause une diminution de
la température entrée four 385 C (428 dans le design).
- Les arrêts non programmé cause des choque thermique des fours.
Entrée Sortie
63
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
Qfour = Qabs / 𝜂
Four BA801 :
Le tableau 3.21 regroupe les température d’entrée et de sortie du four BA801 dans le cas
actuel et dans le nouveau cas
Tableau 3.21 : les température d’entrée et de sortie du four BA801 dans le cas actuel et dans
le nouveau cas
Le gain énergétique de la charge entrée four peut être traduit soit en augmentation de débit de
la charge naphta (en quantité de reformat produit) ou bien en qualité de reformat (son indice
d’octane) par élévation de la température d’entrée réacteur pour produire l’essence super en
diminuant la quantité de PTE (plomb tétra éthyle) injecter.
Dans ce cas on a les paramètres de four (température d’entrée et de sortie) dans le tableau
3.21 :
M = 24699.375 Kg/h
𝑀∗0.47
Le débit volumique du cas simulé = =15.18 m3/h
764.4
% Débit/design 1 60 75.9
Le four BA 801 travaille actuellement avec une entrée 385 °C et une sortie de 495 °C, donc
une ∆T1 =110 °C, mais avec l’insertion de l’échangeur EA 806 l’écart de température entrée
(407 °C) et sortie (495) sera ∆T2 = 88°C d’où l’augmentation de la température entrée réacteur
est possible sachons que :
65
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre III : Partie calcul
NO= F(T)
93
92
L'indice d'octane 91
90
89
88 NO
87
86
494 498 500 502 504
Température ˚C
Figure 3.10 : Augmentation de l’indice d’octane avec les conditions sévères de température
D’après la figure 3.10 on remarque que l’élévation de température dans le BA 801 de 2°C élève
le NO d'environ 1 point.
66
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre IV :
Étude économique
Chapitre IV : Étude économique
IV.1 Introduction :
Pour la réalisation de ce projet le financement de l’étude et de la réalisation sera à la charge de
notre complexe (fournisseur du produit).
Cette étude économique va nous permettre d’évaluer la rentabilité du projet, et le temps
d’amortissement.
IV.2 Estimation du coût de l’échangeur :
L’expression de base est de la forme :
Prix corrigé = (prix de base) *( fd * fl * fnp * fp * ft * fm )
Ou :
Le prix de base de l’changeur est déterminé à partir de la figure 4.1 en fonction de la surface
d’échange.
Pour la détermination des facteurs correctifs, il faut connaitre par ordre d’importance :
Le type de l’échangeur.
La nature du matériau.
La pression maximale.
Les autres facteurs correctifs ont une influence plus modeste. Ce sont les diamètres des tubes,
le pas, la longueur du faisceau, le nombre de passe coté tube, et la température de service.
Les tableaux 4.1, 4.2, 4.3, 4.4, 4.5 et 4.6 regroupent les valeurs de ces facteurs correctifs :
Type de l’échangeur fd
AES 1.00
AEM 0.9
AEU 1.30
AKT 0.95
BES 0.95
BEM 0.86
BEU 1.25
BKT 1.20
Longueur fl
(ft) (m)
8 2.4 1.35
12 3.7 1.13
16 4.9 1.00
20 6.1 0.92
24 7.3 0.90
68
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre IV : Étude économique
2 1.00
4 1.02
6 1.04
8 1.06
fp
30 à 40 1.27 1.48
40 à 65 1.45 1.81
65 à 85 1.63 2.13
85 à 130 2.03 2.85
69
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre IV : Étude économique
Température (°C) ft
AO/AO 1.0
AO/Inox 340 L 1.9
AO/Inox 316 2.2
AO/Cu 1.3
AO/Mo 2.0
AO/Monel 4.0
AO/Ti 10
70
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre IV : Étude économique
La méthode complète de calcul du coût de l’échangeur EA 806 est dans Le tableau 4.7 :
Repère Valeur
2 fd type 1.25
3 Fl longueur de tube 1
5 Fp pression 1.29
6 Ft température 1
7 Fm matériau 1
15 Nombre de calandres 1
Le prix estimé sans tenir compte les couts de main d’œuvre sous-traitant, les matériels
secondaires, et le transport.
71
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre IV : Étude économique
Les gains financiers en cas de réalisation de ce projet doivent être déterminés pour le prix de
vente actuel du reformat. (20 DA/l, où bien la déférence de prix entre les essences super et
normal 3.03 DA/L dans le cas de l’augmentation de la qualité).
Remarque : Dans notre étude économique on prend pour évaluer le gain qualitatif un exemple
72
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Chapitre IV : Étude économique
Les résultats des gains quantitatif et qualitatif par an se regroupe dans le tableau 4.9 :
Le temps d’amortissement d’un projet égale au coût totale de l’investissement par apport au
gain.
A=I/G
Selon les résultats obtenus, on remarque que le temps d’amortissement de notre projet est
environ 9.52 jours si on augmente la quantité de reformat produit a 15.18 m3/h et égale à 61.98
jours si on choisit d’améliorer la qualité de reformat (NO).
73
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Une simulation de circuit proposé a été effectuée par le simulateur HYSYS pour optimiser les
paramètres de marche et vérifier les résultats de l’intégration de l’échangeur EA806.
Les résultats de calcul indiqués dans le tableau 4.9 nous permettent de conclure qu’avec un prix
de 20 DA par litre de reformat on peut :
74
Optimisation de la quantité et de la qualité dans l’unité 800
Références
bibliographique
Références bibliographique
Références Bibliographique :
[3] : -A. SEBAI, « Récupération des GPL a la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud »,
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[6] : - P.WHuitier. le pétrole : Raffinage et génié chimiqe ( Tome I&II) 2eme éd. Paris : Edition
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[7] : - J.P.WAUQUIER. le raffinage du pétrole : Pétrole brut, Produits pétrolier, Shéma de fabrication.
[8] : - A. CHAUVEL. Manuel d’évaluation économique des procédés. Paris : Editions technip.
Annexe B.2 : Détermination des fonction Kc et Fc pour avoir les températures calorifiques