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AVANT PROPOS

Ce rapport présente les résultats de la troisième et dernière phase du Plan Directeur


d'Aménagement et d'Urbanisme (PDAU) du groupement d'Oran composé des communes
d'Oran, d'Es Senia, de Bir El Djir et de Sidi Chahmi.

Intitulé "rapport d'orientation et règlement", il est l'aboutissement d'un travail de trente


mois, période au cours de laquelle deux autres dossiers ont été présentés et fait chacun l'objet
d'une approbation.

Le premier, approuvé le 5 juin 1996, avait principalement pour objet d'appréhender de


manière la plus large possible le territoire du groupement, aussi bien à travers l'analyse de
son milieu physique, de sa population, de son histoire plus particulièrement urbaine, que de
ses infrastructures : habitat, réseaux, équipements...

Partant de ces premiers résultats, des perspectives, notamment en matière de population, et


des besoins induits ont été établies (besoins en logements, en équipements, en emplois, en
eau... ) sur la base desquelles, les extensions nécessaires ont été dégagées sous forme de trois
scénarios soumis à débats. Ceux-ci ont été focalisés autour de la question de l'agriculture.

Fallait-il privilégier la forme urbaine, à savoir la radio-concentricité, laquelle permet de


bénéficier des réseaux déjà existants mais hypothèque les meilleures terres agricoles du
groupement (zone dite de Flaoucen et du Sud Ouest), ou alors préserver les terres agricoles
quelles qu'en soient les implications sur le plan de la forme urbaine, de la fonctionnalité et
des coûts de viabilisation ?

C'est cette dernière alternative qui a été retenue et qui constitue par conséquent la donne
pour la réalisation du dossier aménagement. Approuvé le 8 janvier 1997, ce dossier rappelle
la problématique du groupement, ainsi que les principales orientations des instruments
d'aménagement du territoire, précise les perspectives démographiques et les besoins induits,
les extensions retenues et propose pour le groupement puis pour chacune de ses
agglomérations des aménagements. Des interventions à mener dans les tissus urbains, la
délimitations des zones à POS ainsi que les termes de référence sont aussi traités dans ce
dossier qui a fait également l'objet à des débats publics. Il est le résultat d'une série de
concertations notamment avec la direction de l'agriculture et de l'urbanisme, afin de définir
avec précision le périmètre d'urbanisation.

L'ensemble de ces travaux enrichis par les nombreuses concertations sont synthétisés dans
ce document où sont présentées de manière définitive les perspectives, le plan d'aménagement
et le règlement y afférent.
1
Celui-ci comprend, dans ses dispositions générales, l'ensemble des textes réglementaires
ayant trait à l'aménagement du territoire et à l'urbanisme. Une attention particulière est
accordée aux textes concernant la préservation de l'environnement (espaces verts, littoral) et
du patrimoine.
Les dispositions particulières, quant à elles, ont été élaborées sur la base d'un découpage
du groupement en zones homogènes avec le souci de prendre en charge pour chacune, ses
caractéristiques propres et sa vocation.
Le dossier cartographique comprend 63 plans. Toutes les cartes réglementaires, aux
différentes échelles (1/25000é, 1/10000é, 1/5000é et 1/2000é) ont été élaborées pour le
groupement, pour l'agglomération Oranaise telle que nouvellement définie par le PDAU, et
pour chacune des autres agglomérations du groupement. D'autres cartes utiles ont été
produites afin de faciliter la mise en oeuvre du PDAU.
Pour conclure cet avant propos, il n'est pas inopportun de rappeler :
- Que le PDAU est le résultat d'un processus complexe nécessitant l'intervention de
nombreux acteurs aux intérêts parfois contradictoires. Il est par conséquent le résultat d'une
démarche consensuelle.
- Que sa mise en oeuvre reste totalement tributaire de la capacité de la puissance publique
chargée d'imposer le strict respect de cet instrument. Elle doit veiller à l'application de la loi
du 1er décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme, notamment son article 10 qui
stipule que "les instruments d'aménagement et d'urbanisme ainsi que les règlements qui en
font partie intégrante, sont opposables au tiers" et qu' "aucun usage du sol ou construction ne
peut se faire en contradiction avec les règlements d'urbanisme sous peine de sanctions
prévues par la présente Loi".
Par ailleurs, s'agissant d'un groupement de quatre communes formant une métropole, la
gestion du PDAU impose la création d'un établissement intercommunal ou d'un structure Ad
Hoc de gestion et de suivi.
- Que le PDAU est un instrument de planification urbaine et d'orientation en matière
d'aménagement et que sa concrétisation passe par la réalisation d'études de POS auxquels il
revient de régler la forme urbaine et l'affectation précise des sols.
- Que ce document n'aura de caractère définitif qu'après son approbation.

Remarque :

Le présent rapport ainsi que les documents graphiques qui l'accompagnent ont été

revus et corrigés suite aux différentes réserves formulées lors des réunions de

présentation et d'approbation

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INTRODUCTION
DÉFINITION DE L’OBJET DU PDAU

Ce document de planification et de gestion urbaine, opposable au tiers, est un plan


d’action à l’horizon 2015. Il indique les programmes d’urgence à initier à court terme sans
perdre de vue le cheminement à suivre pour atteindre les objectifs à moyen et long terme. Ses
objectifs peuvent se résumer en :

- Une définition des orientations fondamentales en matière d'aménagement du territoire du


groupement ci dessus-désigné

- Une définition de l'affectation générale des sols et une délimitation des zones
d’urbanisation selon les différentes échéances.

- Une délimitation des différents secteurs (urbanisables et non urbanisables) avec la


réglementation qui leurs est afférente.

DU PERIMETRE DU GROUPEMENT D'ORAN

Dès septembre 1943 un arrêté gouvernemental instituant le groupement d'Oran


constitué par les communes, d'Oran, Mers El Kébir, Ain El Turck, La Sénia Arcole, Valmy et
Sidi Chami . En 1959, à l'occasion de l'établissement d'un Plan d'Urbanisme Directeur l'idée
du groupement d'Oran est reprise. Aux communes qui le composaient sera rattaché
Bousfer , par arrêté du 11 Avril 1958. C'est la même démarche qui sera reprise dans les
années 1970 par le bureau d'études ECOTEC chargé de l'établissemnt du premier plan
d'urbanisme d'Oran après l'indépendance. Plusieurs communes seront regroupées en un seul
périmètre d'étude (G.U.O.). Aujourd'hui encore, les données du terrain imposent un tel
groupement. Le périmètre du PDAU du groupement d’Oran concerne quatre communes :
Oran, Es-Senia, Bir El Djir et Sidi Chahmi.

PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU GROUPEMENT ET DE SES COMMUNES.

Le groupement d’Oran se situe à l'extrémité Sud-Ouest du bassin Méditerranée. distant


de 450 Km d'Alger, il est à une demi heure de vol du port espagnol d'Alicante qui lui fait
face et d'une heure de Barcelone et de Marseille.

Oran demeure la métropole de toute la région de l'ouest avec des villes moyennes qui vont
des plus proches aux plus lointaines. Tlemcen à 140 Km au Sud-Ouest, Sidi Bel-Abbes à 80
Km au Sud, Mascara à 100 Km au Sud-Est, Mostaganem à 90 Km à l'Est, Relizane à 130

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Km. Comme elle rayonne sur d'autres wilayates, des hautes plaines ( Saida, Tiaret, El
Bayadh, Naama). Au Sud, son influence s'étend jusqu'à Bechar et Adrar.

Le groupement d'Oran occupe une position centrale dans sa wilaya; et reunit quatre
communes(Oran, Es-Senia, Bir El Djir et Sidi Chahmi). Il s'étend sur 25057 ha. La surface
urbanisée occupe plus de 8800 ha soit 35 % de la superficie totale du groupement. Les zones
naturelles qui se composent des terres agricoles, des forêts, de la garringue, etc... représentent
65 % de la surface totale.Les quatre communes qui le constituent totalisent 17
établissements humains administrés par quatre chefs lieu de communes et trois Dairate.

Sa population en 1995 est estimée à plus de 900000, son parc logement à plus de 121700.

LA COMMUNE D’ORAN.

- La commune d’Oran s’étend sur une superficie totale de 6 400 ha.EIle est limitée à
l’Ouest par la commune de Misserghin , au Nord Ouest par celle de Mers El Kébir, au Nord

par la mer Méditerranée, au Nord - Est par Bir El Djir, à l’Est par Sidi Chahmi et au Sud
par la commune d’Es Sénia.

Le territoire de la commune d'Oran s’allonge du Sud - Ouest au Nord Est sur une distance
de 18 kilomètres et du Nord au Sud sur une distance de 5 kilomètres.

La topographie de la commune est constituée essentiellement d’un plateau uni., marqué au


Nord par le talus qui domine la mer avec un commandement de plus de 100 mètres, et dont le
tracé va du Sud Ouest ( du Fort Lamoune ), au Nord Est à la pointe de Canastel.

Dans sa partie Ouest la commune s’étend sur le Versant Est du Murdjadjo, qui domine
toute la ville d’Oran et qui est séparé du plateau par la grande échancrure que constitue le
Ravin de Ras El Ain.

- L’occupation du sol est à dominante urbaine.

L’espace bâti de la commune se confond presque avec les limites communales , il occupe
près de 4000 ha soit 60 % de la superficie totale.

Oran est une ville-commune.

Oran est le chef - lieu de Wilaya. C’est une capitale régionale qui remplit plusieurs
fonctions importantes, dont certaines sont reportées sur le territoire des autres communes du
groupement ( les Universités, l’Aéroport...). Elle domine de manière directe les autres
communes du groupement.

- En 1995 la population de cette ville-commune est estimée à plus de 670000 son parc
logement à plus de 100 000, y compris l'habitat précaire.

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LA COMMUNE D’ES SENIA.

La commune d’Es Sénia s’étend sur une superficie totale de 5200 hectares. sa topographie
est assez simple dans l’ensemble, avec petits reliefs dans la partie Nord-Ouest et une plaine
plus ou moins unie à l’Est et au Sud.

A l’Ouest elle est limitée par la commune de Misserghin, au Nord par celle d’Oran, à l’Est
par celle de Bir El Djir, Sidi Chami et El Kerma et au Sud sa limite se confond avec la
Sebkha.

L’occupation du sol du territoire de la commune est à dominante agricole, en majorité


céréalière. L’espace bâti occupe plus de 20 % de la surface totale.

Es Sénia est le chef lieu de la daira qui comprend les communes d’Es Sénia, de Sidi
Chahmi et d’El Kerma. L'espace communale reunit l'agglomération de Aîn El Beida et la cité
Commandant Cherif Yahia.

En 1995, sa population est estimée à plus de 57000 occupant plus de 7000 logements.

LA COMMUNE DE BIR EL DJIR.

La commune de Bir El Djir s’étend sur une superficie totale de 4035 hectares. Occupant la
partie Nord - Est du groupement, elle s’étend du Nord au Sud sur une distance de 5
kilomètres, depuis la corniche surplombant la mer jusqu’aux hauteurs de Sidi Marouf,
dominant au Sud les dépressions de Sidi Chahmi.

Au Nord- Ouest, elle est séparée de la mer par une bande de la commune d’Oran qui
s’étend sur une largeur ne dépassant pas 1 kilomètre (Canastel).

Du point de vu administratif, elle est délimitée à l’Ouest par la commune d’Oran, au Nord
par la mer, au Nord Est par la commune de Hassi Ben Okba, au Sud - Est par la commune de
Hassi Bounif, et au Sud par la commune de Sidi Chahmi.

Bir El Djir est un chef lieu de daira qui administre les communes de Bir El Djir, Hassi
Bounif et Hassi Ben Okba.

La commune de Bir El Djir occupe topo graphiquement un plateau qui s’abaisse en pente
douce depuis le versant dominant la baie de Canastel, vers le Sud-Sud-Ouest passant de 230
mètres d’altitude à 100 mètres. Au Nord le versant est à pente très forte et surplombe la mer.

La surface du plateau est de manière générale ondulée sans grandes variations dont les
altitudes sont relatives. Le réseau hydrographique est presque totalement absent.
L’occupation du sol de la commune est variée, on y trouve des espaces agricoles,
des unités urbaines et des terrains improductifs. L'espace agricole est dominé par des
cultures annuelles, essentiellement la céréaliculture . Les cultures maraîchères et vergers
( agrumes, pépinières, et oliveraies) n’occupent qu’un espace réduit.
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Les terres non utilisées par l’agriculture, parcours, landes, forêts occupent une grande part
dans l’espace de la commune.

L’espace urbain, qui représente plus de 35 % de la surface totale, est éclaté en :

- Hai Khémisti , qui constitue en fait la continuité du tissu urbain d’Oran à l’Est.

- Sidi El Bachir qui est à l’origine un ensemble de deux douars, est qui a connu une
croissance spatiale effrénée dès les années 1988, par des programmes individuels de logement
( lotissements et recasement).

- Belgaid qui est une petite agglomération dont la croissance a été lente, contrairement à
l’ensemble des agglomérations du groupement. Ceci est du au statut juridique privé des
terrains, et à son éloignement d'Oran.

- La population de la commune de Bir El Djir est estimée à 41000 en 1995, son parc
logement à 5 548 à la même date.

LA COMMUNE DE SIDI CHAHMI.

La commune de Sidi Chahmi couvre une superficie totale de 9422 hectares.


Administrativement, elle est limitée à l’Ouest par les communes d’Oran, d’Es Sénia et d’El
Kerma, au Nord par celle de Bir El Djir, à l’Est par celles de Hassi Bounif et Boufatis, et au
Sud par celles d’El Braya et d’El Kerma.En 1995 la population totale est estimée à 48839, le
parc logement à 8930.

La majorité de son territoire est constituée de terrains agricoles. Ses espaces naturels sont
très limités et sont constituées principalement de landes et broussailles en bordure de
dépressions hydromorphes et salées au Sud-Est de la commune sur le prolongement des
collines d’El Braya

Les sols improductifs correspondent aux terrains salés et aux dépressions : Daîa de Sidi
Chahmi, sidi Maarouf et basse plaine de Nedjma.

La commune compte six (06) zones urbanisées, répartie essentiellement dans sa partie
Ouest : Sidi Chahmi, Sidi Marouf, Nedjma, Emir Abdel Kader, et Hassi Labiod.

- Sidi Chahmi: le chef lieu de la commune, est une agglomération qui a connu une
croissance spatiale moyenne ( quelques lotissements d’habitat individuel).

- Nedjma: est une agglomération qui a connu la plus forte croissance spatiale avec
d’importants programmes d’habitat individuel (recasements) et une imposante zone de dépôt
et d’activité ( brocante déplacée d’Oran).

- Sidi Marouf: est une agglomération de plusieurs tissus en formation de part et d’autre de
l’ex RN 11.

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- La cité des 200 logements et l’Hôpital psychiatrique s’étendent Du Nord-Ouest vers le
Sud-est entre les deux agglomérations de Sidi Chahmi et Sidi Marouf.
- Emir Abdelkader est une petite agglomération en formation.
La fonction principale de la commune reste agricole. Les plus importantes réalisations ont
été localisées sur des terrains à faibles potentialités agricoles ( dépressions hydromorphes, ou
la basse plaine de Nedjma). Si cette commune a pu préserver plus ou moins son terroir
productif, il n’en demeure pas moins que l’urbanisation dans des zones impropres est lourde
de conséquences.

CONTENU DU RAPPORT

Conformément à la réglementation en vigueur (loi 90-29 du 01/12/90 relative à


l'aménagement et l'urbanisme, décret exécutif n° 177-91 du 28 Mai 1991 relatif au contenu
du PDAU et documents y afférents), ce rapport est la troisième phase du PDAU du
groupement d'Oran. Il comprend : " Le rapport d'orientation et le règlement "

Le rapport d'orientation comprend :


- L'état de fait et les principales perspectives de développement du groupement aux
différents horizons (2000-2005-2015).
Sont analysés successivement le milieu physique, l'agriculture, l'environnement, les
aspects socio-démographiques, les analyses urbaines, les fonctions et le fonctionnement du
groupement.

- L'aménagement retenu compte tenu des orientations en matière d'aménagement du


territoire, qui comprend : les plans d'aménagement général du groupement, de
l'agglomération Oranaise, des autres agglomérations, des zones naturelles, accompagnées du
plan des servitudes et du plan d'équipement avec ses différentes composantes : schémas
directeurs de voirie, de transport, d'AEP, d'assainissement.
- Le parti pris d'aménagement comprend également la délimitation des zones à POS
avec leurs termes de référence, les interventions dans les tissus urbains ainsi que leurs
implications.

- Le règlement comprend deux parties :

Les dispositions générales et les dispositions particulières dans lesquelles sont déterminées
pour chaque secteur réglementaire :
- La délimitation, les caractéristiques et la vocation.
- Les occupations et utilisations du sol interdites et celles autorisées.
- Le coefficient d'occupation du sol pour les secteurs d'urbanisation.
- Les prescriptions spécifiques (servitudes, alignement, ....).

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PREMIERE PARTIE :
RAPPORT D'ORIENTATION

CHAPITRE I : ÉTAT DE FAIT ET PERSPECTIVES

I) MILIEUX PHYSIQUES, AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT

A) ANALYSE DU MILIEU PHYSIQUE

Les éléments du milieu naturel que nous présentons ici constituent le support sur lequel
s’inscrivent toutes les actions d’aménagement actuelles ou futures. Avec ses ressources du sol
et du sous sous-sol, le milieu physique offre de véritables potentialités mais impose
également des contraintes.

Les limites naturelles de cet espace physique correspondent grossièrement aux limites de
la wilaya et débordent donc celles du groupement.

a) Le milieu physique de " l'aire métropolitaine Oranaise "

Le réseau urbain dans “l’aire métropolitaine Oranaise” a pris une ampleur


particulièrement importante sous l’effet de l’industrialisation des trois dernières décennies.
Ce développement s’est opéré au détriment de l’activité agricole.

La fragilité du milieu, sa vulnérabilité, ses maigres ressources n’ont pas résisté aux
différentes exploitations irrationnelles.

Limiter, réduire voire freiner cette pression pour essayer de retrouver un pseudo-équilibre
doit passer par une identification des différents milieux et de leur état actuel, leur sensibilité
ou leur vulnérabilité. L'objectif est donc la mise en évidence aux différentes échelles des
sites naturels à préserver et les zones particulières dont la mise en valeur justifie la
sauvegarde ( sites naturels, sites historiques, zones agricoles riches ). Cette mise en évidence
confrontée aux agressions que subissent ces zones permet de justifier la réglementation
proposée pour le futur.

1) Les unités physiques

Le groupement s’insère dans un ensemble physique plus vaste et très hétérogène ;


toutefois, certains éléments lui sont propres et l’individualisent :

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- Une zone littorale (de l’Oranie) avec ses caractères topographiques, une longue et vaste
dépression limitée au Sud par des reliefs du Tell et occupée dans sa partie Nord par de petits
massifs littoraux .

- Des unités stratigraphiques, lithologiques, tectoniques et géomorphologiques variées qui


déterminent une mosaïque de milieux ou de paysages.

- Des ressources en eau de surface et souterraine limitées et conditionnées par le climat, le


substrat et ses jeux tectoniques, les formations superficielles et leur évolution morpho-
pédologique.

- Les unités topographiques

La caractéristique principale de la zone est la grande dépression qui s’allonge du Sud-


ouest vers le Nord-est sur plus de 150 km.

- Les plaines.

Cette Oranie littorale est caractérisée essentiellement par des plaines, parmi les plus vastes
en Algérie. Allongées sur plus de 150 kilomètres du Sud-Ouest vers le Nord-Est, elles
atteignent pour leur plus grande largeur, au niveau de la plaine de l’Habra, plus de 30
kilomètres.

La plaine de la M’léta à l’Ouest occupée en grande partie par la Sebkha d’Oran est la plus
importante de la région (plus de 150 Km 2 ). C’est une vaste dépression fermée, sub-littorale
dont l’altitude absolue dans sa partie centrale ne dépasse pas les 80 mètres.

La plaine d’El Habra-Macta est une grande dépression occupée dans sa partie Nord par le
marais de la Macta. Les plus basses altitudes sont à moins de 20 mètres. C’est l’exutoire
naturel des Oueds Mebtouh (Mekerra ) et Oued El Hammam (Habra). Cette plaine constitue
une rupture très importante entre le plateau d’Arzew à l’ouest et celui de Mostaganem à
l’Est.

La plaine des Andalouses constitue une entité topographique particulière isolée au Nord-
ouest. C’est une plaine littorale qui se développe au pied du versant Nord du Murdjadjo et du
plateau de M’sila, depuis le Djebel Lindlès à l’Ouest au Djebel Santon à l’Est.

- Les massifs littoraux.

Ces collines littorales, ou massifs, forment deux entités bien distinctes. La première, à
l’Ouest, constituée :

- Du Djebel Lindlès, limité par le Cap du même nom qui domine au nord la baie des
Andalouses.

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- Des petits plateaux de M’sila et Sidi Hamadi au Sud qui se prolongent par le massif du
Murdjadjo qui culmine à 576 mètres s’allonge jusqu’au dessus de la Baie de Mers El Kébir-
Oran et se prolonge par le Djebel Santon dominant et barrant la plaine des Andalouses à
l’Ouest.

- A l’Ouest le Djebel Khar ( montagne des lions) un petit relief à peine plus haut que large
(611 m ) domine le plateau d’Oran à l’Ouest et au Sud et la mer au Nord. Il rejoint les monts
d’Arzew avec le Djebel Orous qui culmine à 630 mètres. Ce massif s’étend vers l’Est
jusqu’au Cap Carbon qui domine le Golfe d’Arzew et le plateau.

- Les collines d’El Braya et de la forêt de Moulay Ismail sont de petits reliefs qui
dominent les petites plaines d’El Kerma et de Oued Tlélat à l’Ouest et la plaine d’El Habra à
l’Est. Celle d’El Braya a une forme d'ellipse allongée d’Ouest en Est entre la Sebkha et les
Salines d’Arzew. Celle de la forêt de Moulay Ismail s’allonge parallèlement au Sud des
Salines d’Arzew dans une direction Sud-ouest Nord-Est.

- Les plateaux d’Oran et d’Arzew.

Le plateau d’Oran se limite au Nord à la falaise qui surplombe la mer avec un


commandement de 200 à 250 mètres. C’est un plateau ondulé avec quelques dépressions bien
marquées. Il s’incline avec une pente douce du Nord au Sud vers la Sebkha.

Il rejoint celui d’Arzew au pied des massifs à l’Est. Celui-ci est caractérisé par la présence
de dépressions salées dont les plus remarquables sont celle des salines d’Arzew et le lac
Telamine.

2) La géologie et la géomorphologie

Les différentes unités topographiques qui constituent le paysage correspondent chacune à


une entité litho-stratigraphique ou tectonique bien distincte.

Les éléments extrêmes de la topographie correspondent à des blocs tectoniques affaissés,


soulevés ou basculés.

Le relief actuel est le résultat de jeux de la succession de phases tectoniques anciennes,


récentes et même actuelles. Les différenciations topographiques les plus importantes résultent
des phases tectoniques les plus anciennes et les plus énergiques (pré-Miocène).

Les ondulations et le rajeunissement de certaines formes sont liées aux phases plus
récentes et moins vigoureuses ( quaternaires et actuelles).

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b) Le climat

Les caractères du climat de l'Oranie littorale sont bien connus depuis fort longtemps déjà, et,
leurs effets contraignants sur la vie économique, sociale ou sur le milieu naturel ont été
suffisamment bien montrés.

C’est un régime méditerranéen, avec une opposition nette de deux saisons bien tranchées:

- Une saison entièrement sèche et chaude avec des surchauffements estivaux.

-Une saison fraîche et pluvieuse, qui concentre les 3/4 des précipitations.

Plus que l’insuffisance des précipitations c’est leur variabilité saisonnière et est annuelle
qui la marquée.

Ce climat, par bien des égards (chaleur, luminosité, peu pluvieux), a favorisé le
développement urbain et constitué un atout touristique. Cette image, vraie, demeure,
cependant, imparfaite. Les caractères capricieux et irréguliers du climat en font souvent une
contrainte insurmontable dans le cadre d’une planification qui se voudrait rigoureuse.

De l'abondante littérature en la matière, il convient de retenir les faits les plus marquants
qui restent toujours d’actualité et conditionnent encore certains aspects de l’aménagement :

- Un déficit pluviométrique

La moyenne annuelle des précipitations varie entre 300 et 500 mm. Ce déficit
pluviométrique est accentué par l’irrégularité, bien connue en Méditerranée, des
précipitations.

Les saisons sont bien tranchées : une saison sèche et chaude qui s’étend de Juin à Octobre
et une saison pluvieuse et fraîche qui s’étale de Novembre à Mai. Le nombre de jours de
pluies individualise ces plaines littorales : 63 jours par an en moyenne. Les pluies
torrentielles sont importantes.

Les variations spatiales par contre sont faibles, les limites des isohyètes peuvent se
superposer à celles orographiques.

- Des températures élevées .

Les moyennes annuelles dépassent les 18° C. La moyenne des maxima observés en août
dépasse les 28° C. La moyenne des minima en Janvier descend rarement au dessous de 8° C.
Plus que les moyennes, ce sont encore les extrêmes qui constituent les contraintes les plus
importantes (Les minima absolus descendent au dessous de 0° C et les maxima absolus
dépassent les 45° C). Ces contraintes sont renforcées par des surchauffements estivaux, les
vents asséchants (le Sirocco) qui soufflent en moyenne 11 jours par an.

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L’influence maritime se traduit par des précipitations occultes (brouillards et rosées)
fréquentes et abondantes, notamment en hiver. Leur fréquence décroît cependant du littoral
vers l’intérieur; et cette influence ne dépasse guère les 40 kilomètres de profondeur dans les
terres du continent.

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c) Le réseau hydrographique et les nappes souterraines

Ces éléments contraignants se traduisent de manière négative sur les ressources


hydrologiques et hydro-géologiques.

- L’ hydrologie de surface .

Le réseau hydrographique de la région, est indigent ; et son rôle hydrologique très limité.
Au déficit des précipitations s'ajoute la genèse et l’organisation du relief

L’inventaire même détaillé du réseau hydrographique, montre bien ses limites Les données
sur les apports sont à titre indicatif :

A l’Est :

- Oued Mahgoun avec une superficie de 60 km2 et des apports de 3000 hm3. Barré par un
des plus anciens barrages aujourd’hui déclassé.

A l’Ouest :

- Oued Madagh avec une superficie de 31 km2 et des apports de 1900 hm3

- Oued Atchane avec une superficie de 96 km2 et des apports de 3000 hm3.

- Oued Sidi Hamadi avec une superficie de 30 km2 et des apports de 1900 hm3.

- Oued Misserghin avec une superficie de 48 km2 et des apports de 2000 hm3.

Au Sud :

- Oued Tlelat avec une superficie de 20 km 2 et des apports 200 hm3 Une ancienne digue
la barrait.

- Oued Tafraoui avec une superficie de 60 km2 et des apports de 3600 hm3. Un ancien
barrage le barrait au niveau de la cimenterie de Zahana aujourd’hui déclassé.

- Les eaux souterraines .

Les différents aquifères profonds ou phréatiques malgré leur importance en tant que
réservoirs potentiels, demeurent menacés de réduction globale à cause du dérèglement et de
la modification des bassins versants drainés. Ils sont également menacés par les effets d’une
surexploitation et la dégradation de la qualité de leurs eaux par des formes diverses de
“pollution” anthropiques ou naturelles.

Les ressources en eau souterraines les plus remarquables sont les suivantes :

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A l’Ouest

- Les nappes alimentées par les versants du Murdjadjo, vers le Sud au niveau de Boutlélis,
Brédéah, Misserghin, Ras El Ain, ou vers le Nord au niveau de la plaine des Andalouses.

Au Sud : La nappe de Oued Tlélat, Tafraoui et de la M’léta

A l’Est : La nappe des trois Hassi

Au centre : Celle d’Es Sénia, l’exploitation de ces nappes a toujours existé, par le captage
des sources, le fonçage de puits ou de forages.

d) Atouts et contraintes du milieu.

Les potentialités naturelles du milieu offertes dans l’aire métropolitaine sont importantes
mais assez fragiles; car, elles ne sont pas toutes renouvelables.

1) Des potentialités naturelles certaines

La position géographique de la zone est privilégiée à plus d’un titre. Cet espace offre des
sites naturels ouverts par la présence de la mer et des différentes baies (Oran Arzew), sites
favorables à l’implantation d’infrastructures portuaires et des agglomérations.

Les terroirs environnants de ces agglomérations présentent des potentialités en sol


appréciables.

- Les plaines littorales de Bousfer, les Andalouses.

- Les plaines sub-littorales de Boutlélis, Misserghin, Es Sénia, les Hassi, Meflak.

Ces plaines sont caractérisées par une agriculture de maraîchage de primeur, de fruitiers
divers, d’élevage laitier et d’aviculture. Elles profitent d’un climat clément, un potentiel en
eau souterraine certain, d’un potentiel édaphique conséquent.

- La bande côtière offre d’importantes potentialités dans le domaine maritime (transport et


relations extérieures ) le domaine de la pêche et de l’aquaculture ainsi que dans les domaines
du tourisme balnéaire.

- Les “Écosystèmes naturels” forestiers ou à vocation forestières et aquatiques


représentent une autre richesse variée.

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Si cet espace présente de réelles potentialités, il n’en demeure pas moins que ces milieux

sont en équilibre fragile. Toute pression inadéquate les transforme en milieux très

contraignants.

2) De fortes contraintes naturelles doublées d’une exploitation humaine souvent


inadaptée.

Les contraintes les plus significatives et les plus fortes que l’ont peut sérier sont de

différents ordres. Elles sont liées à une réduction, ou un épuisement de la ressource naturelle

(c’est le cas de l’eau ), ainsi qu'à une affectation inadaptée aux vocations des sols (une

céréaliculture sèche dans un milieu fragile et sujet à l’érosion). Une déstructuration d’un

terroir agricole par le mitage et l’abandon...

15
B) LES MILIEUX PHYSIQUES DU GROUPEMENT
Les caractéristiques générales décrites plus haut se retrouvent avec quelques nuances dans
le groupement. Il importe de replacer le groupement dans un cadre naturel de façon à mettre
en évidence de manière plus précise les contraintes particulières et les potentialités du
groupement pour son développement et rendre compréhensible la réglementation.

Le règlement de toutes les manières ne devrait s’appliquer qu’à cet espace. Mais les liens
qui existent entre le groupement et le reste de la zone environnante ne peut en aucun cas être
occulté. L’impact des activités et des besoins humains dépasse très largement les limites qui
ont été donné à l’espace du groupement.

a) Les grandes unités topographiques.

Le Groupement Urbain d’Oran constitué des quatre communes d’Oran, Es Sénia, Bir El
Djir et Sidi Chahmi occupe essentiellement des unités de plateau et de plaines enserrées entre
les petits massifs côtiers du Nord qui s’étendent d’Ouest en Est et la Sebkha et ses bordures
au Sud.

Il s’allonge d’Ouest en Est sur une distance de 25 km sur sa plus grande largeur et du
Nord au Sud sur 12 km.

Plusieurs unités physiques homogènes peuvent être distinguées sur cet espace :

- Des portions des reliefs littoraux (Dj Murdjadjo au Nord-Ouest, la retombée Ouest de Dj
Khar à l’Est.

- Le plateau d’Oran au centre et qui descend vers le Sud-Ouest


- Les plaines d’Es Sénia et de Sidi Chahmi au Sud-Est

1) Le plateau d’Oran et de Bir El Djir

Le plateau d’Oran est occupé par les communes d’Oran et de Bir El Djir dans la partie
Nord du Groupement, et en partie par le Nord ouest de la commune d’Es Sénia sur le
“Plateau de Ain Beida”.

Ce plateau donne directement sur la mer par un escarpement , les Falaises de Canastel,
d’un commandement de plus de 200 mètres. Ce talus constitue les plus hautes altitudes du
plateau. Son tracé général est assez rectiligne, de direction Sud-Ouest Nord Est depuis Fort
Lamoune à la pointe de Canastel. Il se continue par la “Baie de Canastel”. Il constitue une
limite naturelle du groupement au Nord et en même temps des deux communes (Oran et Bir
El Djir).

Le revers du plateau proprement dit présente une topographie légèrement nuancée, ondulée :

16
- une inclinaison générale du Nord vers le Sud avec une pente faible. L’altitude est
variable entre la partie Ouest au niveau de l’agglomération d’Oran où elle ne dépasse pas les
120 mètres, alors qu’au niveau de la pointe de Canastel elle atteint les 230 mètres.

- La partie Nord-Ouest est plus unie, alors qu’à l’Est la surface du plateau est légèrement
gondolée, de petites buttes et de petites dépressions se succèdent.

Au Sud-Est dans la commune d’Es Sénia les lambeaux de plateau forment un interfluve
marqué dans le paysage surtout au niveau de Koudiat Chibania et dominent la plaine d’Es
Sénia, à l’Est et au Sud.

Ce plateau vient butter au pied de la Montagne des Lions (Djebel Khar) à l’extrémité
Nord-est de la commune de Bir El Djir, et domine le Ravin de Ras El Ain à l’Ouest de la
commune d’Oran . Ce dernier sépare le plateau de Murdjadjo dans une direction Sud-Ouest
Nord-Est.

2) La retombée Est du Murdjadjo.

La commune d’Oran dans sa partie Ouest s’étend sur le versant du Murdjadjo, orienté du
Sud-ouest au Nord-est, qui n’est séparé du plateau d’Oran que par le ravin de Ras El Ain.
Cette limite entre le plateau et la petite montagne est marquée par l’échancrure que constitue
le Ravin de Ras El Ain.

Quant au versant lui même , il fait partie d’une entité topographique plus importante, le
Djebel Murdjadjo (576) dont l’altitude même modeste constitue une grande barrière
infranchissable entre la dépression de la Grande Sebkha au Sud et la plaine des Andalouses -
Ain El Turk au Nord. Il domine ces plaines par un versant de plus de 500 mètres de
dénivelée. Il domine aussi toute la baie de Mers El Kébir - Oran au Nord et le Plateau d’Oran
à l’Est.

Son versant-Est est caractérisé par une pente très forte et régulière. Ce versant est
accidenté par une série de chabets parallèles dont certaines prennent naissance au niveau de la
rupture de pente entre le versant et la partie plane de Djebel et se développent à la base au
niveau de replats plus ou moins marqués . C’est à ce niveau qu’ils s’élargissent et
s’approfondissent au maximum pour rejoindre le ravin de Ras El Ain sur sa rive gauche.

3) Les plaines d’Es Sénia et de Sidi Chahmi.

La partie Sud du groupement est caractérisée par une topographie de plaine et de


dépressions .Elles présentent une caractéristique générale de topographie effacée, aux
altitudes maximales qui n'atteignent pas les 200 mètres. Dans le détail cette topographie est
plus nuancée. Deux secteurs distincts peuvent être schématiquement différenciés: la partie
17
Ouest qui correspond grossièrement aux communes d’Es Sénia et El Kerma et la partie Est
qui correspond à celle de Sidi Chahmi.

La partie Ouest est plus homogène topo graphiquement et constitue une unité continue.
D’Ouest en Est, elle s’étend dans sa partie Sud en bordure de la Sebkha depuis le pied du
Murdjadjo aux collines d’El Braya sur une distance de 12 km , c’est la zone la plus large. Du
Nord au Sud elle s’étend sur une distance de 7 km, depuis la dépression du Petit Lac à la
Sebkha, sa largeur ici ne dépasse pas les 4 km.

Trois sous - unités topographiques sont à remarquer :

- Les bas de versants qui soulignent le tracé du Plateau de Ain Beida, bien marqués dans le
paysage entre Misserghin et l’agglomération d’Es Sénia. Un peu plus estompés au Nord où la
plaine est marquée par la large et peu profonde dépression de l’Oued Ain Beida.

- La plaine proprement dite qui correspond au plus bas point du groupement.

Elle est marquée par une absence totale de drain, et se confond souvent avec les bords de
la Sebkha.

- La grande dépression de la Daya Morsly qui constitue une unité topographique


remarquable à plus d’un titre.

La partie Est , la plaine de Sidi Chahmi de très larges dépressions, est plus hétérogène
moins continue. Elle est peu encaissée sauf dans le fond par une hydromorphie. Elle s’étend
dans les collines d’El Braya au Sud ou au contact peu net avec le plateau de Bir El Djir au
Nord. Les altitudes relatives restent modestes.

b) Les ressources en eau dans le groupement

Les ressources en eau souterraines sont souvent liées aux grandes formations géologiques.
Les ressources superficielles sont négligeables.

1) Formations géologiques et aquifères.

- Les acquifères.
La nappe des alluvions : la diversité des composantes de cette formation fait que les eaux
y circulent à une très faible vitesse et, ne trouvant pas d’exutoire naturel vers la mer,
s’accumulent dans la nappe. Une partie des eaux alimente les Dayas d’où elle est très vite
évaporée.

18
Les nappes des plaines : c’est une cuvette dans le prolongement de la grande Sebkha
bordée au Nord-Ouest par le Murdjadjo et au Nord-Est par le Djebel Khar. La plaine
supporte la Daya Morsly, Sidi Maarouf et le Petit lac, qui servent de récepteurs aux eaux de
ruissellement.

La nappe est alimentée à l’Ouest par les eaux de ruissellement du flanc Sud du Murdjadjo,
drainé par une pente faible d’où la lenteur de l’écoulement qui se fait du Nord - Ouest vers le
Sud. Une partie des eaux rejoint la mer à écoulement souterrain , l’autre partie s’écoule au
Sud vers la Sebkha et les Dayas.

Nappe calabrienne du plateau de Bir El Djir : un sondage exécuté dans le plateau montre
des terrains très poreux qui constituent un aquifère important.

La nappe est alimentée par les eaux ruisselantes du flanc Sud - Ouest du Djebel Khar.
L’écoulement souterrain des eaux se fait du Nord - Est vers le Sud - Ouest, vers la zone des
Dayas. Le long de la falaise depuis Canastel jusqu’à Oran s’alignent des sources à
écoulement différé sortant au jour par trop plein.

Le plateau constitue un important aquifère dans la région, mais cette zone constitue aussi
un foyer de pollution très inquiétant.

Nappe des calcaires à algues du Murdjadjo (Nord) : c’est dans la partie Nord du
Murdjadjo qui se termine par des abrupts accentués, que se trouve la nappe des karsts. Le
sommet, en forme de plateau calcaire fissuré constitue un premier réservoir perché avec une
série de sources se déversant vers le Nord sur les hauteurs de Bousfer, Oued El Bachir
jusqu’aux Andalouses. L’alimentation de la nappe est liée aux eaux de pluies.

Nappe des calcaires à algues (Sud) : elle se prolonge en pente douce et forme un deuxième
réservoir d’eau qui sort au jour grâce à plusieurs sources localisées à Misserghin, Brédéah et
Ras El Ain. L’écoulement se fait vers le Sud en direction de la Sebkha.

- Le réseau hydrographique et les eaux superficielles.

Le réseau hydrographique est bien développé sur le Murdjadjo. Le versant Sud est
entaillé de profonds oueds à versants raides, certains prennent l’allure de canyons bien
encaissés.

En aval ces oueds ne correspondent plus qu’à des talwegs estompés dans une topographie
à pente faible pour devenir plane vers la plaine d’Es Sénia.

Un réseau, de petits chabets, descend du flanc Ouest vers l’agglomération d’Oran et la


plaine d’Es Sénia.

19
Du Sud-Ouest vers le Nord-Est nous pouvons noter : Oued Chabane, Oued Metfouia,
Chabet Harmann, Chabet Cassleth, Chabet Ras El Ain. Ils se rejoignent en aval pour donner
l’Oued Rouissata qui se perd doucement vers la Daya Morsly.

20
2) Les caractéristiques climatiques

- L’îlot de chaleur est surtout marqué pour les réseaux de nuit et pour la saison hivernale.
La proximité de la mer atténue les températures minimales par un flux de chaleur de la mer
vers le continent.

La nuit, les vents sont très faibles, ce qui entraîne une homogénéisation de l’atmosphère
par le brassage de l’air.

L’effet diurne du soleil disparaît et l’îlot de chaleur est très marqué par les valeurs
minimales de la température.

Tableau n° 01 : Les écarts de température pour la période 1991 à 1994.

1991 1992 1993 1994

1/10 C° T max. T min. T max. T min. T max. T min. T max. T min.

IHFR 215 131 214 132 210 132 224 142

Es Sénia 229 118 229 116 226 118 239 132

Différ. - 14 + 13 - 15 + 16 - 16 - 14 - 15 + 10

L’analyse des écarts en minima et maxima montre que ce contraste est plus accentué pour
les périodes d’hiver.

L’analyse des écarts en humidité nous donne les résultats suivants:

L’évolution de cet écart sur les quatre années fait ressortir un excès d’humidité pour :

- les réseaux de jour à savoir 12.00 h et 15.00 h sur presque toute la période avec des
valeurs maximales comprises entre 15 et 25 %.

- Le réseau de nuit de 21.00 h à 6.00 h et ceci pendant les périodes d’été uniquement avec
des valeurs de 10 %.

21
c) L’espace agricole et naturel du groupement.

Si cet espace révèle des potentialités certaines, leur mise en valeur est soumise à de très
fortes contraintes. Ces contraintes de tout ordre sont inversement proportionnelles à la
distance qui les sépare des agglomérations urbaines et des pôles d’activités ou de décision.

Les chiffres, qui n'ont pas de prétention d'exactitude statistique, demeurent assez pertinents
dans la définition des ordres de grandeur et des différentes proportions.

Principales caractéristiques de l'occupation actuelle

L'étude de la répartition actuelle de l'espace naturel du groupement constitue une étape


indispensable à la détermination des affectations éventuelles des terres.

Au plan urbain, elle nous a permis de déterminer les options d'extension urbaine.

Sur l'espace naturel, des ensembles homogènes distincts ont été identifiés, à partir d'une
prospection sur terrain, conduite sur la base de la carte photo-aérienne (Mission 1986) :
1) Les grandes classes de terres dans le groupement.

- Les terres agricoles occupent plus de 50 % de la superficie totale du groupement, ce qui


constituent une assiette de plus de 13 000 ha.

Deux catégories de classes de terres dominent : les classes 2 et 3. Ce sont les terres
considérées comme ayant de fortes potentialités agricoles pour les premières et de moyennes
potentialités agricoles pour les secondes.

- Les terres occupés par les forêts, maquis, et les terrains improductifs représentent 18
% du total soit 4 500 ha. Ces terres sont réparties à égalité entre les deux catégories.

Les différentes contraintes (déstructuration, mitage, déficit d'irrigation etc..) rendent


insignifiante la part de l'agriculture dans le groupement

Tableau n° 02 : Répartition des terres par grand secteur juridique.


Commune Sup. totale SAU Public % Privé %

Oran 6 400 1 010,34 719,09 71,17 291,25 28,82

Es Sénia 5 200 2 054,24 1947,78 94,81 106,46 5,18

Bir El Djir 4 035 2 617,02 2 298,36 87,82 318,66 12,17

Sidi Chahmi 9 422 5 091,44 4 555,14 89,46 536,3 10,53

Total 25 057 10 773,04 9 520,37 88,37 1 252,67 11,62

C'est le statut public des terres, statut majoritaire, qui a facilité ce mitage.

22
La Zone forestière (ou en présentant la vocation)

Elle comprend :

- Le massif forestier :

Il constitué principalement par :

Le mont du Murdjadjo dominé par des maquis et secondairement par les forets de Pin
d'Alep.

- Formation forestière des Falaises et de la Baie de Canastel, regroupant les maquis


denses localement dégradés, avec apparition clairsemée des régénérations de Pin d’ Alep.

- Les maquis et parcours de dégradation : Ils se localisent principalement au Sud -Est de la


commune de Sidi Chahmi. On les retrouve éparpillés au niveau de l'espace du groupement et
notamment :

• A l'Est de Ain El Beida

• Entre Bir El Djir et Belgaîd

• Au Nord-Est de Sidi Maarouf.

Ces espaces caractérisés par un subaffleurement rocheux calcaire sont fortement marqués
par la présence du pacage. Ils sont sujets localement à une habitation illicite et précaire, et
font l'objet par endroit, d'attributions entrant dans le cadre de la mise en valeur agricole.

- Les espaces boisés :

Ils regroupent toutes les bandes boisées de nature urbaine et suburbaine.

Certains boisements datent de la période coloniale (Pin d'Alep, Eucalyptus).

Destinés initialement à l'embellissement des sites et des axes routiers, ces bosquets
connaissent une dégradation avancée et sont marqués par l'arrachage anarchique, et le
dépérissement des arbres. En outre, ils constituent souvent un dépotoir des ordures
ménagères, et autres...

- La zone agricole :

Elle domine l'espace naturel du groupement. Les cultures conduites en irrigué se


concentrent principalement au niveau de :

• La dépression de Bir El Djir.

• La zone dite de Fillaoucen -Emir AEK.

• La plaine reliant Es Senia à Ain El Beida.


23
Conduite généralement sur les sols de profondeur moyenne à bonne, l'irrigation est
assurée à partir d'un puisage très prolifique. Par endroit, l'extension des terres irriguées s'est
faite sur les terres à faible rendement. Le maraîchage et très, faiblement, l'arboriculture sont
les principales spéculations.

Des zones d'engorgement temporaire ont été observées sur certaines parcelles des niveaux
dépressionnaires, occasionnant des dégâts importants.

Les cultures conduites en "sec" dominent le reste de l'espace agricole avec principalement
la céréaliculture et l'arboriculture rustique.

Le patrimoine arboricole est non entretenu et souvent abandonné (nature reliquetuelle). La


céréaliculture occupe les espaces les plus variés : les sols profonds, les sols encroûtés et
même sporadiquement les terrains sous influence de la salinité. Ces paramètres associés aux
facteurs techniques et climatiques rendent très aléatoires les rendements enregistrés.

2) Fonctionnement et problèmes
Tenté de dresser un diagnostic exhaustif d'un système complexe, sans une approche 1
systématique des problèmes de développement agro-forestier, n'est guère possible.
Rappelons cependant quelques éléments déterminants et dont certains se retrouvent à
l'échelle régionale voire nationale.

Au plan foncier :
La structure des exploitations est dominée par les EAC-EAI 2 (exploitation agricole
collective, exploitation agricole individuelle) issues de la réorganisation des terres du
domaine national (restructuration des DAS) mise en oeuvre par la loi 87.19. Ces
exploitations ont hérité des terres les plus fertiles, ainsi que des moyens de production et
infrastructures. En fait, sur le terrain, il y a un partage implicite des moyens de production
et même des ressources foncières au profit de chaque producteur. La gestion collective
n'est mise en évidence que vis à vis de l'administration et de la banque.

Ceci s'est traduit par

- La multiplication des centres de décision au sein de l'EAC; ce qui autorise à considérer


l'exploitation comme une juxtaposition de plusieurs exploitations avec pour conséquences :

- La volonté de certains producteurs de réorienter leur système de production vers des


spéculations plus intéressantes sur le plan des revenus quand la situation le permet
(Maraîchage), ce qui se traduit par prolificité de puisages3 anarchiques et généralement à
faible débit.
1
A partir d'une intégration des travaux mono-disciplinaires.
2
Exploitations agricoles collectives et individuelles
24
- La pratique de location4 de la terre et des moyens de production.

- La dilapidation du patrimoine cédé par les domaines (moyennant, en contre partie, une
plus value).

- La diminution des cultures protégées (plasticulture) favorisées par le renchérissement des


facteurs de production.

Plus globalement, et du fait de l'impact de la ville d'Oran, le processus de l'indu-


occupation s'est accéléré, et a pris naissance à partir des fermes héritées de la période
coloniale. Ce flux, opéré bien avant la réorganisation, s'est traduit éparpillement en habitat
précaire, avec la complicité d'un ou des membres de l'EAC.

A titre indicatif, nous avons recensé prés de 500 ménages au niveau de la zone de
Flaoucène. Les types de construction observés sont :

- Habitation dans les ex. fermes (généralement réaménagées)

- Habitation aux alentours immédiats de la ferme (centre de la concentration humaine)

- Habitation sur dans les anciennes caves et certains bâtiments d'élevage détournés de leur
vocation.

- Constructions isolées ( prés des puits, terres incultes ,...)

Par ailleurs, moins de 25% de ces ménages ont une relation directe avec l'activité agricole
et bien que cette zone soit globalement conduite intensivement (utilisation de main d'oeuvre
importante). Ce taux est relativement plus faible dans le reste de l'espace.

Cet exemple est édifiant quant au processus de mitage des espaces agricoles.

Au plan agricole

- Certains espaces à vocation forestière (parcours et maquis dégrades) ont fait l'objet
d'opération5 de mise en valeur agricole par les bénéficiaires.

C'est le cas de la zone de Sidi El Bachir où un défoncement et un épierrage étaient


nécessaires, une mobilisation suffisante d'eau nécessaire pour la valorisation éventuelle de ces
espaces. Considérant qu'ils sont de nature pédologique très faible (moins de 10 cm de
profondeur, le sol est très calcaire et caillouteux), il nous semble, que ce type d'opération
devrait et devait être mené de manière scientifique et prudente. Pour les besoins des extension

3
Il est utile de rappeler que l'irrigation au temps des D.A.S était assurée par certains puits alimentant des
bassins.
4
Favorisée probablement par la faillite de certaines exploitations.
5
Notamment dans le cadre de l'APFA (Accession à la propriété foncière agricole issus de la loi 83.13.
25
futures (au delà de l'horizon fixé par le PDAU), les parcours dégradés périurbains, à défaut
d'être reboisés, peuvent être les sites les plus propices à l'urbanisation.

La mauvaise conduite de l'irrigation associée à des types d'assolements rotations


inadéquats favorise la salinisation, ce qui se répercute sur les rendements des cultures.

Ce processus gagne aussi bien les terres situées sur l'axe routier Senia-Misserghin, milieu
très peu drainant, que la plaine Sud sur l'axe Senia-Ain Beida, et de l'axe Nedjma-Sidi
Chahmi et aux alentours immédiats du Nord-Est de la Daya Morsly.

Par ailleurs, la pollution de la Daya Morsly (milieu récepteur) par les eaux industrielles est
à l'origine de la contamination de la nappe. Cette pollution s'est accentuée particulièrement
ces dernières années.

Un autre effet polluant a été observé à la limite extrême Nord-Est du groupement, dû aux
déchets (fientes6 ) de l'ORVO, rejetés à l'air libre. Ceci a occasionné des effets néfastes sur les
cultures ainsi que sur les populations riveraines.

Au plan écologique
A la complexité du système agro-forestier, on peut ajouter celle des zones 7 dites humides
telles que la Daya Morsly, la Daya de Sidi Chahmi. En dehors de leur rôle de récepteur
naturel des eaux pluviales, ces zones présentent un grand intérêt écologique à travers
l'importance de la sauvagine. Le recensement d'oiseaux à travers les zones humides
(dénombrement de la sauvagine) effectué par les services techniques locaux (conservation des
forets) durant ces dernières années montre une diminution de la fréquence d'apparition des
certaines espèces d'oiseaux migrateurs. dont certaines sont classées à protéger (au niveau
universel) comme le courlis cendré, le Gravelot à collier interrompu, le Zadorn Debelon de la
famille des Anatidés. L'agent principal de la rareté de l'avifaune est la pollution de ces
milieux récepteurs par les déversions des eaux usées domestiques et surtout industrielles
(substances chimiques polluantes).

6
En plus des effets sur la population riveraine.
7
La plus importante étant celle de la grande Sebkha qui délimite le groupement.
26
II) DONNÉES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES

L'analyse socio-démographique est fondée sur les données suivantes :

- Dénombrements réalisés avant 1962.

- Recensements nationaux de 1966, 1977 et 1987.

- Enquête sur l'occupation des sols ( URSA 1994-1995).

- Dépouillement des permis de construire délivrés dans le groupement entre la période


1987 et 1995 (URSA nov. 1995).

- Enquête exhaustive sur l'habitat précaire - Zones des Planteurs- (URSA mars 1995).

- Sondage des poches d'habitat précaire de la périphérie d'Oran (URSA juillet. 95)

- Enquête chômage ONS 1993.

A) ÉVOLUTION DE LA POPULATION DU GROUPEMENT

Le dernier recensement ( 1987) montre qu'à l'instar de la population nationale, la


population totale du groupement d'Oran, a presque doublé sur une période de 21 ans. Elle
était de 349403 en 1966 et passe à 684742 en 1987 soit un accroissement global de 95,18%
légèrement supérieure à la moyenne nationale. Cette évolution diffère d'une période à une
autre et d'une commune à une autre.
Cet accroissement qui était de 54,50% entre 1966 et 1977, a connu un fléchissement
considérable entre 1977 et 1987 : il n'est plus que de 26,33%.

a) Évolution de la population du groupement de 1966 à 1987

Cette inversion de tendance s'explique par un ralentissement de l'exode rural, très fort
après l'indépendance. La réalisation d'importants investissements dans l'arrière pays d'Oran a
contribué à la fixation des populations résidentes et a même drainé une partie de la population
oranaise. Le recensement de 1987 met ainsi en évidence, pour Oran, un solde migratoire
négatif de 10 000 hab. Cette ville a enregistré au cours de la période 1977-1987, plus de 36
000 départs, principalement à destination de Tiaret (15% des départs), Mascara (15% des
départs), Relizane (9,7%, Mostaganem (7,4%) et Sidi Bel Abbés (6,5%).

27
Tableau. n°03 : Taux d'accroissement moyen annuel

Agglomération Population Taux d'accroissement moyen


annuel en %

1966 1977 1987 66/87 66/77 77/87

Oran 327032 504000 612240 3,02 4,06 1,94

Bir El Djir 4742 6700 20742 7,24 3,23 11,84

Es Senia 12958 22600 34749 4,68 5,26 4,35

Sidi Chahmi 4671 6500 17011 6,43 3,09 10,03

Groupement 349403 539800 684742 3,24 4,09 2,38

Wilaya 451258 691700 932473 3,52 4,01 3,06

National 12022000 16948000 23 038000 3,15 3,21 3,08

Cette inversion de tendance peut trouver également, en partie, son explication dans

l'évolution du taux d'accroissement naturel qui connaît une baisse remarquable rapide et

continue dans l'ensemble de la wilaya. De 1981 à 1993, il passe de 3% à 1,86%, révélant

ainsi de nouveaux comportements démographiques

*** N.B courbe (TAN.XLS)


p.56 rapport 1

28
L'accroissement de la population s'est fait de manière très différenciée selon les
communes, marquant par là un desserrement de la ville d'Oran dont le taux n'est plus que de
1,94% entre 1977 et 1987, au profit des communes de Bir El Djir, de Sidi Chahmi et d'Es
senia qui ont connu respectivement des taux d'accroissement de 11,84%, 10,03% et 4,35%.

b) Estimation de la population en 1995.

L’estimation de la population du groupement en 1995 a été obtenue à partir du parc


logement habité ( ordinaire et précaire), auquel a été appliqué le TOL constaté en 1987, soit
6,59%.

La population du groupement ainsi estimée s'élève à 906753 habitants. Sa répartition par


dispersion est donnée par le tableau suivant :
Tableau n° 04 : Estimation de la population du groupement en 1995.
Dispersion 1987 1995 Taux d'acc. moyen
Oran 605 469 706071 1,9
Pont Albin 4 796 17 673 17,7
Canastel 1425 2011 4,4
Zone éparse 550 633 1,8
Total 612 240 673 904 1,2
Bir El Djir 6479 10904 6,7
Sidi Bachir 8402 22366 13,0
Belgaîd 874 1127 3,2
Émir AEK 1279 2991 11,2
Haî Usto 1910 3801 9,0
Zone éparse 1798 2071 1,8
Total 20 742 43 259 9,6
Sidi Chahmi 5271 7316 4,2
Nedjma 4352 50064 35,7
Sidi Marouf 3726 11886 15,6
St Rémy - 1310
Hassi Labiod - 926
Bouamama 55
Zone éparse 3662 4217 1,8
Total 17011 75 775 20,5
Es Sénia 16602 30186 7,8
Ain Beida 10493 17867 6,9
Cité Lofa 1541 2141 4,2
Quatre Chemins 1636 3550 10,2
Cdt Chérif yahia 1759 2237 3,1
Zone éparse 2718 3130 1,8
Total 34749 59111 6,9
Total Général 684742 906573 3,6

29
Ce tableau révèle un changement de tendance notable : le taux d'accroissement moyen de
la population du groupement après avoir connu une baisse s'élève à nouveau au cours de
cette période et est estimé à 3,6%. Le groupement retrouve une attractivité signifiante.

On assiste aujourd'hui à de nouvelles migrations vers la métropole et sa périphérie. Cet


exode se justifie, d'une part par la dégradation de l'offre d'emploi dans les lieux d'origine et
d'autre part par l'insécurité dans les zones éparses.

Cependant, la ville d'Oran continue à perdre sa population au profit de sa périphérie


immédiate.L'estimation de sa population a été estimée à partir du taux d'accroissement moyen
annuel observé durant la période 1977 - 1987 soit 1,94 %

La "sortie par le bas" s'est faite en direction de Pont Albin (17,7%), Nedjma (37%), Sidi
El Bachir (13%), Ain Béida (6,87%), les quatre chemins (8,74%).

"La sortie par le haut" s'est faite vers Bir El Djir (6,7%), Senia (7,75%), La Lofa (4,19%).

Les enquêtes sur l'habitat précaire réalisées par URSA en 1995, principalement dans la
zone des planteurs révèle que parmi les 11000 familles enquêterais, plus de 2000 se sont
installées entre 1987 et 1995.

Quant aux zones périphériques d'Oran, le rythme s'est accéléré à partir de 1991.

Parmi les familles recensées, 70 % se sont installées entre 1991 et 1995. La part des
familles qui se sont installées entre Janvier et Août 1995 représente 14 %.

Cette population provient essentiellement des zones pauvres des wilayates avoisinantes
( Tiaret, Tissemsilt, Sidi Bel Abbés, Relizane, Mascara) et plus lointaines : Médéa, Laghouat,
Chlef, Adrar,Bordj Bouarirdj.
Sur un échantillon de 500 familles, 200 proviennent de l'extérieur de la wilaya d'Oran
selon la distribution suivante

Tiaret 35 %
Mascara 7%
Sidi Bel Abbés 3%
Médea 4%
Relizane 13 %
Naama 6%
Temouchent 4%
Béchar 2%

30
c) Perspectives démographiques à l'horizon 2015

1) Hypothèse de projection retenue

La crise économique et le désengagement de l’Etat en tant qu'entrepreneur général ont


conduit, au cours de la dernière décennie, d'une part, à un ralentissement voire à un arrêt des
investissements, d'autre part à une saturation des zones d'emploi fragiles et non intégrées.
Ceci se traduire par une accentuation continue du chômage, qui laisse penser que l'exode en
direction du groupement d'Oran, déjà sensible au cours de la dernière décennie, va se
renforcer et le taux d'accroissement moyen de la population du groupement approchera les
3%.

Ce taux correspond à la fois au taux d'accroissement moyen enregistré par la wilaya au


cours de la période 1977-1987, et au taux d'accroissement moyen du groupement calculé sur
la période 1966-1987.

Par ailleurs, les prospectives effectuées pour les villes méditerranéennes par l'ONU, dans
le cadre du plan bleu. fixent pour les villes du sud du bassin méditerranéen un taux de
croissance prévisible de 3%. Ce taux est justifié par l'attractivité qu'elles seront amenées à
exercer sur leur arrière pays, attracivité qui risque d'être exacerbée par d'éventuels flux de
capitaux étrangers.

La population du groupement sera estimée pour l'an 2015 à 1.637.372 personnes soit un
taux de croissance de 3,0 % sur la période 1995 - 2015.

Le tableau ci dessous retrace l'évolution de la population à court ,moyen et long terme.

Tableau n ° 05 : Projection de la population du groupement à l'horizon 2015


Années 1987 1995 2000 2005 2015
Groupement d'Oran 684742 906573 1.050.967 1.218.358 1.637.372

2) Caractéristiques actuelles et prévisibles de la population du groupement

Structure de la population selon le sexe :

En 1987, la répartition de la population selon le sexe du Groupement d’Oran était la


suivante:

- Sexe masculin 50,04%

- Sexe féminin 49,94%

Cette répartition subit des variations dans le temps et suivant les communes du groupement .

31
Le rapport de masculinité en étant le meilleur indicateur, le tableau ci dessous illustre
parfaitement ces fluctuations.

Tableau n° 06 : Évolution du Rapport de Masculinité dans le groupement entre 1966 et 1987

Communes 1966 1977 1987

Oran 97,67 97,94 99,85

Bir El Djir 102,76 99,04 100,79

Es Senia 105,17 98,77 104,31

Sidi Chahmi - 104,48 102,11

Groupement d’Oran 98,27 97,95 100,88

Wilaya 99,23 99,04 101,11

National 96,88 98,77 102,23

Le rapport de masculinité varie selon l'âge. A partir de 60 ans , il chute considérablement.

Distribution par groupe d'age :

Jusqu'en 1987 la population âgée de moins de 20 ans a un poids important. Elle représente
plus de 50 % de la population du Groupement .Au niveau national elle dépasse les 55 %.

La proportion de cette tranche d'âge est sensiblement identique pour les communes du
groupement (55,9% pour Bir El Djir, 54,41% pour Es Senia, 57.0% pour Sidi Chahmi)
hormis la Commune d'Oran qui représente 90% de la population du groupement où elle n'est
que de 49,35 %.

La différence des proportions entre les communes apparaît plus nette pour les tranches
d’âge de 00 à moins de 09 ans et de 10 à moins de 19 ans.

Pour la tranche d’Age 00 à 09 ans la proportion varie énormément entre les différentes
communes du Groupement d’Oran .

Ainsi au niveau du Groupement d’Oran le quart de la population a moins de 10 ans. Pour

cette même tranche cette part est de 34,8 % au niveau de la commune de Sidi Chahmi, et de

31,4 % au niveau national.

Pour la tranche d'âge 10-19 ans les proportions sont beaucoup plus homogènes que la

première.

32
Les disparités constatées peuvent trouver leur origine dans la combinaison des faits

suivants:

- Jusqu’en 1977 les taux de natalité et de mortalité étaient homogènes pour l’ensemble des

communes du groupement et au niveau national

- Un déplacement de jeunes ménages de la commune d‘Oran vers les communes de Bir El


Djir, Es Senia et Sidi Chahmi .et d’autres communes de la Wilaya.

- Une baisse probable de la natalité dans la commune d’Oran par rapport aux autres
communes du groupement.

L’analyse des tableaux ci dessous montre la différence de proportions de population selon


le groupe d’âge en 1987. Si, pour la commune d’Oran, les proportions sont relativement
identiques pour les quatre premiers groupes d’âge quinquennaux, elles diminuent pour les
autres communes et au niveau national .

Au delà de 25 ans, et pour chaque groupe d’âge, cette proportion est presque identique
pour l’ensemble des communes et le territoire national.

Tableau n° 07 : Répartition de la Population selon l'âge par dispersion au RGPH 1987


Age Oran Bir El Djir Es Senia Sidi Chahmi

00 - 04 12,5 16,6 14,5 18,4

05 - 09 12,5 15,6 14,6 16,4

10 - 14 12,4 12,9 13,2 12,2


15 - 19 12,0 10,9 12,0 10,0

20 - 24 11,4 9,8 10,6 8,7

25 - 29 8,4 7,6 7,2 8,0

30 - 39 12,0 11,6 11,3 12,4

40 - 49 7,4 6,7 7,2 6,1

50 - 59 5,9 4,3 5,0 4,1

60 & + 5,6 4,0 4,3 3,8

Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0

Ensemble 603931 20481 34308 16925

33
Évolution par âge

A travers les 3 recensements, apparaissent des différences de variations dans l’évolution


par âge. Ainsi de 1966 à 1987, on observe ,pour le Groupement d’Oran, une diminution
importante des proportions d’effectifs pour la tranche d’Age 00-04 ans (20,37% en 1966;
16,96% en 1977 et 12,87% en 1987).Cette baisse peut être observée tant au niveau de la
wilaya qu’au niveau national (avec une intensité plus faible ).

Les tranches d'âges 05-09 ans, 10-14 ans et 15-19 ans obéissent au phénomène inverse
puis qu’elles accusent une augmentation en 1977 et une baisse en 1987.

L’examen détaillé de ces variations par commune montre qu’elles n’ont pas connues cette
baisse avec la même intensité .En effet, le recul enregistré dans les communes d’Oran et Es
Senia (baisse respective de 7,91% et 5,97% entre 1966 et 1987 pour la tranche âge 00-05
ans ) est beaucoup plus significatif qu’à Bir El Djir (3,60%) ou Sidi Chahmi.

Durant la même période, la proportion de population de la tranche âge 05-09 ans a subi
une chute de 2,59% à Oran, par contre, elle n’a atteint que 0,32% à Bir El Djir et 0,84% à Es
Senia .La tranche âge des plus de 20 ans a connu une légère chute en 1977 et une
augmentation en 1987.

(* Voir pyramide p. 25 du rapport 2)


Pyra87.XLS
graphe (Pyr6687.xls)

34
2) Répartition prévisible de la population selon l'age et le sexe

En l'absence des données statistiques fiables propres au Groupement d'Oran permettant de


fixer les paramètres à considérer pour ces projections, nous appliquerons l'espérance de vie et
la descendance finale des femmes retenues (Indice synthétique de fécondité ) pour
l'élaboration des projections de population.

La structure de la population selon l'âge et le sexe de 1987 du Groupement d'Oran a été


retenue comme population de départ.

Tableau n° 08: Projection de la Population du Groupement d'Oran selon l'âge et le


Sexe à l'horizon 2015
1995 2000 2005 2015
Masc Fém Ens Masc Fém Ens Masc Fém Ens Masc Fém Ens
00-04 51759 49574 101332 58752 56191 114943 64637 61765 126402 75883 72460 148343
05-09 53566 51125 104691 58065 55631 113696 67230 64322 131552 82190 78536 160726
10-14 53518 51382 104899 55868 53315 109184 61730 59138 120869 81156 77613 158770
15-19 52030 49748 101778 55724 53551 109275 58274 55725 113999 76902 73634 150536
20-29 96035 93144 189179 105734 101298 207032 114326 109885 224210 135469 130072 265541
30-39 62094 60135 122230 83546 82085 165631 103705 100819 204524 125455 121273 246728
40-49 37233 35847 73080 51512 48923 100435 66598 64565 131162 113016 109936 222953
50-59 26640 28524 55164 29862 30694 60556 39105 37952 77057 71337 70130 141467
60 & + 26191 28029 54219 33515 36701 70216 42034 46548 88583 68593 73717 142310
Total 459066 447507 906573 532578 518389 1050967 617640 600718 1218358 830000 807372 1637372

L'analyse de l'évolution de la structure de la population montre une diminution


significative et progressive de la proportion des tranches d'Age de 0 à 4 ans, 5 à 9 ans et 10 à
14 ans de 1995 à 2015

Le rétrécissement à la base des pyramides des ages illustre parfaitement ce phénomène.

Graphe (Pyr2015;xls)

35
3) Répartition prévisible de la population selon le site

L'accroissement de la population du groupement est établi selon l'hypothèse du taux de


croissance de 3 % .

Pour la ville d'Oran un taux de croissance de 1,94 % a été retenu pour les raisons suivantes
:

- Ce taux a été constaté entre la période 1977-1987 et est supérieur au croit naturel de la
population soit 1,87 % . Il tient compte aussi d'un solde migratoire positif .

- Migration de la population de la ville d'Oran vers les sites environnants, tendance


constatée entre la période 1977 - 1995 et qui devrait se maintenir.

Le tableau suivant met en évidence l'évolution de la population selon le site et la période :

Tableau n ° 09 : Projection absolue de la population à l'horizon 2015 (sans tenir compte des
capacités des sites)
Années 1987 1995 2000 2005 2015

Agglomération Oranaise 636159 776715 888451 1035581 1410099

S.Chahmi 5271 7316 11799 13678 18382

Nedjma 4352 50064 58038 63656 76575

St Remy 1315 1524 1767 2375

H. Labiod 926 1093 1289 1732

Bouamama 714 875 1072 1441

S Maarouf 3726 11886 15167 19353 26009

Es Senia 16602 30186 38160 41854 50348

A. El Beida 10493 17867 22587 24773 29801

Cdt Cherif Yahia 1759 2237 2515 2828 3801

Zone Eparse 6380 7347 10758 12507 16809

Groupement d'Oran 684742 906573 1050967 1218358 1637372

Si l'on considère que certains sites tels que Nedjma, Es Senia et d'Ain Beida sont sur le
point d'épuiser leur capacité d'accueil par manque de terrain à bâtir, et, après densification des
espaces déjà occupés, l'évolution de la population par site et aux différents horizons aura la
configuration suivante :

36
Tableau n° 10 : Projection de la population à l'horizon 2015 (en tenant compte des
capacités des sites)
Années 1987 1995 2000 2005 2015 Accroissement
Moyen Annuel
1995 - 2015

Agglomération 636159 776715 888549 1035704 1436677 3,12


Oranaise

S.Chahmi 5271 7316 11799 13678 18382 4,71

Nedjma 4352 50064 58038 63656 63656 1,21

St Remy 1315 1524 1767 2375 3,00

H. Labiod 926 1073 1244 1672 3,00

Bouamama 714 796 993 1363 3,29

S Maarouf 3726 11886 15167 19353 26009 3,99

Es Senia 16602 30186 38160 41854 41854 1,65

A. El Beida 10493 17867 22587 24773 24773 1,65

Cdt Cherif Yahia 1759 2237 2515 2828 3801 2,69

Zone Eparse 6380 7347 10758 12507 16809 4,22

Groupement d'Oran 684742 906573 1050967 1218358 1637372 3,00

Les populations de Nedjma, Es Senia et Ain Beida évoluent comme les autres sites avec
un taux de 3,0 % jusqu'à l'an 2000.

La densification du tissu urbain actuel peut absorber jusqu'à l'horizon 2005, du à un


accroissement naturel de 1,87 %.

Les besoins induits de ces agglomérations seront pris en charge par l'agglomération
Oranaise.

Les tailles respectives de ces agglomérations ne dépasseraient pas les 63000 , 42000 et
25000 habitants.

37
C) POPULATION SCOLAIRE

a) Évolution de la population scolarisable

La population scolarisable regroupe l’ensemble des personnes âgées de 6 à14 ans quelque
soit leur sexe.

Le recensement général de la population et de l’habitat de 1987 a évalué la population


scolarisable à 152763 personnes au niveau du groupement d’Oran soit 22.6 %

La part de la population scolarisable varie d’une commune à une autre.

Tableau n° 11: Population scolarisable RGPH 1987


Commune Population % part dans le part dans la
Algériennes groupement wilaya
Oran 603931 22.3 88.3 63.1
Bir El Djir 17074 30.0 3.4 2.4
Es Sénia 34308 24.8 5.6 4.0
Sidi Chahmi 16925 25.0 2.8 2.0
Groupement d'Oran 675645 22.6 - 71.4
Wilaya d'Oran 924160 23.1 - -
Niveau National 22598100 24.3 - -

En général la part de la population scolarisable a subi une baisse de 1977 à 1987 au niveau
de l’ensemble des communes du groupement d’Oran, sauf à Bir El Djir où l’on constate une
augmentation.

Tableau n° 12: Évolution de la Population Scolarisable par dispersion entre 1977 et


1987
Communes Oran Bir El Djir Es Sénia Sidi Groupement Wilaya
Chahmi d'Oran d'Oran
1977 26.2 26.7 27.1 27.3 26.3 26.1
1987 22.3 30.0 24.8 25.0 22.6 23.1

b) Évolution de la population scolarisée

La population scolarisée ( atteint en 1987, 142386 élèves au niveau du groupement dont:


73007 garçons et 69379 filles .

Cette catégorie de population représentent à cette date 21.1% de la population du


groupement d’Oran
38
Tableau n° 13 : Part de la Population scolarisée RGPH 1987
Communes Masc Fém. Ens.
Oran 10.7 10.2 20.9
Bir El Djir 13.7 12.9 26.6
Es Sénia 12.0 10.9 22.9
Sidi Chahmi 11.3 10.1 21.4
Groupement d’Oran 10.8 10.3 21.1
Wilaya d'Oran 11.0 10.3 21.3
Niveau National 11.0 8.6 19.6

La part de la population scolarisée en 1987 que ce soit au niveau de la wilaya d’Oran ou


au niveau des communes du groupement est supérieure à celle du niveau national . Ce
phénomène peut être expliqué probablement par la répartition de la population selon la
dispersion agglomérée ou éparse.

La part de la population scolarisée masculine est légèrement supérieure à celle des filles.
Cette part varie selon le groupe d’âge .

Tableau n° 14 : La population scolarisée selon l'âge et le sexe RGPH 1987


05 à 09 ans 10 à 14 ans
Masc. Fémi. Ens. Masc. Fémi. Ens.
Oran 4,80 4,60 9,40 5,90 5,60 11,50
Bir El Djir 6,50 6,50 13,00 7,20 6,40 13,60
Es Senia 5,60 5,20 10,80 6,40 5,70 12,10
Sidi Chahmi 5,60 5,40 11,00 5,70 4,70 10,40
Groupement Oran 4,90 4,70 9,60 5,90 5,60 11,50
Wilaya 5,10 4,90 10,00 5,90 5,40 11,30
Niveau National 5,30 4,40 9,70 5,80 4,20 10,00

Au niveau du groupement d’Oran ,la part de la population scolarisée a subi une baisse de
2.6 % en 1987 par rapport à 1977 et de 1.7% au niveau de la wilaya d’Oran.

c) Taux de scolarisation et son évolution

Le taux de scolarisation a atteint en 1987 93.2% au niveau du groupement d’Oran 91.8%


au niveau de la wilaya d’Oran et de 80.8% au niveau national

39
Cette différence peut s’expliquer par d’une part par :

- Le taux de scolarisation de la population féminine légèrement faible .

- L’école est plus accessible à Oran et à Es Senia qu’à Bir El Djir et Sidi Chahmi .

- La proportion de la population agglomérée est plus importante à Oran et Es Senia qu’à


Bir El Djir ou Sidi Chahmi .

Selon l'âge le taux de scolarisation varie, il est de 94,24 % pour la tranche d’Age 5-9 ans
et de 92.1% pour la tranche 10-14 ans .

Le taux de scolarisation subit une augmentation en 1987 par rapport à 1977 .De 87.5 % en
1977 il passe à 93.2% en 1987. Cette augmentation est beaucoup plus significative pour le
sexe féminin .

L’évolution est encore plus importante au niveau national : il passe de 70.4 % en 1977 à
80.8% en 1987.

Compte tenu de l’évolution de la population scolarisable entre 1977 et 1987 et des


données statistiques de la direction de l’éducation et de l'estimation de la population
scolarisable du groupement d’Oran pour la période 1988 - 1995; le taux atteint un maximum
de 95.7% en 1990 et tend à la baisse pour atteindre 88.9% en 1995.

d) Taux d’occupation par classe (TOC)

Au niveau du Groupement d’Oran, le nombre de classes passe de 2372 en 1987 à 2718 en


1995 soit une augmentation d’une cinquantaine de classes par année. Ainsi le taux
d’Occupation passe de 46,7 élèves en 1987 à 39,1 en 1995. Ce taux varie selon la commune
et l'année scolaire.

Tableau n° 15 : Évolution du taux d’occupation par classe.


Communes Périodes

87-88 88-89 89-90 93-94 94-95

Oran 46.7 43.0 41.3 36.7 36.1

Bir El Djir 44.2 48.0 45.2 51.1 56.2

Es Senia 47.7 47.8 47.8 50.9 49.9

Sidi Chahmi 50.5 47.6 48.0 68.7 76.5

Groupement d'Oran 46.7 43.0 42.0 39.2 39.1

Wilaya 46.2 43.7 42.4 40.3 40.1

40
Au niveau de la commune d’Oran, ce taux tend à la baisse. Par contre au niveau des autres
communes, le phénomène inverse est observé suite à l’évolution de leur population.

Au niveau de certaines agglomérations secondaires, le taux dépasse de très loin les


normes nationales. Il a atteint 101 élèves par classe à Nedjma en 1995 et dépasse les 70 à
Sidi Maarouf.

e) Projection de la population scolaire et besoins induits

1) Population Scolarisable

La part de la population scolarisable du Groupement d’Oran a été estimée pour le court, le


moyen, et le long terme à partir de celle de 1987 et de son évolution au niveau National .

L'évolution de la part de la population scolarisable dans le groupement à long terme est


présentée selon le tableau qui suit :

Tableau n° 16 : Projection de la part de la population scolarisable entre 1987 et 2015


en %
Périodes 1987 1995 2000 2005 2010 2015
Groupement 22,7 21,7 20,0 18,1 16,9 16,9
National 24,3 23,2 21,0 19,5 18,1 18,1

Selon ces taux la population scolarisable serait de 277.022 enfants en l'an 2015.

La part de la population scolarisable des communes mères pour les tranches d'âge 6 à 11
ans et 12 à 14 ans a été appliquée pour leurs agglomérations respectives.

Tableau n° 17 : Projection de la population scolarisable en valeur absolue entre 2000


et 2015
Périodes 2000 2005 2015

Groupement d’Oran 209242 220990 277022

Agglomération Oranaise 174630 184994 240150

Autres Agglomérations 34612 35996 36872

41
La projection de la population scolarisable par cycle et par agglomération se présente
comme suit :
Tableau n° 18 : Population scolarisable (1 er 2 eme cycle) de l'agglomération
Oranaise
1995 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 106121 112642 119157 153390
Oran 95744 97839 102454 119151
Canastel 273 293 324 417
Pt Albin 2399 2582 2847 3672
Zne Khemisti 10 128 126 2000
Frange Maritime 0 101 99 1574
2000 Log 173 134 131 2084
4000 Log 0 267 262 4169
B.E.Djir 1759 2784 3161 4074
Emir AEK 482 576 748 964
Hai USTO 613 970 1102 1420
Stade Lofa 340 378 430 554
Cite 4 Chemins 538 548 623 803
S. Bachir 3608 5710 6483 8357
Belgaid 182 288 327 421

Tableau n ° 19 : Population scolarisable (3 eme cycle) de l'agglomération Oranaise


1995 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 59098 61988 65837 86759
Oran 53931 54590 57614 68982
Canastel 154 164 182 242
Pt Albin 1351 1441 1601 2126
Zne Khemisti 6 72 71 1158
Frange Maritime 0 56 56 911
2000 Log 98 75 74 1207
4000 Log 0 149 147 2414
B.E.Djir 824 1329 1478 1962
Emir AEK 226 275 350 464
Hai USTO 287 463 515 684
Stade Lofa 173 201 223 296
Cite 4 Chemins 273 291 323 429
S. Bachir 1690 2727 3032 4024
Belgaid 85 137 153 203

42
Tableau n ° 20 : Population scolarisable ( les 2 cycles) de l'agglomération Oranaise
1995 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 165220 174630 184994 240150

Oran 149675 152429 160068 188134


Canastel 426 457 506 659
Pt Albin 3751 4023 4448 5798
Zne Khemisti 15 200 197 3158
Frange Maritime 0 157 155 2486
2000 Log 271 208 205 3291
4000 Log 0 416 410 6583
B.E.Djir 2583 4113 4639 6036
Emir AEK 709 851 1098 1428
Hai USTO 900 1434 1617 2104
Stade Lofa 513 579 653 850
Cite 4 Chemins 811 839 946 1232
S. Bachir 5298 8437 9515 12380
Belgaid 267 425 479 624

Tableau n ° 21 : Population scolarisable 1 er cycle et 2 eme cycle groupement d'Oran


1995 2000 2005 2015

Agglomération Oranaise 106121 112642 119157 153390

Sidi Chahmi 1206 1750 1889 2344


Nedjma 8256 8607 8791 8116
Saint Remy 217 226 244 303
Hassi Labiod 153 159 172 213
Bouamama 118 118 137 174
Sidi Maarouf 1960 2249 2673 3316
Es Senia 4778 5293 5407 4993
Ain Beida 2828 3133 3201 2955
Cdt Chérif Yahia 354 349 365 453
Zone Eparse 1163 1492 1616 2005

43
Groupement d'Oran 127155 136018 143653 178264

Tableau n ° 22 : Projection de la population scolarisable ( 3 eme cycle ) groupement d'Oran

1995 2000 2005 2015


Agglomération Oranaise 59098 61988 65837 86759

Sidi Chahmi 522 772 815 1042


Nedjma 3570 3796 3794 3609
Saint Remy 94 100 105 135
Hassi Labiod 66 70 74 95
Bouamama 51 52 59 77
Sidi Maarouf 847 992 1153 1475
Es Senia 2424 2812 2808 2670
Ain Beida 1435 1665 1662 1581
Cdt Chérif Yahia 180 185 190 242
Zone Eparse 590 793 839 1072
Groupement d'Oran 68876 73225 77337 98758

Tableau n° 23 : Population scolarisable ( les deux cycles) groupement d'Oran

Années 1995 2000 2005 2015


Agglomération Oranaise 165220 174630 184994 240150

Sidi Chahmi 1728 2521 2704 3386


Nedjma 11825 12403 12585 11725
Saint Remy 311 326 349 437
Hassi Labiod 219 229 246 308
Bouamama 169 170 196 251
Sidi Maarouf 2807 3241 3826 4791
Es Senia 7202 8105 8216 7663
Ain Beida 4263 4797 4863 4536
Cdt Chérif Yahia 534 534 555 696
Zone Eparse 1753 2285 2455 3078

44
Groupement d'Oran 196030 209242 220990 277022

2) Besoins induits en classes

Le nombre de classes nécessaires pour assurer la scolarisation de cette tranche de


population a été estimée selon deux hypothèses.

Pour les agglomérations dont le taux de 1995 est inférieur à 40 élèves il a été maintenu.

Pour les autres agglomérations le taux de 40 élèves par classe a été retenu.

Hyp Taux de Scolarisation de 100 %


Tableau n° 24 : Besoins en classes à court, moyen terme et long terme dans les
agglomérations (hypothèse scolaire à 100 %)
Périodes 2000 2005 2015

Groupement d’Oran 1604 1904 3317

Enseignement primaire 730 927 1808

Enseignement moyen 875 977 1509

Tableau n ° 25 : Besoins en salle de classe (1 er & 2 eme Cycle ) agglomération


Oranaise
Périodes 1996 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 2506 447 618 1490

Oran 2354 221 342 782


Canastel 6 1 2 4
Pt Albin 9 56 62 83
Zone Khemisti 0 3 3 50
Frange Maritime 0 3 2 39
2000 Log 0 3 3 52
4000 Log 0 7 7 104
B.E.Djir 20 53 63 87
Emir AEK 10 4 9 14
Hai USTO 23 6 9 19
Stade Lofa 10 0 2 5
Cite 4 Chemins 3 11 13 17

45
S. Bachir 65 78 97 144
Belgaid 6 1 2 5

Tableau n° 26 : Besoins en salle de classe (3 eme cycle ) agglomération Oranaise


Périodes 1996 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 862 688 784 1303

Oran 832 533 608 893


Canastel 4 5 6
Pt Albin 36 40 53
Zone Khemisti 0 2 2 29
Frange Maritime 1 1 23
2000 Log 2 2 30
4000 Log 4 4 60
B.E.Djir 30 3 7 19
Emir AEK 7 9 12
Hai USTO 12 13 17
Stade Lofa 5 6 7
Cite 4 Chemins 7 8 11
S. Bachir 68 76 101
Belgaid 3 4 5

Tableau n° 27 : Besoins en salle de classe ( 1er 2 eme cycle) groupement d'Oran


Périodes 1996 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 2506 447 618 1490

Sidi Chahmi 30 14 17 29
Nedjma 69 146 151 134
Saint Remy 7 1
Hassi Labiod 3 1 1 2
Bouamama 3 0 0 1
Sidi Maarouf 26 30 41 57
Es Senia 82 50 53 43
Ain Beida 75 3 5
Cdt Chérif Yahia 12 1
Zone Eparse 0 37 40 50
Groupement d'Oran 2813 730 927 1808

46
47
Tableau n° 28 : Besoins en salle de classe (3 eme cycle) groupement d'Oran

Périodes 1996 2000 2005 2015


Agglomération Oranaise 862 688 784 1303

Sidi Chahmi 14 5 6 12
Nedjma 12 83 83 78
Saint Remy 2 3 3
Hassi Labiod 2 2 2
Bouamama 1 1 2
Sidi Maarouf 25 29 37
Es Senia 42 28 28 25
Ain Beida 26 16 16 14
Cdt Chérif Yahia 5 5 6
Zone Eparse 0 20 21 27
Groupement d'Oran 956 875 977 1509

Tableau n °29 : Besoins en salle de classe (les 2 cycles) groupement d'Oran

Périodes 1996 2000 2005 2015


Agglomération Oranaise 3368 1135 1401 2794

Sidi Chahmi 44 19 24 41
Nedjma 81 229 234 212
Saint Remy 7 2 3 4
Hassi Labiod 3 3 3 5
Bouamama 3 1 2 3
Sidi Maarouf 26 55 70 94
Es Senia 124 79 81 68
Ain Beida 101 19 21 14
Cdt Chérif Yahia 12 5 5 7
Zone Eparse 0 57 61 77
Groupement d'Oran 3769 1604 1904 3317

48
D) POPULATION ACTIVE

a) Caractéristiques de la population active

Selon les définitions de l'ONS, la population active au niveau du groupement est


composée en 1993 (enquête chômage réalisée par l'ONS d'Oran en 1993) de :

- 161 502 Occupés

- 63 129 Chômeurs

- Soit une population active de 224 073 personnes, représentant 27.96 % de la population
totale du groupement

- les personnes pourvues d'un emploi, représentent 72,07 % de la population active ou


encore 20,15 % de la population totale du groupement.

Tableau n° 30: Répartition de la population active dans le groupement en 1993.


Commune Pop. Active Pop. Occup Pop. Chôm Taux.Act Taux.Occ Taux.Chô
Groupement 224 073 161 502 63 129 27.96% 72.07% 28.17%
Wilaya 308 030 230 658 77 288 27.18% 75.03% 25.10%

b) Part de la population active dans le groupement

- La population active dans le groupement représente 72,74 % de la population active de


la wilaya. Cette répartition de la population active selon les parts relatives dans des niveaux
géographiques différents met en évidence une plus grande concentration de la population
active dans la commune d'Oran.

Tableau n° 31 : Part de la population active dans le groupement / wilaya


Communes Part dans le Groupement Part dans la Wilaya
Oran 88.58 % 64.43 %
B .El Djir 3.81 % 2.77 %
Es-Senia 5.23 % 3.80 %
S. Chahmi 2.36 % 1.71 %
Groupement 72.74 %

c) Evolution de la population active entre 1987 et 1993.


Evaluée à 190 662 en 1987 , la population active dans le groupement est passée à 224 073
en 1993, ce qui représente un taux d'accroissement moyen annuel de 2.72 % soit en moyenne
5568 nouveaux actifs par an. Au niveau de la wilaya cet accroissement est de 3.18 % soit en

49
moyenne par an 8802 actifs. On constate que la part des nouveaux actifs au niveau du
groupement représente 63.25% de l'ensemble de ceux de la wilaya.

Tableau n°32 : Accroissement de la population active 1987/1993


Commune Pop. active Pop. Active Accrois. Taux.Act Taux.Act
1993 1987 87 / 93 1993 1987
Oran 198 493 172 733 +25 760 28.40% 28.60%
Bir El Djir 8 551 5 217 + 3 327 24.31% 30.56%
ES Senia 11 733 8 642 + 3 087 26.23% 25.19%
Sidi Chahmi 5 296 4 070 + 1 219 24.60% 24.05%
Groupement 224 073 190 662 +33 411 27.96% 28.22%
Wilaya 308 030 255 213 + 52 817 27.18% 27.62%

- Le taux d'activité globale dans le groupement et dans la wilaya est en légère diminution
par rapport à 1987. Toutefois le rapport actif / inactif, comme dans le passé, est resté presque
le même soit (01) une personne sur (04) quatre. A l'exception de la commune de B .El Djir
où le taux d'activité a enregistré une chute remarquable due à l’accroissement de la
population, le plus fort dans le groupement soit un taux intercensitaire moyen annuel de
11.84 % entre 1977 et 1987.
- Au niveau de la wilaya on note une légère hausse du taux d'activité féminine qui reste
cependant très faible mais que l'on peut expliquer par l'entrée sur le marché du travail d'un
nombre plus important de femmes sans pour autant que cette demande de travail soit
concrétisée puisque le taux d'occupation féminine régresse de 77.24 % en 1987 à 74.26 % en
1993 .

Tableau n° 33 : Évolution population active par sexe dans la wilaya 1987 / 1993
Ensemble Masculin Féminin Ensembl Masculin Féminin
1987 1987 1987 1993 1993 1993
Occupés 207 517 176 281 31 236 230 658 192 590 38 068
Chômeurs 42 930 38 493 4 437 77 288 64 076 13 212
Travail à domicile 4 766 ............ 4 766 4 744 120 4 624
(T.D)
Pop. active 255 213 214 774 40 439 308 030 256 790 51 320
Taux Chôm 16.82 % 17.72 % 10.97 % 25.10 % 24.97 % 25.74 %
Taux d'occ 81.31 % 82.08 % 77.24 % 75.03 % 75.03 % 74.26 %
Taux d'accrois. 27.60 % 46.22 % 27.18 % 27.18 % 45.03 % 9.11 %

- En l'espace de six ans (06), le nombre de chômeurs a pratiquement doublé puisqu'il est
passé de 42 930 en 1987 à 77 288 en 1993 soit un accroissement moyen annuel de l'ordre de
10.29 % , autrement dit chaque année il y a environ 5726 personnes qui se présentent sur le
marché du travail .
50
- Le taux de chômage connaît entre 1987 et 1993 un accroissement très fort de l’ordre de
42.9% . Le nombre de chômeurs croît plus vite que la population active ce qui signifie
qu’aux STR 2 viennent s’ajouter les STR1 ( Réf. définitions ONS).

d) Taux d'activité par sexe dans le groupement

Le taux d’activité féminin atteint son maximum pour la tranche d’âge 25-30 ans puis
décroît assez rapidement pour n’être plus que de 4,52 % dans la dernière tranche, alors qu’il
est 78,42 % chez les hommes pour cette même tranche. Le mariage et plus encore, les
enfants expliquent ce retrait de la femme de la vie active, notamment en l’absence de
structures de soutien appropriées : crèches, cantines etc...

Tableau n°34 : Répartition de la population active selon la commune et le sexe


Communes Ensemble Masculin Féminin
Oran 28.40 % 45.43 % 11.40 %
Bir El Djir 24.31 % 44.93 % 3.55 %
ES-Senia 26.23 % 44.57 % 7.10 %
S. Chahmi 24.60 % 43.28 % 5.51 %
Wilaya 27.18 % 45.03 % 9.11 %

Tableau n° 35: Taux d’activité par âge et par sexe selon l’enquête chômage de la Wilaya
d’Oran 1993 en pourcentage
Age Masculin Féminin Total
15-19 39.99 7.28 23.78
20-24 66.99 19.31 42.77
25-29 92.66 27.32 59.35
30-34 95.80 23.74 60.28
35-39 98.33 15.91 58.19
40-44 98.17 13.01 55.85
45-49 93.81 12.52 5390
50-54 89.45 8.83 49.26
55-59 78.42 4.52 41.59
Ensemble 45.03 9.11 27.18

51
e) Population occupée

Le taux d'occupation est encore plus significatif du dynamisme de la commune que le taux
d'activité (on rapporte la population occupée à la population active).

- La population occupée en mai 1993 est estimée à 161.502 personnes dans le


groupement, elle représente 70,01 % de la population active totale de la wilaya et 20,15 % de
la population résidente totale du groupement soit un (01) occupé pour cinq (05) inactifs.

Tableau n° 36 : Part de la population occupée dans le groupement et la wilaya en 1993


Commune Pop. Occup Taux. Occ Part dans Part dans la
Groupemen wilaya
t
Oran 141 612 71.34% 87.68 % 61.39 %

Bir El Djir 7 418 86.75% 4.59 % 3.21 %

ES-Senia 8 447 71.99% 5.23 % 3.66 %

S. Chahmi 4 025 76.00% 2.49 % 1.74 %

Groupement 161 502 72.07% ....... 70.01 %

Wilaya 230 658 75.03% ........

Tableau n° 37 : Évolution de la population occupée entre 1987 et 1993


Commune Pop. Occup Pop. Occup Taux. Occ Taux.Occ
1993 1987 1987 1993
Oran 141 612 143 571 83.12 % 71.34%

Bir El Djir 7 418 4287 82.17 % 86.75%

ES-Senia 8 447 7381 85.41 % 71.99%

S. Chahmi 4 025 3453 284.84 % 76.00%

Groupement 161 502 158692 83.23 % 72.07%

Wilaya 230 658 212283 78.63 % 75.03%

52
Tableau n° 38: Evolution de la population occupée par branche d'activité entre 1966
et 1987
AGR BTP IND Autres
1966 1977 1987 1966 1977 1987 1966 1977 1987 1966 1977 1987
Oran 18,39 1,52 2,07 - 10,44 6,68 29,42 29,80 16,38 52,19 58,24 74,87
Bir El Djir 70,82 26,11 7,85 - 25,94 22,30 10,93 23,56 21,79 18,25 24,39 48,06
Es Senia 52,20 20,30 6,55 - 17,64 12,90 24,28 30,37 21,05 23,53 31,68 59,50
Sidi Chahmi - 26,72 17,35 - 16,38 12,97 - 25,57 23,47 - 31,33 46,21
Groupement 23,27 3,63 2,77 - 11,43 7,53 28,17 29,61 16,90 48,56 55,33 72,80
Wilaya 21,22 7,49 13,5 6,67 14,10 - 18,51 28,29 - 53,61 50,12 -
National 60,54 29,60 17,51 5,87 14,80 15,92 8,24 17,20 15,74 25,35 34,30 46,66

La répartition de la population occupée selon la branche d’activité indique une


prédominance du tertiaire (administration, services, commerces), qui représente près de 75
%.
Après avoir connu un taux de croissance important, la part de l’industrie régresse et ce,
bien qu’un nombre important de la population du groupement soit occupé dans les zones
industrielles d’Arzew et de Hassi Ameur.
La croissance de la population occupée dans le tertiaire peut être mise aussi bien au
compte d’une affirmation du caractère urbain du groupement d’Oran qu’à l’incapacité de
l’industrie à offrir des emplois à la population active en augmentation.
Une première analyse de la structure du tertiaire semble conforme à cette seconde
alternative. Ce sont en effet le commerce de détail non spécialisé et l’administration qui
enregistrent les effectifs les plus importants.
- Il est nécessaire de mesurer les charges économiques et sociales de la population active ,
mais aussi de la population occupée puisqu'en fait c'est elle qui produit ( Le quotient de
dépendance rapporte le nombre de personnes occupées à celles inactives )
En 1987 ce quotient était de 100 occupés pour 445 personnes inactives, en 1993 il est de
100 occupés pour 500 personnes. Ce quotient de dépendance élevé s'explique par deux
facteurs : la jeunesse de la population , la faiblesse de l'occupation féminine , qui bien qu'en
progression de 3.64 % par an , ne représente en 1993 que 16.50 % de la population occupée
totale.

f) Population en chômage
- La commune d'Oran connaît un fort taux de chômage, 28.6 % , bien plus élevé que
celui calculé pour l'ensemble de la wilaya : 25.1 % . Le même constat peut être fait
pour la commune d'Es-senia .Ces deux communes qui ont connu par le passé les plus
forts taux d'investissements , semblent avoir saturé leur capacité d'offre d'emploi et ne

53
plus répondre aux besoins d'une population sur laquelle elles exercent une forte
attraction.

- Ce phénomène d'attraction - rejet se traduit par la marginalisation d'une frange de plus


en plus importante de la population avec toutes les implications que l'on peut en
attendre sur le plan urbain : paupérisation, développement des zones d’habitat
précaire, délinquance....

Tableau n °39: Taux de chômage par commune et par sexe en 1993


Communes Ensemble Masculin Féminin
Oran 28.66 % 28.82 % 28.18 %
B El Djir 19.77 % 20.17 % 14.77 %
ES-Senia 28.01 % 27.69 % 30.16 %
S. Chahmi 22.83 % 22.20 % 27.88 %
Groupement
Wilaya 25.10 % 24.96 % 25.78 %

Tableau n° 40 : Structure de la population en chômage par age et par sexe en %


Age Masculin Féminin Ensemble
15 - 19 26.72 20.20 25.60
20 - 24 34.84 44.31 36.46
25 - 29 20.13 23.34 20.68
30 - 34 8.93 9.46 9.02
35 - 39 5.05 1.79 4.50
40 - 44 1.75 0.71 1.57
45 - 49 1.74 0.05 1.45
50 - 54 0.58 0.13 0.40
55 - 59 0.25 0.00 0.21
Ensemble 100.00 100.00 100.00

Le quart de la population en chômage soit 25% a moins de 20 ans. C’est donc une
population composée de jeunes qui ont au mieux achevé le cycle scolaire et qui sans
formation complémentaire ne peut accéder qu'à des postes de travail non qualifiés.

Or le marché du travail est caractérisé de plus en plus par une offre de travail qualifiée
voire hautement qualifiée, même dans les industries anciennes consommatrices de main
d'oeuvre ( industrie manufacturières telles que textile , cuirs et peaux ).

54
- Par ailleurs , sur le marché algérien et plus précisément sur le marché du travail du
groupement sur lequel se pourvoient de nombreuses PME , l'offre d'emploi régresse
fortement

du fait de la fermeture de nombreuses entreprises soumises à la concurrence exercée par


les produits importés . Deux processus viennent se renforcer :

- Une hausse de l’intensité capitalistique dans les entreprises nouvellement créées


(ISMME, Chimie-Plastique) ce qui entraîne une réduction de l’offre d’emploi.

- Un diminution de l’offre de travail dans les entreprises en fonction à la suite de


nombreux dégraissages voire de fermetures.

g) Taux de dépendance

Malgré la nette évolution de dépendance (nombre de personnes par occupé) entre les deux
Recensement 1977-1987 le nombre de personnes à charge par occupé reste important.
Au niveau du Groupement d’Oran, le nombre de Personne à charge par Occupé passe de
5.1 en 1977 à 4.3 en 1987.

Tableau n° 41 : Evolution du taux de dépendance entre 1977 et 1987


1977 1987
Oran 5,1 4,3
Groupement d’Oran 5,1 4,4
Wilaya d’Oran 5,1 4,5
Niveau National 6,7 5,5

h) Projection de la population active à l'horizon 2015

1) Population active

L'estimation de la population active de 1995 à l'an 2015 obéit aux mêmes tendances
d'évolution qu'au niveau national en l'absence de paramètres spécifiques au Groupement

Elle sera de 646762 personnes actives en l'an 2015.

Tableau n° 42 : Evolution de la population active dans le groupement entre 1995 et


2015
Périodes 1995 2000 2005 2015
Population active 278318 347870 432517 646762

55
Ainsi le taux brut d'activité évoluera ainsi :

Tableau 43 : Evolution du taux brut d'activité dans le groupement entre 1995 et 2015
Périodes 1995 2000 2005 2015
Population active 30.7% 33.1 % 35.5 % 39.5 %
Tableau n° 44 : Population active selon l'âge et sexe entre 1995 et 2015
Tranches 1995 2000 2005 2015
d'age
Masc. Fém. Ens Masc. Fém. Ens Masc. Fém. Ens Masc. Fém. Ens
15 - 19 13911 2246 16156 12064 1882 13946 11066 1686 12751 10579 1631 12210
20 - 24 43152 11472 54624 53492 14015 67507 63803 16781 80584 78363 20964 99327
25 - 29 42169 14010 56179 51746 18901 70647 63844 25022 88866 84969 39186 124155
30 - 59 125232 16060 141293 164471 20302 184773 213210 25359 238569 349640 40644 390284
60 & + 9432 635 10066 10396 601 10996 11148 599 11747 20057 729 20786
Total 233896 44422 278318 292169 55701 347870 363071 69446 432517 543608 103154 646762

2) Emplois à Créer

Les prévisions des emplois à créer pour les échéances 2000 à 2015 ont été estimées en
fonction de trois hypothèses :

Hypothèse 1 : Plein Emploi

le nombre d'emplois à créer à l'horizon 2015 sera de 485260.

Hypothèse 2 : T aux de chômage constant 25.1%


Ce taux a été observé en 1993 au niveau de la wilaya d'Oran lors d'une enquête sur le
chômage réalisée par l'ONS d'Oran .

Le nombre sera de 312542 emplois.

Hypothèse 3 : Taux de chômage constant 28.1%

Ce taux a été observé en 1995 au niveau national ( enquête sur la mesure des niveaux de
vie ).

Le nombre sera de 293930 emplois.

Ces chiffres représentent le déficit en emplois entre la population active et les emplois
existants en 1993.

Tableau n° 45 : Besoins en emplois dans le groupement à court, moyen et long terme


Hypothèses 2000 2005 2015

56
Plein Emploi 186368 271015 485260
Taux de Chômage : 92385 154643 312542
25.1 %
Taux de Chômage : 82347 142139 293930
28.1 %

III) ANALYSES URBAINES DU GROUPEMENT


Le groupement urbain s'étale sur une superficie de plus de 25.057 ha. Les zones urbaines
représentent 35 % du territoire soit plus de 8.860 ha. Ce rapport n'est cependant pas
révélateur de rapports homogènes entre les différentes composantes du territoire du
groupement.

A) MORPHOLOGIE ET STRUCTURE GÉNÉRALE


Les zones urbaines sont caractérisées par une consommation du sol très différenciée selon
les communes. Si le zones d'habitat occupent près de 90 % des zones agglomérées de la
commune d'Oran et pratiquement 100 % à Bir El Djir, elles ne représentent, pour les
agglomérations d'Es Senia, que 50% de leurs territoires, expression d'une grande
hétérogénéité des occupations urbaines pour cette commune.

La population du groupement était de 684742 en 1987 soit une densité moyenne de 20,4
habitants à l'hectare.

La répartition de la population n'est pas uniforme dans tout le groupement .On remarque
un déséquilibre inter communal et à l’intérieur même de chaque agglomération.

- La commune d'Oran

Elle occupe une superficie de 6400 ha dont près de 4000 urbanisés. représentant 60% de la
surface totale urbanisée du groupement et compte 90 % de la population totale en 1987.

D’après les données du recensement de 1987, la densité moyenne dans la ville d’Oran est
de l'ordre de 153 habitants à l'hectare. Cette moyenne diffère d'une zone à une autre et même
d'un quartier à un autre .

Pour mieux cerner le peuplement dans la ville, nous avons dégagé quatre classes distinctes
:

- Classe 1 : très forte, supérieure à 600 habitants à l'hectare .

- Classe 2 : forte, entre 260 à 600 habitants à l'hectare .

- Classe 3 : moyenne, entre 150 à 210 habitants à l'hectare.

57
- Classe 4 : faible, moins de 150 habitants à l'hectare .

La classe 1 intègre les quartiers connus par leur fort peuplement tel que Derb, St Pierre et
le Plateau dont les densités varient entre 650 et 830 hab./ha. Cette très forte densité dans ces
trois quartiers s'explique pour le premier par son cachet de transit ; pour le second et le
troisième par leur sur-occupation qui a entraîné la transformation même des salles de bain,
des terrasses, des buanderies en logements.

Dans cette même classe se trouvent les quartiers de Lamur et Medioni caractérisés par un
morcellement excessif des parcelles ; morcellement commandé par la typologie même de
l'habitat ( Haouche ). Si le même phénomène se remarque dans le quartier de Victor -Hugo
c'est en raison principalement de la présence de la cité (C.I. A ) connue par son très fort
entassement.

La classe 2 (260 à 600 hab./ha) concerne d'abord l'hypercentre qui malgré sa position, se
situe dans cette fourchette. Situation qui s'explique d'une part par le départ de sa population
vers la périphérie et le vieillissement de son bâti. Il convient d'y ajouter également la
mutation de l' habitat en équipement commercial ou profession libérale.

C'est dans cette classe que se trouve aussi HaÏ El -Émir dont la densité est de 578
hab./ha ; à côté des quartiers de Médina Djedida, St Antoine, HaÏ Louz, Okba assez
populeux. Mise à part la partie de la Calère qui a été partiellement démolie la densité du
quartier de Sid -El-Houari demeure forte, en particulier à Stalingrad et la Blanca, et le place
d'emblée dans cette classe 2.

La classe 3 (150 -210 hab./ha.) est une densité moyenne dominante dans la ville. Elle
concerne les quartiers suivants : Cité Petit, Choupot, Sid Senouci, Boulanger, Cavaignac, St-
Eugène, Hippodrome, Ras-El-Ain, Casbah, Eckmuhl, Brunie, Delmonte, Gambetta, Castors,
Carteaux et Cité Jeanne d'Arc. Le peuplement de ces quartiers s'explique par la typologie de
l'habitat, composé de logements individuels, maisons de maître, villas.

La classe 4 (moins de 150 hab./ha.) caractérise la zone comprise entre le 2 ème et le 3


ème boulevard périphérique dont l'urbanisation s'est faite avec des ZHUN (Maraval, Seddikia
, Dar El Beida ). Il faut cependant y ajouter les cités construites dans les années 60 (Victor
Hugo, Lauriers roses ,Bastille , Grande terre).

Ces unités intègrent à l'habitat des équipements et des espaces verts planifiés mais non
réalisés. Ce qui explique leur faible densité.

58
La répartition de la population n'est donc pas uniforme pour l'ensemble de l’agglomération
oranaise. Particulièrement forte au centre ville, elle est faible à la périphérie et relativement
moyenne dans les ex quartiers coloniaux.

- La commune d'Es-Sénia

La commune d’Es-Sénia se compose du chef lieu, de deux agglomérations secondaires


Ain Beida et Commandant Chérif Yahia ainsi que de la zone éparse. Elle connaît une densité
communale moyenne de 6,6 habitants à l'hectare. Sa superficie est de 5200 ha tandis que sa
population était de 34749 en 1987 représentant ainsi 5,07% de la population totale du
groupement .

L'agglomération offre de grandes potentialités pour sa densification en hauteur. L'étude


du P. O.S devrait en tenir compte.

Ain Beida a une densité brute de 395 habitants à l’hectare, elle connaît une prédominance
en habitat individuel en rez de chaussée, dans sa grande partie en cours d’achèvement .Il
s'agit d'une agglomération en cours de formation. car, Ain Beida à l'instar de Nedjma dans la
commune de Sidi Chahmi, constitue un centre "exutoire" d'Oran (recasement, relogement,
sinistrés, logements sociaux etc.... )

Chérif Yahia est aussi une agglomération en formation dont la densité actuelle (54
hab./ha.) reste, pour le moment, insignifiante.

- La commune de Bir -El Djir

Cette commune de 4035 ha, regroupant le chef lieu et les deux agglomérations secondaires
compte en 1987, une population de 20742 habitants avec une densité moyenne communale
de 5,14 habitants à l'hectare .

La densité est de 192 hab./ha. au Chef lieu, 112 à Sid El Bachir et 192 à Bel Gaid. Ces
faibles densités s'expliquent principalement par le fait que ces agglomérations sont en cours
et n'ont pas encore atteint le niveau de Bir El Djir qui constitue la zone privilégiée de l'
extension de la ville d'Oran.

- La commune de Sidi Chahmi .

Sidi Chahmi est la commune la plus vaste du groupement avec 9422 ha, regroupant le
chef lieu, Nedjma, Sidi Maarouf et la zone éparse sa population est de 17 071 avec une
densité communale moyenne de 18 hab. /ha. La densité nette du chef lieu et de Nedjma sont
presque égales 85.5 pour la première et 80,5 habitant à l'hectare pour la deuxième. Celle de la
zone éparse est de 79 habitants à l'hectare, par contre celle de Sidi Marouf n' est que de 54,5 .

59
La commune de Sidi Chahmi se place dans la catégorie des faible densités (classe 4) ; car,
elle constitue, elle aussi, un noyau en cours de formation (lotissements, logements sociaux
etc..).

La structure actuelle de l'occupation du sol du groupement est donnée par le tableau


suivant:
( Mettre ici Tableau n° 46 : Occupation du sol du G.U.O en 1995 rapport II p. 73)
Occupation.xls ?

60
a) Réseau urbain du Groupement d'Oran

A l'image de la place du Groupement Urbain d'Oran dans la wilaya, l'agglomération


oranaise est prépondérante dans un réseau hiérarchisé mais non équilibré.

Tous les facteurs physiques, humains et économiques concourent à identifier le réseau


urbain en terme de dichotomie entre le centre et la périphérie.

En effet, l'agglomération oranaise concentre près de 90 % de la population du groupement


sur une superficie représentant à peine 13% du territoire de celui-ci.

Sur le plan morphologique et fonctionnel, sa structuration affirmée concourt à pérenniser


sa dominance et son attractivité. Ses limites franches, son poids historique, sa taille, son tracé
viaire géométrique permettent une desserte facile. La compacité de ses tissus et leur diversité,
le large éventail d'activités renforcent sa centralité.

Cependant, la situation des tissus a fait reporter l'essentiel du croît sur la périphérie
immédiate, phénomène qui par l'incohérence des dispositions spatiales l'ayant accompagné, a
complètement bouleversé les rapports du centre à la périphérie.

Ces rapports qui s'expriment à la fin des années 70 par une dichotomie ville-campagne,
sont passés en l'espace de quelques années à des rapports entre un centre métropolitain et une
multitude d'agglomérations de banlieue essaimerais sur la couronne périphérique, mal
équipées non structurées, à caractère presque exclusif d'habitat et sans rapports hiérarchiques
prédéterminés.

Ainsi, les trois communes périphériques, Es Sénia, Bir El Djir, Sidi Chahmi, connaissent
les mêmes problèmes de structure du réseau urbain.

Pour Es Sénia, elle est caractérisée par sa proximité à l'agglomération Oranaise dont les
servitudes empêchent la conurbation.

Le réseau urbain de la commune de Sidi Chahmi qui compte six (06) agglomérations
connaît, quant à lui, trois volets problématiques :

- La prolifération de petites unités urbaines au Nord de la Commune tendant à une


conurbation linéaire de l'ACL jusqu'au Douar Sidi Maarouf.

- Le déséquilibre marquant créé par le développement récent de l’agglomération de


Nedjma qui concentre actuellement 65 % du parc logement total de la commune.

- Le sous - équipement généralisé.

Le réseau urbain de la commune de Bir El Djir est caractérisé par une unité urbaine en
formation comprise à l'intérieur du tracé de la Rocade en cours et comprenant le chef lieu,

61
l’Emir AEK, l'USTO et la cité USTO et constituant à terme une totalité avec l'agglomération
d'Oran.
Cette unité conçue pour accueillir l'expansion de la centralité urbaine ( marquée par
l'USTO) est difficilement appréciable au niveau fonctionnel vu son état embryonnaire.
Au delà de l'emprise de la Rocade, quatre (04) agglomérations secondaires aux caractères
différenciés :

- Canastel avec son caractère balnéaire et de villégiature.


- L'agglomération de Sidi El Bachir dont la vocation péri-urbaine est confirmée par le
tracé de la rocade connaît à l'instar de beaucoup d'agglomérations secondaires. périphériques,
une discordance entre son rôle secondaire et sa taille. En 1987, elle concentrait plus de 40 %
de la population totale de la commune alors que le chef lieu n'en concentrait que 30%.
- Douar Belgaîd fait partie des rares agglomérations périphériques à ne pas avoir connu de
dynamique de croissance effrénée du fait de contraintes physiques, juridiques et autres. C’est
la seule agglomération de la commune à caractère franchement rural avec une taille stable
d'environ 900 habitants durant les vingt dernières années (jusqu'à 1995).
De ce qui précède, une remarque générale s'impose. Le réseau est déséquilibré par la
dynamique des agglomérations secondaires. Ces dernières connaissent, en effet, un
accroissement intense de l'habitat non suivi par un niveau d'équipement conséquent.

b) Grands tracés et tissus urbains


Le tracé viaire principal d'Oran est difficilement appréciable au niveau du groupement en
tant qu'entité urbaine. Il reste fondamentalement radial du fait de l'encaissement de l'aire
hypercentrale dans les limites infranchissables Nord et Ouest. Cette configuration radiale est
en fait prédominante même à l'intérieur de l'agglomération oranaise où le beau dessin semi-
radio- concentrique n'a pas d'écho sur le plan des formes urbaines ni sur la mobilité et le
fonctionnement général dans les deux sens radial et concentrique pour n'accueillir en fait
qu'un fonctionnement hypercentre - périphérique.
Ceci est particulièrement perceptible au niveau des quartiers de la ville où la juxtaposition
des trames en damiers irréguliers est générale, empêchant toute solidarité fonctionnelle à
l'intérieur des couronnes.
L'extension de la ville ( ou de la tache urbaine ), vers Bir El Djir, est en voie de constituer
une tache urbaine équivalente à celle d'Oran ; mais, sans le souci préalable et nécessaire en ce
qui concerne la qualité des tissus et leurs relations morphologique et fonctionnelle.
L'ensemble des tissus périphériques, qu'ils aient un noyau colonial que l'extension a
complètement nié au point de vue de l'intégration morphologique, ou qu'ils soient des
lotissements de création nouvelle, tous sont généralement désarticulés, sans forme ni
hiérarchie ou autre intéractivité entre les différentes agglomérations.

62
La rocade en cours, au vu de la prolifération des tissus de part et d'autre de son emprise
semble ne pas être conditionnée par un parti pris urbanistique ou fonctionnel. En fait, le parti
pris ayant conditionné son tracé se trouve dépassé par l'état de fait de l'urbanisation
périphérique qu'elle ne contient plus au vu du développement extraordinaire d'agglomérations
secondaires.

c) Découpage spatio - fonctionnel

Les limites administratives des communes composant le groupement ne semblent pas, d'un
point de vue de l'analyse de l'espace physique, très opportunes, car conjoncturelles et partant,
à l'origine, de motivations difficiles à cerner. Les critères relativement fiables pour une bonne
lecture du territoire du groupement sont :

• L'histoire des lieux

• La polarité ( type, niveau et rapport à l'hypercentre)

• Les caractères et dynamiques diverses des différentes portions de territoires

Ce qui donne quatre (04) unités d'analyse :

- L'agglomération d'Oran jusqu'au boulevard périphérique :

Espace compris entre le périphérique et la Rocade en cours.

Occupation par ponctuations spécifiques greffées sur les radiales principales subordonnées
à l'agglomération d'Oran.

Dynamique d'urbanisation moyenne freinée par l'agriculture et la Daya Morsli

- Le territoire de Bir El Djir :

Ses limites correspondent aux limites communales à l'Est et au Sud, à la côte littorale et au
3 ème boulevard respectivement au Nord et à l'Ouest

Continuation en tache d'huile de l'agglomération oranaise

Dynamique d'urbanisation très forte ( occupation urbaine systématique à terme )

Absence de structure du fait de l'état en formation des tissus urbains.

Différentes vocations ( suburbaines, rurales, balnéaires )

63
- Le territoire d'Es Sénia :
Ses limites correspondent au territoire communal diminué de la couronne comprise entre
le périphérique et la future Rocade. C'est un territoire aux différentes vocations ( aéroport
international au Sud, agriculture, industrie, université ) et aux nombreuses contraintes
( convergence des servitudes techniques inconstructibilité du sol, contraintes diverses à
l'extension urbaine ...)
Sa dynamique urbaine, freinée par l'agriculture et la Daya Morsli, est reportée sur ses
agglomérations secondaires.

- Le territoire de Sidi Chahmi :


Il correspond grossièrement au territoire communal. il est à vocation agricole et connaît
des mutations diverses dues aux modes d'urbanisation ayant déstructuré l'armature villageoise
sans créer pour autant une véritable armature urbaine.

B) FORMATION ET TRANSFORMATIONS DES AGGLOMÉRATIONS DU


GROUPEMENT

Après la présentation générale des territoires communaux composant le groupement, il est


nécessaire de voir la place qu'occupent les agglomérations qui forment le réseau urbain du
groupement. Ce sont les chefs lieux qui constituent l'épine dorsale de ce réseau et à ce titre
ils bénéficient ici d'un traitement spécial. cependant, les agglomérations secondaires ne seront
pas négligées.

a) Les agglomérations du territoire d'Oran.

Ce territoire possède bien sûr l'agglomération même d'Oran, mais aussi l'agglomération de
Canastel

1) L'agglomération d'Oran

Le contexte historique

- L’établissement humain paléo-berbère


Les premiers établissements humains sont attestés par de nombreux ateliers datant de
l'époque préhistorique. Des vestiges ont été retrouvés sur le plateau d'Oran ainsi que de
nombreuses grottes, contenant un mobilier caractéristique, dans les environs immédiats de la
ville.
La présence des Romains, bien que signalée, n'est en revanche, pas prouvée.
De nombreuses traces d'agglomérations paléo-berbères ont été constatées sur le versant
sud-est du Murdjadjo aux environs du Pont Albin et aux environs des chabets El Hurman et
El Hammam.
64
- Le noyau initial de la cité islamique ( 903 -1509)
La particularité du site, marqué par la présence de l'eau grâce à l'existence de nombreuses
sources et en particulier l' Oued Ras El Ain, incitera deux marins andalous à fonder en 903 la
ville d'Oran. Elle fut initialement construite sur un mamelon de la rive gauche du ravin Ras
El Ain, entourée d'une enceinte de terre durcie, elle fut dotée par la suite d'une citadelle ou
Kasbah qui pourrait être considérée comme étant le noyau initial de l'agglomération urbaine.
Profitant de la situation défensive de la Kasbah, les habitants se sont installés en contrebas et
tout près du petit port ( Mersa Seghir), par opposition à Mers El Kebir.
Oran a survécu aux incursions répétées des tribus avoisinantes réussissant à chaque fois à
se relever et même à atteindre un développement urbain remarquable. Son commerce
maritime avec presque tous les grands ports méditerranéens devient florissant. Valence,
Marseille, Gênes, Venise, avaient leurs fondouks, leurs représentants et leurs loges
consulaires à Oran.
L'activité intellectuelle ne céda en rien à l'activité commerciale. Oran, à l'instar des autres
cités maghrébines, produira des savants renommés dans tout le monde musulman ; et, devient
au XIII ème siècle, un important centre du soufisme maghrébin.
Au XVème siècle, Léon l' Africain ( Hassan El Ouazzan ) considère que "la ville est bien
fournie d' édifices et de toutes choses qui sont séantes à une bonne cité, comme collèges,
hôpitaux, bains publics et hôtelleries, étant ceintes de belles et hautes murailles". Cet auteur
estime que la ville contenait alors 6000 feux, soit 25.000 habitants.

• Le développement de l'espace urbain à partir du XVI ème siècle


Le tissu islamique initial d'Oran a été complètement rasé pour laisser place à la nouvelle
organisation urbaine introduite par les Espagnols. `

- Occupations Espagnoles (1509-1708 ) (1732-1792 )


Pour des raisons de sécurité, les ingénieurs espagnols qui ont construit le réseau de
fortification durant la première occupation (1509 -1708 ), ont délibérément sacrifié les
commodités de la vie urbaine aux exigences de la défense de la place.
Mais, après 1732, date de la seconde occupation d' Oran, la ville paraissait dépassée sur le
plan de l'urbanisme. Les gouverneurs espagnols doublés d'ingénieurs franchissent l'oued
Errehi, reportant les remparts vers l'Est donnant ainsi à la ville un périmètre de 2557 mètres
gardé à intervalles réguliers par des bastions. La superficie de la ville intra-muros atteint alors
75 hectares.

De nombreux aménagements de la voirie, notamment des agrandissements et des


élargissements, sont entrepris pour permettre aux chargements de contourner les quartiers

65
denses en évitant de les traverser, mais aussi de relier entre elles les principales portes de la
ville.

- Reconquêtes Algéro-Ottomanes (1708 -1732) (1792-1831)

La première reprise de la ville par le bey Mustapha Bouchelaghem (1708-1732) n'avait


produit que quelques aménagements urbains, sans pour autant étendre la ville au-delà de
l'enceinte espagnole. Il fallait donc attendre la deuxième reconquête d'Oran par le bey
Mohamed El Kébir en 1792 pour que la ville connaisse une véritable extension spatiale et un
notoire développement urbanistique et démographique.

- La cité

En effet, le 27 février 1792, le Bey Mohamed El Kébir, prit officiellement possession


d'Oran. La ville qui a connu près de trois siècles, un modèle d'urbanisme qui rappelait de très
près celui d'une ville occidentale fortifiée, va connaître au lendemain de son évacuation par
les Espagnols, un certain nombre de transformations commandées par l'état de ruine dans
lequel se trouvait la ville à la suite de l'effroyable séisme d'octobre 1790.

En outre, le regain démographique produit par les politiques de repeuplement et


d'urbanisation du bey, ont eu un effet incitateur sur le développement urbain de la cité
nouvellement reconquise.

Le bey Mohamed El Kebir semble avoir été amené à la création de la nouvelle ville sur la
rive droite de l'oued Errehi pour de nombreuses raisons, dont trois essentielles. La première
est commandée par un souci défensif. La seconde en est les surfaces libres qui se trouvaient
sur cette partie de la rive, si l'on excepte les jardins et les baraquements élevés par les
Espagnols après le séisme. La troisième raison réside dans l'existence d'un tracé de voies
hérité de l'époque espagnole. Le Bey, en véritable urbaniste, s'est plu grâce à des opérations
de lotissements, à tracer un réseau de voirie dont les rues paraissaient se couper à angles
droits. Le plan de la vieille ville levé en 1848 en restitue l'image. Parallèlement aux
opérations de lotissements, le bey avait imposé comme conditions aux donataires musulmans
et juifs de construire leurs maisons suivant des prescriptions rigoureuses d'assiette et
d'alignement.

66
- Les faubourgs (1792)

La ville, comptait quatre faubourgs :

-Yfri : situé sur le flanc du Murdjadjo, aurait été crée en 1701, par le bey Bouchelaghem
assiégeant les Espagnols. Il y fonda le Ribat des Tolba-Moudjahidine.

- Kelaia : Mechta située sur l'actuel emplacement de Mdina Jdida où le bey Mohamed El
Kébir installa les gens originaires de la ville de Kelaia en 1790, pour commercer avec la
garnison Espagnole en instance d'évacuation de la ville.

- Kheng Ennitah (Karguentah ) : Le site particulièrement favorable aux cultures et aux


pâturages attira une population composée de Douair, Zmela et Gharaba. Le bey Mohamed El
kébir fit construire dans ce faubourg, une mosquée-mederça, entourée d'un cimetière réservé
à la famille beylicale.

- Ras El Ain : Sur le plan d' Oran levé en 1831, Ras El Ain est situé au Sud du fort St
Philippe, à peu près sur l'emplacement actuel du quartier Chollet.

• L’extension spatiale durant la période coloniale

Dès les premiers jours de l'occupation française, les services des administrations militaire
et civile s'y installent.

- Le remodelage de la vieille ville (1831-1870)

Oran, dotée d'un réseau de fortification et d'un urbanisme de type européen hérités de
l'époque espagnole, englobait en 1835 65 rues, dont 27 rues contenues dans le quartier
israélite et 38 rues dans la vieille ville espagnole.

Cependant, l'ouverture de nouvelles voies depuis 1840 porta le nombre de rues de 65 à


163 rues en 1901. En fait, sous les effets conjugués de l'entassement urbain et de la pression
démographique, la vieille ville commençait à partir de 1870 à sentir le poids de ses habitants.
Sa densité démographique était estimée à 302 habitants à l'hectare en 1866.

- L'extension sur le plateau d'Oran (la Nouvelle Ville) 1870-1900

La sur-densification de la Vieille Ville avait justifié l'extension sur le plateau d'Oran qui
bénéficiait de vastes terrains facilement constructibles.

Les politiques urbaines des municipalités oranaises du XIX ème siècle qui finissent par
reconduire, pour la ville d'Oran, presque les mêmes instruments d'aménagement urbains en
usage à Paris, telles que les opérations de voirie, les grands travaux du réseau
d'assainissement, l'organisation du tissu urbain au tracé géométrique. En 1883 Oran s'est vu
appliquer les dispositions du décret du 26 mars 1852 relatif aux rues de Paris.

67
La connexion des quartiers par un réseau tenu de voirie a fait l'objet de différents plans
d'alignement, notamment ceux de 1863-1867 et complétés par les plans additionnels en 1874
et en 1880.

- Les villages périurbains: formation des faubourgs (1866-1935)

La colonisation avait introduit un modèle d'urbanisation de type occidental où les


faubourgs étaient à l'origine des "villages" périurbains, développés extra-muros, comme des
excroissances et qui ont été absorbés par la ville au fur et à mesure de l'extension du tissu
urbain à la faveur du recul des murailles d'enceinte. C'est ce que donne à voir la formation
des faubourgs d'Oran créés après 1831. Les faubourgs pré - coloniaux, tels que Kheng
Ennetah (Kargentah) et Kelaia furent rasés et remplacés par des faubourgs du type européen
avant d'être intégrés à l'espace intra-muros depuis 1866, avec la construction de la nouvelle
enceinte. Ceux qui se sont développés dans la zone extra-muros, avaient leur individualité
autonome. On les qualifiait, d'ailleurs, de "village". Ainsi on avait "village Chollet, "village
Terrade", "village Lamur", "village St-Eugène" etc. Ces "villages" périurbains ceinturaient la
ville et servaient de zone intermédiaire entre elle et la banlieue que constituait les communes
d'Es Senia, Sidi Chahmi, Bir El Djir et Mers El Kebir, jusqu'à Bousfer.

Fait particulier à signaler toutefois, c'est le développement de ces villages périurbains, ou


du moins certains d'entre eux comme Lamur, Saint Eugène, Eckmuhl et Gambetta, le long
des principales routes reliant Oran aux autres villes de la région, comme les routes de Valmy,
de Mascara, de Mostaganem, de Tlemcen et d'Arzew. Il n'est pas sans intérêt de faire
remarquer que ces axes routiers sont devenus, à la suite de l'extension spatiale, les artères
principales de la ville avec le nom de chaque destination ( rue de Mostaganem, rue de
Tlemcen, rue d'Arzew etc...).

Le déclassement en 1933 de l'enceinte de 1866, et son rasage en 1935-1936, avaient


permis d'opérer, vers cette époque la soudure entre les quartiers intra-muros et la zone extra-
muros. Les villages périurbains sont devenus, par voie de conséquences, les quartiers
périphériques ou faubourgs.

- Les fermes de la zone périurbaine: réserves foncières des lotissements

En plus des faubourgs, la zone périurbaine comptait un nombre important de terrains


agricoles qui vont constituer dans la plupart des cas des assiettes d'implantation à de
nouveaux lotissements.

Depuis la première ferme (créée vers 1837) installée à l' Est d'Oran, sur le chemin de Bir
El Djir, plusieurs autres fermes se formèrent dans la zone extra-muros, le long du ravin Ras
El Ain.

68
L'annuaire d'Oran signale, pour l'année 1894, 1310 ha de vignes répartis entre 102
propriétaires. En 1901, il existait 1389 ha de vignes, appartenant à 57 propriétaires. Sur ces
57 propriétés, 7 seulement avaient plus de 50 ha.

Il y a lieu de signaler que devant la rapide croissance urbaine qui s'était opérée depuis le
début du siècle, de nombreuses fermes situées dans la zone périurbaine ont servi d'assiette à
de nombreux lotissements. Certains quartiers de la ville gardent jusqu'à nos jours, le nom de
leur lotisseur tels que Petit, Lamur, Magnan, Maraval, Bastié, Herelle, Pouyet etc...

- La soudure urbaine ( 1931 - 1935 )

La ville avait dès 1931 sentis la nécessité d'orienter son évolution en établissant un projet
de plan d'extension qui fut révisé en 1934 et ce n'est qu'en Avril 1942 qu'il fut approuvé.
Cependant, la municipalité avait entamé, dès 1935, la démolition des remparts et la
réalisation sur leur emplacement du premier boulevard périphérique. Ce boulevard
périphérique opéra aussitôt la soudure entre les quartiers intra-muros et les anciens faubourgs.

C'est l'époque aussi de la prolifération des bidonvilles, à la faveur de la crise de 1930.


Bidonvilles qui n'ont cessé de s’accroître dans les nombreuses poches de misère, sur des
terrains vagues à l'intérieur des quartiers pauvres et des faubourgs comme les Planteurs et
Raz El Ain.

• La croissance spatiale durant l'après-guerre (1945 - 1965)

La guerre contraria et ajourna tous ces projets. A la fin de la guerre, la municipalité


reprendra un certain nombre de projets d'avant-guerre, avec plus ou moins quelques
modifications, en chargeant, en 1945, Wolff et Rouch, d'établir un plan régional où figurait
en clair l'extension spatiale de la ville vers la zone sud, avec la création d'un quartier
industriel qui sera érigé en zone industrielle de Saint Hubert dans les années 60.

C'est, cependant, avec la municipalité Fouque - Duparc (1948 - 1962) que les projets
d'aménagements urbains vont prendre leur essor. En effet, dès 1951, fut établi un important
cahier des charges concernant les travaux d'aménagements et d'extension inscrits au
programme de la nouvelle municipalité, notamment le projet de modification du parc public
de Gambetta supérieur, la construction de la gare routière du Sud, l'acquisition des terrains
Maraval-Berthoin et la voie projetée au faubourg Yllouz.

1953 est l'année des réalisations telles que l'éradication des bidonvilles, la construction des
cités de recasement, la promotion de l'habitat musulman, la construction des cités HLM pour
les européens, les coopératives immobilières, l'ouverture des travaux du 2ème boulevard
périphérique et la finalisation entre autres, des travaux du boulevard Front de Mer. Ces
opérations ont demandé une très forte consommation de terrains, aussi bien à l'intérieur du
périmètre urbain que dans la zone périurbaine.
69
En 1954, fut repris le plan d'extension de 1945, pour être revu à la lumière du nouveau
code de l'urbanisme qui venait d'être promulgué. Ce plan de 1954 a d'ailleurs, selon Michel
Coquery ."occasionné une intense spéculation immobilière et sensiblement transformé
l'aspect de certains quartiers du centre. Le boulevard Front de Mer, le quartier Miramar, le
boulevard de Lattre de Tassigny, le quartier de la Nouvelle Préfecture entre autres, se
hérissèrent d'immeubles dépassant parfois 20 étages; entreprises privées et services publics,
rivalisèrent d'initiatives pour donner à cette partie de la ville une allure...Sud-américaine.
Dans les faubourgs, les cités se multiplièrent, de type HLM avec îlots collectifs (Gambetta,
Boulanger, Maraval...) de type individuel en pavillons ordonnés ou éparpillés ( Cités Castors
de l'Arsenal et CFA, Gai-logis, Saint Hubert, Les Palmiers etc...)..." Ce plan d'extension
initié par la municipalité d'Oran devait céder la place, en 1959, au Plan d'Urbanisme
Directeur du groupement d'Oran, constitué par arrêté préfectoral du 04 Septembre 1943 et
comprenant les communes de Mers-el-Kébir, Ain El Turck, la Sénia, Arcole, Sidi Chahmi, et
Bousfer,.

Ce PUD du groupement d'Oran, initié dans le cadre du plan de Constantine avait inscrit
dans ces programmes de nombreuses réalisations d'équipement et d'habitat, notamment
l'extension de la ville vers la zone Sud (Maraval) et vers la zone Est avec la création de la
ZUP - Est préfigurant la ZHUN - Est des années 80.

En tout état de cause, l'extraordinaire fièvre de construire qui s’était emparée de la ville
entre 1954 et 1960, a eu des répercussions directes sur le gonflement de la population et
l'extension spatiale de la ville de toutes parts.

En 1962, de nombreux projets restés en suspens seront repris par les autorités de l'Algérie
indépendante. Ainsi, certains travaux ne seront achevés qu'en 1965. Les travaux du 2ème
boulevard périphérique, par exemple, ont été repris dès Septembre 1962 ; et, l'opération
"carcasses" assura l'achèvement des cités H.L.M. et des maisons individuelles.

• Les extensions récentes de l'espace urbain (1965-1995)

Les deux décennies comprises entre 1965-1985 sont marquées par deux périodes de
croissance spatiale nettement différentes. En effet, la première décennie 1965-1975 est celle
du ralentissement de la construction d'une part, et de la gestation de grands projets urbains
d’équipement et d'habitat. Pendant toute la décennie 1965-1975 aucune opération de
logement ne fut inscrite dans les différents plans. Les 566 logements livrés en 1978 n'ont pas
nécessité la consommation des terrains périurbains. Les espaces interstitiels ont largement
suffi.

L'espace urbain a commencé à changer à partir de la deuxième moitié des années 70,
notamment par le lancement des projets d'urbanisation planifiée (ZHUN et Zones
industrielles) puis, de programmes d'habitat individuel (coopératives immobilières,

70
lotissements) à partir des années 80. Il faut cependant rappeler que le plan d'urbanisme
directeur (PUD) élaboré par ECOTEC et approuvé en 1977 avait tracé les grandes lignes du
développement urbain et de l'extension spatiale de l'urbanisation des zones Est et Nord-Est.
Cette option qui fut dès le début contestée par les services de l'agriculture, arguant le fait
qu'elle a été faite au détriment de terrains agricoles considérés généralement de bonne qualité,
n'a pas empêché, cependant, la réalisation des grands projets d'habitat et d'équipement,
notamment les créations de la ZHUN et l'Université des Sciences et de la Technologie d'Oran
(USTO).

Dès la deuxième moitié des années 80, la nécessité de réviser le PUD de 1977 s’était faite
sérieusement sentir du fait, entre autres, du manque de maîtrise de l'urbanisation (illicite) de
l'espace périphérique qui a induit la naissance de petites agglomérations, non inscrites dans le
plan d'urbanisme et posant le problème de leur restructuration. D'autre part, l'espace urbain
intérieur au 3 ème circuit périphérique arrive à partir de l'année 1990 à saturation, annonçant
la conurbation entre Oran et les agglomérations limitrophes.

• Structure urbaine de l'agglomération d'Oran

La ville d'Oran connaît près de onze siècles d'existence, mais les strates historiques
anciennes ne subsistent physiquement que par reliques. Mis à part des sites à caractère
historique et à vocation culturelle et touristique, la structure actuelle de la ville découle de
phénomènes modernes très proches.

Étant confinée à l'agglomération d'Oran, il y a moins d'une vingtaine d'années, il devient


aujourd'hui impossible de caractériser cette ville dans les limites physiques perceptibles.

Toujours sur le plan morphologique, le tracé semi-radio-concentrique tend à se diluer


moins d'un demi siècle après son apparition à travers les réalisations urbanistiques des années
50 ( 2 ème boulevard, front de mer, pénétrante ) et avant même que les dynamiques de
l'espace lui aient conféré un rôle fonctionnel conforme à sa géométrie équilibrée.

Aujourd'hui, la dynamique d'urbanisation exprimée par la consommation effrénée du sol


en périphérie de l'agglomération d'Oran, pose la problématique de maîtrise de cette
croissance, de structuration progressive de ces nouveaux morceaux de ville mais surtout des
rapports de la périphérie à l'agglomération - mère.

Notre hypothèse est, qu'à terme, la morphologie de l'agglomération d'Oran ne pourra plus
être conforme au rôle polaire dans le réseau urbain en devenir.

Ainsi, la fragmentation des tissus par entité typologique et la cartographie de leurs


caractéristiques principales nous a permis d'apprécier les échelles supérieures de structuration
urbaine.

71
Structure de l'occupation du sol de l'agglomération d'Oran.
Cette structure est considérée sous trois aspects :
- La consommation du sol par secteur d'activités
- Les dispositions spatiales accompagnant la répartition fonctionnelle
-Les densités d'occupation du sol

Nous distinguons ainsi 06 types d'emprises :


- Les tissus à caractère exclusif ou presque d'habitat
- Les zones industrielles, d'activités ou édilitaires formant ruptures des tissus d'habitat.
- Les tissus d'habitat à forte concentration d'activités de production intégrées.
- Les emprises d'équipements importantes mais participant à la fonction urbaine.
- Le tracé viaire primaire.
- Les servitudes.

Les emprises spécifiques se localisent sur les axes du tracé viaire primaire. Ils sont la
cause de rupture de forme et fonctionnement entre les quartiers mais n'ont généralement pas
d'effet sur leur fonctionnement interne.
Parmi ces emprises, le cas de la zone industrielle d'Es Sénia est assez particulier.
Elle pénètre en effet le tissu de l'agglomération Oranaise créant une barrière aux relations
concentriques sans gêner la relation du centre.
L'occupation des tissus peut être perçue à travers les densités d'occupation du sol .
Celles-ci caractérisent en effet, des entités avec occupations différenciées par couronnes
Les exceptions à cette règle sont insignifiantes.
Sur le plan des modes d'occupation, deux couronnes se différencient.
La première est systématiquement parsemée d'activités intégrées au tissu d'habitat avec des
axes de concentration autour des radiales principales.
La deuxième couronne affirme quant à elle, le caractère ségrégationniste des tissus et
fonctions très segmentées sur tout son territoire.

- Tracé urbain, trames urbaines et espaces publics à Oran.


La forme radio-concentrique soulignée par les trois boulevards concentriques et les six
pénétrantes (voie ferrée comprise) est caractérisée par l''hégémonie de l'hypercentre sur
l'ensemble des tissus urbains.

Ces axes conçus pour accueillir une grande capacité de circulation, ne contribuent sur le
plan fonctionnel, qu'à faciliter l'accès à l'hypercentre. Ils ne contribuent pas en général, à
structurer l'espace public et n'ont aucun impact sur les trames des tissus d'habitat.

Ce tracé de ruptures est cependant nuancé selon le sens concentrique ou radial des
éléments du tracé et entre les périphériques, selon leur proximité de l'hypercentre.

72
Les radiales traversent des tissus d'habitat et créent des ruptures entre les tissus du fait de
leurs emprises importantes et leur capacité de circulation avec absence d'écho sur les formes
urbaines structurant l'espace public. Leur échelle n'a pas, donc, d'écho sur celle des
occupations du point de vue des densités de l'épannelage et des typologies des tissus en
général.

D'autre part, les radiales en général, n'accueillent pas de concentration particulière


d'emprises d'activités incompatibles avec les tissus d'habitat. Parmi elles, la pénétrante
ferroviaire constitue la seule grande rupture dans les tissus d'habitat en accueillant diverses
emprises et surtout la zone industrielle sur près de 200 ha entre le 2 ème et 3 ème
périphérique. Le tracé concentrique constitue quant à lui, un tracé de rupture dans les tissus
d'habitat, concentré et continu sur le 1 er boulevard, discontinu au niveau du 2 ème et à
caractère de limite au niveau du 3 ème.

Le premier boulevard accueille ainsi, une zone d'emprises diverses de petites activités et
de grands équipements continus, formant une ceinture accentuée morphologiquement par la
rupture de pente du plateau.

Ces facteurs identifient une aire centrale très différenciée, riche dans les caractéristiques
du site et les monuments architecturaux. Cette aire connaissant une multitude de dynamiques
morphologiques et fonctionnelles n'est pas caractérisée par l'unique polarité de l'hypercentre.
Les différentes strates historiques de son évolution ont en fait, une entité complexe,
conflictuelle. Les trames des tissus caractérisés par des îlots orthogonaux ne dépassant pas les
60 m x 60 m sont l'expression de cette complexité, entre autres, par leurs orientations
diverses. Le deuxième boulevard est venu dans les années 50 dessiner la forme autour du
centre ville. Cette couronne essentiellement à caractère d'habitat individuel est jalonnée sur le
2 ème boulevard d'équipements de différents niveaux

La deuxième couronne délimitée par le troisième périphérique stigmatise encore plus


l'inadéquation entre le tracé et les trames urbaines. L'apparition à sa périphérie des ZHUN fait
intervenir des compositions volumétriques non identifiables par leurs trames.

Ainsi donc, cette couronne est la plus hétérogène, la plus segmentée.

L'emprise importante de la zone industrielle accentue sa désolidarisation générale.

En conclusion, le tracé semi-radio-concentrique de l'agglomération est un tracé technique


de fluidité de circulation mécanique, il constitue un tracé de rupture des tissus d'habitat et non
de structuration des formes urbaines.

Il constitue une des opportunités d'intervention sur la structure globale de par sa géométrie
cohérente, le caractère hétéroclite de ses occupations urbaines, autant d'atouts pour la création
d'espaces publics " sutures " entre les quartiers ou tissus.

73
Les tissus urbains et la consommation du sol de l’agglomération d’Oran.

La fragmentation de l'Unité urbaine de l'agglomération d'Oran en zones continues


relativement homogènes sur les plans de la forme et de la fonction, aboutit à comptabiliser
120 tissus.

Ceci, au vu de la superficie de près de 3 000 ha de la ville comprise à l'intérieur du


troisième boulevard, peut dénoter une relative fonctionnalité générale et morphologie
équilibrée des tissus avec une moyenne appréciable de 24 ha par zone homogène.

Cependant, la lecture cartographique dénote de grandes disparités et de grands écarts


d'emprises des zones homogènes.

Ces écarts sont l'expression d'une hétérogénéité des occupations et caractérise plus la 2ème
couronne où de petites unités opérationnelles de 04 ha à peine, côtoient des emprises de
ZHUN allant jusqu'à 50 ha.

Le tableau ci-après, exprimant la consommation du sol par type de tissu, dénote du


caractère d'habitat individuel dominant, incompatible avec le rôle polaire de l'agglomération
dans toute l'aire métropolitaine.

Tableau n° 47 : Consommation du sol de l'agglomération d'Oran par type d'occupation


Zone Habitat Equipement Activité Espace vert, voirie Total
aires de jeux
Oran 3éme Bd 931,70 480,90 154,27 111,42 614,03 2385,80

Taux ( %) 39,05 % 20,16 % 6,46 % 4,67 % 25,74 % 100 %

Hors 3éme Bd 85,93 44,36 14,21 10,27 56,64 220,05

Total 1017,63 525,27 168,48 121,69 670,67 2605,85

Ainsi, les lotissements individuels occupent plus de 34 % du sol.

74
Les densités d'occupation du sol de l’agglomération d’Oran.

La répartition sur le territoire aggloméré des densités brutes d'occupation du sol (COS)
calculés par tissu est conforme à la géométrie en plan et donc, à l'évolution dans le temps de
la ville, les quartiers les plus anciens s'avérant les plus denses.

Ainsi, si les coefficients d'occupation du sol (COS) généralement supérieur à 1,4 sont
caractéristiques des typologies de tissus produites avant les années 50, ils sont, pour les
opérations récentes, relativement uniformes et inférieurs à 0,7.

La répartition par classe de densités se trouve conforme à la configuration des couronnes


passant d'un coefficient d'occupation du sol brut supérieur à 3,5 au niveau de l'hypercentre, à
une moyenne comprise entre 0,7 et 1,4 dans la première couronne et descendant à moins de
0,7 sur toute la deuxième couronne qui paradoxalement, connaît les plus grandes
différenciations de mode d'occupation et typologies de tissus.

Les tissus de quartiers de Sidi El Houari, la Calère et tout le flanc Est du Murdjadjo étant
soumis à des problématiques et dynamiques particulières, la lecture des densités brutes n'y est
pas opportune.

Ainsi, pour "les Planteurs" par exemple, les densités brutes moyennes sont nettement
inférieures aux densités nettes, du fait du mode anarchique d'occupation dicté par les
contraintes physiques du sol, en l'absence d'autre planification.

En dehors de l’agglomération d’Oran dont les densités d’occupation du sol sont


diversifiées, le reste des agglomérations du groupement connaissent un COS inférieur à 0,7,
exception faite pour quelques douars et anciens noyaux villageois qui ont subi une
densification (ancien douar d’Es Sénia et deux noyaux d’Es Sénia et Khémisti).

- Les espaces verts dans la ville d'Oran

La ville d’Oran compte au total 132 entités considérées comme espace verts et donc gérés
par la DPE. Ce sont les espaces verts publics. Ces espaces occupent une superficie totale de
698 949 m2. ce qui représente 2,3 % par rapport à l’espace urbanisé total de l’Agglomération.

Une variable a été introduite dans ce tableau que nous avons appelée "nombre d’unités",
en fait il s’agit des unités indépendantes dans chaque espace vert.. Certains espaces verts sont
d’un seul tenant, d’autres par contre peuvent comprendre une ou plusieurs unités.

75
Tableau n° 48 : Les différents espaces verts ville d’Oran.
Type Surface (m2) % Nombre Unités % Nombre Espaces %
1 195 500 27,97 04 2,34 04 3,03
2 165 857 23,73 51 29,82 43 32,58
3 18 220 2,61 10 5,85 10 7,58
4 45 828 6,56 33 19,30 28 21,21
5 104 544 14,96 65 38,01 39 29,55
6 91 000 13,02 05 2,92 05 3,79
7 17 900 2,56 01 0,58 01 0,76
8 60 000 8,59 02 1,17 02 1,515
Total 698 849 100 171 100 132 100

- Les espaces d’agrément et de loisirs ( type 1 à 4) prédominent

Les espaces d’agrément et de loisirs, comprenant les quatre premiers types d’espaces verts
comptent 85 espaces, soit 64,40 % du total des espaces.

La superficie occupée s’élève 425 405 m2, ce qui représente 60,87 % de la superficie
totale. Le nombre d’unités s’élève à 90 soit 57, 31%.

Ces espaces sont donc les mieux représentés à tout point de vue dans l’agglomération
d’Oran.

Une analyse plus fine selon les sous-types retenus nous précise cette répartition.

- Les grands jardins d’agrément et de loisirs ( type 1 ), tels que définis précédemment sont
au nombre de 4, soit 3,03 % du nombre total. Mais ils occupent 195 500 m2 soit 27,97% de
la surface totale. Ce sont en plus des unités constituées chacune d’un seul tenant

- Les jardins de quartiers et de cités ( type 2) , sont au nombre de 43 et représentent 32,58


% du nombre total. Ils occupent une superficie de 165 857 m2 soit 23,73 ù du total. On y
compte 51 unités pour les 43 espaces.

- Les places publiques (type 4) comptent 28 espaces soit 21,21 %. Elles occupent une
superficie totale de 45 828 m2 soit 6,56 % du total..

- Les squares et jardinets (type 3) sont au nombre de 10 soit 7,58 % du total, ils occupent
une surface de 18 220 m2 soit 2,61 %.

Ces espaces constituent en fait les lieux les plus fréquentés ou fréquentables par la
population.

- Les pépinières (type 6).

La ville d’Oran compte 5 pépinières qui occupent une superficie de 91 000 m2 soit
13,02% de la superficie totale des espaces verts.

76
- Le Parc d’attraction (type 7)

C’est l’unique parc de la Wilaya , il occupe une superficie de 17 900 m2 soit 2,56 % des
espaces verts.

- Les espaces d’accompagnement de voirie (type 5).

Ces espaces sont au nombre de 39 soit 29,55 % du nombre total. Ils occupent une surface
totale de 104 544 m2 soit 14,96 %. Ils sont répartis entre 65 unités, c’est le type le plus
divisé.

- Les espaces naturels (type 8).

Les espaces “naturels” dont il est question ne correspondent en fait qu’aux espaces
relictuels dans le tissu urbain. Les espaces forestiers en dehors du cadre urbain sont étudiés à
part et ne sont pas comptabilisés ici.

Ces espaces au nombre de 2 occupent une superficie de 60 000 m2 soit 8,58 % de la


surface totale.

Évolution et répartition des espaces verts dans la ville d’Oran.

- Les espaces verts dans la ville avant 1830.

Avant la colonisation (selon R. Lespes), l’agglomération oranaise vivait dans un milieu


totalement rural, la ville ne possédait à l’extérieur d’elle même que des jardins potagers et des
vergers .

- Les espaces verts durant la période coloniale.

L’évolution des espaces verts que nous allons évoquer durant cette période va suivre trois
phases.

La première phase entre 1830 et 1930.

Évolution des espaces verts dans la période d’urbanisme militaire.

Les espaces verts qui environnent la ville ( les jardins maraîchers et les vergers de Ras El
Ain et Ain El Rouina ) ont subi des transformations pour arranger des jardins d’agrément,
puisqu’en 1936 le Général Létang , convertit les glacis Nord et Ouest du Château Neuf en
une promenade, où la troupe fit des plantations fortement accrues par la suite (R. Lespès).

Entre temps , par des opérations de ratissage militaires, le Ravin de Ras El Ain a beaucoup
perdu de sa végétation.

77
Le début des années 1880 s’est caractérisé par une densification du noyau urbain au
détriment des jardins intra-muros.

Le ravin de Ras El Ain se transforme en une avenue plantée obéissant ainsi au plan de
circulation de la ville. Vu le développement de la ville vers le Sud, plusieurs jardins (type
rural) ont été rasés ainsi que des cimetières. Les seules parties qui sont restées intactes sont le
Ravin de Ras El Ain et celui de Ain El Rouina, dans lequel en Novembre 1915 on décida de
créer une vaste place ou un jardin public. C’est en 1932 au début de l’urbanisme civil que se
concrétisa ce projet par la création du charmant square appelé “Petit Vichy”, avec son théâtre
de verdure . Il subira une transformation en juillet 1950 où une partie du terrain en forme de
terrasse fut aménagée pour les concerts d’été

1922 est l'année de la création des deux premières places publiques de la ville d’Oran: la
place de la République et celle des Quinconces à Sidi El Houari, dans le cadre du plan
d’embellissement dressé et appliqué en 1922.

La deuxième phase (1930- 1948).

Évolution des espaces verts dans cette période de l’urbanisme civil

Durant cette période, il y a eu apparition des premiers espaces verts de Type “Square”. De
1932 à 1942 il y a eu la création des square Charles de Foucault (Eckhmul) , Maître Thyveny
( El Kerma), de la SATAC, celui de la Place Fontanelle avec son kiosque à musique et la
mise en fonction de la Pépinière de Ras El Ain. en 1937.

La troisième phase est comprise entre 1948 et 1962.

Phase marquée par le Plan de Constantine des années cinquante.

Cette phase s’est caractérisée par l’apparition d’une vingtaine d’espaces verts à l’intérieur
de divers quartiers : La place Saint Hubert, la Place Roux ( Médina Djédida), Place Zeddour
Brahim ..etc.

Avec le Plan de Constantine un grand nombre de jardins de cités sont venus s’y ajouter :
jardin de la Cité Jean La Fontaine, jardin des cités de Dar El Beida ..

Contrairement au Boulevard front de mer qui a été inauguré en 1952 en même temps que
les squares et jardins qui l’agrémentent : square Che Guevara en 1952, Square Bamako en
1955, Port Said en 1952, le jardin de la cité des Glycines , les HLM de Gambetta , qui ont
disparus puis réapparus dans les années 1980.

L’évolution des espaces verts durant cette période a été marquée par la création du plus
bel espace d’Oran , le Parc Municipal, après le désistement militaire de son Champ de
Manoeuvres ainsi que de son parc d’artillerie au profit du jardin de la Roseraie.

78
79
Les espaces verts après l’indépendance. 1962-1995.

L’évolution des espaces verts pendant cette période va suivre trois grandes phases :

- Phase 1962-1974 phase post coloniale :

Cette période s’est caractérisée par le gel de l’urbanisation et par la même des espaces
verts. Nous n’assistons qu’à l’aménagement de quelques espaces naturels tel que les bois de
Recasement, le Talus de la Mina et à quelques créations de jardins ici et là.

Des espaces verts programmés dans les années 1940 n’ont pas été réalisés et
n’apparaissent pas sur le plan de 1965.

- Phase 1974- 1979 :

Elle fut caractérisée par le réveil de l’urbanisation. Mais en matière d’espaces verts les
résultats sont très limités. Notons la création du Jardin Abou Dirham en 1974 qui occupe un
terrain libre à l’intérieur d’un quartier créé dans les années 1950.

- Phase des années 1980 :

Cette période a connu la création d'une institution spécialisée dans la gestion des espaces
verts "ECOVERT” ( fin 1984) et par la même divers types d’espaces verts ont été réalisés ou
aménagés.

Les deux plus grandes créations d’espaces verts qui ont marqué cette période sont :

- Le Parc d’attraction en 1983 et l’Esplanade de Sidi M’hamed en 1988.

De multiples Jardinets et jardins sont créés ou aménagés : Jardin Béranger, celui des
Castors familiaux, Bel Air, Jules Massenet, Albert 1 er, Avenue d’Oujda...

En matière d’urbanisme ce qui marqua cette période c’est la politique des ZHUN (Zones
d’Habitations Urbaines Nouvelle) accompagnée de jardins de cités à l’intérieur de ces unités :
Seddikia 1 &2, Yaghmourassen...

Avec l’achèvement du 3 ème Boulevard périphérique à la fin des années 1980, il y a


apparition des Giratoires dont la taille est importante tel que : Giratoire de l’ENSEP, Zabana,
Es Seddikia, USTO 1 & 2 , donnant un cachet à la ville.

Pour conclure, disons que l'évolution des espaces verts oranais a connu deux grandes
périodes :

• Une période remarquable pendant la période coloniale. Caractérisée par la création des
espaces verts qui suivaient au fur et à mesure l’évolution spatiale de la ville d’Oran., elle
correspond à la période où ont été créés les principaux espaces verts existants aujourd’hui

80
• Celle d’après l’indépendance, caractérisée quant à elle par une rupture dans l’évolution
des espaces verts (62-74). La réapparition des espaces verts liés à la politique des ZHUN,
mais à cette période que nous avons connu l’amputation de certains espaces ( jardin public,
Rue Larbi Ben M’hidi, Square Charles de Foucault).

2) L’agglomération de Canastel

Située au Nord - Est d’Oran, à sept kilomètres, Canastel est un appendice dans le territoire
communal d’Oran. Elle borde la route menant vers Belgaîd et, par delà, à Kristel. Site
balnéaire par excellence dès sa création durant la période coloniale, il se trouve aujourd’hui
confronté à une urbanisation intense. En effet, il est noyé par les différents programmes de
lotissements ou de coopératives qui ont vu le jour dans sa proximité, sur le territoire de la
commune de Bir El Djir, notamment .

Site de villégiature au départ ( comme le dénotent les espaces de loisir encore existants ),
Canastel est actuellement une agglomération essentiellement à fonction résidentielle .

L’agglomération secondaire s’étend sur une superficie de moins de 30 hectares dont


l’occupation du sol est dominée par l’habitat, qui représente presque la moitié de la surface
totale. C’est un type d’habitat individuel très aéré (destiné au départ à des résidences
secondaires).

La surface occupée par les équipements est de 5,04 hectares seulement. A l'exception
d'une école, une mosquée et quelques commerces, Canastel reste encore en deçà de ses
besoins en équipements de proximité. A titre d'exemple, les (06) six classes existantes
connaissent un taux d’occupation par classe de plus de 55 élèves. A ce niveau uniquement,
un déficit de (03) classes est à combler en priorité.

On relève, par contre, des équipements de détente et de loisirs à rayonnement régional (le
centre de la Munatec et les "Casinos").

Les espaces verts à l’intérieur de cette agglomération occupent une place appréciable.

Tableau n° 49 : Occupation du sol de Canastel en 1995


Habitat Equipement Espace vert Activités Terrains Voirie Total
Aires de jeux libres
Ha 14,4 5,04 0,63 0,14 0,58 7,75 28,29
% 50 17,8 2,2 0,5 2,1 27,4 100

Quelques terrains libres ponctuent la trame orthogonale de l’agglomération qui comporte


beaucoup de voirie, plus de 27 % de la surface totale.

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En 1987 Canastel abritait une population de 1425 hab. dans 172 logements avec un TOL
de 5,24.

De 1987 à 1995, Canastel, à l’instar des autres agglomérations secondaires du groupement,


a connu une évolution spatiale, par l’implantation de nouveaux programmes d’habitat
individuel, ( 380 lots de la commune d’Oran, coopératives du 20 Août...) mais aussi par
l’implantation d’un hôpital dans sa limite Sud.

Cependant, cette évolution spatiale demeure moins spectaculaire que dans celles d'autres
agglomérations secondaires du groupement. Le nombre de constructions ne dépassait guère la
centaine en 1987. Aujourd'hui, l'essor semble amorcé. Le nombre de constructions en cours
est d’environ 830 et la population actuelle pourrait être estimée à plus de 1800 hab..

En effet construite aux bords d’une importante falaise ( c’est ce qui lui confère son
caractère de site balnéaire) , Canastel se trouve bloquée à l’Ouest par une importante emprise
militaire, tandis qu’à l’Est c’est le domaine des EAC et EAI sur environ 68 hectares. Il
n’existe pratiquement aucune disponibilité foncière.

En matière de viabilisation ( AEP, assainissement, voirie) Canastel semble être


relativement bien dotée.

b) Les agglomérations de la commune d'Es-Senia

Une partie du territoire de la commune relevait, avant 1830 , de la grande propriété dite "
El Beyed " , appartenant aux membres de la famille beylicale. Le territoire communal était
en 1844, de 635 ha. La commune fut déclarée commune de plein exercice en 1874.

La consultation du dénombrement de 1901, fait ressortir les agglomérations secondaires


rattachées à la Sénia comme suit :

• Le Rouissat.

• Route de la Sénia (fermes).

• Les 4 chemins.

• Quartier Ain El Beida.

• Douar Ain El Beida.

En dehors de sa richesse agricole, constituée principalement de vignobles, la commune


doit sa réputation et son importance économique aux terrains d'aviation qui étaient installés
au lendemain de la première guerre. En effet, l'aviation militaire en premier, a attiré au
village un certain nombre de familles militaires pour lesquelles on a construit les premiers
lotissements constitués de chalets (1927). Par la suite, l'aviation civile, avec la création de

82
l'aéroport de la Sénia, a contribué à la création de nouveaux lotissements comme, par
exemple, celui de Clair Soleil constitué de 82 villas en 1960.
Dès le début du siècle, une autre industrie avait implanté ses unités à la Sénia : c'est
l'industrie chimique, avec la SAPCE (Société Algérienne de Produits Chimiques et d'Engrais)
qui, sur espace de 50 ha, avait installé usine, entrepôts, et cité ouvrière.
Cette zone d'activité devait s'étendre vers le nord, en direction des faubourgs de Victor-
Hugo et de Delmonte pour " former avec eux un faubourg industriel des plus importants".
(1913). Depuis 1942, quelques grandes Entreprises ont opté pour la commune d’Es Sénia afin
d'y implanter leurs unités industrielles telles la SAGEM, les Verreries de l'Afrique du Nord,
la METNA (usine et cité ouvrière ), Pechiney, Société Ford etc...
Ces implantations industrielles avaient suffisamment motivé la commune d’Es Sénia pour
qu'elle se dote d'un plan d'extension du quartier industriel dont l'étude fut confiée en 1943, à
Tony Socard, architecte urbaniste à Alger.
En 1959, la commune d’Es Sénia est intégrée au Plan d'Urbanisme Directeur du
groupement d'Oran créé en 1943. Dans le cadre de ce PUD du groupement d'Oran, il fut
question de la création d'une zone industrielle Valmy - Es Sénia dont la création fut confiée à
la CADAT sur une superficie de plus de 80 ha.
Aujourd'hui, Es Sénia constitue un important exutoire de la population d'Oran, qui faute
de terrains constructibles à l'intérieur de la ville, s'est rabattue sur la commune d'Es Sénia. Au
début de 1985, celle-ci abritait 26 coopératives (créées entre la fin de 1977 et le début de
1982) regroupant 646 attributaires de lots sur une trentaine d'hectares. Au Douar Ain El
Beida, sont venues se greffer en 1984, les familles originaires des quartiers précaires comme
par exemple celui des Planteurs. 404 lots ont été ainsi attribués à 2758 hab. transférés.
Le lotissement du stade de la LOFA, vu sa proximité d'Oran et de la zone des “Instituts”,
constitue un lotissement très recherché. Il est constitué actuellement de six coopératives
contenant 143 villas, 230 maisons individuelles et 03 immeubles de la SONATIBA. Les
derniers résultats du RGPH de 1987 répartissent la population de la commune d'Es Sénia
comme suit :

Tableau n° 50 : Répartition de la population dans la commune d'Es Senia


Agglomération Niveau Nombre d'habitants
Es-Sénia ACL 15 271
Aîn El Beida AS 10 447
Cité des 4 chemins AS 1 594
Lotissement Stade LOFA AS 1 548
Cdt Cherif Yahia AS 1 758
Total 31 068 hab.

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D'autres activités grosses consommatrices de terrains existent. Ce sont :
- Les trois zones industrielles aménagées dans la partie Est d'Es Sénia et situées à la limite
Sud de la commune d'Oran.

La zone industrielle I 88 ha
La zone industrielle II 157 ha
La zone industrielle III 48 ha
Total 293 ha

Ces trois zones industrielles regroupent 163 unités dont 117 privées, créant 10.000
emplois soit une densité de 34,12 emplois par hectare, alors que les normes dégagées par le
COMEDOR prévoient 50 emplois à l'hectare.
- Les établissements universitaires situés dans la zone dite des “Instituts”
- La zone des dépôts, à l'Est d'Es Sénia, le long de l'autoroute.

1) L’agglomération d'Es Senia.


L'agglomération d'Es Sénia se trouve sur une vaste plaine agricole en bordure Sud de la
ville d'Oran. Cette riche plaine est limitée en superficie et marquée par deux grandes étendues
d'eau salée que sont la Grande Sebkha au Sud de l'aéroport et la Daya Morsli au Nord. Les
riches terres agricoles se trouvent par conséquent, au Nord d'Es Sénia vers Oran et à l'Ouest
de l'agglomération vers Ain Beida.

Es-Sénia est à moins d'un kilomètre d'Oran avec d'énormes contraintes de servitudes :

• Au Nord, la rocade, la ligne électrique de haute tension, la Daya Morsly et le canal des
eaux pluviales la séparent de l'agglomération oranaise.
• Au Sud, la voie de chemin de fer la sépare de la zone des dépôts et de l'espace
aéroportuaire
• A l'Est, l'autoroute et le chemin de fer la distinguent de Nedjma

Ainsi délimité, cet espace intègre l'agglomération d'Es Sénia, la zone industrielle et la zone
universitaire
Le village de la Sénia ( Es Senia, après 1962 selon la prononciation locale ), fut, à
l'origine, un village colonial, créé sur le territoire civil d'Oran le 10 Juillet 1844 avec
l'installation de 48 familles de colons, pour lesquelles on a construit 46 maisons. Le village
fut annexé à la commune d'Oran, en même temps que le faubourg Karguentah, le 31
Décembre 1856. Il a toujours été réduit à deux noyaux jusqu'à l'indépendance : le noyau
colonial structuré d'une part et le douar à l'Est avec quelques activités près du chemin de fer
et une caserne au Sud.

84
Au lendemain de l'indépendance, Es Sénia est radicalement transformée par la naissance et
le développement de l'espace universitaire et la création de trois zones industrielles. Ses
fonctions originelles (agricoles et militaires) allaient, à partir de 1970, laisser place au
développement de nouvelles fonctions (universitaires et industrielles). Ces dernières vont
permettre à Oran de se doter des structures nécessaires à son rôle de métropole. Ce qui, par
ailleurs, permet à Es-Sénia de développer sa fonction administrative. L'agglomération devient
le siège d'une daîra en 1984 et voit son tissu urbain se transformer. Elle se dote d'équipements
et de programmes de lotissements tendant à intégrer la partie douar au noyau colonial.

Le secteur urbain d' Es Sénia occupe une superficie totale de 375 ha dont 271 ha ( 72% )
constituant le tissu résidentiel. 75 ha ( 20% ) sont occupés par l'université et 29 ha ( 8% ) par
les activités industrielles.

Trois fonctions principales se dégagent à travers l'importance de l'espace qu'elles


mobilisent. Ce sont les fonctions résidentielles, universitaires et industrielles.

• Le tissu résidentiel est caractérisé par l'habitat individuel largement dominant ainsi que
par les cinq noyaux d'habitat collectif.

Le parc logement, évalué à 3553 logements, en 1995, est en nette augmentation par
rapport aux périodes précédentes. Le TOL (7,22) est en diminution et le déficit en
logements est estimé à 428 logements.

Durant la période 1987 - 1995, 1359 logements ont été programmés : 93,7 % sont déjà
lancés ; et 21,13 % seulement, ont été achevés.

1359 logements ont été initiés après 1985, 480 lots par l'OPGI, 245 lots promotionnels
CNEP, 418 initiés par l'AFL et 255 logements sociaux. Sur l'ensemble du programme lancé,
1189 logements sont en cours ( 87,49 %) et posent le problème de viabilisation.

Plusieurs types d'habitat caractérisent ce parc :

• L'ancien noyau colonial qui constitue le centre ville, est composé essentiellement de
maisons individuelles. Celles-ci connaissent une transformation en verticale avec,
généralement, des commerces au rez-de- chaussée.

• L'habitat collectif est situé en bordure du centre ou sur les principaux axes. Il est
composé de cinq ensembles totalisant 660 logements dont 225 sont en voie d'achèvement.

• Le douar presque entièrement rénové et intégré, nécessite une intervention sur la voirie.
pour répondre à sa nouvelle situation.

85
• Les bidonvilles au nombre de 295 doivent être intégrés dans le cadre d'une politique de
résorption de l'habitat insalubre.

• L'espace universitaire regroupe l'université, la cité universitaire et le centre de recherche


(ex IAP) qui sont des espaces distincts et bien desservis autant par la RN 4 que par le chemin
de fer.

• L'espace industriel à l'Est est composé de deux noyaux attenants à la voie de chemin de
fer et au CW constituant avec la gare, une zone d'activité. Cette zone est composée de 26
petites unités (alimentaires, tissage, imprimerie, dépôt de transport, parc d'infrafer). Cette
zone a la particularité d'être près du tissu auquel elle est pratiquement intégrée.

Tableau n° 51 : Structure d'occupation du sol dans l'agglomération d'Es Sénia


Habitat Équip. Espace Activité Terrain Voirie Servitudes Total
vert libre
Ha 118,0 143,0 4,0 40,0 5,0 58,0 7,0 375
% 32,0 38,2 1,0 11,0 1,0 15,5 1,3 100

La structure de l'occupation du sol indiquée dans le tableau ci-dessus, montre la part


dominante que détiennent les équipements, le peu de surface occupée par les espaces verts et
places et la quantité négligeable de terrains libres (5 ha).

En 1987, la population comptait 16.602 habitants. Elle est estimée en 1995 à 25.680
habitants. C'est une agglomération en plein essor. Son taux de croissance a évolué de 1,67%
(77-87) à 5,90% (87-95).

Sa jeune population vit une crise de l'emploi malgré la consistance des équipements et de
l'activité industrielle. Le taux de chômage est estimé à 28 % en 1995.

L'agglomération (et l'ensemble de la commune) dispose d'une infrastructure conséquente


en matière d'équipements et d'activités industrielles. Une telle infrastructure peut constituer la
base d'une relance de l'emploi.

En matière d'extension, que ce soit pour les besoins d'habitat ou les besoins en logement,
la ville est condamnée à se développer sur elle-même en raison des contraintes lourdes
environnantes (grandes servitudes et terres agricoles de très haute valeur). L'intervention sur
son tissu avec un traitement nuancé par zone, devient une nécessité. Cette intervention est
ponctuelle mais n'est pas organisée. Elle exige des études de détail et devrait avoir pour
objectif l'organisation de la densification et son encouragement.

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L'autre partie de la demande est à orienter vers l'espace universitaire de l'ENSEP où de
considérables potentialités foncières existent, tant pour le logement que pour l'emploi.

2) L’agglomération de Ain Beida

Elle se situe au Sud Ouest du groupement et à l’extrême Ouest du territoire de la


commune d'Es-Sénia .

Cette agglomération est distante du centre ville d’Oran de 8 Km et du centre d’Es-Senia de


5,8 km. Elle est desservie par le chemin de wilaya 73 représentant sa limite Ouest la reliant à
Oran vers le nord et à Misserghin au Sud. Elle est limitée au Nord par le chemin vicinal n° 2
la reliant au chef lieu en passant par Chérif Yahia.

Aîn Beida est un très bon site surplombant, au Sud, la plaine et la Sebkha d’Oran, mais
avec de réelles contraintes.

L’agglomération est traversée sur toute sa largeur par un profond thalweg formant ainsi
deux parties distinctes communiquant difficilement.

La première partie est limitée au Nord par l’axe d'accès principal à l’agglomération; et, à
l'Ouest par le CW 73. Cette partie comprend le douar (dit marocain), quelques lotissements et
de l’habitat précaire.

La deuxième partie limité à l’Ouest par le thalweg comprend le douar (dit arabe) et
plusieurs programmes de lotissement.

Une troisième partie est séparée des deux autres par l’axe principal. Elle est limitée au
nord et au Sud par des terres agricoles .
Le Sud de l’agglomération est bordé par le cimetière qui constitue une barrière physique
au développement.

L’agglomération est entourée de bonnes terres agricoles (céréales, cultures maraîchères).

Il s’agit d’un ancien noyau d’habitat anarchique habité par des familles d'anciens ouvriers
agricoles. Autour de ce noyau s’est développé un ensemble de programmes d’habitat (rural,
recasement et relogement) qui, depuis 1981, a pris de l’ampleur .

La croissance effrénée de cette agglomération rappelle celle de Nedjma mais avec une
moindre acuité. Il s’agit, en fait, d’un pôle support pour Es-Sénia et d'un deuxième pôle
support pour Oran, atténuant l'intensité de la crise du logement dans ces deux villes.

Ce qui donne à l'agglomération une certaine structure d'occupation. Sur une surface de
112,6 hectares, 99 ha (88%) sont occupés par l'habitat. 9,5 ha (8,4%) sont réservés aux
équipements. Les activités et le cimetière occupent 4 ha (3,6%). Les équipements structurants
et les activités demeurent relativement insignifiants.

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Le caractère résidentiel induit des flux énormes vers l’Est et surtout vers le Nord pour la
recherche d’emploi et aussi pour subvenir aux besoins quotidiens et élémentaires.

Tableau n° 52 : Habitat - Population


Année 1966 1977 1987 1995
Logement 358 398 1730 3505
Population 1978 2596 7900 21.275

L’agglomération souffre d’un manque d’équipement flagrant et d’activités. Les


programmes de lotissement et recasement réalisés n’ont été accompagnés ni d’équipement, ni
d’infrastructure de base (voirie, réseaux divers). L’agglomération est dépourvue de tout
équipement socioculturel. Les équipements existant se résument au minimum. Une antenne
APC et un bureau de poste forment le centre de l’agglomération. Malgré l'existence de 5 EFE
et 1 EFS, le déficit est évalué à 30 classes pour des équipements aussi indispensables.
L’agglomération est dépourvue d’équipement secondaire et technique, elle envoie ses élèves
vers l’agglomération chef lieu et la commune d’Oran.
En tenant compte de la norme qui prévoit un centre de santé pour 12000 hab.,
l’agglomération (qui n'en possède qu'un seul) nécessite un second centre.
Le bain, les deux marchés en construction et surtout les trois mosquées existantes (et la
quatrième en cours de construction) expriment bien l'importance de la population présente et
soulignent davantage le déficit en équipements pour une agglomération en plein
développement.

Aîn Béîda a des potentialités pour la densification de son tissu existant avec l’occupation
rationnelle de l’espace notamment au centre . A l’extérieur de l’agglomération, hormis une
extension de 9 ha accordée par la Direction de l'agriculture pour des équipements publics, le
site est considéré presque bloqué.

Il est à signaler de nombreuses contraintes induisant des servitudes à créer :


• Des thalwegs très encaissés au niveau des deux douars, au centre de l’agglomération.
• Cimetières au Sud.
• Carrières au Sud Est.
• Zone de servitude EPEOR à l’Ouest.
• Terres agricoles au nord Est.
• A l’ouest, la CW 73 représente la limite communale avec Misserghin.
• Deux lignes électriques de moyennes tension au nord Ouest.
• Le passage du quatrième boulevard périphérique du Nord vers l’Ouest de
l’agglomération.

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3) L’agglomération Commandant Chérif Yahia ( Cité 208).

Cette cité est une agglomération secondaire de la commune d’Es Sénia. Elle se situe au
Sud Ouest du groupement urbain d’Oran. Elle est reliée à l’agglomération secondaire de Ain
El Beida à l’Ouest et au chef lieu de commune Es-Senia dont elle dépend administrativement,
par le chemin vicinal n° 2. Elle s’étend actuellement sur une assiette foncière de près de 60 ha
(occupée auparavant par la vigne et les céréales dans sa partie orientale) et entourée de toutes
parts de terrains agricoles dont elle s’est servie à l’occasion de multiples opérations
immobilières :

L’agglomération est essentiellement composée d’un habitat homogène de type individuel


en majorité dont les superficies par lot sont très importantes (500 m2).

On remarquera par ailleurs un sous équipement manifeste (01 EFE, 01 salle de soins, 01
mosquée, 02 antennes APC et PTT, 01 bain,...) obligeant les résidents à se déplacer vers Es-
Senia et Oran.

Tableau n° 53 : Occupation du sol de Chérif Yahia


Habitat équipement activité Total (sans espace. public)

ha 54,25 1,25 2 57,5

% 94,34 2,17 3,47 100

En 1987 on dénombrait 302 logements abritant 1759 personnes. En 1995 cette population
est estimée à 2231, domiciliée dans 575 habitations.

La scolarisation est satisfaisante dans le primaire.

Tous les réseaux (A.E.P, assainissement, voirie,...) existent, à l’exception du gaz.


L'absence de ce dernier occasionne d'énormes difficultés aux résidents de Chérif Yahia

c) Les agglomérations de la commune de Bir EL Djir

C'est le Bey Mohamed El Kebir qui avait donné en apanage les terres de Hassi El Djir à
quelques représentants des grandes familles du Makhzen, comme les Ismail et les Bendaoud,
ou des chefs de tribus comme Habib Ben Djerman El Djaâfri. De nombreux douars et
Mechtas portent d'ailleurs le nom de leurs fondateurs, Mechta Benguermoud, Douar Belgaid,
Douar Bendaoud etc... Durant la colonisation, il fut créé en 1848 au lieu dit Hassi El Djir, un
village dit d'Arcole, en souvenir de la victoire de Napoléon sur les Autrichiens en 1796, au
village d'Arcole, en Italie. Jusqu'en 1882, le village constituait une section communale de la

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commune de Sidi Chahmi. En Avril 1882, Arcole, fut érigé en commune de plein exercice,
avec une superficie de 4948 ha.

En plus de sa vocation agricole, tournée principalement vers la viticulture, avec de grands


domaines comme ceux du colonel Bendaoud, de Secourgeon, Goert etc..., la commune a
développé sur son territoire une activité de plaisance et de villégiature, somme toute
touristique, notamment grâce à la place de Fernandville, à Canastel pour ses falaises et sa
pinède et aux eaux thermales, en bord de mer, de Ain Franine. La commune tire aussi ses
ressources des unités de fabrication de matériaux de construction implantées sur son territoire
plâtrerie, briqueterie, fours à chaux… etc. L'armée française , en 1888-1889, avait construit la
batterie de Canastel sur un terrain de près de 17 ha. En 1919, la batterie fut remise à la
Marine, un camp d'aviation et un autre camp militaire furent ajoutés. Ce dernier, fut, durant
la guerre de libération, transformé en un centre de détention appelé "camp d'Arcole". Après
1962, il fut converti en une unité d'aviculture.

Le hameau de Fernand-ville, grâce à sa situation, était devenu après la 1ère guerre, un


hameau d'estivants. Bernard-ville, beaucoup plus près des faubourgs de Gambetta et de
Courbet, se développa depuis la fin de la 2 ème guerre.

Depuis l'indépendance, le territoire de Bir El Djir, connaît différents dépeçages. D'abord


Canastel lui sera retiré pour être rattaché à la commune d'Oran ainsi que toute la bande
littorale située au Nord du chemin de wilaya N°75. Ensuite Hassi Bounif et Hassi Ben Okba,
à l'origine faisant partie de Bir El Djir, deviennent de nouvelles communes.

Le Hameau de Fernandville ( HaÏ Khemisti actuel ) ancienne agglomération secondaire, a


depuis peu, fusionné avec l'agglomération chef lieu de Bir El Djir.
A l'instar d'Es Sénia, Bir EL Djir, avait fait aussi l'objet d’opérations de transfert de
population des quartiers insalubres d'Oran notamment des Planteurs, qui ont démesurément
gonflé les populations des Douars Bendaoud et Boudjemaâ.

Les grands programmes d'habitat et d’équipements projetés pour le développement de la


zone Est d'Oran, ont surtout trouvé leur assiette sur le territoire communal de Bir El Djir,
ZHUN Khemisti 6000 logements, Université des Sciences et de la Technologie d'Oran
(USTO), coopératives immobilières etc... et ce, souvent malgré l'opposition des services de
l'Agriculture.

D'après les derniers résultats du RGPH de 1987, la répartition géographique de la


population de Bir El Djir, avait la configuration suivante :

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Tableau n° 54 : Répartition par dispersion de la population de la commune de Bir El Djir
(RGPH 1987)
Agglomération Niveau Nombre d'habitants
Bir El Djir ACL 6 254
HaÏ Université AS 1 918
Douar Belgaid AS 874
Douar Bendaoud (Sidi Bachir) AS 8 402
HaÏ Émir Abdelkader 1.287
Total 18 735

La superficie totale est de 123,92 Km2 et la densité estimée à 514,05 habitants par Km 2

Le territoire de la commune de Bir El Djir est composé de trois agglomérations qui sont :
Bir El Djir, HaÏ Khémisti et HaÏ Emir Abdelkader.

1) L'agglomération de Bir El Djir.

L'agglomération chef lieu de commune, fut créée en 1848, au lieu dit Hassi El Djir. elle
sera connue d'abord sous le nom d’Arcole. Située à l’Est d’Oran, elle est limitée au Nord par
HaÏ Khémisti (Fernand- ville), à l’Ouest par HaÏ Emir Abdelkader (Bernard- ville), à l’Est
par des terres agricoles, et au Sud par l’axe routier Oran - Arzew.

Structure de l’occupation du sol.

La superficie totale de Bir El Djir est de 1350 ha environ.

La structure de l’occupation du sol à l’intérieur de la rocade est dominée par une


importante superficie de terrains libres représentant une assiette foncière potentielle
d’urbanisation de 50 % du total. La superficie occupée par l’habitat représente 19,2%. Les
équipements représentent 13,88 % et occupent la troisième place. L’activité est faiblement
représentée avec 6,06 % du total.

Tableau n° 55 : L’occupation du sol de Bir El Djir en 1995.


Habitat Equipement Espace vert Activités Terrains Voirie Total
Aire de jeux libres

Ha 260,06 187,6 1,5 82 667 153,01 1351,17

% 19,24 13,88 0,11 6,06 49,36 11,32 100

Les nouveaux programmes d’habitat et d’équipement implantés sans aucune vision


d’ensemble préalable, ont généré un nouvel espace non hiérarchisé.
91
La juxtaposition des nouveaux tissus aux noyaux originels leur a été préjudiciable. Elle
leur a fait perdre leur morphologie première, déjà bien souligné par les coupures physiques
notamment la voie rapide Ouest - Est, qui sépare la zone USTO au Sud du reste du territoire
au Nord.

Le recensement général de la population et de l’habitat de 1987 a chiffré la population à


12357 répartie sur un parc logements de 1799, soit un taux d’occupation par logement de
6,86. En 1995 la population de ce territoire est estimée à 20 100 habitants.

Tableau n° 56 : Population et habitat en 1987 à Bir El Djir


Agglomératio Pop 1987 Log 1987 TOL Parc Parc en Parc Pop estimée
n habité cours Total
Bir El Djir 12 357 1799 6,86 1159 4814 7772 20 100

La période de 1987 - 1995 est marquée par une dynamique de construction très forte qui a
donné un taux d’accroissement annuel moyen de 21,23 %, alors que durant la période 1966 -
1987 l’accroissement n’a été que de 6,52 %. Le taux d’accroissement de ce territoire est la
conséquence directe du desserrement de la ville d’Oran vers sa périphérie.
Cette dynamique se caractérise par l’importance des programmes d’habitat qui avoisine les
16 000 logements dont seulement 39,47 % sont lancés. La partie qui n'est pas encore lancée
(60,53 %) concerne essentiellement les 6 000 logements. Inscrits durant l'année 1987, leur
assiette foncière est déjà affectée.
Cette dynamique se caractérise aussi par l’importance des programmes d’habitat en cours
qui représente 78,46 % de l’ensemble du programme lancé durant la période 1987 - 1995. Ce
sont en général des lotissements d’habitat individuel.

Tableau n° 57 : Dynamique de l'habitat entre 1987 et 1995


Parc programmé Lancé 87-95 Non lancé Parc habité Parc en Non
1987- 1995 cours habité
15 542 6135 9408 1159 4814 162

- Les équipements : l'agglomération de Bir El Djir bénéficie d’un éventail d’équipement


très hiérarchisé, allant de l’équipement de proximité jusqu’à l’équipement régional.
En matière d'équipement scolaire, elle compte 07 EFE, 02 EFS et 01 CFPA. Au niveau
universitaire, il y a une université et 03 cités universitaires. Ces équipements se répartissent
d’une manière très homogène. L’agglomération chef lieu de Bir El Djir bénéficie d’une école
primaire, d’une EFS et d’un centre de formation professionnel. HaÏ Khémisti bénéficie de 03
écoles primaires et d’une EFS. HaÏ Émir Abdelkader ne bénéficie que d’une école primaire et
d’une cité universitaire. HaÏ USTO: constitue la zone d’équipement par excellence.

92
A côté de l’université, de rayonnement international, on retrouve deux cités universitaires,
une école primaire et une EFS. Toutefois, Bir El Djir connaît in léger déficit en la matière.
Un lycée serait nécessaire, surtout pour les deux premières agglomérations qui sont assez
éloignées de la ville d’Oran. Pour les deux centres ce déficit ne se fait pas sentir dans
l’immédiat grâce à l'apport des lycées de la ville d’Oran implantés aux abords du troisième
périphérique ( lycée Hamou Boutlélis, Lycée Es Seddikia, Lycée Saint Eugène, Lycée
Castors ).
En matière d'équipement sanitaire. Bir ElDjir compte 01 salle de soins, 02 centres de
santé, 03 cliniques ( une en construction) et 01 hôpital en projet. A Bir El Djir cependant,
malgré l’existence d'un centre de santé et d'une clinique privée, spécialisé en chirurgie,
l'agglomération souffre d’un manque dans les autres spécialités médicales. C'est le cas
également de HaÏ Khémisti, HaÏ Émir Abdelkader et HaÏ USTO). Avec l’hôpital programmé
et celui de Canastel, en voie d’achèvement, le déficit sera résorbé.
Sur le plan de l'équipement cultuel, 03 mosquées existent. Ce type d’équipement considéré
comme un équipement de proximité et non pas de centralité, se retrouve uniquement à Bir El
Djir, HaÏ Khémisti et HaÏ Émir Abdelkader.
Au niveau de l'équipement administratif. Il existe un siège de Daira, un siège d' APC et
une seule brigade de gendarmerie . Plusieurs autres sièges administratifs (CAAR, CAAT,
ENAVA, BADR, EPEOR, SONATRACH, EPRO.) sont regroupés dans la zone appelée
communément zone des bureaux. Ces équipements constituent l'esquisse des nouvelles
centralités de la ville d’Oran.

- L’activité occupe 82 hectares(soit 6,06 %) de l’ensemble de la structure du sol. Cette


surface est occupée par la zone d’activité au Nord de Khémisti (fonderie, usine de plastique,
fromagerie, PTT, unité de transmission), qui ne devrait plus exister au niveau dans cette
zone. La grande partie des activités se concentre en petites unités dans les agglomération de
HaÏ Khémisti et Bir El Djir.

- La voirie : Bir El Djir est limitée à l’Ouest par le troisième boulevard périphérique et la
rocade en formation. L'agglomération est traversée par trois voies principales ( CW 75 au
nord, CW 46 au Sud, voie express RN 11 au Sud), obéissant à la forme radio- concentrique
imposée par la ville d’Oran qui structure ce territoire.
Le tracé général de ce territoire demeure cependant orthogonal même si la trame est
difficilement décelable, en dehors de l’agglomération chef lieu, à cause de la formation du
tissu.
La trame orthogonale qui se dessine pourrait contribuer à une meilleure structuration en
vue d'une nouvelle recomposition de ces nouveaux axes urbains. Cela permettrait de rattraper
la fragmentation de l'espace causée par l'urbanisation par à coup.

93
2) Hai Khémisti ( Fernand-ville)
A l’origine c’est un hameau. Il a commencé à se développer après la première guerre
mondiale. Il est limité au Nord par le CW 75, à l’Est par les 2000 logements, à l’Ouest par les
6000 logements et au Sud par l’agglomération de Bir El Djir. C'est un tissu en formation qui
connait une forte dynamique.

3) Haî Emir Abdelkader ( Bernard- ville).


Ce hameau commence à se développer après la seconde guerre mondiale. Il est limité à
l’Ouest par la Cité Khémisti, au Nord par des terres agricoles, à l’Ouest par la pépinière, et au
Sud par la cité Universitaire de garçons. Ce territoire est à double vocation: périurbain,
agricole. C'est tissu de jonction entre Oran et l'extension Est. De ce fait connait une forte
dynamique.

4) L’agglomération de Sid El Bachir


Sid El Bachir est la principale agglomération secondaire dans la commune de Bir El Djir.
Située à (02) deux kilomètres de son chef lieu de commune au Sud Est, elle est distante
d’Oran d’une quinzaine de kilomètres le long de l’axe autoroutier Oran Mostaganem (RN
11).
L'agglomération de Sid El Bachir qui fait partie du plateau Est d’Oran, ne présente que
peu d’accidents topographiques. Elle se caractérise par une pente douce, ne dépassant pas 3
% et orientée du Nord- Est vers le Sud-Ouest. Sa création remonte à la période coloniale avec
principalement de (02) deux douars (Bendaoud 1 & 2). Il faut noter l’existence d’un
important cimetière qui, il n’y a pas longtemps encore, était utilisée également par la
population oranaise. Autour de Sid El Bachir, beaucoup de terres de maquis en particulier ont
été cédées dans le cadre de l’accession à la propriété foncière agricole (APFA).
Durant la dernière décennie, Sid El Bachir a connu une croissance spatiale considérable.
En effet d’importants programmes de lotissements, de recasements, d’habitat rural , ont été
initiés. Ces programmes autour de (02) deux douars ont contribué à leur jonction. Il faut
noter que cette croissance spatiale ne s’est faite pratiquement que par de l’habitat individuel.
Sid El Bachir s’étend sur une superficie de 160 hectares environ occupée en grande partie
par l'habitat (plus de 70 % de la superficie totale).
En 1987, Sid El Bachir comptait 8415 hab., tandis que le nombre de logements
était de 1217. On estime la population actuelle à plus de 27 000 et le parc logement à
presque 4 000 en 1995. La voirie occupe une superficie de 15 hectares, soit 9,4 % de la
superficie totale. Cette voirie est très sommaire, à l’exception de l’axe central qui
traverse l’agglomération du Nord au Sud, ainsi que la voie de pénétration Nord-
Ouest qui va vers le cimetière.

94
A part quelques commerces de proximité, l’activité est quasi inexistante à l’intérieur de

l’agglomération. Cependant, une zone d’activité est située dans les abords immédiats, sur une

superficie de 13,7 hectares.

Pour une agglomération d'une telle taille et malgré l'existence de plusieurs équipements,

Sid El Bachir demeure sous équipée. Ainsi, à titre d’exemple, la nécessité d’un lycée se fait

sentir déjà.

Parmi les équipements existants on relève :

- Quatre écoles primaires dont une en construction, une annexe EFS, un CMS et un

dispensaire, sept mosquées ou salles de prière, deux antennes de commune, une poste et le

siège du bureau d’études BNEDER.

Tableau n° 58 : Occupation du sol de Sid El Bachir en 1995

Habitat Equipement Espace vert Activités Terrains Voirie Total

Aire de jeux libres

Ha 115 9,2 0,9 13,7 5,2 15,0 159

% 72 5,8 056 8,6 3,3 9,4 100

La viabilisation de l’ensemble de Sid El Bachir est très sommaire et ne concerne que

quelques parties, tandis que le reste est en cours.

95
5) L’agglomération de Belgaîd.

Belgaîd appelé communément Douar Belgaîd est une agglomération secondaire de la


commune de Bir El Djir. Elle se localise à l’extrême Nord - Est de la commune, à une
distance d’environ (03) trois kilomètres de son chef lieu, et une dizaine de kilomètres d’Oran.
Elle est situées à proximité du chemin de Wilaya 75 (Oran Kristel). C’est une agglomération
entourée de terres agricoles.

Belgaid n’a pas connu une évolution importante. Il n’existe pas, à ce jour de programme
de lotissement. Seuls quelques petits programmes d’habitat d’accompagnement (pour l’école
par exemple) ou d’habitat rural ont été initiés.

L’agglomération s’étend sur une superficie totale de plus de (70) soixante dix hectares.

Presque la moitié de la superficie totale est occupée par de l’habitat exclusivement


individuel.

Tableau n° 59 : Occupation du sol de Belgaîd en 1995.


Habitat Equipement Espace vert Activités Terrains Voirie Total
Aire de jeux libres

Ha 29,6 2,5 34 1,9 - 4,6 72,6

% 41,0 3,4 46,8 2,6 - 96,33 100

La compacité du bâti demeure très lâche, à l’intérieur, avec plus de 20 hectares nus.

Les activités sont nombreuses, mais occupent de faibles superficies, On en dénombre au


moins (08) huit : 03 unités plastiques, 02 unités textiles, 01 unité de chaussures, 01 unité
d’emballage et une imprimerie.

La voirie sommaire, s’articule autour de (02) voies de communications ( CW 75, et CW


75A).

Si actuellement Belgaid ne connaît pas de croissance à l’intérieur de son tissu, à terme le


potentiel foncier sera certainement urbanisé.

En 1987 Belgaid comptait 884 habitants et 152 logements avec un TOL de 5,82. Son
équipement est d'un niveau relativement acceptable. On dénombre 01 école de 06 classes, 01
salle de soins, 01 centre pour jeunes (fermé), 01 stade, 01 mosquée et 01 hôtel privé.
L'agglomération souffre toutefois du problème de l'assainissement.

96
d) Les agglomérations du territoire de Sidi Chahmi

L'actuel territoire de la commune de Sidi Chahmi est situé sur les anciennes terres données
en usufruit par les Beys aux serviteurs du Beylik. Notamment les terres de Dayat Turkia, des
Asamnia et d'El Beyed dont une partie est englobée actuellement dans les territoires des
communes d'Es Senia et d'El Kerma.

Le toponyme de Sidi Chahmi (et non pas Sidi Chahmi, comme l'avait mal transcrit les
Français) tire son origine du nom du Saint, Sidi Chahmi, qui serait venu s'y installer, loin de
son pays d'origine, la Saguia El Hamra. La date exacte de cet événement n'est pas connue
avec précision. La quoubba de Sidi Chahmi, cependant, est historiquement attestée depuis
1787, date où le Bey Mohamed El Kebir, s'y arrêta, par dévotion à ce Saint, pendant
quelques jours avant d'assiéger Oran.

Le dénombrement de 1901, donne la consistance suivante à la commune de Sidi Chahmi :


Sidi Chahmi (village), St Joseph, St Georges ( actuel Si Bouamama ), St Rémy (actuel Émir
Abdelkader), Hassi Labiod ou les Trois Puits, L' Étoile (actuel Nedjma, Chteibo ), Seyaras,
Sidi Maarouf (centre), Fours à chaux, Debaiba (Douar ), Sidi Maarouf (Douar ).

Les 4 chemins relevant auparavant de Sidi Chahmi, étaient en 1901, rattachés à la


commune d'Es Sénia.

Douar Debaiba par référence à Ouled Sidi Kaddour Debbi, appelé aussi Douar Oum El
Ghlaz, avait en 1901 une superficie de 871 ha et une population de 194 habitants en majorité
algérienne. Ce Douar constitue sur le plan historique un haut lieu de la résistance, notamment
de la tribu des Gharaba, où le 8 Mai 1833 le général Desmichels opéra un effroyable
massacre de femmes, de vieillard et d'enfants.
Le Douar de Sidi Maarouf, qu'il ne faudrait pas confondre avec Sidi Maarouf centre,
habité par les européens, était implanté sur la propriété privée du colonel Bendaoud.

La commune de Sidi Chahmi était principalement à vocation agricole. De nombreuses


fermes étaient implantées sur son territoire, parmi lesquelles, les deux fermes du colonel
Bendaoud.

Parmi les grands équipements consommateurs d'espace, on peut citer l'hôpital


psychiatrique, qui fut construit après la seconde guerre mondiale sur l'emplacement d'un
camp militaire américain. En 1943, la commune de Sidi Chahmi est intégrée au groupement
d' Oran.

La zone de la commune qui pose le plus grand problème d'aménagement est


incontestablement Chteibo. Simple embryon de zone d'activité au début de l'indépendance,
elle est en passe de se transformer aujourd'hui en une véritable zone industrielle. Chteibo fut

97
aussi, particulièrement touchée par les opérations de transfert de population opérées à partir
de 1984 dans le cadre du recasement.

La commune de Sidi Chahmi, nouvelle commune issue de celle d'Es Senia, a été pendant
longtemps elle-même commune, et ce, depuis 1856 au même titre qu'Es Senia.

La dispersion géographique de la commune en 1987, se compose comme suit :

Tableau n° 60 : Répartition de la population de la commune de Sidi Chahmi ( RGPH 1987)


Agglomération Niveau Nombre d'habitants
Sidi Chahmi ACL 5 257
Sidi Maarouf AS 3692
Nedjma AS 4316
Total 13 265

1) L'agglomération de Sidi Chahmi.

C’est un ancien village de colonisation, créé vers les années 1845. Il est sur un terrain plat
coincé par (03) trois dayates (au Sud - Est, à l’Ouest, et au Nord - Est). Sa première extension
était un douar, à l’extrémité Nord le long du CW 35.

C’est à proximité de cette agglomération que se trouve l’important hôpital psychiatrique


dont le rayonnement est régional.

Comme la plupart des autres agglomérations du groupement d’Oran, Sidi Chahmi, a connu
une croissance spatiale assez importante durant cette dernière décennie. Ce développement
s’est opéré par la localisation de programmes d’habitat individuel de type lotissement,
recasement, auto- construction.

L’agglomération de Sidi Chahmi occupe une superficie de moins de 70 hectares. Plus de


la moitié de la superficie est occupée par l’habitat.

Tableau n° 61 : Occupation du sol de Sid Chahmi en 1995.


Habitat Equipement Espace vert Aire Activités Terrains Voirie Total
de jeux libres
Ha 37,5 5,2 076 1,9 - 24 69,4
% 54,0 7,5 1,1 2,7 - 34,6 100

L’habitat occupe la majeure partie de l’espace urbain central. Les équipements sont rejetés
en périphérie (Nord - Est), Ouest et Sud).

Parmi les équipements on note: 02 écoles, 01 CEM, un centre médico- social, un siège
d'APC, une agence postale, une brigade de gendarmerie, un stade et un parc communal.
98
Au recensement de 1987 l’agglomération de Sidi Chahmi abritait 5285 personnes, et
totalisait 768 logements. On estime sa population actuelle à plus de 6 000, pour un parc
logement de plus de 900. L’accroissement de la population n’a pas été très fort comparé à
d’autres agglomérations du reste de la commune.
La voirie principale de Sidi Chahmi est revêtue et fonctionnelle à l’exception des
nouveaux programmes. Seul l’assainissement, plus ou moins existant un peu partout, pose un
problème de rejets.

2) L’agglomération de Nedjma.
Nedjma, appelée communément Chteibo, se localise au Sud - Ouest du Chef lieu de
commune de Sidi Chahmi.
D’un simple hameau durant la période coloniale ( appelé alors l’Étoile, en raison de la
multitude de voies de communication qui forment une étoile), Nedjma a subi une croissance
démesurée dûe à un vaste programme de recasement notamment.
Par ailleurs c’est dans cet espace que se localise l’importante zone de dépôt et de brocante.
Actuellement cette agglomération se trouve coincée dans un angle formé à l’ouest par la
limite communale avec El Kerma (matérialisé par la RN 2, autoroute ) et au Sud par cette
même limite qu’elle empiète d’ailleurs largement.
L’agglomération de Nedjma occupe une superficie de plus de 330 hectares où l’habitat
représente 30,6%, tandis que l’activité de dépôt, plus de 45 % de la superficie totale.
Cette agglomération sous-équipée abritait, en 1987 une population de 4352 avec un parc
logement de 1170 unités.

Tableau n° 62 : Occupation du sol de Nedjma


Habitat Equipement Espace vert Activités Terrains Voirie Total
Aire de jeux libres
Ha 102 2,0 0,0 152 7,8 69,4 333,2
% 30,6 0,6 - 45,6 2,3 20,8 100

On estime, en 1995, la population à prés de 50 000 habitants ; et, le parc logement, à plus
de 7 000 unités. En moins d’une décennie Nedjma a vu son parc logement multiplié, au
moins, par 6.
La quasi totalité des programmes s’est localisée au Sud de l’agglomération sur un site plat,
dont les terrains sont inondables et fragiles. Seul le noyau central constitué par les premières
opérations d’habitat possède une voirie revêtue et des trottoirs.
L’assainissement de toute l’agglomération, avec la zone de dépôt reste problématique
jusqu’à l’heure actuelle. Il se pose non seulement un problème de rejets, mais aussi un
problème de surcoût du fait des faibles pentes nécessitant des stations de relevage.

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On note deux servitudes importantes, une ligne électrique haute tension et un gazoduc
haute pression. Ce dernier traverse l’agglomération au niveau de la place du marché du Nord
- Ouest au Sud - Est. On peut dire enfin que l’activité générée par la “ferraille” et la brocante
donne un rayonnement quasi régional à Nedjma.
3) L’agglomération de Sidi Marouf
Composée de (04) quatre noyaux distincts, Sidi Marouf est une agglomération secondaire
dans la commune de Sidi Chahmi. Elle se situe de part et d’autre du CW 46 (Oran-Hassi
Bounif). Sidi Marouf jusqu’à l’heure actuelle est loin de constituer une véritable
agglomération.
Les (04) quatre noyaux composant Sidi Marouf sont respectivement le Village, le douar, le
campo et enfin le programme de l’OPGI.

• Le village se compose à l’origine de deux fermes auxquelles est venu se greffer un


habitat individuel traditionnel. Ce noyau est déstructuré sans un espace central. Le site est
relativement plat, limité par la RN 11 au Sud et entouré de bonnes terres agricoles.
• Le douar s’individualise par sa position surélevée par rapport au village. Il présente une
structure assez hiérarchisée, une irrégularité des dessertes, des îlots constitués de longues
bardes et des activités de dépôt occupant largement la façade Sud et Nord - Ouest.
• Le Campo, situé au Sud de la RN 11, est un habitat de type individuel récent, très mal
organisé.
• Le programme OPGI en cours, au Sud de la RN 11, est un programme d’habitat
individuel. Situé dans un espace entouré de terres agricoles, il s'intègre très mal à son
environnement.
L’ensemble Sidi Marouf occupe une superficie globale de près de 80 hectares.
Plus de la moitié de la superficie est occupée par de l’habitat. Il n’y a pratiquement pas de
terrain libre à l’intérieur du tissu.

Tableau n° 63 : L’occupation du sol de l'agglomération de Sidi Maarouf


Habitat Équipement Activité Espace Voirie Total
Public
Village Ha 4,8 0,06 0,64 - 2,1 7,6
% 63,4 0,8 8,44 - 27,3 100
Douar Ha 21,0 203 2,9 - 6,5 32,43
% 64,7 6,24 8,90 - 20,14 100
Campo Ha 19,4 0,43 - - 14,6 34,4
% 56,3 1,26 - - 42,5 100
Loitssement Ha 0,31 0,51 - 0,75 3,7 5,27

100
OPGI % 5,88 9,7 - 14,2 70,2 100
Total Ha 45,51 3,03 3,54 0,75 26,9 79,7
Sidi Marouf % 57,1 3,8 4,44 0,94 33,8 100

En 1987 la population de Sidi Marouf était de 3705 personnes. En 1995, elle est estimée à
plus de 5000 hab. Le parc logement est passé de 1170 à 1711 entre 1987 et 1995.

L’ensemble Sidi Marouf nécessite une restructuration globale, qui prendrait en charge,
notamment, le CW 46 qui partage cet ensemble.
4) Le hameau Emir Abdelkader (ex St Rémy)

Emir Abdelkader (ex St Rémy) se situe dans la commune de Sidi Chahmi, sur le CW 35, à
l’Est de HaÏ Filaoucène (Sanchidrian). C’est un hameau qui s’est développé autour d’une
ferme. Aujourd'hui encore, son espace environnant est composé de terres agricoles. L’habitat
qui s’y est développé est essentiellement de type lotissements et représente 47,5% d'une
superficie totale de 30 ha. Exceptés quelques commerces, Emir Abdelkader demeure sous
équipé. On note cependant une école primaire de (07) sept classes.

Tableau n° 64 : Occupation du sol de l’Emir Abdelkader


Habitat Equipement Activités Espace public Voirie Total
Ha 13,4 0,66 2,49 0,22 11,44 28,21
% 47,5 2,34 8,82 0,78 40,55 100

En 1987 la population était de 794. On l’estime en 1995 à 1872.


Le parc logement est passé de 124 à 288 entre 1987 et 1995. Ce qui est considérable.
Aujourd'hui, Emir Abdelkader semble bloqué quant à son extension spatiale et ceci en raison
des bonnes terres agricoles qui le bordent.

5) Le hameau Bouamama.
Bouamama est un hameau de la commune de Sidi Chahmi. Il se situe à l’Est d'Emir
Abdelkader, sur le même CW 46. Cet hameau s’est développé récemment autour d’anciennes
fermes, par un programme d’habitat individuel et occupe une superficie totale d’environ 21
hectares.
En fait, l’habitat ne représente que 16,35 % et une part importante de l’espace est occupée
par des activités.

Tableau n° 65 : Occupation du sol de Bouamama


Habitat Equipement Activités Espace public Voirie Total
Ha 3,48 0,88 11,2 - 5,7 21,26
% 16,35 4,1 52,7 - 26,8 100

En 1987 la population était de 530 habitants.

101
Mise à part l’alimentation en eau potable, le hameau est dépourvu de toutes les
commodités (voirie, assainissement) et ne possède même pas d’école primaire.
6) Le hameau de Hassi Labiod.
Hassi Labiod est un hameau dans la commune de Sidi Chahmi se situant à l'extrême
limite de la commune, à proximité de (02) deux axes, l’un récent de Nedjma à El Braya,
l’autre d’El Kerma à Sidi Chahmi. Cet hameau ne s’est pas du tout développé, en dehors de
la réalisation d’un seul lotissement de 105 lots. Sa proximité de l'agglomération de Nedjma
tend à le réduire à un simple appendice de celle-ci.

Tableau n° 66 : Occupation du sol de Hassi Labiod.


Habitat Equipement Activités Voirie et Espace public Total
Ha 9,9 1,4 1,6 3,1 16,0
% 61,7 8,8 10,1 19,4 100

L’habitat de type exclusivement individuel représente plus de la moitié de la superficie


totale. On estime la population actuelle à environ 1000 habitants. Hassi Labiod manque
d'infrastructures (AEP, Assainissement) et ne possède comme équipement qu'une école
primaire de (03) trois classes.

C) LE PATRIMOINE DANS LES AGGLOMÉRATIONS DU GROUPEMENT


Le patrimoine de la ville d'Oran est riche : toutes les époques y sont représentées.
A coté de quelques éléments de l'époque préhistorique, on recense un grand nombre
d'édifices et équipements, de culte notamment, aussi bien de l'époque musulmane que de
l'époque coloniale française.
La présence de nombreux monuments historique hérités de l'occupation espagnole fait
d'Oran une ville musée en matière d'architecture militaire occidentale.
Cependant, ce patrimoine qui concerne l'histoire globale du groupement est menacé par la
dégradation. Sont recensés ici les zones urbaines et les monuments historiques à sauvegarder
et réhabiliter. La liste qui suit, distingue entre les sites et monuments déjà classés et donc à
préserver et ceux qui nécessitent une étude en vue de leur classement.

Les deux tableaux qui suivent indiquent l'importance des sites et monuments dans le
groupement d'Oran. Le premier tableau concerne tous les sites déjà classés et qui méritent
toute l'attention en vue d'une meilleure préservation.
Le second tableau indique ce qui reste à faire en matière d'études pour la confection de
dossiers de classements.

Tableau n° 67: Monuments et sites historiques classés (voir carte n° 58)


Code sur carte Désignation Date de
classement
102
CO 1 Promenade Ibn Badis (ex promenade de Létang ) 23/07/1952;
20/12/1967
CO 5 Chapelle de la vierge dite de Santa Cruz 6/10/1950;
20/12/1967
CO 7 Porte du caravansérail 19/01/1952
20/12/1967
ES 1 Porte d'entrée du château neuf 23/07/1952;
20/12/1967
ES 2 Porte de Canastel 2/01/1952;
20/12/1967
ES 3 Église St Louis 2//01/1952;
20/12/1967
ES 5 Porte du Santon 6/08/1953;
20/12/1967
ES 6 Fontaine Espagnole de la place Emerat 2/01/1952;
20/12/1967
ES 7 Porte d'Espagne 29/12/1906;
20/12/1967
ES 8 Écusson de la rue Sidi El Houari (ex rue du vieux château) 21/10/1952;
20/12/1967
ES 10 Porte de la Manutention Militaire 26/11/1907;
20/12/1967
ES 11 Tambour San José 2/01/1952;
20/12/1967
ES 13 Ancien cimetière Espagnol dit des "concessions " 23/07/1952;
20/12/1967
ES 14 Écusson Espagnol (château neuf ) 23/07/1952;
20/12/1967
ES 15 Échauguette d'angle (château neuf ) 29/07/1952;
20/12/1967
MS Mémoire Posada Espagnola ; (Maison au Bey Bouchelaghem) 23/2/1954;
20/12/1967
MS 2 Mosquée du Pacha 6/08/1952
20/12/1967
MS 3 Minaret de la Mosquée du Pacha 29/12/1906
20/12/1967
MS 4 Maison du Bey Hassan 23/02/1954
20/12/1967
MS 6 Minaret de la mosquée imam El Houari dite Minaret du 29/12/1906
campement 20/12/1967
MS 12 Quoubba de Sidi El Houari 29/12/1906;
20/12/1967
MS 22 Mosquée Mederça de Kheng En Netah dite au Bey Mohamed El 24/12/1903;
Kébir (vieille Mosquée de Karguentah) 20/12/1967
MS 28 Pavillon de la Favorite (Palais du Bey) 23/07/1952;
20/12/1967
MS 29 Palais du Bey (Ex Hôtel de la Division ) au château neuf 23/07/1952;
20/12/1967
PH1 Grotte du Cuartel 23/03/1954;
20/12/1967
PH2 Abri Alain ( détruite) 16/06/1952
20/12/1967
SN 1 Parc du Murdjadjo 6/10/1950;
20/12/1967

Tableau n° 68: Monuments et sites historiques à classés

Code sur carte Désignation Agglomération

103
CO 2 Ancienne Mairie Oran
CO 3 Fontaine au cour Place de la République ) Oran
CO 4 Hôtel de la Paix Oran
CO 6 Ferme Bendaoud Oran
CO 8 Ferme Daudrien dite St Charles Oran
CO 9 Anciennes Casernes de Mdina Jdida Oran
CO 10 Bastion N°9 et portillon du mur de l'enceinte de 1866 Oran
CO 11 Dar El Laid Oran
ES 4 Ancienne administration du tabacs et Boucherie espagnole Oran
(inscription)
ES 9 Grotte de villaderias Oran
ES 12 Bordj Sbaihia (Fort St André ) Oran
ES 16 Fort Santa Cruz Oran
ES 17 Fort San Pedro Oran
ES 18 Fort Lamoune Oran
MS 1 Les donjons (Bordj El Ahmar) Oran
MS 5 Mosquée imam El Houari et Bains dite Mosquée du Oran
campement
MS 7 Ancien Tribunal algero-Turque Oran
MS 8 Dar El Arich (Maison de la Treille) Oran
MS 9 Anciennes Maison du XVIII ème siècle Oran
MS 10 Saoula du Cheikh Abdelbaki Benziane Oran
MS 11 La vieille Kasbah Oran
MS 13 Mosquée attenante à la Quoubba de Sidi El houari Oran
MS 14 Cimetière Sidi El gharib Oran
MS 15 Mosquée des Berranis (Ex Église St André ) Oran
MS 16 Cimetière Sidi El Filali Oran
MS 17 Cimetière mozabite Oran Oran
MS 18 Cimetière Moul eddouma Oran Oran
MS 19 Saoula et cimetière Sidi El Hasni Oran Oran
MS 20 Cimetière des tolba (dit de Sidi Boumediene) Es Senia
MS 21 Cimetière Israélite Oran
MS 23 Quoubba de Sidi Abdelkader Moul Meida Oran
MS 24 Quoubba de Sidi Mhamed Benaouda Oran Oran
MS 25 Quoubba de Sidi El Bachir Benyahia Oran Oran
MS 26 Sidi Kaddour Debbi Sidi Chahmi
MS 27 Quoubba de Sidi Chahmi Sidi Chahmi
MS 30 Batterie turque dite Batterie Espagnole Oran

Légende : PH (époque préhistorique ) - CO (époque coloniale )


MS (époque musulmane ) - SN (site naturel) ES (époque éspagnole )

IV) FONCTIONS ET FONCTIONNEMENT DU GROUPEMENT

A) L’HABITAT : ANALYSE RÉTROSPECTIVE

104
Le concept d'habitat ne peut être limité au logement. Il englobe tout ce qui doit
nécessairement accompagner le logement (infrastructures et équipements) pour constituer un
espace environnemental décent et un cadre de vie socialement organiser.

Les résultats du recensement de la population et de l'habitat de 1987 évaluent le parc-


logement total à 106307 logements dont une partie non négligeable (5475) est soit inoccupée
soit utilisée à des fins autres que résidentielles (notamment par les fonctions libérales). Seuls
nous intéressent ici, les logements habités par les ménages ordinaires et collectifs lesquels
sont estimés à 100832 logements au 20 mars 1987 ( date du dernier recensement ). Ce parc
s'est accru de 11445 logements entre 1966 et 1977 et de 12945 entre 1977 et 1987, soit un
accroissement moyen annuel respectif de l'ordre 1.36% et 1.5% . Pour la même période le
nombre total de ménages ordinaires est passé de 65 870 à 84 430 entre 1966 et 1977 et à
103 969 en 1987 d'où un accroissement annuel moyen de 1687 ménages entre 1966 et 1977 ;
et, de 1954 entre 1977 et 1987 soit un accroissement annuel moyen de 2,5 % entre 1966 et
1977 et de 2,3 % entre 1977 et 1987.

D'une manière générale l'évolution du parc- logement au courant de la période 1977-1987


a enregistré un taux d'accroissement annuel de l'ordre de 1,5 % alors que le taux
d'accroissement démographique a été de 2,3 %. L'effort d'investissement, public et privé, n'a
pu réaliser que 12 945 logements environ ; alors, qu'il aurait fallu construire entre 19 000 et
20 000 logements pour uniquement faire face aux nouveaux besoins induits par
l'accroissement démographique et maintenir la situation de 1977

a) Habitat et population : évolution comparée

La population du groupement est évaluée par le recensement de la population et de


l'habitat de 1987 à 684 742 personnes. Elle a doublé en 20 ans avec un taux de croissance
moyen annuel très fort pendant la décennie 1966-1977 soit 4.03 %, dépassant largement le
taux de croissance national ( 3,17 % ) ainsi que celui de la wilaya ( 3,95 %). Pendant la
écennie suivante 1977-1987, le taux de croissance a fléchi à 2,41 % et se situe bien en deçà
de la moyenne nationale (3,12 %) et de celle de la wilaya (3,03 %)

C'est notamment la commune d'Oran qui va connaître les retombées de ce fléchissement


avec une chute de son taux de croissance passant de 4,01% entre 1966 et 1977 à 1,94 % entre
1977 et 1987 au profit de ses communes périphériques notamment Bir El Djir et Sidi Chahmi
indiquant le boom de la périphérie avec des taux de croissance dépassant 10 % .

Cette forme de croissance marquée par un fléchissement et desserrement est confirmée par
l'évolution des parts de population que détient le groupement dans la wilaya, la wilaya dans
la région et la région dans le pays.

105
En 1987 , le groupement ne compte que 73 % de la population de la wilaya alors que cette
part était de 78 % en 1977. Le groupement ne détient plus que 17,18 % de la population
régionale en 1987, alors qu'il en détenait 18,62 % en 1977 et à un niveau national , il ne
représentait que 2,97 % de la population algérienne contre 3,18 % en 1977. Pendant cette
même période, la part de la région allait augmenter et passer de 17,1 % à17,29 %.

Mais c'est la part de la commune d'Oran qui allait fléchir substantiellement. Elle ne
représentait en 1987 que 65 % de la wilaya contre 72 % en 1977, que 15 % de la région en
1987 contre 17% en 1977 et que 2.65 % de la population algérienne contre 2.97% en 1977.

Évolution du parc des logements aux trois recensements et sa répartition (1966-1977-


1987 )

Le parc logement atteignait 100 832 unités en 1987. La commune d'Oran en détenait
l’essentiel avec 90%, les trois autres communes se départageant inégalement le reste : Bir El
Djir 2.81 % , Es Senia 4.51 % et Sidi Chahmi 2.5 %.

Le parc logement du groupement représentait en 1987, 3.37 % du parc national évalué à


2 991 972 logements. En 1966 ce taux était de 3,95% et en 1977 de 3,33 %. La part que
détient donc le groupement par rapport au parc national est en régression même si elle a
connu une reprise à partir de 1977. La même constatation reste valable quand on observe la
part que détient le groupement par rapport à la wilaya 90,80 % en 1966 , 82,66 % en 1977 et
72,62 % en 1987 ; ainsi que la part qu'il détient dans la région : 20 % en 1966, 19,28 % en
1977 et 17,90 % en 1987 .

Cette évolution comparée du parc logement du groupement indique "un desserrement" du


parc aux trois niveaux wilaya, région et pays. Ce desserrement ne concerne que la commune
d'Oran et s'est opéré au profit des communes périphériques du groupement, des autres
communes de la wilaya ( zone des Hassi, Arzew....) et au profit de l'armature urbaine
régionale. En effet, la commune d'Oran ne détient plus que 65% du parc des logements de la
wilaya en 1987 contre 86% en 1966 et 77% en 1977. Elle ne détient plus que 16% du parc
régional contre 19% en 1966 et 18% en 1977 et ne représente plus que 3,03 % du parc
national en 1987 contre 3,75% en 1966 et 3,61% en 1977 .

Par ailleurs, le parc logement du groupement a faiblement évolué pendant ces


deux décennies avec 24.390 logements supplémentaires entre 1966 et 1987 soit
1219 logements/an alors que la population augmentait annuellement de 16 770 habitants. Le
nombre de logement moyen pour 1000 habitants devant être construit annuellement pour
avoir un T.O.L admissible entre 6 et 7 personnes par logement impliquait un nombre de
logements pour 1000 habitants compris entre 142 et 166 .

Pendant les deux décennies, l'évolution du parc était en décalage par rapport à l'évolution
de la population et ce quelque soient les niveaux spatiaux considérés.
106
Celui du groupement a évolué à raison de 72 logements par an pour 1000 habitants
supplémentaires, celui de la wilaya de 112, celui de la région de 100 et celui du pays de 96
logements par an.

C'est par conséquent, le groupement (et en particulier la commune d'Oran avec une
moyenne pour 1000 habitants de 64 logements par an) qui a connu la plus faible évolution
du parc. Les communes périphériques n'ont pas connu non plus un rythme soutenu et attendu
du fait du desserrement .

L'évolution comparée de la population et du parc logement indique donc un décalage


encore plus prononcé pour le groupement. Ce décalage, constatable à partir du volume et du
rythme de réalisation faible par rapport à l'accroissement des ménages, s'exprime par des
retards cumulés et des déficits importants.

b) Indicateurs de peuplement

Dans le groupement

Un premier constat s'impose : le rythme de réalisation des logements reste le même,


(14,9% et 14,7% ) d'une décennie à l'autre alors que la population croît de 52,51% et
28,89% entre 1966 et 1977 et de 1977 à 1987. Ce décalage ( population par logement ) nous
renseigne sur le surpeuplement des logements que l'on identifie par le taux d'occupation par
logement (T.O.L.) et le taux d'occupation par pièce (T.O.P.). L'évolution de ces indicateurs
montre clairement l'ampleur de la crise, en révélant une détérioration de la situation de
l'habitat particulièrement en matière d'occupation En 1987 le T.O.L était très élevé (6,75)
dans le groupement, alors qu'il n'était que de 4,57 en 1966 et 6,51 en 1977.

Cependant l'accroissement de ce T.O.L revêt un sens certainement plus critique à la


lumière de la répartition du parc logement en fonction du nombre de pièces. Cette répartition
révèle que le parc logement du groupement se compose à 76% de logements de trois pièces
et moins. En effet, en 1987 le T.O.P. était de 2,46 alors qu'en 1966 il n'était que de 2,19.
Cette évolution du T.O.P concorde avec la diminution de l'accroissement du nombre de
pièces de la première décennie (40%) à la deuxième décennie (25%). Selon les normes
internationales un T.O.P peut être considéré comme normal jusqu'à 1,49, qu'il est acceptable
entre 1,50 et 2,24, devient critique à partir de 2,25 à 3,49 et que le logement est très
surpeuplé au-delà de 3,50 personnes par pièce. Selon ces normes, le seuil critique est dépassé
depuis 1977.

Ces deux indicateurs du groupement comparés au niveau national et wilayal, montrent que
le peuplement des logements s'est accentué beaucoup plus rapidement au cours des deux
décennies dans le groupement contrairement à la wilaya où le T.O.L. évolue moins
rapidement ( il est passé de 5,36 en 1966 à 6,51 en 1977 et à 6,75 en 1987). Le T.O.L.

107
national, lui, semble avoir atteint un maximum, avec 7,70 en 1987. On constate donc, une
accentuation de la pression sur le parc logement du groupement qui reste cependant
inférieure à celle enregistrée au niveau national.

Selon la dispersion :

Les communes d'Es Senia et de Bir El Djir enregistrent des T.O.L. très élevés ( 7,63 et
7,32)

Les plus forts taux d'occupation par logement sont constatés au niveau des agglomérations
chef-lieu des communes d'Es Senia et de Bir El Djir avec respectivement 7,88 et 7,46 ainsi
que de leurs agglomérations secondaires avec 7,39 et 7,46 (taux enregistrés en 1987 ).

S'agissant du T.O.P., la commune de Sidi Chahmi a enregistré le plus fort taux (3,18),
dépassant celui du groupement (2,48) de la wilaya (2,46) et du pays (2,65).

La crise se traduit par une évolution constante du T.O.L. aux différents niveaux
(commune, groupement , wilaya et pays).

Le T.O.L. du groupement, 6.79 en 1987, avoisine celui de la wilaya et se distingue de


celui du pays (7.70). A l'intérieur du groupement , il reste très fort dans les communes de Bir
E l Djir et Es Senia.

c) Age du parc logement

Dans le groupement :

La première image qui se dégage à partir des données relatives à l'âge du parc logements
est bien celle de sa vétusté. En 1987, le groupement comptait une proportion de constructions
d'âge avancé plus élevée que le reste de la wilaya : en effet les constructions de plus de 25 ans
(bâties avant 1962 ) représentaient 79.89% du parc contre 65% pour la wilaya et 47.10 %
pour le pays. Par ailleurs, on constate que le secteur de l'habitat dans le groupement a atteint
sa dynamique d'extension entre les années 1970 et 1979. Ainsi, 15.01% des constructions
ont un âge entre 8 et 17 ans. Si on maintient la tendance actuelle jusqu'à l'horizon 2015 la
part des logements dont l'âge serait supérieur à 50 ans représentera 45 % de l'ensemble du
parc estimé à cette date .

Tableau n° 69 : Le parc des logements dans le groupement selon l'âge en 1987


Age 25 ans & + 15 ans 10 ans
Nbre Constructions 80558 6127 14147

108
Proportion 79.89 % 6.07% 14.03%

Selon la dispersion :
La commune d'Oran compte la plus grande proportion de logements de plus de 25 ans
(83% du parc logement contre 57.84 % pour la commune d'Es Senia, 47.79 % pour la
commune de Bir El Djir et 47.34 % pour la commune de Sidi Chahmi).
Tableau n° 70 : Le parc logement selon la commune et l'âge en 1987
Communes 25 ans & + 15 ans 10 ans
Oran 83.00 % 5.96 % 11.04 %
B.E.Djir 41.79 % 10.00 % 48.21 %
Es Senia 57.84 % 8.11 % 34.05 %
S. Chahmi 47.34 % 5.71 % 46.95 %

Au vu du tableau ci-dessus, on constate que le parc le plus récent au sein du groupement


se trouve au niveau des communes de Bir El Djir et de Sidi Chahmi ; et, à un degré moindre
dans la commune d'Es Senia. Au niveau national, la proportion de logements dont l'âge
équivaut à 10 ans est de 29.6%, ce qui montre clairement, qu'exceptée la commune d'Oran,
les autres communes du groupement disposent d'un parc récent dû au desserrement du parc de
l'agglomération Oranaise sur la périphérie.

Tableau n° 71 : l'âge du parc de la wilaya d'Oran en 1987


Age 25 ans & + 15 ans 10 ans
% 47.2 % 23.2% 29.6%

d) Commodités et éléments de confort


Ces indicateurs permettent d'évaluer le niveau de confort des logements. Aussi ils
constituent d'importants éléments d'appréciation de la politique de l’habitat dont l'un des
objectifs est l'amélioration des conditions d'hygiène.
Le recensement de 1987 a pris en considération 09 éléments qui paraissent les plus
significatifs :

• L'existence d'une cuisine.

• L'existence d'une salle de bain.

• L'existence d'un cabinet d'aisance.

109
• Le rattachement au réseau électrique.

• Le rattachement au gaz de ville.

• L'alimentation en eau courante.

• L'évacuation des eaux usées par un égout.

• La possession du chauffage et du téléphone.

1) l'alimentation en eau

La proportion de logements rattachés au réseau d'alimentation en eau potable était de


89.9% en 1987 correspondant à une population d'environ 615613 personnes dans le
groupement. A un niveau géographique plus fin, c'est à dire la commune, le taux de
raccordement le plus élevé a été enregistré dans la commune d'Oran avec 92.24 % soit une
population d'environ 564 724 personnes. A l'opposé le taux le plus bas revient à la commune
de Sidi Chahmi avec 56.05% soit une population de 9 568 personnes.

Il y a lieu de signaler l'utilisation des puits pour pallier à l'insuffisance en matière de


raccordement au réseau. En 1987, 1,56% des logements du groupement possédaient un puits.
La commune de Sidi Chahmi enregistrait la plus forte proportion avec 5.02% de son parc
logement, suivie par la commune de Bir El Djir avec 4,90 %, la commune d'Es Senia avec
3,70 % et enfin Oran avec 1,26%. Dans la wilaya d'Oran seulement 2,43 % des logements
possèdent un puit alors que cette proportion est de 45,9 % au niveau national. C'est surtout
dans la zone éparse que ce taux est le plus élevé

2) Raccordement au réseau d'assainissement

La proportion de logements rattachés au réseau d'assainissement était de 86,15% soit 86


868 logements correspondant à une population d'environ 589 959 personnes dans le
groupement. Le taux le plus élevé a été enregistré dans la commune d'Oran avec 92,13 %. Le
taux le plus bas a été enregistré dans la commune de B.E.Djir avec 15,27 % indiquant que la
viabilisation n'a pas suivi dans les agglomérations des communes périphériques comme c'est
le cas pour Es Senia et Sidi Chahmi.

Ce sont les agglomérations des communes périphériques qui accusent un retard très
important en matière d'assainissement comme le révèle l'écart par rapport à la moyenne
nationale .

Le rejet vers une fosse reste plus important à la périphérie ; mais la commune d’Oran
dispose aussi d’une proportion non négligeable ( 6,41 %) due à la précarité d’une partie de
son parc.

110
3) L'électrification

Au niveau du groupement, le taux de rattachement au réseau électrique était de 93.79 % en


1987 légèrement supérieur à la moyenne de la wilaya qui était de 92.30 % à la même période.

Cependant, ce taux varie d'une commune à l'autre: 95,25% dans la commune d'Oran,
81,78% dans la commune d'Es Senia, 80% dans la commune de Bir El Djir. Le taux le plus
faible a été enregistré dans la commune de Sidi Chahmi avec 78,18 % .

4) L'alimentation en gaz de ville

Sur les quatre agglomérations chefs-lieux qui composent le groupement, deux seulement
sont raccordées au réseau de gaz de ville. Ce qui donne un taux moyen de raccordement de
l'ordre de 57,65%, nettement supérieur à celui de la wilaya (47,20% ) et au taux national de
l'ordre de 21,70% en 1987.

5) Autres éléments de confort

Les autres éléments de confort (la cuisine, la salle de bain, le téléphone, et le chauffage)
sont indicateurs d’un niveau d'équipement très élevé de l'agglomération d'Oran par rapport à
la wilaya et au pays et sont révélateurs du faible niveau atteint par les agglomérations de sa
périphérie.

Remarque : il demeure bien entendu que ces taux ont été enregistrés en 1987 ( date du
dernier RGPH). Au niveau de certaines communes, en l’occurrence Bir El Djir, Es Senia,
Sidi Chahmi, le parc logement a connu une augmentation importante entre 1987 et 1995. On
peut y trouver des logements en cours, des logements achevés non habités, des logements
achevés habités, des logements en cours d'achèvement. Le mouvement de construction à la
périphérie a induit un décalage entre les constructions qu'elles soient terminées ou en cours et
les commodités qui n'ont pas suivi.

En conclusion, ce constat statistique élaboré essentiellement pour dégager les aspects


spécifiques du parc logement et des conditions d’occupation au niveau du groupement et de
ses communes, met en évidence les phénomènes suivants :

• Le parc logement du groupement est passé de 87 887 à 100 832 logements entre 1977 et
1987, soit un accroissement de 12 945 logements pour un volume supplémentaire de 145 003
habitants pour la même période.

• La population du groupement représente 73% de la population totale de la wilaya. Le


parc logement dans le groupement lui aussi représente 72.62 % du parc total de la wilaya.

111
• Sur un total de 100 832 logements en 1987 dans le groupement, le parc de la commune
d'Oran dispose de 90.16 %.

• En matière d'occupation des logements, les communes de Bir El Djir et d'Es Senia ont
enregistré les T.O.L. les plus élevés : 7.3 et 7.6 Au niveau des agglomérations, les plus forts
taux d'occupation sont enregistrés dans les agglomérations chefs-lieux d’Es Senia et de Bir
El Djir avec respectivement des T.O.L. de 7.88 et 7.46. Au niveau inférieur ce sont leurs
agglomérations secondaires qui ont aussi des taux forts soit ( 7.46 et 7.39 ). Le T.O.L. au
chef-lieu de la commune d'Es Senia reste supérieur au taux du groupement (6.79), à celui de
la wilaya (6.75) et au taux national ( 7.70 ). En ce qui concerne le T.O.P., la commune de
Sidi Chahmi dispose d'un taux plus élevé que celui du groupement (2.48), de la wilaya
(2.46), et du pays (2.65).

• Plus de la moitié du parc a été achevée avant l'indépendance au niveau du groupement,


Cependant il y a lieu de signaler que ce parc a connu sa dynamique d'extension entre les
années 1970 et 1979. Ainsi, exceptée la commune d'Oran, les autres communes disposent
d'un parc récent : en moyenne 43.07 % des logements ont moins de dix ans .

• La maison traditionnelle et le type immeuble représentent la majorité du parc logements


.

• Plus des trois quarts ( 3/4 ) du parc logements est constituée de logements de trois
pièces et moins.

• La taille des ménages a augmenté plus rapidement que la taille des logements. Ce que
traduit le décalage énorme entre l'accroissement démographique et l'extension du parc
logement.

• Un logement sur dix (10) utilise une fosse septique.

• Le branchement au gaz de ville reste insuffisant.

• Une amélioration quant à certains éléments de confort ( existence de cuisine,


branchement au réseau électrique ), mais une stagnation sinon une régression pour d'autres
commodités notamment dans les constructions récentes. Plusieurs ménages ont occupés des
logements non encore pourvus d'éléments de confort (eau, gaz .....), ce qui traduit bien la
corrélation entre la pression démographique et la crise de l'habitat, le déficit en logement
s'étant accru entre 1977 et 1987 .

B) SITUATION DE L'HABITAT EN 1995

112
En 1995, le parc logement du groupement d'Oran comptait 137966 logements dont 121760
existant et 16206 en cours de construction. Par ailleurs, on a dénombré 8983 logements
programmés et non initiés.

Cette évaluation a été faite sur la base de certaines enquêtes réalisées par URSA en 1995, à
savoir :

• Enquête sur l'occupation des sols 1994 - 1995

• Dépouillement des permis de construire délivrés durant la période 1987 - 1995

• Enquête exhaustive sur l'habitat précaire Mars 1995

L'exploitation de ces différentes enquêtes a donné les résultats suivants:

Tableau n° 72 : Répartition des logements habités en 1995


Agglomérations Nombre de logements
habités
Agglomération Oranaise 103957
Sidi Chahmi 1263
Nedjma 6719

Emir AEK (Ex Saint Remy) 191

Hassi Labiod 117

Bouamama 119

Sidi Maarouf 1656

Es Senia 3556

Ain Beida 2705


Cdt Chérif Yahia 384
Zone Eparse 1093
Groupement d’Oran 121760

• La commune d'Oran détient l'essentiel du parc avec 107 393 logements soit 78% .

• Les autres communes détiennent le reste, soit 29782 logements : Bir El et Sidi Chahmi
ont presque le même parc, 9 812 et 11 092 logements, tandis que la commune d'Es Senia ne
dispose que de 8 876 logements.

• Le parc logement est réparti à travers une armature urbaine composée de 14


agglomérations dominées par Oran qui ressort comme pôle distinct avec 75% du parc. Celle-
ci est entourée d'agglomérations de tailles différentes et peu hiérarchisées à tel point que la
113
taille de certaines agglomérations secondaires dépasse celles de leurs chef lieux. C'est le cas
de Ain Beida, et de Sidi El Bachir. Nedjma ressort comme la plus grande concentration
d'habitat en périphérie avec 5,5% du parc du groupement (6089 logements habités). Le reste
des agglomérations sont de petites villes. Les trois chefs lieux varient entre 1100 et 3700
logements et ont une population variant entre 7000 et 25000 habitants. Les autres
agglomérations ne sont, pour la plupart, que de petits noyaux.

a) Évolution du parc du groupement


Le parc logement du groupement a très faiblement évolué de 1966 à 1987 avec un croît de
24 390 logements (1219 logements/an) avec une moyenne de 72 logements pour 1000
habitants.
De 1987 à 1995, avec l'initiation de programmes divers, le parc évolue de 36 345
logements dont 7 803 logements sont terminés et habités. Les écarts persistent, néanmoins,
entre la demande et l'offre. La réalisation, de 88 logements pour 1000 habitants, améliorée
par apport à l'ancienne période est toujours bien en deçà de la satisfaction estimée à 150
logements pour 1000 habitants, en vue d'un T.O.L. de 6.59.
Cette évolution s'est produite essentiellement à la périphérie puisque 18 796 logements
(soit 69,86% du croît du parc du logement) y ont été construits, principalement dans les
communes de Bir El et Sidi Chahmi dont les parcs ont quadruplés alors que celui d'Es Senia a
doublé.
Cette évolution est le fait d'un desserrement d'Oran et de l'exode vers les agglomérations
dont la croissance est très forte atteignant jusqu'à 30%.

- Typologie de l'habitat :
L'habitat dans le groupement se divise en deux grands types : l’habitat collectif et l'habitat
individuel.

- L'habitat collectif
Regroupant les ensembles de logements dont les espaces intérieurs et extérieurs sont à
usage commun, ce type est représenté par les ZHUN et les immeubles (à partir de deux
niveaux) regroupant plusieurs habitations.

- L'Habitat individuel
Ce sont des constructions composées d'un seul logement (parfois de plusieurs niveaux).
Ses formes peuvent varier : lotissement, Villa, maison, recasement, ferme etc..

• L'habitat individuel est le plus dominant dans le groupement d'Oran, et occupe plus des
3/4 soit 2672,2 ha (77,5 %). Mais, la forme du lotissement est la plus répandue représentant 2
210,1 ha (environ 64,1 %). La plus grosse part se localise à Oran (1012,1 ha).

114
En dehors du lotissement c’est le spontané qui occupe une superficie remarquable de
358,2 ha (environ 10,4 %) dont la majeure partie se concentre à Oran (277 ha). Les autres
formes d'habitat individuel sont peu significatives quantitativement.

Les superficies occupées sont de 38 ha (1,1 %) pour le recasement, 26,2 ha (0,8 %) pour
le lotissement rural et 39,1 ha (1,1 %) pour le type ferme.

• L’habitat collectif quant à lui, n'occupe qu'une superficie relativement petite : 774,3 ha
(environ 22,5 %) ; dont la moitié environ est constituée par les (ZHUN), soit 312,9 ha,
situées principalement à Oran et Bir El.

b) Densité de logement

1) Densités résidentielles - ville d’Oran

L’agglomération d’Oran a une densité brute relativement faible évaluée à 22,7 logements
par hectare.

Cependant, la disparité de la répartition d’habitat est caractérisée par une régression


progressive de la densité de l’aire hypercentrale jusqu’au 3ème boulevard périphérique, à
partir duquel elle remonte légèrement.

L’hypercentre connaît une très forte densité (plus de 100 logts/ha), renforçant l'identité de
cette aire centrale qui se trouve cernée par une ceinture d’équipements structurants. Cette
densité élevée jusqu’au 1er boulevard périphérique correspond à un type de tissu
d’alignement urbain. Le 1er boulevard périphérique marque une rupture brusque dans les
densités. La couronne caractérisée par des lotissements individuels est en clivage avec
l’hypercentre. La typologie de ses tissus explique les densités relativement faibles dans les
quartiers suivants : Cavaignac, Delmonte, St Eugène, Bel Air, Gambetta, Carteaux, Mont
plaisant, Seddikia, Choupot, Sananes, Brunie, Eckmuhl, Terrade. Ces quartiers contiennent
de nombreuses activités industrielles et dépôt.

La 2ème couronne connaît deux types d’occupation : la continuation de la 1ère couronne


en lotissement ( ex : Victor Hugo, Petit Lac, Bon accueil, Point du Jour) et les ZHUN
contenues par le 3ème boulevard périphérique. Les ZHUN ont une densité pouvant
atteindre 49,8 log/ha (ZHUN de Dar El Beida par exemple).

Des exceptions au principe de la répartition des densités ressortent ponctuellement ; car,


l’hypercentre contient aussi des poches d’habitat peu denses ( ex : la zone comprise entre le
boulevard de l’ALN et la rue de la vieille mosquée et le boulevard de la Soummam. De
même, les couronnes contiennent des tissus fortement denses dus à la présence de cités Victor
Hugo, Petit Lac, Jean de la Fontaine, Lamur, Medioni et Boulanger.

115
2) Densité résidentielle - agglomérations périphériques -

Les agglomérations périphériques méritent d’être analysées à part, et ne peuvent faire


l’objet de comparaison avec la ville d’Oran. Elles présentent, dans leur ensemble, des
densités résidentielles très faibles. Ces agglomérations se caractérisent dans leur totalité par la
prédominance d’un parc d’habitat individuel qui s’étend sur de grandes superficies et une
forte consommation spatiale par les zones d’activités, les équipements structurants et les
emprises diverses. C’est le cas de l’agglomération de Es Senia, où la densité brute est la plus
faible, avec seulement 1,76 logements par hectare.

La densité nette par agglomération révèle des disparités d’une agglomération à une autre.
Les agglomérations de Nedjma et de Ain Beida présentent des densités très fortes qui
s’expliquent :

- Pour Nedjma, par son extension phénoménale due à l’implantation des programmes
d’habitat de recasement, avec des lots individuels d’une superficie de 120 m2

- Pour Ain El Beida, par l’existence d’un ancien Douar à la périphérie duquel se sont
greffés des programmes d’habitat individuel en majorité de recasement.

Les agglomérations de Bouamama, Hassi Labiod, Emir A.E.K ( ex St-Remy ), Sidi


Maarouf sont des tissus en formation considères au dernier recensement de 1987 comme
Zone éparse.

3) Analyse de la densité

La ville d'Oran connaît une densité résidentielle moyenne d'environ 40 logt/ ha, ce qui est
assez faible pour une métropole.

En comparant la densité du lotissement qui est d'environ 28 Log/ha à celle de l'îlot et des
cités dont les densités respectives sont d'environ 79 et 87 Logements à l'hectare, nous
constatons que la superficie occupée par ces deux derniers (428 ha) est nettement inférieure à
celle occupée par le lotissement ( 1012,1 Ha). Par contre, le nombre de logements occupés en
îlot et en cité (34.810 logements) est nettement supérieur à celui du lotissement (27.985
logements). Ce sont ces deux catégories, îlots et cités, qui concentrent la plus grande part du
parc logement.

A part le semi-collectif peu nombreux et dont la densité est relativement faible (environ
41 Log/ha), les grands ensembles (ZHUN) et le spontané ont des densités très faibles,
respectivement : 24 et 23 Log/ ha. Ce qui laisse la possibilité de densification des ZHUN

La densité dans le type ‘’ recasement’’ est très élevée (65 log / ha). Cela est dû
essentiellement à la taille généralement réduite des parcelles, (environ 60 m2).

116
c) Qualité immobilière

La notion de "vieux bâti" en usage n'est pas pertinente, à elle seule, pour déterminer la
qualité immobilière d'une construction. Des observations directes ont permis un classement
en cinq catégories.

Il ne s’agit pas d’observation exhaustive, ni d’expertise d’immeuble mais d’observation à


l'îlot à partir de l’espace public, l’objectif étant de repérer les zones d’intervention et de
qualifier les différents types d’actions à prendre en charge par les instruments d’urbanisme de
détail (P.O.S).

Ainsi cinq catégories apparaissent dans le groupement d’Oran :

• L’état "Bon" concerne les zones ne demandant pas d’interventions spécifiques

• L’état "moyen" concerne les zones, généralement anciennes, reflétant un certain


degré d’entretien et demandant une réhabilitation légère, progressive et de la maintenance.

• L'état "dégradation avancée" concerne les zones dont une grande part est dégradée, et
demandant des actions de réhabilitation lourdes (intervention sur la structure des
bâtiments)

• L'état "précaire" désigne les zones à éradiquer pour des raisons d’inhabitabilité, de
problèmes géotechniques ou de construction située sur une servitude évidente.

Au total 528 immeubles ont fait l'objet de demandes d'intervention en raison de leur état
dégradé. 4 072 familles sont concernées. Parmi ce parc considéré comme vétuste et évalué à
3 300 logements, 14 immeubles totalisant 906 logements, ont un niveau de dégradation
avancé, 24 immeubles comptant 150 logements ont une dégradation de deuxième degré et 17
immeubles (représentant 106 logements) ont une dégradation du troisième degré .

La répartition par quartier indique les zones les plus touchées : Sidi El Houari, Derb et
Saint-Antoine qui détiennent 50 % de ce parc soit 1650 logements. Le centre ville avec
Saint-Pierre détient 10 % (environ 330 logements) et Saint Eugène 8,5 % (280 logements).
Le Plateau avec M’dina Djdida représentent 6 % soit 198 logements. Le reste de ce parc
occupe moins de 3 % par quartier, soit 84 logements se répartissant entre les autres quartiers.

Si en terme de surface, le bâti dégradé représente un faible pourcentage (9,8%), il n'en


demeure pas moins, qu'en terme de logement, il est considérable. Il touche paticuliérement
l'habitat collectif, espace à forte densité. On rencontre ce phénoméne à travers tous les tissus
urbains et plus particulierement les quartiers centraux : Sidi El Houari, Yaghmouracen (ex-
117
St-Pierre), Derb. Toutefois, les deux tiers du parc immobilier du groupement peuvent étre
considérés en bon état.

Cependant, de nombreuses initiatives restent à prendre pour éviter qu’une partie de ce


parc ne s’effondre. Il y a lieu de réfléchir à une stratégie d’intervention d’ensemble eu égard
à la quantité insignifiante d’immeubles rénovés par l’O.P.G.I (une dizaine par an)

d) L'habitat précaire dans le groupement

L'habitat précaire concerne toutes les communes du groupement, mais plus


particulièrement la commune d'Oran. Il se localise en bande discontinue, tout le long du flanc
Est du Murdjadjo, sur environ 10 Km. Cette bande s'étend du petit Santon à Pont Albin en
passant par Ras El Ain. L'habitat précaire dans le groupement concerne en 1995 prés de 10
000 familles dont 90% dans la seule commune d'Oran.

Le phénomène, déjà ancien sur le flanc Est du Murdjadjo, continue à s'accroître. En


périphérie, le phénomène est relativement récent et a connu un saut quantitatif à partir des
années 1990. L'enquête a révélé que 70% des familles s'étaient installées entre 1990 et 1995.
Prés de 40%, d'entre elles, proviennent de l'extérieur de la wilaya d'Oran.

Remarque :

Un dossier spécifique concernant le flanc du Murdjadjo considéré autant par le PAW que
par notre analyse comme opération d'urgence, a été élaboré et transmis aux autorités locales
en Août 1995.

118
C) PERSPECTIVES DE l'HABITAT A L'HORIZON 2015

a) Hypothéses de projection et besoins en logements

Les besoins en logements sont liés non seulement à la population future mais aussi à
l'hypothèse de départ.

Le taux d'occupation par logement (TOL) est l'indicateur pour évaluer le parc logement.
Au niveau du groupement d'Oran, il etait de 4,6 personnes par logement en 1966, de 6,8 en
1987, il passe à 7,4 en 1995 .

Tableau n° 73 : Evolution du taux d'occupation par logement.


Années 1966 1977 1987 1995
TOL 4,6 6,1 6,8 7,4

Cette évolution du TOL est due à l'écart de plus en plus prononcé entre l'évolution de la
population et le rythme de réalisation des logements.

Pour combler le déficit devenant de plus en plus important, de gros efforts devraient être
consentis dans le domaine de la construction.

Afin d'estimer le besoin en logements pour le court et le moyen terme, 'hypothèse retenue
consiste à maintenir un TOL de 7 personnes par logement jusqu'à l'an 2005, en suposant que
l'éradication d'une grande partie de l'habitat précaire se réalise à cette échéance. Entre 2005 et
2015, un TOL de 6,59 personnes par logement a été retenu, avec l'objectif d'améliorer les
conditions de vie et d'habitabilité des logements

Ainsi, durant la période 1995 - 2000, prés de 35622 logements devraient être réalisés,
26558 entre 2000-2005 et 57839 entre 2005 - 2015.

Tableau n° 74 : Besoins théoriques en logements par échéance au niveau du groupement

Périodes 1995-2000 2000-2005 2005-2015 Ensemble


Nombre de Logements 35622 26558 57839 120019

A l'horizon 2015, les besoins théoriques en logements pour l'ensemble du


groupement s'élevent à 120019 logements. Le Taux d'occupation par logement serait de
6,7 personnes à cette échéance.

119
Les besoins en logements par dispersion et par échéance sont présentés par le tableau qui
suit:

Tableau n° 75 : besoins en logements par dispersion et par échéance


Agglomérations Echéances et besoins en logements Nombre de logements
cumulés
2000 2005 2015 1995/2015
Oranaise 30198 23692 60268 114158
Sidi Chahmi 423 268 835 1526
Nedjma 1572 803 - 2375
Emir A.E.K 27 35 108 170
H.Labiod 36 24 76 136
Bouamama - 28 65 93
Sidi Maarouf 511 598 1182 2291
Es Senia 1895 528 - 2423
A.Beida 522 312 - 834
Cdt Cherif Yahia - 20 173 193
Zone Eparse 444 250 764 1458
Ensemble 35622 26558 57839 120019

b) Les besoins réels en logements

En supposant d'une part, que les 16206 logements en cours de réalisation et les 8983

logements initiés et non lancés en 1995 soient réalisées à l'horizon 2005, d'autre part, le

remplacement des 10000 logements précaires, les besoins réels en logements à l'horizon

2015 seront de 104830.

Pour répondre à cette demande future, on a recours aux extensions et à la densification des

différents tissus selon leurs capacités.

120
1) Capacité d'accueil des agglomérations

Les paramètres ayant servi à la détermination de la taille des agglomérations, des


potentialités des sites urbanisés, des besoins en surface et en logements sont :

• Taux d'accroissement moyen de la population 3,0 % entre 1995 et 2015

• TOL objectif pour le calcul des besoins en logements 7 Personnes par Logement entre
1995 et 2005, 6,59 entre 2005 et 2015.

• Densité nette ( à partir des superficies habitées).

• Densité ciblée.

• Contraintes d'extension (site à bloquer et sites d'accueil ).

• Capacités d'accueil pour exprimer les besoins en surface.

En fonction de ces hypothéses, les possibilités de densification du tissu urbain


peuvent offrir à long terme 21927 logements. Les 82903 logements restants necessitent
une extension urbaine au Nord-Est du groupement telle que c'est retenue en deuxiéme
phase.

121
Tableau n° 76 : Besoins en Logements et Tailles des Agglomérations pour le
groupement

Nous remarquons à titre d'exemple, que les agglomérations de Nedjma, Es Senia et Ain
Beida seront bloquées à partir de l’an 2005, leurs besoins en logements seront pris en charge
par l’agglomération Oranaise.

122
D) LES EQUIPEMENTS.

La crise en matière d’équipements est une réalité au même titre que la crise du logement.
La présentation de l'état de fait des équipements aussi bien au niveau du groupement qu’au
niveau de chaque agglomération est nécessaire pour mieux saisir leur consistance, leur
répartition, et leur rôle structurant en vue d'une meilleure évaluation des déficits globaux par
zone et par commune.

Le but recherché est double: d’une part prendre en charge les déficits constatés à travers le
groupement d’Oran sur la base de la solidarité intercommunale, et d’autre part doter le
groupement de nouveaux équipements dont la taille et le rayonnement seront en fonction de
la vocation et du rang visés dans un cadre régional, national et international.

Les équipements pris en compte sont les équipements scolaires et universitaires, les
équipements sanitaires, les équipements culturels et sportifs et les espaces verts.

a) Les équipements scolaires et universitaires

La situation des équipements scolaires par cycle et par commune pour l’année scolaire
1994-1995 est présentée dans le tableau suivant :

Tableau n° 77 : Equipements scolaires dans le groupement (1994 -1995)


Type d’équipement
Commune EFE(1er-2e C) EFS (3 ème C) second.et tech.
Oran 176 44 21
Es Sénia 13 3 1
Bir El Djir 11 2 0
Sidi Chahmi 10 2 0
Groupement 210 51 22
Wilaya 342 76 29

Le groupement d’Oran regroupe plus de 63 % de l’ensemble des équipements scolaires de


la wilaya. La commune d’Oran dont la population représente 90% du total du groupement
détient 85% de l’ensemble des équipements scolaires en 1995.

La commune d’Es Senia représente 6,4 % de l’ensemble des équipements scolaires du


groupement. Le reste (8,6%), est partagé entre les communes de Bir El Djir et de Sidi
Chahmi.

Les établissements du secondaire et du technique sont concentrés essentiellement dans les


communes d’Oran et d'Es Sénia.

123
En réalité, le desserrement d’Oran et le report de sa croissance sur les communes
périphériques notamment Bir El Djir et Sidi Chahmi n’ont pas été accompagnés par un
équipement conséquent.

La déperdition de la population scolarisée d’Oran entre 1991 et 1995 au profit de ces


communes est évaluée à 6,3 % de la population totale scolarisée. Durant la même période,
les communes de Bir El Djir, de Sidi Chahmi et même d’Es Sénia ont connu un
accroissement des effectifs respectivement de 34 % , 48 % et 11 %.

Le bilan du groupement révèle un taux moyen d’occupation par classe (TOC) acceptable.
il est de 41 élèves par classe ; mais, il ne s’agit que d’une moyenne car la réalité est toute
autre. Le déficit varie d’une commune à une autre, d’une agglomération à une autre et d’un
quartier à un autre.

1) Les équipements scolaires du premier et deuxième cycle

Pour le 1er et le 2ème cycle, le déficit dans le groupement passe de 199 classes en 1991 à
seulement 63 classes en 1995.

Commune d’Oran

Pour la commune d’Oran, le taux d’occupation par classe varie de 20 à 126 élèves. Le plus
faible taux est constaté dans l’école Omar Biskri au centre ville et le plus fort taux à l’école
Youbi Hassen de Pont Albin.

La catégorie des établissements comptant entre 20 et 40 élèves par classe, représente 76 %


de l'ensemble. Elle est dominante dans la ville. Les différentes catégories dépassant la norme
de 40 élèves par classe ( 40 à 50, 50 à 60 ) caractérisent la zone du flanc Est du Murdjadjo, à
forte densité (plus de 600 hab./ha ). Cette zone à fort déficit comprend les quartiers de Sidi El
Houari, les Planteurs, Ras El Ain, Douar Bouakeul et Pont Albin, où le TOC de 60 et plus,
représente près de 80%.
La commune d'Es Sénia
Les établissements de la commune d’Es Senia connaissent un taux d'occupation moyen
par classe de 50 élèves en 1995.

Le déficit se localise spécialement dans l'agglomération d'Ain El Beida qui connaît un


T.O.C. très élevé ( 61 élèves par classe). C'est une agglomération dont la croissance fut
effrénée ces dernières années, en raison de l’implantation de plusieurs programmes d’habitat
( recasement, habitat social, etc..).

L'agglomération chef lieu d’Es Sénia, avec un TOC de 45 élèves, présente un déficit de 12
classes en 1995. La zone plus déficitaire est celle des quartiers Kara I et Kara II qui se
trouvent au Sud de l'agglomération.

124
Le déficit selon la norme en vigueur s’élève à 39 classes pour la commune d'Es Sénia.
Celle-ci a bénéficié d'un programme de 42 classes visant les zones de Kara I et Kara II, ainsi
que Ain El Beida. Seule l'école de 12 classes de Kara I a été réceptionnée.

L'agglomération de Ain El Beida, malgré la réalisation de 9 classes reste déficitaire d'au


moins 22 classes.

La commune de Bir El Djir

La Commune de Bir El Djir enregistre un déficit de 59 classes en 1995. Le T.O.C. y est de


58 élèves. Au niveau de l’agglomération de Sidi El Bâcher le TOC dépasse 92 élèves et le
déficit s’élève à 62 classes en 1995.

L’agglomération de Belgaîd connaît la même situation avec un TOC de 59 élèves.

La commune de Bir El Djir a bénéficié d'un programme de 57 classes dont 30 ont été
achevées. L'agglomération de Sidi El Bachir a eu un programme de 15 classes dont 06 ont été
achevées, ce qui reste insuffisant pour l'année 1995 - 1996 malgré le fonctionnement en semi
et double vacation.

La Commune de Sidi Chahmi.

C’est la commune qui connaît le plus fort déficit, à savoir un manque de 80 classes. Son
taux d’occupation moyen par classe en 1995 est de l’ordre de 80 élèves.

Le déficit y diffère d’une agglomération à une autre. Nedjma, connaissant ces dernières
années une urbanisation spectaculaire voit son taux d'occupation moyen s'élever à 101 élèves
par classe.

En résumé, l'effort en matière d’équipements scolaires du 1er et 2ème cycle, doit être
orienté en urgence vers les agglomérations et quartiers suivants :

Tableau n° 78 : Zones à forte déficit en équipements scolaires et TOC en 1995


Lieu TOC constaté
Pont Albin 125
Ain Beida 61,15
Belgaîd 59
Sidi Bachir 92
Nedjma 101
Sidi Chahmi 62
Sidi Lahouari 54
Planteurs 75
Bab El Hamra 71

125
Malgré des efforts notables, le sous équipement persiste, ces espaces constituant des
poches d'exodes non saturées notamment à Pont Albin.

2) Les équipements scolaires 3 ème cycle (EFS)

En matière d’équipements scolaires du 3 ème cycle, le groupement d’Oran a enregistré


une légère amélioration entre 1991 et 1995. Le déficit a régressé de 164 à 123 classes. Le
TOC qui reste élevé, passe de 46,9 à 45,13 élèves de 1991 à 1995.

La situation par commune est comme suit :

La commune d’Oran :

La commune d'Oran compte 44 établissements scolaires de troisième cycle, et 823 classes


pédagogiques. Le taux d’occupation actuel par classe est de 45 élèves. Par conséquent, Oran
connaît un déficit de 103 classes.

La carte de la répartition de ces équipements, dénote leur inexistence à Canastel et à


Pont Albin. Les zones déficitaires de la ville d’Oran sont les suivantes :

• La zone entre le premier et le troisième périphérique.

• La zone à l’Est et à l’Ouest de la RN 2A et la route de Ras El Ain, qui comprend les


quartiers suivants : Haî Oussama, Othmania, Tarik, Badr et Mahieddine. Elle reçoit les
élèves de Kouchet El Djir, Ras El Ain, Douar Bouakeul et Pont Albin.

• La zone du flanc Est du Murdjadjo dans sa partie Nord comprenant les quartiers de Sidi
El Houari et des Planteurs a connu cette année, l'ouverture du CEM Bab El Hamra de 15
classes, réduisant le déficit à 12 classes. La première zone, celle d'Eckmuhl a aussi bénéficié
de 15 classes pour le 3 ème cycle, en 1995, réduisant le déficit à 19 classes.

La Commune d'Es Sénia


Cette commune a connu ces deux dernières années une très légère amélioration. Le TOC y
régresse de 43,44 à 42,41 élèves, grâce à l'augmentation du nombre de classes physiques.
Actuellement, Es Sénia reste déficitaire de 05 classes.

L'agglomération déficitaire reste celle de Ain El Beida, avec un TOC de 46,4.

Notons l'inexistence d'EFS à Chérif Yahia et l'ENSEP, zones récemment urbanisées

La commune de Bir El Djir

Cette commune connaît un TOC de plus de 60 élèves. Son déficit est estimé à 16 classes
en 1995.

126
Seules Bir El Djir et Haî Khémisti sont équipées d’un CEM.

A Khemisti le déficit est de 10 classes. L'agglomération chef lieu de Bir El Djir, quant à
elle, présente un déficit de 6 classes.

Ces taux élevés sont dus à la fréquentation des élèves des autres agglomérations
dépourvues d'établissements de 3ème cycle, des deux structures existantes de Bir El Djir et
Khemisti.

L'agglomération de Sidi El Bâcher a réceptionné cette année une école fondamentale de 15


classes, soulageant l'agglomération de Bir El Djir qui reste la zone d’extension d’Oran.

La zone USTO a bénéficie également de 15 classes, soulageant l'établissement de


Filaoucène (appartenant à la commune d'Oran).

La commune de Sidi Chahmi


Cette commune a receptionné, en 1994, un établissement de 12 classes, diminuant son
TOC à 39,7 élèves.

On note par ailleurs un surplus de 3 classes dans le chef lieu, contrairement à Nedjma qui
connaît un TOC de 49,2.

Le tableau donne suivant le taux d'occupation par classe en 1995:

Tableau n° 79 : Zones de déficit en équipements scolaires 3ème cycle et TOC en 1995


Lieu T.O.C.
Cité Petit 61,4
Centre ville 43,8
Haî Badr 62,4
Amandiers 52,2
Sidi El Houari 54,5
Planteurs 56,9
Eckmuhl 54,5
Boulanger 50
Ras El Ain 60,4
Ain Beida 46,6
Nedjma 50
Khemisti 63
Bir El Djir 58

127
3) Les établissements secondaires et techniques

La situation des établissements secondaires et techniques du groupement se présente


comme suit :

Tableau n° 80: Déficits dans les établissements secondaires et techniques dans le groupement
en 1994 - 1995
Commune Nbr de classe Nbr Nbr TOC Taux Déficit
physiques d'élèves d'enseignants d'encadrement
Oran 543 22010 1560 40,5 14,1 -8
Es Senia 26 909 74 35 12,3 4
Groupement 569 22910 1634 40,27 14,03 -4

Ce type d’établissement ne se trouve que dans les agglomérations d'Oran et d'Es Senia.
Les autres agglomérations en sont pratiquement dépourvues. Ce déséquilibre crée une
situation de dépendance.

Pendant l’année scolaire 1994 - 1995, la situation au niveau du groupement en matière


d’établissements secondaires et techniques est généralement acceptable avec un TOC moyen
de 40,27 élèves. Cependant, le problème de répartition se pose. Ainsi la commune d’Oran
totalise 18 établissements dans le secondaire et 5 dans le technique. La commune d'Es Senia
compte un lycée.

Dans la Commune d'Oran, nous avons enregistré une chute des effectif d'élèves durant les
quatre dernières années. La même situation se remarque dans la commune d'Es Sénia entre
1991 et 1993 mais elle connaît une légère hausse entre 1993 et 1995.

Ce phénomène s'explique par la déperdition scolaire dans ce cycle et l’orientation d’un


nombre important d'élèves vers des centres de formation professionnelle.

La répartition des établissements dans la ville d’Oran, montre l'inexistence de lycées dans
la zone Ouest qui connaît un fort peuplement.

Le déficit est particulièrement localisé dans la zone limitée au Nord et au Sud par le 1er et
2ème Bd périphérique et à l'Est et l'Ouest par la voie de chemin de fer et la route du Ravin
blanc comprenant les quartiers de Khalidia et d'El Makari où le TOC est compris dans la
fourchette de 40 - 50 élèves par classe.

La zone dépourvue de lycée, celle du flanc Est du Murdjadjo, dirige sa population


scolarisée dans ce cycle vers le centre-ville, Eckmuhl et les Amandiers.

La partie Nord contenant les quartiers de Sidi Lahouari a bénéficié en 1995 dans le cadre
du programme d'urgence d'un lycée type 1000 de 27 classes.

128
La commune d'Es Senia compte un seul lycée dans l'agglomération chef-lieu qui, d'après
les statistiques, reste suffisant avec un TOC de 35 élèves par classe.

La commune de Bir El Djir a connu un programme de deux lycées : un à l'USTO et


l'autre dans l'agglomération chef-lieu. Celui de l'USTO de 27 classes a été réceptionné en
1995 et reçoit les élèves de Bir El Djir, désengorgeant ainsi la commune d'Oran.

4) Les équipements universitaires

Le groupement d’Oran par les infrastructures dont il dispose constitue le deuxième pôle
universitaire du pays. Cinq instituts de formation supérieure et deux des plus importantes
universités du pays y sont implantés. L’Université d’Oran Es Sénia, créée en 1965, est la plus
ancienne. Elle présente une gamme assez complète de formations. Ce sont les filières des
sciences fondamentales et de sciences humaines qui dominent. De nouvelles filières, en
particulier du cycle court ont vu le jour ces dernières années.

En 1975, elle est doublée d'une nouvelle structure, l'Université des Sciences et de la
Technologie d’Oran (USTO) localisée à Bir El Djir et inaugurée officiellement en 1986. Elle
assure des formations plus orientées vers les sciences et la technologie. Localisées dans deux
communes périphériques du groupement (Es Sénia et Bir El Djir), ces deux importantes
institutions se complètent pour constituer une entité universitaire à rayonnement régional,
national et international. Cependant, certaines formations assurées dans les deux grandes
universités montrent le manque de coordination et la dispersion des énergies.

Les différents autres instituts de formation supérieure sont localisés soit dans le tissu
urbain d’Oran, soit au Nord de l’agglomération d’Es Sénia appelée communément zone des
Instituts. Il faut y ajouter le Centre National des Techniques Spatiales localisé à Arzew.

Cet espace universitaire localisé dans trois zones différentes, n’est pas définitivement
structuré. Le site ancien de l’Université d’Es Sénia, mérite une réhabilitation profonde. La
vétusté des locaux, leur exiguîté ne répondent plus aux exigences nouvelles et aux effectifs
toujours croissants. Plusieurs de ses structures se trouvent aujourd'hui en dehors du site
origine.

La zone de l’USTO représente, sur le plan architectural, un véritable campus universitaire.


Les différents espaces semblent suffisants mais certaines structures d’accueil font défaut. Les
besoins sont variés et croissants, aussi bien pour la pédagogie, la recherche, que la
restauration, la culture et les loisirs.

129
b) Les équipements sanitaires.

Plus du tiers des équipements sanitaires de la wilaya, tous types confondus, se trouvent au
niveau du groupement.

Tableau n° 81 : Structures sanitaires dans le groupement en 1994

hospitalière Extra-hospitalière
Polyclinique Centre de Salle de Maternité
santé soins
Groupement 4 12 23 10 3
Wilaya 6 15 49 50 6
Source D.D.S D’Oran.

1) Les Infrastructures Hospitalières.

Deux grandes infrastructures existent au niveau du groupement. Il s'agit du Centre


Hospitalo- Universitaire d’Oran (CHUO) et de l'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi.

• Le Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran (CHUO) : son rayonnement est à caractère


régional. Il assure les soins de premier secours, les soins spécialisés, et l’enseignement
médical spécialisé. Sa structure est appuyée par sept (07) cliniques considérées plutôt comme
ses annexes. Ces cliniques se localisent exclusivement dans l’hypercentre d’Oran, à
l’intérieur du premier boulevard périphérique. Cette infrastructure reste structurante et
centrale par rapport au tissu avoisinant sans oublier son impact direct sur le fonctionnement
(flux-transport-circulation).

Le siège de l’hôpital est imposant de par sa localisation au coeur de la ville, dans le


quartier des Plateaux. Il occupe près de 10 hectares. C’est un lieu de grande fréquentation
environ 2600 personnes / jour (le personnel et les patients).

L’hôpital a un rayonnement centré essentiellement sur la wilaya : 92 % de la population


proviennent d’Oran et seulement 8% des autres wilayates dont 6 % sont de la région Nord -
Ouest, telle que définie par l’aménagement du territoire.

Son rayonnement régional concerne les soins spécifiques.

Selon la norme nationale et pour une population avoisinant les 900 000 habitants en
1995, le groupement reste déficitaire de 300 lits, soit le quart des capacités existantes.

130
Si nous prenons en considération son rayonnement, le déficit devient plus fort et atteint
837 lits, représentant près de 50 % des capacités hospitalières existantes, d’où la nécessité
d’installer une autre infrastructure.

La réalisation en priorité du projet de l’hôpital universitaire de l’USTO de 500 lits,


soulagera sans doute les infrastructures existantes. Cependant, à long terme il est nécessaire
de prévoir la création d’un nouvel hôpital de 700 lits pour répondre aux besoins de la
population du groupement (qui dépassera 1.500.000 habitants en 2015) et celle de la wilaya
qui dépassera les 2.000.000 d’habitants.

• L'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi : il est situé dans la commune de Sidi Chahmi
à quelques centaines de mètres au Nord de l’agglomération chef lieu à laquelle il est relié par
le CW 35 A. Il occupe une superficie 65,8 hectares, la surface bâtie ne représentant que 16 %
de la surface totale.

Ouvert en 1957 en tant qu’hôpital psychiatrique, il a un rayonnement sur 12 wilayas de


l’Ouest du pays. Il comprend 2 annexes à Oran assurant le suivi des malades sortants: l’une
au quartier de Ibn Sina et l’autre au quartier de Mahieddine.

Le nombre de lits organisés est de 464 dépassant les capacités de l’hôpital évaluées à 377
lits techniques
2) Les infrastructures extra-hospitalières

- Au niveau du groupement

Le groupement d’Oran compte 12 polycliniques. La ville d’Oran, à elle seule, totalise


près de 92% de ce type d’infrastructure. La commune d'Es Senia vu l’importance de sa
population, dispose d’une polyclinique située au chef lieu.

Selon la norme nationale, le groupement enregistre un déficit de sept (07) polycliniques en


1995.

Par ailleurs, le groupement compte 23 centres de santé dont 21 se trouvent dans la


commune d'Oran. Les deux autres se situent dans la commune d'Es Senia.

-Déficit en équipements sanitaires par commune


La commune d’Oran

Ratios constatés
• 1 polyclinique pour 64644 habitants
• 1 centre de santé pour 33861 habitants
• 1 médecin pour 2643 habitants.
• 1 dentiste pour 3591 habitants.
• un agent paramédical pour 120 habitants.
131
Déficit :

• 4 Polycliniques ( 3 dans le flanc Est du Murdjadjo et 1 à Canastel).

• 38 centres de santé.

• 57 salles de soins.

Remarque :

L'hôpital de Canastel de 300 lits, spécialisé en pédiatrie n'est pas encore fonctionnel.

Il n'existe pas de structures sanitaires légères (centre de santé, salle de soins) à Pont Albin et
Canastel.

La quasi totalité des centres de santé est concentrée à l'intérieur du 2éme Bd périphériques.

- La commune d'Es Senia

Ratios constatés :

• 1 polyclinique. pour 49.593 habitants

• 1 centre de santé pour 24.796 habitants

• 1 salle de soins pour 24.796 habitants

Déficit :

• 3 centres de santé

• 23 salles de soins.

- La commune de Bir El Djir

Déficit :

• 1 Polyclinique.

• 4 centres de santé.

• 21 centres de soins.

132
- Commune de Sidi Chahmi

Déficit :

• 1 Polyclinique.

• 3 centres de santé.

• 14 salles de soins.

- Déficit global du groupement

Selon les normes en vigueur, le déficit en matière d’équipements sanitaires du groupement


se résume en 1995 comme suit :

• 7 polycliniques.

• 48 centres de santé.

• 115 salles de soins pour les zones éparses.

c) Les équipements culturels

La quasi-totalité des infrastructures du groupement est localisée dans la ville d'Oran et plus
spécialement l'hypercentre.

Les équipements qui existent sont sous-utilisés ou dévoyés de leur fonction première. Le
problème est donc au niveau d'une réelle politique en la matière.

1) Les différentes infrastructures culturelles du groupement.

Tableau n° 82 : Les différentes infrastructures culturelles du groupement


Commune Centre Maison Palais Forum Ciné Musée Biblio Biblio. Théâtre
cult. de jeunes culture jeunesse regio- Municip régional

Oran 7 5 1 1 25 1 1 1 1

Sénia 1 - - - - - - - -

Bir E.Djir 1 - - - - - - - -

Sidi Chahmi - - - - - - - - -

Groupement 9 5 1 - 25 1 1 1 1

Wilaya 18 7 1 1 32 1 1 1 1

133
- Equipements de formation

• Ecole des beaux arts

• Conservatoire

• Institut régional de musique

• Salle de danse.

- Maisons de jeunes

Le groupement compte 5 maisons de jeunes toutes localisées entièrement dans la


commune d’Oran ou dans la ville d’Oran. On note ici aussi, l’absence de ce type de structure
dans une grande partie de la ville d’Oran. Hors du premier boulevard jusqu’au 3ème
périphérique, les seuls quartiers dotés sont ceux de Seddikia et de Fillaoucène. Le quartier de
Victor Hugo bénéficie d’une maison de jeunes qui est en cours de construction.

- Centres culturels
Les principaux centres culturels ainsi que leurs localisations sont représentés dans le
tableau qui suit :

Tableau n° 83 : Les centres culturels du groupement.


Commune Agglomération Structure Localisation
dénomination
Oran Oran Ibn Mahrez Centre ville (place
Hoch)
Ibn Tachfine Centre ville (marché
Michelet)
Haî Makari St Eugène
Hamou Boutlelis Plateaux
Abdelmoumen Choupot
Haî Badr Cité Petit
Sidi El Houari Sidi El Houari
Senia Senia Senia Es Senia
Bir El Djir Bir El Djir Abbelhamid Ben Bir El Djir
Badis

Le groupement urbain d’Oran compte 9 structures dont 7 sont situées dans la ville d’Oran.
La commune de Sidi Chahmi est dépourvue.

134
2) Les équipements sportifs dans le groupement.

Ce sont essentiellement les grands équipements sportifs qui ont été pris en compte ici.
L’inventaire exhaustif montre un sous équipement dans tout le groupement et une
concentration de l'existant dans la seule agglomération d’Oran.

Tableau n° 84 : Les équipements sportifs existants dans le groupement


Commune Stade de Stade Compl. Picine Picine Salle
Foot Olymp. Olymp 25 m Olymp. Omnisp.
Oran 13 2 2 1 4
Es Sénia 2 1
Bir E.Djir 3
Sidi Chahmi 1
Groupement 19 2 2 1 5

Les déficits sont importants et se résument dans le tableau qui suit :

Tableau n° 85 : Les déficits en équipements sportifs dans le groupement


Commune Stade de Stade Compl. Piscine Piscine Salle
Foot Olymp. Olymp 25 m Olymp. Omnisp.
Oran 54 5 18 2 2
Es Sénia 4 1 1 1
Bir E.Djir 1 1 1
Sidi Chahmi 6 1 2 1
Groupement 65 7 22 2 5

135
D) LES RESEAUX

a) Les réseaux de voirie, de circulation et de transport

1) Le réseau viaire
Une classification, en terme généralisé, peut reposer sur un des cinq critères suivants :

• Critère d’ordre fonctionnel.

• Critère d’utilité pratique et de situation.

• Critère d’ordre administratif.

• Critère de la nature du trafic.

• Critère d’ordre constructif.

Classification des voies :


Les normes algeriennes B40 (point de vue technique) ont beaucoup axé leur classification
sur les deux premiers critères. Le troisième critère reposant sur la nature administrative (RN,
CW, CV etc....), nous préconisons içi un schéma où un type de classification regroupant le
maximum d’informations est ressorti.

- Les voies primaires :

Il s’agit ici des boulevards périphériques (1°,2°,3° ) de la voie de contournement et rocade


en cours, des pénétrantes (RN2, RN2A, RN4, RN11, CW 83, CW 46 à partir de la voie de
contournement, route de la corniche).

- Le premier périphérique : il se compose du Boulevard Colonel Lotfi dédoublé par


l’Avenue Ben Boulaid, Avenuue Cheikh Abdelkader, Boulevard Colonel Ahmed Ben
Abderrezak et de la rue Lahcène Mimouni. Sur tout son tracé, cette ceinture présente de
bonnes caractéristiques géométriques et un profil en travers à 2x2 voies avec terre-plein
central.

- Le deuxième périphérique : il est formé du boulevard Farès El Houari, des avenues


Belguendouz Larbi, Mekki Khelifa et Khiali Ben Salem. Avec des caractéristiques
géométriques moyennes (changement des sections de profil en travers), ce boulevard traverse
des zones d’habitat trés denses dont les voies de desserte lui sont directement reliées
diminuant ainsi de son role de ceinture périphérique.

- Le troisième périphérique : traversant tangentiellement les ZHUN du Sud-Ouest jusqu’à


la liaison Est, il offre jusqu’à présent les meilleures caractéristiques géometriques sur tout son

136
itinéraire avec des sections de 3x3 voies et terre-plein central, des zones de servitudes trés
importantes.

- La voie de contournement : conçue pour jouer un rôle d’évitement de l’agglomération


Oranaise, cette voie, en toute logique, l’urbanisation aidant, finira par assurer le rôle de
quatrième périphérique. Elle fera alors partie integrante du reseau routier urbain et
constituera un facteur favorisant l’urbanisation.

- La pénétrante RN2 : son tracé urbain est représenté par l’avenue Emir Khaled . En cours
de dédoublement ( 2x2 voies plus terre plein central ). C'est la principale liaison avec
l’extrême Ouest du pays ( Tlemcen, Maghnia) et le Maroc.

- Les pénétrantes RN2A et RN4 : prolongées respectivement par l’Avenue de l’ANP,


l’Avenue des Martyrs et l’Avenue Delmonte, elles assurent la liaison entre les communes
d’ORAN et d’Es-Senia.

- La pénétrante RN11 : composant le tracé urbain de l’Avenue Aspirant Hammou


Mokhtar et d’une partie du boulevard Med Boudiaf, c’est la liaison Oran-Arzew.

- La pénétrante CW83 (ex CW32) : relie la commune de Bir El Djir à la ville d’Oran par
le prolongement de l’Avenue Bouguerri Khelifa.

- La pénétrante Sud-Ouest (Ras El Ain) : en cours de réalisation, cette voie sera d’un
apport trés positif puisqu’elle va canaliser le trafic venant de l’Ouest et du Sud-Ouest
( surtout en poids lourds) vers le port.

- La pénétrante Ouest (corniche Ouest) : Bien qu’elle ne présente pas les mêmes
caractéristiques que le reste de la voirie citée plus haut , elle n’en reste pas moins importante
de part le volume et la nature du trafic qu’elle débite. Cette route est la seule qui relie la
corniche Ouest au reste du groupement.

Ce type de voirie se distingue par une capacité assez élevée (il dispose d’une réserve de
capacité permettant d’accueillir un volume de trafic futur de l’ordre de 25 à 40% à partir
du 3ème boulevard périphérique), des emprises importantes (avec terre-plein central en
général) permettant des extensions ou des fonctions multimodales. Cependant, cette voirie,
bien qu’elle soit classée “ primaire ” est pratiquement figée à l’intérieur du 3ème boulevard
périphérique (vers le Centre). Le trafic de tous genres (VP, TC, pieton, Rail), ne cesse
d'augmenter dans cette zone. La densité du bâti ne permet que des solutions d’aménagement
de ce trafic. Les disponibilités foncières sont quasiment inexistantes pour un éventuel
développement du réseau. Quand bien même elles existeraient, le travail à entreprendre est

137
complexe et de longue haleine. Cependant, les opérations nécessaires sur le tissu urbain
(rénovation, restructuration), une fois réalisées, favoriseraient une aération du réseau.

Les pénétrantess (RN et CW) assurent des liaisons jusqu’au tissu central pratiquement.
Cependant, les contraintes augmentent au fur et à mesure de l’approche du deuxième
périphérique.

- Les voies secondaires :

Ce sont des voies assurant des liaisons dans le réseau primaire et présentant généralement
des emprises moyennes et/ou assez grandes ( CW73, 33,35,46 jusqu’au 4eme Périph., CW74
et75 à la limite de Hai Khemisti). La majorité de cette voirie présente des perspectives
d’extension, mais l’attractivité du trafic reste assez faible pour plusieurs raisons ( voir analyse
des flux).

- Le CW 33 : assure la liaison entre la RN2 (Misserghin) et la RN2A (Es-Senia).

- Le CW 35 : assure la liaison Sidi Chahmi à Oran par le biais du réseau primaire .

- Le CW 73 : relie Ain-Beida au reseau primaire ( 4° périphérique)

- Le CW 74 : relie la zone des Hassi au réseau primaire CW83.

- Le CW 75 : est le prolongement de la route des falaises et assure la liaison Est entre


Oran et Douar Belgaid.

Ce type de voies est disséminé à travers tout le territoire du groupement.

- Les voies tertiaires :

A titre indicatif, ce sont les voies de dessertes, existantes surtout en milieu urbain, qui
jouent le rôle d’irrigation des voies secondaires et assurent les liaisons inter-unités. Elles sont
le prolongement des voies secondaires et primaires en milieu urbain. Cependant, le problème
de circulation au centre-ville passe impérativement par la prise en charge de ce type de voirie
dans le cadre d’une nouvelle étude de circulation.

Capacité et qualité du réseau du groupement.


Ce qui précède permet d'affirmer que le groupement est assez bien couvert par le réseau
viaire. Cependant une preference pour la liaison Nord-Sud est accentuée ( Oran- Es-Senia-
Tlelat sur 21 km ) par le biais de l’autoroute et la RN2A. La liaison par l’Ouest reste minime
(RN2 et pénetrante Ras El Ain) de par le volume du trafic journalier. Le développement
récent du reseau Est, appuyé par celui de l’urbanisation (Bir El Djir, 6000 logements etc...)
138
confère à cette partie du groupement une couverture physique en matière de voies suffisante.
Il y a lieu cependant de le rentabiliser et de l'optimiser.

La voirie primaire (périphériques et pénétrantes), dans son ensemble, présente un uni de


surface acceptable, des emprises importantes ainsi que des accottements ou trottoirs
favorables aux circulations piètonne et de secours. Entre les 3 ème et le 4 ème périphérique,
la capacité atteint un seuil très acceptable (1800 uvp / h/ voie). Au delà du 3 ème
périphérique et vers le centre, cet indice chute de moitié (48%) (conflit intermodal trés
important, chute des vitesses commerciales). Le profil en travers se distingue par un terre-
plein central et generalement 3 x 3 voies (avec possibilité de stationnement).

La voirie secondaire, de part les différents travaux de maintenance, d’extension ( CW73


Ain Beida par exemple) ainsi que ses emprises moyennes sinon faibles a une capacité entre
800 et 1200 uvp/h/voie. Néanmoins, ce type de voie reste encore peu ou mal sollicité alors
qu’il peut jouer un role prépondérant pour les axes de circulation à fort débit et pour ceux des
transports collectifs (connexions multimodales).

Il y a donc une réserve de capacité sûre qu’il faudrait exploiter entre le 3 ème et le 4 ème
periphériques. Autrement dit, le trafic actuel peut se développer encore dans cette zone mais
il faut veiller à ce que ce flux soit dispersé le long du 3 ème périphérique pour atteindre les
différentes destinations.

A l’intérieur du 3 ème périphérique et vers l’hyper-centre, le tissu urbain ne permet que


des aménagements de la circulation. La saturation, à ce niveau du reseau, est à prévoir. Des
goulots sont déjà très visibles aux heures de pointes et ceci aggrave, encore plus, la baisse de
rendement des transports publics.
Quant à la voirie primaire, touchant le reste du groupement (Es Sénia, Sidi Chahmi et Bir
El Djir), ce sont les pénétrantes qui jouent le rôle de voie primaire urbaine en assurant les
divers types de trafic.

Les liaisons inter-groupement :


Si jusqu'ici nous avons insisté sur le réseau de la ville d'Oran, c'est parce que règler ou
diminuer des problèmes de transports à partir de l'agglomération oranaise influe sur tout le
groupement.

En étudiant le réseau principal (voies primaires et secondaires) nous remarquons ce qui


suit:

- Liaison Es Senia-Oran: Par les pénétrantes RN2A et RN4 de capacité supérieure ou égale
à 1500 uvp /h / voie se prolongeant jusqu’à Oued Tlélat. C’est la liaison Nord-Sud dans le
groupement qui se transforme Nord -Ouest (Sidi Bel Abbès) et Nord -Est (Relizane, Alger) à
partir de Oued Tlélat.

139
- Liaison Sidi Chahmi Oran: Par la voie secondaire CW35 de capacité < 1000 uvp/h/voie,
le prolongement de cette voie (CW74) assure d’importants flux vers la zone industrielle
d’Arzew.

- Liaison Bir El Djir -Oran :Par la pénétrante RN11 de capacité élevée ≥ 1500 uvp/h /
voie, c’est la route express vers Mostaganem via la zone industrielle d’Arzew.

Nous remarquons que ces liaisons se font surtout entre Oran et le reste du groupement. Il
n’y a pas véritablement un équilibre dans la distribution du flux général. Ceci est bien connu,
c’est une question d’attractivité (le motif de déplacement génere le flux). Il y a lieu
d'envisager le developpement des liaisons tangentielles dans le groupement sans avoir à
passer par le pôle d’Oran.

- Liaison Bir El Djir-Es-Senia : inexistante jusqu'à présent, le 4 ème boulevard


périphérique assurera cette liaison avec une capacité de 1500 uvp /h / voie. Cette même
liaison distribuera le flux vers l’Ouest du groupement.

- Le passage de la Bretelle de l’Autoroute Est-Ouest par le Sud de Sidi - Chahmi


n’assurera que le rôle de jonction de la voie primaire (4ème périphérique) au réseau express
national.

2) le réseau de transport et de circulation

Cette partie s'intéresse à la circulation de manière générale. Après un bilan des études déjà
réalisées, le réseau viaire, sa capacité et sa qualité seront étudiés. Les réseaux de transport
collectif seront étudiés avant l'analyse des grands flux et les propositions d'options générales.

Bilan des études importantes

L’agglomération oranaise a bénéficié de grandes études concernant l’élaboration d’un plan


directeur de circulation et de transport. Ces études menées par des bureaux étrangers et
locaux n’ont pas eu de suite effective sur le terrain.

• Etude de la circulation et de transports de la ville d’Oran ( BET URO actuellement


URSA), en collaboration avec des spécialistes de METRON- SUISSE, 1983-84).

Il faut rappeler que cette étude a été préconisée par le Plan d’Urbanisme Directeur de 1977
comme étude spécifique devant coordonner toutes celles prévues dans ce cadre et qui
concernaient la renovation, la restructuration et d’autres opérations sur le tissu urbain.

Cette étude se voulait un outil à la disposition des décideurs en matière de circulation, de


transport et de voirie urbaine en général. Des plans directeurs de circulation et de transport
(PDCT) ont été dressés suivant les options du court, moyen et long termes. Cette étude a pris

140
en compte les orientations du PUD de 1977 comme mentionnée précedemment. Ses
principales recommandations techniques peuvent être résumées comme suit :

• La création d’une cellule technique (BET, Wilaya, APC, DTP, Sureté, SONELGAZ,
PTT.....) pour analyser, proposer, reglementer, concevoir et suivre toute action nécéssaire à
un bon fonctionnement en matière de circulation et de transport. L’existence de cette cellule à
été brève et aucune amélioration sur le terrain n’a été perçue.

• L'approbation du PDCT le rend obligatoire pour toutes les autorités de la wilaya. Ceci
pour coordonner tous les travaux d’infrastructures ou de gestion :

- Actualiser les données et les élargir (enquêtes les flux, les origines, destination....)

- Réorganiser le système des transports publics urbains et périurbains en aménageant des


couloirs et jonctions attractifs exempts de toutes gênes en assurant la priorité au transport en
commun (matériel à acquerir, gestion à revoir etc......)

- Assurer les emprises et les terrains nécessaires pour le développement futur des
infrastructures principales de la ciculation et des transports ( l’option Tramway à long terme).

- L’aménagement des principaux carrefours décisifs de façon à optimiser l’exploitation de


la voirie (carrefours Sonelgaz, rampe Cdt Farradj, Tir au pistolet, sureté Wilaya, giratoire
Wilaya etc...).

La politique des transports en commun a changé depuis (le privé est rentré en ligne de
compte et la gestion du reseau présente autant de problèmes sinon plus). La cellule technique
mentionnée precédement n’ayant jamais existé, les enquêtes prévues n'ont jamais été
réalisées.

Quelques timides interventions ont été perçues au niveau de certains carrefours (Gambetta,
Bastos), mais ces actions ponctuelles ne font que transférer les problèmes ailleurs, à d'autres
niveaux du réseau.

Aprés une dizaine d’années, les mêmes problèmes, parfois amplifiés, persistent. Les
solutions préconisées, suivies par bribes, n’ont pas eu les effets escomptés.

D'autant plus que cette étude a surtout concerné le centre - ville d’Oran alors que le PDCT
a été élaboré à partir d’un schéma régional.

- Etude du plan des déplacements d’Oran: (BETUR, Juillet 1994)

Cette étude spécifique a mis en relief l’offre et la demande en matière de transport en


passant par l’analyse :
• Du réseau de voirie.

141
• Du réseau des transports collectifs.
• Des conditions de déplacements.
• Du cadre organisationnel et financier des transports.
Cette étude non plus, n’a pas eu de suite sur le terrain. Sa faiblesse résidait dans la
problématique même d'approche. Elle a traité le problème général des transports publics en se
basant sur des solutions ponctuelles de l’amenagement général de la circulation, et sur des
résultats d’enquetes d’autres villes supposées similaires à Oran. Ainsi ,par exemple le degré
de mobilité a été apprecié à partir d’enquetes concernant le reseau et la population d’Alger.
Ce chiffre a été essentiel pour le Betur pour quantifier les déplacements et donc pour le
choix des bases du diagnostic.On ne ressent pas non plus l’intégration du réseau des
transports collectifs dans un système global de circulation.

Cette étude a aussi proposé deux scénarios d’aménagement des transports publics, l’un ne
faisant état que d’un apport de materiel roulant (occultant le problème de gestion et
d’organisation des transports publics), le second scénario envisage la prise en charge de la
circulation et des transports dans toute sa globalité. On remarque donc qu’il n’y a pas eu
veritablement un enchainement pour passer d’un niveau de solutions faisables et peu
coûteuses à un autre niveau (à atteindre obligatoirement) necessitant plus de moyens.

Cette étude demeure néanmoins d'un apport appréciable en termes de diagnostic du reseau
des bus. Il faudrait, toutefois, actualiser.

Les réseaux de transports collectifs


Oran dispose d'infrastructures de transports assez diversifieés mais généralement non
coordonnées. Il s'agit notamment de :

- L'aéroport d'Es Sénia ( à 12 km au Sud d'Oran)

- La gare centrale de chemin de fer ( située sur le plateau Saint Michel)

- La gare routière d'El Hamri

- La gare routière du plateau ( en connexion avec la gare SNCF)

- Les stations de taxis interurbains .

• L'Aéroport d’Es Sénia reste très mal couvert par les transports publics (bus ou navettes,
chemin de fer). Avec un un trafic international (vers l’Europe) et national (Alger,
Constantine et Sud du pays) très dense, disposant d’un aérogare de fret, d’un parking gardé et
d’une station d’essence, l'activité aéroportuaire reste en marge du développement local de la
région.

142
• La gare centrale du chemin de fer située dans le tissu central possède le principal réseau
longeant le centre du Nord au Sud jusqu'à Es-senia. Son tracé pourrait etre très attractif s'il
était pris en charge par un léger investissement.
Elle dispose de quai Grandes lignes et de sept quais Banlieue opérationnels depuis 1993.
Des projets assez judicieux sont en cours d’études. La liaison de l’aéroport (en cours), le
dédoublement de la voie Oran-Alger (effective jusqu’à Mohammadia), le renouvellement des
voies Oran - frontière marocaine et Oran-Chlef, l’idée du Transmaghrébin et celle de la mise
en place d’un système moderne d’exploitation du réseau (BAL) sont autant de faits
marquants si le problème de financement (posé depuis 1993) venait à être levé.

• Les gares routières d’El Hamri et de la SNTF restent beaucoup plus des stations
régionales et affectent peu la situation du transport urbain dans le groupement. Leur situation
en plein centre leur confère un role primordial pour assurer des inter-connexions
multimodales (bus, taxis, navette, piétons).

Quatre types d'opérateurs interviennent dans l'exploitation et la gestion du réseau des


transports collectifs. Il s'agit de :
- La Régie Communale Autonome (RCTAUO).
- La Societé Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF).
- L'Entreprise Intercommunale d'Es-Senia (EPICTVDES).
- Les opérateurs privés.

La SNTF exploitant la ligne de chemin de fer Oran-université sur un parcours de 07 km


avec ses 1500 places, semble bien en-deçà des besoins réels. Aucune halte n'est pévue avant
le 3 ème périphérique. Il s’agit d’un service spécial répondant une demande précise (transport
étudiants), sans aucune intégration dans le système général du réseau de transport du
groupement.

Le réseau des transports publics (bus) devrait assurer une meilleure couverture tenant
compte de la dispersion des lignes sur tout le territoire du groupement. Les stations
principales de départ sont toutes concentrées au niveau de l'hyper-centre (place 1er Nov, Bd
Maata, Bd Soummam...). L'observation de ce schéma montre une structure radiale, cependant
les secteurs Est (Bir El Djir, Khemisti) et Ouest (Ras El Aîn, Pont Albin et Cdt Cherif Yahia)
restent peu ou mal desservis malgré les grands flux qui sont générés. On remarque aussi
l'absence de ligne le long du 3 ème périphérique, bien que cet axe traverse les zones d'habitat
sensibles (Victor Hugo), celle des instituts (INESM, ENSEP, USTO) et de sièges d’activités
(ENAVA, EDIMCO, SONATRACH).

Les intervenants sur les lignes urbaines sont la RCTAUO et les opérateurs privés. Ces
derniers, prévus pour régler le problème de certaines lignes mal desservies (en suburbain :

143
lignes U, 41, 51, 37, Boufatis) ont commencé à investir (passant de 44 véhicules en 1993 à
plus de 180 en fevrier 1995) et à occuper le réseau dans toutes les directions. La RCTAUO
semble, avec les problèmes actuels de gestion et de securité bien en deça de ses capacités de
monopole. Le dénuement de son parc, le surnombre de son effectif et la concurrence plus ou
moins déloyale des transporteurs privés (pas de respect d’horaires, départ après remplissage à
80 ou 100%, changement de ligne sans accord préalable de l’administration s’il y a rentabilité
etc...) tendent de plus en plus à marginaliser cette entreprise dont 15% du parc roulant est
affecté au transport des employés.

Selon une étude récente de la Direction des Transports d’Oran, l’offre et la demande de
transports collectifs urbains se présentent comme suit :

- Offre en 1995 :
Milieu urbain :

• 246 véhicules (dont 182 privés) desservant 24 lignes urbaines et transportant 35


millions voyageurs/AN.

• 4200 taxis assurant le déplacement de 20 millions de voyageurs/an.

Suburbain :

• 320 véhicules (05 entreprises publiques et 130 opérateurs privés) pour le transport de
30 millions de voyageurs/an.

- Demande en 1995 :
Milieu urbain :

• 160 véhicules de plus, 1.500.000 places par jour, taux de couverture 61.5%.

Suburbain :

• 80 vehicules de plus, 1.000.000 places par jour, taux de couverture 80%.

Ces chiffres sont quelque peu exagérés. La demande, par exemple, de l’augmentation du
parc véhicules chiffrée à 160 bus correspond aux 2/3 de l’existant.

ANALYSE DES GRANDS FLUX

Les pôles attractifs :

Les pôles attractifs dans le groupement urbain d’Oran engendrent des flux (il s’agit en fait
d’un mouvement créé entre deux entités attractives pour un motif quelconque) dont
l'importance dépend de la nature du pôle et donc de son attractivité.

144
- Le tissu central :

Par rapport au groupement urbain, il est délimité entre le 3° périphérique et le port. Il reste
une attraction majeure avec ses 600.000 habitants environ, ses postes de travail, l'existence de
toutes les fontions est l'un des principaux générateurs de trafic.

- Les pôles universitaires :


Organisés en chapelet le long des 3 ème et 4 ème périphériques, ces pôles constituent des
générateurs de grande mobilité urbaine. L'USTO avec ses 10000 étudiants, l'université d'Es
Senia (14000 étudiants), la zone des instituts ainsi que les cités de résidences engendrent des
flux représentant aux heures de point presque 25% du flux global.

- Les pôles industriels :

Avec les zones industrielles et d'activité (7000 travailleurs) d'Es Sénia, ce flux grossit
davantage l'axe Nord - Sud dans le groupement. La Zone Industrielle d'Arzew joue un rôle
prépondérant dans les dépacements pendulaires (domicile-travail) nécessitant une meilleure
prise en charge.

- La corniche Ouest :

L'enquête (1995) a montré l'importance des flux allant / venant de la corniche Ouest aux
heures de pointes du matin (7 h 30 - 8h30) et du soir (16 h 30 - 17 h 30) .Cette zone présente
le double aspect de pôle d’habitat et zone touristique.

Analyse qualitative et quantitative des flux :

Le nombre de véhicules particuliers (catégorie B) circulant est considérable, avec un taux


de motorisation d’environ 1 Véhicule particulier pour trois ménages (soit 0,056 Vp /
personne).

Ainsi sur les 530.000 déplacements effectués chaque jour au niveau du groupement, la part
des transports publics (tous modes confondus) représente à peine les 40 % du marché
(202619).

Une grande partie de cette clientèle n'a pas d'autres moyens pour accéder au transport
individuel et éviter ainsi les transports collectifs.

On remarque aussi que les grands flux existants entre les entités attractives désignées
auparavant (Centre-Ville, ZI, USTO etc...) augmentent de plus en plus par le manque
d'infrastructure, de services de "centre de vie" veritables, incitant la population active au
niveau des campus, des zones industrielles à se déplacer pour le moindre besoin créant ainsi
des volumes de surcharges (trafics parasites) considérables.

145
A titre d'exemple, les quelques 10000 travailleurs de la Zone industrielle d’Es Senia n'y
habitent pas, les étudiants (USTO, Es Senia, Instituts) doivent recourir au tissu central pour
leurs achats, loisirs, bilbliothèque etc....)

Une grande partie de la solution des problèmes des transports passe par la fixation de la
population sur les sites appropriés.

L' étude de réseau et des flux directionnels ont montré clairement que les gros générateurs
de trafic (le tissu central, la zone D'Es Senia au Sud, la zone Bir EL Djir à l'Est, la Corniche
à l’Ouest) utilisent souvent l'axe Nord - Sud renforcé par la ligne de chemin de fer.

OPTIONS POUR LES LIGNES DIRECTRICES D’UN PLAN DES


TRANSPORTS.

De ce qui précéde , nous pouvons conclure ce qui suit :

Le réseau viaire du groupement est assez bien réparti pour assurer une couverture de la
demande en matière de transport et les problèmes de transports publics posés restent
beaucoup plus d’ordre organisationnel et de gestion.

Les liaisons tangentielles Est-Ouest ne sont pas couvertes par les transports collectifs.

Les pôles attractifs ne devraient plus se prolonger vers le Sud, et ceci afin de ne pas
continuer sur la radio-concentricité qui va faire augmenter la pression sur le centre à tous les
niveaux.

Les flux convergent vers le centre principalement par le manque d’espaces de vie actifs
ailleurs donnant naissance ainsi à des trafics de surcharge.

Certains flux principaux ne trouvent pas de liaison directe dans le sens origine /
destination (Bir El Djir- Es Senia ...)

La création du 4ème boulevard périphérique (rocade) ainsi que celle de la bretelle de


l'autoroute va accélérer l'urbanisme en tache d'huile qui ne pourra être maitrisée qu'avec un
suivi juridique et organisationnel trés rigoureux.

L'existence de grands centres d'activité tels que les Halles, SONACOME, gare de
marchandises, surchargent le réseau du tissu actuel et diminuent la capacité du réseau
primaire et notamment celui des pénétrantes. Ainsi, les conflits intermodaux sont visibles
durant toute la journée à partir du 3 ème boulevard périphérique.

On voit à travers l'actuel schéma des transports collectifs (bus et Rail) une tendance radiale
très claire. Si l'urbanisation s'est accelerée vers l'Est, le transport de grandes masses n'a pas du

146
tout suivi. Les liaisons Est-Ouest sont inexistantes alors que la demande est importante. De
plus, des pôles naturellement complémentaires (Es Senia, Bir El Djir) ne trouvent aucune
liaison entre eux. Cette coupure tend à augmenter la pression sur le tissu central puisque les
modes de transports utilisent le centre pour les correspendances. La ligne de chemin de fer
(avec les servitudes ) ne s'intègre pas au réseau et joue un rôle très marginal. Il y absence
d'une politique claire et d'une gestion efficace concernant ce mode de transport qui se traduit
sur le terrain par un disfonctionnement de la circulation en général. Pour cela, nous
préconiserons les solutions suivantes :

• Création de lignes de transport public Est-Ouest le long du troisième périphérique

• Création d'une ligne de bus à court terme réliant les Amandiers à Haî Khémisti doublée
d'une ligne de tramway à moyen ou long terme.

Cette couverture correspond à l'option du développement de la ville vers l'Est. Les


servitudes existant au niveau de ce périphérique doivent être utilisées pour promouvoir le
transport collectif.

• Des lignes pénétrantes doivent être connectées à la ligne Est-Ouest en créant au point de
connection des haltes multimodales (bus, taxis, tramway).

• Une ligne "marine" pour limiter, de façon judicieuse, la trame du côté Nord. Cette ligne
assurera le transport des voyageurs de la côte Est-Ouest en préconisant des haltes à des points
choisis.

b) Le réseau d'adduction d'eau potable

1) La problématique de l'eau à Oran

A l'instar de la région Ouest de l'Algérie, le groupement urbain d'Oran traverse depuis plus
d'une décennie une période séche caractérisée par un déficit pluviométrique persistant.

En effet l'irrégularité et la faiblesse des précipitations (en 1994, le nombre de journées de


pluie n'a pas dépassé 20 jours), ont eu pour conséquences :

• Une recharge insuffisante des réserves d'eau superficielles et profondes. A tel enseigne
que la plupart des barrages alimentant Oran n'ont pratiquement jamais atteint leur côte de
remplissage normal. Pour certains, comme celui de Beni Bahdel des niveaux
exceptionnellement bas étaient enregistrés en 1982 (1 Hm3)

Concernant les nappes souterraines, les conséquences se sont traduites par des
rabattements importants des niveaux piézométriques et dans certains cas une augmentation
substantielle de la salinité rendant les eaux presque impropres à la consommation humaine
(cas de la nappe de Bredeah).

147
• Des restrictions séveres à la fois sur l'AEP, AEI et sur les dotations d'irrigations. A ce
titre, la wilaya d'Oran a été dans la necessité absolue de mettre en oeuvre un plan car ORSEC
la menace d'une rupture généralisée d'alimentation en eau était pendante, induisant des pertes
financières dans le secteur de l'instrustrie et de l'agriculture.

• Une dégradation générale de l'environnement régional marin et terrestre du fait de la


pollution générale des Oueds (cas de l'Oued Tafna). L'absence totale de traitement des eaux
résiduelles urbaines ou industrielles a eu pour conséquence la pollution des nappes
phréatiques et des réserves d'eau superficielle (barrages de beni Bahdel, Fergoug). La
pollution et la diminution des apports sont des facteurs préoccupants, car annonciateurs d'une
éventuelle rupture de l'alimentation en eau potable de l'agglomération Oranaise.

2) Alimentation en eau potable

L'ensemble de la Wilaya d'Oran est une zone où les ressources en eau souterraines et
superficielles ne peuvent suffir aux besoins en alimentation en eau potable. La presque
totalité des ressources provient des Wilayate environnantes.

La pluviométrie insuffisante et irrégulière, dont la moyenne a été inférieur à 200 mm


durant la décennie précédante, présente des déficits de plus de 50 % . A l'insuffisance des
apports sont venues s'ajouter les contraintes liées aux problémes :

• De pollution des ressources.

• De limitation des transfert.

• De vetusté des réseaux et de conduites qui engendrent des difficultés dans la gestion
et des pertes évaluées à 40 %. Dans ce cadre, en l'absence de solutions de remplacement et
afin d'atténuer les problèmes de distribution, la population est soumise, à des series de
coupures tournantes (le rythme des coupures atteint parfois un jour sur trois).

• L'absence d'un schéma d'AEP et d'assainissement actualisé, compliquent davantage la


situation.

3) La situation actuelle

L'approvisionnement hydrique du groupement urbain d'Oran à des fins domestiques et


industriels est assuré à partir de ressources hétérogènes: souterraines et superficielles
provenant en presque totalité des wilayas environnantes.

148
Tableau n° 86 : Affectation des eaux par barrage
Barrages 3 Utilisation et wilayas
Capacités Hm
alimentées
Béni Bahdel 45 AEP couloir Tlemcen-
Temouchent- Oran
Prise d'eau basse Tafna 13,5 AEP couloir Temouchent-
Oran
Ouizert, Bouhanifia, 99 AEP Mascara-Oran
Fergoug
Sidi Abdelli 50 AEP Sidi Bel Abbes-
Temouchent-Oran
Cheliff - Mostaganem-Oran
Ressources locales 25 AEP
M'leta et Murdjadjo Wilaya dOran

4) Les ressources en eau

L'alimentation du groupement urbain d'Oran est assurée pour une faible part par des
ressources locales principalement par des transferts régionaux en provenance du :

• Bassin de la Tafna dans la wilaya de Tlemcen.

• Bassin de la Mactaa dans la wilaya de Mascara.

• Bassin de Cheliff dans la wilaya de Mostaganem

- Les ressources locales : Elles sont constituées essentiellement des ressources


souterraines captées dans les formations géologiques perméables renfermant des nappes
phréatiques et profondes plus ou moins étendues à savoir :

• Les zones aquifères alimentées par le versant du Murdjadjo au niveau de Bredeah,


Misserghin et Ras El Ain.

• La nappe de Bredéah dont le système de pompage des puits mobilise 35.000 m3 / jour
pour la ville d'Oran. Ces eaux sont refoulées vers le réservoir d'Ain El Beida sur une longueur
totale de 25 Km d'adduction en ∆ 600 mm dont 6 Km environ sous forme d'aqueduc et par
une conduite ∆ 800 mm en acier de cette même station de pompage. La teneur en sel de cette
eau s'éléve jusqu'à 7 g / l.

• La source de Ras El Ain, les puits de Misserghin pour un volume de 7.000 de m3 / jour.

• La nappe d'Es-Senia : non maîtrisée en raison de la qualité de ses eaux, alimente


partiellement le centre local.

- Les transferts regionaux : Ils sont réalisés par les prises d'eau à partir des barrages en
exploitation.
149
- La zone Ouest :

• L'adduction du barrage de Béni Bahdel : c'est la première adduction régionale à partir du


barrage située sur l'Oued Tafna dont la capacité théorique réservée à Oran est de 36 M de m3
par an. Il est adductionné via la station de traitement par filtration de Bouhallou par
l'intermédiaire d'une conduite gravitaire en béton de diamètre 1100 mm sur une distance
de 170 Km desservant le couloir Ain Temouchent-Oran, auxquels il faut ajouté l'injection
d'apports supplémentaires du barrage de Sidi Abdelli.

• L'adduction basse Tafna-Oran : correspondant à un transfert d'eau brute à partir d'une


prise d'eau non loin de l'exutoire de l'Oued Tafna. Elle est constituée d'une station de
pompage à raison de 3 m3 /s maximum refoulés par une conduite de 22 Km en ∆ 56 pouces
vers un bassin réservoir de Dzioua de capacité 13,5 Hm3 (station de potabilisation) et de 70
Km en ∆ 64 pouces vers Oran qui arrive directement vers les deux principaux réservoirs de
stockage de 50.000 m3 chacun

Cette adduction est prévue pour renforcer l'AEP d'Oran avec une capacité de 45 M de m3 /
an. Initialement le projet prévoyait le transfert de 110 000 m3 / j en 1er phase puis 200.000
m3 / j en phase finale après la mise en service du Barrage de Hammam Boughrara.

Ces deux adductions de la zone Ouest destinées essentiellement aux besoins de la wilaya
d'Oran et du couloir Temouchent-Oran empruntent un tracé qui longe la R.N. 2 jusqu'à
l'arrivée de brise charge n° 8 ou site Ain Beida, ouvrage principal et stratégique de
distribution à l'échelle de l'agglomération d'Oran.

- Zone Est :

L'addduction du barrage de Fergoug : ce système réunit un Triplex de barrages à savoir :


• Le barrage de cascade de Ouizert (130 H m3/an)
• Le barrage de Bouhanifia ( 65 Hm3 /an).
• Le barrage de Fergoug ( 17 Hm3/an) dont la capacité est actuellement de 7 M de m3
à l'envasement et aux apports solides résultant des érosions du bassin versant de la Macta.

Le transfert des eaux de la zone Est se fait grâce à l'adduction du Fergoug, mise en service
en 1975, qui achemine les eaux des barrages connectés à Fornaca avec la prise d'eau du
Cheliff. Elle permet de faire transiter d'une part une capacité de 60.000 m3 / j à partir d'une
conduite de 70 Km qui transite au niveau de l'embouchure de l'Oued Macta, traversant la
R.N. 11 et longeant la conduite ∆ 450 mm qui desserve la zone industrielle Hassi Ameur (la
3
partie Est de l'agglomération), et d'autre part l'ajout de 40.000 m / j séparement vers la
station ST1 Ain El Bia (prise d'eau du Cheliff)

150
5) Les réseaux et ouvrages hydrauliques

La situation en matière d'approvisionnement en eau du groupement d'Oran laisse


apparaître une infrastructure importante dûe à un effort soutenu de l'Etat en matière
d'hydraulique: installation d'ouvrages de stockage et d'adductions principales, viabilisation
des agglomérations.

• Infrastructures de stockage :

- Les principaux ouvrages de stockage du secteur centre :

Réservoir 2 x 20.000 m3 de Gambetta. Réservoir 2.000 m3 de Bouakeûl

Réservoir 15.000 m3 d'Eckmuhl. Réservoir 400 m3 des Planteurs

Réservoir 2 x 10.000 m3 d'Ain Beida. Réservoir 5.000 m3 de Montréal.

Réservoir 2.000-300 m3 de Cheikh Bouamama. Réservoir 1.000 m3 de Ghazel.

Réservoir 400 m3 de Ravin Blanc.

- Le secteur d'Oran gère la totalité de la distribution du périmètre urbain d'Oran à partir


du brise charge n° 8 (B.C 8), des deux réservoirs principaux 2 x 50.000 m 3 ainsi que les
réservoirs 2 x 10.000 m3 dont l'approvisionnement provient des transferts régionaux de la
zone Ouest.

Le secteur gère également la ressource locale de Ras El Ain.

- Les ouvrages du secteur Sud et Sud-Est :


Château d'eau 500 m3 d'Es Senia.

Réservoir 250 m3 de l'agglomération Commandant Chérif Yahia

Château d'eau 500 m3 et 50 m3 de Sidi Chahmi et de l'hôpital psychiatrique.

Réservoir 1000 m3 Sidi Maarouf .

Château d'eau 50 m3 de Nedjma


A l'exception du réservoir 1.000 m3 alimenté par le puits de la ferme pilote de Hassi Labiod,
toutes les réserves de stockage d'eau sont approvisionnées par le tronc commun de diamètre
150 mm d'Es Senia et celui du tronc commun de Sidi Maarouf de diamètre 300 mm fonte.

- Les ouvrages du secteur Est :


Réservoir 5.000 m3 de Bir El Djir.

Réservoirs 100 m3 et 300 m3 de Hai Khemisti.

Château d'eau 500 m3 de Canastel.

151
Réservoir 2 x 5.000 m3 et 250 m3 du Douar Belgaîd.
3
Chateaux d'eau 2 x 150 et 150 m de Sidi el Bachir .

Ces ouvrages sont alimentés par le transfert de la zone Est ou l'adduction 700 / 600 de
Fergoug.

Le réservoir jumelé 2 x 5.000 m 3 de Belgaîd est approvisionné par une conduite de


refoulement de diamètre 500 mm issu du réservoir 2 x 20.000 m3 de Gambetta

Le groupement urbain d'Oran dispose d'une capacité du stockage de 206.000 m 3, en bon


état, soumis à des contrôles périodiques d'entretien et correspondant à 88 % de la capacité
totale de la wilaya.

6) Les Adductions

Toutes ces infrastructures de stockage sont alimentées par des adductions gravitaires ou au
moyen de refoulement.

• L'adduction 1er siphon : relie le brise charge n° 8 au réservoir de Gambetta 2 x 20.000


m3 par une conduite de diamètre 1.100 mm.

• L'adduction qui connecte le BC 8 et le réservoir principal 2 x 10.000 m3 vers le réservoir


d'Eckmuhl de 15.000 m3 par une conduite de diamètre 600 mm.

• Adduction du réservoir Montréal 5.000 m 3 mise en charge par le B.C 8 et le réservoir


2 x 50.000m3 .
• Le piquage en ∆400 mm fonte de hai El Othmania (Zhun Maraval) sur le 1er siphon.
Tronc commun Es Senia

- Le piquage sur le 1er siphon 1.100 mm par une conduite de diamètre 150 qui assure
l'alimentation de l'agglomération d'Es-Senia et le château d'eau de 500 m 3

Tronc commun de la Maflak

- Le réservoir de 3.000 m3 de la Maflak est mis en charge par une conduite de diamètre
400 mm issue également du piquage du 1er siphon 1.100 mm.

- Le piquage en ∆ 250 mm fonte desservant les quartiers d'Ibn Sina et du Daya.

Tronc commun de Sidi Maarouf

En diamètre 300 mm fonte provenant aussi du piquage du 1er siphon, il assure


l'approvisionnement de toute la commune de Sidi Chahmi à savoir le réservoir 1.000 m 3
alimentant le château d'eau de 50 m3 de Nedjma et son centre, celui du 250 m3 de Sidi

152
Maarouf, et le château d'eau 500 m3 du chef lieu Sidi Chahmi avec celui du 50 m 3 de
hôpital psychiatrique.

- Le piquage en ∆ 300 mm fonte du hai Ibn Rochd II et Zhun USTO.

- la conduite de refoulement en ∆ 500 mm du réservoir Gambetta vers le réservoir jumelé


2 x 5.000 m3 de Belgaîd.

- La conduite Mixte du réservoir de Bir El Djir en gravitaire puis le refoulement en


éternite du ∆ 175 mm vers le château d'eau 500 m3 de Canastel.

- Le dédoublement du 1er siphon en conduite ∆ 500 mm du réservoir 2 x 20.000 m 3


Gambetta jusqu'à la R.N. 11.

- L'adduction en ∆ 300 mm du réservoir de Bir El Djir 5.000 m 3 vers le couloir Oran-


Arzew.

- Le renforcement en ∆ 400 mm acier du réservoir 2 x 5.000 m3 Belgaîd vers l'adduction


du couloir Oran-Arzew.

- La dorsale Point du Jour vers le réservoir d'Eckmuhl en ∆ 700 mm.

- Le dédoublement en ∆ 900 mm au niveau du deuxième périphérique.

7) Le reseau de distribution

Il est constitué de plus de 1.200 Km de conduite en adduction d'alimentation régionale et


en maillage de réseau de desserte en eau potable à l'interieur des agglomérations, de nature
confondue fonte, acier et PVC. Ce patrimoine en infrastructures hydrauliques, le plus
représentatif de la wilaya, correspond à lui seul aux 80 % de ces équipements.

Le secteur d'Oran :

Il est assuré par cinq zones de distribution ou étages.

- Zone 1 : le port et la centrale thermique sont alimentés d'une part à l'Ouest par une
conduite ∆ 250-200 mm de la source de Ras El AIn et d'autre part en ∆ 300 mm issu du
reservoir du Ravin Blanc 400 m3 lui même approvisionné par le réservoir 2 x 2.0000 m3 de
Gambetta.

- Zone 2 : située juste au dessus de la précedante, d'altitude variant entre 45 et 90 m


constituée par Hai Emir et Hai Omaria, elle est alimentée par deux conduites respectivement
de ∆ 400 mm issu du réservoir d'Eckmul 15.000 m3 et en ∆ 150 mm du réservoir de
Gambetta.

153
- Zone 3 : d'altimétrie comprise entre 90 et 125 m, divisée en deux sous zones par la ligne
de chemin de fer et le 3eme boulevard péripherique :

• Partie Ouest alimentée par le ∆ 600 mm issu du réservoir Ain El Beida 2 x 1.000 m3
vers le réservoir 15.000 m3 d'Eckmul et le ∆ 300 mm de ce dernier réservoir. De même
certains piquages sur le 1er siphon. Cette zone concerne les nouveaux quartiers: Hai Sidi
Okba - Sidi Bachir-Sidi Mahiedine-El Mokrani-Chabab-Es Saada-Abdelmoumen-
Oussama.....

• Partie Est : alimentee en ∆ 500-400 mm du réservoir de Gambetta également des


piquages sur le 1er siphon.. Les quartiers intéressés: Hai Khalidia-Makari-Tafna-El Mactaa-
Ibn Rochd I-Daia-Dar El Beida-Hai Seddikia-Ibn Rochd II.

- Zone 4 : comprise entre 125 m et 155 m, approvisionnée par le siphon ∆ 700 mm du


BC 8 vers le réservoir Montréal 5.000 m3 qui alimente les quartiers Hai El Feth, Ras El
Ain,Hai Nasr.

- Zone 4 bis : superieure à 155 m ou celle du versant Sud du Murdjadjo alimentée par la
conduite de refoulement de l'usine Ras El Ain vers les Planteurs-Monier et par celle du
réservoir Ghazel.

Secteur Sud et Sud-Est :


Les agglomérations Es Senia et Sidi Chahmi sont alimentées chacune à partir d'un château
d'eau de capacité 500 m3 situés respectivement à l'extrémité de l'agglomération vers la route
de la cité Cherif Yahia et l'autre au centre.
Ces châteaux d'eau sont approvisionnés par une conduite d'amenée de ∆ 150 mm du tronc
commun Es Senia et par une conduite d'amenée de ∆ 160 mm du tronc commun Sidi
Maarouf. La majeure partie de ces agglomérations sont dotées d'un réseau AEP du type
maillé parfois mixte organisé en conduite principale de ∆ 200- 150 et 100 mm suffisante.

Le réseau d'AEP à réaliser pour les nouveaux programmes.

Secteur Est :

L'agglomération de Bir El Djir est dotée d'un réseau AEP de type maillé, alimentée à
partir du réservoir 5.000 m3 lui même approvisionné par l'adduction Fergoug et du 1er
siphon.

Les centres Canastel et Belgaîd sont desservis également en réseau AEP de type maillé
issus des ouvrages de stockage. Ils sont assurés respectivement par voie de refoulement des
eaux du réservoir 5.000 m3 de Bir El Djir et en ∆ 500 mm 2 x 20.000 m3 de Gambetta.

154
8) Mobilisation / évolution et evaluation des besoins en eau

Deux éléments peuvent caractériser la situation de l'AEP d'Oran :

- La quasi totalité des ressources en eau potable proviennent de la région, en raison des
ressources en eau locale qualitativement médiocres et quantitativement limitée et qui
répondant de moins en moins aux quantités nécessaires.

- De graves fluctuations des ressources en eau mobilisé, causées par le déficit


hydrologique comme le montre le tableau ci dessous :

Tableau n° 87: Evolution des réserves


Barrages 3 Capacité en date du
Réserves Hm
30-07-94 30-03-95 01-03-97
Beni Bahdel 45 1,3 24 19,8
Sidi Abdelli 50 12 18 22,65
Prise Tafna 13,5 1,2 4 3,80
Fergoug 7 3 4 3,10
Bouhanifia 65 4 51 14
Ouizert 100 4 44 47

Le niveau des réserves enregistré durant ces dernières années fait apparaitre que 1995 est
celle où le niveau des reserves est le plus élevé. Le déficit pluviométrique pluriannuel est à
l'origine d'un bilan déficitaire de toute la zone qui n'arrive plus à répondre à l'évolution de la
demande en eau à long terme.

Tableau n° 88 : Déficit des prélèvements


Ressources Capacités théoriques Distribution Distribution
de transfert (m3 / j) assurée en 95 ( m3 / assurée en 96 ( m3 /
j) j)
Béni Bahdel 84.000 24.000 40.000
Basse Tafna 180.000 24.000 28.000
Fergoug 60.000 30.000 43.000
Brédeah 35.000 22.000 20.000
155
Ras El Ain 4.500 4.000 4.500
Puits et forages 14.000 7.000 7.000
locaux
Adduction Cheliff 40.000 32.000 36.000

Une série d'actions tendant à atténuer les insuffisances existantes aussi bien dans la
distribution (réseau et adduction) que dans le stockage ont été développé, mais elles n'ont pu
prendre en charge que les problémes urgents.

La maitrise de la gestion à l'échelle régionale pour satisfaire les beoins en eau s'avére
necessaire : aussi il est impératif de finaliser tous les programmes d'investissements
notamment les opérations intitulées "maillage" et la lutte contre les déperdition d'eau afin
d'éviter le gaspillage de cette richesse naturelle tant de point de vue qualitatif que quantitatif.

9) Evaluation des besoins en eau :

Face aux besoins sans cesse croissants en raison de l'essor démographique, les besoins en
eau seront évalués suivant la demande moyenne journalière en eau par habitant. Deux
paramètres essentiels sont à prendre en compte dans le cadre de l'évolution des besoins
actuels et futurs de l'AEP à savoir :

• La population et le taux d'accroissement démographique

• la dotation moyenne en fonction des données socio-économiques.

Selon l'hypothèse retenue de l'accroissement démographique, l'évolution de la population


est présentée dans les tableaux suivants aux différentes échéances (voir chapitre
démographique et projections).

Dotations hydriques établies à partir des normes internationales et celle de l'O.M.S sont de
:

• 150 l / j par habitant pour les agglomérations dont la population est inférieure ou
égale à 50.000 habitants.

• 200 l / j par habitant pour une agglomération de plus de 500.000 habitants.

• 80 l / j pour la zone rurale.

156
Tableau n° 89 : Besoins en eau en 1995.
Dispersion Population 95 Dotation hydrique Besoins Total des besoins
(Hab) ( l / j /Hab) domestiques m3/j m3 / j
Agglomération Oranaise 776.715 200 155.343 194.179
Z. Ind. - 12.000
Sidi Chahmi 7.316 150 1.097 1.317
Nedjma 50.064 150 7.510 9.012
Emir AEK 1.315 150 197 237
Hassi Labiod 926 150 139 167
Bouamama 714 150 107 129
Sidi Maarouf 11.886 150 1.783 2.139
Es Senia 30.186 150 4.528 5.433
Ain Beida 17.867 150 2.680 3.216
Ctd Chérif Yahia 2.237 150 336 403
Zone éparse 7.347 80 588 676

Les besoins globaux en eau potable s'élèvent à 228.908 m 3 / j et se répartissent comme


suit :

• L'agglomération Oranaise (sans la zone industrielle) : 194.179 m3 / j soit 84,83 %.

• L'agglomérations secondaires : 22.053 m3 / j soit 9,63 %.

• La zone éparse :676 m3 / j soit 0,30 %

10) Deficit en eau

Par une distribution théorique en eau de 130.000 m 3 / j le groupement urbain d'Oran


(G.U.O), ne peut répondre aux besoins urbains actuels de 216. 908 m 3 / j. En effet, le GUO
accuse un déficit global de 86.908 m 3 / j (non compris l'AEI) qui n'est pas répartie de façon
homogène sur toutes les zones.

Cette situation affecte surtout l'équilibre de la métropole du fait d'une gestion des
ressources en eau insuffisante (moyens insignifiants) Les taux de déperdition importantes et
les casses le sont des indices et impliquent du fait une nette réduction de la dotation en eau et
des désagréments de la distribution.

157
11) Prévision en matière d'alimentation en eau à court, moyen et long terme

- A court et moyen terme


Tableau n°90: Evolution des besoins en eau à court et moyen terme
Population Dotation hydrique Besoins domestiques Total besoins
2000-2005 ( l / j /Hab) m3 / j m3 / j
(Hab)
Agglomération Oranaise 886.347 200 177.269 221.587
981.903 // 196.381 245.476
Z.Ind. - 15.000
- 19.000
Sidi Chahmi 11.799 150 1.770 2.124
13.678 // 2.052 2.462
Nedjma 58.038 150 8.706 10.447
63.656 9.548 11.458
Emir AEK 1.524 150 229 274
1.767 // 265 318
Hassi Labiod 1.073 150 161 193
1.244 // 187 224
Bouamama 796 150 119 143
993 // 149 179
Sidi Maarouf 15.167 150 2.275 2.730
19.353 // 2.903 3.484
Es Senia 38.160 150 5.724 6.869
41.854 // 6.278 7.534
Ain Beida 22.587 150 3.388 4.066
24.773 // 3.716 4.459
Cdt Chérif Yahia 2.515 150 377 453
2.828 // 424 509
Zone éparse 10.758 80 861 990
12.507 // 1.000 1.151

A long terme :

Tableau n° 91: Evolution des besoins en eau à l'horizon 2015


Dispersion Population Dotation Besoins besoins total
2015 (Hab) hydrique ( l / j domestiques m3/j m3 / j
/Hab)
Agglomération Oranaise 1.311.367 200 262.273 327.842
Z.Ind. - 26.000
Sidi Chahmi 18.382 150 2.757 3.309
Nedjma 63.656 150 9.548 11.458
Emir AEK 2.375 150 356 427
Hassi Labiod 1.672 150 251 301
.Bouamama 1.363 150 204 245
Sidi Maarouf 26.009 150 3.901 4.682
Es Senia 41.854 150 6.278 7.534

158
Ain Beida 24.773 150 3.716 4.459
Cdt Chérif Yahia 3.801 150 570 684
Zone éparse 16.809 80 1.345 1.546

Les besoins vont évoluer avec une amélioration de la dotation et de l'accroissement de la


population. Les écarts entre l'offre et la demande sont croissants et que les prévisions à long
terme (ou horizon 2015) prévoient des besoins en eau potable et industrielle de l'ordre de
419.814 m3 / j soit 153,23 Hm3 / an pour le GUO. Ces écarts sont à revoir à la hausse avec
les nouveaux investissements non encore pris en compte.

Par conséquant, pour réaliser son objectif de développement, le GUO dépendra encore
dans une large mesure de la mobilisation progressive des ressources en eau des bassins
versants de la région.

c) Réseau d'assainissement

1) Problematique de l'assainissement

La demande croissante des besoins en eau a amené à étendre les réseaux de collecte d'eaux
usées et pluviales dans les nouvelles extensions. Les travaux d'infrastructures primaires
d'assainissement accusent un retard par rapport aux échéanciers prévisionnels de
développement de l'ensemble.

Le Groupement Urbain d'Oran (G.U.O) possède un réseau d'assainissement autonome.

Cet ensemble comptera une population agglomérée de 1.620.563 habitants à l'horizon


2015.

Compte tenu du taux de retour à l'égout de 80 % de la consommation d'eau potable et la


totalité des volumes d'eau distribués domestiques et industrielles (prix égal à l'unité) les
quantités évacuées correspondent respectivement à un rejet des éffluents domestiques de
l'ordre 3.138.141 m3 / l soit 144,55 Hm 3 / an et industrielles estimé à 26.000 m 3 / j
equivalent 9,50 Hm3 / an) à long terme.

A l'exception du réseau de la ville d'Oran, tous les rejets des extensions et zones
périphériques sont anarchiques ce qui se traduit par une pollution de l'environnement.

En outre la problématique de l'assainissement du G.U.O réside dans :

- L'absence du traitement ( station d'épuration non fonctionnelle) et le rejet à état brut des
eaux usées domestiques et industrielles dans l'exutoire naturel : mer et sebkha-Daya Morsly.

- Les interconnexions eaux usées urbaines et/ou industrielles et eaux pluviales à


l'intérieur du réseau.

159
- Les infrastructures et ouvrages d'assainissement ne sont pas pris en charge du point de
vue entretien et curage.

- L'absence d'un plan directeur de recollement actualisé penant en charge les grands
projets d'assainissement à l'echelle du groupement urbain d'Oran.

2) La situation actuelle

En milieu urbain, le système d'assainissement utilisé est du type séparatif et pseudo-


séparatif pour tous les centres, de même que les extensions de la ville d'Oran. Seul le réseau
ancien de cette même ville répond au principe du système unitaire.

Le G.U.O possède une infrastructure d'assainissement importante à savoir des réseaux de


tous types confondus avec des ouvrages complexes tels que cheminée de Petit Lac, cheminées
en cascade du Ravin Blanc, galeries et ovoîdes et également les stations de relevage ou de
refoulement vers les stations d'épuration.

Le milieu rural pose le problème d'assainissement dû à la présence d'enclaves et


l'utilisation de fosses septiques au niveau de certaines exploitations agricoles.

3) Les réseaux et ouvrages hydrauliques

- Réseau de la ville d'Oran :

Le réseau d'assainissement de la ville d'Oran est de type unitaire, évacuant ensemble les
eaux usées et pluviales en conduites circulaires et ovoîdes, de déclivité suffisante pour assurer
des autocurages. Il se compose de cinq (5) secteurs à savoir: NW-CentreN-NE et SW-SE,
hydrauliquement indépendant. Ils sont regroupés en deux grands ensembles opposés. La
partie septentrionale où l'évacuation se fait directement vers la mer en deux points rejets (Fort
Lamoune et à coté du port ) et la partie méridionale dont la collecte se fait d'abord à la
cheminée du Petit Lac puis à l'aide de la galerie, déverse au niveau des falaises également
dans la mer.

- Réseau de la commune de Bir El Djir :


Cet ensemble renferme les réseaux du chef lieu de Bir El Djir et les agglomérations
secondaires de Hai Khemisti et de Sidi El Bachir à plus de 1500 m en diamètre 200 à 600
mm. De type séparatif, dont les eaux résiduelles sont déversées vers une dépression naturelle
ou au moyen d'une station de relevage refoulée vers la mer (Bir El Djir et Hai Khemisti).
Une concentration en habitat le long de l'axe Bendaoud en deux zones ont été viabilisés
avec rejet vers le Sud-Ouest.
Du fait de mal façon de réalisation, il subit de nombreuse perte et des affaissements,
s'ajoute à une complexité dans les raccordement
Les eaux du surface ruisselle vers le point bas naturellement vers la dépression

160
- Réseau de la commune d'Es Senia :

Le réseau de la collecte du chef lieu d'Es Senia est du type unitaire seulement de diamètre
150 à 200 mm. Le rejet de ces eaux est refoulé par une station de relevage, est acheminé vers
une station d'épuration à l'arrêt, reconduit et dirigé directement vers la Sebkha. Le
fonctionnement du réseau d'eaux pluviales assuré par les conduites de ∆ 250 à 400 mm, par
refoulement d'une station de relevage dirigé vers la Daya Morsly à la pointe Sud-Ouest.

Une opération de réalisation de canaux d'eau pluviale est en cours de réalisation pour
pallier aux inondations provoquées par les crues.

• La zone industrielle dispose d'un réseau d'assainissement de type séparatif : eaux usées et
canaux d'eaux pluviales aboutissant à la Daya Morsli sans aucun pré-traitement.

• Le centre d'Ain Beida est doté d'un réseau d'assainissement séparatif dont le collecteur
principal de ∆ 400 mm traverse le centre et débouche dans la Sebkha.

Les eaux pluviales ruissellent le long de l'Oued et sont rejetées de la même manière
directement vers la Sebkha.

• le réseau d'assainissement des eaux usées du Commandant Chérif Yahia déverse


directement vers le milieu naturel.

- Le Réseau de la commune de Sidi Chahmi

Le chef lieu Sidi Chahmi dispose d'un réseau d'assainissement unitaire, fonctionnel en
diamétre suffisant pour les eaux pluviales drainées par des avaloirs. Les eaux usées sont
rejetées directement en abords immédiats de l'agglomération, qui est équipée d'une station de
relevage à l'arrêt. L'environnement est très menacé et affecté. Le rejet des eaux pluviales se
fait dans les Daya qui entourent l'agglomération.

Celui des eaux usées de hôpital psychiatrique se déverse librement derrière hôpital.

• L'agglomération de Nedjma centre est dotée d'un réseau d'assainissement du type


unitaire, évacuant les eaux usées et où manquent les avaloirs pour les drainage des eaux
pluviales. La réalisation par tranche du réseau de ∆ 300 et 400 mm la conduite du rejet de ∆
600 vers une fosse septique de 1.000 m3 permettra le branchement d'une partie de l'habitat
social.

• Les villages de Sidi Maarouf I, II, III sont dotés de réseaux d'assainissement de type
unitaire, n'évacuant actuellement que les eaux usées par manque d'avaloirs. Le branchement
du rejet se fait soit par un collecteur de ∆ 300 mm, soit par un autre de ∆ 500 mm dirigé vers
les Dayates de Sidi Maarouf. L'utilisation de fosses septiques est encore pratiquée.

161
• Programmes 500 logements OPGI : le réseau d'assainissement est projeté de type
unitaire, de bonne évacuation en diamétre suffisant vers la dayaà l'aide de la conduite de ∆
500 mm.

• Le centre Emir AEK dispose d'un réseau d'assainissement non fonctionnel en regard
d'attente excepté pour la partie basse munie d'un collecteur rejet vers une fosse.

• Bouamama doté d'un réseau d'assainissement, le rejet se fait à l'intérieur du tissu urbain
dont menace les habitants et porte atteinte à l'environnement.

• Hassi Labiod centre est dépourvu de réseau et utilise des fosses septiques. Le nouveau
lotissement est doté d'un systéme d'assainissement dirigé également vers une fosse.

4) Stations d'épuration

De 1975 à nos jours, on dénombre dans le G.U.O quatre stations d'épuration dont trois de
type biologique à boue activée et une seule en système de lagunage, représentant une capacité
de 3200 m3 / j toutes en bon état mais non fonctionnelles.

D'autres stations de traitement qui datent de 1958 sont dépassées et déclassées.

5) Les exutoires.

Toutes les eaux du G.U.O sont rejetées soit en mer, soit dans les dépressions naturelles
(Daya Morsly et sebkha) par le biais de plusieurs exutoires.

Les eaux usées de la ville d'Oran sont évacuées par deux rejets principaux en mer sans
traitement préalable :

• A l'Ouest, le rejet de fort Lamoune qui constitue l'exutoire du collecteur en tête


d'Eckmuhl et celui de Sidi El Houari, converge vers le bassin de Ras El Ain.

• A l'Est le rejet de la galerie de la cheminée du Petit Lac et celui du collecteur ceinture du


centre ville avec Gambetta et celui du Ravin Blanc. Ces rejets en mer sont très importants et
pour la plupart polluants.

Le volume total moyen de la charge hydraulique rejeté quotidiennement est estimé à


141.738 m3 / j soit 51,73 Hm3 / an.

• La Daya Morsly reçoit également des effluents urbains et industriels non traités d'Es-
Senia soit un volume estimé à 6.000 m 3 / j. Cette dépression a atteint un seuil de pollution
très avancée.

• La grande sebkha d'Oran représente un milieu récepteur de convergence des eaux usées
domestiques et /ou industrielles des centres d'Es-Senia, d'Ain Beida et du Commandant
Chérif Yahia. Soit un volume rejeté de l'ordre de 9.000 m3 / j.

162
Ces principaux milieux récepteurs restent les exutoires des effluents urbains domestiques
et industriels à l'état brut et constituent une source de pollution de l'environnement.

d) Autres réseaux

1) L'électricité et le gaz

Ces deux produits furent gérés par SONELGAZ qui comprend plusieurs entités
spécialisées suivant la nature de l'activité dominante.

- Réseau élétrique de haute tension

Le service qui gère ce réseau s'est nouvellement installé auprès du poste de transformation
électrique des falaises de Gambetta.

Il réceptionne l'électricité produite par la centrale thermique du Ravin Blanc par


l'intermédiaire de (03) trois postes principaux au moyen de cables souterrains. Ces postes sont
reliés entre eux pour pallier à d'éventuelles chutes de tension.

• Poste de Gambetta situé sur l'avenue des falaises. Il reçoit l'électricité actuellement par
une ligne aérienne de 60 KV pour la redistribuer à 5,5 KV à travers le centre ville,
Guarguenta, le port d'Oran et une partie de l'Est de la ville. Ce qui constitue
approximativement une couverture de 33% des besoins de la ville. Notons qu'on projette
l'enterrement de la ligne de la centrale jusqu'au poste très prochainement.

• Poste de champ manoeuvre situé à Sidi El Hasni, avenue Colonel Amirouche. Il reçoit
l'électricité à 60 KV pour la redistribuer à 5,5 KV à travers Saint Hubert, la ville nouvelle,
l'hôpital, El Hamri,... soit une couverture à hauteur de 45% des besoins de la ville.

• Poste d'Oran Sud situé dans le territoire de la commune d'Es Senia vers la cité Maraval.
Il reçoit l'électricité à 60 KV pour la redistribuer à 30 et 5,5 KV dans l'Ouest de la ville, Ain
El Beida, Es Senia,...

• Le Poste de Petit Lac qui est situé à Sanchidrian entre le chemin de wilaya 4033 et
l'autoroute, recevra très prochainement l'électricité à 220 KV pour la distribuer à 11 KV à
travers le Sud Est de la ville, Sidi Chami, Bir El Djir. Par ailleurs, on projette de mettre en
service d'autres postes de transformation électrique.

• Le poste Oran-Nord, dénommé aussi Sainte Thérèse, qui est situé, près du port d'Oran,
recevra l'électricité à 60 KV pour la desservir à 30, 11 et 5,5 KV à travers le port, la place du
premier Novembre, Oran Est et Bir El Djir.

163
• Le poste Oran Est qui situé à Bir El Djir, prés de l'autoroute, recevra le courant
électrique à 60 KV pour le desservir à 30, 11 et 5,5 KV vers la zone de l'USTO et les
extensions de la ville d'Oran Est. De même, on prévoit à long terme le renouvellement de
tous les cables souterrains alimentant les postes de transformation électriques soit une
longueur de 25 KM pour le 60KV et 10 Km pour le 30 KV.

Les travaux sont en cours entre le poste Petit Lac et la station de télévision située sur le
boulevard Ahmed Ben Abderezzak.

Concernant le réseau aérien, il se compose particulièrement des lignes suivantes :


• Une ligne vers la commune de Hassi Ben Okba via le sud de Sidi El Bachir,
• Une ligne vers la commune de Hassi Bounif via Sidi Maarouf,
• Deux ligne vers la commune d'El Kerma via Chteîbo,
• Une ligne vers l'OR/S de Maraval
• Une ligne vers les communes de Bousfer, Misserghin et le poste de transformation de
Sidi el Hasni.

- Le réseau élétrique de moyenne tension (10 à 30KV)

Il regroupe trois grandes lignes :

• Une ligne vers Canastel et Douar Belgaîd via Sidi Maarouf, Hassi Bounif, Bir El Djir,
Haî khemisti et Sidi el Bachir au Nord-Est ; et vers El Braya via Hassi Bounif et Sidi Chami
au Sud Est sans omettre les deux bretelles vers Emir Abdelkader et l'hôpital psychiatrique de
Sidi Chami.
• Une ligne vers El kerma via Chteîbo.

• Une ligne de Maraval qui distribue à son tour :

- Une ligne vers Misserghin via le Sud-Ouest d'Oran.

- Deux lignes vers la Corniche Oranaise.

- Une ligne vers Aîn El Beîda.

- Distribution de l'électricité

Abonnements électricité (MT)

En date du 30/06/1995, concernant le centre d'Oran qui regroupe entre autres les
communes de Sidi Chami, Es Senia et Bir El Djir.

164
Abonnés ordinaires 694

Administration 129

Total 823

Abonnements électricité

Tableau n° 92 : Abonnements électricité (B.T) au 30/06/1996


Abonnés Administration
ordinaires
Oran centre (dont Sidi 53 474 926
Chahmi et Es Senia)
Oran Est (dont Bir El Djir) 37 244 185
Oran Ouest 33 318 397
Total 124 036 1508

- Distribution du gaz à basse pression

Abonnement Gaz

Tableau n° 93 : Abonnement gaz au 30/06/1996


Abonnés Administration
ordinaires
Oran centre (dont Sidi 29 046 325
Chahmi et Es Senia)
Oran Est (dont Bir El Djir) 23 817 185
Oran Ouest 19 884 331
Total 72 747 841 73 588

Par ailleurs et devant l'impossibilité de cerner strictement les ventes et les consommations
de l'électricité et du gaz pour le périmètre concerné par le PDAU seulement, on pourrait en
apprécier les proportions à partir des statistiques disponibles qui englobent aussi bien le
centre d'Oran que ceux d'Arzew et Aîn el turk.

- Distribution électricité ( B.T) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 94 : Abonnement électricité basse tension centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95

165
Abonnés ordinaires 162 139 165 659 166 000
Administrations 3951 3869 3984
Total 166 090 169 528 169 984

- Distribution électricité (MT) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 95 : Abonnement électricité moyenne tension centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés 1258 1292 1294

- Consommations électricité centre Oran, Arzew et Ain El Turck (KWH/AN)

Tableau n° 96 : consommation électricité centre Oran, Arzew et Ain El Turck


1993 1994 jusqu'au 31/03/95
Abonnés ordinaires 1713kwh 1759 506
Administrations 10 831 9413 4450
Total 12 544 11 172 4956

Ventes électricités (BT) centre Oran, Arzew et Ain El Turck (KWH/AN)

Tableau n° 97 : Ventes électricités basse tension centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 jusqu'au 31/03/95
Abonnés ordinaires 277,75 291,44 184,33
Administrations 42,79 36,42 17,73
Total 320,54 327,86 202,06

Ventes électricité (MT) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 98 : Ventes électricités moyenne tension centre Oran, Arzew et Ain El


Turck
1993 1994 jusqu'au 31/03/95
333,29 335,74 86,90

Achats probables
1995 1996(prévision)
780 814

166
- Distribution gaz (BP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 99 : Distribution gaz basse pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés ordinaires 79 916 82 724 83 523
Administrations 1335 1806 1801
Total 81 251 84 530 85 324

- Distribution gaz (MP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 100 : Distribution gaz moyenne pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
98 100 100

Consommation gaz (BP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck (MTH/AN)


Tableau n° 101 : consommation gaz basse pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés ordinaires 10 511 10 401 3099
Administrations 26 914 23 297 9012
37 425 33 698 12 111

Consommation gaz (MP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck (MTH/AN)


Tableau n° 102 : Consommation gaz moyenne pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck

1993 1994 au 31/03/95


10 580 10 567 3323

Ventes gaz (BP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 103 : Ventes gaz (BP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés ordinaires 839,97 860,47 258,80
Administrations 35,93 42,06 16,23
Total 875,90 902,53 275,03

Ventes gaz (MP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck

Tableau n° 104 : Ventes gaz moyenne pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck

167
1993 1994 au 31/03/95
95,09 86,97 28,26

Gaz à haute pression (unité St Hubert))

- Composition du réseau
L'antenne principale alimentant la région d'Oran en gaz à haute pression HP se compose
de :

• Une conduite de gaz d'un diamètre de 14 pouces et d'une longeur de 29km entre le point
de départ (prélèvement) de Sonatrach de Ain El Bya à Bir el djir exploitée à haute pression
(70bars).

• Une conduite composée de 3 tronçons de diamètres 14 pouces(1,1km), 20


pouces(1,2km), 16 pouces (1,1km) alimentant la centrale électrique du Ravin blanc et la cité
de Gambetta exploitée à la sortie du poste de Bir El Djir (20 bars).

• Une conduite d'un diamètre de 14 pouces et d'une longueur de 4 km de Bir El Djir à


Mariani exploitée à 20 et 25 bars.

• Une conduite d'un diamètre de 12 pouces et d'une longueur de 5,3km de Mariani à St


Hubert (Oran).

- Alimentation en gaz naturel


La première conduite citée (14pouces) dessert avant d'arriver à Bir El Djir les localités de
Gdyel, Hassi Bounif, la Z.I et Hassi Ameur et la clientèle industrielle de Hassi Ben Okba
(Briquetterie...).

La zone d'Oran-ville est alimentée par quatre postes de détente :

• Oran Nord un(01) par poste de Gambetta.

• Oran Nord deux(02) par poste de Bir El Djir (USTO).

• Oran Sud par poste de St hubert.

• Oran Ouest par poste des Amandiers.

• Es Senia et son Université par poste, IAP (face université)

- Consommation mensuel maximum (Décembre-Janvier) gaz haute pression (m3)

A.D.P en millions

Tableau n° 105 : Consommation mensuel gaz haute pression


Gambetta USTO St hubert Amandiers Bir el djir Es senia
3,550m 0,170m 4,9m 2,5m 2,3m 1m
168
Clients industriels

Tableau n° 106 : Les principaux clients industriels


SOGEDIA SONITEX ENAVA SNS Centrale
(huilerie gare)
(Kerma) ravin blanc
1m 0,3m 4m 2m 10m
- Carburants
Le dépôt NAFTAL se situant à l'Ouest du quartier Petit lac reçoit le super, l'essence
normale et le gaz oil à partir de la raffinerie d'Arzew par un pipe d'un diamètre de huit
pouces. Les quantités commandées mensuellement sont de l'ordre de 100 000m3 livrables
suivant un débit de 240m3/h.
La composition du réseau
Le réseau de transport de carburants comprend deux canalisations ; l'une fonctionnelle et
une autre désaffectée.
Celle qui est fonctionnelle ramenant les produits pétroliers de la zone industrielle d'Arzew
suit le tracé du gazoduc à haute pression jusqu'au Sud-Est de Sanchidrian pour bifurquer vers
le Sud de Petit Lac via la cité de recasement des Quatre Chemins.
Par contre, celle qui est désaffectée par suite des incidents occasionés par la rupture au
niveau de la brasserie vers 1970, acheminait les produits depuis le dépôt vers le port d'Oran
via Victor-Hugo, Cavaignac, Delmonte...

Les projets et les difficultés


L'entreprise connait des problèmes de non observation des servitudes particulièrement au
niveau du point d'arrivée du pipe (petit lac) suite à un récent lancement d'un lotissement
résidentiel. Par ailleurs, Naftal projette le déplacement de l'actuel dépôt en dehors du
périmètre urbain mais l'entreprise est e butte à des difficultés de choix de terrain et surtout de
moyens financiers.

2 ) Le téléphone
Le réseau de distribution du téléphone reste en deçà des objectifs arrétés par manque de
crédits nécessaires à l'extension des travaux de canalisation.
Un arrêté interministériel oblige les promoteurs de construction immobilière à prendre en
charge aussi bien les travaux de construction que l'équipement téléphonique.

La composition du réseau téléphonique


La commune d'Oran comprend cinq centres téléphoniques ainsi répartis : deux au centre
ville, un à St eugène, un aux HLM et un à l'USTO. Le réseau y est canalisé à 60% seulement.
La commune d'Es senia détient un central et la distribution est canalisée à 60% aussi.
La commune de Bir el djir est rattachée au central existant à Canastel et dont le réseau est
canalisé à 40%.
Enfin la commune de Sidi chami comprend une URAD (central téléphonique) avec un
niveau de desserte à 20% seulement canalisés.

Abonnement au réseau
169
Tableau n° 107: Abonnement au réseau téléphonique par commune et prévisions
Dispersion Abonnés actuels Objectifs à atteindre
Commune d'Oran 54 000 72 000
Commune d'Es senia 3500 5000
Commune de Bir El Djir 1000 3000
Commune de Sidi Chami 200 1000

E) LES PRINCIPALES FONCTIONS DU GROUPEMENT

L’analyse des activités économiques dans le groupement a pour objectif premier d’en
révéler les fonctions. Parmi ces activités, une attention particulière est accordée à celles qui
s’inscrivent dans le cadre de fonctions qui caractérisent le groupement dont elles constituent
des atouts réels ou potentiels.
a) La fonction commerciale et les services

1) La fonction commerciale
La majorité des grandes activités du groupement sont héritées de la période coloniale;
c’est ainsi que la fonction commerciale reste la fonction principale de la ville d’Oran et ainsi
que l’écrivait déjà Lespes en 1930... ’’ Oran est une grande place de commerce dont l’activité
et la vitalité n’ont pas besoin d’être démontrées par les statistiques ‘’..., une grande cité qui
reste essentiellement occupée de négoce, un monde d’affaires, au rayonnement régional voire
national.
Le nombre de commerce de gros, de grandes unités de distribution et de commerce de
détail en atteste si besoin en était.

Tableau n° 108 : Répartition des établissements privés selon le secteur d’activité


Transport Commerce Service Total
Oran 3287 9775 4019 17081
Bir El Djir 67 107 47 221
Es Senia 88 209 108 405
Sidi Chahmi 17 129 26 172
Le groupement 3459 10220 4200 17879
La région 6396 43618 12568 62582

Part du commerce dans le Transport Commerce Service Total


groupement
En % 19,3 57,2 23,5 100
C’est une activité qui est exercée majoritairement par le secteur privé ainsi que le
montre le tableau suivant et qui est concentrée dans la commune d’Oran.

170
Tableau n° 109 : Répartition des activités de commerce entre les communes du groupement
en %
Activité C . Oran C. Bir El Djir C. Es Senia C. Sidi Le groupement
Chahmi
C. détail 95,6 1,0 2,1 1,3 100,0
C. gros 97,7 1,4 0,6 0,3 100,0
Source : ONS 1995

2) Les services

Les services représentent une part importante dans l’activité du groupement. Transport et
administration non compris, ils représentent plus de trois mille établissements, en majorité
privés, et un effectif évalué à environ à 10 000 personnes. Comme les établissements de
commerce, ils sont concentrés dans la commune d’Oran.

Tableau n° 110 : Répartition des établissements de services selon la commune


Activité C. Oran C. Bir El Djir C. Es Senia C. Sidi Chahmi Total
Services 96 1,1 2,3 0,6 100
Transports 94,9 2,0 2,6 0,5 100
TOTAL 95,6 1,2 2,2 1,0 100

Sans les passer en revue de manière détaillée, on peut en faire la classification suivante :

- Les services liés à la fonction portuaire et aéroportuaire

- Les services liés à la fonction administrative, qui en termes d’emploi sont très
développés (environ 40 000) dans le groupement d’Oran, mais sont cependant en stagnation:
aucune création d’emplois n'a été enregistré depuis les quatre dernières années. Étant donné
la conjoncture mais aussi la nouvelle politique économique, caractérisée par un
désengagement de l'État et une nécessaire réduction des finances publiques, elle ne devrait
pas connaître d’évolution ( en termes d’effectifs ).

- les services aux entreprises :

Ils sont peu nombreux et sont cantonnés dans les activités de maintenance industrielle
( unités de maintenance NAFTAL, ENSIDER, ENEL) et d’études en urbanisme ( BEWO,
SETOR, BEVOR, URBOR, URSA) et d'engineering ( unité de travaux géotechniques
SERSID)

Les services aux ménages sont plus nombreux. Ils sont principalement liés au
développement du transport, à la santé, à l’hygiène et à la restauration.

- Les services liés au tourisme sont peu nombreux et si depuis quelques années, de
nombreuses agences de voyage ( une vingtaine ) ont vu le jour, leurs activités sont souvent

171
restreintes ( billetterie ) ou externalisées (organisation de séjours à l’étranger) sans grande
implication sur l’économie nationale.

Le passage vers une économie de marché a favorisé l’émergence de nouveaux types de


services: - services liés au développement des transactions immobilières et foncières
( agences immobilières et agences foncières), centres privés de formations professionnelles,
bureaux d’études privés spécialisés notamment dans le domaine des BTP et de l’urbanisme,
offices ministériels ( notaires, huissiers, commissaires aux comptes etc...).

b) Les fonctions portuaire et aéroportuaire

1) La fonction portuaire.

Trois fonctions principales sont aujourd'hui assurées par le port d'Oran: c'est un important
port de transit de marchandises, un port de voyageurs et un port de pêche.

- Le trafic de marchandises dans le port d’Oran.

Le port d'Oran joue un rôle important de transit des marchandises desservant la région
Ouest de l'Algérie.

Le trafic portuaire en 1994 est de 3298176 tonnes dont 3238925 tonnes déchargés et
59251 chargées. Les marchandises déchargées représentent 98.2% du trafic ce qui fait du port
d'Oran non plus le port exportateur qu'il était dans le passé récent mais uniquement un centre
de transit des marchandises importées.

- Structure des marchandises déchargées au Port d’Oran.


En 1994, les céréales représentent 44% des marchandises déchargées au port d'Oran le
reste importations se répartissant de manière à peu près équilibrée entre les autres produits
alimentaires, les matériaux de constructions et les produits pétroliers.

Contrairement au port d'Alger, les produits métalliques et produits chimiques représentent


une part relativement faible du trafic, l'industrie lourde était faiblement développée dans
l'arrière pays du port d'Oran.

- Part du Port d’Oran dans le trafic maritime des marchandises.

En 1990, 24% des importations totales de céréales transitaient par le port d'Oran; en 1994
c'est près du tiers du volume global qui y est déchargé.

Le caractère "céréalier" du port d'Oran s'affirme. Ses caractéristiques: tirant d'eau


important, existence de capacités de stockage dans l'enceinte portuaire et dans les zones de
dépôt expliquent cette vocation.

172
- Perspectives de développement du Port d’Oran

L'étude sur ’’Le Développement du Port d'Oran’’ (Ministère des transports), préconise une
stratégie basée sur l'expansion de l'espace, la promotion de môles à céréales et de moles à
conteneurs.

173
- L'expansion du site portuaire

Pour répondre aux besoins induits par l'accroissement des fonctions du port d'Oran et
compte tenu des limites de l'espace disponible à l'intérieur de la zone portuaire, l'expansion
du site et la création de nouveaux espaces portuaires s’avèrent nécessaires. C'est la zone
Nord-Est qui est envisagée afin de permettre une utilisation intégrée des installations
existantes et des nouvelles installations.

- Oran, Port de passagers

La proximité de l'Espagne (port d'Alicante) et de la France (port de Marseille), l'existence


d'une forte population émigrée outre mer, le développement du "tourisme" local expliquent
l'importance de la fonction "transport de passagers". Et même si celle-ci connaît, du fait de la
conjecture, une régression certaine, c'est une activité qui présente de réelles potentialités
notamment avec le développement du tourisme méditerranéen et l'on peut espérer lui voir
retrouver le niveau atteint à la fin des années cinquante où l'on enregistrait, au port d’Oran,
environ 400.000 passagers (à l'entrée et à la sortie) par an.

Du point de vue des infrastructures, la gare maritime, construite en 1931 et rénovée


intégralement en 1983, avec sa capacité de 4200 passagers / jour présente encore de grandes
réserves.

- Le port de pêche.

L'activité de la pêche malgré l'abondance de poissons migrateurs, reste faiblement


développée, même si les statistiques (difficilement fiables dans ce domaine) laissant penser à
une évolution sensible de la production ( exception faite de l'année 1994).

Tableau n°111: Evolution de la production de pêche Port d’Oran entre 1989 et 1995
1989 1990 1991 1992 1993 1994
3931 4796 5862 6503 4554 4252

Source : EPO 1955

Ces faibles performances sont sans doute à mettre au compte d'une flottille composée
essentiellement de petits métiers ( 66 %) dont 75 % ont plus de 10 ans. On ne compte par
ailleurs que 5 thoniers et sur les 17 chalutiers en activité, seuls 3 ont moins de 10 ans.

174
Tableau n° 112 : Flottille de pêche par âge et catégorie / port de pêche d'Oran
Catégorie Moins de 10 ans de 10 à 20 Plus de 20 ans Total
ans
Thoniers 5 0 0 5
Chalutiers 3 9 5 17
Petits métiers 46 35 54 135
Senneurs 16 18 13 47
Total 70 62 72 204
% 34 30 35 100

Cette activité qui occupe aujourd'hui près de 1000 personnes, gagnerait a être mise en
valeur, tant par un programme de formation aux métiers de la mer que par des incitations
fiscales et / ou des aides à l'investissement.

2) La fonction aéroportuaire

A l'ère de la modernisation de l'économie, l'aéroport constitue un outil de communication


primordial et à ce titre, il est un atout certain pour le développement économique urbain.
En effet, la caractéristique essentielle d'un aéroport régional et/ou international est
d'améliorer l'accessibilité d'une ville, tout particulièrement son accessibilité internationale; or,
celle-ci est un facteur essentiel dans le choix d'implantation pour un nombre croissant
d'entreprises.

La présence d'un aéroport confère à la ville différents avantages compétitifs en lui


permettant de servir un marché régional, national voire international et de servir par la
même, de catalyseur pour le développement d'un pôle d'affaires à proximité.

Par sa position géographique, l'aéroport d'Es Senia est un carrefour des voies de
communication aussi bien dans l'espace maghrébin, méditerranéen, européen, qu'une
ouverture sur le continent africain. Il permet également, par ses dessertes intérieures, de
désenclaver un arrière pays qui s'étend jusqu'au Sahara qu'il ouvre, par la même, au tourisme
national et international.
- Desserte intérieure d’Oran : Alger - Annaba - Constantine - Ouargla - Hassi Messaoud -
Adrar - Béchar- Ghardaîa -
- Desserte internationale : Paris - Marseille - Lyon - Toulouse - Barcelone - Alicante -
Djedda, Istanbul.

Le trafic aérien enregistré à l'aéroport d'Es Senia est cependant relativement faible
comparativement à celui d'Alger ou à ceux d'autres pays maghrébins ou riverains de la

175
Méditerranée, que ce soit en terme de passagers, de frets ou de mouvements d'avions même
s'il semble enregistrer une certaine reprise.

Tableau n°113 :Trafic aérien - Aéroport d’Oran entre 1989 et 1994


Années Mouvement Trafic Passagers Total Fret (tonne ) Poste
s avions Passagers (tonne)
National International
1989 10.361 510.605 478.106 988.711 7.150 250
1990 10.324 511.168 382.483 893.651 7.474 245
1991 7.728 427.629 243.411 671.040 4.063 238
1992 8.160 477.674 266.544 754.218 2.899 278
1993 8.543 515.933 288.333 804.266 3.020 194
1994 8.819 587.037 249.309 836.346 449 307

Tableau n°114 : Trafic aérien de l’aéroport d’Oran (année 93-94)

Aéroports Passagers % Frets % Mouvements %


Marseille 4.831.369 + 1,1 42.220 + 7% 62.047 + 2,5
Toulouse 3.376.523 + 6,24 32.096 +12,9% 37.391 - 0,2
Alger 3.207.800 - 3,9 22.087 + 13,1% 35.109 - 2,4
Tunis 2.829.623 + 3,5 23.108 +3% 31.337 -1
Casablanca 2.102.737 + 0,3 39.634 - 0,4 % 29.466 + 0,5
Oran 804.266 + 3,7 4.447 + 70 % 8.156 + 1,8
Constantine 643.910 6.568 -5
Annaba 405.934 + 5,7 650 + 26 % 4.379 + 3,3
Source Aéroports Magazine n° 257 Avril 1995

L’infrastructure aéroportuaire dispose de grandes réserves de capacité et qui prévoit même


de les développer, notamment par la construction d'une seconde piste, d'une zone de fret plus
étendue et par l'aménagement d'une zone franche ( voir Schéma du plan directeur )
La fonction aéroportuaire est importante tant par ses effets directs, mobilité accrue des
hommes et des marchandises que par le nombre et la diversité des services spécialisés qu'elle
nécessite pour sa mise en oeuvre: services du traitement des passagers, services
opérationnels (plan de vol, karting, maintenance technique, services de la douane, de sécurité,
services météo, transitaires etc..., ce qui représente un volume d'emploi d'environ 1000
personnes dont une grande majorité est qualifiée voire hautement qualifiée.
Mais la fonction aéroportuaire est également importante par les activités annexes qu'elle
induit : commerces spécialisés, banques et assurances, restauration, transport, parking, station

176
d'essence, activités que l'établissement de gestion des services aéroportuaires d'Oran EGSAO
envisage de développer à court ou à moyen terme par la réalisation d'un complexe hôtelier et
d'une zone de loisirs.

c) La fonction industrielle

1) L’Industrie dans le groupement

La fonction industrielle est relativement peu développée dans le groupement d’Oran. En


1987, l’emploi industriel représentait à peine 17% de la population totale occupée marquant
même une régression par rapport à 1977 où il représentait 29,6 %.

Par ailleurs, un état comparatif de l’industrie avant l’indépendance et à ce jour, montre de


manière frappante que l’activité industrielle n’a pas connu de croissance spectaculaire mais
surtout pas de mutation radicale. En effet, à l’analyse des principales activités industrielles
exercées dans le groupement, on retrouve l’essentiel des activités et des infrastructures
existant dans les années soixante : les industries agro-alimentaires ( Minoteries, industries de
la conserve, industrie vinicole, huileries, brasseries ) et les industries du textile et des cuirs,
répondant aux besoins d’une population croissante, les industries amont de l’activité agricole
telles que l’industrie des engrais et produits phytosanitaires, l’industrie du verre, les
industries sidérurgiques, métalliques ainsi que l’industrie des matériaux de construction qui
répondaient aux besoins des BTP.

A ces grandes infrastructures viendront se greffer quelques grandes unités


publiques (SONITEX 1960, GRANICARO 1967) puis à la fin des années soixante, avec
l’avènement du code des investissements ( 1966), un nombre relativement élevé de PME
privées dont l’activité sera concentrée dans la production de biens de consommation courante
pour lesquels le marché, en plein essor, était parfaitement protégé.

Tableau n°115 : Nombre de projets agréés par la commission d’investissement


1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 Total

CRI d'Alger 20 49 63 24 1 4 4 2 9 4 8 9 197

CRI d'Oran 18 102 88 46 24 10 17 20 21 9 28 34 417

CRI Constantine 8 17 29 11 6 2 - - 1 1 ND ND 75

Source BAD
C.R.I : Commission Régionale d’Investissement

C.N.I : Commission Nationale d’Investissement

177
Plusieurs éléments expliquent l’importance relative de l’entreprise industrielle privée dans
le groupement :

- l’entreprise privée investit les espaces qui lui permettent de minimiser ses coûts : située
sur le littoral, ses relations avec l’extérieur sont facilitées notamment dans le domaine de
l’importation des biens d’équipement et des matières premières, les délais de livraison sont
plus courts et les frais de transport considérablement réduits.

- Elle investit également les espaces qui lui permettent une réalisation rapide; or, Oran
avec ses banques, ses commerces de gros et de détail spécialisés, constitue, à l’instar d’Alger,
un siège de la domination commerciale et financière.

Selon les données de l’ONS, on estime aujourd’hui à plus de 3000 les entreprises privées à
caractère industriel exerçant dans le groupement et à environ 16.000 l’emploi total déclaré.
Bien que fortement sous-évalué, ce chiffre montre qu’il s’agit en majorité de T.P.E. (très
petites entreprises).

Tableau n° 116 : Répartition des entreprises industrielles privées selon la branche d’activité.
Branche d’activité Nbre activité % Nbre effectifs %

Mines et carrières 9 0,20 Non déterminé -

ISMME 322 10 1755 11,26

Mat.const.céramique, verre 132 4,10 540 3,47

Ind.Chimie, caoutchouc, plast. 173 5,35 1921 12,32

Ind. Agro-alimentaire 746 23,10 2828 18,15

Ind.textiles,bonneterie, 530 16,40 3275 21


confection

Ind. cuirs et chaussures 417 13 2614 16,78

Ind.bois, papier, liège 591 18,30 2137 1371

Divers 309 9,55 516 3,31

Total 3229 100 15586 100

178
Tableau n° 117 : Répartition des établissements du secteur public (EPE) du groupement
d’Oran selon la branche d’activité
Branches d'activités économiques Nombre d’établissements Effectifs %

Energie 3 573 7,1

Chimie- caoutchouc - plastique 2 264 3,2

I.S.M.M.E. 5 1783 22,3

Industries agro -alimentaires 7 1541 19,3

Textiles 3 1524 19,1

Mat. de construction - Verre 4 1371 17,1

Bois, papier 3 485 6,0

Cuirs et chaussures 2 437 5,4

TOTAL 29 7978 100

- Les industries agro-alimentaires.

L’industrie de la minoterie figurait et continue de figurer au premier rang des industries


agro-alimentaires. Avec ses 560 employés et ouvriers et ses trois complexes ( unités de
production ERIAD ) elle rayonne sur toute la région Ouest.

L’industrie des corps gras exercée par l’ENCG ( ex SOHER créée en 1938), ORPO
(Conserverie d’olives), l’EMIS (Brasserie d’Oran) créée en 1920, l’OROLAIT (ex CLO)
constitue le noyau des industries agro-alimentaires du groupement d’Oran, noyau auquel un
nombre difficilement quantifiable de biscuiteries, de confiseries, chocolateries, limonaderies,
ateliers de conditionnement etc... vient se greffer.

Pour la seule commune d’Oran, l’ONS recense 673 établissements dont environ trente de
plus de 10 salariés.

- L’industrie métallurgique et métallique

Créées respectivement en 1914 et dans les années 30 la fonderie DUCROS actuelle ENF
(Entreprise Nationale de Fonderie) et la fonderie ACILOR aujourd’hui ENTPL ( Entreprise
des Produits Longs), constituent le seul noyau industriel lourd du groupement d’Oran. Elles
emploient plus de 1000 ouvriers avec une production destinée principalement aux besoins du
bâtiment, comme l’est également celle des unités de charpente métallique BATIMETAL
( 482 salariés) ou encore celle des fermetures Mischler ( 287 salariés).

179
Après avoir été, pendant longtemps, une branche peu investie par l’entreprise privée, sans
doute pour des raisons de rentabilité, la branche des I.S.M.M.E. enregistre depuis quelques
années, un nombre croissant de P.M.E privées. On peut en compter aujourd’hui quelques
unes d’assez grande envergure ( ALUNOX, ALGERINOX, RADIAL FOUR) comme on peut
constater que parmi les projets prévus dans les zones d’activités du groupement, les
I.S.M.M.E viennent en première position ( voir zones d’activités).

- Les matériaux de construction - Industrie des verres et abrasifs

L’ERCO, Entreprise des Ciments de l’Ouest avec ses unités d’agglomérés et d’amiante
ciment, l’Unité de Marbrerie d’Oran, constituent les principaux centres de production de
matériaux de construction.

L’abondance des calcaires dans la région a favorisé dans le passé déjà, l’implantation
d’usines à chaux importantes : la Société de chaux, hydraulique et ciments Oranais et la
Société des Chaux de Ras El Ain ( aujourd’hui ERCO).

L’Entreprise Nationale des Verres et Abrasifs ENAVA (autrefois Verreries de l’Afrique


du Nord ) qui, avec ses 1000 travailleurs constitue la plus grande unité de production du
groupement d’Oran, la seule dont le rayonnement soit réellement national, est également une
infrastructure dont la création remonte à avant l’indépendance (1947).

- L’industrie de l’ameublement.

C’est une activité qui a connu jusqu’ici, un développement considérable par suite de
l’amélioration du pouvoir d’achat de la population et d’une protection du marché intérieur.
Ce qui se traduit par un nombre considérable d’ateliers d’ébénisterie, évalué aujourd’hui à
près de 600 , de taille plus ou moins importante, disséminé dans l’ensemble du tissu urbain.
A côté de ces ateliers, on compte dans le groupement, une grande unité de transformation du
bois, unité de l’ENATB qui occupe 106 ouvriers et employés.

Cette activité semble connaître aujourd’hui, une certaine récession du fait de la crise
économique.

- Les industries du textile et du plastique.

Après avoir été longtemps une branche de prédilection pour l’investissement privé, les
textiles plus précisément la confection et la bonneterie sont aujourd’hui en difficulté du fait
du contexte économique national ( réduction des importations d’inputs, concurrence exercée
par les produits importés ) : sur les 12 PME localisées en Z.I., 7 sont à l’arrêt.

La branche chimie-caoutchouc- plastique semble mieux résister et même si on y enregistre


des arrêts voire des fermetures (production de mousse ), c’est une branche qui offre de

180
multiples créneaux et autour de laquelle un redéploiement de l’activité industrielle peut être
envisagé.

Le développement de l’industrie économique dans le groupement s'est traduit par une


consommation de l'espace. Cette consommation s'est faite soit à l'intérieur du tissu urbain,
soit dans le cadre de zones industrielles (Z.I) soit encore dans le cadre de zones d'activités
(Z.A.).

Nous aborderons ces trois modes en traitant successivement des Z.I d'Es-Senia, des zones
d'activités de Nedjma, de Bir El Djir et de Sidi Chahmi, enfin des activités dans le tissu
urbain.

• Concernant les zones industrielles d'Es Senia, il s'agit de cerner leur vocation actuelle et
de s'interroger sur leur devenir notamment sur leur capacité à accueillir, par densification de
nouvelles activités.

• L'analyse des zones d'activité qui sont de création relativement récente permet de déceler
les créneaux "porteurs" et d'évaluer leur capacité d'accueil en matière d'emploi.

• L'analyse des activités dans le tissu urbain est menée dans une optique différente
puisqu'il s'agit principalement de recenser celles dont le transfert à terme permettrait de
dégager des disponibilités foncières.

2) - Les Zones Industrielles d’Es Senia.

Présentation générale

Les objectifs des zones industrielles dans le groupement d’Oran consistaient dans le passé
à mettre en place des industries en liaison avec les activités agricoles (viticulture
céréaliculture pour répondre aux besoins de consommation d'une population en croissance.

Plus tard, dans les années 1970, il s'agissait de créer de pôles industriels dans la logique de
la politique économique alors en cours, d'où la création du pôle d'Arzew (pétrochimie,
hydrocarbures), puis la création de la zone industrielle de Hassi Ameur (1971) destinée à
recevoir des industries lourdes (métallurgie, sidérurgie, industrie mécanique...).

Enfin, à partir de 1976, la Z.I est conçue comme un moyen de délocaliser les industries
insérées dans le tissu urbain, de désengorger le port, de mettre enfin en place des
infrastructures permettant le développement de la PMI.

Dans la wilaya d'Oran on dénombre trois pôles industriels, dont un localisé dans le
groupement

La zone industrielle d'Arzew, la zone industrielle de Hassi Ameur, les zones industrielles
d'Es-Senia

181
Leur superficie totale est de 3117 ha.

Leurs caractéristiques sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau n°118 : Zones industrielles de la wilaya d’Oran


Zone industrielle Superficie totale Superficie disponible
(ha) (ha)
Arzew 32500 498
Hassi Ameur 324 -
Es Senia 293 -
Total 3117 -

Analyse de l’activité
Prés de 70% des établissement implantés sont à caractère productif, ce qui confirme le
caractère industriel de ces zones même si en terme de superficie, ceux-ci représentent moins
de 60% de la superficie totale occupée.

Tableau n° 119 : Nombre d'établissement selon la nature de l'activité - Z.I d'Es Senia -
Zone I Zone II Zone II Total %
Production 51 31 18 100 69
Maintenance 5 3 2 10 5,8
Distribution 1 8 5 14 8,1
Parc et dépôts 4 10 7 21 12,1
Total 61 52 32 145 100%

Cependant la part des établissements en activité n'est que de 60% et ce malgré l'ancienneté
de la zone (20 ans). Ceci est significatif d'un développement relativement faible de l'activité
industrielle dans le groupement, phénomène accentué depuis quelques années par la crise
économique et les reformes sur le commerce extérieur. Celles-ci ont conduit à un
ralentissement généralisé de l'activité industrielle particulièrement sensible dans les BAE
jusqu'ici les plus attractives et les plus performantes: celles de la chimie- caoutchouc-
plastique et celles des industries textiles

Tableau n° 120 : Etat de fait des Z.I d’Es-Senia


Zone I Zone II Zone III Total %
Unités en activité 40 38 27 105 60,7
en construction 6 5 2 13 7,5
fermées 15 9 3 27 15,6

182
TANC 1 27 28 16,2
Total 62 79 32 173 100

L'ouverture du marché national aux produits étrangers, la hausse brutale du prix des
matières premières et des équipements importés dans leur totalité, ont provoqué une chute
brutale des taux de rentabilité avec pour conséquence l'arrêt de certaines productions (tissus-
mousse....)

L’emploi
Les zones industrielles d'Es Senia emploient environ 10000 personnes dont la majorité
(soit 75%) dans le secteur public.
La distribution de l'emploi entre les trois zones est à peu prés équilibrée
La densité moyenne de l'emploi est de 40 emplois à l'hectare. Elle varie selon les zones:
60 emplois/ha dans la zone III, 50 emplois/ha dans la zone I et 26 emplois/ha dans la zone II,
zone caractérisée par un nombre important de dépôts, de parcs et unités de distribution.
Une densification des zones industrielles, particulièrement de la zone II peut et doit être
envisagée que ce soit par délocalisation des parcs et dépôts ou par une rationalisation de
l'occupation de l'espace. Tout laisse penser que la privatisation des E.P.E conduira à une
inévitable valorisation du patrimoine immobilier et foncier soit par le développement d'un
partenariat (avec mise à disposition du partenaire d'infrastructures), soit par la vente ou la
location d'une partie des infrastructures à d'autres entreprises.

Aire d'influence des zones industrielles d'Es Senia


En terme d'offre d'emploi, c'est principalement la commune d'Oran qui aura profité du
développement des zones industrielles d'Es Senia, au détriment de la commune d'Es Senia
elle-même et des communes avoisinantes : El Kerma, Tlélat, Sidi Chahmi.
Sur un échantillon de 5000 personnes travaillant dans les zones industrielles d'Es Senia,
61,36% résident dans la commune d'Oran, pour seulement 15 % dans la commune d'Es Senia

Tableau n° 121 : Lieu de résidence des travailleurs des Z.I


Lieu de résidence %
Oran 61,36
Es Senia 15,24
El Kerma 4,91
Arzew 2,74
Misserghin 2,19
Tlélat 1,55
Bir El Djir 1,31

183
Sidi Chahmi 1,25
Autres communes de la wilaya d'Oran 5,9
Autre wilayates 3,52
Total 100%

En terme de flux de production, l'aire d'influence des zones industrielles s'étend à la région
voire au territoire national.

Les entreprises de distribution ont un rayonnement régional qui couvre les wilayates de
l'Ouest et du Sud Ouest : Mascara, Sidi Bel Abbes, Saida, Ain Temouchent, Mostaganem,
Tlemcen, El Bayad, Naama.

Les entreprises publiques de production ont un rayonnement national. On compte


également dans le secteur privé, quelques entreprises (parmi les plus importantes ) dont le
rayonnement dépasse le cadre local et régional : Entreprise T.I.M, MAT ANGORA
( textiles), ICA, Établissement Gounasmia, SARL ETOILE (chimie-plastique), ALUNOX,
ALGERINOX, SOMACTA (ISMME).

3) Les zones d'activités

Les zones d’activité ont été créées dans les années quatre vingt. Leur objectif: mettre en
place des infrastructures favorisant la création d’emplois d’où leur essaimage à travers
l’ensemble des communes de la wilaya.

Il existe dans la wilaya d’Oran 17 zones d’activité en cours d’occupation, d’une superficie
totale de 407 hectares. Parmi ces 17 Z.A., trois (3) sont localisées dans le groupement d’Oran
d’une superficie totale de 182 ha.

Tableau n° 122 : Localisation et caractéristiques des zones d’activité du groupement


Zone d'activité Superficie total Superficie
(ha) occupée (ha)
Bir El Djir 15 13
Sidi Chahmi 15 13
Nedjma 152 88
Total 182 114

d) La fonction touristique

184
En matière de tourisme, les potentialités du groupement ne se limitent pas à son aire
intrinsèque. En sa qualité de métropole de toute une région, Oran est un passage obligé pour
les différents espaces touristiques qui se trouvent dans sa wilaya et dans sa région.

Rappelons cependant que à l'intérieur du groupement même, des potentialités existent


aussi.

Ces potentialités sont les suivantes :

- Espace touristique récréatif

Le flanc Ouest du Murdjadjo constitue l'élément principal de cet espace récréatif. La ville
compte également d'autres attractions touristiques telles que les grottes, les balcons de Santa
Cruz offrant une vue panoramique, l’atelier néolithique de Canastel riche en silex et quartz,
enfin, à proximité d'Es Senia, une attraction de silex taillé. Tout un Patrimoine historique,
cultuel et culturel (voir tableau dans la partie Analyse urbaine) existe et pourrait
constituer un atout majeur. Il nécessite cependant une restauration et valorisation du fait de
son état de dégradation avancée. Le musée d'Ahmed Zabana, le Théâtre, la Bibliothèque
universitaire (ex Cathédrale) constituent des infrastructures potentielles à caractère culturel.

- Espace touristique balnéaire

Sur les huit Zones d'expansion Touristique (Z E T ), le groupement d'Oran contient celle
de Ain Franine qui s'étend sur 87 ha et 1 km de côte dont la vocation est de développer un
tourisme thermal et de pêche.

En matière de tourisme balnéaire on peut affilier à Oran le littoral allant des Andalouses
à l’Ouest, à Mers El Hadjadj à l’Est, un littoral qui connaît une forte affluence durant la
période estivale et dont le rayonnement dépasse largement le cadre régional voire national
(émigration).

- Tourisme urbain (Hôtellerie et restauration )

Les infrastructures d’accueil sont peu nombreuses et leur capacité est faible.

Selon l'Office National du Tourisme (ONT) la capacité d'accueil des infrastructures


touristiques est de 66 hôtels ( 4930 lits) dont 33 hôtels classés ( 3960 lits) et 33 hôtels non
classés ( 1240 lits) .

- Infrastructures projetées

• 09 hôtels dont 5 sont en cours de réalisation.

• 09 complexes touristiques dont 5 en cours de réalisation.


185
• 01 relais routier en cours de réalisation.

• 01 base nautique aux Andalouses.

Par ailleurs, les projets en cours peu nombreux, sont en souffrance. Seuls 55% sont en
cours de réalisation.

186
Besoins en infrastructures touristiques de la Wilaya

Les besoins en infrastructures touristiques estimés par l'ONT sont les suivants :

- Au niveau de la wilaya .

Tableau n° 123 : Besoins en Hôtellerie et restauration


Lieu Nombre d’Hôtel Nombre de chambres
Ain El Turck 1 ( 3 étoiles ) 80
Bousfer 1 150
El Ançor 1 150
Mers El Hadjadj 1 400

Au niveau de la ville d' Oran (centre ville ) :

Tableau n° 124 : Besoins en Hôtellerie et restauration


Type Nombre capacité

Hôtel et restaurant 4-5 étoiles 02 300 chambres

Piscine et discothèque 01 150 places

Snack bar 01 00 personnes

- Plan d'action préconisé par le Plan d'Aménagement de Wilaya ( PAW)

Etant donné le faible taux de réalisation des équipements touristiques, le PAW préconise
un plan d'action par zone d'intervention prioritaire, afin d'aboutir à un schéma de
développement touristique équilibré et intégré :

- Espace touristique regroupant les Z E T de Madagh, Cap Blanc et la forêt de


M’sila

Cet espace nécessite des aménagements urgents tels que :


• Le développement du tourisme balnéaire .
• La valorisation de la source thermale de Madagh.
• L’aménagement du parc naturel de M'sila en parc zoologique .

- Espace touristique de Ain Franine -Kristel et Djebel Khar

Ain Franine qui a toujours drainé une population importante nécessite les aménagements
suivants :

187
• Réalisation et aménagement des voies d'accès .

• Stabilisation des sols par des opérations de reboisement afin d'éviter les phénomènes de
glissement de terrains.

• Réalisation d’ équipements légers.

• Aménagement d'une forêt récréative à Gdyel.

• Mise en oeuvre du projet du Plateau de Kristel avec la plage de Ain Defla .

- Espace touristique de Mers El Hadjadj et de Akid Othmane :

Ces deux plages drainent de nombreux estivants et constituent un atout pour le tourisme
dans la partie Est de la wilaya . Les différentes actions à y entreprendre sont :

• Réalisation de la Z E T de Mers El Hadjadj .

• Orientation de la Z E T de Akid Othmane vers un tourisme journalier.

Tableau n° 125 : Couts prévisionnels et emplois prévus (ZET)


Nbre Coût des projets Coût moyen Superficie Emplois prévus
Dossiers millions de DA millions de DA (ha)
10 594.357 59435,7 08 820

d) La fonction touristique

La fonction universitaire est une des plus récentes fonctions du groupement d’Oran.

L’Ecole de Médecine qui se tenait dans l’enceinte du Centre Hospitalier d’Oran sous
l'égide de l'Université d'Alger, constituait le premier embryon de l’Université d’Oran. En
1961, les locaux de l'ex CFA, INSFP actuellement, accueillait les premières années de
Lettres. En 1965 l'Université d'Oran acquiert son autonomie et est transférée dans les locaux
de l'ancienne caserne militaire de l’aviation à Es Senia où elle se trouve actuellement. Elle fut
érigée en Université le 20 Août 1967.

En 1971, avec la réforme de l'enseignement supérieure, L’Université d’Oran va prendre de


l’ampleur. Elle compte alors onze facultés: Droit et sciences administratives - Sciences
économiques - Langues et littérature Arabe- Langues Étrangères- Sciences sociales- Biologie
Sciences de la terre- Physique -Chimie - Mathématiques - Sciences médicales

Avec la croissance de la population estudiantine, les locaux d’Es Senia se sont avérés
insuffisants ce qui entraîna en 1974 des transformations et des transferts de quelques facultés
ou filières. C’est ainsi que les Sciences Médicales furent transférées dans l'enceinte du Centre

188
Hospitalier d’Oran (C.H.U.O.) et les Sciences Économiques près de l’ENSEP. C’est le début
de l'éclatement de l'Université d’Oran.

Actuellement le groupement d'Oran dispose de deux centres universitaires ,celui d’Es


Senia et celui de Bir El Djir (USTO) ainsi que de plusieurs instituts.

La formation supérieure dans le groupement a une structure variée. Son rayonnement est
régional, national voire international. Elle accueille un nombre d’étudiants évalué en 1995 à
plus de 34. 000 L’enseignement supérieur détient 92 % de ces effectifs.

La création de plusieurs centres universitaires dans la région Sidi Bel Abbés , Tlemcen,
Tiaret n'a pas entamé la fonction universitaire dans le groupement d’ Oran, celle-ci offrant
une formation pluridisciplinaire

L’université d’Oran a des potentialités certaines : importantes infrastructures,


disponibilités foncières et capacités humaines (enseignants, chercheurs ) très importantes

Présentation des structures universitaires

- L’Université d’Es-Senia
Spécialisée à la fois dans les sciences exactes expérimentales et dans les sciences sociales
et humaines, l’université d'Es Senia se trouve sur deux sites différents appartenant à la
commune d'Es Senia. Le premier qui se situe au Sud de l’agglomération chef-lieu, comprend
deux infrastructures : l’université (siège) et l’Ex I.A.P dont la surface est évaluée
respectivement à 20 Ha et 39 Ha.
L’Université ( siège ) souffre d’un manque chronique en bâtis à usage pédagogique qui
se répercute sur la structure de l’espace (implantation non étudiée de quelques baraques en
préfabriqué en mauvais état).
Le site offre un potentiel foncier aussi bien à l’intérieur de l’université ( qu’une bonne
structuration de l’espace permettrait de dégager) qu’à l’extérieur ( terrains libres
environnants)
Le deuxième site se trouve à cheval entre Oran et Es Senia, en face de la cité LOFA. Cet
espace dit ’’ espace universitaire ’’ se compose de l’IGMO 8, L’ISE9 , l’IGCMO10,
l’ENSET11, l’INESM12 et les trois cités : 2000 lits, ETO et Le Volontaire. Il a fait l’objet
d’une étude préliminaire de plan d’occupation du sol ( POS ) qui a fait ressortir une forte
potentialité foncière, qu’une restructuration et densification permettrait de rentabiliser et
rationaliser.

8
IGMO : Institut de Génie Maritime d’Oran.
9
ISE : Institut des Sciences Économiques.
10
IGCMO : Institut de Génie Civil et Mécanique d’Oran.
11
ENSET : Ecole Nationale Supérieure d’Enseignement Technique.
12
INESSM : Institut National des sciences médicales.
189
- L’USTO ( Université des Sciences et Technologies d’Oran)

Spécialisée dans la formation technique et technologique, l’USTO comprend 10 instituts


répartis sur deux sites :

- Le premier, d’une surface de 100 ha, se trouve à Bir El Djir (siège de l’USTO ), à
proximité de la Cité Djamel et de la zone des Sièges dans laquelle un important programme
d’équipements culturels et administratifs au rayonnement régional voire national est prévu :
Musée du Moudjahid, Grande Mosquée, Palais des Congrès, Centre des archives. Il est limité
au Nord et au Sud par des terrains vides, qui constituent des potentialités foncières pour un
éventuel technopole (comme prévu par le PAW)

- Le second se trouve dans la zone des instituts ( IGCMO )

La formation et la recherche

L’université d’Oran compte 26256 étudiants en 1995, encadrés par 1273 enseignants. Les
étudiants post-gradués représentent 2,6 % de l’ensemble des étudiants.

La structure de l’encadrement se caractérise par une baisse relative du nombre de


Professeurs et de Maître de Conférences et un recours croissant à la vacation. Ceci n’est pas
sans conséquences sur la qualité de l’enseignement gradué et post-gradué .

L’Université dispose d’une infrastructure spécifique pour la recherche scientifique.


l’Université d’Es-Senia compte 17 unités de recherche qui regroupent 320 chercheurs.
Cependant la recherche universitaire reste à l’état embryonnaire.

En matière de recherche et indépendamment de l’université, la métropole Oranaise


dispose d’un seul centre de recherche de niveau national : Le Centre de Recherche en
Anthropologie Sociale et Culturelle ( Ex URASC ) qui se trouve dans la zone des instituts.

L’Université et les secteurs utilisateurs

Il existe très peu de relations entre l’université et son milieu environnant et ce bien qu’un
nombre considérable de mémoires et de thèses traitant parfois des thèmes spécifiques à la
région .et à la ville d’Oran (urbanisme, architecture, science de la terre, géologie, milieu
physique, géographie,...) soit soutenu chaque année. Bien que riches en informations et
analyses ces travaux restent méconnus et non exploités.

Cependant, les relations entre l’Université et les milieux utilisateurs, déjà amorcées par la
signature de conventions cadres, peuvent se développer à terme. Ce développement suppose :

- L’établissement de programmes adaptés aux activités existant dans le groupement et


dans sa région par exemple : chimie industrielle, pétrochimie...

190
- Un partenariat entre l’université et le milieu socio-économique environnant qui doit se
traduire par l’établissement et le financement de thèmes de recherche en collaboration afin
d’en garantir l’aspect opérationnel.

Seul le développement de ces relations peut créer une véritable synergie qui peut faire à
long terme, de l’USTO mais aussi de l’Université d’Oran les noyaux d’un véritable
technopole.

191
CHAPITRE II : PLAN D'AMENAGEMENT

I) QUELQUES RAPPELS SUR L'ORGANISATION GENERALE DE


L'ESPACE DU GROUPEMENT

Le groupement d'Oran se caractérise par :

- Un réseau urbain partiellement hiérarchisé mais non équilibré :

Ce réseau, polarisé autour de l'agglomération d'Oran, connaît une dichotomie brutale entre
son centre et sa périphérie essentiellement en matière de niveau d’équipement de tout ordre,
d'activités ou de population. La transition entre le centre et la périphérie directe se fait sans
paliers intermédiaires donnant à l'agglomération centrale un rôle fonctionnel de support pour
tous les besoins, mêmes quotidiens, de la périphérie. Ce rôle est renforcé par l'inexistence de
toute interactive fonctionnelle entre les agglomérations périphériques.

- Une centralité urbaine limitée :

La centralité du groupement est confinée à des limites réduites par l'absence de conditions
physiques de son expansion. L'extension littorale à l'Est d'Oran, prévue comme support à
l'expansion de la centralité et jalonnée par une amorce d'aménagement de la frange littorale et
par l'implantation de l'USTO, reste sur le plan morphologique trop segmentée et incohérente.
Et ce, du fait de l'absence d'un souci de structure générale de l'espace à partir des noyaux
préexistants, et d'une conception spécifique de l'espace public en continuité avec
l'agglomération mère et en relation avec le schéma d'organisation général.

Le caractère de banlieue qui se dessine et tend à se perpétuer ne pourra suppléer à


l'attractivité du centre actuel, dans l'état actuel des pratiques d'urbanisme (urbanisation par à
coup).

La zone de transition entre Oran et Es Senia constitue, de par la diversité des occupations
et les flux humains qu'elle draine, un noeud et un pôle à une échelle intermédiaire entre
l'urbain et le périurbain.

Les potentialités à la centralité sont nombreuses mais soumises à des nombreuses


contraintes : dégradation du milieu physique bâti (ségrégation des espaces, servitudes
diverses) et "naturel". La Daya Morsly par exemple, est une plaie à l'intérieur du tissu dont la
mise en valeur et l’intégration dans le fonctionnement de la ville en tant qu'espace récréatif
est tributaire d'investissements de long terme).

192
- Un déséquilibre entre centre et périphérie :

Le schéma de transport est révélateur du déséquilibre entre la desserte du centre et celle de


la périphérie, déséquilibre lié à la prolifération des tâches urbaines sans infrastructures
routières structurants et solidarisant la périphérie dans sa totalité.

Le périphérique en cours, même si son tracé ne peut lui conférer un statut de rocade c'est à
dire de périmètre d'urbanisation, devient un facteur de solidarisation notamment entre les
parties Est et Ouest du groupement.

- Une tâche urbaine qui s'étale :

La forme étalée, discontinue de la tâche urbaine est l'expression d'un gaspillage foncier,
d'une absence de préoccupation quant à l'environnement, du déclassement progressif et
irréversible du sol agricole. Elle est la cause d'un surcroît de coût d'urbanisation
(viabilisation, transport, alimentation en eau, ...), et accentue les difficultés de la gestion
urbaine.

A une échelle plus fine, les densités de cette tâche, la fragmentation des tissus et autres
ségrégations fonctionnelles renforcent les aspects problématiques du groupement.

- Une consommation du sol différenciée selon les communes

Le groupement urbain s'étale sur une superficie de plus de 25.057 ha. Les zones urbaines
représentent 35 % du territoire soit plus de 8.860 ha. Ce rapport n'est cependant pas
révélateur de rapports homogènes entre les différentes composantes du territoire du
groupement.
Les zones urbaines sont caractérisées par une consommation du sol très différenciée selon
les communes. Si le zones d'habitat occupent près de 90 % des zones agglomérées de la
commune d'Oran et pour Bir El Djir pratiquement 100 %, elles ne représentent, pour les
agglomérations d'Es Senia, que 50 % de leur sol, expression d'une grande hétérogénéité des
occupations urbaines pour cette commune.

- Une armature urbaine qui se developpe de maniere anarchique

Ce développement anarchique est le résultat d'une urbanisation par à coup qui se poursuit
malgré la volonté affichée d'y mettre fin.

Ceci nous amène à nous questionner sur la capacité du PDAU en tant qu'instrument
juridique,, opposable au tiers après son approbation, à mettre fin à de telles pratiques si les
conditions de sa mise en oeuvre ne sont pas réunies. Celles-ci passent notamment par la
création d'une structure étatique à l'échelle du groupement, chargée de l'application des textes

193
réglant l'usage des sols, appliquant de manière volontariste et intransigeante la politique
d'urbanisme telle que définie par la réglementation en vigueur.

- D'importants flux migratoires

Le groupement d'Oran regroupe 75% de la population totale de la wilaya d'Oran. Si on ne


prend en compte que le taux d'accroissement annuel intercensitaire constaté entre 1977 et
1987, soit 2,38 %, la croissance du groupement reste en deçà des taux d'accroissement de la
wilaya et national qui s'élevent respectivement à 3,06 % et 3,08 %. Il ne semble donc pas
donner matière à inquiétude. Cependant, nos enquêtes exhaustives portant sur les zones
d'habitat précaire ( Cf. notre rapport: Dossier spécifique habitat précaire-Planteurs remis en
Juillet 1995) révèlent l'existence d'importants flux migratoires engendrés par la crise
économique et exacerbés par la situation sécuritaire.

On recense, ainsi, plus de 2.000 familles nouvellement installées dans la zone des
Planteurs. Par ailleurs, la périphérie ( Pont Albin, Sidi El Bachir, Es Senia ....) voit chaque
jour l'installation de nouvelles populations provenant principalement des zones de Tiaret,
Relizane, Tissemsilt etc.. Rien ne semble pouvoir mettre fin au mitage continu de l'espace.

- Un accroissement de la population différencié selon les communes

L'accroissement de la population s'est fait de manière très différenciée au sein du


groupement, marquant par là un desserrement de la ville d'Oran dont le taux ne dépasse pas
1,94 %, au profit des communes de Bir El Djir, de Sidi Chami et d'Es Senia qui ont connu
respectivement des taux d'accroissement de 11,84 %, 10,03 % et 4,35 %.

La croissance urbaine des établissements menée jusqu'ici en direction de la plaine (zone


d'Es Senia, de Nedjma ) jugée à tort plus facilement urbanisable que le plateau, révèle la
limite de tels sites. En effet, ceux-ci sont inondables, agressifs (salinité des sols),
difficilement viabilisables du fait de leur topographie pratiquement nulle (Dayate). Leur
viabilisation, désormais indispensable, s'avère coûteuse et porteuse de risques pour la nappe
phréatique.

- Une dependance accrue en matiere d'alimentation en eau

La dépendance d'Oran en matière d'alimentation en eau vis à vis de sa région va en


s'accentuant. On prévoit qu'à long terme (horizon 2015), elle dépassera les 90 %.

Le déficit actuel est évalué à près de 100.000 m3 / j et les besoins à l'horizon 2015,
estimés à 348.000 m3 / j, montrent l'acuité du problème.

Des projets à long terme sont en cours (projet MAO : Mostaganem-Arzew-Oran-) mais
laissent entier, jusqu'à leur concrétisation, le problème de l'alimentation en eau. Se pose alors

194
la question de l'alimentation à court et moyen terme, qui, ne peut trouver sa résolution qu'à
travers une gestion rationnelle des ressources existantes: lutte contre la déperdition estimée
aujourd'hui à 40 %, récupération des eaux usées pour les usages agricole et industriel.

- Des problemes environnementaux


Le Groupement Urbain d'Oran à l'instar de toutes les métropoles méditerranéennes souffre
de problèmes environnementaux, le bassin méditerranéen étant connu pour sa fragilité et sa
vulnérabilité.

L'environnement se transforme, s'altère, se pollue. Les conséquences de ces modifications


se répercutent sur le cadre de vie, sur les activités économiques et sur la santé des
populations.

∑L'espace naturel et rural du groupement est profondément perturbé :

 Les formations végétales qui subsistent, connaissent une évolution régressive. Le


potentiel édaphique est menacé par l'érosion des sols (absence de couverture végétale), la
remontée des sels et l'enlèvement des sables.

- La rareté de l'eau, sa qualité souvent médiocre, participent à la dégradation du cadre


de vie.

∑Par ailleurs, l'assainissement des eaux usées laisse à désirer :

 Le réseau est complexe, inachevé et /ou défectueux. Le système de traitement est


embryonnaire, le plus souvent en panne et les stations d'épuration des eaux usées du
groupement, réalisées pour la plupart au cours des années 50, sont à l'arrêt

 Les projets et programmes d'assainissement qui sont en cours doivent impérativement


prendre en considération l'option d'extension Est laquelle prévoit l'urbanisation de la bande
côtière jusqu'à Belgaîd. La dégradation du milieu marin qui est déjà le principal récepteur des
eaux usées, risque de s'aggraver avec les conséquences que cela implique aussi bien sur la
faune que sur la flore. Ceci risque de compromettre davantage aussi bien la santé des
citoyens, que le caractère balnéaire d'Oran et hypothèque fortement le développement de la
fonction touristique qu'Oran est appelée à remplir.

- Un ecart croissant entre la demande et l'offre de logements, un vieux bati en


continuelle degradation et un habitat precaire en evolution constante.

En 1995, on recense un déficit de 20.000 logements, compte non tenu des logements
nécessaires à l'éradication de l'habitat précaire estimé à lui seul à 10.000 logements pour
l'ensemble du groupement.

195
Malgré l'ampleur des programmes initiés au cours de la période 1987-1995, prévoyant la
construction de 31.000 logements (tous programmes confondus), la crise de logement persiste
et risque de s'accentuer sous le poids des demandes futures évaluées à plus de
100.000 logements à l'horizon 2015. Son atténuation exigerait la réalisation effective de
5.000 logements / an à cette échéance, sans tenir compte des besoins induits par la nécessaire
rénovation du vieux bâti dont le processus de dégradation évolue à un rythme accéléré. Celui
ci est considérable et touche essentiellement l'habitat collectif, (estimation de l'OPGI à ce jour
: 600 immeubles). On le retrouve à travers tous les tissus, plus particulièrement dans les
quartiers les plus anciens de la ville : Sidi El Houari, Derb, Yaghmouracen (ex St Pierre).

Quelle que soit la stratégie à adopter en matière d'habitat, elle ne doit pas occulter la
question du vieillissement du parc. En 1987, plus de 80 % des logements avaient plus de 25
ans et même si la dynamique de construction actuelle se maintient, la part des logements dont
l'âge serait supérieur à 50 ans, représenterait à l'horizon 2015 prés de 45 % de l'ensemble du
parc estimé.

Par ailleurs, l'achèvement à l'horizon 2005 de l'ensemble des programmes initiés s'avère
une priorité incontournable.

Sur l'ensemble des programmes inscrits entre 1987 et 1995, soit 31.000 logements, plus de
16.000 sont encore en cours de réalisation et environ 9.000 non initiés bien que leurs assiettes
foncières aient été dégagées.

- Un vieillissement inquietant du bati, un patrimoine en danger.


La période coloniale a été pour Oran, comme d'ailleurs pour les autres villes Algériennes.,
marquée par une hystérie de démolition d'édifices anciens présentant très souvent un intérêt
historique évident. Depuis, c'est devenu une constante dans la gestion de la ville de voir les
monuments historiques, même ceux qui sont classés au en voie de l'être, livrés à la
destruction par les aménageurs mal inspirés ou trop pressés. Ainsi de nombreux éléments du
patrimoine historique et architectural ont disparu à jamais, privant aussi la ville d'une grande
partie de sa mémoire. Le plus souvent ces opérations de démolition et de rasement parfois de
tissus urbains entiers (quartier de la Calère), ont été menées sans enquêtes préalables sur
l'intérêt historique, architectural ou archéologique de la zone concernée, ce qui a donné à la
ville d'Oran la réputation peu élogieuse de "ville du bulldozer".

Ces opérations, menées dans le cadre de travaux urbains non planifiés ou dans le cadre
d'opération d'urgence, contribuent grandement à la dégradation des tissus urbains anciens
qu'il s'agisse du centre historique particulièrement vulnérable (Blanca, Mairie, Calére, Bab El
Hama) ou de quartiers où prédomine l'habitat vétuste (Yaghmorasen ou St Pierre, St Antoine,
El Hamri etc...

196
Il va sans dire que, les opérations de rénovation des immeubles ou tissus urbains doivent
impérativement inscrire dans leur programme, des plans de sauvegarde et de mise en valeur
du patrimoine urbain dans toutes ses formes (historique, architecturale, artistique,
archéologique, etc). A cet effet, il a été effectué dans le cadre de la première phase du PDAU
du groupement d'Oran un inventaire des monuments historiques déjà classés et proposés au
classement; inventaire qui bien évidement demande à être enrichi dans un cadre institutionnel
dans un but de sauvegarde.

- Un sous-equipement des zones precaires et peripheriques.

Si on se réfère à des ratios moyens, le groupement semble suffisamment pourvu en


équipements scolaires. Cependant, une analyse plus fine de leur répartition spatiale révèle une
forte disparité. On recense ainsi des taux d'occupation par classe dépassant parfois les 100
élèves notamment dans la zone Ouest d'Oran (Pont Albin, Planteurs) et dans la périphérie
(Nedjma, Sidi El Bachir, et Bir El Djir).

Les problématiques sont cependant différentes. Dans le cas de la zone Ouest d'Oran,
notamment les Planteurs, la rareté de l'espace rend difficile la réalisation de tels équipements
qui nécessite dans la plupart des cas un recasement de nombreuses familles. Dans la
périphérie, qui a subi le desserrement d'Oran, le sous-équipement est dû à l'absence de
programmes intégrés logements-équipements.

Le constat est identique pour les équipements sanitaires, notamment en salles de soins.

- Des atouts economiques qui restent à valoriser.

Le diagnostic de l'activité dans le groupement nous aura permis d'en préciser les fonctions
principales; commerciale, portuaire et aéroportuaire, administrative, industrielle et
universitaire qu'il s'agit de valoriser.

A l'instar des métropoles des pays en voie de développement notamment


méditerranéennes, la métropole Oranaise doit identifier et valoriser ses avantages comparatifs
qui sont indéniables et qui tiennent à :

∑ L'existence en son sein ou dans la région de pôles industriels qui présentent des réserves
foncières et de productivité considérables et qui offrent en amont comme en aval des
créneaux d'investissements multiples (chimie et pétrochimie, électroniques, industries
métalliques...).

∑ L’existence d'un important réservoir de main d'oeuvre qualifiée et non qualifiée et dont
le coût réel est en décroissance continue suite aux dévaluations successives du Dinar.

∑ Un accès facile au marché intérieur favorisé par des infrastructures commerciales et un


réseau de communication ferroviaire, routier et aérien développés.

197
∑ Un marché local important, une tradition commerciale ancienne et une classe
d'entrepreneurs en formation (tradition de la P.M.E.)

∑ A sa position géographique et à ses infrastructures portuaire et aéroportuaire qui lui


permettent de devenir une base stratégique de pénétration des marchés maghrébins, voire
africains. Atout appréciable lorsqu'on sait que les stratégies de délocalisation des firmes
multinationales s'inscrivent en grande partie dans une logique d’accès à de nouveaux
marchés.

∑ Cette même position lui permet de développer une fonction touristique, jusqu'ici
négligée, aussi bien dans le domaine du tourisme balnéaire, que saharien (circuits). Par la
qualité de ses services, le groupement d'Oran doit devenir un passage obligé du tourisme
méditerranéen.

∑ Par une politique fiscale locale adaptée, une stratégie de communication mettant en
valeur ses atouts, la reconquête d'une image de marque aujourd'hui ternie - cette reconquête
passant par l'éradication des sites d'habitat précaire, la restauration et valorisation de son
centre urbain, la mise en place d'infrastructures commerciales de haut standing mais
également d'infrastructures culturelles et de loisirs de qualité - la métropole oranaise peut
créer les conditions d'une dynamique qui peut en faire une métropole maghrébine voire
méditerranéenne.

∑ Quelles activités promouvoir dans cette perspective ?

Le plan d'aménagement du systéme centre émanant du PAW d'Oran préconise :

Pour la commune d'Oran :

- Développement du tertiaire et du tertiaire supérieur : centres commerciaux, institutions


financières, bureaux de représentation régionale, concessionnaires, ....

- Développement du tertiaire supérieur dans le domaine de la recherche appliquée.

Pour la commune de Bir El Djir :

- Création d'un pôle industriel au niveau de la zone d'extension urbaine, spécialisé dans les
industries de pointe : bureautique - montage d'équipement informatiques, robotique, montage,
électronique...

Pour les communes d'Es Senia et Sidi Chami :

- Industries manufacturières fortement créatrices d'emploi, faiblement consommatrices


d'eau et non polluantes: industrie de la confection, textiles et cuirs, mécanique et usinage,

198
industrie du bois et du plastique, industries alimentaires utilisant des process à voie sèche
(minoterie, semoulerie).

Si les perspectives proposées pour la commune d'Oran paraissant évidentes, celles


avancées pour les communes de Senia, Kerma et Bir El Djir sont à débattre.

En effet, la commune d'Es Senia présente déjà les conditions de la mise en place d'un
système intégré: industrie-recherche universitaire: l’existence d'un pôle industriel, d'un pôle
universitaire important avec des filières accès sur la recherche appliquée (informatique,
chimie, physique, économie, biologie etc.., proximité de la zone aéroportuaire dont le plan
directeur prévoit une zone franche spécialisée dans l'industrie de pointe.

Par ailleurs, les industries manufacturières (textiles notamment) sont, étant donné les
conjonctures internationales et nationales, en récession. Par conséquent, le redéploiement de
ces activités en difficulté doit être envisagé notamment vers des créneaux porteurs pouvant
faire l'objet d'un partenariat ou d'investissements directs étrangers : industries chimique,
produits pharmaceutiques, cosmétiques, détergent - matériel médical : seringues, gants
jetables, tuyauterie. - industrie du verre : verrerie de laboratoire, flacons etc..

De manière plus globale, il importe de souligner la difficulté, dans le cadre d'une


économie de marché, en récession de surcroît, d’orienter les investissements privés vers des
secteurs créateurs d'emploi, s'ils ne sont pas (ou peu) rentables.

Pour répondre à une demande croissante d’emploi - le taux de chômage dans le


groupement est estimé en 1995 à 30 % - il s’agit de créer dans le cadre d’une politique
d’ensemble à l'horizon 2015, dans l'hypothèse la moins favorable (maintien du taux de
chômage à son niveau actuel), plus de 300.000 emplois. Celà passe nécessairement par
l’amélioration de l’attractivité de tout le groupement, y compris les communes limitrophes
(Arzew, Hassi Ameur, Tlelat,...) sans tenir compte des frontières communales qui sont pour
les flux économiques, totalement artificielles.

199
II) PRINCIPALES ORIENTATIONS DES INSTRUMENTS
D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Selon la loi 90/29 du 1/12/1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme, le PDAU est


chargé de fixer des orientations d'aménagement du territoire. Au cours de la première phase,
celles ci ont été identifiées et interprétées de façon à faire ressortir les éléments
incompressibles que nous rappelons succinctement ici :
A) LE SCHEMA NATIONAL D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
(SNAT)

Elaboré dans les années 80, il propose une esquisse de structuration du territoire dans
laquelle Oran est positionnée comme métropole de premier rang, d'envergure internationale.

B) LE SCHEMA REGIONAL D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE


(SRAT)
Entamé en 1989, il présente des alternatives d'organisation spatiale de la région. La
première, "le laisser faire", avec toutes ses retombées négatives; la seconde qui envisage une
spécialisation de la région autour de l'agriculture; la troisième, une extension de la région
autour de la métropole Oranaise et des pôles secondaires (Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Mascara)
avec attraction des capitaux nationaux et internationaux. Enfin, l'alternative retenue
développe, sous forme d'esquisse, l'organisation de la région avec les éléments structurants, le
schéma d'armature urbaine et les objectifs sectoriels (industrie, agriculture et hydraulique).

Le SRAT recommande l'organisation d'une gestion rationnelle de l'espace avec sauvegarde


impérative des terres agricoles ainsi que l'intervention sur les tissus existants et ce pour
l'ensemble de la métropole.

Il prévoit le ralentissement de la croissance de la wilaya d'Oran avec une population de 1,4


million habitants pour le groupement et un taux de croissance de 2 % à l'an 2012, avec
redéploiement d'une partie de la population dans les autres wilayate de la région.

C) LE PLAN D'AMENAGEMENT DE WILAYA (PAW)


Pour sa part, le PAW prévoit à peu prés le même niveau de population à l'horizon 2015 et
propose un rééquilibrage de l'armature urbaine au sein de la wilaya avec redéploiement sur sa
partie Est (Oued Tlelat, Arzew).

En matière d'urbanisation, le PAW souligne les disfonctionnement des agglomérations, la


désarticulation des espaces urbains, les conurbations formées par une croissance anarchique,
fort coûteuse aujourd'hui. Il note que le desserrement d'Oran sur les communes périphériques

200
a généré de nouvelles agglomérations, des espaces urbains nouveaux déstructurés et
déstructurants, en l'absence d'une planification urbaine. Il souligne la nécessité de mener des
actions urgentes de viabilisation et d'équipement.

Par conséquent, l'orientation fondamentale fixée par le Plan d'Aménagement de la Wilaya


(PAW) en matière d'urbanisation, est la limitation de la croissance urbaine et la
reconquête des tissus urbains.

Les taux de croissance adoptés sont liés au blocage des agglomérations avec report de 60
% des besoins induits par leur croît démographique sur la zone d'extension Est d'Oran. Le
reste étant à répartir à travers les autres agglomérations à restructurer.

Il préconise la limitation de la croissance d'Oran au Sud, Sud-Ouest et Sud-Est pour


préserver les terres agricoles.

Les travaux des phases précédentes nous ont permis de tester les problématiques dégagées
par les différents instruments d'aménagement du territoire et de confirmer certaines de leurs
options fondamentales à savoir : reconquête des tissus urbains existants, préservation des
terres agricoles, extension vers l'Est, restructuration avec maitrise voire blocage des
agglomérations problématiques, éradication de l'habitat précaire.

Ils ont permis par ailleurs de donner une nouvelle définition de l'agglomération Oranaise,
de préciser le périmètre urbain du groupement et de l'ensemble de ses établissements
humains.

L'agglomération Oranaise, telle que nouvellement définie par le PDAU, comprend: Oran,
Bir El Djir, Canastel, Sidi El Bachir, Belgaîd, les Quatre Chemins, la zone des instituts et
Pont Albin.

Elle supportera, dans sa partie Est, prés de 83.000 logements soit 80 % de l'ensemble des
besoins en logements générés par la croissance du groupement, évalués à 104.830 à l'horizon
2015, sur un espace de 1.633 Ha.

La reconquête de l'espace occupe une place importante dans l'option retenue par le PDAU.
Cette reconquête doit permettre une recomposition cohérente du paysage urbain et de
réhabiliter la Ville. Elle passe par :

- La densification de certains tissus.

201
- L'éradication des poches d'habitat précaire.

- La préservation et le développement des espaces verts.

- La réalisation d'équipements aussi bien structurants - tels que : Palais des Congrès,
Centre d'affaires, Hôtels haut standing, gares routiéres - que de première nécessité : crèches,
jardins d'enfants, aires de jeux, maisons de la culture, maisons de jeunes, terrains de sports,
aires de stationnement, parking....

- La modernisation, l'extension et la réorganisation du transport urbain, privilégiant le


transport en commun (développement de l'option rails : finiculaire, tramways).

- La sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel de la ville (Bibliothèque,


musées, cinéma, sites et monuments historiques, théâtre....).

La concrétisation de cette option doit impérativement prendre en compte, dans le cadre


d'une véritable politique, foncière et immobilière, les éléments suivants :

- La consommation facile et excessive des terres qui persiste du fait de leur statut juridique
: EAC -EAI (exploitation agricole collective et individuelle).

- L'inexistence d'une tradition dans la rénovation et la restauration du vieux bâti et du


patrimoine.

- L'absence d'entreprises spécialisées dans ce domaine.

202
III) LES EXTENSIONS RETENUES

Les différents besoins en logements, équipements, activités induisent une extension de


1.574 ha. Celle ci est retenue à l'Est sur le plateau de Bir El Djir, suite au consensus atteint
avec la Direction du secteur agricole d'Oran qui a cédé plus de 1.700 ha au profit de
l'urbanisation. Ces terres sont jugées à faible potentialités agricoles (Cf P.V de reunion
tenue le 30/11/1996 D.S.A Oran nuémro de Reférence n° 2450).

Il faut noter que parmi la surface cédée, certaines zones sont déja en cours d'urbanisation
par des programmes de lotissements ou coopératives immobiliéres (cité Djamel avec 12,30
ha; D.A.S Khemisti au Sud Ouest avec 40 ha,...).

Ainsi, le périmetre d'extension à long terme d'Oran est limité entre la route de Sidi
Maarouf, Sidi Bachir, et Belgaîd.

L'extension se fait généralement sur des terres incultes, garrigues et terres céréaliéres. Il
est à noter que toutes les poches à fortes potentialités agrcioles à l'interieur du périmétre
urbain sont considérées zones à proteger. Il en est également de même pour les espaces
forestiers ou présentant un interêt particulier.

Les zones d'extension, ainsi que leur consistance telles que arrêtées conjointement par la
direction de l'urbanisme, la direction de l'agriculture, et le bureau d'études URSA sont
précisées dans les tableaux ci-dessous. Sont donnés leurs caractéristiques, leur statut
juridique, leurs occupations actuelles naturelles et humaines.

LES SITES D'EXTENSIONS RETENUS ET LEUR CARACTERISTIQUES ( 3


TABLEAU BELKHALED)
Tableau n° 126 :

Les disponibilites fonciéres réelles est le status juridique des terrains retenues pour
l'extension urbaine sont données par le tableau qui suit (à enlever le texte) :
tableau n° 127 :
L'occupation humaine ( constructions, habitations, puits, batiments d'élevage, ...) des
zones d'extension est donnée par le tableau qui suit :(à enlever le texte)
tableau n° 128

203
La nouvelle configuration de l'espace

En matiére de croissance spatiale, étant donné la conurbation en cours Oran-Bir El Djir-


Belgaid-Sidi Bachir et compte tenu de l'option retenue ( préservation des terres agricoles, et
blocage du site pour les agglomérations problématiques...), une nouvelle configuration de
l'espace urbain du groupement est dégagée :

- Agglomération Oranaise

Elle inclut : Oran, Pont Albin, les quatre chemins, La LOFA, la zone des instituts, Bir El
Djir, Canastel, Sidi El Bachir et Belgaîd.

- Les autres agglomérations

Es Senia, Ain El Beida, Chérif Yahia, Sidi Chahmi, Nedjma, Emir AEK, Bouamama,
Hassi Labiod, Sidi Maarouf I, Sidi Maarouf II, Sidi Maarouf III, Sidi Maarouf IV

- La zone éparse :

Fermes et noyaux dispersés.

204
IV) AMENAGEMENT GENERAL DU GROUPEMENT
En matière d'aménagement, l'option fondamentale retenue vise à :

- Mettre fin à l'urbanisation par à coup et en tache d'huile à l'intérieur du groupement.

- Préserver les terres agricoles

- Maîtriser la croissance urbaine et reconquérir des tissus urbains existants, notamment


dans les agglomérations périphériques. A cette fin, il a été retenu :

• L'extension d'Oran au Nord-Est sur l'espace compris entre la route de Sidi Maarouf,
l'agglomération Sidi El Bachir et Belgaîd.

• La maîtrise urbaine ou le blocage de la plupart des agglomérations secondaires dont


les besoins à long terme seront supportés par la zone d'extension Est, notamment en
matière de logements.

Pour ces agglomérations généralement problématiques, c'est la reconquête de leurs tissus


par des restructurations, densification, équipements et viabilisations qui est préconisée. Ces
actions doivent se baser sur des études de POS qui préciseront les affectations et les règles
d'usage des sols.

L'aménagement général du groupement est donc focalisé dans la zone d'extension Est,
dont la structuration et la destination générale des sols sont précisées dans l'aménagement de
l'agglomération Oranaise telle que précédemment définie.

Au niveau des liaisons générales, il importe de rentabiliser et de valoriser le réseau routier


existant déjà dense.

Pour désenclaver l'agglomération de Nedjma qui, selon les projections à long terme,
dépassera au point de vue taille ses chefs lieu de commune et de Daira, deux liaisons sont
préconisées : l'une vers Es-Sénia en passant par la zone industrielle, l'autre, directement vers
Oran en empruntant la servitude du gazoduc, qui aboutit au niveau de Sanchidrian.

Il faut noter que la rocade projetée constituera l'ossature principale de la liaison Est-Ouest
du groupement.

L'équipement et l'amélioration du cadre de vie au niveau des différents établissements


humains périphériques atténueront la forte dépendance de ces derniers vis a vis d'Oran et de
son hypercentre.

L'agglomération de Sidi El Bachir, comme cela a été mentionné, sera intégrée à


l'agglomération Oranaise, vu sa proximité de celle-ci. Trois axes de liaisons sont prévus à
cette fin, avec traitement de l'axe d'Arzew séparant Bir El Djir et Sidi El Bachir.

205
Pour l'implantation d'activités d'artisanat ou de petits métiers, deux microzones d'activités
à l'Ouest et à l'Est de Sidi El Bachir sont projetées.

Cette configuration de l'espace du groupement est complétée par une armature rurale afin
d'assurer les conditions de rééquilibrage des zones périphériques sans pour autant sanctionner
le secteur agricole, qui est demeuré longtemps en conflit avec l'urbanisation.

L'agglomération Oranaise :

La conception générale de l'agglomération s'appuie sur les fonctions retenues pour Oran
(commerciale, portuaire et aéroportuaire, universitaire, services tertiaires, ville d'affaires,
ville touristique) pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de métropole régionale aussi
bien au niveau national que maghrébin ou méditerranéen.

La zone Est, notamment sa frange maritime, constitue une opportunité pour Oran. Un
aménagement de qualité lui permettra de reconquérir une image de marque et d'acquérir les
caractéristiques d'une réelle métropole.

Concrètement, pour réconcilier Oran avec la mer, l'aménagement de toute la falaise et de


la zone des "Genêts", par un ensemble d'équipements et d'activités liées au tourisme et à la
détente est préconisé : parc de plaisance avec une pénétrante mécanique, des liaisons
piétonnes voire même par téléphérique ; valorisant les espaces boisés existants. A ces actions
s'ajoutent celles qui visent la réhabilitation et la mise en valeur de petites plages existantes.

Des liaisons piétonnes sont projetées au niveau des falaises de Belgaîd et de Canastel.

L'aménagement de la bande littorale s!ntègre au projet de la zone d'expansion touristique


(ZET) de Ain Franine.

Le PDAU n'étant qu'un instrument d'orientation générale c'est aux POS de fixer, avec le
maximum de précision, ces options. Leur composition et leur forme urbaine doivent obéîr à
l'option retenue qui consiste en extension urbaine linéaire vers l'Est. Il s'agit de rompre
partiellement avec la forme radio-concentrique adoptée jusqu'ici.

Cette extension doit se réaliser dans un souci de continuité et de cohérence avec les tissus
existants Ce qui impose l'établissement de liaisons aussi bien spatiales que fonctionnelles et la
création d'autres pôles de centralité afin de soulager l'hypercentre.

Cette continuité spatio-fonctionnelle passe par la création d'éléments de repère et d'appel.

206
V) AMENAGEMENT DE L'AGGLOMERATION ORANAISE

A) LES PRINCIPES GENERAUX D'AMENAGEMENT (VOIR CARTES N° 2, 2 BIS,


2 TER ET N° 56)

a) Developpement linéaire de l'urbanisation vers l'Est

Ce principe vise à développer l'urbanisation suivant des axes Est-Ouest longeant le littoral
jusqu'à l'agglomération de Belgaîd. L'aménagement se base essentiellement sur le réseau de
voirie composé de grandes voies longitudinales qui constituent le prolongement des axes
existants et d'un réseau transversal.

1) La création des liaisons organiques

Il s'agit de relier la ville actuelle et ses extensions, en créant des axes de relation
urbaine.

Le long des boulevards urbains proposés, seraient implantés des équipements intégrés à
l'habitat, destinés à assurer une continuité d'animation, sur la plus longue partie de leur
parcours.

Le bon fonctionnement de la liaison organique implique qu'elle soit déchargée du trafic de


transit.

Par conséquent, le réseau de voies de distribution a été conçu de telle manière que des
itinéraires distincts, aisés, à débit plus rapide assurent l'écoulement du trafic urbain sans
perturber les liaisons organiques.

2) L'intégration au site

La zone d'extension Est dispose d'un patrimoine naturel qui lui donne un caractère
particulier.

L'aménagement prévoit l'exploitation et la préservation de ces richesses et leur intégration


dans le plan d'organisation urbaine afin de développer les loisirs urbains, à savoir :

- Les vues panoramiques sur la mer.

- Les espaces boisés qui doivent, par conséquent, être préservés et aménagés en parcs
suburbains. Des espaces verts paysagés sont à créer.

- Des zones de sports et de loisirs trouveront naturellement leur place dans ces espaces
privilégiés.

207
3) Affectation générale des sols

L'amélioration des réseaux d'équipements de proximité, constitue un aspect fondamental


du concept de la Ville future dont l'objectif est d'assurer de meilleures conditions de vie aux
habitants.

L'urbanisation de la zone Est devrait être en mesure de satisfaire sur place les besoins de
ses habitants en matière d'éducation, de santé, de commerces, de détente et autres services.
Ainsi seront évitées les déplacement des populations de la zone Est ( Sidi Bachir, Belgaîd,
Bir El Djir etc ...) vers l'hypercentre.

Les équipements implantés au niveau de voisinage desservent les groupements résidentiels


de base. Ils n'exercent pas une influence majeure sur la conception générale de la ville.

Par contre, les équipements centraux, rayonnant sur l'ensemble de l'urbanisation nouvelle,
sont des éléments fondamentaux de la structure d'aménagement à l'échelon intermédiaire,
c'est à dire au niveau des équipements de quartier et inter-quartier

Les quartiers rassemblent 24.000 à 30.000 habitants autour d'équipements dont la


fréquentation est hebdomadaire ou journalière.

La dimension inter-quartier constitue le centre d'équipements structurants dont l'aire


d'influence s'exerce sur un groupement de quartiers qui rassemble 70.000 à 80.000 habitants.

Les centres de quartiers et inter-quartier seront implantés à proximité des axes structurants.

Les variations de densité seront importantes, allant de 50 à 100 logements à l'hectare


( densité résidentielle brute).

Les secteurs à forte densité seront localisés de préférence prés des équipements centraux,
centres inter-quartier et de quartier. Il importe, en effet, de faire profiter le plus grand nombre
des avantages offerts par les équipements et les services urbains.

L'habitat à faible densité sera adopté lorsque les conditions de site s'y prêteront.

4) L'organisation urbaine

Sur la base des ces principes, le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme du


groupement prévoit pour la zone d'extension une organisation articulée autour des pôles
d'équipements centraux à savoir :

- Un technopole :

Naturellement ce pôle est organisé à partir de l'université des sciences et de la technologie


(USTO) par la projection d'équipements universitaires et culturels.

208
- Un pôle central est composé de :

• Un centre d'affaires : localisé au coeur de la zone d'extension, situé sur les axes
structurants permettant la liaison organique entre l'urbanisation nouvelle et le secteur déjà
urbanisé.

• Un centre commercial.

- Un pôle de sports et loisirs dont l'aménagement est composé :

• D'équipements sportifs (village olympique - sport en plein air )

• D'équipements d'accueil et d'hébergement (Hôtel, café, restaurants, camping... )

Les espaces boisés existants doivent être protégés, valorisés et équipés pour servir à la
promenade et à la détente.

5) Le programme d'équipements

- Equipement centraux :
Pôle I : Sport - loisirs : superficie : 130 ha plus l'habitat intégré.

• Complexe sportif.

• Stades olympiques.

• Piscine - salle de sports.

• Complexe touristique.

• Hôtels - Restaurants - cafétérias.

• Parc d'attraction et de loisirs.

Pôle II : Universitaire culturel : superficie : 100 Ha + Habitat intégré.

• Centre de recherche.

• Centre de conférences.

• Musée.

• Médiathèque.

• Maison d'édition.

• Cinémathèque.

209
Pôle III : Affaires-services Superficie : 60 Ha

• Centre commercial.

• Centre d'affaires.

- Equipements inter-quartiers :
• Lycée 2 Ha.
• Technicum 2 Ha.
• Polyclinique 2250 m2.
• Salle de sport 1800 m2.
• Piscine 2000 m2.
• Stade 30000 m2.
• Cinéma 1400 m2.
• Antenne APC 2600 m2.
• Equipement commercial 6000 m2.
• Hôtels des postes 1200 m2.
• Sûreté urbaine 700 m2.

- Equipements de quartier
• Centre de santé 1600 m2.
• Salle de sport 4800 m2.
• Maison de jeunes 1200 m2.
• Centre culturel 5500 m2.
• PTT 1400 m2.
• Marché 2000m2
• Mosquée 4800 m2.

- Equipements de voisinage
• Salle de sport 2000 m2.
• Terrain de football 7800 m2
• Jardin d'enfants 1700 m2.
• Commerce de première nécessité intégré.
• Ecole fondamentale 1er et 2ème cycle.
• Ecole fondamentale 3ème cycle.

L'affectation des sols au niveau de l'agglomération oranaise est donnée par le tableau qui
suit :

210
B) DELIMITATION DES ZONES À POS ET INTERVENTIONS SUR LE
TISSU URBAIN DE LA VILLE D'ORAN
a) Délimitation des zones à POS et termes de réference dans l'agglomération
Oranaise (VOIR CARTE N° 3)

1) Délimitation des zones à POS dans la ville d'Oran


Le découpage de la ville d'Oran en zones homogènes et délimitation des zones de POS se
présente comme suit :

Identification de la zone :

Numéro de la zone Désignation (nouvelles dénomination) Ancienne dénomination (anciens


quartiers)
Quartier du Lycée
1 Quartier de la Poste
Quartier de l'Hôtels de Ville
Quartier du Marché Karguentah
Quartier de l'Evêché
Hai El Amir Quartier St Esprit
Hai Yaghmourassen Quartier du Fondouk
Hai El Moudjahidine Quartier du St Pierre
Hai El Omaria Quartier Miramar
Quartier Miramar Supérieur
Quartier Vieille Mosquée
Quartier de la Nouvelle Préfecture
Quartier des Anciens Abattoirs
Quartier de Mont plaisant
Dénomination de la
zone

Haî El Amir

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le Bd de l'ALN
A l'Est par la route du Ravin Blanc et la voie ferrée
Au Sud par la rue du Colonel AEK Chabou et le Bd Cdt Abderrahmane Mira
A l'Ouest par le Bd Maata Mohamed Habib
Description :
Constituée de deux quartiers principaux, Haî Émir et Haî Yaghmourassen. Leurs tissus
commencent à prendre de l'ampleur à partir de 1880 avec l'installation d'un nombre important
d'équipements structurants. La concentration de ces équipements autour de la place 1er
Novembre et le long des axes principaux (Rue Larbi Ben M'hidi et Rue Khemisti Med) afait
de ces quartiers, le centre actuel de la ville d'Oran.

Cette zone demeure la plus homogène de la ville caractérisée par des immeubles classiques
organisés suivant une trame orthogonale.

211
Données sur la zone :

Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface


Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1881-1915 196 109 47 65,5 29,2 5,6 8,3

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifique Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérales Ha
- 0,3 - 66681 11270 72,2

Caractéristiques de la zone

ETAT
Bâtie Places Voirie Contraintes
Fonction Niveau d'équipement
dominante
Moyen Aménagée en Aménagée en - La voie de Mixte Très forte
bon état bon état chemin de fer à concentration
l'Est d'équipements et de
- La falaise au commerces
Nord

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du sol tissus sites historiques
(Cos)
Construction Tissu Trame
• 2-3 : dominante • Stabilité Qoubba de Sidi • Immeuble • Collectif en Orthogonale
• > 3 : Front de mer (dominance) Mohamed classique ordre continue régulière
• Dégradation Benaouda (dominance) bas
(quartier • Immeuble • Pavillonnaire
Yaghmourassen moderne • Hétéroclite
)

Perspectives :

Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation


logts 2015 ciblée après densification Log en 2015 Équipement
Logts/ha (2015)
109282 7100 Sans objet Sans objet 7100 - 114 classes (1er La zone 1 ne
et 2éme cycle) supporte pas une
- 64 classes (3ème densification car la
cycle) densité brute est de
72,2 logts/Ha

212
Orientations et termes de référence :

Option du POS Priorité Interventions COS projeté


2éme degré Elle concerne la partie Nord de la zone et qui a comme > 3,5 le long du
POS 1-2 limite au Sud la rue Larbi Ben M'hidi. Parmi ces Bd front de mer
Densification objectifs, la remise en état du cadre bâti et les espaces
publics avec interdiction de toute modification des
façades
Rénovation 1er dégré Elle concerne le quartier de Yaghmourassen, il s'agit de 3 - 3,5 le long
POS 1-1 la mise en état du cadre de bâti car ce quartier se trouve des axes
actuellement dans un état de dégradation générale principaux.
Parmi les actions qui s'impose au POS : 2- 3 à l'interieur
- La densification de la zone située au niveau du lycée des tissus
Pasteur avec traitement de la façade urbaine qui donne
vers le Front de mer .
- Création d'une voie du côte Nord du lycée constituant
ainsi un prolongement du Bd de l'ALN.
- Création d'une pacerelle reliant le Front de mer avec
la promenade Letang.
- La densification du sous quartier Mirarmar.
- La réaffectation des activités de dépôts et occupation
en équipements

213
Identification de la zone

Numéro de la zone Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens


dénomination) quartiers)
2 Haî Imam El Houari Calère
Haî Ennasr Jardin Welsford
Haî El Marsa Bab El Hamra
Dénomination de la zone Balança
Casbah
Ancienne Préfecture
Imam El Houari

Limites de la zone:
Limitée :
Au Nord par la rue John Kennedy
A l'Est par la Rampe Cdt Ferradj, la place Premier Novembre, Bd Maata Mohamed
Habib, rue Yveton, rue Ben Yabka Ali
Au Sud par la place des Quinconces et le terrain Si Ali
A l'Ouest par la route Marlin et accès à la pêcherie

Description :
Composée de six sous quartiers, la Casbah, Haî Ennasr, Haî Imam El Houari, et Haî El
Marsa . Le quartier fut créer en 903 par deux marins Andalous, il a connu plusieurs
occupations étrangères notamment celle des Espagnoles et des Français. Haî Imam El Houari
a toujours joué le rôle de centre de quartier jusqu'à nos jours, actuellement le quartier se
trouve dans un état de dégradation totale due essentiellement à l'occupation massive des
immeubles et au manque d'entretien. Il est à signaler que la zone dispose d'un nombre
important de monuments et sites historiques qui sont à protéger et à classer

Données sur la zone :

Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface


d'urbanisation Totale Ha Bâtie Ha Voirie Ha Habitat Ha Equip. Ha Espace Vert Activité Ha
Ha
903-1890 78 49,4 28,6 16 15,1 05,1 01,7

Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques Ha terrains libres libérables Ha Log 1987 Log/Ha 1987
Ha
- 12,5 - 20724 3380 43,3

214
Caractéristiques de la zone

ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
-Dégradé (Haî -Partiellement Aménagée -VRD défectueux Mixte (Haî Existence
Ennasr, Château aménagée dégradée -Vétusté du cadre Imam El Houari) d'équipements
Neuf, Calère, -Etat de bâti -Résidentiel (le de services
Balança et dégradation -Nature des sols reste de la zone)
Casbah) (sol argileux)
-Précaire (Jardin -Faille sismique
Welsford) au niveau du
jardin Welsford

Coefficient Dynamique Monuments et sites Typologie


d'occupation du sol historiques
(Cos)
Construction Tissu Trame
- 1,4-2 (Haî Ennasr et Dégradation -Château neuf -Maison du -Immeuble -Collectif en Orthogonale
Haî El Marsa) bey Bouchelagham -Les classique en ordre continu irrégulière
- 0,7-1,4 (Kheddim donjons (Bordj El alignement -Lotissement
Mustapha) Lahmar)-Mosquée Pacha - -Maison
-< 0,7 (le reste du Minaret de la mosquée du individuelle
quartier) Pacha -Mosquée Imam El en alignement
Houari-Minaret de la bas
mosquée Imam El Houari -
Dar El Ariche -Ancien
tribunal -Ancien Maison
du XVIII siècle -Zaouia
Cheikh Abdelbaki Ben
Ziane –La vieille Casbah -
Quobba Sid El Houari et la
mosquée -Mosquée des
Berranis (Eglise St André)
–Pavillon de la favorite -
Hôtel de la division (Palais
du Bey)

Perspectives :

Pop 2015 Besoin en logts lié Densité Capacité Déficit en Déficit en


à l'accroissement ciblée Du site après Log en 2015 Equip. Observation
démographique Logts/ha densification Scolaire 2015
2015
33964 2206 50 522 1684 - 35 classes (1 La densification
et 2éme cycle) concerne les
- 20 classes ( 3 terrains vagues et
ème cycle) les immeubles en
ruine

215
Orientations et termes de référence :

Option du POS Priorité Interventions COS projeté


Réhabilitation, Premier degré -Réhabilitation des immeubles menaçant ruine Sans objet
protection et -Sauvegarder les façades existantes
restauration -Protection et restauration des sites et monuments
historiques su cités
- Reconstruction des terrains libres tout en respectant
l'environnement bâti (hauteur, façade, alignement,
CES, ....).
- Affectation du quartier de la Calère en zone
d'expansion touristique.
- -Éradication de l'habitat précaire au niveau du
quartier Jardin Welsford en préservant les bâtisses
ayant une valeur historique et architecturalle.
- Transformation de celui ci en jardin public.
- Éradication de la partie Nord de sous quartier Bab El
Hamra.
- Reconversion de l'activité SNTA. (ex Bastos) en un
équipement lié aux activités du Port et ce en raison de
la pollution atmosphérique qu'elle dégage.
- Projection d'équipements liés à la fonction touristique
au nivea de l'îlot de la pecherie.
- Aménagement de la voirie au niveau de l'accés à la
pecherie.
- Restructuration du sous quartier Bab El Hamra.

216
Identification de la zone

Numéro de la zone Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens


dénomination) quartiers)
Haî Es Sanaouber Les Planteurs
3 Haî Si Salah Ras El Ain
Eugène Étienne
Dénomination de la zone

Les Planteurs

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la Casbah
A l'Est par le thalweg Est du Ravin Ras El Ain
Au Sud par Haî El Feth
A l'Ouest par le flanc Est du Djebel Murdjadjo

Description :
Selon le dossier spécifique élaboré dans le cadre du PDAU d'Oran en Juillet 1995, le flanc
Est du Murdjadjo se compose de 26 sites dont quatre planifiés, il s'agit de HAI Yfri (ex.
Eugène Étienne) crée en 1788, cité Sidi El Houari crée en 1959, et les deux cités Planteurs 1
et 2 crées en 1963.
Hormis ces quatre derniers, le reste de la zone est occupé par l'habitat spontané, se
développant sur des thalwegs et fond de carrières inexploitées, il représente environ 75% de
la zone.

Données sur la zone :

Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface


d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Activité ha
Vert ha
Avant le XV-1985 253 132,4 120,6 105,3 8,4 1,3 4,2

Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques ha terrains libres libérables ha Log 1987 Log/Ha 1987
ha
13,2 - - 58864 10098 40

217
Caractéristiques de la zone

ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau d'équipement
dominante
-Dégradation avancée Inexistence En très -Risque d'inondation Résidentiell Peu d'équipements
et état précaire mauvais et de glissement e TOC > 100 élevés
état -La servitude de la
voie rapide
-Risque d'éboulement
des parois de la
carrière

Coefficient Dynamique Monuments et sites Typologie


d'occupation du historiques
sol (COS
Construction Tissu Trame
- 0,7-1,4 - Stabilité - Grotte de -Spontané -Lotissement -
- < 0,7 - Transformation Villaderias-Porte (dominance) -Cité Vernaculaire
- Densification d'Espagne-Fort San -Maison -Spontané (dominance)
Pedro-Cimetière individuelle en -Semi -
Sidi El Gharib- alignement bas collectif Orthogonale
Cimetière Sidi El -Cité (faible)
Filali-Ancien - Semi collectif
cimetière -Recasement
Espagnole-Dar El
Laid-Cimetière
Moul Douma-
Cimetière Mozabite

Perspectives :

Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation


logts 2015 ciblée après densification Log en 2015 Equipement
Logts/ha scolaire 2015
96471 6268 - - 6268 - 101 classes - Il n'y aura pas
(1er et 2éme une densification à
cycles) cause de la densité
- 57 classes (3 la nature physique
méme cycle) et géotechnique
du sol

218
Orientations et termes de référence :

Option du POS Priorité Interventions COS projeté


POS 3 Premier degré Les sites concernés : Petit Santon, Terrain Si Ali, Aprés étude de
Restructuration Terrain Guerrab, cité Sid El Houari, Cimetière Sidi El POS
Gharib, Terrain Hadj Hacene, Cimetière Espagnol,
Yfri, Cité Planteurs 1, Terrain Chabat et Cimetière
Moul Douma
Les actions à mener :
-Evacuation et éradication de l'habitat précaire menacé
ruine ou localisé à l'intérieure de la servitude de la
voie rapide de Ras El Ain
-Restructuration et équipement des sites à maintenir
-Dédensification des deux cités Planteurs 1 et 2
-- des espaces verts
-La viabilisation des sites à conserver
-Les sites concernés : Cité les Planteurs 2, Ras El Ain,
la Carrière, terrain Miranda, terrain Gerbaud et la partie
Est du terrain Cazals
Les actions à mener sont :
-Evacuation et éradication des sites menacés
- La dédensification de la cité des Planteurs 2
-La viabilisation des sites à conserver
- Le désenclavement des sites isolés
-La création de centre d'équipements
Les sites concernés : La partie Ouest du terrain Cazals,
Douar A et B, Douar Bouakeul et HAÎ El Louz
Les actions à mener sont :
-Eradication des sites menacés
-Restructuration des Douars A et B, Bouakeul et HAÎ El
Louz
-La viabilisation des sites à maintenir
-La création de nouveaux accès aux sites
-La création de centre d'équipements
.

219
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
Haî Medina Djdida -Palais de justice
Hai El Karama -Ancien Hopital
Haî Sidi Okba -St Antoine
Hai Sidi El Bachir -Sidi El Hasni
Haî Chabab -Champ de Manoeuvre
4 -Medina Djdida
-La prison civile
-Hôpital (Plateau St Michel)
- La gare (Plateau St Michel)
-Evéché
-Gendarmerie
Dénomination de la zone
Haî Sidi El Bachir

Limites de la zone :
Limitée:
Au Nord par la rue Colonel AEK Chabou, Bd Cdt Aderrahmane Mira
A l'Est par la voie du chemin de fer
Au Sud par l'avenue Cheikh AEK, Bd Houaha Mohamed et Bd Colonel Lotfi .
A l'Ouest par le thalweg Est du Ravin Ras El Ain

Description :
Situé au Sud du centre ville, cette zone est occupée par des grandes emprises
d'équipements et servitudes, il s'agit de : hôpital, le jardin public, le palais des sports et des
expositions, CFA, le cimetière Juif, la gare du chemin de fer, l'école supérieur militaire et la
caserne St Philippe. Son tissu urbain se présente sous forme d'une juxtaposition de plusieurs
tissus relativement en damier, contenus dans une maille primaire semi-radioc-oncentrique.
Mise à part les équipements structurants cités et dont le rayon d'influence dépasse les limites
de la wilaya, la zone en question se trouve dotée d'un réseau de centralisé autant plus à
l'échelle régionale qu'à l'échelle de la ville, Bd Mascara (commerce de gros), Bd Zabana
(musée, école des beaux arts). Jardin public, rue de Mostaganem (commerce de pièces
électroniques et vente de mobilier électroménager), rue de Tlemcen (commerce de gros),
place Karguentah (palais de la culture), place Roux, square du Maître Thuvaeny (tribunal,
gendarmerie).

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1831-1935 220 127,9 44,1 34,5 38 11,5 5,8

Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres libérables ha Log 1987 Log/Ha 1987
ha
34,2 1,2 2,7 48193 8023 46,6

220
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes
Fonction Niveau
dominante d'équipement
-Dégradation avancée Aménagées Aménagée en La voie du Mixte (habitat + Equipements
(Médina Djédida, Sidi bon état chemin de fer équipements structurants
Okba) (Est) +commerces)

Coefficient Dynamique Monuments et sites Typologie


d'occupation du historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
2-3 Haî Karama -Dégradation -Bordj Sbaihia (Ford -Maison -Cité Orthogonale
0,7-1,4 le reste de (Medina Djdida St André)- individuelle en -Pavillonnaire en régulière
la zone et Sidi Okba) Anciennes casernes alignement bas ordre continu -
-Stabilité (le reste du Medina Djdida- -Ilot Collectif en ordre
de la zone ) Ferme Ben Daoud - (dominance) continu
Zaouia et cimetière -Cité -Emprise militaire -
Sidi El Hasni -Bâtiment Emprise de grands
équipement équipements

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equipement
Logts/ha scolaire 2015
5132 - - 5132 - 82 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 46 classes
(3éme cycle)

221
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
-La rénovation concernera les deux quartires 2-3 le long des
- POS 4-1 Premier degré ( Medina Djdida et Sidi Okba). axes princpaux
Elle touche surtout la cadre bâti qui date dans sa 1,4 - 2 à
HAi Sidi Okba grande partie de l'époque coloniale ainsi que les l'interieur des
terrains libérales aprés trasfert des activités et les tissus
emprises militaires.
Renovation
Parmi les actions à mener dans les tissus sont :
- La recomposition urbaine des axes : la route de
Tlemcen, Bd Mascara, Bd de l'indépendance.
- Protection, préservation et mise en valeur des
monuments et sites historiques.
- Elargissement du bd de l'indépendance au niveau
de la caserne Militauire.
- Transfert de la caserne située au niveau du quartier
Sidi Okba à long terme.

POS 4-2 Il concerne le quartier de Sidi Bachir 2-3 le long des


- Création d'une voie contournant la caserne du côté xes principaux
Nord. 1,4 -2 à
Hai Sidi Bachir - Recomposition urbaine de la zone située entre l'intérieur des
l'Avenue Cheikh Abdelkader, Bd l'ANP, la rue tissus.
Renovation Ghaouti AEK, la rue Curie, Rue Général Abbes.
- Intégration des aires de stationnement au ilots
existants.
- Amélioration du cadre bâti.
- Amélioration des espaces publics existants.
- Création d'une voie liant l'hopital avec l'avenue
Cheikh AEK.
- Aménager des places au niveau des deux accés de
l'hopital.

222
Identification de la zone
Numéro de la Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens
zone denomination) quartiers)
5 Ras El Ain Terrain Bonifay
HAI Mahéddine Brunie
HAI Es Saada Protin
Ruches PTT
Kouchet El Djir
Petit Eden
Cité petit
Mont Plaisant (caserne militaire)
Cité policiére Bouakel
DENOMINATION DE LA ZONE Terrade
HAÎ Mahéddine Chollet

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le deuxième Bd Péripherique
A l'Est par avenue Chakib Arslan et l'avenue Colonel Amirouche
Au Sud par la rue Merzougui
A l'Ouest par le Thalweg Est de Ras El Ain
Description :
Située au Sud-Ouest de la ville, caractérisée d'une manière générale par l'emprise du 2éme
région militaire qui occupe environ 66 ha soit le 1/5 ème de la zone. Elle est composée de
trois quartiers à savoir HAÎ Sidi Mehieddine (Ex Eckmuhl), Terrade, cholet, Hai EsSaada (Ex
cité Petit)

Données sur la zone :


Période Surface Totale Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Activité ha
Vert ha
1890 -1965 Zones 5 : 218 142,2 26,8 48,6 23,1 0,4 4,5

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Log Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
Zone 5 : 58,1 Zone 5 : 6 Zone 5 : 1,5 Zones 5 : 29912 Zones 5 : 4198 Zones 5 : 24,8

Caractéristique de la zone:
ETAT Contraintes Fonction Niveau
dominante équipement
Bati Places Voirie
Moyen Aménagées Bon etat -Thalwegs Résidentielle Tres faible
(dominance) situés au Nord (dominance)
-Degradation et à l'Ouest -Centralité au
avancée -Rupture niveau de
(Terrad) fonctionnelle l'avenue Emir
-Etat précaire (caserne de Khaled
(titre au 2ème région
Pistolet) militaire)

223
Coefficient Dynamique Monuments et Typologie
d'occupation du des tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 (HAÎ Es -densification - Ilot - Collectif en Orthogonale
Saada, Cholet , en hauteur - Cité alignement régulière
Hai El Badr, HAÎ - ZHUN - Lotissement
El Feth) -Lotissement discontinu
0,7 -1,4 (HAÎ (dominance) - Pavillonnaire
Mahéddine et -Spontané en ordre continu
Terrade)

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Log Déficit en Observatio
logts 2015 ciblée en logts aprés en 2015 Equip. n
Logts/ha densification
Zones 5 : 49022 3185 Zones 5 : 40 Zones 5 : 2568 Zones 5 : 616 - 51 (1er et
3éme cycles )

Orientations et termes de référence :


Option du POS Priorité Interventions COS projeté
POS 5-1 Hai Deuxième Renovation et restauration pour le tissu dégradé de 2 - 3 : Le long de
Ras El Ain priorité pour Terrade. grands axes
Renovation et la partie Ras
restauration El Ain. 1,4 - 2 : A l'intérieur
des tissus

POS 5-2 Hai troisième - La rénovation s'applique sur les tissus dégradé,
Mehieddine priorité elle concerne principalement Hai Mahieddine .
Hai Es Saada Parmi les actions à mener :
Densification -Recomposition urbaine essentiellement pour
l'emprise de la caserne militaire qui occupe environs
66 ha.Elle constitura une opportunité en matière
d'équipement et d'habitat urbain dense.
- Amélioration et traitrement : Av Chakib Arslan - -
Réhabilitation des Arènes en lui affectant une
fonction culturelle ou sportive.
- Création voie à l'interieur de la caserne de la
deuxième région Militaire reliant la rue Khelifa
Benabdelsalem et la rue Hamou Ali.

Identification de la zone :SU 6


Numéro de la zone Dénomination de la zone Désignation Ancienne dénomination
6 Hai El Badr Hai El Badr Les Amandiers
Hai El Feth

Limite de la zone:
-Au Nord par la rue Marzougui
-A l'Est par l'avenue Chakib Arslan et l'Avenue Colonel Amirouche.
-Au Sud par le troisième Bd periphérique.
-A l'Ouest part la forêt de Djebel Murdjadjo.

Description:

224
Ce secteur est situé à la limite Sud Ouest de la commune d'Oran, au bord du troisième Bd
peripherique et le long de la RN 2.Il constitué par les deux quartiers de Hai El Badr et Hai El
Feth.
Données sur la zone
Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation totale ha batie ha Voirie ha habitat ha équip ha espace vert Activité ha
1890-1965 174 82 58 51,1 13,4 0,5 1

Surface zones Surface des terrains pop 1987 Nbre de long Densité (brute)
spécifiques ha terrains libres ha libérales ha log/ ha 1987
12,9 2,4 0,3 25880 3784 27

Caractéristiques de la zone:
Etat Contraintes fonction Niveau
dominante d'équipement
Bati Places Voirie
Moyen aménagées Bon état Conserne -Residentielle Trés faible
-Centralité le
long de 2ème
Bd peripherique

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (COS)
Construction Tissu Trame
< 07: Densification en Ilot Cité Orthogonale
(Hai El Badr, hauteur cité ZHUN régulière
Hai El Feth) ZHUN Lotissement
Lotissmeent discontinu

Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du Déficit en log Déficit en Observation


logts 2015 ciblée logts/ site en logts en 2015 équip
ha
42414 3185 40 1860 936 29(3ème
cycle)

Orientation et termes de réferences:


Option du POS Priorité Intervention COS projeté
POS 6 3ème priorité Parmi les actions à mener: 2-3 Le long des grandes
Denssification -Amélioration et traitement axes.
des axes: Av Amir -1,4-2 à l'intérieur du
Khaled,route de Tlemcen, tissu
Av Colonel Amirouche,Av
Benboulaid,Bd Fares
Lahouari et La RN2
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
HAÎ El Mokrani Sananes
HAÎ Abd El Moumen Choupot
7 HAÎ Ousssama Magnan
Boulanger
Cuvelier
Foyer Oranais
Maraval
Dénomination de la zone
HAÎ El Mokrani
Limites de la zone :
Limitée : Au Nord par le Bd Colonel Lotfi
225
A l'Est par le Bd Houaha Mohamed et l'avenue de l'ANP
Au Sud par l'avenue Mekki Khelifa et l'avenue El Guendouz Arbi
A l'Ouest par l'avenue Chakeib Arslan et l'avenue Colonel Amirouche

Description :
Située au Sud du quartier Medina Djdida, comprise entre le 1er et 2 éme Bd périphérique,
elle se compose de la partie Nord du quartier El Othmania (Ex Maraval) et trois autres
quartiers à savoir HAÎ El Mokrani (Ex Sananes), HAÎ Oussama (Ex Boulanger) et HAÎ Abd El
Moumen (Ex Choupot), l'impression générale qui spécifie la zone est la concentration
d'entrepôts et usines occupant des grandes emprises ( HAÎ El Mokrani).
Données sur la zone :
Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1890 -1985 200 127 73 77 23,8 1 16,6

Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques en ha terrains libres libérables en ha Log 1987 Log/Ha 1987
en ha
- 0,2 5,1 40073 5359 26,8

Caractéristiques de la zone
ETAT
Bati Places Voirie Contraintes Fonction Niveau d'équipement
dominante
-Dégradation Etat de Bon état Rupture fonctionnelle Résidentiell Existance de certaines
avancée (HAÎ dégradatio (Hai El Mokrani) e équipements
El Mokrani) n (dominance) structurants

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites
sol (Cos) historiques
Construction Tissu Trame
0,7 -1,4 (HAÎ El -Stabilité - -Lotissement -Ancien faubourg -Orthogonale
Mokrani, HAÎ (dominance) (dominance) (HAÎ El Mokrani) régulière
Abd El Moumen -Dégradation - Cité -Pavillonnaire en (dominance)
< 0,7 (HAÎ El (HAÎ El Mokrani) - Bâtiment equip. ordre continu -Irrégulière
Othmania et HAÎ -Bâtiment -Lotissement (HAÎ El
Oussama) entrepôt discontinu Mokrani)
-Cite-Emprise de
grands équipements
-Tissu hétéroclite

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en équip. Observatio
logts 2015 ciblée aprés Log en 2015 n
Logts/ha densification

226
65675 4267 40 2640 1627 - 68 classes (1er et
2éme cycles)
- 39 classes (3éme
cycle)

Orientations et termes de référence :


Option du POS 7 Priorité Interventions COS projeté
POS 7-1 Premier Restructuration concernant la partie Sud de HAÎ 2-3 : le long des axes
Sananes- Priorité Oussama (présence d'activités et entrepôts principaux.
Boulanger occupant des grandes emprises) 1.4-2: à l'intérieur
Hai Oussama - La rénovation concernera HAÎ Abd El des quartiers
Moumen,Hai Oussama . Ellz touchera le cadre
Restructuration bâti en état de dégradation trés avancé.
Les actions à mener sont :
- Mis à part les activités ayant déjà fait l'objet
d'une proposition de transfert et dont le nombre
est 17 ,on enregistre une seul activité qui pourrait
être proposée pour un transfert, il s'agit du
RCTAVO qui occupe environ 1.2 HA.
-Améliorations et traitement des façades des axes
principaux Av. Benbouali Mustapha,.,Bd de
l'ALN)..
POS 7-2 Troisième Parmi les actions à mener: 2-3: Le long des axes
Hai Mokkrani priorité -Restructuration pour Hai El Mokrai. principaux
Densification -Renovation concernant Hai Othmania. 1,2-2: à l'intérieur
-Amélioration et traitement des façades le long des quartiers.
des axes principaux: Av Benbouali Mustapha,Av
Chakib Arselan,Av Lieutenant Smail Med.
-Injection d'équipement structurant au niveau de
Hai Mokrani

Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens
denomination) quartiers)
8 HAÎ El Othmania Maraval
HAÎ Tarik ZHUN Maraval
Dénomination de la zone
HAÎ El Othmania

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par l'avenue Mekki Khelifa
A l'Est par la RN2A
Au Sud par le 3ème Bd Périphérique
A l'Ouest par l'avenue Chakib Arslan

Description :
Localisée au Sud de la ville d'Oran. Elle est composée de 2 quartiers ( HAÎ Othmania (Ex Maraval). l'existence
des Zhun (occupe environ 50 % de la zone) est le caractère dominant au niveau de la zone .

Données sur la zone :

227
Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1955 -1995 182 143,5 38,5 92 38 5,3 1,2

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Densité Hab/Ha Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 7,9 1,9 22481 5838 32,1

Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon -Inexistence de -Aménager - Désorganisation Résidentielle Trés faible
places partiellement en fonctionnelle
-Espaces verts bon état - Sous équipement
abandonnés -Aires de - Absence d'espaces
stationnement publics structurant
délaissées -Dévalorisation du
foncier

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 Densification - -ZHUN -Pavillonnaire en ordre Absence
(dominance) continu bas
-Cité -Lotissement répétitif -
-Lotissement Cité
-Bâtiment -ZHUN -Emprise de
équipement grands équipements

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité ciblée Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 Logts/ha aprés densification Log en 2015 Equipement
scolaire 2015
36844 2396 40 1437 959 - 38 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 22 classes
(3éme cycle)

Orientations et termes de référence :


Option du POS Priorité Interventions COS projeté

228
Réaménagement Premier degré -Réaménagement et densification des tissus avec 2 - 3 : Le long des
création d'un centre d'équipement . axes principaux
-Création des espaces publics (places, rues,
jardins, aires de stationnement) 1,4 à 2 : A l'intérieur
- Amélioration et traitement des façades le long des quartiers
des grands axes.
-Réaffectation des terrains libérables après
transfert des activités
- Hiéarichisation des voies

Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne
dénomination
(anciens quartiers)
9 HAÎ El Hamri Lamur
Hai El Ghoualem Medioni
Dénomination de la zone Lyautey
HAÎ El Hamri

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par avenue Cheikh AEK
A l'Est par la voie du chemin de fer
Au Sud par le 2éme Bd Périphérique
A l'Ouest par l'avenue de l'ANP

Description :
Considérée parmi les premiers quartiers de la ville, elle est composée de deux quartiers, HAÎ
El Hamri et HAÎ El Ghoualem (Ex Mediouni), l'occupation du sol de ce dernier nous révèle
une concentration d'activités. En ce qui concerne HAÎ El Hamri, il est caractérisé par trois
grandes emprises, il s'agit du cimetière Chrétien, le stade 19 juin et le parc d'attraction
représentant représentent environ 50 % de la superficie totale du quartier

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie Ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1890 -1955 150 101,1 48,9 32,5 16,3 0,3 0,9

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 (Brute)
ha libérables ha Log/Ha 1987
17,2 4,8 13,2 31107 5015 33,4

229
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen Non aménagées Bon état - Servitude de Résidentielle Concentration
chemin de fer ( dominance) d'équipements
- Existence d'ordre sportf et
d'entrepôts loisirs

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
0,7 -1,4 ( HAÎ El Stabilité - -Lotissement - Pavillonnaire en Orthogonale
Hamri) (dominance) - Cité ordre continu bas régulière
< 0,7 (le reste de -Bâtiment - Ancien faubourg
la zone ) équipement -Tissu hétéroclite
-cité -Emprise de
grands equip.

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site en Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée logts aprés Log en 2015 Equip.
Logts/ha densification
50981 3312 40 990 2322 - 53 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 30 classes
(3éme cycle)

Orientations et termes de référence :


Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Restructuration et Premier degré Elle concernera essentiellement HAÎ El Ghoualem, 2-3 : le long des
réhabilitation car il dispose de 11 activités ayant déjà été axes principaux
proposées pour un transfert ( étude ECOTEC) et 5
activités pouvant faire objet d'un transfert totalisant 1,4-2 : à l'intérieur
environ 5,5 Ha. des tissus
-Réaménagement des places existantes
-Création de centre d'équipement
-Traitement et amélioration des façades le long des
grandes axes (Bd de l'ANP, av. Des Martyrs de la
révolution, av. Kralafa Bouamrani, 2éme Bd
Périphérique et av. Cheikh AEK)
- Passage d'une voie mécanique à l'interieur du
cimetiére Chrétien.
- Réhabilitation du quartier El Hamri

230
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
10 HAÎ Nakhil St Hubert
HAÎ Es Salem Nouveaux lotissements St Hubert
Cité Emir AEK
Zone INESSM
Maraval ( une partie )
Les Palmiers
Dénomination de la zone
HAÎ Es Salem

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par l'avenue Mekki Khelifa
A l'Est la route nationale N°24
Au Sud par le 3 éme Bd Périphérique
A L'Ouest par le chemin rural Ruisala

Description :
Composée de deux quartiers principaux, cet zone qui malgré l'existence d'une emprise
militaire et une grande partie du terrain occupée par les activités elle est considérée parmi les
quartiers les plus aisés de la ville caractérisé par des villas de haut standing. Cette zone est
dotée d'un nombre important d'équipement structurant: INESSM, cité de l'enfance, institut
islamique, ITSP et le lycée technique.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1935 -1995 157 87,1 69,9 49,5 13 6,5 1,4

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 1,7 8,7 7650 1038 6,6

231
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon Aménagées Aménagées en Incohérence entre Résidentielle Equipements
(état moyen) bon état différentes parties de éducatifs
la zone

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 -En formation - - Lotissement -Cité Orthogonale
(nouveaux - Cité -Tissu irrégulière
lotissements St - ZHUN hétéroclite -
Hubert) -Bâtiment equip. Lotissement
-Densification au -Bâtiment entrepôt d'habitat
Sud des Palmiers individuel en
cours -
Lotissement
ouvert -Emprise
de grands
équipements

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée site aprés Log en 2015 Equip.
Logts/ha densification Scolaire 2015
12537 1850 - - 1851 - 13 classes nous n'avons pas
(1er et 2éme prévu une
cycles) densification afin de
- 7classes preservé le caractère
(3éme cycle) spécial de la zone
(tissu ouvert)

232
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Préservation, Troisiéme - Les deux quartiers constituant la zone d'étude 1,4 -2 : Le long des
rénovation et degré se présentent sous forme d'une juxtaposition de grandes axes
réorganisation plusieurs tissus différents dont la solidarité est
très faible, raison pour laquelle nous avons opté 0,7-1,4 : A l'intérieur
pour une réorganisation de la zone des tissus
- La rénovation touchera les anciennes
constructions en état de dégradation ainsi que les
activités pouvant faire l'objet d'un transfert.
-La préservation concernera principalement les
deux lotissement (les Palmiers et St Hubert)
spécifiés par leur caractère commun qui est celui
de tissu ouvert (villas de haut standing ).
Les actions prises en charge par le POS sont :
-La réaffectation des terrains libérables après
transfert des activités .
-Le traitement des façades le long du 2éme Bd
périphérique et le Bd de l'ANP .
-Le traitement des espacés extérieurs à l'intérieur
des cités
- Le maintien du caractère boisé.

233
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
11 HAÎ Noussair St Hubert ( zone industrielle)

Dénomination de la zone
HAÎ Noussair

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le 2éme Bd Périphérique
A l'Est par la servitude de la voie du chemin de fer
Au Sud par le troisième Bd Périphérique
A l'Ouest par la RN24

Description :
Constitué d'un seul quartier, HAÎ Noussair (Ex zone industrielle de St Hubert), elle est limitée
au Nord par le 2éme Bd périphérique, à l'Est par la voie du chemin de fer, au Sud par le 3éme
Bd périphérique et à l'Ouest par la route nationale n°24. La vocation destinée à cette zone
depuis l'époque coloniale a été toujours conservée jusqu'à nos jours.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Espace Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Vert ha Activité
ha
1935 -1955 100 - - - - - -

Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres ha libérables ha Log 1987 Log/Ha 1987
100 - - - - -

234
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie ContraintesFonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen Inexistence Partiellement en - La voie de Industrielle
(dominance) état de chemin de fer
dégradation (Est )
- Inexistence
d'infrastructure
de base

Coefficient Dynamique Monuments et Typologie


d'occupation du des tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 Stabilité - Bâtiment entrepôt Zone Absence
clôturé industrielle

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en logts Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equip.
Logts/ha
- - - - - -

Orientations et termes de référence :


Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Restructuration Troisiéme degé Elle touchera les différentes parties de la zone, < 0,7
l'objectif à atteindre réside dans la création d'un centre
d'équipements d'accompagnement (restauration,
commerce, siège administratif, ...)
D'autres interventions doivent être prise en charge par
le POS à savoir :
-La mise en état du cadre bâti
- la dotation de la zone d'une station de traitement des
déchets toxiques
-Traitement la RN 2A en axe urbain animé.
- Aménagement des espaces extérieurs

235
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
12 HAÎ El Khalidia Delmonte
Cavaignac
Denomination de la zone Bastié
HAÎ El Khalidia

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la rue Bouhaous Mohamed
A l'Est par la Pénétrante de Delmonte
Au Sud par le 2 ème Bd Périphérique
A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer

Description :
Constituée de deux quartiers Cavignac et Delmonte actuellement HAÎ El Khalidia et une
partie de HAÎ El Manaour (Ex Saint Charles). La zone est structurée par l'avenue Sidi Chahmi
qui joue un rôle très important dans l'animation des deux quartiers d'après la carte de
l'occupation du sol. On distingue deux zones de concentrations d'équipements structurants . Il
s'agit au Nord d'un centre professionnel, un lycée technique, une institut et la CNASAT
d'Oran au Sud , une polyclinique et deux équipements scolaires ainsi dans la partie Ouest, on
remarque une concentration d'activités occupant des grandes emprises.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Espace Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Vert ha Activité ha
1890 -1935 91 62,4 28,6 27,1 12,3 2,8 09,3

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 2,6 7,9 158116 2235 24,5

236
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau d'équipement
dominante
Moyen Non aménagées Bon état - Servitude de la - Résidentielle Existance de certains
(dominance) voie du chemin (dominance) équipements
de fer - Animation structurants
- Présence de urbaine le long de
grandes l'axe Sidi Chahmi
emprises
d'activités

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du sol tissus sites historiques
(Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 (Cavaignac) - Stabilité - - Cité- Lotissement - Pavillonnaire Orthogonal
0,7 -1,4 (Delmonte) (dominance)-Bâtiment en ordre continu e régulière
(Delmonte) - Dégradation équipement clôturé- bas - Emprise de
(Cavaignac) Bâtiment entrepôt grands
clôturé équipements -
Emprise
spécifique

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Equip. Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Scolaire 2015
Logts/ha
259134 16837 35 956 15881 - 270 classes (1er
et 2éme cycles)
- 153 classes
(3éme cycle)

237
Orientations et termes de référence :

Option du POS Priorité Interventions COS projeté


Rénovation et Deuxiéme - Traitement des parois des axes : Bd Colonel Abd 2-3 : le long des
densification degré Errezak, Av . Sidi Chahmi et la pénétrante grands axes
Delmonte en façades urbaines
- Densification et reconversion de la brasserie 1,4 -2 : à l'intérieur
d'Oran en équipement structurant tout en des tissus
sauvegardant les façades existantes
- Transfert des activités nuisibles à l'environnement
urbain
- Promouvoir le renforcement des équipements
commerciaux et services offerts aux habitants le
long de deux axes avenue Sidi Chahmi et la
Pénétrante Delmonte .
- Rénovation du quartier Cavaignac

238
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
13 HAÎ Ibn Sina Victor Hugo
HAÎ Dhaia Petit Lac
Dénomination de la zone Bastié ( une partie)
HAÎ Ibn Sina

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le deuxième Bd Périphérique
A l'Est par la Pénétrante Delmonte
Au Sud par le troisième Bd Périphérique
A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer

Description :
Elle est composée actuellement de deux quartiers HAÎ Dhaia (Ex Petit Lac) et HAÎ Ibn Sinna
(Ex Victor Hugo et Bastie). Son espace urbain parait hétérogène dicté par une occupation
différenciée entre lotissement, cité, de recasement, grandes emprises d'équipement et
emprises spécifiques (dépôt SONATRACH). Mise à part les voies structurantes à l'échelle
des quartiers, la zone dispose de deux axes principaux relativement parallèles, ils jouent
actuellement le rôle de centre de quartier il s'agit de la rue Talha Larbi et l'avenue des 40
Martyrs.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Espace Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Vert ha Activité ha
1890 -1995 167,5 111,7 55,8 58,5 16,4 0,4 16,8

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 2,6 10,4 38316 5004 29,9

239
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen Existantes non Partiellement en - Accéssibilité à la - Résidentielle Présence
aménagées bon état zone très limitée (dominance) d'équipements
- Servitude du - Animation le éducatifs
chemin de fer long de l'axe
-Dépôt avenue des 40
SONATRACH martyres
( à l'Ouest)
- Incohérence
entre différentes
partie de la zone

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 (nouvelles - Dégradation (Sud - - ZHUN - ZHUN Orthogonale
extensions) de Bastié) - Cité - Cité partiellement
0,7 -1,4 (HAÎ Ibn - Densification (la - Lotissement - Pavillonnaire en régulière
Sina) ZHUN ) - Recasement ordre continu bas
1,4 -2 ( HAÎ - Transformation - Lotissement
Dhaia) (HAÎ Dhaia) répétitif
- En formation - Recasement
(nouvelles - Zone
extensions ) industrielle

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Logts en Equipement
Logts/ha 2015 Scolaire 2015
62796 4080 40 1692 2388 - 65 clesses (1er
et 2éme cycles)
- 37 classes
(3éme cycle)

240
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Restructuration Deuxiéme - L'option retenue a pour objectif la 2-3 : Le long des
degré transformation de l'espace urbain afin de lui grands axes ( 2ème
donner une organisation différente en Bd Périphérique, Av.
introduisant des fonctions nouvelles. Parmi les Des 40 Martyrs et la
actions à mener : rue Talha Larbi)
- Réaffectation des activités qui ont fait l'objet
d'une proposition du transfert ( étude ECOTEC) 1,4 -2 : A l'intérieur
en places publiques ou équipements urbains des tissus
- Transfert du dépôt SONATRACH à l'extérieur
de la ville car celui ci constitue un danger
permanent pour les habitations avoisinantes.
- Création des façades urbaines le long des
grands axes.

241
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
14 HAÎ El Menaouer St Charles
HAÎ El Makari St Eugene
Dénomination de la zone HAÎ Tafna Bel Air
HAÎ El Makari Pauyet
Arbes ville
Hippodrome

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la voie du chemin de fer
A l'Est par la route de Ravin Blanc, Avenue Aspirant Hammou Mokhtar et l'avenue Maalem
Larbi
Au Sud par la pénétrante de Delmonte
A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer

Description :
Située dans la partie Sud-Est du centre ville. Elle est composée de 3 quartiers organisés le
long de deux axes principaux (Hammou Mokhtar et Bd Colonel Abdelrazek) celui ci
constitue actuellement un centre linéaire à l'échelle inter quartier. A cote de cela un nombre
important d'activités et entrepôts se concentre dans la partie Ouest (HAÎ Menouar) de la zone
offrant ainsi des potentialités foncières qui peuvent servir à l'installation de nouveaux
équipements.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Espace Surface
d'urbanisation Totale Ha Bâtie Ha Voirie Ha Habitat Ha Equip. Ha Vert Ha Activité Ha
1890 -1965 193 125,4 67,6 72,3 17 1,8 5

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérables Ha
- 9,2 18,6 42816 6107 31,6

Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
- Dégradation Aménagées Aménagée en - Voie ferrée Résidentielle Faible
avancée (la dégradées bon état - Voie Rapide du
partie Sud de Ravin Blanc
HAÎ El - Activités et
Menouar ) entrepôts vides

242
Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie
d'occupation tissus sites
du sol (Cos) historiques
Construction Tissu Trame
0,7 -1,4 Dégradation (HAÎ - Lotissement -Pavillonnaire Orthogonale
El Makari et la en ordre
partie Sud de HAÎ continu bas
El Menouar

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Equip. Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015
Logts/ha
70171 4010 40 1622 2388 - 73 classes (1er et
2éme cycles)
- 41 classes (3éme
cycle)

Orientations et termes de référence :


Option du POS Priorité Intervention COS projeté
Rénovation et Deuxième - Restructuration de la partie Sud de HAÎ M'naour en 2-3 le long des
Restructuration priorité relation avec la gare ferrovière, le centre ville, le Bd axes
colonel Abd Errazek et pénétrante Delmonte avec la ptincipaux
projection d'équipement, structurant à l'échelle de la
ville.
- Recomposition des façades du boulevard colonel
Abd Errazak ( 1ère Bd périphérique) et l'avenue
Aspt Hammou Mokhtar
-Aménagement des espaces vert.
- Création d'une voie reliant le Bd Moussadegh avec
la route du ravin Blanc
POS 14-2 Troisième - Transfert des activités nuisantes 2-3 le long des
Hai Makkari priorité - Aménagement des espaces verts axes
principaux

Restructuration

243
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
15 HAÎ Chouhada - Zrâa
HAÎ Dar El Beida - Zeytoun
- Les Castors
- Dar El Beida
Dénomination de la zone
Dar El Beida

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par l'avenue Aspt Hammou Mokhtar
A l'Est par troisième Bd Périphérique
A l'Ouest par l'avenue Maalem Larbi
Au Sud par la pénétrante Delomonte

Description :
L'aspect résidentiel est le caractère dominant au niveau de la zone à l'encontre d'une absence
flagrante d'un centre d'animation commerciale au niveau de la zone, trois axes principaux
connaissent dans ces derniers années des ouvertures de locaux commerciaux et cela malgré la
typologie des tissus (pavillonnaire), il s'agit du 2éme Bd périphérique, du CW 35 et de la
continuité de la rue Djellat Ahmed à côté de laquelle un marché hebdomadaire s'organise
chaque Mardi.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Espace Surface
d'urbanisation Totale Ha Bâtie Ha Voirie Ha Habitat Ha Equip. Ha Vert Ha Activité Ha
1915- 1985 144 98,7 59,8 61,8 28,1 2,5 0,3

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérables Ha
- 2,5 3,5 16993 2659 16,7

244
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon - Inexistence de Moyen -Désorganisation Résidentielle Equipements
places urbaine de la zone inter quartier
-Espace vert due à l'inexistence
existant non d'espace public
aménagé

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 - - - ZHUN - Lotissement - Orthogonale
Transformation - Cité répétitif (ex les Castors)
de l'habitat - Lotissement - Cité - Absente
pavillonnaire en - ZHUN (Zeytoun et Dar
habitat dense - Emprise de El Beida)
-Densification grands
des ZHUN équipements

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Equip. Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en
Logts/ha 2015
27850 1809 35 3642 -1833 - 47 classes (1er et La zone 15 peut
2éme cycles) recevoir environ
- 27 classes (3éme 1853 logements
cycle) en plus des
besoins à l'an
2015

245
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Intervention COS projeté

Préservation et Deuxiéme - Animation de la zone par la création d'un centre 1,4-2 : le long des
densification degré inter quartier au niveau du terrain en face lycée axes principaux
Benzerdjeb 1 : à l'interieur
- Injection d'équipements structurants dans la partie des tissus
Nord du quartier Dar El Beida aprés transfert des
activités.
- Recomposition des façades des axes principaux en
façades urbaines avec respect de l'alignement. Il
s'agit de l'avenue Aspt Hammou Mokhtar, RN 11,
2ème Bd Périphérique, CW 35
- La continuité de la rue Djellat Ahmed et
pénétrante de Delomonte
-Préservation du cachet original du quartier les
Castors (sauf les constructions donnant sur les axes
su cités, le long desquels, la densification est
permise)
- Réaménagement des ZHUN dans le cadre du POS
en cours.

246
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
16 HAÎ Ibn Rochd I Gambetta
HAÎ El Mactaa Gambetta Falaise
HAÎ Omaria Carteaux
Bon acceuil
Sidi M'hamed
Dénomination de la zone
HAÎ Ibn Rochd I

Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la route de la Falaise
A l'Est par 2ème Bd Périphérique, Av. d'Acool
A l'Ouest par la route du Ravin Blanc
Au Sud par la rue Djamila

Description :
Située à l'Est du centre ville, elle est considérée parmi les premiers faubourgs de la ville. Elle
est structurée par deux axes principaux Avenue Djellat Habib. Elle dispose d'un marché, un
lycée, un laboratoire d'hygiène et quelques équipements d'accompagnement parallèlement à
un nombre considérable d'activités et entrepôts occupe la zone pouvant constitués une
opportunité pour son expansion.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale Ha Bâtie Ha Voirie Ha Habitat Ha Equip. Ha Espace Vert Activité Ha
Ha
1890- 1985 180 112,2 67,8 61 19,7 5,4 11,7

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérables Ha
- 7,5 7,4 27629 4175 23,2

247
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen - Aménagées Partiellement - La route du Ravin Résidentielle Equipement
- Dégradées bon Blanc (Sud) de quartier
- Chemin de fer
(Ouest)
- Station SONELGAZ
(Ouest)
- Gazoduc (Nord)
- Lignes électriques
de haute tension
(Nord)
- La Falaise (Nord)
-Existence d'une zone
d'habitat précaire

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
0,7 - 14 Densification - - Lotissement - Lotissement Orthogonale
(dominance) discontinue irrégulière
- Cité (Gambetta)
- Pavillonnaire
bas (Carteaux)
- Cité
-Ancien
Faubourg

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité ciblée Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 Logts/ha aprés densification Log en Equip. scol.
2015
27818 2941 35 2124 917 - 47 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 27 classes
(3éme cycle)

248
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
POS-16-1: Deuxiéme - Maintenir le nouveau alignement de l'avenue 2 à 3 : Le long des
Hai EL Mactaa degré d'Arcool avec la recomposition des parois de l'axe axes principaux.
en façades urbaines, constituant un prolongement
Densification et de celles existantes au niveau de la rue Larbi Ben 1,4 - 2 : Pour le reste
restructuration M'hidi de la zone
- La recomposition des façades de l'avenue Djellat
Habib en façade urbaine
- Assurer une densité élevée le long des deux axes
principaux (avenue Djellat Habib et avenue
d'Arcol)
- Reaffectation des entrepôts et les activités à
transferer avec remplacement en équipements
- La transformation de l'îlot des caves Gay en
centre d'équipement interquartier
POS 16-2 Deuxième -Traitement des places et des espaces exterieurs. 2 à 3 : le long des
hai Ibn Rochd priorité - Traitement des façades le long du 2ème Bd axes principaux.
Périphérique 1,4-2: Pour le reste de
Renovation et - Eradication de l'habitat précaire à l'Est de Hai la zone
recomosition Ibn Rochd
urbain - Traitement des façades de la route des Falaises
et la CW 75 en façades maritimes

249
Identification de la zone

Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens


quartiers)
17 HAÎ Ibn Rochd II ( partie Nord) HLM Gambetta
HLM Gambetta (extension )
Zone institut Météo
Zone recasement
Dénomination de la zone
HAÎ Ibn Rochd II

Limites de la zone :
Au Nord par la RN 11
A l'Est par 3ème Bd Périphérique
A l'Ouest par la rue Djellat Ahmed
Au Sud par la limite du périmètre du POS cité Djamel

Description :
Cette zone qui a connu son apparition vers les années 30 se trouve toujours inachevé et en
formation, caractérisée par des implantations de tissus diversifiés sans aucune cohérence. Elle
est très bien desservie car elle est traversée par le ravin Blanc, la route de Port, la C.W 32, la
R.N 11 et le 3éme Bd péripherique.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Espace Surface
d'urbanisatio Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Vert ha Activité ha
n
1935- 1995 116 78,2 37,8 32,1 28,6 6,5 1,6

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 7,5 0,5 7821 1297 11,2

Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
-Bon - Inexistence - Non aménagée - Route du port et Fonction Zone
(dominance) - Espaces verts au niveau des la route du Ravin centrale d'équipements
et aires de jeux nouvelles Blanc (ruptures structurants
abondonés et extensions physiques)
dégrades - Aménagée - Désorganisation
dégradée dans le de la zone et
reste de la zone incohérence des
tissus

250
Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie
d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 - Tissus en - - Cité - Emprise de Absence
formation - ZHUN grands
(dominance) - Equipement équipements
- Cité
- ZHUN
- Lotissement
d'habitat ind.
En cours

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en logts Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equip.
Logts/ha Scolaire 2015
12818 833 30 2011 -1178 - 13 classes La zone et en plus
(1er et 2éme les besoins à l'an
cycles) 2015 elle peut
- 8 classes recevoir 1178
(3éme cycle) logts

Orientations et termes de référence :


Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Recomposition Premier degré - Construire en alignement avec la projection des 3 : le long des axes.
urbaine parkings à l'intérieur des îlots 2 : à l'interieur des
POS 17 - La réorganisation de la zone par la création des tissus
places publiques renforcées par des équipements
-Accentuer la centralité par l'injection
d'équipements structurants aprés transfert des
activités.
- Traitement des espaces verts.

POS 17-1 Premier degré - Traitement des parois des axes : 3ème Bd
Périphérique, le CW 32 en façades urbaines.
-Réamenagement des Zhuns.
- Traitement des espaces verts.
POS 17-2 Premier degré -Traitement de la RN11.
- Au niveau du Rond Point; traitement des accès
vers le Port et le centre ville en Portes urbaines
-Accentuer la centralité par l'injection
d'équipements structurants aprés transfert des
activités.
- Création d'une voie reliant la rue Djamila avec la
rue Djellat Ahmed.
- Traitement des espaces verts.
POS 17-3 Premier degré -Traitement des façades le long du deuxième
boulevard péripherique.
-Accentuer la centralité par l'injection
d'équipements structurants aprés transfert des
activités.
- Création d'une voie reliant la rue Djamila avec la
rue Djellat Ahmed.
- Traitement des espaces verts.

251
17-1 Gambetta
Au Nord par la RN 11
Al'Est par 3ème Bd Péripherique
Al'Ouest par la route Djellati Ahmed
Au Sud par la limite du périmétre du POS cité Djamel Surface = 80 ha
17-2 Cité Djamel
Au Nord par institut Météo
A l'Est par le troisiéme Bd péripherique
Al'Ouest par la conduite d'AEP
Au Sud par la CW 32 Surface = 20 ha
17-3 Cité des recasement
Au Nord par la route du port
Au Sud par la CW 32
A l'Ouest par la conduite d'AEP
A l'Est par la conduite d'AEP Surface = 16 ha

Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens
denomination) quartiers)
18 HAÎ Es Seddikia Gambetta
HAÎ Ibn Rochd II (partie Nord) Illouz
Lotissement Herelle
Cité Point du Jour
La ferme Aloudja
Dénomination de la zone
HAÎ Es Seddikia

Limites de la zone :
Limitée : Au Nord par la route des Falaises
A l'Est par le 3ème Bd Périphérique
A l'Ouest par le 2 ème Bd Périphérique
Au Sud par la CW 32

Description :
Située dans la limite Nord-Est de la ville, elle est organisée le long du Boulevard qui
prolonge la rue Djemila, celle ci devient de plus en plus animé par des commerces donnant
ainsi une naissance d'un centre inter quartier, la seul contrainte qui empêchera cet axe à le
devenir c'est bien son passage à l'intérieur de Zhun Es-Seddikia à l'intérieur de laquelle on
distingue une absence d'alignement de façade urbaine autant dire absence de rue.

Données sur la zone :


Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité
ha ha
1935 - 1985 186 117,1 68,9 86 12,1 7,1 3,1

Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha

252
- 6,1 2,3 11483 1860 10

Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon - Inexistence de - Aménagée à - Gazoduc Résidentielle Faible
places état moyen (Nord) (dominance)
-Espaces verts - Aménagée - Ligne
son abondonés degradée au électrique
niveau de haute tension
ZHUN (Nord)
- Les
Falaises
(Nord)
-
Incohérence
de la ZHUN
avec les
quartiers
limitrophes

Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie


d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 - Stabilité à l'Est et - - Lotissement - Lotissement - Absence
densification à (dominance) discontinu au niveau de
l'Ouest - ZHUN (dominance) la ZHUN
- Cité - Grands ensembles -
- Semi- collectif - Cité Orthogonale
- Lotissement régulière (le
répétitif reste de la
- Semi- collectif zone)
- Lotissement en
cours

Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equip.
Logts/ha
18819 1223 25 2790 -1567 - 20 clesses La zone de Hai
(1er et 2éme Es Seddikia peut
cycles) répondre non
- 11 classes seulement au
(3éme cycle) besoin de l'an
2015 mais aussi
elle peut recevoir
environ 1567
logts en plus

253
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Intervention COS projeté
Reaménagement Premier degré - Réaménagement et équipement de la ZHUN 2 -3 : Le long des
et densification tout en l'intégrant avec l'existant grands axes
- Recomposition des façades du boulevard qui
prolonge la rue Djamila, 2ème et 3ème 1,4-2 : A l'intérieur
périphérique des tissus
- Traitement des parois de l'axe CW 32 en façades
urbaines < 0,7 : la zone située
- Reaffectation des terrains libérables aprés à l'Est du
transfert des activités prolongement de la
- Traitement de la façade donnant sur la route des rue Djamila.
Falaises en façade maritime.
- Elargissement de l'Avenue Boughri Khelifa.
- Respect de la servitude de la haute tension et du
gazoduc (150 m d'emprise).
- Densification de la zone comprise entre la route
de la falaise, le 2éme péripherique, la rue Boughri
Khelifa et le prolongement de la rue Djamila.
- Préservation du caractére de la zone comprise
entre le 3éme péripherique, la R.N 11 et le
prolongement de la rue Djamila.
- Traitement des espaces verts.
- L'élargissement de la rue Capitaine Hamri est à
maintenir.
- Création d'un centre inter quartier après
transfert des activités

254
255
Les interventions dans les tissus urbains de la ville d'Oran par densification peuvent
offrir à terme prés de 15.000 logements.
2) Dans les extensions actuelles et futures d'Oran (voir carte n° 03 )
POS 19 :

Le POS 19 correspond au Port qui est une zone spécifique et necessite un POS specifique
dont l'objectif est la préservation de l'environnement marin.

POS 20 :

Il correspond au sous secteur urbanisé SU 20 (Hai USTO) constitué par l'espace résidentiel
la zone des sièges et un ensemble de programme d'habitat collectif en cours de réalisation et.
la Zhun USTO . Superficie : 374 ha

Orientations

- Traitement des parois des axes structuants en façades urbaines.

- Renforcement du caractére specifique de la zone est ce par la création d'élements de


repère et la dendification le long des axes principaux.

- Integration du futur technopôle à l'université USTO.

- Protection et amenagement des espaces verts existants.


POS 20-1 Il est inclus dans le sous-secteur SU 20 constitue par l'espace résidentiel de
la ZHUN USTO et par la zone universitaire.cette zone est destiné à recevoir des équipements
structurants liés à la fonction universitaires constituant ainsi un technopole à l'échelle
régionale.
Superficie: 260 ha
POS 20-2: C'est la zone USTO comprenant le nouvel Hopital ainsi que Hai Sebbah
la surface du POS est de 114 ha.
POS 21 :

Il correspond au sous secteur urbanisé SU 21 de Haî Emir AEK

Orientations

- Assurer la coherence et la continuité entre les differentes parties de la zone.

- Création d'un centre d'équipement à l'échelle de la zone apres le transfert des activités
(usines de plastique ancien couvoir et l'ex SNMC).

- Amenagement d'un espace vert au coeur de la zone tout en preservant les espaces verts
existants.

- Intégration de ce sous-secteur avec la zone des 6000 lots et le technopôle.

256
POS 22
Il correspond à la partie du sous-secteur SU 22
Composé de trois POS, la zone des 6000 logts, la frange maritime et la cité des enseignant
.
Ce sous-secteur est destiné à être une zone aminé à caractére de centralité d'une surface
totale de 225 ha

POS 22-1: Il s'agit de la zone des 6000 logts (Oran Est) qui a fait l'objet d'une étude
de POS.Il s'agit de respecter les affectations des sols et les densités projetées

La surface et de 114 ha.


POS 22-2:C'est la frange maritime initiée par l'agence fonçière d'Oran destinée à
recevoir des équipements touristiques sa surface est de 67 ha .

POS 22-3 : Il s'agit de la cité des enseignant dont la surface est de l'ordre de 44 ha.
POS 23:

Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 23.

Il s'étend de l'agglomération de Canastel jusqu'a la zone dite frange maritime.

Superficie =154 ha.


Options retenues
En ce qui concerrne l'agglomération de Canastel, le plan général du groupement préconise
son intégration (ancien noyau et nouveaux lotissements) avec restructuration par e biais d'une
étude de POS intégrant une partie importante de la frange maritime afin d'assurer la
continuité de façade cotiére de la ville d'Oran.

Orientations
-Traitement du prolongement du boulevard Frond de mer en façade maritime.
-Transfert de la caserne à terme.
- Intégration du quartier de Canastel avec le reste de la zone.
- Assurer un alignement le long des différents axes de la zone.
- Restructuration urbaine pour le tissu de Canastel.

- Protection des zones naturelles environnantes (littoral, forêts, boisement).

POS 24
Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 24.
Il s'agit de Hai Khemisti.
Superficie : 220 ha.

Orientation

- Traitements des façades urbaines le long des axes principaux.

257
- Assurer la continuité avec les différents zones limitrophes (Bir El Djir, zone des 6000
logements, zone des 2000 lots, frange maritime...).

POS 25

Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 25 de Bir El Djir.

Superficie = 124 ha.

Cest l'agglomeration de BIR El Djir,qui a fait l'objet d'une étude de POS qui devrait être
élargie.

Orientations

- Assurer la liaison et la continuité avec la zone d'extension Est.

-Traitement de façades urbaines le long des axes principaux.

POS 26:

Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 26.

Il s'agit de la zone des 2000 lots.

Superficie : 204 ha.

Orientations

- La création d'un centre d'équipement à l'échelle de la zone tout en assurant le triatement


des façades urbaines le long des axes principaux.

POS 27

Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 27.

Il s'agit de la zone des 18 cooperatives et les lotissements de Canastel.

Superficie =181ha

Orientations

- Protection et amenagement de l'espace boisé avec son intégration au milieu urbain.

- Creation d'un centre d'équipement à l'échelle de la zone.

-Traitement des façades urbaines le long des axes principaux.

- Assurer la continuité et la liaison avec la zone d'extention Est.

258
POS 28 : Belgaid

Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 28.

Il s'agit de l'agglomeration de Belgaid. Cette agglomération qui connait une dynamique dû


au statut juridique du secteur, fera à long terme partie intégrante de l'agglomération Oranaise.
Surface = 73 ha.

Option retenue

- Freiner le rythme de développement de cette agglomération qui s'accélère grâce aux


spéculations foncières favorisées par le statut juridique privé des terres.

- Une étude de POS est à inscrire en urgence (POS 28) dont les orientations sont :

- Rattrapage de la composition urbaine le long des axes structurants en donnant un cachet


urbain et une image à la façade maritime

- Cet aménagement consiste à répondre à l'homogénéité de l'aménagement général de


l'agglomération Oranaise et à la cohérence d'ensemble. D'autre part, il s'agit de répondre aux
besoins immédiats et futurs de l'agglomération de Belgaîd .

- Veiller à l'intégration de Belgaîd à l'agglomération Oranaise par l'injection d'éléments


structurants, s'intégrant à l'espace urbain (de l'extension Est) et reflétant l'image d'ensemble
souhaitée notamment le long de toute la frange maritime.

- Densification du tissu existant avec traitement particulier le long des axes structurant
(notamment le C.W 75) par l'injection de programme d'habitat intégré à forte densité 80 à
100 logements /ha. Prévoir des éléments d'appels et de repères en privilégiant les
équipements liés au tourisme afin de renforcer l'armature urbaine.

L'inscription d'un POS est d'une nécessité impérieuse dans la mesure où le statut juridique
et la spéculation foncière risquent d'hypothéquer l'aménagement.

Les termes de référence se résument à la structuration de Belgaîd au niveau des voiries, et


la création de nouvelles liaisons par la projection d'axes à caractères différents. Il s'agit de
consolider le tissu existant par un maillage cohérent renforçant le noyau central de
l'agglomération.

- Projeter des équipements admi0nistratifs tels qu'une agence P.T.T, antenne APC.

Elle doit être étudiée en POS en urgence.

259
Orientations :

- Donner un cachet urbain à l'agglomération tout en considérant qu'elle sera le


prolongement d'Oran à long terme.

- Respecter le schéma de voirie général et les alignements notamment le long du CW 75


qu'est la voie structurante actuelle et future.

- Produire une forme urbaine qui doit rehausser l'image de la ville d'Oran à long terme.

- Traitement spécifique de cette zone qui fait partie de la frange littorale ( en privilégiant
les équipements liés au tourisme et à l'animation).

POS 29 : Sidi Bachir

Il corrrespond au sous-secteur urbanisé SU 29 qui couvre une emprise de 282 HA.

Il s'agit de l'agglomeration de Sidi Bachir qui a fait l'objet d'une étude de POS. Cette étude
doit inclure les aspects de l'intégration de cette agglomération à l'agglomération Oranaise
(liaisons, équipements communs,...).

Option retenue

- Agglomération à bloquer.

- Sidi El Bachir fera désormais partie de l'agglomération Oranaise telle que définie
précédemment étant donnée sa proximité de Bir El Djir. Trois liaisons sont prévues pour son
intégration à cet ensemble urbain avec traitement de l'axe Oran-Arzew en voie urbaine. Ces
liaisons sont proposées au niveau des extremités Est et Ouest et au niveau central.

L'étude du POS 29 existante doit être elargie et adaptée dans le but de restructurer
l'agglomération et l'intégrer à l'agglomération Oranaise.

POS 30-1:

Il correspond à la partie Nord du sous secteur urbanisé SU 30-1 d'emprise= 70 HA, il


s'agit de la cité Djamel.

Orientations

- Renforcement de l'accessibilité à la zone.

- Projection des équipements d'accompagnement.

- Amelioration et traitement des façades urbaines le long des axes CW 46 et 3eme Bd


perepherique;
- Assurer le contunuité spatiale et fonctionnelle avec Hai Flaoucen.
260
POS 30-2:
Il corrrespond à la partie Sud de sous secteur SU 30 .
Il s'agit de Hai Flaoucen (Sud cité Djamel).
Surface = 112 ha.
Orientations :
-Traitement de façade urbaine le long des axes principaux
- Assurer la continuité et la cohérence spatio-fonctionnelle avec Cité Djamel
- Renforcement de l'accessibilité à la zone
- Réorganisation de la zone notamment la partie Est tout en préservant les terres agricoles.
POS 31 :

Il correspond au sous secteur urbanisé SU 31 (les quatre chemins) d'emprise = 41 ha.

C'est un quartier d'habitat précaire qui fait actuellement l'objet d'une enquête socio-
économique sous la responsabilité de la direction d'urbanisme d'Oran, opération entrant dans
le cadre de la résoption de l'habitat précaire

Orientations :

- Eradication de l'habitat précaire.

- Integration de l'espace liberé au poumon vert projeté au niveau de la daya Morsly .


POS 32 :
Il correspond au SU 32 d'une superficie de 340 ha.
POS 32-1:

Il s'agit de la zone des instituts, les lotissements La LOFA et les nouvelles coopératives
situées au Nord du cimetiére Ain El Beida.

Cette zone est organisée le long de deux axes principaux (le 3éme Bd péripherique et la
RN 2A) qui ne réfletent pas une continuité spatiale et fonctionnelle due essentiellement à la
diversité des occupations (zone des instituts, zone résidentielle, équipement edilitaire), ce qui
implique la décomposition du secteur en deux zones de POS fonctionnellement distinctes :

surface= 120 ha) .

POS 32-2 (Cité Redouane)

La zone a fait l'objet d'une étude préliminaire d'aménagement dont l'option est la
densification, la restructuration avec maintien et renforcement de la vocation universitaire. Il
est retenu que cette étude doit être adaptée en étude de POS et qu'il faut élargir son périmetre
jusqu'au CW 73.

Superficie : 180 ha.

261
Orientations :
- Restructuration et densification.
- Intégration fonctionnelle.
- Traitement des façades urbaines le long des axes principaux.
- Assurer une continuité et une cohérence spatio-fonctionnelle entre les différentes parties
de la zone.
- Traitement du carrefour situé à l'intersection du 3éme Bd péripherique et la RN 2A en
porte urbaine.
- Maintien et renforcement de la fonction universitaire.
- Création d'équipements de base et d'accompagnement (commerces, services, loisirs).
POS 32-3: L'hopital militaire dont la surface est de 40 ha.
POS 33 : Hai Cheikh Bouamama (ex:Pont Albin)

Limite de la zone :

Au Nord par Hai el Feth à l''Est par la route nationale n° 02 au Sud par la CW 91 A
l'Ouest par le versant Est du Djebel Murdjadjo.

Correspond au sous-secteur urbanisé SU 33.

C'est un quartier composé de trois unités douar Tiartia, El Hassi et Ronka..Il connait
actuellement une extension vers le côté Sud Ouest en lotissement. Il est caracterisé
principalement par de l'habitat illicite ne repondant à aucune condition d'habitabilité.

En 1983, ce quartier a connu une étude de restructuration limitée à une intervention sur les
VRD et l'implantation de certains équipements de base. Cette étude est en execution en partie.
Cette étude doit être adaptée en POS dont l'objectif est l'amélioration du cadre bâti et
l'intégration socio-spatiale avec maîtrise de la croissance urbaine.

Surface totale de la zone: 268 ha

Orientations

- Restructuration et eradifcation de l'habitat precaire.

- Hiérarchisation et organisation du reseaux de voirie.

- Amelioration des façades.

- Integration des trois unités d'habitat illicite (douar Tiartia,El Hassi et Ronka).

- Creation d'un centre d'équipement au niveau de la zone.

262
b) Interventions par transfert d'activités

Les principales activités de nuisance et non intégrées dans le tissu urbain de la ville d'Oran
occupent une surface importante. Il s'agit d'établissements industriels, de parcs et dépôts
dans le cadre de la problématique de reconquête du tissu urbain existant, les activités sont
à transférer vers les zones d'activités ou dépôts du groupement.
Ce transfert permettra de combler les déficits en matière d'équipement notamment
d'accompagnement (école, espaces verts, crèches, aires de jeux, salle de soins, ...... ). A titre
d'exemple les différents besoins en équipement scolaires (1er et 2éme cycle) induits par
l'accroissement naturel de la population s'élève à 1.162 classes et 656 classes dans le 3éme
cycle.
Les études du plan d'occupation des sols (POS) permettront d'identifier et de préciser
davantage les activités à transférer et de mesurer l'impact et le coût de leur affectation ainsi
que les affectations de terrain libres.
Le tableau qui suit donne la liste des activités à transférer par zone homogène et les
superficies correspondantes.

Tableau n°131 : Activités à transferer du tissu urbain d'Oran


Quartier N° Ilot Activités Superficie ( m2)
IBN ROCHDS 1533 Entreprise nationale de fonderie 21581
ENF
1491 Usine de construction 2636
1504 Usine fermée 3100
1490 ONAB 6032
1168 ENAPAL usine textile + ONCV 27330
1179 STEAGNO 6000
SEDDIKIA 1148 Parc SORECO 3500
1178 Dépôt ENEL 1200
1578 Usine Carton 12825
1466 Usine Textile 5600
2536 Depôt 1200
1572 Depôt 1600
1576 Depôt 625
HAI MACTAA 1100 SPOA 7980

1097 Depôt 800


1497 Depôt 600

HAI MAKARI 1283 TIM 3250

263
HAI TAFNA 1026 SNVI 24840
1061 Cave 7500
1042 ONCV 10511
1053 Cave 8188
1061 Usine 5025
1109 Entreprise 31050
HAI CHOUHADA 1344 Usine matériaux construction 10500
Dépot TVO 5000
HAI DAR EL 1022 Usine d’emballage 5200
BEIDA
1363 ONTF+Parc+Usine fermé 20000
CITE DJAMEL - Parc Enapal + SERSIA+ 49200
coopérative agricole
HAI - Parc EPCT 59059
FELAOUCENE
- Ferraill 51000
HAI KHALDIA 1758 EDIMCO 7000
1763 PRP 3526
1754 ENOPHARM+Coopérative de 17000
céreales +EDIPAL
1204 ENOCEP+Hydro-pompe 5764
1198 CELECTIOR 4304
HAI KHALEDIA - DEPOT SONATRACH 419380
HAI IBN SINA - DEPOT SONATRACH 83850
HAI EL 975 DEPOT 5625
MENAOUER
976 DIFFERENTE ACTIVITES 58385
644 CAVE 8100
645 CAVE 3000
HAI GHOUALEM 1803 SONELGAZ 37800
1794 CONFECTION EDIED+ FAB 11200
PLASTIC.+ FAB MAT. CONSTR.
1839 ERIAD 4250
HAI MOKRANI 2121 RCTAUO 12188
2074 ENAFLA 4750
2071 GRANIT.(MAT.CONST.) 3250

264
SEMPAC 4275
ECKMUHL 2885 USINE DE CONFISERIE 3000
SIDI EL BACHIR 860 EPEOR 18600
964 DVP 4425
M’DINA DJIDA 770 ERIAD 3375
773 ERIAD 1250
HAI TARIK 2497 ECO 9600
1931 FAB RESSORT 5100
HAI TARIK 2635 SNS BATIMENT 25200
CIMWO 17690
SONELGAZ 7540
HAI OMARIA 1511 DEPOT 1625
1524 USINE LIMONADE 1400
1524 DEPOT 1400
1524 DEPOT 1400
1131 DEPOT 8775
HAI 660 DEPOT 625
MOUDJAHIDINE
693 DEPOT 650
692 DEPOT 600
675 DEPOT 450
677 DEPOT 1100
685 DEPOT 1925
HAI EL AMIR 708 DEPOT 625
709 DEPOT 400
492 DVP 1350
SAINT PIERRE 578 DEPOT 1250

c) Interventions prioritaires

Les interventions prioritaires qui s'imposent pour le groupement en urgence sont :


- L'éradication de l'habitat précaire principalement dans la zone des Planteurs et Pont
Albin.
- La réhabilitation du vieux bâti principalement à Sidi El Houari.
- La restauration des sites et monuments historiques menaçant ruines.
- La rénovation de certains quartiers d'Oran tel que Saint Pierre, Derb, ...
- La restructuration et viabilisation des agglomérations péripheriques problématiques tels
que Nedjma, Pont Albin, Sidi El Bachir...

265
VI) AMENAGEMENT PAR AGGLOMERATION ET DELIMITATION
DES ZONES A POS

A) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF I OU DOUAR : SU 34 (VOIR CARTE


N° 46)

a) Option retenue

L'option retenue pour Sidi Marouf I est le blocage du site, compte tenu de sa localisation

au milieu de terres agricoles de haute potentialité.

Il s'agit par conséquent de restructurer son tissu existant en affectant ses poches libres à

des équipement de première nécessité.

Cette restructuration se fera sur la base d'une étude de POS dont les orientations sont :

- Affectation de l'ensemble des terrains libres à des équipement telle que le montre la carte

- Aménagement de l'ancienne carrière en espace vert

- Création d'un ensemble d'axe de liaison passant principalement au niveau de l'ancienne

carrière et au niveau central.

- Les deux zones de maraîchage situées en pleine agglomération, sont à protéger. Leur

vocation de terres agricoles est à préserver.

b) Orientations pour le POS 34

- Reconquête du tissu existant par la restructuration de l'ensemble de l'agglomeration


notamment la voirie.

- Projection de nouveaux équipements de base à la peripherie de l'agglomeration.


- Amenagement en espace vert et protection de l'ancienne carriere.
- Création et ouverture de voirie de liaison renforçant la structure existante, et
homogénéisation de la forme urbaine de l'agglomeration.
- Preservation et protection des zones de maraîchage.
- Decomposition des longs ilots pour un meilleur fonctionnement du secteur.

Surface = 35 ha.

266
B) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF IV OU LES 500 LOGEMENTS
SOCIAUX OPGI SU 35 (VOIR CARTE N° 46)

Il s'agit d'un nouveau programme de logements individuels de type "social". Il a été réalisé
sans aucun équipement. Son principal problème réside dans son isolement au milieu de terres
agricoles, ce qui rend son extension future sera problématique.

L'intervention dans ce noyau se limite à sa dotation en équipements de première nécessité :

- Ecole primaire

- Salle de soins

- Agence postale

- Mosquée

- L'espace de la carrière au Sud Est, constitue une zone de protection étant donné
l'existence de la station de traitement. L'espace de cette carrière doit être destiné à une
zone boisée.

- Une liaison avec Sidi Marouf est proposée. Elle doit se faire le long de la ligne
électrique moyenne tension.

Surface = 5,5 ha .
C) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF III OU COMPO : SU 36-1 (VOIR
CARTE N° 47)

a) Option retenue

Sidi Maarouf village, composé à l'origine par deux fermes auxquelles est venu se greffer
un habitat individuel, traditionnel, est un noyau déstructuré sans espace de convergence. C'est
un site à bloquer vu son insertion dans des terres agricoles à haute potentialité.

- L'aménagement de cette agglomération se limite à la restructuration du tissu existant et


une densification légère du parc logement avec animation de l'axe principal.

b) Orientations pour le POS 36-1

- Intervention au niveau de ce tissu se limite à sa restructuration et une densification


limitée du parc logement, ainsi que la projection de quelques services d'animation sur l'axe
principal.

Surface = 34,4 ha.

267
D) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF II OU VILLAGE : POS 36-2 (VOIR
CARTE N° 47)

a) Options

- Compte tenu de l'aménagement des 7,6 ha, Sidi Marouf III doit être le support des
agglomération de Sidi Chahmi et autres agglomérations, en matière de logements et
équipements.

- Réalisation de la cohésion entre les différents fragments de l'agglomération et les zones


d'extensions.

b) Aménagements et affectation de sol

Mis à part l'aménagement proposé dans le cadre de l'étude de 23 Ha nous avons projeté
des axes de liaison entre la partie d'extension et les lotissements en cours :

- Ouverture du lotissement des 80 lots côté Sud

- Prolongement des axes existant au Sud de la zone des 23 ha.

- Création des bandes boisées à l'Ouest de l'agglomération qui permettront de protéger et


d'isoler le village de la Daya.

c) Orientations pour le POS 36-2

- Projection de nouveaux axes de liaisons avec l'amenagement des 23 ha.

- Creation de bandes boisées de protection autour de la daya de Sidi Maarouf.

- Restructuration du tissu existant et integration du programme de 23 ha

- Création de servitudes le long des axes structurants.

- Injection de commerces et services d'animation.

268
269
E) HOPITAL PSYCHIATRIQUE : POS 37

Cet équipement sanitaire à caractére régional est localisé entre les agglomérations de Sidi

Maarouf III (Campo) et de Sidi Chahmi. Il s'étale sur une emprise d'environ 72 ha.

Cet espace est considéré comme zone specifique qui necessite un POS dont les termes de

références sont la réhabilitation en premier lieu ainsi qu'une restructuration.

F) L'AGGLOMERATION DE SIDI CHAHMI : SU 38 (VOIR CARTE N° 21)

a) Option retenue

Extension limitée et reconquête du tissu urbain existant

L'agglomération de Sidi Chahmi peut admettre une extension au Nord devant recevoir des
équipements et un programme restreint d'habitations à caractère semi urbain.
Surface = 80,64 ha.
La reconquête du tissu

La reconquête du tissu passe par l'élaboration d'une étude de POS dont les orientations
sont:

- Le transfert de l'entreprise de goudron SADEM pour cause de nuisance.

- La désaffectation définitive de la station de radioguidage qui n'est plus fonctionnelle.

- La densification par surélévation après étude de sol.

- La restructuration de toute l'agglomération, le long de ses axes structurants(le C.W 35


menant à Sidi Marouf au Nord et à Bouamama au Sud et le C.W 74 qui mène à Hassi
Bounif) et autour des deux centralités : Le pôle initial au coeur de l'ancien tissu et le second
à promouvoir en vue d'animer l'axe principal (C.W 35)

b) Principes d'aménagement

• Recherche d'une cohérence générale devant prendre en compte le noyau colonial, la zone
des lotissements et les extensions.

∑ Renforcer les liaisons spatiales et fonctionnelles.

270
c) Aménagement et affectation des sols

L'agglomération doit s'articuler autour des deux axes principaux et de deux noyaux .

Le premier situé au croisement de ces deux axes doit être soulagé pour un second, plus au
Nord, au noyau de l'espace occupé actuellement par la station de radioguidage.

Le renforcement des liaisons nécessite le prolongement de l'axe transversal qui bute sur la
bande d'habitation coloniale longeant l'axe principal. Par ailleurs deux axes transversaux
doivent être prolongés afin de structurer la zone d'extension et l'intégrer au tissu urbain
existant.

d) Orientations pour le POS 38

- Transfert à long terme de l'activité nuisante de goudron SADEM d'une superficie de


1,80 ha.

- Occupation de l'emprise de l'ex-station radioguidage qui n'est plus fonctionnelle par des
équipement centraux.

- Densification du tissu existant et integration des nouveaux programmes.

- Renforcement des liaisons avec l'ouverture de nouvelles voies reliant les nouveaux
lotissements avec l'ancien noyau.

- Animation de l'axe structurant CW 35 par l'injection de services et commerces.

- Creation d'une nouvelle centralité au Nord.


- Projection d'un programme d'habitat de moyenne densité de type semi-collectif ou
collectif

- Projection d'équipement d'accompagnement

COS = 1,6.

271
272
G) L'AGGLOMERATION BOUAMAMA : SU 39 (VOIR CARTE N° 37)

a) Option retenue

Hormis l'urbanisation de quelques enclaves dont la surface est égale à 7,8 ha situées au
Sud Ouest de l'agglomération (à proximité de l'ancienne ferme), l'agglomération est
considérée site à bloquer, étant donné sa localisation au milieu des terres agricoles et de sa
proximité de la Sebkha.

b) Aménagement

L'intervention dans cette agglomération consiste en une densification du tissu existant avec
affectation des quelques poches libres aux équipements de première nécessité:

- Salle de soins.

- Agence PTT.

- Un Hammam.

- Mosquée.

les besoins scolaires seront satisfait à long terme par l'extension de l'école existante.

c) Orientations pour le POS 39-1 ( l'agglomération Bouamama)


Ces actions passent nécessairement par l'inscription d'une étude de POS dont les
orientations sont :
- Animation de l'axe principal par l'injection de commerces et de services.
- Création d'axes de liaison Nord-Sud, tel que c'est mentionné sur la carte.
- L'implantation d'une agence postale avec espace public à l'entrée de l'agglomération coté
Ouest.
- Densification horizontale et urbanisation des grandes enclaves au Sud (zone d'habitat
éparse)
- Affectation des terrains situés sur l'axe principal aux équipements d'acconpagnement.
- Injection des services de 1ere necessité.
- Animation de l'axe principale amorphe par la projection de commerces.
Surface = 30 ha

POS 39-2 :

Il concerne la zone d'activité en formation de Bouamama, cette zone s'étale sur une
superficie d'environs 38 ha et dont les orientations feront l'objet des cahiers des charges
spécifiques avec étude d'impact sur l'environnement.

273
TABLEAU N° 134 : AGGLOMERATION BOUAMAMA

274
H) L'AGGLOMERATION EMIR AEK (EX ST-REMY) : SU 40

a) Option retenue

- Site à bloquer hormis quelques terrains dans la périphérie à occuper par des équipements
de première nécessité.

- Inscription d'une étude de POS dans le cadre d'une restructuration urbaine.

- Transfert des activités d'élevage, notamment celles de bovins située au Sud Est.

- L'espace boisé existant au milieu de l'agglomération est à préserver et valoriser.

b) Orientations pour le POS 40

- Restructuration du tissu urbain existant

- Transfert des activités d'elevage situées au Sud-Est.

- Preservation et valorisation de l'espace boisé existant à l'Est.

- Creation de nouvelles voies de liaisons traversant l'espace boisé et renforçant la structure


existante.

Surface = 50 ha.

275
TABLEAU N°135 : AGGLOMERATION EMIR AEK

276
I) L'AGGLOMERATION NEDJMA : SU 41 (CARTE N° 29)

a) Options retenues

- Site à bloquer.

- Occupation des sites libres au Sud de l'agglomération exclusivement par des


équipements.

- Intégration de la zone de dépôt à l'agglomération en traitant l'axe qui les sépare par des
services d'animation.

- Viabilisation et désenclavement par la création de deux liaisons, l'une avec Es Senia


passant par la zone industrielle, l'une avec Oran en empruntant la servitude du gazoduc.

- Raccordement de l'agglomération avec le réseau futur du tramway.

- Deux POS sont dégagés: un pour l'agglomération, l'autre pour la zone de dépôt.

b) Aménagement et affectation des sols

- Principes d'aménagement

- Restructurer le tissu existant et intégrer ses différents fragments, résultant des multiples
programmes de recasement et d'autoconstruction.

- Opter pour un parti d'aménagement qui mette l'accent sur la conception et l'aménagement
des espaces publics de convergence tel que la place de l'étoile.

- Affectation des terrains libres à l'intérieur de l'agglomération à des espaces verts et des
équipements publics
-Affectation des terrains à urbaniser d'une surface égale à 31,54 ha devra exclisivement à
recevoir des équiepement structurants et d'accompagnement.

c) Intervention sur le tissu existant et délimitation des zones de POS avec les
orientations:

- L'intervention sur le tissu existant de Nedjma consiste en une restructuration urbaine


avec intervention au niveau de la voirie et des réseaux et injection d'équipements structurants
et de première nécessité. Cette intervention nécessite au préalable une étude de POS
d'ensemble de toute l'agglomération avec une étude géotechnique du sol, étant donné la
particularité du site (Daya).

277
POS 41-1 : l'agglomération (espace résidentiel)

Orientation :

- Porjection d'équipements centraux au Sud et à l'Est de l'agglomeration.

- Viabilisation et revalorisation de l'axe principal qui relie la zone de depôt à

l'agglomération.

- Création d'une zone de servitude le long du gazoduc qui traverse l'agglomeration.

- Desenclavement de la zone par la création de nouvelles liaisons: avec Es Senia passant

par la zone industrielle.

- Restructuration du tissu existant et intrégration de ces différents programmes de

recassement.

- Création d'une place centrale publique amenagée.

- Affectation des enclaves à l'interieur des lotissements aux espaces verts et aires de jeux.

-Transfert de l'ancienne activité STEBO, pour des équipements centraux appropriés et

integrés à l'armature existante.

- Densification horizontale et verticale à l'interieur du tissu.

Surface = 188 ha.


POS 41-2 : Zone de depôt - Brocante :

- Restructuation de la zone et l'integrer à la zone residentielle.

- Continuité fonctionnelle de l'axe principal qui se prolonge à l'interieur de la zone de

depot.

- Liaison spatiale et fonctionnelle avec l'agglomeration.

Surface = 147 ha.

278
TABLEAU N°136 : AGGLOMERATION NEDJMA

279
J) L'AGGLOMERATION HASSI LABIOD : SU 42 (VOIR CARTE N° 41)

a) Option retenue

- C'est une agglomération à maîtriser avec sa dotation en équipements de première


nécessité (antenne APC, agence postale, salle de soins)

Elle nécessite une étude de POS en urgence qui tient compte de sa conurbation avec
Nedjma. Le POS doit la restructurer avec son équipement et sa viabilisation.

Surface = 22 ha

b) Orientations pour le POS 42

L'etude de POS de cette agglomeration doit tenir compte de sa conurbation avec Nedjma,
avec la reservation de la zone intermediaire entre les deux agglomerations aux équipements
d'accompagnement.

- Rassembler les deux noyaux de Hassi Labiod par l'occupation du terrain vague de 5,3 ha
qui se situe entre les deux fragments.

- Restructurer le tissu existant et integration de la zone d'extension.

-Viabilisation du lotissement des 105 lots.

- Traitement et revalorisation des voiries et dessertes à l'interieur des deux noyaux.

- Creation d'espaces verts à l'interieur du tissu.

- Animation de l'axe principal par l'injection des services de premiére necessité.

Surface = 22 ha

280
TABLEAU N°137 : AGGLOMERATION DE HASSI LABIOD

281
K) ZONES INDUSTRIELLES (ES SENIA)

POS 43 : Zone industrielle, Daya Sud. Surface = 288 ha.

POS 44 : Zone industrielle, daya Ouest. Surface = 150 ha.

POS 45-4 : Espace industriel , Est agglomération d'Es Senia. Surface = 68 ha.

Ces zones spécifiques feront l'objet d'études d'impact sur l'environnement.

L) L'AGGLOMERATION D'ES SENIA : POS 45 (VOIR CARTE N° 13)

a) Option d'aménagement retenue

L'option retenue pour l'agglomération d'Es Senia dans le cadre du PDAU du groupement
d'Oran est donc la suivante :

- Restructuration et densification de son tissu existant avec blocage du site :

Située à proximité d'importantes zones spécifiques (l'université, la zone des instituts, les
zones industrielles et l'aéroport), la restructuration d'Es-Sénia doit permettre une meileure
animation de cette zone et la constitution d'un pôle de soulagement de l'hypercentre.

b) Principes d'aménagement

- Structurer l'entrée d'Es Senia par la création d'équipements

- Structurer l'axe ordonnateur C.W 33 passant par le centre de


l'agglomération par l'injection d'équipements centraux et une densification
particulière.
- Intègrer l'université et la zone des Kara par l'ouverture d'un axe secondaire traversant les
deux zones et aboutissant à l'axe central. Cet axe sera structuré par des équipements centraux.

- Ouvrir un autre axe secondaire à partir de la R.N. 2A aboutissant à Kara 2 afin de


désenclaver cette zone ( zone où est localisé l'habitat précaire).

- Créer un axe de fonction centrale à partir du C.W 33, aboutissant au Nord à l'espace
rotule entre la zone des instituts et l'agglomération d'Es Senia. Cet espace est matérialisé par
un jardin crée au delà du 4éme Bd périphérique. Au niveau de cet axe seront créées les
commerces et services spécifiques à l'université.

- Structurer et renforcer la fonction esplanade de l'axe interne par la création d'un jardin.

282
c) Programme d'aménagement

Il vise la dotation de l'agglomération d'équipements centraux et de base en réponse aussi


bien aux besoins des habitants que des zones spécifiques environnantes : Université, zones
industrielles, zone des instituts, l'aéroport.

- 2 centres de santé.

- Crèche.

- Ecole fondamentale (3éme cycle).

- .3 écoles fondamentales (1er et 2éme cycle).

- Aires de jeux.

- Maison de jeunes.

- Centre culturel.

- Poste.

- Bain.

- Services spécifiques

- Cinéma.

- Hôtel.

- Restaurant.

d) Délimitation des zones : POS 45


Le secteur urbanisé a été découpé en zones définies comme suit :

POS 45-1 : Noyau colonial

Orientations :
- Restructuration du tissu existant et densification en hauteur.
- Traitement et revalorisation de la voirie de desserte à l'interieur du tissu.
- Projection d'équipements centraux à l'entrée de l'agglomération et création d'élements de
repére afin de renforcer le caractére de cette zone centrale.
- Elargissement et traitement particuliéres de l'axe structurant de l'agglomération (le CW
33) par la création de serviuces d'animation et de commerces.
- Aménagement des enclaves à proximité des servitudes en espaces vert, et aires de jeux.
- Prévoir une extension pour le lycée existant à l'Est de l'agglomération sur le terrain libre
mitoyen à l'équipement.
Surface = 152 ha.
283
POS 45-2 : Nouveaux lotissements Kara 1 et 2
Orientations :
- Restructuration d'ensemble.
- Viabilisation et revalorisation des parties à l'interieur des lotissements.
- Eradification de l'habitat précaire.
- Amenagement des terrains libres en espaces verts.
- Creation d'une voie peripherique reliant les deux noyaux de l'agglomeration.
Surface = 90 ha.

POS 45-3 : Espace universitaire


Cette zone à POS concerne l'espace universitaire composé par l'université, IAP, CUMO
ainsi que l'hippodrome.

Orientations :
- Rehabilitation et restructuration de l'existant, notamment la cité universitaire CUMO.
- Integation fonctionnelle des différentes parties de la zone.
- Restructuration de l'université.
Surface = 143 ha .

POS 45-4 : Zone industrielle


Orientations
- Densification.
- Intégration fonctionnelle et spatiale avec l'université.
Surface = 68 ha .

284
285
M) AEROPORT : POS 46
Zone à POS spécifique de surface = 844 ha.

Orientations :
- Prise en charge de l'éventualité de la zone franche.

- Tenir compte de l'étude d'aménagement en cours ( extension prévue).

N) L'AGGLOMERATION COMMANDANT CHERIF YAHIA (VOIR CARTE N°


25)

a) Option retenue

- Limitation de la croissance urbaine de l'agglomération.


- Restructuration de l'agglomération par la création d'un ensemble d'axes de liaison,
notamment en périphérie Sud, et affectation des poches libres aux équipement et places
publiques.

Cette restructuration nécessite en urgence l'inscription d'une étude de POS dont les
orientations sont :

∑ Préservation impérative des enclaves destinées initialement aux espaces verts


(empiétements excessifs et anarchiques de ces derniers).

∑ Création d'un axe de liaison reliant les différentes parties de l'agglomération.

• Création d'espace vert et équipement central structurant dans la partie Est de


l'agglomération.

• Transfert à terme de la ferraille avec occupation du terrain libéré par des équipements.

b) Orientation pour le POS 47

- Preservation des espaces vert et enclaves destinées aux amenagement exterieurs

- Création d'un axe peripherique assurant les liaisons et integrations fonctionnelles.

- Projection d'un équipement central avec placette publique au centre de l'agg;lomeration.

-Transfert de la ferraille existante sur l'axe principal pour des équipements appropriés.

Surface = 64,7 ha.

286
287
O) L'AGGLOMERATION D'AIN EL BEIDA : POS 48 (voir carte n° 17)
a) Principes d'aménagement

- L'objectif principal à atteindre est une homogéinisation des tissus de l'agglomération de


Ain El Beida, en les articulant autour de ses deux principaux axes. Le terrain libre central
sera érigé en place publique dotée d'équipements structurants. Cette intervention, complétée
par le traitement de l'entrée principale avec des programmes d'habitats collectifs intégrés
permettra à Ain El Beida d'acquérir à long terme le caractère d'agglomération urbaine.

- Faire évoluer les espaces centraux par l'implantation d'équipements générateur d'activités
et d'animation (maison, commerces).
- Structurer l'entrée principale de Ain Beida par l'injection d'habitat collectif.
- L'aménagement du Thalweg en créant un axe interne au niveau duquel seront organisés
des espaces de jeux et de loisirs pour enfants. Un tel aménagement permettra de résoudre le
problème des bidonvilles qui se sont crées à ce niveau.

- Renforcer la centralité existante au niveau de l'axe menant à Sidi Khiar par l'injection
d'équipements centraux au niveau des terrains libres existants et par son traitement.

- Création d'équipements au niveau de l'axe menant au C.W 33.

- Permettre une fluidité et une bonne articulation entre les différents tissus de
l'agglomération par la création d'axes secondaires passant par les centres.

b) Délimitation des zones de POS 48


Cette agglomération sera décomposée en trois zones à POS de typologie diférentes:
POS 48-1 : Les anciens douars.
POS 48-2 : L'actuel centre (logements sociaux).
POS 48-3 : Nouveau lotissements.
POS 48-4 : 404 lots.
Les surfaces sont données dans le tableau recapétulatif de délimitation des zones à POS
Ces POS dont les orientations générales sont :
Orientations :
- Restructuration des deux Douars et leur integration dans l'ensemble du tissu.
- Eradication de l'habitat precaire.
- Densification de la zone centrale.
- Création de voiries transversales reliant les deux parties Est-Ouest du tissu.
- Projection d'équipements centraux pour le création du caractére urbain.
- Projection d'équipement d'accompagnement pour les zones péripheriques (nouveau
lotissements)
- Création de nouvelles liaisons entres les différents fragments de l'agglomeration.

288
289
POS 49

Il correspond au SAU 1 d'emprise = 135 ha dont 80 ha aménageable.

Superficie :du périmétre de POS= SAU 1+ programme+ Zone à proteger soit 135 HA.

Population prévisible à l'horizon 2005 : environ 39200 habitants

Programme

- Nombre de logements : 5600 logements.

- Equipements :

- 1 centre d'équipement de quartier = 2,13 ha.

- 4 centres d'équipement de voisinage = 4 x 1,15 ha

- Equipements scolaires :

- 10 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 10 x 0,7 ha.

- 5 écoles fondamentales 3éme cycle = 5 x 0,7 ha.

Orientations

- Assurer la coherence et la continuité spatio-fonctionnelle avec le tissu urbain existant.

-Traitement des façades urbaines le long des grandes axes.

- Création d'élèments de repère et d'appel.

POS 50
Cette zonne correspond à la zone d'extension SAU2.
Mitoyenne au secteur USTO.
S'étale sur une superficie de : 185 ha.
Cet espace est caractérisé par la création d'une technopole, et équipements structurant liés
à la fonction universitaire de la zone, assurant la cohérence et la continuité spatio-
fonctionnelle avec les différentes parties de la zone.
Ce secteur est destiné à recevoir également un ensemble d'habitat individuel et semi
collectif.

Orientations :
- Préservation de la vocation universitaire du secteur.

- Renforcement du caractére spécifique de la zone par la création d'élements de repére.

- Densification le long des axes principaux.

290
POS 51

Il correspond au SAU3.

Superficie =145 ha.

Population prévisible à l'horizon 2005 : environ 60900 habitants.

Programme

- Nombre de logements : 8700 logements.

- Equipements :

- 1 centre d'équipement inter quartier = 14,2 ha

- 2 centres d'équipement de quartier = 2 x 2,13 ha.

- 6 centres d'équipement de voisinage = 6 x 1,15 ha

- Equipements scolaires :

- 16 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 16 x 0,7 ha.

- 9 écoles fondamentales 3éme cycle = 9 x 0,7 ha.

Orientations
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurant tout en assurant la
contunuité.
- Création d'élèments de repère urbain.

POS 52:
Il correspond au SAU 4

Superficie = 150 ha.

Population prévisible à l'horizon 2005 : environ 84000 habitants

Programme

- Nombre de logements : 12000 logements.


- Equipements :
- 1 centre d'équipement inter quartier = 14,2 ha
- 2 centres d'équipement de quartier = 2 x 2,13 ha.
- 8 centres d'équipement de voisinage = 8 x 1,15 ha
- Equipements scolaires :
- 22 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 22 x 0,7 ha.
- 12 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 12 x 0,7 ha.

291
Orientations :

-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant la
contunuité spatiale et fonctionnelle.

- Création d'élèments de repère et d'appel.

POS 53

correspond au SAU 5

Superficie : 116 ha.

Population prévisible à l'horizon 2005 : environ 3780 habitants

Programme

- Nombre de logements : 540 logements.

- Equipements :

- 1 centre d'équipements de voisinage = 1,15 ha

- Equipements scolaires :

- 1 école fondamentales 1er et 2éme cycle = 0,7 ha.

- 1 école fondamentales 3éme cycle = 0,7 ha.

Orientations :

-Aménagement d'une micro zone d'activité.

POS 54

correspond au SUF1

Superficie = 300 ha dont 230 ha aménageable.

Population prévisible à l'horizon 2015 : environ 9600 habitants

Programme

- Nombre de logements : 1450 logements.

- Equipements :

- Pole de sport = 200 ha.

- 1 centre d'équipements de quartier = 2,13 ha.

- 1 centre d'équipements de voisinage = 1,15 ha

292
- Equipements scolaires :

- 3 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 3 x 0,7 ha.

- 2 écoles fondamentales 3éme cycle = 2 x 0,7 ha.

Orientations :

- Integration de l'espace forestier existant à ce sous-secteur, comme espace de loisir.

-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant :

- La continuité spatiale et fonctionnelle

- Création d'élèments de repère.

- Preservation des terres agricoles existantes.

- Valorisation et intégration de l'espace forestier existant.

POS 55

Il correspond au SUF 2.

Superficie =125 ha.

Population prévisible à l'horizon 2015 : environ 70000 habitants

Programme
- Nombre de logements : 10600 logements.
- Equipements :
- 1 centre d'équipement inter quartier = 14,2 ha
- 2 centres d'équipements de quartier = 2 x 2,13 ha.
- 7 centres d'équipements de voisinage = 7 x 1,15 ha
- Equipements scolaires :
- 18 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 18 x 0,7 ha.
- 10 écoles fondamentales 3éme cycle = 10 x 0,7 ha.

Orientations :

- Aménagement d'un pôle sportif.

-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant la
continuité spatiale et fonctionnelle.

- Création d'élèments de repère et d'appel.

293
POS 56

correspond au SUF 3

Superficie = 140 ha

Population prévisible à l'horizon 2015 : environ 70000 habitants

Programme

- Nombre de logements : 10500 logements.

- Equipements :

- Pole affaires et services = 60 ha

- 1 centre d'équipements inter quartier = 14,2 ha

- 3 centres d'équipements de quartier = 3 x 2,13 ha.

- 7 centres d'équipements de voisinage = 7 x 1,15 ha

- Equipements scolaires :

- 18 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 18 x 0,7 ha.

- 10 écoles fondamentales 3éme cycle = 10 x 0,7 ha.

Orientations :

- Aménagement d'un pôle de centralité à caractére d'affaire de service et commerce.

- Traitement des façades urbaines le long des axes structurant tout en assurant la continuité
spatiale et fonctionnelle.
- Création d'élèment de repère et d'appel.

POS 57

Il correspond au SUF 4.

Superficie =180 ha

Population prévisible à l'horizon 2015 : environ 77000 habitants.

Programme

- Nombre de logements : 11700 logements.

- Equipements :

- Pole d'affaires et services = 60 ha

- 1 centre d'équipement inter quartier = 14,2 ha

294
- 2 centres d'équipements de quartier = 2 x 2,13 ha.

- 7 centres d'équipements de voisinage = 7 x 1,15 ha

- Equipements scolaires :

- 19 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 19 x 0,7 ha.

- 10 écoles fondamentales 3éme cycle = 10 x 0,7 ha.

Orientations :

-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant la
continuité spatiale et fonctionnelle.

- Intégration de Douar Belgaid.

- Création d'élèments de repère et d'appel.

POS 58

Il correspond au SUF 5.

Superficie = 185 ha.

Population prévisible à l'horizon 2015 : environ 122000 habitants

Programme

- Nombre de logements : 18500 logements.

- Equipements :
- 2 centres d'équipement inter quartier = 2 x 14,2 ha

- 4 centres d'équipements de quartier = 4 x 2,13 ha.

- 12 centres d'équipements de voisinage = 12 x 1,15 ha

- Equipements scolaires :

- 32 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 32x 0,7 ha.

- 18 écoles fondamentales 3éme cycle = 18 x 0,7 ha.

Orientations :

-Traitement des façades urbaines le long des axes structurant tout en assurant la continuité
et fonctionnelle.

- Création d'élèments de repère et d'appel.

295
POS 59

Il correspond au SUF 6.

Superficie = 60 ha.

Orientations :

- Traitement de façades urbaines la long de l'axe de la RN11 et la création d'element de


repère et d'appel

- Aménagement d'une micro zone d'activité

- Intégration du marché de gros programme

POS 60

Correspond au SUF 7.

Superficie = 86 ha.

Population prévisible à l'horizon 2015 : environ 6500 habitants

Programme

- Nombre de logements : 975 logements.

- Equipements :

- 1 centres d'équipements de voisinage = 1 x 1,15 ha

- Equipements scolaires :
- 01 école fondamentale 1er et 2éme cycle = 0,7 ha.

- 01 école fondamentale 3éme cycle = 0,7 ha.

Orientations :

- Amenagement d'une zone d'expansion touristique.

- Etude spécifique

296
POS 61 :

Il correspond au SNU 4 : Daya Morsli.

Superficie = 300 ha.

C'est une zone à protéger, non urbanisable destiné à un aménagement spécifique:

- Espace vert.

- Zone de loisirs.

- marché de voiture.

- Circuit automobile.

POS 62:

Il correspond au SNU4 : Ain Franine. Zone specifique d'emprise d'environ 400 ha.

c'est un espace de plaisance et de loisirs.

POS 63 :

Il correspond au SNU 5 : zone des falaises, des genêts et Canastel.

Cet espace cotier pourra benéficier d'un aménagement specifique à vocation touristique,
c'est une zone naturelle à protéger.Surface= 581 ha.

297
VII) RECAPITULATIF DE DELIMITATION DES ZONES À POS
DANS LE GROUPEMENT ET PRIORITES
Parmi les objectifs du PDAU, c'est la détermination des périmètres d'intervention des POS
avec les termes de référence. A cet effet, nous avons procédé à un découpage du secteur
urbanisé en zones fonctionnellement homogènes, identifiées à partir d'une carte d'occupation
du sol. La délimitation en zones homogènes est souvent effectuée suivant le réseau urbain
primaire. La question qui se pose c'est comment par exemple considérer un boulevard à la
fois comme limite entre deux types de tissu urbain et un axe structurant une zone caractérisée
par une architecture propre à cette zone. C'est pour cela que nous avons jugé indispensable
d'ajouter d'autres critères afin de cerner cette question :

- La rupture fonctionnelle de la voie ( la voie contient des activités qui n'ont pas une
relation avec l'animation urbaine).

- La rupture physique de la voie ( la voie constitue une limite entre deux tissus urbains
situés dans des altitudes différentes).

- La typologie des tissus urbains.

- La fonction dominante.

- La période d'apparition.
C'est ainsi que vingt zones homogènes ont été dégagées à l'intérieur du 3ème Bd
périphérique, pour lesquelles nous avons établi des fiches techniques comprenant des données
et des caractéristiques des tissus urbains ainsi que des orientations et des termes de référence
pour les futurs plans d'occupation des sols.
Les informations ont été obtenues à partir des données par îlot du recensement de 1987,
complétées par observations et enquêtes sur terrain.
Ce travail de découpage et de délimitation des zones de POS a été généralisé pour
l'ensemble des établissements humains du groupement. Cependant le détail n'a été donné que
pour le tissu urbain de la ville d'Oran étant donné la multitude des tissus et les différentes
problématiques.
Pour les zones spécifiques (Port, Aéroport, zone de dépôt, zone industrielle), elles feront
objet d'études de POS qui tiennent compte de leur nature, leur rôle et leur spécificité.
L'objectif qui doit être assigné par ces études de détail c'est :
- Rentabilisation et rationalisation dans l'usage du sol.
- Intégration spatio-fonctionnelle à l'espace urbain.
Pour les zones industrielles particulièrement, la dimension environnementale doit être
l'élément déterminant de toute intervention.

298
299
300
301
302
303
VIII AMENAGEMENT DES ZONES AGRICOLES ET NATURELLES
(VOIR CARTE N° 04)

A) AMENAGEMENT DES ESPACES AGRICOLES ET FORESTIERS


Les propositions d'aménagement de l'espace naturel résultent du diagnostic établi et des
contraintes et potentialités intrinsèques majeures du milieu.

Ces propositions s'inscrivent dans le cadre d'un schéma global d'affectation des terres. Des
études agro-économiques et agro-pédologiques plus fines sont nécessaires. Ces études devant
déterminer, avec précision, les aptitudes culturales, le programme d'action, ainsi que les
incidences économiques13. Au delà de l'aspect technique, de la nature des interventions sur
l'espace naturel, il demeure évident que leur impact ne peut avoir lieu, que si certains
éléments sont pris en considération :
- L'individualisation vers laquelle évolue l'agriculture induit inéluctablement d'autres
formes d'intervention de l'Etat.
- La révision du système de vulgarisation et la consolidation de l'organisation de la
profession agricole.
- Le règlement définitif de la question foncière des EAC-EAI dans une conjoncture
marquée par l'économie de marché.
- Le renforcement de la politique incitatrice et financière au profit des agriculteurs

- L'urgence dans le traitement systématique des différentes natures d'indu-occupation


constatées.

Techniquement, il s'agit en priorité d'exploiter rationnellement les ressources naturelles les


plus importantes : le sol et l'eau (mobilisation ou à mobiliser ), tout en veillant à la
préservation de ces ressources14.

a) Le secteur forestier :

Unité F1 : Zone forestière nécessitant des actions de reboisement localisé, à base


notamment de Pin d'Alep. Une diversification est recommandée sur les parcs aménagés
existants, et destinés à l'accès à la population : Murdjadjo, éventuellement les Falaises de la
Baie de Canastel. Les traitements sylvicoles appropriés sont nécessaires (déplissage sur les
jeunes régénérations -Nettoiement -Assainissement des bois incendiés,....). Cette unité
(Murdjadjo -Baie de Canastel) constitue un site naturel présentant un intérêt éco-touristique
très important.

Un aménagement adéquat (intérêt de la population -Pérennité de l'écosystème forestier )


est indispensable.
13
Il existe plusieurs méthodes de détermination des aptitudes culturales, telles que la méthode d'évaluation
des terres et les exigences pédologiques fixées par le FAO, 1976 et développée par SYS (1980).
14
Leur dégradation peut atteindre un stade irréversible.
304
Unité F2 : A caractère urbain et suburbain, cette unité nécessite une réglementation
spécifique quant à son mode de gestion. Techniquement, les regarnis et diversification des
essences forestières adaptées, sont recommandées. Ces espaces boisés doivent être délimités
et bornés (opération cadastrale).

Unité F3 : Cette unité regroupe les parcours et maquis dégradés, notamment sur les
collines et mi-versants du Sud -Est de la commune de Sidi Chahmi. Elle nécessite un
traitement de reboisement généralisé adapté aux sols calcaires et localement à dénudation de
surface. Il est impératif d'interdire à long terme l'accès au pâturage et au piétinement par la
population riveraine éparse.Il est utile de mentionner que l'Etat a initié des programmes
ambitieux à travers l'opération grands travaux, et surtout le programme national de
reboisement (P.N.L).

Aussi, la coordination entre les partenaires appelés à gérer l'espace (foret -agriculture) est
nécessaire. Ceci afin d'éviter le conflit généré par l'application de certains programmes sur un
même espace (APFA) pour l'agriculture et le reboisement pour la conservation des forets.

b) Secteur Agricole

Unité A1 : Cette unité est destinée à l'intensification sans risque majeur de dégradation,
avec une gamme de culture peu restreinte. L'apport des cultures protégées (Plasticulture), et
de l'élevage bovin est recommandé.

Des mesures adéquates et une économie de l'eau sont nécessaires: un choix judicieux des
assolements, rotations et un réseau d'irrigation approprié. Ce qui incite à la révision du
puisage actuel et l'adoption d'un schéma collectif regroupant plusieurs producteurs.

Très localement, un assainissement de surface est recommandé sur les parcelles à


engorgement temporaire (période de crue).

Unité A2 : Unité à agriculture semi-intensive avec limitation liée soit à un encroûtement


calcaire en profondeur soit à un sol peu profond sur collines à sols moyennement profond.
L'intégration des céréales (fourrages, élevage ovin) est convenante, avec résorption
progressive de la jachère

Unité A3 : Unité à utilisation globalement extensive à limitation majeure diverse (forte


pente, sols très calcaires et à croûte de subsurface, effet de la salinité associée par endroit à
une hydromorphie temporaire, ....). La gamme de culture est très restreinte.

* Sous- unité A3.1 : Vivement recommandée pour l'arboriculture fruitière rustique et la


viticulture15 qui bien menée présente un double intérêt : Revenus substantiels plus intéressant
que la céréaliculture sur ces espaces, et contribution dans la conservation des sols (puissant
15
il faut dire que la reconversion, menée durant une politique favorable, et même son arrachage, soit faite
sans tenir compte de la nature pedoclimatique.
305
enracinement ) contre l'érosion hydrique et éolienne. Sur encroûtement calcaire dur, une
amélioration foncière est préconisée.
* Sous-unité A3.2 : Possibilité d'aménagement des plaines ou glacis sous influence hydro-
halomorphe par la mise en place des drains d'assainissement (drainage-lessivage). Ceci
éventuellement pour une irrigation après étude d'opportunité qui déterminera le volume d'eau
à mobiliser, sa qualité physio-chimique, la nature du sol (perméabilité-texture-niveau de la
fluctuation de la nappe si elle est proche -nature des sels solubles (salinité -sodicité,...).
Unité A4 : Unité d'intérêt pastoral secondaire caractérisant la bordure Nord de la grande
sebkha. La plantation d'espèces pérennes fourragères (arbustive) halophiles conciliée avec un
rôle de stabilisateur des bourrelets dunaires éoliens contre l'érosion, peut être envisagée. Pour
cela, une réglementation spatio-temporelle de cet espace s'impose.

En définitive, en ce qui concerne le secteur agricole, les possibilités de mobilisation des


eaux d'irrigation, en dehors de l'exploitation anarchique des nappes, sont très réduites. Ceci
du fait de la grande concurrence excercée par les besoins de la population et de l'industrie.
Cependant, des possibilités d'extension des cultures irriguées existent, à travers la
réutilisation des eaux usées issues des traitements par les stations d'épuration16 proposées dans
la présente étude. Diverses modalités existent selon les contraintes du site (nature du sol,
niveau de la nappe phréatique, topographie et couverture du sol, ...) et / ou des contraintes de
qualité d'eau (PH, degré de salinité, risque sanitaire, ...). Cette valorisation agricole peut
même s'étendre par l'utilisation des broies résiduelles (comme fertilisants). Toutefois, une
parfaite connaissance impose une étude préalable de faisabilité.
En ce qui concerne, les zones humides, particulièrement comme habitat de
sauvagine et régulatrice du cycle hydrologique impose une gestion conformément
aux recommandations nationales et internationales17 s'impose.

B)- LE LITTORAL

a) Problématique

Le PDAU n'a aucune prétention d'aménager la partie littorale de l'espace du groupement.


Toutefois, il essaye de poser la problématique de la côte Méditerranéenne dont la
préservation et la sauvegarde concernent une multitude d'usagers dont les conflits sont
souvent complexes.

Les rivages sont perturbés, fragilisés par les actions naturelles et entropiques.

16
Se référer au chapitre hydraulique.
17
Telles que la convention de Ramasser (1971) et à laquelle a souscrit l'Algérie.
306
L'urbanisation du littoral est une tendance qui se produit dans le monde entier, mais dans
la Méditerranée, elle atteint un niveau extrêmement élevé. La population côtière de la région
est actuellement supérieure à 200 millions d'habitants, elle sera de 350 millions à l'an 2015.
Le bassin Méditerranéen de point de vue de l'environnement, est plutôt fragile : il s'agit d'une
mer presque fermée, en communication avec l'Océan par le seul passage de Gibraltar, qui a
besoin de 70 ans environ pour rechanger ses eaux. Par contre, la zone côtière représente le
réservoir d'eau et de diversité biologique plus importante de la région, mais aussi le lieu de
développement du tourisme mais présente en même temps des avantages de localisation pour
plusieurs activités de production et d'échanges.

La Méditerranée est une mer urbaine :

D'après les études menées par des chercheurs sur la Méditerranée, le taux d'urbanisation
pour l'ensemble des pays s'ouvrant sur la Méditerranée va passer de 46,3 % en 1950 à 64,5 %
à l'an 2000. La tendance va sans doute s'accentuer à l'avenir, du moment que les projections
donnent un taux d'urbanisation de 76 % pour une population de 425 millions. Tout projet
donc pour les années à venir ne peut être conçu qu'à partir d'un projet de ville c'est à dire un
projet de société urbaine. A cause de la dimension et du taux de croissance de l'urbanisation
des zones côtières il y a des conséquences notamment pour l'environnement marin. En fait,
l'état de santé de la mer et de l'environnement côtier en général va affecter de plus en plus la
qualité de la vie urbaine.

Les impacts sur la frange littorale :

Les différentes recherches sur les milieux marins ont révélé des atteintes graves. Il s'agit
des pollutions suivantes :
- Pollution bactérienne venant des eaux domestiques, contenant des particules en
suspension, essentiellement organiques. Cette pollution peut atteindre la chaîne alimentaire
(coquillages et poissons) et avoir alors des conséquences très graves pour l'homme.
- La pollution des déchets rejetés à la mer.
- Les pollutions chimiques.

La diversité du littoral Méditerranéen est si grande et les contrastes y sont si accusées


(relief, population, activités, etc...) que l'exploration de leur avenir possible ne prend tout son
sens qu'en descendant à un niveau très local.

307
La Méditerranée est une mer commune, c'est pour cela que les concertations doivent se
faire à l'échelle régionale.

L'Algérie adhère à plusieurs conventions et protocoles internationaux dans le domaine de


la Protection de l'environnement marin. La gestion intégrée des zones côtières de la
Méditerranée fait depuis une dizaine d'années l'objet d'un programme de coopération
internationale spécifique : programme d'actions prioritaires. du PLAN D'ACTION pour la
Méditerranée (PNUE-PAM).

b) Quelques orientations pour l'aménagement de l'espace littoral des zones


d'extension

Oran est une ville côtière, elle est partie prenante de la rive Sud-Ouest de la Méditerranée.

Le littoral d'Oran à l'instar de tout le littoral Méditerranéen, constitue un réceptacle


privilégié pour tous les polluants.

Le littoral est devenue un espace de concurrence entre une multitude d'utilisateurs. Le


développement urbain et industriel déséquilibre environnementaux.

Concurrence d'usage et conflit d'usage entre les différents utilisateurs à savoir, la ville,
l'industrie, l'agriculture, l'énergie, la pèche et le tourisme, etc.

L'option d'extension d'Oran vers l'Est retenue implique l'étalement de la tache urbaine sur
12 Km de la bande côtière.

Ce qui veut dire que la ville s'approche davantage du milieu marin déjà pollué et menacé
par les rejets des eaux usées domestiques et industrielles. Par cette option, toute la zone dite
des "Genêts" (limité HAÎ Khemisti - Canastel - Pointe de Canastel - Ain Franine) seront des
zones très proches du milieu urbain.

A cet effet dans notre aménagement général, nous proposons ce qui suit :

- Préservation de toute la bande côtière en zone naturelle avec des actions de régénération
et de préservation.

- Réhabilitation des petites plages qui se trouve avec des équipements légers liés au
tourisme et à la détente.

- Aménagement d'aires de jeux, aires de sport et parcs d'attraction pour enfants.

- Aménagement et prolongement de la piste existante.

- Création de trois accès piétons au niveau de Seddikia, HAÎ Khemisti et Canastel.

- Aménagement intégré et spécifique lié à la zone d'expansion touristique de Ain Franine.

308
Enfin, il s'agit pour la bande côtière de l'extension Est (falaise Seddikia - Pointe de
Canastel), d'inscrire une étude de POS dont les orientations sont :

- Aménagement forestier et traitement paysager.

- Prévoir que les équipements légers liés aux loisirs et à la détente et non pollueurs.

- Interdiction de toute implantation d'habitat.

- Mener l'étude de POS en coordination avec la zone d'expansion touristique de Ain


Franine projetée.

- Prévoir accès piétons.

En conclusion, la réconciliation d'Oran avec la mer ne doit aucun cas se faire au détriment
de l'environnement marin. Nos projections donnent une population supplémentaire de plus de
700.000 habitants qui seront sur l'extension Est c'est à dire très proche de la bande côtière et
donc de la mer.

309
IX STRUCTURE DE L'OCCUPATION DU SOL PRÉVISIBLE DU
GROUPEMENT À L'HORIZON 2015

La structure de l'occupation du sol prévisible du groupement à l'horizon 2015 est présentée


par le tableau comme suit :

Tableau n° 143 : Structure de l'occupation du sol prévisible du groupement à


l'horizon 2015

Secteur Désignation Surface en Ha

Secteur Urbanisé (SU) Toute la tache urbaine y compris les 8860


emprises spécifiques (port-aéroport-
Daya Morsli-cimetiére,...)

Extension à court et moyen terme dans


l'ensemble du groupement (horizon
2005)

Secteur à Urbaniser (SAU ) Agglomération Oranaise = 614 718

Autres agglomérations = 104

Secteur d'Urbanisation Future Extension à long terme (Exclusivement 900


(SUF ) dans les extensions Est)

Total secteur d'Urbanisation SU+SAU+SUF 10478

Secteur Non Urbanisable (SNU) 14579

Terres agricoles 9676

Forêts 3378

Autres occupations et servitudes 1525

Total surface du groupement 25057

310
X- PLAN D'EQUIPEMENT
Dans ce sous chapitre, nous nous sommes intéressés principalement aux schémas de voirie,
de transport, d'AEP et d'assainissement. Pour les grands équipements et ouvrages d'interêt
publics sont materialisés pour le groupement dans la carte n° 1 (Etat de fait) et pour les autres
agglomérations dans les cartes suivantes : 14, 22, 26, 30, 34, 38, 42, 48, 49 et 54.

A) SHEMA DIRECTEUR DE VOIRIE ET DE TRANSPORT

a) Schéma directeur de voirie (voir carte n° 6)

En matière de transports et circulation, le bilan analytique fait ressortir une classification


de la voirie dans le groupement. Ce bilan dénote qu'il s'agit d'un modèle radio-concentrique.
Ce réseau radio-concentrique, propre aux agglomérations côtieres ne devrait en aucun cas
"étouffer" le centre. La voirie primaire et secondaire existante offre une réserve de capacité
qui devrait satisfaire la fluidité du trafic jusqu'à long terme.

En matière de transport, (par route, chemin de fer, bus, ...) le déficit accumulé est dû en
grande partie à une désorganisation de la gestion en majorité et aux solutions de facilité prises
jusqu'à présent.

L'analyse des flux a permis de voir que les liaisons entre les pôles générateurs de trafic ne
sont pas ou peu ouvertes particulièrement entre l'Est et l'Ouest, et que le centre ville reste le
point de convergence principal ou escale pour aboutir aux destinations souhaitées.

Pour le plan de transport, deux principes fondamentaux ont guidé nos choix:
- Le réseau de voirie devra s'adapter au plan d'aménagement retenu.

- La priorité sera donnée aux transports collectifs sous toutes leurs formes et ceci dans le
but d'atteindre un équilibre entre offre et demande à partir du court terme.

Le plan d'aménagement du groupement a permis l'extension du réseau vers l'Est. Dans le


souci de maintenir le maillage du réseau, le prolongement de la voirie primaire tangentielle a
été respecté. De plus, la hiérarchisation du réseau est maintenue sinon rendue plus stricte,
puisque tous les noeuds importants ne se font qu'à un seul niveau de différence au maximum
(primaire-primaire ou primaire-secondaire).

La voirie radiale proposée va donc créer cette articulation et pourra offrir au réseau un
niveau de service des plus favorables.

La voirie projetée constitue un prolongement des voies radiales existantes vers les zones
d'extensions, ainsi que des voies tangentielles.
311
1) Les radiales

Il s'agit du :

- Prolongement de la route des Falaises, comme axe à caractére privilégié (Front de mer)
avec façade maritime.

- Prolongement de l'axe traversant la zone des 6000 logements, Hai Khemisti, les 2000 lots
jusqu'au CW 75A.

- Prolongement de l'axe passant entre Hai Khemisti et Bir El Djir jusqu'au CW 75A.

2) Les tangentielles :

- Le prolongement de la voie entre Haî Khemisti et les 6000 logements jusqu'au niveau de
l'échangeur du 4éme Bd péripherique CW 46.

- Le prolongement de la voie située entre Hai Khemisti et la zone des 2000 lots vers le
CW 74.

- La voie projetée à partir de Canastel dans sa partie Est jusqu'à la CW 75 en traversant


Sidi Bachir.

- La voie projetée, longeant Belgaid dans sa partie Ouest, traversant le CW 75, RN 11


aboutissant à la pénétrante de Sidi Bachir.

- Le prolongement de CW 75A jusqu'à la pénétrante de Sidi bachir.

Ce réseau viaire constitue les axes structurants, le long desquels on prévoit des façades
urbaines avec rez-de-chausée en commerce et service.

3) Classification du réseau de voirie

Le réseau de voirie du groupement se distingue en trois catégories :

- Réseau urbain :

Il assure les liaisons et les circulation à l'interieur des agglomérations.

- Les voies à grandes circulations

Il s'agit içi des trois boulevards péripheriques 1,2,3, CW 75 (route de canastel), le 4éme
Bd périphérique (entre Canastel et CW 46), la voie situé entre hai Khemisti et Bir El Djir,
actuellement RN, CW 46 jusqu'au 4éme Bd péripherique, la route de ravin Blanc, pénétrante
delmonte, l'avenue de l'ANP, la route de Tlemcen, la nouvelle route Ras El Ain.

312
- Les voies de liaison :

Elles assurent les liaisons entres les différents quartiers. Il s'agit :

du boulevard de l'ALN (Front de mer) et son prolongement de la route qui traverse la zone
des 6000 logements, Hai khemisti, la zone des 2000 lots, pénétrante Sidi bachir, boulevard
Hai USTO, avenue Bouguerri khelifa avec Larbi Ben M'hidi, avenue Hai Mokhtar avec la rue
Mohamed Boudiaf, CW 35, à l'interieur du 3éme périphérique, avenue de Sidi Chahmi,
avenue des martyrs de la révolution, avenue Chakib Arslan, les tangentielles A, B, C, D, CW
75A, CV2.

- Des voies de dessertes : elles assurent la desserte de un ou plusieurs quartiers. Il s'agit de


la voie des genêts, chemin rural n° 7 , la voie longeant le coté Ouest de la voie ferrée, le
chemin rural Ruissala, l'avenue Lieutenant Smail Mohamed.

- De la voie reliant la CV 3 avec la CW 35, CW 102, la RN4, voie parallèle, (la voie
reliant Nedjma avec Kerma), la voie reliant Es Senia à Cherif Yahia, pénétrante Ain Beida
reliant CW 33 avec CW 73.

- Le réseau suburbain

Il assure les liaisons et les circulations dans les zones d'influence d'une agglomération
urbaine.

La CW 74, CW 102,, CW 35, CW 33, CV 3, CW 83, CW 73, CW 44, prolongement de la


CV3 vers le CW33.

- Le réseau interurbain :

Il assure les liaisons et les circulations avec la région : CW 75, RN 11, CW 46, bretelle
autoroute, RN 4, RN 2A, RN 2, route de la Corniche, rocade entre RN 2 et CW 46.

b) Les transports

Ils ne sont générés en fait que par l'existence de pôles d'attraction (campus, zone
industrielle, , ZET, etc...). Dans la partie d'aménagement prévue, les différents pôles
d'habitat, de loisirs, de tourisme vont créer un certain trafic allant du trafic interne (voirie
tertiaire) à celui de passage (voirie primaire) pour la garantie de tous les types de liaisons
(identification des matrices origine / destination).

313
1) Les transports individuels

Le type de transport utilisant la voiture particulière n'est pas généralement affecté par
l'extension, bien au contraire.

. Le réseau principal est assuré par le prolongement des voies primaires et la projection des
voies secondaires. Cependant, il faut noter que le volume de personnes transportées par
rapport à l'espace alloué reste très infime et sans grand rendement (le passage d'un bus
équivaut à 35 véhicules en moyenne).

2) Les transports collectifs

Dans le souci de promouvoir ce type de transport, il a été donné une grande importance à
la mise en place d'axes de transports collectifs prépondérants (site banal). Cette initiative va
permettre de prendre en charge dans le court terme le problème des déplacements des
populations pour tout motif, surtout que le problème de capacité de réseau ne se pose pas
encore. Seulement, l'organisation d'une gestion centralisée doit en être l'épine dorsale.

3) Actions a mener et réflexion sur le futur schéma de circulation

Du point de vue du PDAU

Ce que nous proposons en fait dans cette phase, ce sont des lignes directrices pour un futur
plan de circulation et de transport qui devrait être entamé dans les meilleurs délais afin que
les hypothèses et analyse du PDAU ne soient dépassées ou altérées pour diverses autres
contraintes générées au fur et à mesure. Les deux principes de base de réflexion à savoir
l'adaptation du réseau au tissu et la priorité à donner au transport collectif seront un départ
pour une étude de détail.

A court terme :

Il faudrait installer dés maintenant une institution technico-administrative dotée de


moyens, pour asseoir les fondements du futur plan de circulation à savoir :

- Enquêtes sur la circulation (points noirs, volume, capacité, variation de trafic, taux de
motorisation).

- Enquêtes sur les lignes de transports collectifs ( nombre, fréquence, temps de parcours,
lignes , surcharges etc...).

- Enquêtes sur le trafic de passage.

- Enquêtes sur les mouvements pendulaires (motifs: travail / études).

- Détermination des trafics prévisibles à moyen et long terme.

314
- Remise à l'état des parcs de transports collectifs existants et positionnement judicieux de
stations de chemin de fer urbain dont les connexions multinodales (bus, taxis, chemins de
fer).

- Enquête-sondage sur des échantillons à différentes périodes de l'année (Hiver-Ete).

- Détermination des lignes déficitaires offre/ demande.

- Traitement général des points noirs qui doivent rentrer dans le cadre d'une solution
globale.

A moyen terme :
Avec toutes les données recueillies et sachant que les transports collectifs par bus
connaîtront, malgré leur organisation, une saturation engendrée par une demande toujours
plus grande et une offre limitée, il faudrait passer, à moyen terme au plus tard, à un autre type
de transport collectif, en l'occurrence le tramway. Du point de vue capacité, il offre un
volume trois fois supérieur à celui du bus (12.000 personnes / heure / voie contre 4.200).
A ce stade, il faudrait opter par certains choix dont notamment:
- Les axes prépondérants des transports collectifs .
- Les interconnexions judicieuses (ne dépassant pas des rayons de 150 à 200 m).
- La mise en place d'un système centralisé de gestion.
- Le recours à des modèles de simulations du trafic pour la gestion des points noirs et
faciliter ainsi le mouvement aux transports collectifs.

A long terme :
La répartition de la population et des équipements dans la partie d'extension se trouve dans
un réseau maillé.

Cependant, le mode de transport devrait en forte logique trouver une divergence (surtout
les lignes du transport collectif ou tramway). pour structurer tout le réseau.

Une ressource importante, mais souvent négligée dans les transports urbains, est celle des
voies navigables. La liaison du groupement avec la Corniche Ouest surtout par voie terrestre
est pratiquement compromise du point de vue physique. Le recours au transport hydroporté
est une solution idéale qui peut être testée en saison de pointe.

4) Investissements et implications

La croissance excessivement rapide de la demande des transports est d'autant plus grave
que le coût de ces transports est en hausse.

Le coût d'un réseau de grandes infrastructures spécialisées est souvent prohibitif pour les
villes des pays en voie de développement.

315
∑ La réalisation d'un Kilomètre de chaussée séparée coûte entre 0,5 et 1,5 millions Dollars
selon le type de chaussée, la topographie, etc.....

∑ La réalisation d'une voie de tramway en site propre coûte entre 2,3 et 3,5 Millions de
Dollars au Kilomètre selon les stations et les connexions.

En conséquence, la concentration des activités productives et commerciales permet


d'améliorer la productivité et la qualité des services. Mais pour bénéficier de ces avantages
Oran doit moderniser à grands frais son réseau de transport à moyen et long terme.

En d'autres termes, à moins que l'on n'innove en manière de transports urbains (Tramway),
l'amélioration de la production et des conditions de vie qui devrait aller de pair avec
l'accroissement de la population urbaine se trouvera compromise.

5) Proposition d'un réseau de tramway (voir carte n° 10)

Il est proposé la création de cinq (05) lignes :

- Ligne A : elle débute au boulevard de la Soummam pour aboutir à Sidi El bachir en


passant par la rue Larbi Ben M'Hdidi et l'avenue d'Arcool.

- Ligne B : elle débute depuis la place du 1er Novembre pour aboutir à l'aéroport en
passant par les boulevard Maata, harha Mohamed, la zone des instituts et l'université d'Es
Senia.

- La ligne C : elle débute aux Amandiers pour aboutir au Sud de Belgaid (nouvelles
extensions est) en passant par la 2éme boulevard périphérique et le boulevard projeté entre
Khemisti et Bir El Djir

- Ligne D : elle débute à Hai Cheikh Bouamama pour aboutir à Belgaid en passant par la
route natioanle n° 2, le 3éme Bd péripherique et le CW n° 75.

- Ligne E : elle débute au Tir au Pistolet pour aboutir au Hai Flaoucen en passant par le
1er Bd péripherique et la pénétrante de Delmonte.

Le réseau de chemin de fer

Actuellement, seul le tronçon gare ferroviaire-Université d'Es Senia est utilisé par les
étudiants. Par conséquent et pour une meilleure rentabilisation de cette infrastructure comme
moyen de transport collectif répondant aux besoins sans cesse croissants d'une métropôle,
nous proposons non seulement son extension de la gare vers le port et d'Es Senia mais aussi
sa ponctuation par des haltes et des correspondances communes avec le réseau de tramway.

316
6) Proposition de quelques modifications au niveau du réseau d'autobus (voir
carte n° 09).

Nous proposons des modifications aux lignes existantes et l'ouverture des nouvelles lignes.

Les modifications :

Concernant la ligne A existante et compte tenu que son actuel terminus cause des
problémes de circulation, on propose son déplacement au nivea de la place Fontanelle.

D'autre part, vu que son tracé actuel entre Gambetta et la ville nouvelle est concurrencé
par les lignes 41 et 51 et dans un souci de meilleurs rentabilisation, nous proposons un
nouveau tracé depuis l'académie jusqu'à la place Roux en passant par la rue Mouloud
Ferraoun, la rue Mankour Mahi, la rue Kefriti Krazaizi et la rue des fréres Niati.

Quant à la ligne B, nous prévoyons sa continuation sur le 2 Bd périphérique jusqu'au ront


point ce dernier et le boulevrad Front de mer remplaçant le terminus B par le terminus C.

Propositions de nouvelles lignes

- La ligne C : elle débute des Amandiers pour aboutir à hai Seddikia en passant par le
3éme Bd péripherique desservant la Zhun Maraval, la zone des instituts, la zone industrielle,
Petit Lac, ronds points de dar El Beida et cité Djamel et la zone USTO.

- Ligne 21 : elle est à recréer suivant son ancien tracé depuis le Bd de la Soummam avec
une modification relative à sojn extension jusqu'à Bir El Djir.

- Ligne 12 : elle est à recréer comme le précédent suivant son ancien tracé depuis la place
Kargentah avec une modification relative à son extension de Dar El Beida à l'université
USTo en passant par le CW 46 et le futur hopital.

317
B) SCHEMA DIRECTEUR D'AEP (VOIR CARTE N° 7)

Les programmes d'actions et perspectives

Les actions locales à court terme de l'approvisionnement en eau doivent être engagées en
attendant la concrétisation de certains projets en programmes régionaux s'intégrant dans le
schéma d'aménagement du territoire, à savoir :

- Les deux grands transfert d'eau à partir du Gargar de 50 Hm3 et du projet MAO
(Mostaganem-Arzew-Oran). Il s'agit d'une prise d'eau sur l'Oued Chelif qui permettra un
transfert de 155 Hm3 / an de la station de traitement par le biais du barrage de compensation
situé à l'aval.

- La reprise du projet de dessalement de l'eau de mer notamment pour son utilisation au


niveau des complexes industrielles d'Arzew et d'Oran et de récupération des 40.000 de m3/ j
du transfert Est pour renforcer l'AEP.

- La possibilité de connecter tous ces différents transferts afin de palier à toute rupture.

- La réutilisation des eaux non conventionnelles telles les eaux usées après traitement à des
fins agricoles.

- Les solutions à court et moyen terme doivent être prises en attendant la mise en
exécution de celles dejà citées à long terme.

- Un apport à partir du barrage Hammam Boughrara et Sikkak pour rentabiliser la


conduite basse Tafna à son maximum du point de vue quantitatif et qualitatif.

- L'amélioration de l'AEP : Les projets initiés par la D.H.W (Direction de l'Hydraulique)


tendent vers l'amélioration de la gestion du réseau grâce aux multiples interconnexions
opérées entre les différents réservoirs de l'agglomération Oranaise et le renforcement des
conduites au départ des principaux ouvrages de stockage doivent être menées.

D'autres opérations doivent être réalisées, en particulier la lutte contre les déperditions par
des actions de rénovation et de réhabilitation de réseaux de distribution ( en fonte) par la mise
en place d'une brigade de contrôle permanente . De même des actions de sensibilisation et de
lutte contre le gaspillage de l'eau.

- La réalisation du 2éme siphon qui permettra de mettre en relation le réservoir 2x50.000


m3 vers le réservoir 5.000 m3 du Bir El Djir afin d'améliorer dans des meilleures conditions,
le débit et les pressions nécessaires de toute la zone Est et sa périphérie.

- Le dédoublement de la conduite existante en ∆ 300 mm extensible en ∆ 300 mm du tronc


commun Sidi Maarouf pour l'amélioration de l'approvisionnement de toute la commune de
Sidi Chahmi.

318
- Le renforcement de la conduite de distribution existante en ∆ 400 à 150 mm alimentant
le centre Emir AEK, Nedjma et Hassi Labiod.

- Le renforcement en conduite ∆ 200 mm pour le chef lieu Sidi Chahmi et la projection


d'un château d'eau de capacité de 700 m3 et d'une adduction en ∆ 100 mm pour desservir
Bouamama.

- Le renforcement de la conduite ∆ 125 mm en diamètre 200 mm desservant le village Sidi


Maarouf.

- Le renforcement des centres d'Es Senia, Ain Beida et Cherif Yahia à partir du 2éme
siphon.

- L'alimentation des nouvelles zones d'extension vers le Nord-Est nécessite un réservoir


jumelé de capacité 2 x 20.000 m3 situé à l'Est du 2 x 5.000 m3 de Belgaîd, à une côtè plus
élevée qui permettra une distribution de toute la zone d'extension.

Ces ouvrages seront approvisionnés à partir des transferts de la zone Est en adduction par
refoulement. Le réseau d'alimentation en eau potable sera structuré en plusieurs mailles des
zones d'extension assurant une alimentation en retour et en relation avec l'existant.

La distribution à l'intérieur des mailles principales se fera par un réseau secondaire et de


desserte.

- La mise en oeuvre d'un schéma actualisé d'hydraulique local et régional est impératif et
permettra d'assurer une plus grande coordination de gestion des ressources en eaux
superficielles et souterraines.

C) SCHEMA DIRECTEUR D'ASSAINISSEMENT (VOIR CARTE N° 8)

Dans le cadre de la planification hydraulique nationale, le schéma hydraulique régional


prévoit pour le groupement urbain d'Oran un projet de grande envergure ayant pour objectif
le traitement des eaux usées et leur réeutilisation à l'usage agricole.

La problématique d'assainissement par le G.U.O dans ses limites actuelles remet en cause
la variante retenue au niveau du traitement des eaux usées de l'ancien schéma directeur
élaboré par SOGREAH en 1984.

En effet, la réponse à la nouvelle dynamique urbaine prévoit la réalisation d'une série de


dispositifs et d'installations épuratoires en fonction d'un découpage du réseau en systéme
autonome et fonctionel.

la maîtrise de ces systémes d'assainissement nous renvoie à la conception de collecte et de


traitement de chacun à une station d'épuration de module réduit et gérable.

319
a) Assainissement des eaux usées

La collecte des eaux usées du G.U.O se résume comme suit :

- La conservation du système unitaire pour la ville d'Oran avec un rejet partiel des eaux
usées vers la mer.

Compte tenu de l'implantation du rejet de l'exutoire Fort Lamoune et des faibles débits à
l'intérieur du port, il n'est pas possible de prévoir un pré-traitement préalable à ses rejets et
par conséquent aucune modification n'est envisageable en ces points.

Par ailleurs les rejets de la galerie de la "cheminée" du Petit Lac qui draîne un débit plus
important seront collectes en amonts et refoulés par une station de relevage vers un traitement
prévu en ce sens. ( de la station d'épuration de la zone Est).

La pollution au niveau de la mer diminuera considérablement (plus de 80 %) par rapport


au résultat des exutoires directement vers le milieu marin.

- Le système separatif adopté pour les extensions et les communes limitrophes consistent
en une collecte dans un réseau indépendant d'eaux usées, posé plus profondément que celui
des eaux pluviales. Les données de base pour le calcul des eaux usées sont essentiellement les
valeurs de ces débits et les pointes afin d'assurer un autocurage efficace et régulier.

En effet, en période sèche, l'écoulement des eaux usées n'est pas du tout affecté.

On évite un redimensionnement des installations et de traitement qui ne reçoivent que les


eaux usées sans aucune dilution écartant tout danger de pollution des Oueds. Ceci pourrait se
produire dans le cas d'un système unitaire par les effluents provenant des déversoirs d'orages.

La collecte et l'évacuation des eaux usées est assurée pour toutes les zones :

La zone Est :

Les eaux usées de Canastel seront refoulées vers un réseau gravitaire qui assainit Hai
Khemisti et les 6.000 logements pour être refoulé vers la station de Bir El Djir qui, elle même
est orientée vers le collecteur principal longeant gravitairement le 4éme périphérique projeté
jusqu'à la station d'épuration. Cette dernière reçoit également les eaux usées de l'Emir AEK et
ceux refoulées de Nedjma. Le centre de Sidi El Bachir sera également branché par voie de
refoulement sur ce collecteur principal qui assure la collecte de toute la zone Est.

Une autre dépression au Nord-Est à proximité de Belgaîd nécessitera une station de


refoulement vers celle de Bir El Djir.

L'ouvrage de traitement proposé est celui d'une station d'épuration moderne de type
biologique intensif selon le procédé à boues activées à moyenne charge qui recevra les eaux

320
résiduaires d'une capacité totale de 242.084 m3 / j equivalent à 88,36 Hm3 / an à long éterme
(2015).

Le site sera localisé au Sud du centre Emir AEK. Ce dispositif se justifie par la centralité
et la nature topographique de cette zone. On envisage la réalisation de cette station
d'épuration en plusieurs tranches successives pour améliorer progressivement le rendement de
l'épuration et pour faire face à des apports nouveaux.

Le traitement a pour but l'élimination les matières organiques biodégradables (solides,


colloîdales, matières dissoutes) contenues dans l'eau usée par l'action de mico-organismes en
présence d'oxygène dissout. Pour des raisons techniques de protection de l'appareillage
mécanique et des conduites contre les obturations, les effluents devront être soumis à des pré-
traitement tel que : dégrillage-dessablage et dégraissage qui jouent un rôle déterminant dans
les conditions de fonctionnement de la station d'épuration.

Ce projet de grande envergure aura des conséquences positifs sur l'environnement et


permettra dans le cadre d'un aménagement hydro-agricole la réutilisation de ces volumes
d'eaux usées traitées pour valoriser les terres agricoles.

La zone Sud-Est :

Cet ensemble regroupe les agglomérations de Sidi Chahmi, Bouamama et Sidi Maarouf
dont la population passera à long terme à 45.754 habitants. A raison d'une dotation moyenne
de 150 l / j et d'un retour au rejet à 80 % des eaux consommées, la charge hydraulique
domestique s'élèvera à l'horizon 2015. à 6.590 m 3 / j soit 2,4 Hm3 / an. Le système
d'épuration préconisé consiste en une station de lagunage recevant les effluents urbains par
une conduite principale gravitaire de Sidi Maarouf et celle, mixte-refoulement et gravitaire de
Sidi Chahmi et l'hôpital psychiatrique. Ces eaux récupérées et traitées seront éventuellement
réutilisées à des fins agricoles pour les terres avoisinantes.

La zone Sud-Ouest :

Regroupant les agglomérations d'Es Senia, d'Ain Beida et la cité Commandant Chérif
Yahia situées au Sud du 3éme périphérique, le raccordement des réseaux de tous ces centres
permet en outre le soulagement du réseau d'Oran gravitairement vers le collecteur existant
longeant la route de Misserghin qui rejettera ces eaux vers une station de lagunage proposée
aux abords de la Sebkha, loin de toutes contraintes aéronautiques.

Le volume domestique rejeté sera de l'ordre de 10.142 m 3 / j soit 3,70 Hm3 /an , auquel il
faut ajouter celui de la zone industrielle représentant une majoration de 10 %. Le volume
total s'éleva à 11.156 m3 / j équivalent à 4,07 Hm3 / an à long terme.

321
Le procédé technique retenu nous semble plus logique à envisager en raison de la
proximité géographique, pour la réutilisation notamment l'irrgation et la recharge artificielle
des nappes.

b)- Assainissement des eaux pluviales

La collecte des eaux pluviales de surface reste d'actualité puisque le projet est en cours de
réalisation. Il est intitulé "Drainage des eaux pluviales".

C'est une opération de protection contre les inondations avec la réalisation d'un ensemble
d'ouvrages intégrés dans un même système.

Retenues

- La digue de Pont Albin (Hassi) : Elle permet de stocker et de régulariser les eaux de
crue provenant du Mont de Murdjadjo

- La digue du Ravin d'Es-Senia : Permet de recevoir et de stocker dans cette retenue les
eaux de l'Oued Ain Beida et celles transitant dans le canal de Rouissata.

Elle sert également comme bassin d'orage pour protéger le village contre les inondations.

Canaux d'eaux pluviales

- Le canal Oued Rouissata : de section trapézoïdale en béton armé ayant une longueur de
1.700 m, il canalise les eaux qui inondaient une partie du quartier Maraval vers la digue du
ravin d'Es Senia.

- Canal Ravin d'Es Senia : canal en béton armé de section trapézoïdale de 3.300 m de
longueur, à ciel ouvert. Toutes les eaux de crues sont collectées, contrôlées et évacuées par ce
canal vers la Daya Morsly.

- Le trop plein de la Daya : Pour maintenir le niveau du lac qui est utilisé comme bassin
d'orage, un trop plein, est relié par une conduite de ∆ 1.500 mm de longueur 1.100 ml à la
cheminée du Petit Lac. Les eaux sont ensuite évacuées vers la mer par une galerie de Petit
Lac qui peut évacuer jusqu'à 40 m3 / s.

- Le canal de la Zhun USTO : il collecte les eaux pluviales de la zone Est .

- La dépression de Bir El Djir : les eaux pluviales convergent vers la dépression et sont
rassemblées au point bas dans un bassin d'orage pour être refoulées par pompage vers la mer.

Le schéma retenu pour l'assainissement des eaux pluviales des zones d'extension, prévoit
leur acheminement vers la Daya Morsli qui joue le rôle d'un grand bassin d'orage. Ces eaux
seront évacuées à faible débit vers la mer à travers la galerie de la cheminée du Petit Lac.

322
Excepté pour la dépression de Bir El Djir et la frange maritime où le rejet se fait directement
vers la mer, la dépression de Belgaîd à l'extrême Est où les eaux sont refoulées pour ruisseler
ensuite vers un milieu naturel à proximité: Oued Sidi El Bachir.

Le lancement et l'actualisation du schéma directeur d'assainissement (SOGREAH), par le


ministère de l'équipement-AGEP, permet de dégager des options définitives qui engageront la
metropole en matiére de stratégie d'assainissement, du volet d'épuration qui reste la question
complexe et difficile; et, de reutilisation des eaux usées traitées pour les besoins agricoles.

- Des études d'impact sur les différents milieux recepteurs des eaux usées et industrielles
(milieu marin-dépressions-eaux souterraines).

- La planification des grands travaux d'assainissement sur les extensions prioritaire du


Grand Oran.

c) Evaluation sommaire des couts de viabilisation (extension Est)

En matière d'adduction d'eau potable, la longueur (tous diamètres confondus en fonte) est
estimée à 25.000 mètres linéaires de même que la construction d'un réservoir jumelé de
capacité 2 x 20.000 m3 menu d'un brise charge.

En se basant sur les prix pratiqués actuellement en matière d'AEP, le coût global
s'élèverait à 450 Millions de dinars sans comptabiliser les réseaux secondaires.

En matière d'assainissement d'eaux usées la longueur (tous diamètres confondus) est


estimée à 35.000 ml, dix (10) stations de relevage, 02 stations de lagunage et une station
d'épuration classique ( biologique à boue activée)
En se basant sur les prix pratiqués actuellement en matière d'assainissement, le coût global
d'assainissement en eaux usées s'élèverait à 490 Millions de dinars tandis que celui des eaux
pluviales à 600 Millions de dinars dont le mètre linéaire est estimé à 10.000, avec 02 bassins
de retenue munis de 02 stations de relevage soit un total de 1.090 Millions de dinars.

Le coût global de viabilisation en matière de réseaux primaires seulement s'élèverait


à 1.540 Millions de dinars, qu'il faut tenir en compte lors de l'actualisation des prix à
long terme.

323
XI) PLAN DES SERVITUDES (VOIR CARTE N° 11 ET 11 BIS)
Les différents réseaux et infrastructures existants ou à créer impliquent des servitudes. Ces
servitudes sont à maintenir, à modifier ou à créer selon le cas. Le tableau qui suit présente les
différentes servitudes à respecter.

Les servitudes aéronautiques (liées à l'aéroport sont matérialisées sur la carte n° 11 Bis)

Tableau n°144 : Emprises des servitudes obligatoires

Designation Servitudes Emprise

A A A A l'interieur de A l'exterieur de
maintenir modifier créer l'agglomération l'agglomération

1er Bd péripherique X 40 m -

2éme Bd péripherique X 40 m -

3éme Bd péripherique X 40 m -

4éme Bd périphérique X 40 m 100 m

Route Nationale 2 X 40 m 50 m

Route Nationale 2A X 40 m -

Route Nationale 4 X 40 m 100 m

Route Nationale 11 X 40 m 100 m

Chemin de wilaya 46 X 40 m 50 m

Chemin de Wilaya 35 X 30 m 50 m

Chemin de Wilaya 35A X 30 m -

Chemin de Wilaya 73 X - 50 m

Chemin de Wilaya 83 X 35 m -

324
Chemin de Wilaya 75 X 40 m (à modifier -
entre la zone des
2000 lots et le
douar Belgaid)

Voie projetée X 40 m -

Nouvelle voie de Ras El X 40 m -


Ain

Bretelle Autoroute X - 100 m

Ligne éléctrique très haute X 90 m


tension

Ligne éléctrique haute X 60 m


tension

Gaz haute pression X 60 m

Gaz haute pression USTO X 150 m

Hopital psychiatrique X 100 m

Cimetières d'Ain Beida et X 100 m du mur de clôture


Sidi El Bachir

Autres cimetières X 25 à 35 m du mur de clôture

Littoral X 100 m du rivage

Château d'eau X 50 m de rayon

Réservoir X 50 m de rayon

Station relais Emeteur- X 500 m de rayon


Récepteur

Canal d'eaux pluviales X 6 à 7,5 m de part et d'autre du


bord du canal

Voie ferrée existante X 25 m de part et d'autre du rail

Carriére X 150 m de la limite

Dépot d'explosif (ONEX) X 150 m à partir du mur de clôture

325
XII- IMPLICATIONS DES INTERVENTIONS SUR LES TISSUS
URBAINS EXISTANTS
Il ne s'agit pas ici d'evaluer de manière precise en terme de coût l'ensemble des
implications des interventions proposées sur les tissus urbains mais de tenter de cerner pour
chaque type d'intervention les principales activités à mener. Seules des études opérationnelles
peuvent en évaluer l'ensemble des retombées aussi bien sociales qu'économiques.

On peut recenser principalement quatre types d'interventions :

- L'eradication de l'habitat précaire, la rehabitation du vieux bati, la préservation et


restauration du patrimoine, le transfert des activités hors de tissus urbains.

A) L'ERADICATION DE L'HABITAT PRECAIRE

L'eradication de l'habitat précaire est une action prioritaire, que ce soit pour reconstituer
l'image de la ville ou pour mettre fin à un processus de marginalisation et d'exclusion d'une
fraction grandissante de la population.

Pour souligner l'ampleur de ce phénomène, il est nécessaire de rappeler que la population


des Planteurs, à elle seule équivaut à la population d'une ville moyenne (environ 120.000 à la
date de l'enquête exhautive mener par pour l'URSA Juillet 95.

Les actions à mener dans ce cadre concernent 10.000 familles pour l'ensemble du
groupement. Les sites à ciblér en urgence sont les suivants : les Planteurs, Pont Albin, les
zones d'Es Senia. Il s'agira principalement de mettre fin à des actions ponctuelles par
l'elaboration d'une stratégie d'eradication. Cette stratégie passe par la maitrise du phénomène :
recensement permanent des zones de précarite et suivi de leur évolution.
Mise en place d'une politique de démolition-relogement qui ne doit consister, comme cela
a été le cas jusqu'ici d'un simple transfert de la précarite d'un site vers un autre. Les exemples
de Ain Beida, Sidi Bachir et de Steibo sont édifiants ce titre.

Par le cas des Planteurs, l'amélioration du cadre de vie et l'intégration à la vie urbaine
impliquent une restructuration profonde intervenant avec niveau de la voirie et injection
d'equipements notament de première nécessité.

* Ref dossier spécifique -Habitat précaire Flanc Est Murdjadjo.

Cette restructuration nécessite un espace qui ne peut être dégager dans cette zone que par
la démolition de 8000 baraques.

La concretiation de cette stratégie exige un plan de financement qui etant donnée l'ampleur
des opérations à mener, depasse largement les capacités locales voire wilayates.

B) LE VIEUX BATI

326
La dégradation du vieux bati n'est pas un phénomène récent. A la fin des années soixante,
elle avait déjà conduit à la démolition de quelques immeubles. Et bien que ce processus
evolue à un rythme accélere, il n'existe pas à l'heure actuelle d'evaluation précise du vieux
bati dont la définition, même, n'est pas établie de manière rigoureuse.

Les actions à mener dans le cadre d'une politique de rehabilitation sont :

- Definir la notion de "vieux bâti"

- Metter en place un organisme spécialisé chargé de l'evaluer, d'etablir un programme


d'actions et d'en assure la concretisation. Ce programme doit notamment consister au
recensement des populations residentes, à leur relogement, à l'élaboration d'un plan de
financement, à l'instauration d'une politique fiscale iappropriée, la création d'entreprises
spécialisées dans la rehabilitation, la formation professionnelle dans les metires de la
rénovation.

La reussite de ce programme exige, evidemment l'adhesion des populations concernées.

Le transfert des activités hors du tissu urbain nécessite à l'instar des autres types
d'intervention, une politique d'ensemble qui doit prendre en charge les éléments suivants :

- Implications en terme de couts, économiques, sociaux, d'un transfert.

- Classification par ordre de priorité et d'impact des actions susceptibles d'une transfert

- Existence ou non d'espaces d'accueil.

- Nécessité de l'adhésion des occupants.

L'élaboration d'une politique et la mise en place des institutions chargés de sa mise en


oeuvre s'avérent désormés des priorités incontournables.

Cette politique suppose en préalable une évolution précise du vieux bati.

- Elle doit veillir particuliérement:

- Au rencensement des populations résidentes, à leur relogement.

- A l'élaboration de plan de financement.

- A l'instauration d'une politique fiscale incitative.

- A la création d'entreprises spécialisées dans la réhabilitation.

- La formation professionnelle dans le smetiers de la rénovation.

- Sa reussite exige évidement, l'adhésion des populations concernées.

327
DEUXIEME PARTIE :
REGLEMENT

INTRODUCTION
QUE REGLEMENTE LE PDAU ?

Selon la loi 90-29 du 01/12/1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme et son


décret exécutif n° 177-91 du 28 Mai 1991, le PDAU :

- Réglemente l'utilisation et la gestion du sol urbanisable. Selon l'article n° 10 de la


même loi, aucun usage du sol ou construction ne peut se faire en contradiction avec le
PDAU.

- Fixe l'affectation générale du sol par secteur. Il indique quelles sont les activités,
usages autorisés et ceux interdits.

- Fixe les servitudes auxquelles peuvent être soumises la construction et l'utilisation


du sol.

- Impose les orientations d'aménagement par définition de la vocation des secteurs ou


zones, et par réservation d'emprises pour des équipements et infrastructures.

- Fixe les périmètres et termes de références des POS ou des projets urbains
envisagés.

- Impose des mesures de préservation des ressources non renouvelables (terres


agricoles, sites et monuments... ).

- Impose selon l'article 11, toutes les mesures nécessaires à la prévention des risques

- Impose selon l'article 19, des échéances d'urbanisation compatibles avec une
utilisation rationnelle et économique des sols.

- Il est à noter que la réglementation de la transformation du cadre bâti n'est pas


exprimée de manière explicite dans la loi, cependant, il est mentionné dans l'article 18
que le PDAU "détermine les zones d'intervention sur les tissus urbains et les zones à
protéger".

328
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES.
Textes de référence du présent règlement

- Loi N°90-29 du 1er Décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme.

- Décret N°91-177 du 28 Mai 1991 fixant les procédures d'élaboration et d'approbation du


plan directeur d'aménagement et d'urbanisme et le contenu des documents y afférents.

- Loi N°87-03 du 27 Janvier 1987 relative à l'aménagement du territoire.

- Décret N°91-175 du 29 Mai 1991 définissant les règles générales d'aménagement,


d'urbanisme et de construction.

- Décret exécutif n° 91-178 du 28 Mai 1991 fixant les procédures d'élaboration et


d'approbation des plans d'occupation des sols ainsi que le contenu des documents y afférents.

- Loi n° 82-02 du 05 Février 1982 relative au permis de construire et au permis de lotir.

- Décret N°91-176 du 28 Mai 1991 fixant les modalités d'instruction et de délivrance du


certificat d'urbanisme, du permis de lotir, du certificat de morcellement, du permis de
construire, du certificat de conformité et du permis de démolir.

- Loi N°90-25 du 10 Novembre 1990 relative à l'orientation foncière.

- Loi N°90-30 du 1er Décembre 1990 portant loi domaniale

- Loi N°90-09 du 7 Avril 1990 relative à la Wilaya

- Loi N°90-08 du 7 Avril 1990 relative à la commune

- Décret n° 83-619 du 26 Novembre 1983 relatif à la permission de voirie.

- Loi n° 81-01 du 07 Février 1981 portant cessions des biens de l'état.

- Loi 83-18 du 13 Août 1983 relative à la protection foncière agricole.

- Arrêté interministériel du 22/03/1992 relatif aux droits de construction applicables aux


territoires situés hors des parties urbanisées des communes (Article n° 5 et 7).

- Loi 83-03 du 5 Février 1983 relative à la protection de l’environnement.

- Décret n° 87-91 du 21 Avril 1987 relatif à l'étude d'impact d'aménagement du territoire.

- Ordonnance N°67-281 du 20.12.1967 relative aux fouilles et à la protection des


monuments historiques et naturels.

- Décret n° 81-135 du 27 Juin 1981 portant modification de l'ordonnance n° 67-281 du 20


Décembre 1967 relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques et
naturels.

329
- Arrêté du 17 Mai 1980 relatif aux autorisations archéologiques.

- Ordonnance n° 73-38 du 25 Août 1973 portant rectification de la convention de


l'UNESCO sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel.

- Ordonnance n° 75-79 du 26 Décembre 1975 relative aux sépultures.

- Arrêté du 9 Mars 1993 portant ouverture d'instance en vue du classement des monuments
et sites historiques.

- Décret N°69-82 du 13.06.1969 relatif à l'exportation des objets présentant un intérêt


national du point de vue de l'histoire, de l'art et de l'archéologie.

- Décret N° 81-382 du 26 décembre 1981 déterminant les compétences et les attributions


de la commune et de la Wilaya dans le secteur de la culture.

- Décret N° 88-149 du 26 juin 1988 portant nomenclature et classification des installations


classées.

- Ordonnance N°66-62 du Mars 1966 relative aux zones et sites touristiques et les textes
pris pour son application.

- Décret 88-232 du 05/11/1988 portant délimitation des zones d'expansion touristiques.

- Loi N° 83-17 du 16 juillet 1983 portant code des eaux.

- Loi N° 84-12 du 23 juin 1984 portant régime général des forêts.

- L'ordonnance n° 76-04 du 20 Février 1976 relative aux règles applicables en matière de


sécurité contre les incendies et à la création de commission de prévention et de protection
civile.
- Décret N° 76-34 du 20 février 1976 relatif aux établissements dangereux, insalubres et
incommodes.

- Décret N° 84-378 du 15 décembre 1984 fixant les conditions du nettoiement et


d'enlèvement des déchets solides.

- Décret N°91-11 du 27 Avril 1991 fixant les règles d'expropriation pour cause d'utilité
publique.

- Décret législatif N° 94-07 du 18 Mai 1994 relatif aux conditions de la production


architecturale et à l'exercice de la profession d'Architecte en particulier les articles n° 34 à 42.

- Loi n° 86-07 du 4 mars 1986 relative à la promotion immobilière.

- Loi N° 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de l'environnement

330
Article n° 1 : Champs d'application

Le présent règlement ainsi que les documents graphiques qui lui sont annexés s'appliquent
à l'intégralité du territoire du Groupement d'Oran composé des communes d'Oran, d'Es Senia,
de Bir El Djir et de Sidi Chahmi, d'une superficie de 25057 ha..

Article n° 2 : Portée du règlement

Le présent règlement est applicable à l'ensemble des constructions, aménagements et


ouvrages situés à l'intérieur du périmètre défini à l'article premier et figurant dans des plans
ci-annexés.

Ne sont pas soumis à l'application du présent règlement, les constructions intéressant le


domaine militaire. Ce domaine est couvert par le secret de défense nationale, pour lequel le
maître de l'ouvrage doit veiller à sa conformité avec les dispositions législatives et
réglementaires en matière d'urbanisme.

Article n° 3 : Toute réalisation est soumise au préalable à l'obtention d'un permis de


construire, d'un permis de lotir ou d'un permis de démolir tel que stipulé dans le décret N°91-
176 du 28 Mai 1991.

Article n° 4 : Le présent règlement d'urbanisme ne peut se substituer aux lois et servitudes


légales en vigueur.

Article n° 5 : Le présent règlement et les documents graphiques qui lui sont annexés sont
conjointement opposables aux Tiers:

Il s'impose aux particuliers comme aux personnes morales de droit public ou privé. Le
présent règlement ne peut se substituer à la législation en vigueur concernant les droits des
tiers, les principes découlant des codes de la santé, des forêts ou de celui des eaux et de tout
autre texte législatif ayant un impact direct sur l'aménagement de l'espace urbain. Tous les
documents et périmètres urbanisables provisoires approuvés réglementairement antérieurs à
l'approbation de ce règlement sont abrogés. Les règlements d'urbanisme opérationnel qui se
trouvent en contradiction avec le présent règlement peuvent être modifiés dans les mêmes
formes avec lesquelles ils ont été approuvés.

Le présent règlement devra être pris en compte par les règlements d'urbanisme de détail
fixant ou arrêtant les droits de construire relatifs à toute nouvelle opération. Ces textes
réglementaires devront compléter et préciser le présent règlement sans toutefois pouvoir
entrer en contradiction avec lui. Il ne peut être dérogé aux règles définies dans le présent
règlement que dans les mêmes formes qui ont présidé à son approbation.

331
Article n° 6 : Champ d'application temporel

Le présent règlement est valable tant qu'un autre règlement d'urbanisme n'aura pas été
approuvé conformément à la législation et la réglementation en la matière.

Article n° 7 : Usage du sol

Tout usage abusif du sol, c'est-à-dire ne respectant pas une servitude, entraînant une
contrainte quelconque (foncière, de site, de nuisance ou laissant des espaces résiduels
inutilisables) aux établissements existants, à l'aménagement futur et aux implantations
prévues notamment en ce qui concerne les infrastructures, est prohibé.

Article n° 8 : Définition des secteurs réglementaires

Le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme divise le territoire auquel il se rapporte en


secteurs. Les dits secteurs sont définis comme suit :

- Les secteurs urbanisés.

- Les secteurs à urbaniser.

- Les secteurs d'urbanisation future.

- Les secteurs non urbanisables.

Le secteur est une fraction continue du territoire du groupement pour laquelle sont prévus
des usages généraux du sol. Des échéances d'urbanisation sont fixées dans le cas des trois
premières catégories de secteurs dits d'urbanisation définis ci-dessus.

Les secteurs urbanisés incluent tous les terrains, même non dotés de toutes les viabilités,
occupés par les constructions agglomérées, par leurs espaces de prospect et par les emprises
des équipements et activités, même non construits, les espaces verts, les surfaces libres, les
parcs et forêts urbains, destinés à la desserte de ces constructions agglomérées.

Les secteurs urbanisés incluent également les parties de territoire urbanisé à rénover, à
restaurer et à protéger.

Les secteurs à urbaniser incluent les terrains destinés à être urbanisés à court et moyen
terme, à un horizon de dix (10) ans, dans l'ordre de priorité prévue par le plan directeur
d'aménagement et d'urbanisme (horizon 2005 pour le présent PDAU).

Les secteurs d'urbanisation future incluent les terrains destinés à être urbanisés à long
terme, à un horizon de vingt (20) ans, aux échéances prévues par le plan directeur
d'aménagement et d'urbanisme (horizon 2015 pour le présent PDAU).

Tous les terrains situés dans les secteurs d'urbanisation future sont frappés d'une servitude
temporaire de non aédificandi.

332
Cette servitude n'est levée aux échéances prévues que pour les terrains entrant dans le
champ d'application d'un plan d'occupation des sols, approuvé.

Tous les investissements dont la durée d'amortissement dépasse les délais prévus pour
l'urbanisation ainsi que les modifications ou grosses réparations des constructions destinées à
être détruites, sont interdits dans ces secteurs.

Toutefois, sont autorisés dans ces secteurs :

- La rénovation, le remplacement ou l'extension des habitations liées à la viabilité de


l'exploitation agricole.

- Les constructions justifiées par intérêt du groupement et dûment autorisées par le Wali
sur demande motivée du président du conseil des communes.

- Les secteurs non urbanisables sont ceux dans lesquels des droits à construire peuvent être
édictés mais réglementés dans des proportions limitées compatibles avec l’économie générale
des territoires de ces secteurs.

Article n° 9 : Permis de lotir

Le permis de lotir est exigé pour toute opération de division en deux ou plusieurs lots
d'une ou plusieurs propriétés, quelle qu'en soit la localisation.

Article n° 10 : Permis de construire

Le permis de construire est exigé pour l'édification de nouvelles constructions quel qu'en
soit l'usage, l'extension de constructions existantes, la modification de construction touchant
au gros oeuvre ou aux façades donnant sur l'espace public, la réalisation de mur de
soutènement et de clôture en dur.

Le permis de construire est instruit et délivré dans des formes, conditions et délais
déterminés par voie réglementaire.

Article n° 11 : Permis de démolir

Le permis de démolir est exigé pour toute démolition totale ou partielle d'une construction
dans le territoire du groupement, ou chaque fois que les conditions techniques et de sécurité
le commandent.

Le permis de démolir est instruit et délivré dans des formes, conditions et délais
déterminés par voie réglementaire.

333
Article n° 12 : Les réseaux

Réseau d'électricité: Toute construction à l'intérieur des périmètres d'urbanisation est


soumise à l'obligation de se raccorder au réseau public d'électricité, conformément à la
réglementation en vigueur.

Réseau d'alimentation en eau potable: Toutes les constructions devront être raccordées au
réseau public de distribution d'alimentation en eau potable.

Réseau d'assainissement: dés la mise en place du réseau public d'assainissement, toutes les
constructions devront y être obligatoirement raccordées.

Article n° 13 : La Voirie

Une hiérarchie établie pour la voirie réglemente les voies de circulation selon leurs
caractéristiques et leur type comme suit :

- Voie Primaire: C'est une voie qui assure la liaison entre les différentes parties de
l'agglomération. La chaussée devra être bordée de caniveaux, puis d'un trottoir de part et
d'autre. L'emprise totale est de 10 à 15 m et comporte 3 voies de 9 à 10 m; les trottoirs sont
de 1 à 5 m.

- Voie Secondaire: C'est une voie collective distributrice, assurant la desserte des
différentes parties de l'agglomération. La chaussée devra être bordée d'un caniveau et d'un
trottoir de part et d'autre. Emprise de 8 à 15 mètres.

- Voie tertiaire: C'est une voie qui assure la desserte des parcelles, et les lie à la voie
secondaire.

Article n° 14 : Desserte par la voirie

Toute construction doit être directement accessible par une voie.

Article n° 15 : Les servitudes

Les servitudes à prendre en considération sont :

- Le littoral.

- La zone agricole.

- La zone forestière.

- Les zones humides (Sebkha, Daya, lac).

- Les servitudes concernant les mines et carrières.

- Les servitudes de protection de la nappe phréatique.

334
- Les servitudes concernant les cimetières et décharges publiques.

- Les servitudes de visibilité sur les voies publiques.

- Les servitudes des emprises des futures routes et urbaines importantes.

- Les servitudes d'alignement.

- Les servitudes des lignes électriques (moyenne tension, haute tension).

- Les servitudes de conduites de gaz.

- Les servitudes de conduites d'A.E.P et réservoirs.

- Les servitudes des conduites d'assainissement et de station de traitement des eaux usées.

- Les servitudes de la gare et chemin de fer.

- Les servitudes au voisinage de la zone d'activité.

- Les servitudes des télécommunications

- Les servitudes des poudrières et dépôt d'explosifs.

Article n° 16 : Espaces Verts

Les espaces verts à l'intérieur du tissu urbain notamment dans les zones résidentielles,
doivent être librement accessibles aux piétons, et de ce fait, des cheminements devront être
aménagés. L'emprise de la verdure ne doit pas être fermée par une clôture autre que celle
nécessaire à la protection des végétaux.

Article n° 17 : Carrière

L'exploitation des carrières existantes au delà du 1 Janvier 1992 est subordonnée à


l'approbation d'un plan d'exploitation. Ce plan d'exploitation est élaboré à la charge de
l'exploitant et devra comprendre :

- Un plan de carrière garantissant la réaffectation possible des terrains en fin de période


d'exploitation.

- L'indication des mesures prises afin de rendre l'exploitation compatible avec la protection
de l’environnement et la sécurité de l'urbanisation avoisinante.

- L'ouverture de nouvelles carrières devra être assujettie à la production d'un plan


d'exploitation tel que décrit ci-dessus, et subordonnée à une déclaration d'utilité publique.

- Les servitudes liées au port et aéroport.

335
Article n° 18 : Décharges publiques

Tout dépôt d'ordures de provenance domestique ou industrielle, de déchets divers, de


matériaux de démolition de bâtiment, de fouilles et d’évacuation, ainsi que de carcasses, est
interdit en dehors des zones spécialement affectées à cet effet.

Pour ces dépôts de matériaux de démolition, de fouilles et d'excavation, des dérogations


éventuelles peuvent être accordées à condition que le déposant se conforme aux indications
fournies par les services publics.

Le compactage et le réglage sont dans tous les cas obligatoires.

Le choix du site des décharges publiques doit se faire en tenant compte de la protection de
l'environnement à savoir : nappes phréatiques, zones de cultures, zones de foret.

Article n° 19 : Définition des opérations sur le tissu urbain

- La rénovation urbaine : Elle constitue une intervention en profondeur sur le tissu


urbain avec destruction d'immeubles vétustes et reconstitution sur la même place d'immeuble
de même fonction ou de fonction différente.

L'objet de ces opérations est d'accorder les tissus avec les normes maximales d'hygiène ou
de concrétiser la nouvelle conception de la ville.

- La restructuration urbaine : Elle consiste en une intervention sur les voiries et réseaux
divers et en une implantation de nouveaux équipements. Elle peut comporter une destruction
partielle, d'îlot et une modification des caractéristiques d'un quartier par le transfert d'activité
de toute nature et la désaffectation des bâtiments en vue d'une autre utilisation.

La réhabilitation : Elle consiste en une revalorisation de bâtiments ou de tissu qui


conservent leurs caractéristiques originelles. Ces opérations impliquent la densification, la
régularisation des statuts juridiques et apurement foncier, améliorant les conditions d'habitat,
la restauration des équipements collectifs et infrastructures nécessaires. Les destructions sont
limitées aux adjonctions inopportunes ou précaires et aux bâtiments menaçant ruine; l'objet
des réhabilitations est de relever la valeur d'usage d'un cadre bâti qui doit être conservé.

La composition urbaine : Elle vise à contrôler la forme urbaine par la détermination du


droit de l'utilisation du sol, la typologie de l'habitat, les règles d'implantation et le traitement
des façades. Toutes ces opérations sont appelées communément POS ou plan d'occupation du
sol par les dernières réglementations en urbanisme.

336
Article n° 20 : Coefficient d'occupation du sol (COS)

Le coefficient d'occupation du sol (COS) est le rapport de la somme des surfaces de


plancher hors oeuvres nette de la construction et la surface du terrain.

La surface hors oeuvres du plancher d'une construction est exprimée par la surface de
plancher hors oeuvre brute, égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau de la
construction déduite :

- Des surfaces de plancher hors oeuvre des combles pour l'habitat ou pour des activités à
caractère professionnel, artisanal.

- Des surfaces de planchers hors oeuvre, de toitures terrasses, de balcons, des loggias ainsi
que des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée.

- Des surfaces de planchers hors oeuvre des bâtiments ou des parties de bâtiments
aménagés en vue de stationnement des véhicules.

- Des surfaces de planchers hors oeuvre des bâtiments affectées au logement, des récoltes,
des animaux ou du matériel agricole ainsi que des surfaces des terres de production.

Le COS exprime les droits à construire attachés à la propriété du sol. Il permet ainsi au
constructeur de connaître ce qu'il peut bâtir sur un sol déterminé. Le COS est donc une
réglementation de la densité de construction et s'applique à la superficie qui fait l'objet d'une
demande de permis de construire.

Article n° 21 : Implantation des constructions par rapport aux voies et au domaine


public

De façon générale l'implantation des constructions en front de rue est encouragée. Si une
telle disposition n'est pas adoptée, le recul minimum sera deux (2) mètres pour la partie de la
construction en recul.

La disposition en front de rue est obligatoire pour les équipements collectifs et édifices
publics. En cas de dérogation, la marge de recul du droit de la construction sera aménagée par
le maître de l'ouvrage et versée au domaine public.

Article n° 22 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

En règle générale l'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
latérales est encouragée.

337
En cas de retrait par rapport aux limites séparatives, la marge de recul sera au minimum
égale à la moitié de la hauteur construite avec un minimum absolu de trois (3) mètres.

Article n° 23 : Implantation des constructions les unes par rapport aux autres

L'espace à respecter entre les constructions par rapport à la hauteur des façades
avoisinantes est de :

- 8 m pour l'habitat individuel: R+1.

- 10 m pour l'habitat semi-collectif: R+2.

En général deux constructions peuvent être soit contigu‘s soit mitoyennes cependant la
mitoyenneté n'est pas souhaitée pour des raisons parasismiques, mais lorsqu'elle se réalise il
faut prendre les précautions nécessaires. Dans le cas ou deux constructions sont contigu‘s,
l'espace entre les deux constructions devra être étanche aux animaux et à la pluie et doit être
traité comme joint sur toute sa hauteur.

La distance entre deux constructions séparées devra être supérieure ou égale à la moyenne
des hauteurs des deux constructions. Elle ne pourra être inférieure à six (06) mètres qu'en cas
d'alignement de murs pignons.

Article n° 24 : Plantation des espaces libres

Les espaces non construits sur les parcelles ou emprises foncières des grandes opérations
devront à concurrence de 50 % être inaccessibles aux véhicules automobiles et aménagés en
2
espaces verts avec obligation de plantation d'un arbre à hautes tiges au minimum par 25 m .
Ces espaces plantés pourront faire fonction d'aires de jeux.

Article n° 25: Aires de jeux

Les espaces de prospect de l'habitat collectif devront être aménagés de façon à recevoir des
aires de jeux répartis selon les ratios suivants :
2
- 2 m par logement d'aires de jeux pour enfants.
2
- 5 m par logement d'aires de jeux pour pré adolescents.

- 1 terrain pour jeux de ballon de 20 x 10 m minimum pour 200 logements pour les
adolescents.

Article n° 26 : Constructions sur les parcelles vides du tissu existant

Les nouvelles constructions implantées sur des parcelles restées libres ou libérées au
milieu d'un tissu urbain (c'est à dire présentant une homogénéité de hauteur et d'implantation)

338
doivent se faire conformément à un cahier des charges. Au cas où celui-ci n'existerait pas, les
nouvelles constructions devront se conformer aux caractéristiques des constructions
avoisinantes. Cette prescription peut constituer un motif de dérogation à des servitudes de
hauteur, d'implantation ou de COS.

Article n° 27 : Prospect sur rue

En règle générale, la hauteur des constructions en front de rue, sur une parcelle donnée ne
peut excéder la largeur de l'espace public qui le dessert.

Au delà de ces hauteurs autorisées, sous réserve du respect des dispositions des autres
articles, un retrait de 3 mètres par étage sera exigé pour les étages supérieures.

Exceptionnellement, en cas d'intersection de voies de différents gabarits, la hauteur


maximale peut être maintenue le long de la voie mineure et ceci sur la profondeur du bâti
bordant la voie majeure.

Exceptionnellement, lorsque la profondeur moyenne des parcelles est supérieure à 15


mètres, les constructions en Front de rue sont autorisées jusqu'à une hauteur maximale
calculée à partir de la côte moyenne du trottoir de :

- 10 mètres lorsque la largeur de la voirie est comprise entre 7 à 10 m.

- 07 mètres lorsque la largeur de la voirie est inférieure ou égale à 07 m.

Article n° 28 : Règles générales sur l'aspect des constructions

Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité d'aspect et de
matériaux compatibles avec la tenue générale de l'agglomération et l'harmonie du paysage.

Lorsque les bâtiments sont édifiés en mitoyen, la hauteur des étages et les éléments
architecturaux doivent être en harmonie avec les immeubles dont ils sont jointifs.

Article n° 29 : Vues

Les constructions doivent être édifiées de telle manière que les particuliers ne puissent
avoir une vue rapprochée sur les fonds ou les constructions voisines.

Aucun percement d'ouverture permettant une vue directe, droite ou oblique n'est autorisé.
La distance nécessaire doit être conforme aux règles concernant le prospect.

Article n° 30 : Prospects

C'est la distance séparative entre deux façades ou murs pignons non contigus se faisant
face.
339
La hauteur des constructions est calculée en prenant en compte les murs, les murs pignons,
corps, acretères, pergolas ou buanderie.

Les dérogations ne pourront être accordées que dans le cas où les rez-de-chaussée sont
occupés exclusivement par des équipements, commerces ou services et où l'on veut, pour des
raisons d'animation avoir un espace relativement étroit.

Cette dérogation ne pourra s'appliquer à un ou à quelques bâtiments isolés, mais à un


ensemble architectural tel que place, rue ou secteur. La dérogation consiste à ne pas prendre
en compte entièrement ou partiellement les rez-de-chaussée pour le calcul des prospects.

Article n° 31: Mitoyenneté-Contiguité

La mitoyenneté, institution de fait légalisée qui permet aux propriétaires voisins d'appuyer
leurs constructions sur un même mur, est déconseillée pour des raisons statiques et interdites
s'il y a déjà une mitoyenneté ou si la plus grande diagonale d'un bâtiment dépasse 15 mètres.

Lorsque deux constructions sont contigu‘s, l'espace interstitiel entre elles ne devra pas
avoir plus de quelques centimètres de largeur et être traité sur tout son pourtour comme joint.

Il devra être opaque aux regards, inaccessible aux animaux et étanche.

Article n° 32: Clôtures

- Les clôtures entourant des groupes d'immeubles, cités ou lotissements sont interdites.
Seules pourront être clôturées les parcelles faisant l'objet d'une approbation individuelle.

- Les terrains réservés aux équipements collectifs ne seront pas clôturés et devront
s'intégrer dans l'ensemble existant.

Tout projet de clôture doit être joint à la demande de permis de construire.

Article n° 33: Stationnement

Le stationnement des véhicules doit s'effectuer hors de la piste de roulement de chaussée,


soit en sur-largeur de l'emprise de la voie, soit sur des emplacements aménagés à cet effet,
partiellement ou entièrement sur des trottoirs de la voirie tertiaire. Dans les immeubles à
usage d'habitations, les surfaces de stationnement devront être prévues à raison d'un véhicule
pour trois logements maximum.

Pour les habitations individuelles, le garage des automobiles sera sur les parcelles privées.
Il devra toutefois être réservé un stationnement automobile en quelques points, soit en sur-
largeur de voie, soit des placettes, pour les visiteurs et les commerces. Son importance sera
fixée au moment de l'examen du projet de lotissement ou du permis de construire.

340
Les espaces à réserver au stationnement sont prévus à raison de :
2
- 20 m par voiture automobile rangée en sur-largeur des voies et de 25 m2 pour les
parkings.

- Pour les édifices publics, les bureaux, les commerces et les entreprises, ces espaces
doivent être suffisants pour assurer l'évolution et le stationnement des véhicules du personnel
et des usagers ou des clients de l'établissement.

- Les garages collectifs à caractère commercial et les garages prévus pour le logement de
véhicules utilitaires de charge utile supérieure à 1200 Kg ne peuvent être établis en bordure
d'une voie à grande circulation ou d'une voie de largeur inférieur à 12 m sauf dispositions
spéciales à prendre en vue de n'apporter aucun trouble à la circulation.

Les groupes de garages individuels doivent être disposées dans les parcelles de façon à
ménager une cour d'évolution à l'intérieur des dites parcelles et de ne présenter qu'un seul
accès sur la voie publique.

Article n° 34: Parking

Les projet de constructions nouvelles devront prévoir dans l'emprise foncière qu'elles
occupent, un nombre de places de stationnement de véhicules automobiles conformes aux
ratios suivants:

- La voirie automobile et les parkings ne devront en aucun cas occuper plus de la moitié de
la surface non construite.

- Pour les établissement commerciaux de plus de 150 m de surface de vente, ou pour les
marchés, galeries marchandes et centres commerciaux regroupant plus de 15 points de vente,
une place pour 15m de surface de vente, ou par point de vente

- Pour les établissements d'enseignement, une place par classe, pour les écoles
fondamentales, élémentaires, deux par salle de classe ou atelier. Pour les établissements de
niveaux universitaires une place pour 4 étudiants.

Dans le cas d'un aménagement coordonné d'une zone, le nombre de places de


stationnement peut être diminué par dérogation pour tenir compte de parking disponibles
dans un rayon de 200 mètres et dont l'utilisation principale se situerait dans une autre tranche
horaire.

- Pour les établissements industriels une place pour 10 emplois dans le cas des
établissements de troisième catégorie et une place pour 20 emplois pour les établissements de
première et deuxième catégories.

- Pour les hôtels, une place pour deux chambres.

341
- Pour les restaurants dépassants 100 m2 de salle de restaurant, une place par 10 m2.

- Pour les salles de spectacles, de sports et stades, une place pour 20 sièges.

- Le stationnement pour les établissements recevant du public doit être directement


accessible à partir de la voie publique sans barrières, ni contrôle à accès. Il est recommandé
d'implanter le parking dans le prolongement de la voie publique et de n'implanter les clôtures
éventuelles isolant l'espace strictement privatisé qu'au delà des parkings.

Dans le cas où l'accès de parking ne s'effectuerait pas de façon satisfaisante ou si le


stationnement supplémentaire nécessaire aux véhicules de livraison n'est pas prévu,
l'administration compétente est habilitée à exiger la modification du projet.

Article n° 35 : Aménagement des parkings

Les parkings au sol devront être conçus de façon à participer à l'aménagement paysager
urbain et à éviter l'impression de vastes espaces vides. Au minimum, le cinquième de la
surface totale des parkings devra être affecté aux plantations d'arbres et arbustes à raison d'un
arbuste à haute tige pour trois places de stationnement et de 10.000 arbustes par hectares de
plantations.

Le traitement de sol des aires de circulation et des aires de stationnement devra être
différencié. Les plates bandes devront être surélevées pour assurer une meilleure protection
des plantations.

Les emplacements de stationnement doivent avoir au minimum 5 m de longueur; 2,5 m de


largeur, s'ils sont le long d'une voie, 2,5 m de largeur, s'ils sont disposés en épi et bénéficier
de 5 mètres.

Article n° 36: Cahier des charges

- Aucune plantation d'établissement de quelque nature que ce soit ne peut être autorisée
avant que ne soit pris par l'autorité administrative compétente un arrêté d'approbation de
lotissement industriel, portant publication du cahier de charges aux services d'intérêt général
et d'urbanisme.

- Le cahier des charges sera établi conformément aux dispositions réglementaires en


vigueur.

- Toute implantation d'équipements, d'activités et d'installations de toute nature doit être


compatible avec les dispositions contenues dans le cahier des charges.

Article n° 37 : Tout projet d'implantation ou d'extension d'unités industrielles


consommatrices d'eau doit tenir compte du critère d'économie d'eau.

342
Article n° 38: Les industries sont tenues de procéder au recyclage des eaux utilisées.

Article n° 39 : Les eaux usées doivent être épurées avant leur réutilisation ou leur rejet
dans la mer, Dayat, Sebkha...

Article n° 40 : Les espaces à découvert doivent être munis d'un système d'évacuation des
eaux pluviales branchées sur le réseau existant.

Article n° 41 : Les autorisations de bâtir sur des terrains inondables ne pourront être
accordées qu'après avis des services chargés de la défense contre les inondations. Elles
devront être subordonnées à des conditions particulières rigoureuses.

Article n° 42 : A l'intérieur des zones d'urbanisation, toute alimentation en eau


domestique à partir de puits ou de sources locales est interdite lorsque le réseau public existe.
Les cas d'impossibilité seront soumis à l'autorité de tutelle.

Article n° 43 : Sont interdits tout passage de canalisation d'eau potable et d'assainissement


sans autorisation préalable des services de l'hydraulique.

Article n° 44 : Est obligatoire le pré-traitement des eaux résiduaires avant leur rejet dans
le cas où, à l'état brut, elles peuvent affecter le bon fonctionnement du réseau public
d'assainissement et des installations d'épuration.

Article n°45 : Toutes unités industrielles dont les rejets sont reconnus polluants doivent
prévoir des installations d'épuration.

Article n° 46 : Tout aménagement réalisé sur un terrain ne doit jamais faire obstacle au
libre écoulement des eaux pluviales ou engendrer des inondations sur les terrains avoisinants.

Article n°47 : Le périmètre de protection est un contour délimitant le domaine


géographique à l'intérieur duquel est interdit ou réglementé toute activité susceptible de
porter atteinte à la conservation qualitative et quantitative des ressources en eau:

- Les captages par sources, puits ou forages.

- Les réservoirs de stockage.

343
- Les parties vulnérables des nappes souterraines.

- Certaines sections de cours d'eau destinés à A.E.P.

- Les nappes surexploitées ou menacées de l’être.

Article n° 48 : Les activités pouvant faire l'objet d'interdiction ou de réglementation à


l'intérieur de ces périmètres :

- Les constructions industrielles polluantes.

- L'exploitation des carrières, les affouillements.

- Les rejets des eaux usées de toute origine.

- L'exécution de fonçage de puits ou de forages.

- L'épandage des pesticides, d'engrais et de produits chimiques.

- L'implantation de cimetière.

- L'établissement d'étables et de marchés à bestiaux.

- Le transport par canalisation ou dépôt d'hydrocarbure.

- Les dépôts d'ordures et produits radioactifs susceptibles d'altérer la qualité de l'eau.

Article n° 49 : Il est institué autour des réservoirs enterrés, des stations de traitement ou
de pompage d'eau destinée à la consommation humaine un périmètre de protection immédiat.

Article n° 50 : Toute implantation d'activité à l'intérieur des périmètres de protection


rapprochés ou éloignés est soumise à l'accord préalable de l'administration de tutelle.

Article n° 51 : Il est interdit d'évacuer de rejeter ou d'injecter dans les fonds du domaine
public hydraulique des matières de toute nature et notamment les effluents urbains et
industriels contenant des substances solides, liquides ou gazeuses, des agents pathogènes en
quantité et concentration de toxicité susceptibles de porter atteinte à la santé public, à la faune
et à la flore ou nuire au développement économique.

Article n° 52 : Dans le cadre de la protection du patrimoine architectural, les communes


du groupement sont responsables de:

- La préservation et la protection des sites et monuments en raison de leur vocation et de


leur valeur historique et esthétique.

344
- La sauvegarde du caractère esthétique et architectural et l'adoption d'un type d'habitat
homogène dans les agglomérations.

Article n° 53 : Toutes constructions ou choix de terrain aux abords des zones de


servitudes, ne sont autorisées qu'après accords des autorités réglementaires d'occupation du
sol.

SITES ET MONUMENTS HISTORIQUES

Article n° 54 : Sont concernés par les dispositions du présent règlement tous les sites,
monuments historiques et archéologiques du groupement classés, en instance de classement
ou proposés au classement..

Article n° 55 : Définitions

Un site historique est un ensemble d'immeubles urbains ou ruraux présentant un intérêt


national tel que défini à l'article n°19 de l'ordonnance n° 67-281 du 20 Décembre 1967
relatives aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques et naturels.

Il peut comprendre tout ou partie de villes, de villages, d'espaces bâtis ou non bâtis, y
compris le sous sol afférent à ces catégories.

Article n° 56 : Caractéristiques

Le patrimoine historique et archéologique du groupement, particulièrement marqué par la


présence de nombreux ouvrages de fortification hérités de la période espagnole a donné à la
ville d'Oran une configuration assez singulière du paysage urbain. La présence de ces
monuments à côté de ceux édifiés durant les périodes Algéro-Othmane et coloniale, n'a fait
que confirmer davantage le caractère profondément méditerranéen de la cité. Loin de
constituer une charge pour la ville, leur conservation et leur mise en valeur, permettent à
celle-ci d'acquérir une valeur ajoutée aussi bien sur plan culturel que sur le plan économique
notamment par le développement du tourisme culturel et la dynamisation du secteur de la
restauration du patrimoine par la création de micro-entreprises spécialisées dans ce domaine.

Article n° 57 : Protection

Les sites et monuments historiques du groupement doivent faire l'objet de mesures de


protection définitives qu'ils soient classés ou proposés au classement.

345
Article n° 58 : Déplacement, destruction et morcellement

- Les sites et monuments classés ou proposés pour le classement, quels qu'en soient les
propriétaires ne peuvent être, soit en totalité, soit partiellement, ni déplacés ni détruits.
Lorsque par suite de travaux ou autres, tout ou en partie des sites et monuments classés ont
été morcelés ou dépecés. Cette opération est nulle de plein droit et les services chargés de la
protection du patrimoine peuvent faire rechercher partout où ils se trouvent les éléments
détachés et ordonner leur remise en place sous la direction des services compétents en la
matière, quels que soient leurs propriétaires.

Article n° 59 : Domanialité

Les sites archéologiques relèvent du domaine public artificiel.

Article n° 60 : Cession

Les locaux et immeubles classés comme monuments historiques ne peuvent faire l'objet de
cession.

Article n° 61 : Modifications

Les sites et monuments classés ou proposés pour le classement ainsi que leurs champs de
visibilité, quels qu'en soient les propriétaires, ne peuvent faire l'objet de modification
quelconque à l'état des lieux, sans autorisation spéciale du ministère de la culture. Sont
notamment visés par ces dispositions, outre les travaux de fouilles archéologiques, les
opérations de déboisement, l'installation de lignes électriques ou téléphoniques, aériennes ou
souterraines, ainsi que les conduites de gaz ou de pétrole, des clôtures de protection en mur
ou par tout autre moyen, les adjonctions, les réparations ou restauration, tant 'intérieurs
qu'extérieurs aux bâtiments existants, ainsi que tous travaux de peinture, revêtement (sols ou
parois), plomberie, menuiserie, installations sanitaires.

Article n° 62 : Constructions et démolitions

- Seules sont constructibles les parcelles qui sont situées dans les limites des parties
urbanisées, avec la nécessité de sauvegarde des sites archéologiques et monuments
historiques.

- Toute construction ou démolition pouvant porter atteinte à un patrimoine naturel,


historique ou archéologique, n'est autorisée qu'après avis conforme des services compétents
en la matière conformément aux lois et règlements en vigueur.

346
- Dans les parties urbanisées des agglomérations, la hauteur des constructions ne doit pas
être supérieure à la hauteur moyenne des constructions avoisinantes et ce, dans le respect des
dispositions prévues par la législation en vigueur, notamment en ce qui concerne la protection
de sites et monuments historiques.

- Aucune construction nouvelle ne peut être adossée à un monument classé ou proposé


pour le classement, ni élevée dans son champs de visibilité.

Article n° 63 : Permis de construire

- Le permis de construire n'est pas exigé pour les travaux de restauration, de réparation et
de ravalement des palais nationaux, des monuments historiques et des bâtiments civils
classés.

Toute cette catégorie de travaux est soumise aux dispositions de l'ordonnance n°67-281 du
20 Décembre 1967, relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques
et naturels.

- Lorsque les constructions sont de nature par leur localisation, à compromettre la


conservation ou la mise en valeur d'un site ou d'un vestige archéologique, le permis de
construire peut être refusé ou n'être accordé que sous réserve du respect par la législation et
réglementation particulières applicables en la matière.

- Lorsque les projets de constructions sont situés dans les zones ou sites classés dans le
cadre de la législation en vigueur, le service compétent chargé de l'instruction de la demande
du permis de construire, pour statuer, recueille au nom de l'autorité compétente, les accords et
avis, auprès des services compétents des monuments et sites historiques, en application des
dispositions législatives et réglementaires en la matière.

Article n° 64 : Etude d'impact

L'étude d'impact d'aménagement du territoire doit intégrer les éléments relatifs à la


conservation et la protection des sites et monuments historiques.

Article n° 65 : Etablissement de servitudes

- Tout projet d'établissement d'une servitude, sur les zones à protéger doit être soumis
préalablement au ministère de la culture.

- Les servitudes nouvelles établies en infraction à ce principe, sont nulles de plein droit et
la remise des lieux en leur état, ne donne lieu à aucune indemnité.

347
Article n° 66 : Servitudes particulières

Les zones à protéger, les sites archéologiques, les monuments historiques sont grevés de
servitudes pour une meilleure protection et une bonne visibilité. Les servitudes comportent
suivant le cas :

- L'interdiction de la destruction des sites contenant des fossiles permettant d'étudier


l'histoire du monde vivant ainsi que les premières activités humaines.

- Assurer la bonne visibilité du site ou du monument classé ou proposé pour le classement,


ou inscrit sur l'inventaire supplémentaire, par le classement des immeubles bâtis ou non bâtis
situés dans son champs de visibilité. Est considéré, situé dans le champs de visibilité, tout
immeuble bâti ou non bâti, visible au premier ou visible en même temps que lui et compris
dans un rayon de 500 mètres.

Dans le cas des sites historiques classés, proposés pour le classement ou inscrits sur
l'inventaire supplémentaire, cette distance de visibilité est laissée à l'approbation de l'Etat.

Peuvent être compris dans le périmètre des sites et monuments classés, proposés pour le
classement ou inscrits sur l'inventaire supplémentaire, les immeubles destinés à isoler,
dégager, assainir ou mettre en valeur, le site ou monument.

- Dans le littoral, l'extension de l'urbanisation doit préserver les espaces et mettre en valeur
les sites archéologiques et monuments historiques. Toute construction sur une bande de
territoire de cent (100) mètres de large à partir du rivage est frappée de servitude de non
aedificandi. Cette distance est calculée horizontalement à partir du point des plus hautes eaux.

348
CHAPITRE II: DISPOSITIONS PARTICULIERES
1- Le secteur urbanisé

Article n° 67 : Le secteur urbanisé du groupement d'Oran se compose de 54 sous-secteurs


répartis selon les établissements humains comme suit:

Agglomération Oranaise

SU1 : Haî El Emir (centre ville).

SU2: Sidi El Houari (ancien centre ville).

SU3: Haî Si Salah (Planteurs).

SU4: Haî Si El Bachir.

SU5-6: Haî Maheddine-Hai El Badr.

SU7: Haî El Mokrani.

SU8: Haî El Othmania.

SU9: Haî El Hamri.

SU10: Haî Es Salem.

SU11: Haî Noussair.

SU12: Haî El Khaldia.

SU13: Haî Ibn Sina.

SU14: Haî El Makarri.

SU15: Haî Dar El Beida.

SU16: Haî Ibn Rochd 1

SU17: Haî Ibn Rochd 2

SU18: Haî Es Seddikia.

SU19: Le Port.

SU20: Haî USTO.

SU21 : Haî El Emir AEK.

SU22 : Zone des 6000 logements.

SU23 : Frange maritime.

SU24: Hai Khemisti.


SU25 : Bir El Djir.

349
SU26 : Zone des 2000 logements.
SU27 : Les 18 coopératives immobiliers.
SU28 : Belgaid (agglomération).
SU29 : Sidi El Bachir (agglomération).
SU30 : Haî Fellaoucéne.+Cité Djamel.
SU31 : Quatre chemins.
SU32: Cité Redouane-Zone des instituts.
SU33 : Haî Cheikh Bouamama.
SU34 : Douar Sidi Maarouf.
SU35 : 500 logements OPGI.
SU36 : Sidi Maarouf 2 et 3.
SU37 : Hopital Psychiatrique
SU38 : Sidi Chahmi.
SU39-1 : Bouamama.
SU39-2 : Zone d'activité (Bouamama).
SU40 : Emir AEK.
SU41-1 : Nedjma (zone résidentielle).
SU41-2: Nedjma zone de dépot.
SU42 : Hassi Labiod.
SU43 : Zone industrielle I d'Es Senia (Daya Sud).
SU44 : Zone industrielle II d'Es Senia (Daya Ouest)
SU45-1 : Es Senia (ancien noyau).
SU45-2 : Es Senia (lotissement Kara).
SU45-3 : Es Senia (université IAP).
SU45-4 : Zone industrielle III d'Es Senia (Es Senia)
SU46 : Aeoroport.
SU47 : Cherif Yahia.
SU48-1 : Ain El Beida (Douar).
SU48-2 : Ain El Beida (zone centre).
SU48-3: Ain El Beida (le reste de l'agglomération).

Règlement par sous-secteur


350
SU1 : Haî El Emir
Article n° 68 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous secteur est composé de quatre quartiers à savoir: Haî El Emir, Haî
Yaghmourassen, Haî El Moudjahedine et une partie de Haî El Omaria.

Selon l'ancienne dénomination, il comprend : Quartier du Lycée, Quartier de la Poste,


Quartier de l'Hôtel de Ville, Quartier du Marché Karguentah, Quartier de l'Evêché, Quartier
St Esprit, Quartier du Fondauk, Quartier du St Pierre, Quartier Miramar, Quartier Miramar
Supérieur, Quartier Vieille Mosquée, Quartier de la Nouvelle Préfecture, Quartier des
Anciens Abattoirs et le Quartier Mont plaisant.

Surface totale : 156 ha.

Crée à partir de 1881 après le déplacement des principales fonctions du quartier Sidi El
Houari vers la place du 1er Novembre, il constitue un noeud de convergence et
d'animation à l'échelle régionale.

Il est doté d'un nombre important d'équipements structurants tels que les commerces
spécialisés, les administrations, les établissements culturels, certains types d'artisanat...

Il connaît actuellement une mutation qui est la transformation de l'habitat en locaux pour
des fonctions libérales et services tertiaires; il devient l'hypercentre par excellence.

Il comprend des monuments et sites historiques : Qoubba de Sidi M'hamed Benouda,


Bastion n° 9 et portillon du mur de l'enceinte de 1886.

Il est caractérisé par des immeubles classiques et modernes organisés suivant une trame
orthogonale régulière.

Article n° 69 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute modification des façades existantes.

- Toute activité nuisible quel que soit son type de nuisance (pollution, bruit, ...).

- Toute construction sur des terrains destinés à des espaces verts ou aires de jeux.

Article n° 70 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées:

- Toute densification en hauteur (minimum R+7 sur les Bd de l'ALN, minimum R+5 sur
les axes principaux et au maximum R+5 à l'interieur des tissus).

- Toute ouverture de commerces et services le long des grands axes.

351
- Toute opération de réhabilitation tenant en compte l'environnement bâti (alignement,
typologie des façades, gabarit, ....).

- Toute opération de curtage visant la remise en état et l'amélioration de l'habitat dans les
immeubles existants.

- Toute restauration de monuments historique.

Article n° 71 : Les terrains libres ou à libérer après transfert d'activités non intégrées et/ou
nuisantes sont obligatoirement destinés à des équipements publics, espaces verts ou aires de
jeux.

Article n° 72 : Le coefficient d'occupation du sol

COS supérieur ou égal à 3,5 : sur le Bd de l'ALN.

Compris entre 3 et 3,5 : le long des axes principaux.

Compris entre 2 et 3 : à l'intérieur des tissus.

Article n° 73 : Prescriptions particulières

Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant:
Bastion n° 9 du mur d'enceinte de Parfaitement intégré à la Wilaya doit faire
1866 et portion du mur l'objet de classement et interdiction de
démolition ou de modification
Qoubba de Sidi m'hamed Benaouda La coupole doit être restaurée; mesures de
protection à prendre par l'établissement d'un
mur clôture

Les voies, dans ce sous-secteur, frappées d'alignement sont :

- Rue Ferroukhi Mustapha (emprise 10 m).

- Rue Brahimi Djalloul (emprise 12 m).

- Rue Douar Ghalem (emprise 15 m).

- Rue Kouaidia AEK (emprise 12 m).

- Rue Aspt Maoued Ahmed (emprise 15 m)

- Une bande non aedificandi de 90 m de largeur est à créer autour du poste de


transformation électrique situé sur la route du port.

- La vieille Mosquée (emprise = 12 m).


352
- Moula Mohamed (emprise = 15 m).

- Max Marchand (emprise = 25 m).

- Rue Pellicier (emprise =10 m).

353
SU2 : Haî Imam El Houari
Article n° 74 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous secteur est composé de trois quartiers: Hai Imam El Houari, Haî Ennasr Haî El
Marsa ou selon l'ancienne dénomination: la Calère, le Jardin Welsford, Bab El Hamra, la
Balança, la Casbah et l'Ancienne Préfecture. Il est le premier noyau urbain d'Oran. Il
représente par conséquent la mémoire de la ville d'Oran dont il contient la majorité des
sites et monuments historiques.

Son bâti qui date majoritairement d'avant 1890 est dans un état de dégradation avancée.
Son réseau de VRD est défectueux. Il a connu des affaissements de terrains qui ont causé des
destructions d'immeubles.

C'est un espace de transit. Malgré son cachet historique et son riche patrimoine qui lui
confère une vocation touristique, il reste marginalisé du point de vue physique et social.

Une partie de ce sous secteur (Haî Ennasr, quartier de l'ancienne préfecture et le quartier
de la pêcherie) a fait l'objet d'un POS dont l'option principale était la sauvegarde et la mise en
valeur du quartier historique de Sidi El Houari.

La surface totale : 78 ha.

Article n° 75 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

- Toute démolition sans permis de démolir et l'aval préalable de l'agence archéologique et


la Direction de la culture d'Oran.

- Toute activité nuisible quel que soit le type de nuisance.

- Toute nouvelle construction négligeant les éléments d'intégration au site (gabarit,


typologie des façades, ...).

- Toute réhabilitation modifiant l'aspect initial du bâti.

- Toute opération d'aménagement ou d'extension pouvant porter atteinte aux monuments,


et sites historiques.

Article n° 76 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées:

- La réhabilitation du vieux bâti.

- La rénovation.

354
- La restauration des sites et monuments historiques à condition qu'elle ait fait l'objet d'un
accord préalable de l'agence archéologique et de la Direction de la culture d'Oran.

Article n° 77 : Coefficient d'occupation du sol

Dans le cas de Sidi El Houari, le COS n'a pas d'utilité, il faut donc déterminer les hauteurs
et le coefficient d'emprise au sol à travers une étude de POS

Article n° 78 : Prescriptions particulières

Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant:

Monuments ou sites Type de mesures


Mosquée Pacha
Minaret de la mosquée Pacha - Conservation de l'ensemble de l'îlot.
- Mesures de protection urgentes à prendre du fait
que l'îlot est situées dans une zone d'habitat vetuste
menaçant ruine.
Maison du Bey Merslidan
Quoubba de Sidi El Houari - La mosquée attenante à la Quoubba doit faire
l'objet de classement.
Mosquée attenante à la Quoubba - Interdiction d'inhumation à l'interieur de la
de Sidi El Houari Quoubba, déjà restreinte par la présence de la tombe
de l'ancien Mufti d'Oran Hassen Benlahbal (enterré
en 1947).
Mosquée Imam El Houari dite - La mosquée et les bains doivent faire l'objet de
du campement classement au même titre que le minaret qui leur est
attenant.
Mosquée Imam El Houari - Les bains doivent l'objet de mesures de
protection plus éfficaces.
Bains attenants à la mosquée
imam El Houari
Palais du Bey (ex hotel de la - L’ensemble est à déclarer zone à protéger en
Division) priorité car il existe au sein même du château
Pavillon de la favorite neuf d'autres élements de fortification de diverses
époques notamment les terres ? donjons de haut de
l'époque méridiens
Ecusson Espagnol du château - A classer en premiére priorité.
Neuf

355
Echanquette d'angle du chateau
Neuf
Donjons du chateau neuf
Veuille Kasbah Fait partie de la casbah. L'ensemble de cette
citadelle est à protéger en urgence en attendant une
étude détaillée tant sur le plan archéologique
qu'historique pour determiner les monuments qui
pourraient faire l'objet de classement et de
restrauration.
Porte de la Masurtention - Edifice à protéger en priorité 1.
Tambour San José A protéger en priorité1 d'autant plus qu'il est situé
sur une voie à très forte circulation (rue des jardins).
Ancienne Mairie Doit faire l'objet de classement
Fontaine au coeur (place de la Doit faire l'objet de classement
république)
Hotel de la paix (place Weber) Rénové par l'OPGI qui lui a conservé la façade
initiale. Doit faire l'objet de classement.-
Fort St André au Boray Sbaihoa Doit faire l'objet de classement et de protection
priorité 1.
Ancien tribunal Algero-turc - Des recommandations très particuliéres doivent
être faites à leurs propriétaires pour la conservation
et sauvegarde de ces deux monuments mitoyens .
- Ils doivent faire l'objet de classement.
Anciennes maisons du XVIII° - Propriétés privées. Des recommandations
siécle, rue des charras particuliéres doivent être faites à leurs propriétaires
pour leur conservation et leur sauvegarde dans le
cadre de la réglementation en vigueur. Elles doivent
faire l'objet de classement. Apporter une aide
technique à leurs propriétaires pour leur restauration.
Zaouia du chahid Abdelbaki - Architecture de type arabo-musulman
traditionnelle sert actuellement au culte mais
demande à faire l'objet de classement et de
sauvegarde.
Mosquée des Berranis (ex Eglise Doit faire l'objet de classement
St André)
Promenade Ibn badis (ex Protection contre l'érosion, entretien du réseau de
promenade de l'Etang) drainage et d'évacuation des eaux pluviales.
Porte caravanserail Doit être entretenu en urgence car il a subi des
déteriorations qui peuvent provoquer sa démolition.
Porte d'entrée du chateau Neuf Protection contre le passage des véhicules poids
lourds.
Eglise Saint Louis Monument à restaurer

356
SU 3 : Haî Planteurs
Article n° 79 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous secteur est composé de : Haî Es Sanaouber, Haî Si Salah ou selon l'ancienne
dénomination, : des quartiers : Les Planteurs, Ras El Ain, Eugène Etienne.

Surface totale : 253 ha.

C'est la plus grande zone d'habitat précaire d'Oran. D'origine ancienne, elle continue à
recevoir des flux de population importants. C'est un site surpeuplé qui a atteint le seuil de
l'intolérable. L'habitat précaire a envahi tous les espaces: fonds de ravin, talweg, forêt,
carriérés.... fragilisant un sol dejà menacé par les ruisselements, les glissements de terrains et
les éboulements

Les populations sont marginalisées aussi bien physiquement que socialement : le Ravin
Blanc constitue une rupture avec la ville et le sous équipement a atteint un seuil critique.

L'indisponibilité de terrains rend difficile l'amélioration, pourtant indispensable, du niveau


d'équipement.

Article n° 80 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute construction à usage d'habitation.

- Tout empietement sur le domaine forestier du Murdadjo (site classé).

- Tout empiétement sur la servitude de la future pénétrante de Ras El Ain (emprise de la


servitude = 40 m de l'axe).

- Tout empiétement sur les servitudes, à créer, des cimetiéres de: Moul El Douma, Sidi El
Ghrib, Mosabite et le cimetiére espagnol,servitude à créer: 10 m à partir du mur de clôture).

Article n° 81 : Nature de l'utilisation et de l'occupation du sol autorisées

Est autorisée:

- Toute construction d'équipements en dehors des zones de servitude et après étude du sol..

Article n° 82 : Une servitude de 150 m est à créer autour des carriéres.

357
Article n° 83 : Coefficient d'occupation du sol

Etant donné la spécificité de ce sous-secteur, le COS doit être déterminé par une étude de
POS dont l'option est l'éradication de l'habitat précaire avec restructuration.

Article n° 84 : Prescriptions particulières

- La route de Ras El Ain en projet est frappée d'alignement (emprise 40 m).

- Une servitude de 45 m de part et d'autre de l'axe de la ligne électrique haute tension est à
créer.

- Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant :

Monuments et sites historique Type de mesures


Porte d'Espagne Fait partie de la casbah. L'ensemble de cette citadelle est
à protéger en urgence en attendant une étude détaillée
tant sur le plan archéologique qu'historique pour
determiner les monuments qui pourraient faire l'objet de
classement et de restauration.
Ancien cimetiére Espagnol dit - Demande à être remis en état et déclaré zone à
des "concessions" protéger.
Dar El Caid Type de demeure de notable Algérien du XiX siécle -
architecture de type arabo-musulman
Grotte de Weladerans Doivent faire l'objet de classement et de protection. Sont
déja utilisés comme entrepôts.
Fort San Pedro Doit faire l'objet de classement et de protection priorité 1
et interdiction de démolition ou de modification.
Cimetiére de Sidi El Ghrib Doivent faire l'objet de classement. Prendre des mesures
de protection,
Cimetiére Sidi El Filali et de conservation notamment de certaines tombes dans
le cadre de l'ordonnance
Cimetiére Mozabite n° 75-79 du 15/12/1975 relative aux spécultures.
Cimetiére Moul El Douma A Classer. Doit faire l'objet d'une restauration en
urgence.

358
SU4: Hai Sidi Bachir
Article n° 85 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous secteur est composé de: Hai Medina Djdida, Hai El Karama, Hai Sidi Okba, Hai
Sidi El Bachir , Haî Chabab ou selon l'ancienne dénomination: Palais de justice, Ancien
Hopital, St Antoine, Sidi El Hasni, Champ de Manoeuvre, Medina Djdida, La prison civile,
Hôpital (Plateau St Michel), La gare (Plateau St Michel), Evéché , Gendarmerie.

Il se délimité comme suit :

- Au Nord par la rue Colonel AEK Chabou, Bd Cdt Aderrahmane Mira

- A l'Est par la voie du chemin de fer

- Au Sud par l'avenue Cheikh AEK, Bd Houaha Mohamed et Bd Colonel Lotfi .

- A l'Ouest par le talweg Est du Ravin Ras El Ain

Surface totale : 172 ha.

Situé au Sud du centre ville, ce sous secteur est occupé par des grandes emprises
d'équipements et servitudes, il s'agit de: centre hospitalier universitaire, le jardin public, le
palais des sports et des expositions, CFA, le cimetière Juif, la gare du chemin de fer, l'école
supérieure militaire et la caserne St Philippe, commerces de gros, musée Zabana, école des
beaux arts, palais de la culture. etc.. . Son tissu urbain se présente sous forme d'une
juxtaposition de plusieurs tissus en damier, contenus dans une maille primaire semi-
radioconcentrique. Ses équipements structurants en font un lieu de centralité ayant un
rayonnement régional.

Article n° 86 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute activité nuisante quel que soit le type de nuisance (pollution, bruit...)

- Toute intervention dans le tissu urbain portant atteinte aux sites et monuments
historiques existants.

Article n° 87 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisée:

- Toute densification en hauteur (au minimum R+4 le long des axes principaux et au
maximum R+4 à l'interieur des tissus)..

359
Article n° 88 : Coefficient d'occupation du sol

Le COS autorisé:

∑ Entre 2 et 3 : pour les ilôts bordant les axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 : à l'interieur des tissus.

Article n° 89 : Prescriptions particulières

- Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant:

Monuments et sites historiques Type de mesures

Anciennes casernes de Medina Djidida Architecture de style "Jonnart" doit faire l'objet
de protection contre les modifications et de
mobilisations.

Zaouia et cimetiére de Sidi El Hosni Doivent faire l'objet de classement. Prendre des
mesures de protection, et de conservation
notamment de certaines tombes dans le cadre
de l'ordonnance n° 75-79 du 15/12/1975
relative aux spécultures.

Ferme Bendaoued à Classer

- Les voies frappées d'alignement sont :

- Bd de l'indépendance (emprise 40 m).

- Rue Curie (emprise 15 m).

- Rue des fréres Bouchakour (emprise 15 m).

- Rue Bachir Med (emprise 17 m).

- La voie située au Nord-Ouest du stade Magenta (emprise 8 m).

- Rue Emir Khaled (emprise = 15 m).

- Avenue Ben Boulaid (emprise = 15 m).

360
SU 5 Hai Mahieddine
Article n° 90 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur se compose de : Ras El Ain, Haî Mahéddine, Haî Es Saada.

Il se délimité comme suit :

- Au Nord par le deuxième Bd Périphérique

- A l'Est par avenue Chakib Arslan et l'avenue Colonel Amirouche

- Au Sud par la rue Merzougui

- A l'Ouest par le Talweg Est de ravin Ras El Ain

Surface totale : 218 ha.

Etat du bâti : Moyen (dominance), Dégradation avancée( Terrade), Etat précaire (Tir au
Pistolet

Fonction dominante : Résidentielle.

Trame : Orthogonale réguliére.

SU 6 Hai Badr
Se sous-secteur est composé de Hai Badr et Hai El Feth.
Il est limité comme suit:
Au Nord la rue Merzougui.
Au Sud troisiéme Boulevard périphérique.
A l'Est par l'Avenue Chakib Areslan et l'Avenue Amirouche.
A l'Ouest par la forêt de Djebl Murdjadjo.
Sa surface est de 174 ha.
Etat du bati: moyen,fonction : residentielle
Article n° 91 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites des deux
secteurs (SU 5 et SU 6)

Sont interdits:

- Toute activité nuisante et non integrée au quartier.

- Tout changement de vocation des espaces verts, des espaces de sports et d'aires de jeux.

Article n° 92 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées:

361
- Toute densification en hauteur (minimum R+4 le long des axes principaux et au
maximum R+3 à l'interieur des tissus)..- Toute amelioration des façades le long des axes
principaux

Article n° 93 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé :

∑ Entre 2 et 3 le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 à l'interieur des tissus.

Article n° 94 : Prescriptions particulières

Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont :

- Avenue Colonel Amirouche (emprise 15 m)

- Rue Benkhatou El Ouafi (emprise 15 m)

- Rue Merzougui Hasni (emprise 15 m).

- La rue située au Nord de la caserne 2éme région militaire (emprise = 15 m).

- Avenue Chakib Arslane (emprise = 17 m)

- Benaoum Benzerga .(emprise = 12 m).

- Rue de Tlemcen (emprise = 14 m ).

362
SU7: Hai El Mokrani
Article n° 95 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend : Haî El Mokrani, Haî Abd El Moumen, Haî Ousssama ou selon
l'ancienne dénomination : Sananes, Choupot, Magnan, Boulanger, Cuvelier , Foyer Oranais,
Maraval.

Il est délimité:

- Au Nord par le boulevard Colonel Lotfi

- A l'Est par le Bd Houaha Mohamed et l'avenue de l'ANP

- Au Sud par l'avenue Mekki Khelifa et l'avenue El Guendouz Arbi

- A l'Ouest par l'avenue Chakeib Arslan et l'avenue Colonel Amirouche

Surface totale 200 ha.

Fonction dominante : Résidentielle avec, au Nord, des entrepôts et usines occupant de


grandes emprises.

Ce sous-secteur reste dependant du centre ville. Ses potentialités fonciéres (après transfert
d'activités) permettent d'envisager sa restructuration en vue d'en faire un centre intermediaire
pouvant alléger l'hypercentre.

Trame à dominante orthogonale réguliére.

Typologie des tissus : 3 grandes typologies de tissus apparaissent au niveau de ce secteur :

- Ancien Faubourg (hai El Mokrani.)


- Pavillonaire en ordre continu, bas: (Hai Abd El Moumen et Hai Oussama).

- Heteroclite: ( partie Sud de Hai Oussama).

Article n° 96 : Nature de l'occupation et d'utilisation du sol Interdites:

Sont interdits:

- Toute activité nuisante quelle que soit la nature de nuisance.

- Le changement de vocation des espaces verts et des aires de jeux.

363
Article n° 97 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées :

- Toute densification en hauteur (au minimum R+4 le long des axes et au maximum R+3 à
l'interieur des tissus).

- Toute amelioration des façades le long des axes principaux.

- Toute ouverture de commerce le long des axes principaux.

Article n° 98 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé :

∑Entre 2 et 3 le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 à l'interieur des tissus.

Article n° 99 : Prescriptions particulières

Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont:

- Avenue Colonel Amirouche (emprise 17 m).

- Rue Nadroma (emprise 17 m).

- General Nivelle (emprise = 12 m).

- Rue Soufi Zoubida (emprise = 15 m).

364
SU8: Hai El Othmania
Article n° 100 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend : Haî El Othmania, Haî Tarik ou selon l'ancienne dénomination


: Maraval et la ZHUN Maraval.

Il est délimité :

- Au Nord par l'avenue Mekki Khelifa

- A l'Est par la route Belarbi

- Au Sud par le 3ème Bd Périphérique

- A l'Ouest par l'avenue Chakib Arslan

Trois types de tissus caracterisent ce sous-secteur: lotissements, cités et la zone d'habitat


urbain nouvelle (ZHUN) laquelle occupe près 50 % de la superficie totale.

Ces tissus sont juxtaposés, sans aucune cohérence.

La fonction dominante est résidentielle.

L'état du bâti est bon.

Article n° 101 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

-Toute activité incompatible avec la vocation résidentielle de ce sous-secteur.

- Toute urbanisation des espaces libres destinés dans l'aménagement initial de la ZHUN à
des espaces verts et aires de jeux.

- Toute urbanisation avant l'achevement et l'approbation de l'étude de POS en cours.

Article n° 102 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisée:

- Toute densification après approbation de l'étude de POS (minimum R+4 le long des axes
principaux et au maximim R+4 à l'interieur des tissus).

Article n° 103 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé:
∑ Entre 2 et 3 le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 à l'interieur des tissus.

365
SU 9: Hai El Hamri
Article n° 104 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est composé de deux quartiers: Hai El Hamri, Hai El Ghoualem ou selon
l'ancienne dénomination: Lamur, Medioni, Lyautey.

Il est caracterisé par de grandes emprises d'équipements: palais des sports, palais des
espositions, jardin public, cimetiere chrétien, stade Zabana, parc de loisirs, ainsi que par de
nombreux activités et entrepôts. Il comprend en son centre une zone d'habitat individuel.

Ses équipements font de ce sous-secteur le principal pôle de loisirs et de sports de la ville


d'Oran.

Surface totale : 150 ha.

Article n° 105 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés:

- Toute densification en hauteur (maximum R+3 à l'interieur des tissus et R+4 au


minimum le long des axes principaux).

-Toute amelioration de façades.

- Toute ouverture de commerce le long des axes principaux .

Article n° 106 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé:

∑ Entre 2 et 3 le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 à l'interieur des tissus.

Article n° 107 : Prescriptions particulières

Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont :


- Rue Bentroub Mohamed (emprise 15 m).
- Rue Rachid Aoued (emprise 15m) .
- Rue Khiat Salah (emprise 20 m).
- Servitude à maintenir de 25 m de part et d'autre du rail le long du chemin de fer.
- Capitaine Rahou (emprise = 10 m).
- Rue Lamur (emprise = 20 m).
- Rue Perrat (emprise = 12 m).
366
SU 10: Hai Es Salem
Article n° 108 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous secteur est composé des quartiers: Hai Nakhil, Hai Es Salem ou selon l'ancienne
dénomination: St Hubert, Nouveaux lotissements St Hubert, Cité Emir AEK, Zone INESSM,
Maraval ( une partie ), Les Palmiers.

Sa vocation est résidentielle. Il est caractérisé par un habitat de type villa de haut standing.

Surface totale : 157 ha.

Article n° 109 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute activité ne correspondant pas à la vocation de la zone.

- Tout empietement sur les espaces verts.

- Tout changement de vocation des espaces verts et aires de jeux existants.

Article n° 110 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé:

∑ Entre 0,7 et 1,4 : le long des axes principaux.

∑ Inferieur à 0,7 à l'interieur du tissus.

Article n° 111 : Prescriptions particulières

Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont:

- La RN 24 (emprise 35 m).

- La continuité de la rue Khiat Saleh du coté Sud (emprise 20 m).

367
SU11: Hai Noussair
Article n° 112 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur est composé du quartier: Hai Noussair ou selon l'ancienne dénomination ,
de la zone industrielle d'Oran (St Hubert) créee dans les années trentes.
Il est limité :
- Au Nord par le 2éme Bd Périphérique
- A l'Est par la servitude de la voie du chemin de fer
- Au Sud par le troisième Bd Périphérique
- A l'Ouest par la RN2A.
C'est un espace enclavé.
Occupée par des activités pour la plupart en recession, la zone industrielle doit être
réhabilitée de maniére à rentabiliser ses potentialités fonciéres.
Surface total 100 ha.

Article n° 113 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites


Sont interdits:
- Tout empiétement de la servitude du cimetiére (emprise à créer minimum 10 m).
- L'utilisation des matériaux heteroclite dans la construction.
- Toute activité ne respectant pas le cahier des charges de la zone industrielle.
- Le rejet des déchets liquides dans le réseau d'assainissement urbain sans traitement
préalable.

Article n° 114 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées:


Sont autorisés:
- Toute restructuration, réhabilitation et densification après une étude de POS.
- Aménagement d'espaces verts.

Article n° 115 : Coefficient d'occupation du sol

Cos autorisé : inferieur à 0,7.

Article n° 116 : Prescriptions particulières

- Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont:

- La RN 24 (emprise 35).

- Servitude à maintenir de 25 m de part et d'autre du rail le long du chemin de fer.

368
SU12 : Hai El Khalidia
Article n° 117 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est composé du quartier: HaI El Khalidia ou selon l'ancienne


dénomination: Delmonte, Cavaignac, Bastié.

Il est limité :

- Au Nord par la rue Bouhaous Mohamed

- A l'Est par la Pénétrante de Delmonte

- Au Sud par le 2ème Bd Périphérique

- A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer

Ce sous-secteur est structuré par l'avenue Sidi Chahmi qui joue un rôle d'animation. Il
comprend de nombreux équipements structurants: centre de formation professionnel, lycée
technique, la Caisse Nationale d'Assurances (CNASAT), polyclinique... Les activités et
entrepôts y occupent également de grandes emprises. Celles-ci constituent à terme des
potentialités fonciéres (après transfert).

Surface totale : 91 ha.

Il a une vocation multiple : habitat, équipement et activités.

Article n° 118 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute extension, toute création d'activités industrielles.

Article n° 119 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

- Toute densification en hauteur.

- Toute amélioration des façades le long des axes principaux.

- Toute ouverture de locaux de commerce le long des axes principaux.

Article n° 120 : coefficient d'occupation du sol

COS autorisé:

∑ Entre 2 et 3 le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 à l'interieur des tissus.

369
SU13: Hai Ibn Sina
Article n° 121 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Constitué de deux quartiers Haî Ibn Sina, Haî Daya ou selon l'ancienne dénomination:
Victor Hugo, Petit Lac et une partie de Bastié.
Il est limité :
- Au Nord par le deuxième Bd Périphérique
- A l'Est par la Pénétrante Delmonte
- Au Sud par le troisième Bd Périphérique
- A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer
C'est un espace à forte densité de population avec dominante d'habitat de type recasement
(Petit Lac) et haouch (Victor Hugo). Il a connu ces derniéres années une densification en
2
hauteur allant jusqu'à R+2 en dépit de la superficie des parcelles qui ne dépasse pas les 65 m .
Il comprend également de grandes emprises d'équipements et emprises spécifiques (dépôt
Sonatrach).
Suface totale de la zone: 167,5 ha.
Vocation dominante: résidentielle.

Article n° 122 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites


Est interdite:
- Toute modification, toute extension de maisons existantes sans une étude de POS au
préalable.

Article n° 123 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé:
∑ 2 : le long des grands axes (2éme Bd périphérique, Avenue des 40 martyrs et la Talha
Larbi)
∑ Entre 1,4 et 2 : A l'interieur des tissus.

Article n° 124 : Prescriptions particulières


Voies frappées d'alignement sont :
- Avenue des 40 martyrs (emprise 30 m à partir de CV n° 9).
- Continuité de la rue Fares Mohamed du coté Nord-Est de l'avenue des 40 Martyrs.
- Voie située au Sud-Ouest du LPTO (emprise 12 m).
- 2éme Boulevard péripherique (emprise = 40).
- Avenue Victor Hugo (emprise = 15 m)

370
SU14: Hai El Makari
Article n° 125 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est constitué des quartiers: Haî El Menaouer, Haî El Makari, Haî Tafna ou
selon l'ancienne dénomination : St Charles, St Eugene, Bel Air, Pauyet, Arbes ville et
l'Hippodrome.

Il est délimité :

- Au Nord par la voie du chemin de fer

- A l'Est par la route de Ravin Blanc, Avenue Aspirant Hammou Mokhtar et l'avenue
Maalem Larbi.

- Au Sud par la pénétrante de Delmonte.

- A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer.

Il est structuré suivant deux axes principaux : le boulevard Colonel Abderrazak et


l'avenue Hamou Mokhtar qui fait continuité à la rue de Mostaganem.

Ce sous-secteur est proche du centre-ville. L'injection de nouveaux équipements


particuliérement dans le quartier d'El Menaour après transfert des nombreux d'entrepots qu'il
recele, permettra de soulager l'hypercentre.

Surface totale : 193 ha.

Vocation dominante: résidentielle.

Article n° 126 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute construction ne respectant pas le plan d'alignement.

- Toute activité nuisante (bruit, pollution).

- Changement de vocation des espaces verts et aires de jeux.

Article n° 127 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés:

- Toute densification en hauteur.

- Toute ouverture de commerces le long des axes principaux.

371
Article n° 128 : Coefficient d'occupation du sol

Cos autorisé

∑ Entre 2 et 3 : le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 : à l'interieur des tissus.

Article n° 129 : Prescriptions particulières

- Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont :

- Rue Tigzirt (emprise 15 m ).

- Rue Baki Med et Rue Boukadourra (emprise 15 m).

- Rue reliant la rue Taine avec la rue Adjt Sahli Med (emprise 12 m).

- Rue Budjrida Boutkhil (emprise 15 m).

- Rue Missoum Bouadjaoui (emprise 15 m).

- Servitude à maintenir de 25 m de part et d'autre du rail le long du chemin de fer.

- Rue Boukadir (emprise = 12 m).

372
SU 15: Hai Dar El Beida
Article n° 130 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur comprend les quartiers : Haî Chouhada, Haî Dar El Beida ou selon
l'ancienne dénomination : Zrâa, Zaytoun, les castors et Dar El Beida.
Il est limité :
- Au Nord par l'avenue Aspt Hammou Mokhtar
- A l'Est par troisième Bd Périphérique
- A l'Ouest par l'avenue Maalem Larbi
- Au Sud par la pénétrante Delmonte
Surface totale : 158,5 ha.
C'est un espace à dominante résidentielle structuré selon trois axes, le Bd péripherie à
l'Ouest, la continuité de la rue Djellat Ahmed au centre et le CW 35 à l'Est. A l'exception de
certains équipements, mosquée, lycée,... ce sous-secteur ne dispose pas d'un espace central
générateur d'animation urbaine.

Article n° 131 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées


Sont autorisées :
- Toute densification en hauteur.
- Toute amélioration des façades le long des axes principaux.
- Toute ouverture de commerces le long des axes principaux.

Article n° 132 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites


Sont interdits:
- Toute activité nuisante (bruit, pollution).
- Tout changement de vocation des espaces verts et aires de jeux.

Article n° 133 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé:
∑ 1,4: le long des axes principaux.
∑ 1 : à l'interieur des tissus.

Article n° 134 : Prescriptions particuliéres


Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont:
- Le CW 35 à l'interieur du 3éme Bd péripherique (emprise 40 m).
- Voie reliant le CW 35 avec Djellat Habib (emprise 25 m).
- CV n°9 emprise 15 m)
- Continuité de la CV n°9 vers le côté Nord-Est (emprise 15 m)

- Rue Djellat Habib (emprise 20 m)


373
SU16 : Hai Ibn Rochd 1
Article n° 135 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Composé de Haî Ibn Rochd, Haî El Mactaa, Haî Omaria ou selon l'ancienne
dénomination: Gambetta, Gambetta Falaise, Carteaux, Bon acceuil, Sidi M'hamed.

C'est une zone tampon localisée entre la banlieue Est et le centre-ville.

Ce sous-secteur est limité :

- Au Nord par la route de la Falaise.

- A l'Est par 2ème Bd Périphérique, Av. d'Alcool.

- A l'Ouest par la route du Ravin Blanc.

- Au Sud par la rue Djamila.

Surface totale 180 ha.

Il est considéré parmi les premiers faubourgs de la ville. Il est structuré principalement
par l'avenue Djellat Habib. Il comprend des équipements tels que le marché, le lycée, le
laboratoire d'hygiène et quelques équipements d'accompagnement.

Il dispose également d'un nombre considérable d'activités et d'entrepôts pouvant faire


l'objet d'un transfert. Les terrains qui sont libérés pourront accueillir des équipements inter-
quartiers qui y font défaut.

Sa vocation est résidentielle.

Article n° 136 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toiute activité nuisante quel que soit le type de nuisance.

- Tout changement de vocation des espaces verts.

Article n° 137 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés:

Toute densification en hauteur..

- Toute ouverture de commerce le long des axes principaux.

374
Article n° 138 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé:

∑ Entre 2 et 3: le long des axes principaux.

∑ Entre 1,4 et 2 : à l'interieur des tissus.

Article n° 139 : Presciptions particulières

Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur sont:

- Avenue Bougarri Khelifa (emprise 25 m).

- Rue Capitaine Hamri (emprise 15 m).

- Avenue Fartas Mohamed (emprise 14 m).

- Servitude à maintenir de 25 m de part et d'autre du rail le long du chemin de fer.

- Servitude à créer (emprise 150 m).le long du gazoduc.

- Servitude à créer (emprise 90 m) le long de la ligne électrique haute tension.

- Rue Général Touté (emprise = 10 m).

- Rue Rapatel (emprise = 10 m).

- Rue Djamila (Ex Vasco) (emprise = 15 m).

- Rue Alla Mohamed (emprise = 10 m).

-Rue Benoues Kada = (10 m ).coté oposé.

-Rue Tizi Ouzou= ( 10m) .

375
SU 17: Hai Ibn Rochd 2
Article n° 140 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est constitué de Hai Ibn Rochd II selon l'ancienne dénomination, HLM
Gambetta, HLM Gambetta (extension ), Zone institut Météo, Zone recasement.

Il est limité :

- Au Nord par le CW 32.

- A l'Est par le 3ème Bd Périphérique.

- A l'Ouest par la route du Ravin Blanc.

- Au Sud par la RN 11.

Sa Surface totale : 116 ha.

Ce sous-secteur qui a connu son apparition vers les années trente,est toujours inachevé en
formation. Il se caractérise par des tissus diversifiés sans aucune cohérence. Il est très bien
desservi car il est traversé par la route de Ravin Blanc, la route de Port, le C.W 32, la R.N 11
et la 3éme Bd péripherique.
Il fait en partie, l'objet d'une étude de POS de 20 ha (POS cité Djamel).
Vocation : zone d'équipements centraux.

Article n° 141 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites


Est interdite
- Toute activité industrielle.

Article n° 142 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées


Sont autorisés:
- Intégration de l'habitat dans la zone des équipements.

Article n° 143 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé:
∑ 3: le long des axes principaux.
∑ 2: à l'interieur des tissus.

Article n° 144 : Prescriptions particulières

Les voies frappées d'alignement dans ce sous-secteur Est :

- La voie située à l'Est de la cité HLM (emprise 15 m).

376
SU 18: Hai ES Seddikia
Article n° 145 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il comprend: Haî Es Seddikia, Haî Ibn Rochd II (partie Nord) ou selon l'ancienne
dénomination : Gambetta, Courbet, Illouz, Lotissement Herelle, Cité Point du Jour, La ferme.

Il est limité :
- Au Nord par la route des Falaises
- A l'Est par le 3ème Bd Périphérique
- A l'Ouest par le 2 ème Bd Périphérique
- Au Sud par la CW 32
Sa surface totale : 186 ha.

Ce sous-secteur est structuré par deux axes principaux: rue Djamila et la rue Capitaine
Hamri qui connaisent ces derniéres années, des ouvertures de locaux de commerces créant
progressivement l'animation. Mis à part certaines activités localisées au Sud-Ouest, le
caractére résidentiel reste l'aspect dominant dans ce sous-secteur. La façade maritime qui le
limite au Nord, constitue un atout pour ce sous-secteur.

Article n° 146 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites


Est interdite:
- Toute activité nuisante quelle que soit sa forme de nuisance (bruit, pollution).

Article n° 147 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées


Sont autorisés:
- Toute densification en hauteur.
- Ouverture de locaux de commerce.
- Construction en alignement bas.

Article n° 148 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisés:
∑ Entre 2 et 3 : le long des axes principaux.
∑ Entre 1,4 et 2: à l’intérieur des tissus.
∑ Inférieur à 0,7 : la zone Est de la rue Djamila.

Article n° 149 : Perspectives particulières


- Servitude à créer (emprise 150 m).le long du gazoduc.- Servitude à créer (emprise 90 m)
le long de la ligne électrique haute tension.
377
SU 19 : Zone portuaire
Zone spécifique voir article 295 page 417
SU20: Hai USTO
Article n° 150 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend la Zhun USTO, l'université de l'USTO, les trois cités


universitaires, la zone des sièges et un ensemble de programmes d'habitat collectif en cours
de réalisation.

Il comprend également le futur hôpital et la gare ferroviaire projetée. Il est traversé par
deux conduites de gaz haute pression dans sa partie Nord et dans sa partie Ouest.

La surface totale : 374 ha.

Sa vocation est mixte : habitat grand ensemble, grands équipements.

C'est un tissu en formation.

La partie Sud-Est fait l'objet d'une étude de POS.

Article n° 151: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- L’empiétement sur les espaces verts et aires de jeux existants ou prévus par le plan de
masse initial de la ZHUN.

- Toute activité nuisante autour du futur hôpital.

- Toute construction sans une étude de POS d'ensemble.

- Empiétement de la servitude gazoduc (emprise 75 m de part et d'autre de l'axe de la


conduite).

378
SU21: Hai El Emir AEK
Article n° 152 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur s'est constitué autour d'un ancien noyau colonial Bernard ville
(actuellement Emir AEK). Sa vocation est résidentielle : habitat collectif à l'Ouest et
lotissement individuels en formation à l'Est.

Il est délimité:

- Au Nord par le boulevard projeté.

- Au Sud par le Boulevard existant.

- A l'Ouest par le 3éme Bd périphérique.

- A Est par le boulevard le séparant de Bir El Djir.

Surface totale : 126 ha.

Article n° 153 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute construction sans étude de POS préalable.

- Tout empiétement des zones de servitudes (ligne haute tension d'emprise 90 m et une
conduite d'AEP d'emprise 30 m).

Article n° 154 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé : 1,4.

379
SU22: Zone des 6000 logements
Article n° 155 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend les 6000 logements dont 2000 sont en cours de réalisation, la
cité des enseignants. La partie Sud est destinée à un espace vert.

Ce sous-secteur est destiné à être une zone animée à caractére de centralité.

Surface totale 225 ha.

Article n° 156 : Les usages du sol doivent se faire en conformité avec le POS d'Oran Est.

Article n° 157 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Tout empiétement sur l'espace vert proposé.

- Toute activité non conforme à la vocation de sous-secteur.

380
SU23 : Frange maritime + Canastel
Article n° 158 : Délimitation, caractéristiques et vocation

C'est la frange maritime de la zone Est d'Oran

Il est limité :

- A l'Ouest par le carrefour du 3éme Bd périphérique (Hai Es Seddikia).

- A l'Est par la limite Est de Canastel.

- Au Sud par le CW 75 (route de Canastel).

Il est composé de l'agglomération de Canastel, la frange maritime proprement dite et la


zone intermédiaire qui comprend l'hopital de pédiatrie.

Sa vocation est mixte au niveau de la frange maritime (services: hotellerie haut standing,
restaurant, bureaux et habitat collectif) et résidentielle à Canastel.

Surface totale 154 ha.

Article n° 159 : L'usage du sol de la frange maritime doit se faire conformément à l'étude
d'aménagement de cette zone.

Article n° 160 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute activité non conforme à la vocation du sous-secteur.

- Tout empiétement sur les espaces verts existants et proposés.

Article n° 161 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé: 4 (sous réserve d'une étude du sol).

381
SU24: Hai Khemisti
Article n° 162 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend Hai Khemisti (ex Fernand ville).

Il est situé au Nord du Bir El Djir.

Il est limité :

- Au Nord par CW 75.

- A l'Est par la zone des 2000 lots.

- A l'Ouest par les 6000 logements.

C'est un ancien noyau d'habitat individuel qui a connu une densification et auquel se sont
greffés quelques lotissements.

Sa vocation est résidentielle.

Surface totale : 112 ha.

Article n° 163 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées:

- La densification en hauteur (R+4 au minimum le long des axes principaux et R+3 au


maximum à l'interieur des autres secteurs).

- L'ouverture de commerce et services compatibles avec le caractére résidentiel.

Article n° 164 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé : entre 1,4 et 2.

Article n° 165 : Prescriptions particluiéres

Le CW 75 est frappé d'alignement (emprise = 40 m)

382
SU25: Bir El Djir
Article n° 166 : Délimitation, caractéristiques et vocation

C'est l'agglomération de Bir El Djir (ex Arcole).

Chef lieu de commune et de daira, c'est un ancien noyau colonial auquel se sont greffés
des lotissements.

Il connait une extension dans sa partie Nord-Ouest (habitat collectif et individuel)

L'agglomération a fait l'objet d'une étude de POS.

Sa surface est de 124 ha.

Article n° 167 : L'usage du sol doit se faire conformément au POS et au cahier des
charges pour les nouveaux lotissements.

Article n° 168 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Est interdit:

- Tout changement de vocation des terres agricoles.

383
SU26 : Zones des 2000 lots
Article n° 169 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il comprend la zone des 2000 lots.

Il est limité :

- Au Nord par le CW 75.

- Au Sud par le boulevard projeté.

- A l'Est par le 4éme Bd péripherique.

- A l'Ouest par Hai Khemisti.

Ce sous-secteur en formation a fait l'objet d'une étude d'aménagement. Sa vocation est


résidentielle.

Surface totale 220 ha.

Article n° 170 : L'usage du sol doit se faire conformément au cahier des charges de l'étude
d'aménagement.

384
SU27 : Les 18 coopératives immobiléres
Article n° 171 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend la zone des 18 coopératives et les lotissements de Canastel.

Il est limité :

- Au Nord par Canastel.

- Au Sud et à l'Est par des boulevards projetés.

- A l'Ouest par le 4éme Bd périphérique.

Il comprend dans sa partie Ouest une zone boisée.

Sa vocation est résidentielle.

Il a fait l'objet d'une étude d'aménagement.

Surface totale : 181 ha.

Article n° 172 : L'espace boisé existant est à protéger.

Article n° 173 : L'usage du sol doit se faire conformément au cahier des charges de l'étude
d'aménagement.

385
SU28: Belgaid
Article n° 174 : Délimitation, caractéristiques et vocation

L'agglomération de Belgaid (Douar Belgaid) est située à l'extrêmité Nord-Est du


groupement, sur la bande littorale. Elle fera à long terme partie intégrante de l'agglomération
Oranaise. Elle se caractérise par d'importantes potentialités fonciéres de nature juridique
privée d'où une spéculation fonciére se traduisant par un marquage de l'espace.

Actuellement, elle est composée d'un ensemble d'habitat de type rural et de quelques
équipements d'accompagnement. Etant donné sa position dans l'agglomération Oranaise, elle
est destinée à acquérir un caractére urbain.

Une étude de POS s'impose en urgence.

Article n° 175 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Est interdite :

- Toute construction, toute modification sans une étude de POS au préalable.

Article n° 176 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé: 2.

Article n° 177 : Prescriptions particuliéres

- Le CW 75 traversant l'agglomération est frappée d'alignement (emprise 40 m).

- La route de la falaise projetée doit préserver le gabarit du boulevard front de mer


(largeur égale 40 m).

- Le cimetiére de Belgaid est à bloquer. Une servitude d'emprise de 15 à 20 m à partir du


mur clôture est à créer

- Création d'une servitude de 30 m d'emprise le long de la ligne électrique moyenne


tension.

386
SU 29: Sidi El Bachir
Article n° 178 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Sidi El Bachir est l'agglomération secondaire la plus importante dans la commune de Bir
El Djir. Elle s'étend sur 250 ha et se delimite comme suit :

- Au Nord par la RN 11.

- Au Sud par CW 74.

- A l'Est par Oued Sidi El Bachir.

- A l'Ouest par la zone d'activité de Bir El Djir.

A l'origine, Sidi El Bachir etait un douar (Bendaoud I et II) autour duquel s'est greffé un
ensemble d'habitat illicite et planifié (lotissement, recasement, habitat rural...).

C'est une agglomération aujourd'hui difficile à maitriser. Elle est sous équipée et
depourvue des réseaux divers. Elle est aussi un site prélivigié de l'habitat précaire et un lieu
d'exode à l'instar de Nedjma et Pont Albin.

Sa vocation est résidentielle.

Elle a fait l'objet d'une étude de restructuration et de POS.

L'option retenue est son blocage et son intégration socio-spatiale à l'agglomération


Oranaise.

Article n° 179 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

- Toute construction, toute modification non prévues par le POS qui a défini la nature et
les conditions d'occupation des sols.

Article n° 180 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées:

- Ouverture de commerces et de services le long des principaux axes notamment le long de


la RN 11.

- Densification en hauteur (minimum R+3 le long des axes et au maximum R+2 à


l'interieur).

Article n° 181 : Coefficient d'occupation du sol


387
∑ Entre 1 et 1,4 : à l'interieur des tissus.

∑ Entre 1,4 et 2 : le long des principaux axes.


SU30: Zone Filaoucen et Cité Djamel
Article n° 182 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est délimité comme suit:

- Au Nord par le CW 46.

- Au Sud par la RN 4.

- A l'Ouest par le 3éme Bd péripherique.

- A l'Est par des terres agricoles à hauts rendements.

Surface totale : 182 ha.

Il est traversé dans sa partie Sud par des lignes électriques haute tension (H.T) et un
gazoduc. Une grande partie des constructions existantes empiétent sur la bande de servitude.

Ce sous-secteur a un caractére résidentiel. Il comprend quelques équipements structurants


tels que le CFPA et la douane.

Article n° 183 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Tout empiétement sur les terres agricoles qu'elles soient à l'interieur ou à l'exterieur de ce
sous-secteur.

- Toute extension ou construction nouvelle sur les bandes des servitudes.

- Servitudes H.T (emprise 90 m) et gazoduc (emprise 150 m).

Article n° 184 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisée :

- Densification en hauteur (minimum R+2).

Article n° 185 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 2.

388
SU31: Les quatre chemins
Article n° 186 : Délimitation, caractéristiques et vocation

C'est un quartier d'habitat précaire situé au Sud d'Oran. Initialement c'est une zone
d'habitat de type recasement à laquelle se sont greffées des poches d'habitat précaire.

Son site est impropre et problématique dans la mesure où il est à proximité d'une Sebkha,
d'une ancienne décharge publique et d'une autre décharge sauvage, ce qui accentue sa
précarite et l'expose à des nombreux risques. Il est surpeuplé, il contient prés de 600
logements.

Ce quartier reste marginilisé tant sur le plan physique que social.

Il n'a aucun équipement en dehors d'un groupe scolaire.

Il n'est pas viabilisé.

Il existe actuellement une volonté politique pour son éradication totale.

Surface = 41 ha
Article n° 187 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute construction nouvelle.

- Toute modification quelle que soit sa nature.

- Toute extension.

389
SU32 : Zone des instituts et lotissements la LOFA et les coopératives
situées au Nord du cimetiére Ain El Beida.
Article n° 188 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est limité:

- Au Nord par le 3éme Bd de la péripherique.

- A l'Est par le CW 83.

- Au Sud par le couloir des servitudes (HT , gazoduc) et le cimetiére Ain El Beida.

- A l'Ouest par le CW 73 (Oran-Ain El Beida).

Sa superficie totale : 300 ha.

Sa vocation est mixte : universitaire dans la partie Est, résidentielle dans la partie Ouest.

Il comprend à l'Ouest des équipements édilitaires (gendarmerie, douane, tribunal


militaire).

La zone des instituts a fait objet d'une étude préliminaire d'aménagement dont l'option est
la densification, la restructuration avec maintien et renforcement de la vocation universitaire.
Cette étude préliminaire est retenue pour être une étude de POS.

Article n° 189 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites


- Sont interdits dans la zone des instituts toute modification, toute extension, toute
nouvelle construction avant l'étude de POS.
- Sont interdits dans le reste du sous-secteur, tout aménagement, toute modification, toute
construction non contenus dans les cahiers des charges des études d'aménagement de ces
zones.

Article n° 190 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé
∑ 1: dans la zone des instituts.
∑ 2: dans le reste des instituts.

Article n° 191 : Prescriptions particuliéres


Servitudes à créer
- Ligne électrique de haute tension (emprise 90 m).
- Gazoduc (emprise 150 m).
- Cimetiére Ain Beida (emprise 100 m à partir du mur de cloture).

390
391
SIDI MAAROUF
SU 34: Sidi Maarouf I (Douar)
Article n° 194 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce noyau, entouré de terres agricoles de haute qualité, est situé entre la rocade projetée et
le CW 46. Il est caractérisé par un ensemble d'habitat individuel sur des emprises de formes
irrégulières. Il comprend quelques équipements d'accompagnement (école, salle de prière,
salle de soins) et quelques activités et dépôts.

Ce sous-secteur urbanisé comprend une zone de maraîchage à protéger.

Il s'étend sur une superficie de 32,4 ha.

Article n° 195 : La zone de maraichage située à l'interieur de l'agglomération est une zone
à protéger. En cas de changement de vocation, à terme, elle doit garder son caractére d'espace
vert.

Article n° 196 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Tout empiétement sur les terres agricoles environnantes

- Toute construction dans l'ancienne carrière.

- Toute extension du cimetière.

Article n° 197 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisée:

- La densification en hauteur après étude de POS au préalable.

Article n° 198 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1.

Article n° 199 : Prescriptions particuliéres

- Une servitude autour de la carriére existante (non aedificandi à l'interieur du tissu) est à
créer (emprise = 10 à 15 m à partir de la bordure).

- Une servitude le long de la ligne électrique moyenne tension est à créer(emprise = 30 m).

- Une servitude autour du cimetiére existant (emprise = 15 à 20 m)est à créer.


392
SU35: Sidi Maarouf IV ( 500 logements OPGI)
Article n° 200 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il s'agit d'un nouveau programme de 500 logements individuels de type "social" au Sud de
Sidi Maarouf Douar. Il ne comprend aucun équipement. Il est entouré de terres agricoles de
haute qualité ce qui ne permet pas son extension.

Il s'étend sur une superficie de 5,27 ha.

Article n° 201 : Toute modification doit être conforme, à court terme, au cahier des
charges de l'étude d'aménagement de ce programme, à long terme, à une étude de POS.

Article n° 202 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

- Toute occupation de l'ancienne carrière.

- Toute activité non intégrée à la vocation résidentielle de cet espace.

Article n° 203 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé : 0,8 - 0,9.

Article n° 204 : Prescriptions particuliéres

- Une servitude est à créer le long du chemin de fer projeté (emprise = 25 m).
- Une servitude le long de la ligne électrique moyenne tension est à créer (emprise = 30
m).

SU36 : Sidi Maarouf


Article n° 205 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est subdivisé en deux sous-secteurs urbanisés : le SU36-1 et SU36-2

Le SU36-1: Sidi Maarouf III (Campo)


Article n° 206 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur urbanisé correspond à l'ancien village colonial. Il s'étend sur 34,4ha. Il est
composé de maisons individuelles traditionnelles, et quelques équipements de base.

Il est entouré de terres agricoles; il ne peut donc connaitre aucune extension.


393
Article n° 207 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Tout empiètement des terres agricoles environnantes.

- Toute densification sans étude préalable de POS.

Article n° 208 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé: 0,9

SU 36-2: Sidi Maarouf II (village)


Article n° 209 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Cette agglomération est composée de trois lotissements distincts sans cohérence


d'ensemble. Elle s'étend sur une surface de 7,6ha

Elle connait une extension de 23 ha dans sa partie Sud qui la conurbe à Sidi Chahmi et
qui doit supporter à long terme les besoins en logements et équipements de Sidi Chahmi et
des autres Sidi Maarouf. Elle est entourée en partie de terres agricoles de haute qualité.

Article n° 210 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Tout empiètement des terres agricoles environnantes.


- Tout rejet d'effluents liquides non traités dans la daya.

- Toute activité nuisante.

Article n° 211 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisés

Sont autorisés:

- La densification en hauteur (R+3 au maximum) après étude de POS dont l'option est une
restructuration d'ensemble y compris les 23 ha prévus pour l'extension.

Article n° 212 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé : 1.

394
Article n° 213 : Prescriptions particulières

- Une servitude à créer le long de la ligne éléctrique très haute tension (emprise 90 m).

- Une servitude à créer le long de la ligne éléctrique haute tension (emprise 70 m).

- Une servitude à créer le long de la ligne éléctrique moyenne tension (emprise30 m).

- Une servitude à créer le long de la condute d'AEP (emprise 15 m).

- Une servitude à créer le long de la voie du chemin de fer projetée (emprise = 25 m).

- Une servitude à créer autour de la daya de Sidi maarouf (emprise 15 à 20 m à partir de la


bordure de la daya).

SU 37 : Hopital Psychiatrique :
Zone spécifique à réhabiliter.

Surface : 72 Ha.

Article n° 214 :
- Une servitude de 50 m est à créer à partir du mur de clôture.
- Tout autour de cette servitude, toute activité bruyante est interdite.

395
SU38 : Sidi Chahmi (noyau initial et les nouveaux lotissement)
Article n° 215 : Délimitation, caractéristiques et vocation

L'agglomération de Sidi Chahmi est située au Sud-Est du groupement entre trois dayates.
Elle peut connaitre au Nord une extension sur 12 ha.

Surface totale du POS = 80,64 ha.

Article n° 216: Délimitation, caractéristiques et vocation

L'ancien village colonial s'articule autour des deux axes structurants, il s'étend sur une
superficie de 8,9 ha.

L'habitat est à dominance individuel traditionnel. Les équipements administratifs et


scolaires sont en périphérie.
Les nouveaux lotissement sont situés Nord au de l'agglomération Il s'étend sur 60 ha. Il est
composé de: programmes d'habitat individuels de type lotissement, d'un habitat de
recasement et d'autoconstruction. Il comprend quelques équipements de base et une activité
polluante et nuisible. l'entreprise de goudron SADEM à transferer.

Article n° 217 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute construction sur les espaces boisés existants.

- Toutes activités nuisantes.

- Tous rejets d'effluents liquides non épurés et non traités dans les dayates qui sont des
zones à protéger.
- Toute extension de l'entreprise de goudron SADEM qui doit être obligatoirement
transferée à court terme.

396
Article n° 218 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées :

- Densification en hauteur (R+3 au maximum le long de l' axe principal) après étude de
POS au préalable.
- Densification après étude de POS.
- Injection de commerces et services le long des axes structurants.

Article n° 219 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1,6 et 2.

Article n° 220 :Prescriptions particulières


- Une servitude autour des trois dayates qui cernent l'agglomération est à créer (emprise
entre 15 à 20 m).
- Une servitude le long de l'axe structurant CW 74 est à créer (emprise 20 m).
- Une servitude est à créer le long de toutes lignes électriques moyenne tension (emprise
30 m).

397
SU39: Bouamama
Article n° 221 : Délimitation, caractéristiques et vocation
L'agglomération de Bouamama est située à l'ouest de Sidi Chahmi le long du CW 35. Elle
s'étend sur 21 ha .Elle est à caractère résidentiel. Elle comprend deux sous-secteurs urbanisés:
SU38-1: le tissu résidentiel et le SU38-2, la caserne militaire qui n'est pas concernée par le
présent règlement.

- SU39-1 : Le tissu résidentiel


Article n° 222 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur occupe la partie Nord de l'agglomération. Il est constitué de récents
programmes d'habitat individuel en partie en cours de réalisation. Il est dépourvu
d'équipements de base à l'exception d'un groupe scolaire et de quelques commerces situés le
long de l'axe principal.
Surface = 30 ha.
Article n° 223 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées
Est autorisée:
- La densification en hauteur après étude de POS au préalable.

Article n° 224 : Les terrains libres situés à l'entrée Nord de l'agglomération sont destinés à
des équipements publics.

Article n° 225 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé = 1.

Article n° 226 : Prescriptions particulieres


- Une servitude le long de la bretelle d'autoroute projetée est à créer (emprise = 50 m).
- Une servitude le long de l'axe structurant de l'agglomération est à créer (emprise = 20
m).

SU 39-2: Zone d'activité de Bouamama


Ce sous-secteur s'etend sur une surface de 38 ha

Article n° 227 : Toute intervention dans cette zone d'activité doit faire l'objet d'une étude
d'impact sur l'environnement.

398
Article n°228 : L'extension de cette zone d'activité est interdite.

399
SU 40: Emir AEK (St Rémy )
Article n° 229 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Cette agglomération, entourée de terres agricoles de haute qualité, s'est développée le long
de son axe structurant le CW 35. Elle s'étend sur environ 30 ha et présente un tissu plus ou
moins homogène d''habitat, de type lotissement individuel en hauteur. Elle comprend
quelques équipements tels que: l'antenne APC, une salle de soins, un groupe scolaire.

On y trouve une activité d'élevage de bovins à proximité de l'ancienne ferme.

Surface = 50 ha.
Article n° 230 : Les terrains libres existants au sein de l'agglomération sont réservés aux
équipements publics et espaces verts.

Article n° 231 : L'activite d'élevage est à transferer. L'affectation de l'espace libéré doit se
faire dans le cadre d'une étude de POS d'ensemble.

Article n° 232 : L'espace boisé situé au Sud-Est, est une zone à protéger.

Article n° 233 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés:

- Densification en hauteur, (maximum R+3) le long de l'axe pricipal.

- Injection de commerce le long de l'axe principal.

Article n° 234 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1.

Article n° 235 : Prescriptions particulieres

- Une servitude est à créer le long de toutes lignes électriques moyenne tension (emprise =
30 m).

400
NEDJMA : SU 41
Nedjma est une agglomération qui a connu une croissance spectaculaire. Elle est sur un
site impropre à l'urbanisation. L'option retenue est: blocage avec restructuration du tissu
urbain et viabilisation.

Elle est situé sur une Daya dont le sol salin et agressif doit faire l'objet d'une étude
géotechnique.

Ce site présente des problèmes d'assainissement et de viabilisation de premier ordre. Une


importante conduite de gaz haut pression traverse toute l'agglomération du Nord au Sud vers
Hassi Labiod exigeant un dégagement de servitude à modifier.

Nedjma se compose de deux sous-secteurs : l'agglomération proprement dite et la zone de


dépot.

SU41-1 : L'agglomération proprement dite.

SU41-2 : La zone de dépôts.

SU41-1 : L'agglomération
Article n° 236 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur, en formation, est une juxtaposition de programmes d'habitat individuel:


recasement, logement scoial, autoconstruction, lotissement. Il comprend en son sein de
grandes emprises de dépôts (matériaux de construction....). Il est sous-équipé et non viabilisé.

Sa surface totale : 188 ha.

Article n° 237: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute construction, toute extension sur la bande de servitude du gazoduc.

- Toute construction à usage d'habitat sans une étude de POS au préalable.

- Toute activité non liée à la vocation résidentielle.

Article n° 238 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1,4.

401
Article n° 239 : Prescriptions particulières

-Une servitude le long du gazoduc qui traverse l'agglomération est à créer ( emprise =60).

-Une servitude le long de la ligne haute tension est à créer ( emprise = 70 m).

SU 41-2 : la zone de dépôt


Article n° 240 : délimitation , caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur comprend la zone de dépôts qui a aussi un caractère industriel.

Surface totale =147 ha.

Article n° 241 : Toute construction , toute extension doit être obligatoirement en


conformité avec le cahier des charges de l'étude d'aménagement de la zone.

Article n° 242 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Est interdite:

-Toute construction d'habitat hormis celle réservée au gardiennage.

Article n° 243 : Tout doit avoir l'aval de l'inspection de l'environnement.

402
SU 42: Hassi Labiod
Article n° 244 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Hassi Labiod est située au Sud-Est de Nedjma à laquelle elle est connurbée. Elle est
entourée de sebkhate. Elle a un caractére résidentiel avec un habitat de type rural.

Elle est composée de deux parties distinctes : le noyau initial et un lotissement.

Dans sa partie Nord, elle est séparée de Nedjma par de grandes emprises destinées à des
activités, alternées avec des espaces libres pouvant servir à la restructuration.

Hassi Labiod est dépourvue d'équipements à l'exception d'une école primaire.

Elle n'est pas viabilisée.

Suface totale : 22 ha.

Article n° 245 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Est interdite :

- Toute construction d'habitat, toute modification sans une étude de POS au préalable dont
l'option est la restructuration.

Article n° 246 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 0,9.

Article n° 247 : Prescriptions particulieres

- Une servitude le long du gazoduc qui traverse l'agglomération est à créer (emprise =60
m).

- Une servitude le long de la ligne haute tension est à créer (emprise = 70 m).

403
ES SENIA
Située dans une vaste plaine agricole sur un site problématique, l'agglomération Es Senia
est traversée par des infrastructures et réseaux importants avec une multitude de servitudes :

- Les lignes électriques haute et moyenne tension.

- Le canal des eaux pluviales.

- La rocade projetée.

- La voie ferroviaire.

Les différentes contraintes physiques et naturelles qui entourent cette agglomération font
d'elle un site bloqué, à l'exception de quelques enclaves à intégrer et à aménager.

C'est un site de transit en rupture avec l'agglomération Oranaise. Il se localise entre deux
zones universitaires: la zone des instituts, l'université et des zones industrielles.

L'option retenue par cette agglomération est : la restructuration, la densification du tissu


existant de l'agglomération avec son intégration aux espaces universitaire et industriel.

Le secteur urbanisé est subdivisé en 6 sous secteurs:.

- SU43 : La zone industrielle et Daya Morsli Sud.

- SU44 : La zone industrielle et Daya Ouest.

- SU45-1: l'ancien noyau colonial et le douar à l'Ouest et au Nord.

- SU45-2: nouveaux lotissements des Kara au Sud-Ouest.

- SU45-3: L'espace universitaire au Sud.


- SU45-4 : La zone industrielle et activités.

SU43 : Les zones industrielles d'Es Senia et la Daya Morsli Sud


Article n° 248 : Délimitation, caractéristiques et vocation

L'espace industriel occupe une emprise assez importante dans la zone d'Es Senia (288 ha).

Il est caractérisé par l'implantation d'unités industrielles qui sont régies par des cahiers des
charges et un règlement spécifique. Cette zone est située à la limite Est de l'agglomération et
est mitoyenne à la zone de dépôt de Nedjma.
SU44 : Zone industrielle et daya Mosli Ouest
Elle comprend par ailleurs une emprise ferroviaire (gare marchande) dont la surface est de
150 ha.

404
Article n° 249 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute construction à vocation résidentielle (habitat).

- Toute densification à l'intérieur de la zone sans une étude préalable de POS et une étude
d'impact sur l'environnement.

- Tous rejets solides ou liquides non traités et épurés.

Article n° 250 : Prescriptions particulières

- L'emprise de la servitude ferroviaire est à maintenir.


SU45-1 : Le noyau traditionnel
Article n° 251 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il s'agit de la partie située au Nord de l'agglomération limitée par la rocade projetée et le


canal des eaux pluviales au Nord . Ce sous-secteur est limité à l'Est par le CW83 et à l'Ouest
par RN2A.

Il est constitué par le noyau initial colonial, caractérisé par un habitat européen contigu et
un habitat traditionnel. Ce sous-secteur est le plus animé de l'agglomération et le plus dense.
Il est doté de quelques commerces et équipements d'accompagnement et à caractère
administratif ainsi que de services de première nécessité.

Il s'étend sur une superficie de 152 ha.

Article n° 252 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés :

- Densification en hauteur au minimum R+2.

- Renforcement et injection des commerces et services le long des axes d'animation.

Article n° 253 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

- Toute construction sur les zones de servitudes à créer autour des réseaux existants : LHT,
LMT, rocade, canal, voie ferrée (conformément au plan des servitudes).

- Toute activité polluante ou nuisante à l'intérieur du tissu résidentiel.

405
Article n° 254 : Les terrains libres ou à libérer après transfert d'activités sont
exclusivement destinés aux équipements publics, espaces verts et aires de jeux.

Article n° 255 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1,4.

SU45-2 : Les nouveaux lotissements


Article n° 256 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur se situe au Sud-Ouest d'Es Senia. Il est limité:

- A l'Ouest par des terres agricoles.à haut rendement

- A l'Est par la zone universitaire.

- Au Sud par la voie ferrée.

Il s'étend sur 90 ha.

Il est constitué par les nouveaux lotissements dits de Kara, à caractère résidentiel.

Ce sous-secteur est en formation. Il est dépourvu de tout équipement.

Il est en rupture avec le reste de l'agglomération d'Es Senia

Article n° 257 : Toute construction, toute modification doit se faire en conformité avec
les cahiers des charges des études d'aménagement des lotissements Kara I et II.

Article n° 258 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Toute piétinement ou extension d'habitation sur les espaces verts, les aires de jeux ou
terrains libres existants.

- Toute construction sur les espaces interstitiels au sein du lotissement.

- Toute activité gênante non liée à la vocation résidentielle.

Article n° 259 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé: = 1,2.

406
Article n° 260 : Prescriptions particulières

- La servitude actuelle le long de la rocade projetée est à modifier. Elle est fixée à 50 m de
part et d’autre de l'axe.

- La servitude actuelle le long de la voie ferrée au Sud est à modifier (emprise = 25 m).

- Une servitude le long du canal des eaux pluviales en cours de réalisation est à créer
(emprise = 15 m).

- Une servitude est à créer le long des lignes électriques haute et moyenne tension
(emprises respectives.70 m et 30 m).

SU45-3 : La zone universitaire


Article n° 261 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur qui comprend l'université est situé au Sud de l'agglomération d'Es Senia.
Il est limité par :

- A l'Est la zone industrielle.

- A Sud par la caserne militaire et l'aéroport.

Il s'étend sur une superficie de 120 ha.

Il se compose de l'université d'Es Senia, de l'institut de recherche IAP, de la cité


universitaire CUMO, ainsi qu'un équipement sportif non lié à la fonction de l'espace,
l'hippodrome.

Article n° 262 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute construction, toute modification sans une étude de POS d'ensemble dont l'option
est liée à la vocation universitaire.

- Toute activité nuisante dans les environs de cet espace spécifique.

Article n° 263 : Coefficient d'occupation du sol

Il est à déterminer par une étude de POS après étude du sol.


SU 45-4 Zone industrielle d'Es Senia:
L'espace industrielle occupe une emprise de 68 ha possédant les mêmes caractéristique que
celles déjà cités.

407
SU 46- L'aéroport:
L' aéroport est une zone spécifique. Il est régi par des règlements et des cahiers des
charges spécifiques.
Superficie= 844 ha
N.B Les articles de la réglementation sont définies et détaillés à la page 417. SU47:

Chérif Yahia
Article n° 264 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Chérif Yahia est une agglomération de formation récente. Elle est limitée au Nord par le
CV2 qui la relie à Es Senia à l'Est et à Ain Beida à l'Ouest.

Dans sa partie Sud sont en cours des coopératives immobilières. Au centre, des
programmes d'habitat collectif sont en réalisation. Une grande partie des espaces libres
destinés initialement aux équipements et aux espaces verts a été consommée de manière
illicite dans le cadre d'extensions d'habitations.

C'est une agglomération résidentiel de typologie homogène.

Elle s'étend sur une superficie de 64,7 ha.

Article n° 265 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites:

- Toute construction, toute extension sur les espaces verts existants et projetés.

- Toute activité industrielle et toute autre activité nuisante.

Article n° 266 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisée :

- La densification après étude de POS d'ensemble.

Article n° 267 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 0,9.

408
SU48: Ain El Beida
Ain El Beida est localisée au Sud-Ouest du groupement. C'est un ancien site caractérisé
par une juxtaposition de tissus différenciés: logements sociaux, de recasement, ruraux, habitat
précaire habitat collectif...

L'agglomération s'étend sur 112 ha, elle est traversée dans sa partie Ouest par un profond
Talweg.

L'option retenue par Ain El Beida est: limitation de la croissance et restructuration


d'ensemble.

Les secteur urbanisé de Ain El Beida est subdivisé en trois sous-secteurs :

- SU48-1 : Les deux douars "Arabe" et "Marocain"

- SU48-2 : Les logements sociaux.

- SU48-3 : Nouveaux lotissements.


- SU 48-4 : 404 lots

SU48-1: Les douars "Arabe" et "Marocain"


Article n° 268 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ils occupent la partie centrale de l'agglomération, repartis de part et d'autre du talweg qui
les séparent. Leur superficie de 38,5 ha.

Ce sont d'anciens noyaux d'habitat traditionnel auxquels s'est greffé de l'habitat précaire.

Ce sont des espaces de transit à bloquer et à restructurer en vue de leur intégration à


l'agglomération. Ils sont dépourvus de tout équipement et de toute viabilisation.

Article n° 269 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits:

- Toute extension, toute nouvelle construction quel que soit son usage avant l'étude de
POS dont l'option est la restructuration.

SU48-2 : les logements sociaux


Article n° 270 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est à caractère rural. Il est constitué par des logements sociaux. Il est situé
au Nord-Est de l'agglomération, à proximité des douars sur une superficie de 53 ha

409
C'est le centre actuel de Ain Beida. Il concentre les équipements de base de
l'agglomération et quelques services intégrés aux habitations.

Il comprend quelques terrains libres qui peuvent faciliter la restructuration urbaine et la


creation d'un véritable d'un centre animé.

Article n° 271 : Nature de l'occupation et de l'ulilisation du sol interdites

sont interdites :

- Toute construction sur seul niveau le long de l'axe structurant.

- Tout programme d'habitat sur les terrains libres.

Article n° 272 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisée :

-La densification en hauteur avec un munimum R+2.

Article n°278 : Coefficient de l'occupation du sol

COS autorisé = 1,4

SU 48-3 : Les nouveaux lotissements

Article n° 273 : Délimitation , caractéristiques et vocation

Ce sous-secteur est situé au Sud de l'agglomération . Il est limité au Sud par le cimetière .
Il s'étend sur une superficie de 46 ha . Il est en formation . Il est composé de nouveaux
lotissements d'habitat individuel sans équipement , sans viabilisation , sans espaces verts et
aires de jeux

L'option retenue pour ce sous-secteur est son intégration , sa viabilisation et son


équipement.

Article n° 274 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

-Toute extension des maisons sur les espaces interdites à réserver aux espaces verts et de
jeux.

-L'extension di cimetière.

410
Article n° 275 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisées :

- La densification au niveau du prolongement des axes principaux.

- L’injection de commerces et services.

Article n° 276 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1.

Article n° 277 : Prescriptions particulières

- Une servitude le long de la rocade projetée est à créer (emprise = 100 m).

- Une servitude autour du cimetière existant dont l'extension est interdite, est à créer
(emprise = 15 à 20 m).

- Une servitude autour de la zone non aedificandi de la carrière existante, est à créer
(emprise = 10 m).

SU 48-4: Les 404 lots:

Délimitation ,caractéristiques et vocations : ce sous secteur est sirué au Sud Ouest de


l'agglomération d'Ain Beida il s'agit d'un programme initie par l'APC d'Oran en 1980 , dont le
cadre de l'iradication de l'habitat précaire du flanc Est du Murdjadjo surplombant le deuxième
région limitaire. Ce sous secteur est doté d'une bonne commodité (gaz, eau, electricité ainsi
qu'un bon équipement ).

Surface = 26,60 ha.

La régularisation juridique des propriétaires est entamée .

Limites :

Au Nord : par l'Oued et Douar Marocain.

Au Sud : par un terrain agricole .

A l'Est : par un surplus de terrain et un vieux cimetière.

A l'Ouest : par le chemin de Wilaya n° 73 .

Article 278 :Nature de l'occupation du sol interdite :

Sont interdite :

411
- Toute extension, toute nouvelle construction quelque soit son usage avant étude de POS
(restructuration) .
COS autorisé = 1

2- Les zones spécifiques

On entend par zones spécifiques, les zones à haut risque, les grandes infrastructures
portuaires et aéroportuaires, les cimetières, les zones militaires, les zones industrielles,
d'activités et de dépôt, les décharges publiques et les carrières.

- Les zones à haut risque

On décompose les risques majeurs en risques naturels et technologiques :

- Les risques naturels dans le groupement sont: les inondations - les séismes, les
affaissements et glissements du sol - les incendies de forêts.

- Les risques technologiques: ils sont dus à la présence d'industries ou de produits


particulièrement dangereux ( poudrière, carrière).

Pour la prévention de ces risques, une commission technique de gestion et de prévention


comprenant des experts de l'environnement et la protection civile, doit être créée.

Article n° 279 : Tout projet d'aménagement et de construction d'envergure doit


nécessairement faire l'objet d'une étude d'impact approuvée par la dite commission.

- La sismicité:

L'Algérie est un pays qui a souffert des effets destructeurs des tremblements de terre. Les
principaux séismes ont été :celui d'Alger en 1716 avec une magnitude de 7 degré sur Richter,
de Blida en 1825 avec 7, de Chlef en 1954 et 1980 avec respectivement 6,7 et 7,3 degré, de
Jijel en 1856 avec 7 degrés.

Quand à Oran, elle a été sujette à plusieurs séismes dont le plus destructeur a été celui du 9
Octobre 1790 avec une magnitude de 7 degrés, occasionnant 2000 morts. L'épicentre jusqu'ici
n'a pas été déterminé avec précision.

Les études géologiques et sismologiques ont montré que 70 % du Nord de l'Algérie sont
soumis à l'activité sismique, notamment la partie du littoral dont le groupement fait partie.

La ville d'Oran étant caractérisée par un parc de vieux bâti, menaçant ruine en de
nombreux endroits, les risques inhérents à un éventuel séisme auront de lourdes
conséquences.

412
Il est difficile de prévenir un séisme notamment à très courte terme. Ce phénomène naturel
peut se produire à n'importe quel moment.

A cet effet il faut prendre des précautions notamment dans la construction pour réduire ses
impacts.

Le séisme reste un risque majeur au même titre que les inondations et la sécheresse, il
s'agit à cet effet d'instaurer une culture de cet aléa avec prévisions des espaces de secours et
d'évacuation.

Article n° 280:

- Toute nouvelle construction, d'ouvrage, d'envergure, toute rénovation, réhabilitation,


restauration doivent se faire conformément aux normes antisismiques.

Article n° 281 : Pour les grands ouvrages, équipements collectifs, zones d'habitat collectif
futurs, des études géotechniques et des mesures parasismiques sont obligatoires. Ils doivent
avoir l'aval de CTC (contrôle technique de la construction) d'une part et du CGS ( centre
national de recherche appliquée en génie parasismique) qui est sous la tutelle du ministère de
l'habitat.

- Zones inondables

Les inondations constituent un risque majeur pour le groupement d'Oran notamment dans
la partie Sud.

Les zones inondables sont situées au Sud du groupement (Petit Lac, Senia Douar,
Nedjma,...).

Article n° 282 : Toute intervention dans ces zones doit avoir l'aval de la Direction de
l'hydraulique et de l'environnement.

- Les zones de ruissellements

Localisées dans le flanc Est de Murdjadjo, elles sont fragilisées et confrontées à des
glissements de terrains meurtriers (exemple de la Calére)

Article n° 283: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Toute construction nouvelle, toute extension de maisons existantes.

413
- Tout abattage d'arbre, tout comblement de ravin et Thalweg.

414
- Les affaissements et glissements de terrain

La ville d'Oran est sur un site vulnérable du point de vue de la portance des sols:
nombreux ravins, nappe phréatique, vétusté et défectuosité des réseaux d'assainissement. On
a enregistré de fréquents affaissements dans le tissu urbain principalement dans les zones de
Sidi El Houari et des Planteurs.

Article n° 284 :

- Toute intervention dans le tissu urbain existant impose une nouvelle étude de sol.

- La zone de dépôt des explosifs (ONEX)

Elle est localisée au Sud de Sidi El Bachir et vient de connaître une extension sur 20 ha
(ONEX).

C'est une activité dangereuse (stockage d'explosifs).

Article n° 285 : Une servitude, sur un rayon de 150 m à partir de mur de clôture, est à
créer.

- Les carrières

Article n° 286 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Elles sont situées au piémont Sud du Murdjadjo, dans la zone des Planteurs (Kouchet El
Djir,..).

En arrêt momentané du fait de la conjoncture, elles représentent un danger pour les


populations qui s'y sont installées : éboulements, glissement de terrains, pollution
atmosphérique et acoustique, nuisance engendrée par la circulation des engins d'exploitation
et de transport.

Article n° 287 :

Les habitations les plus proches doivent être à une distance minimale des limites de la
carrière de 150 m..

Article n° 288 :

Est interdit dans cette bande de servitude, tout stockage d'explosifs ou produits dangereux.

415
- Les infrastructures spécifiques militaires

Elles sont nombreuses dans le groupement dont elles occupent une grande emprise. Elles
ne sont pas concernées par le présent règlement.

Leur environnement immédiat doit se conformer aux les régissant.

- Les cimetières :

Le groupement comprend plusieurs cimetières. Ce sont des zones non aedificandi, à


protéger. Ils constituent des espaces verts pour le groupement. Certains parmi eux ont un
caractère historique ( Moul El Douma, cimetière espagnol...). Ils sont à classer.

Article n° 289 :

Une servitude de 100 m est à observer tout autour des cimetières.

Cette bande de servitude est à aménager en espaces verts.

- Le Port :

Le port est une zone spécifique. Il fait partie du secteur urbanisé (SU19). Il est régi par des
règlements et des cahiers des charges spécifiques.

Article n° 290 : Toute occupation de l'espace portuaire, toute extension, toute


modification, toute installation doit faire l'objet d'une étude d'impact sur l'environnement.

- L'aéroport :

L' aéroport est une zone spécifique. Elle fait partie du secteur urbanisé (SU 46). Il est régi
par des règlements et des cahiers des charges spécifiques.

Superficie= 844 ha
Article n° 291 : Servitudes aéronautiques (d'après lettre émanant des services techniques
de l'aéroport d'Es Senia le 13 Avril 1997 voir carte n° 11 Bis)

Afin d'assurer la sécurité de la circulation des aéroport, il est institué des servitudes dites
"servitudes aéronautiques"

Ces servitudes comprennent :

1) Des servitudes aéronautiques de dégagement comportant l'interdiction de créer ou


l'obligation de supprimer les susceptibles de constituer un danger pour la circulation aérienne
416
ou nuisibles au fonctionnement des dispositifs de sécurité établis dans l'intérêt de la
navigation aérienne.

2°) Des servitudes de balisage comportant l'obligation de pouvoir certains obstacles ainsi
que certains emplacement de dispositifs visuels ou radioélectriques destinés à signaler leur
présence aux navigateurs aériens ou à en permettre l'identification ou de supporter
l'installation de ces dispositifs.

Servitudes aéronautiques de dégagement:

Afin d'assurer les conditions de sécurité prévues il est pour chaque aérodrome et
installation, un plan de servitudes aéronautique de dégagement.

N.B.Aucun travail de grosses réparation ou d'amélioration ne pourra être effectue sur les
bâtiments et autres ouvrages frappés de servitudes sans une autorisation de l'E.G.S.A/O.

- Dans la zone grevés de servitudes de dégagement, le permis de construire ne peut être


délivré que si les constructions projetées sont conformes aux dispositions du plan de
dégagement.

Servitudes aéronautique de balisage

L'administration chargée(E.G.S.A/O) pour prescrire le balisage de tous les obstacles


qu'elle juge dangereux pour la navigation aérienne.

De même, elle peut prescrire l'établissement de dispositifs visuels ou radioélectriques


d'aides à la navigation aérienne.

Pour la réalisation des balissement l'administration des droit d'appui, de passage,


d'abattage d'arbres, d'ébranchage ainsi que du droit installation des dispositifs sur les murs
extérieurs et les toitures.

Servitudes radioélectriques:

Afin d'assurer le fonctionnement des réceptions radioélectriques effectuées dans les


centres de toute nature, exploités ou contrôlés par les différents département ,il est institué
certaines et obligations pour la protection des réceptions radioélectriques.

Article n° 292 :

- Toute construction élevée située dans l'environnement de l'aéroport d'Es Senia doit porter
des signaux lumineux.

417
- Toute construction dans les abords de servitudes est soumise à l'accord préalable de
l'organisme de gestion de l'aéroport.

Les zones d’activités

Il s'agit d'une zone dans laquelle sont implantées des activités artisanales ou des industries
légères.

Article n° 293 : Cahiers des charges relatifs aux zones d'activités, industrielles et de
dépôt

- Aucune implantation d'établissement de quelque nature que ce soit ne peut être autorisée
avant que ne soit pris par l'autorité administrative compétente un arrêté d'approbation de
lotissement industriel, portant publication du cahier de charges aux services d'intérêt général
et d'urbanisme.

- Le cahier de charges sera établi conformément aux dispositions réglementaires en


vigueur.

- Toute implantation d'équipements, d'activités et d'installations de toute nature doit être


compatible avec les dispositions contenues dans le cahier des charges.

418
3- Secteur à urbaniser (SAU)

Article n° 294 : Comme le définit l'article n°21 de la loi 90-29 du 01/12/90 portant
aménagement et urbanisme, le secteur à urbaniser inclut les terrains destinés à être urbanisés
à court et moyen terme dans un horizon de 10 ans ( horizon 2005 pour le PDAU ).

Le secteur à urbaniser du groupement est composé de dix (10) sous secteurs.

Article n° 295 : L'urbanisation de ces sous secteurs n'est autorisée qu'après une étude de
POS d'ensemble précisant les règles d'usage du sol, lesquels POS doivent se conformer aux
principes et à la destination générale des sols contenus dans le PDAU.

Règlement par sous secteur


Le SAU1 :

Article n° 296 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il se situe au Sud-Est de l'agglomération de Bir El Djir, limité au Nord par la zone des
2000 lots, au Sud par la RN 11 et à l'Est par la rocade (4éme Bd périphérique).

Il s'étend sur une superficie de 135 ha. Il contient dans sa partie Sud-Ouest une zone
agricole (culture sous serres) à protéger. En cas de changement d'activité, le caractère
d'espace vert doit être sauvegardé.

Il est destiné à recevoir de l'habitat, des équipements de quartiers et inter quartiers.

Article n° 297 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Est interdite

- Toute activité nuisante, polluante et non intégrée.

Article n° 298: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés :

- L'habitat collectif avec une hauteur minimale de 5 niveaux (R+4).

- L'habitat individuel avec une hauteur minimale de 3 niveaux (R+2).

Article n° 299: Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1,4.

419
Le SAU2:

Article n° 300 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'Est de l'USTO, limité au Nord par la RN 11, à l'Est par le SAU 3, au Sud-
Est par la SAU4.

Il s'étend sur une superficie de 185 ha, traversée par une conduite de gaz et une ligne
électrique de haute tension.

Il est destiné principalement à un futur technopôle, avec de l'habitat intégré à forte densité.

Article n° 301 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Est autorisé :

- L'habitat collectif avec une hauteur minimale de 5 niveaux (R+4).

Article n° 302 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

- L'implantation de l'habitat individuel.

- Toute occupation du sol sur l'espace de servitude du gazoduc (150 m d'emprise).

- Toute occupation du sol sur l'espace de servitude de la ligne électrique moyenne et haute
tension (M.T et H.T) avec 15 m de part et d'autre de l'axe pour la M.T et 45 m de part et
d'autre pour la H.T.

Article n° 303 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 3

Le SAU 3 :

Article n° 304 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'Est du SAU2, limité au Nord par la pénétrante de Sidi Bachir, à l'Est par la
Rocade (4éme Bd périphérique), au Sud par le SAU 4.

Il occupe une superficie de 145 ha, traversée par une conduite de gaz et une ligne
électrique de haute tension.

Il est destiné à de l'habitat avec des équipements de quartiers, inter quartiers, et de


voisinage.

420
Il contient dans sa partie centrale une zone agricole à protéger.

A terme, elle doit être intégrée à l'espace urbain tout en gardant son caractère d'espace
vert.

Article n° 305 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdites :

- Toute occupation de l'espace de servitude du gazoduc (150 m emprise).

- Toute occupation de l'espace de servitude des lignes électrique M.T et H.T (emprise de
30 m pour la M.T et de 90 m pour la H.T).

Article n° 306 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés :

- L'habitat collectif avec hauteur minimale de 5 niveaux (R+4), le long des grands axes .

- L'habitat individuel avec hauteur minimale de 3 niveaux minimum (R+2) en profondeur.

Article n° 307 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 2.

Le SAU 4

Article n° 308 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'extrême Sud du secteur à urbaniser. Il est limité à l'Est par la rocade (4éme
Bd périphérique), au Sud par le CW 46, à l'Ouest par la SAU2, au Nord par SAU2 et SAU3..

Il s'étend sur une superficie de 150 ha. Il est traversé en son milieu et sur toute sa longueur
par une ligne électrique de haute tension.

Il est destiné à de l'habitat avec des équipements de quartiers, inter quartiers et de


voisinage.

Article n° 309 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Est interdite :

- Toute occupation de l'espace de servitude des lignes électriques HT, MT. Emprise de 30
m pour la M.T et de 90 m pour la H.T

421
Article n° 310 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés :

- L'habitat collectif avec hauteur minimale de 5 niveaux ( R+4).

- L'habitat individuel avec hauteur minimale de 3 niveaux (R+2).

Article n° 311 Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1,4.

Le SAU5 :

Article n° 312 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Le SAU5 est situé à l'Ouest et au Sud de Sidi El Bachir. Il est limité au Nord par le SAU1
et à l'Ouest par SAU3.

Il s'étend sur une superficie de 116 ha. Il comprend dans sa partie Nord la zone d'activité
de Bir El Djir. Il est traversé par une conduite de gaz

Article n° 313 :

Cette micro zone doit faire l'objet :

- D'une étude d'aménagement d'ensemble pour assurer son intégration à l'espace urbain.

- D'un cahier de charges.

- D'une étude d'impact.

Article n° 314 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Les établissements industriels.

- Tous équipements non liés au type d'activités autorisées.

- Toute occupation de l'espace de servitude de gazoduc (150 m d'emprise ).

- La création de dépôts de ferrailles, de matériaux et de déchets nocifs, même s'ils sont


nécessaires à l'exercice de l'activité artisanale.

Article n° 315 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées


- Il est destiné à une micro zone d'activité avec habitat intégré (zone mixte).

422
- Sont autorisés les établissements des activités artisanales et des petits métiers (céramique,
travail du cuir, du cuivre, ébénisterie, décoration, centre de formation dans les métiers liés à
la restauration du patrimoine)..
- Les constructions à usage d'habitat intégré.

Article n° 316: Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé : 1,4.

423
4) Secteur d'urbanisation future SUF
Article n° 317 : Ainsi que le définit l'article n°21 de la loi 90-29 du 01-12-90 portant
aménagement et urbanisme, le secteur d'urbanisation future inclut les terrains destinés à être
urbanisés à long terme, dans un horizon de 20 ans (horizon 2015 pour le présent PDAU
d'Oran).
A l'exception des équipements d'intérêt public, le secteur d'urbanisation future (SUF) n'est
urbanisable qu'après saturation du SAU.
Toute occupation du sol doit être précédée obligatoirement par une étude de POS
d'ensemble et d'une étude d'impact sur l'environnement.
Le secteur d'urbanisation future est composé de sept (07) sous secteurs.

Règlement par sous-secteur :


Le SUF1
Article n° 318: Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est situé au Nord-Est du groupement. C'est un espace inséré entre Belgaid et Canastel.
Il donne au Nord sur un espace boisé littoral et est limité au Sud par le CW 75.
Il s'etend sur une superficie de 300 ha dont 230 aménageable.
Il est destiné à constituer un pôle de sport, de loisirs et de tourisme.
Ce sous-secteur comprend un centre recepteur PTT qui exige normalement une zone de
servitude de 5 ha et interdit que les constructions situées dans un rayon de 1500 m de ce
centre dépassent R+1.
Cependant, cette servitude est déjà empiétée ce qui rend difficile la création d'une telle
servitude. Le transfert de ce centre de transmission est donc à envisager.

Article n° 319: L'espace forestier situé au Nord du SUF1 est à protéger et à intégrer.

Article n° 320 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées


Sont autorisés :
- Des infrastructures sportives de niveau international (stades, piscines, cité olympiques ).
- Un habitat compatible avec la vocation de cette zone (habitat et services de haut
standing).
La forme urbaine sera déterminée par le POS.

Article n° 321 : Coefficient d'occupation du sol


COS autorisé = entre 1,4 et 3.

424
Le SUF2
Article n° 322 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est situé au Sud de SUF1, au Sud-Ouest de Belgaid. Il est limité à l'Ouest par les 18
coopératives et au Sud par une voie secondaire projetée.
Il s'etend sur une superficie de 125 ha.
- C'est une zone résidentielle dense (80 à 120 logements / ha).

Article n° 323: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés :

- L'habitat collectif avec une hauteur minimale de 5 niveaux (R+4).

- De l'habitat individuel avec une hauteur minimale de 3 niveaux (R+2).

Article n° 324 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 2.

SUF 3

Article n° 325 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé au Nord-Ouest de Sidi El Bachir. Il se trouve à l'Est de SAU 1 et de la Rocade


en projet (4eme Bd périphérique).

Il s'étend sur 140 ha.

Il comprend une ferme avec de l'agriculture maraîchère et un espace boisé.

Il est destiné dans sa partie Nord à un parc d'attraction intégré à l'espace boisé.

Sa partie Sud sera destinée à de l'habitat et des équipements intégrés de façon à faciliter
l'intégration de Sidi El Bachir à la ville.

Article n° 326 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites:

Sont interdits :

-Tout abattage d'arbres

-Tout changement de vocation des espaces boisés.

- La zone boisée, la ferme et les terres agricoles maraîchères sont à protéger.

425
Article n° 327 :

En cas de changement de vocation des terres agricoles existant autour de la ferme, leur
destination future sera de l'espace vert intégré.

Article n° 328 : Coefficient d'occupation du sol

COS = 2 dans la partie Sud (zone d'habitat et d'équipements).

Le SUF 4

Article n° 329 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'Est de SUF 3, au Nord Est de Sidi Bachir. Il est limité au Nord par SUF 2.

Il s'étend sur 180 ha.

Sa partie Sud est occupée par un espace boisé.

Il est destiné à un pôle d'affaires, de services et de commerce à l'échelle de la ville. C'est


un espace structurant et de repère.

Article n° 330 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées

Sont autorisés :

- Les équipements et infrastructures pour un pôle d'affaires, de services et de commerce.

- L'habitat collectif dense (minimum de 5 niveaux) et les équipements intégrés.

- L'habitat individuel en hauteur (R+2).

Article n° 331 :

L'espace boisé situé au Sud est à protéger.

Il sera intégré à la zone d'habitat mitoyenne.

Article n° 332: Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé =3.

426
Le SUF 5

Article n° 333: Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'Est de SUF4, limité au Sud par la RN11(route d'Arzew).à l'Est par le CW
75.A.

Il s'etend sur 185 ha.

Il est destiné dans sa partie Nord à l'habitat de forte densité (90 log/ha), dans sa partie Sud
à de l'habitat de moyenne densité (60 à 90). C'est une zone résidentielle.

Ce sous-secteur comprend un centre émetteur PTT qui exige normalement une zone de
servitude de 6 ha et interdit que les constructions situées dans un rayon de 1500 m de ce
centre dépassent R+1.

La réalisation de cette servitude remettrait en cause aussi bien l'urbanisation de ce sous-


secteur destiné dans le plan d'aménagement à recevoir de l'habitat que la hauteur des
constructions exigée par l'aménagement du sous-secteur mitoyen.

Article n° 334 : Coefficient d'occupation du sol

COS autorisé = 1,4.

Le SUF 6

Article n° 335 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'Est de Sidi El Bachir. Il est limité du Nord par la RN 11.

Sa surface est de 60 ha.

Il est destiné à une micro-zone d'activité et un marché de gros de fruits et légumes.

De l'habitat collectif le long de la RN 11 (densité 80 à 90 log/ha).


Article n° 336 : L'habitat dans cette micro-zone est interdit en dehors de celui lié au
gardiennage.

Article n° 337:

Avant toute urbanisation, cette micro zone doit faire l'objet:

- D'une étude d'aménagement d'ensemble pour associer son intégration à l'espace urbain.

- D'un cahier de charge.

- D'une étude d'impact sur l'environnement.

427
Article n° 338 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Les établissements industriels.

- Tout équipement non lié au type d'activités autorisées.

- Toute occupation de l'espace de servitude du gazoduc (150 m d'emprise ).

- La création de dépôts de ferrailles, de matériaux et de déchets, nocifs, même s'ils sont


nécessaires à l'exercice de l'activité artisanale.

Article n° 339 :

Le marché de gros de fruit et légumes doit être précédé par une étude d'aménagement
spécifique prenant en compte principalement le facteur "circulation" et accompagné d'une
étude d'impact.

Le SUF 7

Article n° 340 : Délimitation, caractéristiques et vocation

Il est situé à l'extrême Est de la zone d'extension future.

Il se trouve au piémont de Djebel Khar (ou montagne des lions).

Il s'etend sur 86 ha.

Il est destiné à la zone d'expansion touristique (ZET).

Article n° 341 :

La ZET doit faire l'objet au préalable d'une étude d'ensemble intégrant la ZET de Ain
Franine.

Article n° 342 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites:

Sont interdits :

- Tous rejets liquides non traités et non épures vers la mer.

- Toute construction non liée à la vocation touristique.

428
Article n° 343: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées:

Sont autorisés :

- Les infrastructures et équipements touristiques ainsi que l'habitat lié au fonctionnement


de la ZET.

5) Le secteur non urbanisable SNU


Il se compose de six (06) sous secteurs définis comme suit :

SNU1 : Terres irriguées, irrigables et arboricoles.

SNU2 : Terres céréalières à haut rendement.

SNU3 : Terres agricoles à faible rendement.

SNU4 : Les zones humides faisant partie du groupement.

SNU5 : Les forêts.

SNU6 : Le littoral.

Règlement par sous secteur

Le SNU1 :

Article n° 344 : Il s'agit de terres périurbaines à hautes potentialités agricoles. Elles se


situent principalement au Sud-Est et Sud-Ouest de la ville d'Oran. Les plus importantes sont
celles du domaine Khemisti et de Fellaoucéne. Leur proximité de la ville en fait des terres
convoitées pour l'urbanisme. Elle sont soumises à un processus de mitage et de
bidonvillisation" (indu occupants autour des noyaux existants).

Ce sont des zones à protéger. Leur vocation agricole doit être préservée.

Article n° 345: Nature de l'occupation et utilisations du sol interdites

Sont interdites :

- Toute urbanisation

- Toute construction à usage d'habitation.

- Toute extension en horizontal de maison existante.

- Toute transformation ou démolition d'anciennes fermes existantes.

429
Article n° 346 : Toute construction même si elle est liée à l'exploitation agricole doit être
soumise au préalable à une autorisation de construire émanant conjointement de la Direction
de services agricoles de la Wilaya (DSA) et de la Direction de l'urbanisme d'Oran.

Le SNU2 :

Article n° 347 : Ce sont des terres céréalières à haut rendement. Elles sont localisées au
Sud-Est du groupement, dans la commune de Sidi Chahmi et au Nord et Nord-Ouest de Ain
Beida.

Article n° 348 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol

Le droit de construire dans cet espace doit être soumis strictement à l'arrêté
interministériel du 22/03/1992, relatif aux droits de constructions applicables aux territoires
situés hors des parties urbanisées des communes.

Pour les constructions d'installation liées à l'exploitation agricole, celui-ci fixe dans son
article n° 5 , une fourchette égale au cinquantième (1/50) de la propriété lorsque sa superficie
est inférieure à cinq (05) hectares.

Au delà d'une superficie cinq (05) hectares, l'emprise est majorée de cinquante mètres
2
carrés (50 m ) par fraction d'hectare supérieure.

Article n° 349 : Pour les constructions à usage d’habitation, la norme applicable est celle
contenue dans l’article n°7 du même arrêté et elle ne doit pas excéder les deux cent
cinquantièmes (1/250) de la superficie de la propriété lorsque celle-ci est inférieure à cinq (5)
hectares. Elle est majorée de 20 mètres carrés par fraction d’hectare supérieure pour les
propriétés dont la superficie est comprise entre cinq (5) et dix (10) hectares et au delà, de dix
(10) mètres carrés par fraction d’hectare supérieure.

Le SNU3 :

Article n° 350 : Il s'agit de terres céréalières à faible rendement sous influence localisée
de la salinité et/ou de l'hydromorphie, de parcours, de parcours halophydrophiles. Elles font
l'objet par endroit d'une mise en valeur agricole dans le cadre de l'APFA (accession à la
propriété foncière agricole) principalement dans la zone Sud-Est de Sidi El Bachir.

Elles se situent au Sud du groupement, le plus souvent au voisinage des zones humides :
les Dayates, les dépressions et la grande Sebkha d'ou leur caractère agressif (salinité des sols,
inondations fréquentes). Le cas de Steibo est édifiant à ce titre.

430
C'est un espace vulnérable particulièrement sur le plan hydrogéologique, car se situant au
dessus de la nappe phréatique. Il est par conséquent impropre à l'urbanisation.

Article n° 351 :
Pour les espaces mis en valeur ou en cours de valorisation, la réglementation est telle que
prévue par l'article 6 du même arretet et pour les terres agricoles à faible potentialité et
présentant des contraintes topographique, l'emprise de la construction à l'usage d'habitation
ne doit pas éxceder le dixième (1/10) de la superficie de la propriété l'orsque celle ci est
inferieur à mille ( 1000).Au delà elle est majorée de 2à métres carrés par fraction de 1000
métres carrés superieur.
Pour les terres agricoles à faibles potentialités autres que celles présentant de fortes
contraintes topographique l'emprise des constructions ne doit pas excéder le 1/100 de la
superficie de la propriété déterminer dans les mêmes conditions de limite et de majorations
L'emprise pour l'nstallation des équipements ne peut exceder le 1/ 25 de la superficie de la
propriété déterminé dans les mêmes conditiond de limites et de majorations.
Article n° 352 :

Les espaces vulnérables pour les raisons évoquées ci-dessus, sont des zones non
aedificandi.

Article n° 353 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Toute décharge publique.

- Tous rejets.

- Tous dépôts de produits chimiques polluants (hydrocarbure et dérivées, pesticides,


engrais chimiques...).
Article n° 354: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisé

Est autorisée

- Toute installation à caractère agricole soumise au préalable à un accord de l'inspection de


l'environnement.
Le SNU4 :
Article n° 355 :

Sont caractéristisées comme zones humides : la Daya Morsly, les Dayates de Sidi Chahmi,
de Sidi Maarouf et autres, la Grande Sebkha. Ce sont des espaces spécifiques d'intérêt
écologique.

Ils jouent un rôle important comme habitat de sauvagine et comme régulateur du cycle
hydrologique.

431
- Daya Morsly : Son état de pollution est assez prononcé. Conçu initialement comme un
lieu de convergence des eaux pluviales, elle sert actuellement aux eaux usées domestiques et
industrielles (rejets toxiques des zones industrielles Senia I, II, III).

Elle fait actuellement l'objet d'un aménagement sur 3 ha comprenant une aire de loisir, un
marché de véhicules, un parking de poids lourds et un espace vert. C'est une zone destinée à
être le poumon vert du groupement.

Article n° 356 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Sont interdits :

- Toutes décharges.

Tous rejets d'effluents solides.

- Tous rejets d'effluents liquides d'origine domestique ou industrielle n'ayant pas été
préalablement traités et épurés.

Article n° 357 :

Cette zone est non aedificandi. Sont cependant autorisées les constructions légères
compatibles avec la vocation de loisirs et détente de cet espace.

Les autres Dayates :

Article n° 358 : Les autres dayates sont des zones non aedificandi

Article n° 359 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites

Y sont interdits :

- Toutes décharges.

Tous rejets d'effluents solides.

- Tous rejets d'effluents liquides d'origine domestique ou industrielle n'ayant pas été
préalablement traités et épurés.

Le SNU5 :

Article n° 360 :

432
Il comprend l’ensemble des espaces boisés et forêts du groupement. Ces espaces sont
considérés zones non aedificandi à protéger. Il s'agit de la forêt de Murdjadjo, de la forêt de
Canastel, et des autres bois répartis dans le groupement.

L'espace forestier est régi par la loi n°84/12 du 23 Juin 1984 portant régime général des
forêts.

Pour sa préservation, des bandes de servitude sont à créer notamment dans les zones
jouxtant les établissements humains, exemple : forêt du Murdjadjo.

Les espaces boisés insérés dans le périmètre urbain sont à protéger. Ils sont réglementés
dans les secteurs SU, SAU, SUF.

Le SNU 6

Article n° 361 :

Le littoral, au regard de la loi 90-29 du 1/12/90 relative à l'aménagement et l'urbanisme,


englobe toutes les îles et îlots ainsi qu'une bande de terre d'une largeur minimale de huit cents
mètres (800 m) longeant la mer incluant :

- Toutes les terres, versant de collines et montagnes, visibles de la mer et n'étant pas
séparés du rivage par une bande littorale.

- Les plaines littorales de moins de trois kilomètres (3 Km) de largeur.

- L'intégralité des massifs forestiers dont une partie est dans le littoral tel que défini ci-
dessus.

- L'intégralité des "zones humides" et leurs rivages sur 300 m de largeur dés qu'une partie
de ces zones est en littoral tel que défini ci-dessus.

Normalement, les constructions doivent être interdites dans le littoral à l'exception de


celles liées à l'activité agricole, qui devraient être à plus de 100 m du rivage, et à titre
exceptionnel de véritables complexes balnéaires ou marinas. En particulier la construction de
routes parallèles au rivage, l'édification de bungalows et cabanons, d'hôtels sur une emprise
propre, etc.. .devrait être strictement interdite. L'Algérie a un littoral court eu égard à son
territoire et sa population : environ 5 cm de côte par personne dont quelques millimétrés de
plages. Si on laisse faire, le peu de littoral encore préservé sera bétonné et gâché en quelques
années.

Le littoral est régi est par la loi 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de
l'environnement, ainsi que par le réglementation internationale en la matière: conventions et

433
protocoles internationaux, recommandations contenues dans le plan d'Action pour la
Méditerranée (PNUE-PAM, etc...).

- Le littoral du groupement d'Oran s'étend sur 12 km, de la Calére à Belgaid.

Il est à l'instar des rivages de la Méditerranée, perturbé, fragilisé par les actions naturelles
et anthropiques.

- Réceptacle des rejets domestiques et industriels, il est aujourd'hui fortement pollué


( pollution bactérienne et chimique).

Cette pollution risque de s'amplifier du fait de l'option d'extension d'Oran vers l'Est
laquelle implique un étalement de la tâche urbaine le long de la bande côtière qui va de Haî
Khemisti à Belgaid.

Article n° 362 :

La partie de la bande côtière du groupement qui s'étend des Genêts jusqu'à la pointe de
Canastel est une zone naturelle à protéger.

- C'est une zone non aedificandi pour laquelle toute utilisation du sol doit être soumise à
une étude d'impact.

Article n° 363 :

Les rejets provenant des zones d'extension du groupement à court, moyen et long terme
sont strictement interdits s'ils n'ont pas fait au préalable l'objet d'un traitement et d'une
épuration.

L'étude d'impact de l'urbanisation le long de cette bande côtière est un préalable


obligatoire.

Article n° 364 :

Sont autorisées les constructions légères liées à la détente et aux loisirs à condition qu'elles
s'intègrent à l'espace naturel et forestier existant et qu'elles ne lui portent pas préjudice.

Article n° 365 :

L'extension vers l'Est du port d'Oran doit être conçue de manière à compromettre le moins
possible l'écosystème de la frange littorale.

434
Article n° 366 : Prescription particulière

La construction d'un port de plaisance est autorisée à condition qu'il soit conçu de façon à
réduire autant que possible l'occupation du rivage.

435
ANNEXE

I- CHRONOLOGIE DES DIFFÉRENTS AMÉNAGEMENTS ET PLANS


D'URBANISME D'ORAN

La ville d'Oran, dans son histoire a connu un ensemble d'aménagements,


d'opérations et d'études parmi lesquelles nous citons:

1510 - Premier dénombrement de la population d'Oran

1708 - 1732 - Le Bey Bouchelaghem aménagea la blança en y introduisant la construction des arcades,
constructions de bains et des équipements collectifs dans la Kasbah

1734 - Travaux d'embellissement et de voirie du gouverneur Don José Tortosa qui construisit entre autres,
deux ponts sur l'oued Errehi afin de relier les deux rives et une rampe sur la rive droite reliant la porte
de Canastel à la porte de Rosalcazar (Château neuf), appelée chemin de Canastel ( actuelle rue
Benamar Boutkhil ex rue Philippe) qu'il fit embellir par une double rangée d'arbres.

1734 - 1738 Travaux d' édilité publique sous le gouverneur Don Joseph Vallejo

1767 - Travaux d'édilité publique entrepris sous le gouverneur vicomte Bolonigni (transformation d'une
caserne en théâtre, création d'un quartier réservé aux gitans, aménagement de jardins etc...)

1770 - 1774 : Aménagements urbains sous le gouverneur Don Eugenio Alvarado, marquis de Tabalosos
( statue du roi Carlos IV, Maisons à arcades de la Plaza Mayor

1782 - Travaux d'édilité publique entrepris sous le gouverneur Don José de Galvès marquis de la Sonora.
(C'est le même étant gouverneur de la province du Nouveau Mexique, l'actuelle Californie, qui
construisit l'église de Los Angeles) construction du théâtre du Colysée, création de la station thermale
des Bains de la Reine

1787 - Dénombrement de la population sous le gouverneur Don Luis de Las Casas ( 1785 - 1789 )

1791 - Installation des baraquements importés d'Espagne sur la rive droite de l'oued Errehi pour héberger la
population civile sinistrée à la suite du tremblement de terre du 09 et 10 octobre 1790 Par le
gouverneur par intérim Don Juan Courten

1792 - Création de la Nouvelle Ville par le bey Mohamed El Kébir sur la rive droite de Oued Errehi, ainsi
que la construction d'un certain nombre d'édifices religieux et d'équipements collectifs.

1848 - Rapport du comte Guyot sur l'aménagement d'Oran et de Mers El Kébir.

1857 - Travaux d'aménagement urbain du quartier de la préfecture sous la direction d'Auguste Aucour

1873 - Projet Boulpiquant de création d'un grand jardin dans le ravin Ain Rouina

1883 - Application à la ville d'Oran du décret du 26 Mars 1852 relatif aux rues de Paris.

436
1891 - Projet d'aménagement et d'embellissement d' Emile Cayla, père.

1900 - Projet de percement d'un tunnel sous le Château Neuf

1903 - Projet de plan d'alignement du quartier de l' ancien " parc aux fourrages "présenté par la société
immobilière Bentz-Audéoud-Cuenot (Paris)

1912- programmes d'urbanisme du Docteur Jules Gasser, Maire d'Oran, dit programme du 12 juillet 1912 -
Projet d'urbanisme présenté par la société Germain-Manent et Cie d'Alger, inspiré du programme du
Docteur Gasser

1914 - Projet G.Bons de construction d'un pont par dessus du ravin Ras El Ain également inspiré du
programme du Docteur Gasser.

1924 - Projet du plan d'aménagement et d'embellissement de la ville d'Oran par Georges Wolff, architecte du
gouvernement général et directeur des travaux communaux de la ville d'Oran.

1931 - Plan topographique de la Ville d'Oran 1 / 5000. dressé sous l'administration du Maire Menudier et
sous la direction technique de Verny, chef de service des travaux communaux par la Société Des Plans
Régulateurs des Villes Danger F.F., Paris

1933 - Assemblée générale constitutive du 02 Mars 1933 pour la création du " Syndicat d'initiative des
habitants des Quartiers Neufs de la ville d'Oran" présidée par Emile Cayla, fils.

1934 - Révision du plan topographique de la ville d'Oran 1 / 5000. dressé en 1931

1935 - Marché pour l' établissement du plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de la ville
d'Oran entre la commune d'Oran d'une part, et Georges Wolff et Raymond Danger d'autre part.

1936 - Plan d'extension dressé par G.Wolff, architecte DPLG à Oran et MM. Danger Frères, urbanistes à Paris
sous la municipalité de l' abbé Lambert - Au cours de son assemblée du 06 mars 1936, le " Syndicat
d'initiative des habitants des Quartiers Neufs de la ville d'Oran ", propose un programme d'ensemble de
travaux de voirie et d'embellissement exposés dans un document édité en Juin 1936 par la revue "
Chantiers ", intitulé " les travaux d'hygiène et d'urbanisme demandés par le Syndicat d'initiative des
habitants des Quartiers Neufs de la ville d'Oran

1937 - Exposition d'architecture moderne d'urbanisme organisée par le Syndicat des architectes du
département d'Oran, en l' Hôtel de Ville d'Oran du 18 au 29 Janvier 1937.

1939 - L' Etat vend à la commune d'Oran la muraille d'enceinte construite en 1866 et les cinq corps de garde
des portes d'Arzew, Mostaganem, Valmy, Mascara et Tlemcen.

1942 - Arrêté gubernatorial du 07 Avril 1942 portant approbation du plan d'aménagement, d'embellissement
et d'extension de la ville d'Oran qui avait été soumis pour approbation par la commune d'Oran au
Gouvernement Général en 1936 - Wolff et Danger établissent un projet d'aménagement et d'extension
de la ville d'Oran conformément à l'arrêté gubernatorial du 07 avril 1942.

1943 - Arrêté gubernatorial du 04 Septembre 1943 instituant le groupement d'Oran constitué par les
communes, d'Oran, Mers El Kébir, Ain El Turck, La Sénia Arcole, Valmy et Sidi Chami - Projet
d'extension du quartier industriel de la Sénia confié à Tony Socard architecte urbaniste à Alger

437
1945 - Projet de création d'un quartier industriel à Oran ( future zone industrielle de St Hubert ) - Plan
régional d'Oran présenté par Rouch et Wolff

1954 - Rectificatif du plan régional d'Oran ( proposé en 1945 par Rouch et Wolff )

1956 - Aménagement de deux zones urbaines à Oran ( Quartiers Cuvellier et Médioni ) par A. Devin,
architecte à Marseille.

1959 - Plan d'Urbanisme Directeur du groupement d'Oran ( Oran, Mers El Kébir Ain El Turck, La Sénia,
Valmy et Sidi Chami ) Bousfer y fut rattaché par arrêté du 11 Avril 1958.

1975 - Plan d'Urbanisme Directeur d'Oran confié à ECOTEC

1994 - Plan d'aménagement de la Wilaya d'Oran confié à l'ANAT

1995.- Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme du groupement d'Oran ( Oran, Bir El Djir, Es Sénia,
Sidi Chahmi ) confié à l' URSA issue de l'ex ECOTEC

II) PRINCIPALES CORRESPONDANCES ET DATES DE REUNIONS


Durant le déroulement de l'étude du PDAU, de nombreuses correspondances ont eu lieu
entre le bureau d'étude URSA et les différents opérateurs.

Date Destination à Expédition par Objet de la correspondance Documents contractuels,


reunions et dates
d'approbation
21/02/1994 Soumission après appel
d'offre national
26/07/1994 Signature de l'ordre de
service (ODS)
05/11/1994 EPEOR Demande de collaboration et
d'information
06/11/1994 ONS Demande d'un fond de plan
du groupement
15/11/1994 DEC d'Oran Rapport sur l'état
d'avancement de la 1ere phase
du PDAU
03/12/1994 APC d'Oran Demande consultation des
anciennes études d'urbanisme.
- Dossier de la pénétrante Ras
El Ain.
- POS de Sidi El Bachir.
- Porte feuille foncier d'Oran
- Etudes d'espaces verts.
- Etudes lotissements de
Canastel, Pont Albin et St
Hubert
06/12/1994 Approbation du marché
d'étude (96/94)
10/12/1994 DUC d'Oran Lettre n° 33 LC/94 réponse
sur le nombre de permis de
construire délivrer entre 1983
à 1993 suite à la demande
d'URSA

438
20/12/1994 Mr Wali d'Oran APC d'Oran Lettre n° 2463/94 demandant
à tous les opérateurs
concernés par le PDAU de
preter aide au bureau d'étude
dans sa mission. Proposition
d'une commission inter-
sectorielle
20/12/1994 - Présentation de la Reunion CCUA / URSA
méthodologie d'approche du
l'étude du PDAU et les
différentes équipes
d'URSAintervenant dans le
PDAU.
- Discussion sur les priorités
d'intervention
10/01/1995 APC d'Oran Reunion à l'APC relatif à
l'environnement
15/01/1995 Chef de centre Demande de collaboration et
Cadastre Daira d'informations sur le foncier.
d'Es Senia
23/01/1995 Mr le Demande :
conservateur - Plan d'Oran 1931-1934.
des archives - Projet Wolf.
d'Oran - PUD 77.
- Autres documents et
archives necessaires.
01/02/1995 Délégué Information sur enquête
communal exhaustive sur les Planteurs
secteuir Sidi El
Houari
04/02/1995 EPLF Demande de collaboration et
d'informations sur les
programmes de logements la
concernant.
15/03/1995 DPAT Proposition d'une reunion de
concertation.

23/03/1995 DUC d'Oran Organisation d'une serie de


reunions avec les organismes
concernés par le PDAU et
proposition d'un calendrier de
rencontres avec la DUC,
CADASTRE, Chambre de
commerce, DPAT,
l'agriculture, l'hydraulique,
l'industrie et mines, les
domaines, agences
fonciéres....
26/03/1995 BEWO emande d'informations et de
coordination concernant les
études menées par ce bureau
d'études
19/04/1995 DPAT Demande reunion de
concertation pour le
23/04/1995
22/04/1995 Association Invitation pour assister à une
aménagement journée d'études sur les outils
urbain et et les techniques
protection de d'aménagement du territoire.
l'environnement Journée proposée le
(Es Senia) 30/04/1995 à Daira Es Senia.

439
29/04/1995 EPEOR Demande de fonds de
documents concerant le
réseau d'AEP
05/05/1995 DPAT Reunion de concertation
demandée par URSA le
15/03/1995
21/05/1995 DUC (réf : Proposition du 1er séminaire
13/95) dans le cadre du PDAU avec
les objectifs, l'organisation et
les participations.

20/06/1995 APC d'Oran Demande d'un exposé dur


l'opération de l'étude du
PDAU avec les quatre DEC et
la DUC.
24/06/1995 APC d'Oran Exposé d'URSA relatif au
PDAU
04/07/1995 Direction Demande des statistiques
Cnasat concernant les entreprises
situées dans le groupement
12/08/1995 ONS Demande sur les données des
différents recenssements
12/08/1995 ONS Demande des resultat sur
l'enquete chomage
12/08/1995 Direction des Demande de collaboration et
services d'information
agricoles(DSA)
21/08/1995 PTT Demande d'informations et de
coordination
26/08/1995 Association Invitation pour un séminaire
aménagement proposé pour le 11/09/1995
urbain et
protection de
l'environnement
(Es Senia)
02/09/1995 DUC d'Oran Invitation pour assister à une
reunion POS Oran-Est
18/09/1995 Direction de Demande d'informations sur
l'hydraulique l'AEP et l'assainissement.
15/10/1995 DPAT Demande de collaboration et
d'informations
15/10/1995 Direction de Demande de collaboration et
l'Hydraulique d'informations
13/11/1995 DUC d'Oran Avis d'URSA sur un
programme d'habitat
individuel de 5000 lots
12/12/1995 Telex APC Reunion pour dégager les
Oran options des zones
urbanisables du PDAU.
08/01/1996 Approbation de la 1ere phase
du PDAU
18/01/1996 DUC d'Oran Demande de collaboration et
d'informations
20/02/1996 APC PV relatif à la séance de
travail concernant l'état
d'avancement du PDAU et
POS Montalica
21/03/1996 SONELGAZ Demande d'avis pour la
création du 2éme centre de
distribution

440
23/03/1996 APC d'Oran Demande d'ODS d'arrêt 2éme
phase PDAU
06/04/1996 Domaines Réponse à une lettre
demandant la liste de tous les
choix de terrains
14/04/1996 Cadastre d'Oran Réponse à la demande
adressée par URSA
concernant tous les choix de
terrains dans le groupement
15/04/1996 DPAT Invitation à une reunion de
concertation
05/05/1996 DPAT Demande reunion de
concertation
07/05/1996 DPAT Réponse et proposition de la
reunion de concertation pour
le 13/05/1996
11/05/1996 DUC Avis pour demande
d'acquisition d'un terrain à
Pont Albin
21/05/1996 DSA d'Oran Réserves formulées (1ere
phase du PDAU)
25/05/1996 APC (telex) Examen de la 1ere phase du
PDAU en prévision du conseil
exécutif de wilaya
26/05/1996 APC d'Oran PV de présentation de la 1ere Exposé préliminaire de la
phase du PDAU (ref = 1ere phase du PDAU à l'APC
77/1996-SO) sur la présidence du chef
Daira d'Oran
05/06/1996 DUC d'Oran Demande réponse pour le
choix de terrains pour la
subdivision maritime, travaux
publics et urbanisme.
05/06/1996 APC d'Oran Invitation pour assister à une
reunion sur l'environnement
et le cadre de vie reunion
proposée pour le 10/06/1996.
05/06/1996 Approbation de la premiére
phase de PDAU par le
conseil exécutif de
wilaya.voir PV de réunion
du conseil exécutif N°45.
Secretariat général.

06/06/1996 APC d'Oran ODS de reprise de la 2éme


phase du PDAU
12/06/1996 DUC Avis sur dossier de rénovation
gaz 8 multiproduits
26/06/1996 Secretariat Invitation pour reunion
général CALPI
26/06/1996 PTT Demande de collaboration et
d'informations
06/07/1996 secretariat PV localisation terrain CALPI
général CALPI
15/07/1996 DSA Demande concertation sur
l'agriculture et le foncier
(demande d'assistance à
l'ingenieur agronome de
l'URSA).
27/08/1996 DUCH Demande avis sur certificat
d'urbanisme concernant un
citoyen

441
29/08/1996 DUC PV reunion relative à
l'implantation d'un cimetiére
national de Chouhada
21/09/1996 APC Demande d'avis pour
alignement au niveau du Bd
de l'indépendance
29/09/1996 DUC Invitation pour assister à la
reunion concernant
l'aménagement de la frange
maritime
06/10/1996 CCT et CATU PV de reunion concerant
l'établissement d'un cahier des
charges pour l'étude du
Tramway
15/10/1996 Daira d'Oran Projet de création d'un
nouveau cimetiére à Oran

21/10/1996 APC d'Oran Invitation pour un choix de

terrains concernant la gare

routiére régionale

30/10/1996 APC PV de reunion concernant

étude d'opportunité du

tramway

13/12/1996 Cadastre Demande de collaboration et

d'informations
14/12/1996 DUC Statistique sur les demandes
de permis de construire dans
le groupement entre 1987
jusqu'au 10/12/1994.
04/01/1997 DUC d'Oran Préparation conseil exécutif
de wilaya pour le 08/01/1997.
05/01/1997 Reunion de présentation
préliminaire du PDAU
(2éme phase) au niveau de
l'APC
08/01/1997 Présentation de la 2éme
phase du PDAU et
approbation
12/01/1997 APC Demande d'exposition
permante du PDAU au niveau
du palais de la culture dans le
cadre de la circulaire
présidentielle n° 10
15/02/1997 Direction Observation sur les schémas
hydraulique directeurs d'AEP et
d'assainissement proposés par
URSA dans le cadre de la
2éme phase du PDAU

22/02/1997 DTP Concertation sur le reseau

routier et les servitudes

442
23/02/1997 DUC Telex pour reunion choix

terrains concernant tribunal.


23/02/1997 EPEOR Remarques concernant la
2éme phase du PDAU( NB :
dans cette lettre l'EPEOR ne
releve aucune réserve
concernant la proposition
d'URSA mais invite cette
derniére à un travail de
coordination concernant les
servitudes à créer)
22/03/1997 Directeur CTC Demande d'information sur
les seismes a Oran
26/03/1997 Directeur Demande sur les servitudes de
aeroport d'Oran l'aeroport
20/04/1997 Pré presentation du dossier
de la 3émé phase du PDAU
au niveai de l'APC d'Oran en
présence des différents
directeurs exécutufs de
wilaya sous la présidence du
Mr le secretaire général de la
wilaya d'Oran. Cette reunion
a porté sur le contenu de
cette 3éme phase et des
aspects procedurials du
PDAU avec descussion sur
les modalités pratiques
d'affichage, de la designation
du commissaire enquêteur et
de l'enquête de l'utilités
publiques

443
III) LISTE DES CARTES

Cartes réglementaires

N° CARTE INTITULE ECHELLE


1 Plan d'état de fait du groupement 1/10000
2 Plan d'aménagement du groupement 1/5000
2 Bis Plan d'aménagement du groupement 1/10000
2 Ter Plan d'aménagement du groupement 1/25000
3 Délimitation des zones de POS dans le groupement 1/10000
4 Aménagement des zones naturelles du groupement 1/10000
5 Carte de référence des secteurs réglementaires 1/10000
6 Schéma directeur de : voirie 1/5000
7 Schéma directeur d'AEP du groupement 1/10000
8 Schéma directeur d'Assainissement du groupement 1/10000
9 Schéma directeur de transport 1/10000
10 Propositions d'un schéma directeur de transport option 1/25000
tramway
11 Plan des servitudes du groupement 1/10000
11 Bis Servitudes Aéronautiques 1/25000
12 Plan d'état de fait agglomération d'Es Senia 1/5000
13 Plan d'aménagement de l'agglomération d'Es Senia 1/5000
14 Plan d'équipement de l'agglomération d'ES Senia 1/5000
15 Plan des servitudes de l'agglomération d'Es Senia 1/5000
16 Plan d'état de fait de l'agglomération d'Ain Beida 1/5000
17 Plan d'aménagement de l'agglomération d'Ain Beida 1/5000
18 Plan d'équipement de l'agglomération d'Ain Beida 1/5000
19 Plan des servitudes de l'agglomération d'Ain Beida 1/5000
20 Plan d'état de fait de l'agglomération Sidi Chahmi 1/2000
21 Plan d'aménagement Sidi Chahmi 1/2000
22 Plan d'équipement de l'agglomération Sidi Chahmi 1/2000
23 Plan des servitudes de l'agglomération Sidi Chahmi 1/2000
24 Plan d'état de fait de l'agglomération Cherif Yahia 1/5000
25 Plan d'aménagement de l'agglomération Cherif Yahia 1/5000
26 Plan d'équipement de l'agglomération Cherif Yahia 1/5000
27 Plan des servitudes de l'agglomération Cherif Yahia 1/5000
28 Plan d'état de fait de l'agglomération Nedjma 1/5000
29 Plan d'aménagement de l'agglomération Nedjma 1/5000
444
30 Plan d'équipement de l'agglomération Nedjma 1/5000
31 Plan des servitudes de l'agglomération Nedjma 1/5000
32 Plan d'état de fait de l'agglomération Emir AEK 1/2000
33 Plan d'aménagement de l'agglomération Emir AEK 1/2000
34 Plan d'équipement de l'agglomération Emir AEK 1/2000
35 Plan des servitudes de l'agglomération Emir AEK 1/2000
36 Plan d'état de fait de Bouamama 1/2000
37 Plan d'aménagement de l'agglomération Bouamama 1/2000
38 Plan d'équipement de l'agglomération Bouamama 1/2000
39 Plan des servitudes de l'agglomération Bouamama 1/2000
40 Plan d'état de fait de l'agglomération Hassi Labiod 1/5000
41 Plan d'aménagement de l'agglomération Hassi Labiod 1/2000
42 Plan d'équipement de l'agglomération Hassi Labiod 1/2000
43 Plan de servitudes de l'agglomération Hassi Labiod 1/2000
44 Plan d'état de fait de l'agglomération Sidi Maarouf 1 et 4 1/2000
45 Plan d'état de fait de l'agglomération Sidi Maarouf 2 et 3 1/2000
46 Plan d'aménagement de l'agglomération Sidi Maarouf 1 et 4 1/2000
47 Plan d'aménagement de l'agglomération Sidi Maarouf 2 et 3 1/2000
48 Plan d'équipement de l'agglomération Sidi Maarouf 1 et 4 1/2000
49 Plan d'équipement de l'agglomération Sidi Maarouf 2 et 3 1/2000
50 Plan des servitudes de l'agglomération Sdi Maarouf 1 et 4 1/2000
51 Plan des servitudes de l'agglomération Sdi Maarouf 2 et 3 1/2000
52 Plan d'état de fait de l'agglomération Belgaid 1/2000
53 Plan d'aménagement de l'agglomération Belgaid 1/2000
54 Plan d'équipement de l'agglomération Belgaid 1/2000
55 Plan de servitudes de l'agglomération Belgaid 1/2000

445
CARTES UTILES

N° CARTE INTITULE ECHELLE


56 Schéma de principe de l'aménagement du groupement 1/25000
57 Elements de l'environnement 1/25000
58 Sites et monuements historiques 1/10000
59 Carte fonciére des zones d'extension retenues 1/10000
60 Transfert d'activités 1/10000
61 Secteurs réglementaires et POS afférents 1/25000

NB : Ce dossier graphique a été revu et corrigé après les reunions de présentation et


d'approbation

446

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