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C'est cette dernière alternative qui a été retenue et qui constitue par conséquent la donne
pour la réalisation du dossier aménagement. Approuvé le 8 janvier 1997, ce dossier rappelle
la problématique du groupement, ainsi que les principales orientations des instruments
d'aménagement du territoire, précise les perspectives démographiques et les besoins induits,
les extensions retenues et propose pour le groupement puis pour chacune de ses
agglomérations des aménagements. Des interventions à mener dans les tissus urbains, la
délimitations des zones à POS ainsi que les termes de référence sont aussi traités dans ce
dossier qui a fait également l'objet à des débats publics. Il est le résultat d'une série de
concertations notamment avec la direction de l'agriculture et de l'urbanisme, afin de définir
avec précision le périmètre d'urbanisation.
L'ensemble de ces travaux enrichis par les nombreuses concertations sont synthétisés dans
ce document où sont présentées de manière définitive les perspectives, le plan d'aménagement
et le règlement y afférent.
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Celui-ci comprend, dans ses dispositions générales, l'ensemble des textes réglementaires
ayant trait à l'aménagement du territoire et à l'urbanisme. Une attention particulière est
accordée aux textes concernant la préservation de l'environnement (espaces verts, littoral) et
du patrimoine.
Les dispositions particulières, quant à elles, ont été élaborées sur la base d'un découpage
du groupement en zones homogènes avec le souci de prendre en charge pour chacune, ses
caractéristiques propres et sa vocation.
Le dossier cartographique comprend 63 plans. Toutes les cartes réglementaires, aux
différentes échelles (1/25000é, 1/10000é, 1/5000é et 1/2000é) ont été élaborées pour le
groupement, pour l'agglomération Oranaise telle que nouvellement définie par le PDAU, et
pour chacune des autres agglomérations du groupement. D'autres cartes utiles ont été
produites afin de faciliter la mise en oeuvre du PDAU.
Pour conclure cet avant propos, il n'est pas inopportun de rappeler :
- Que le PDAU est le résultat d'un processus complexe nécessitant l'intervention de
nombreux acteurs aux intérêts parfois contradictoires. Il est par conséquent le résultat d'une
démarche consensuelle.
- Que sa mise en oeuvre reste totalement tributaire de la capacité de la puissance publique
chargée d'imposer le strict respect de cet instrument. Elle doit veiller à l'application de la loi
du 1er décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme, notamment son article 10 qui
stipule que "les instruments d'aménagement et d'urbanisme ainsi que les règlements qui en
font partie intégrante, sont opposables au tiers" et qu' "aucun usage du sol ou construction ne
peut se faire en contradiction avec les règlements d'urbanisme sous peine de sanctions
prévues par la présente Loi".
Par ailleurs, s'agissant d'un groupement de quatre communes formant une métropole, la
gestion du PDAU impose la création d'un établissement intercommunal ou d'un structure Ad
Hoc de gestion et de suivi.
- Que le PDAU est un instrument de planification urbaine et d'orientation en matière
d'aménagement et que sa concrétisation passe par la réalisation d'études de POS auxquels il
revient de régler la forme urbaine et l'affectation précise des sols.
- Que ce document n'aura de caractère définitif qu'après son approbation.
Remarque :
Le présent rapport ainsi que les documents graphiques qui l'accompagnent ont été
revus et corrigés suite aux différentes réserves formulées lors des réunions de
présentation et d'approbation
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INTRODUCTION
DÉFINITION DE L’OBJET DU PDAU
- Une définition de l'affectation générale des sols et une délimitation des zones
d’urbanisation selon les différentes échéances.
Oran demeure la métropole de toute la région de l'ouest avec des villes moyennes qui vont
des plus proches aux plus lointaines. Tlemcen à 140 Km au Sud-Ouest, Sidi Bel-Abbes à 80
Km au Sud, Mascara à 100 Km au Sud-Est, Mostaganem à 90 Km à l'Est, Relizane à 130
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Km. Comme elle rayonne sur d'autres wilayates, des hautes plaines ( Saida, Tiaret, El
Bayadh, Naama). Au Sud, son influence s'étend jusqu'à Bechar et Adrar.
Le groupement d'Oran occupe une position centrale dans sa wilaya; et reunit quatre
communes(Oran, Es-Senia, Bir El Djir et Sidi Chahmi). Il s'étend sur 25057 ha. La surface
urbanisée occupe plus de 8800 ha soit 35 % de la superficie totale du groupement. Les zones
naturelles qui se composent des terres agricoles, des forêts, de la garringue, etc... représentent
65 % de la surface totale.Les quatre communes qui le constituent totalisent 17
établissements humains administrés par quatre chefs lieu de communes et trois Dairate.
Sa population en 1995 est estimée à plus de 900000, son parc logement à plus de 121700.
LA COMMUNE D’ORAN.
- La commune d’Oran s’étend sur une superficie totale de 6 400 ha.EIle est limitée à
l’Ouest par la commune de Misserghin , au Nord Ouest par celle de Mers El Kébir, au Nord
par la mer Méditerranée, au Nord - Est par Bir El Djir, à l’Est par Sidi Chahmi et au Sud
par la commune d’Es Sénia.
Le territoire de la commune d'Oran s’allonge du Sud - Ouest au Nord Est sur une distance
de 18 kilomètres et du Nord au Sud sur une distance de 5 kilomètres.
Dans sa partie Ouest la commune s’étend sur le Versant Est du Murdjadjo, qui domine
toute la ville d’Oran et qui est séparé du plateau par la grande échancrure que constitue le
Ravin de Ras El Ain.
L’espace bâti de la commune se confond presque avec les limites communales , il occupe
près de 4000 ha soit 60 % de la superficie totale.
Oran est le chef - lieu de Wilaya. C’est une capitale régionale qui remplit plusieurs
fonctions importantes, dont certaines sont reportées sur le territoire des autres communes du
groupement ( les Universités, l’Aéroport...). Elle domine de manière directe les autres
communes du groupement.
- En 1995 la population de cette ville-commune est estimée à plus de 670000 son parc
logement à plus de 100 000, y compris l'habitat précaire.
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LA COMMUNE D’ES SENIA.
La commune d’Es Sénia s’étend sur une superficie totale de 5200 hectares. sa topographie
est assez simple dans l’ensemble, avec petits reliefs dans la partie Nord-Ouest et une plaine
plus ou moins unie à l’Est et au Sud.
A l’Ouest elle est limitée par la commune de Misserghin, au Nord par celle d’Oran, à l’Est
par celle de Bir El Djir, Sidi Chami et El Kerma et au Sud sa limite se confond avec la
Sebkha.
Es Sénia est le chef lieu de la daira qui comprend les communes d’Es Sénia, de Sidi
Chahmi et d’El Kerma. L'espace communale reunit l'agglomération de Aîn El Beida et la cité
Commandant Cherif Yahia.
En 1995, sa population est estimée à plus de 57000 occupant plus de 7000 logements.
La commune de Bir El Djir s’étend sur une superficie totale de 4035 hectares. Occupant la
partie Nord - Est du groupement, elle s’étend du Nord au Sud sur une distance de 5
kilomètres, depuis la corniche surplombant la mer jusqu’aux hauteurs de Sidi Marouf,
dominant au Sud les dépressions de Sidi Chahmi.
Au Nord- Ouest, elle est séparée de la mer par une bande de la commune d’Oran qui
s’étend sur une largeur ne dépassant pas 1 kilomètre (Canastel).
Du point de vu administratif, elle est délimitée à l’Ouest par la commune d’Oran, au Nord
par la mer, au Nord Est par la commune de Hassi Ben Okba, au Sud - Est par la commune de
Hassi Bounif, et au Sud par la commune de Sidi Chahmi.
Bir El Djir est un chef lieu de daira qui administre les communes de Bir El Djir, Hassi
Bounif et Hassi Ben Okba.
La commune de Bir El Djir occupe topo graphiquement un plateau qui s’abaisse en pente
douce depuis le versant dominant la baie de Canastel, vers le Sud-Sud-Ouest passant de 230
mètres d’altitude à 100 mètres. Au Nord le versant est à pente très forte et surplombe la mer.
La surface du plateau est de manière générale ondulée sans grandes variations dont les
altitudes sont relatives. Le réseau hydrographique est presque totalement absent.
L’occupation du sol de la commune est variée, on y trouve des espaces agricoles,
des unités urbaines et des terrains improductifs. L'espace agricole est dominé par des
cultures annuelles, essentiellement la céréaliculture . Les cultures maraîchères et vergers
( agrumes, pépinières, et oliveraies) n’occupent qu’un espace réduit.
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Les terres non utilisées par l’agriculture, parcours, landes, forêts occupent une grande part
dans l’espace de la commune.
- Hai Khémisti , qui constitue en fait la continuité du tissu urbain d’Oran à l’Est.
- Sidi El Bachir qui est à l’origine un ensemble de deux douars, est qui a connu une
croissance spatiale effrénée dès les années 1988, par des programmes individuels de logement
( lotissements et recasement).
- Belgaid qui est une petite agglomération dont la croissance a été lente, contrairement à
l’ensemble des agglomérations du groupement. Ceci est du au statut juridique privé des
terrains, et à son éloignement d'Oran.
- La population de la commune de Bir El Djir est estimée à 41000 en 1995, son parc
logement à 5 548 à la même date.
La majorité de son territoire est constituée de terrains agricoles. Ses espaces naturels sont
très limités et sont constituées principalement de landes et broussailles en bordure de
dépressions hydromorphes et salées au Sud-Est de la commune sur le prolongement des
collines d’El Braya
Les sols improductifs correspondent aux terrains salés et aux dépressions : Daîa de Sidi
Chahmi, sidi Maarouf et basse plaine de Nedjma.
La commune compte six (06) zones urbanisées, répartie essentiellement dans sa partie
Ouest : Sidi Chahmi, Sidi Marouf, Nedjma, Emir Abdel Kader, et Hassi Labiod.
- Sidi Chahmi: le chef lieu de la commune, est une agglomération qui a connu une
croissance spatiale moyenne ( quelques lotissements d’habitat individuel).
- Nedjma: est une agglomération qui a connu la plus forte croissance spatiale avec
d’importants programmes d’habitat individuel (recasements) et une imposante zone de dépôt
et d’activité ( brocante déplacée d’Oran).
- Sidi Marouf: est une agglomération de plusieurs tissus en formation de part et d’autre de
l’ex RN 11.
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- La cité des 200 logements et l’Hôpital psychiatrique s’étendent Du Nord-Ouest vers le
Sud-est entre les deux agglomérations de Sidi Chahmi et Sidi Marouf.
- Emir Abdelkader est une petite agglomération en formation.
La fonction principale de la commune reste agricole. Les plus importantes réalisations ont
été localisées sur des terrains à faibles potentialités agricoles ( dépressions hydromorphes, ou
la basse plaine de Nedjma). Si cette commune a pu préserver plus ou moins son terroir
productif, il n’en demeure pas moins que l’urbanisation dans des zones impropres est lourde
de conséquences.
CONTENU DU RAPPORT
Les dispositions générales et les dispositions particulières dans lesquelles sont déterminées
pour chaque secteur réglementaire :
- La délimitation, les caractéristiques et la vocation.
- Les occupations et utilisations du sol interdites et celles autorisées.
- Le coefficient d'occupation du sol pour les secteurs d'urbanisation.
- Les prescriptions spécifiques (servitudes, alignement, ....).
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PREMIERE PARTIE :
RAPPORT D'ORIENTATION
Les éléments du milieu naturel que nous présentons ici constituent le support sur lequel
s’inscrivent toutes les actions d’aménagement actuelles ou futures. Avec ses ressources du sol
et du sous sous-sol, le milieu physique offre de véritables potentialités mais impose
également des contraintes.
Les limites naturelles de cet espace physique correspondent grossièrement aux limites de
la wilaya et débordent donc celles du groupement.
La fragilité du milieu, sa vulnérabilité, ses maigres ressources n’ont pas résisté aux
différentes exploitations irrationnelles.
Limiter, réduire voire freiner cette pression pour essayer de retrouver un pseudo-équilibre
doit passer par une identification des différents milieux et de leur état actuel, leur sensibilité
ou leur vulnérabilité. L'objectif est donc la mise en évidence aux différentes échelles des
sites naturels à préserver et les zones particulières dont la mise en valeur justifie la
sauvegarde ( sites naturels, sites historiques, zones agricoles riches ). Cette mise en évidence
confrontée aux agressions que subissent ces zones permet de justifier la réglementation
proposée pour le futur.
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- Une zone littorale (de l’Oranie) avec ses caractères topographiques, une longue et vaste
dépression limitée au Sud par des reliefs du Tell et occupée dans sa partie Nord par de petits
massifs littoraux .
- Les plaines.
Cette Oranie littorale est caractérisée essentiellement par des plaines, parmi les plus vastes
en Algérie. Allongées sur plus de 150 kilomètres du Sud-Ouest vers le Nord-Est, elles
atteignent pour leur plus grande largeur, au niveau de la plaine de l’Habra, plus de 30
kilomètres.
La plaine de la M’léta à l’Ouest occupée en grande partie par la Sebkha d’Oran est la plus
importante de la région (plus de 150 Km 2 ). C’est une vaste dépression fermée, sub-littorale
dont l’altitude absolue dans sa partie centrale ne dépasse pas les 80 mètres.
La plaine d’El Habra-Macta est une grande dépression occupée dans sa partie Nord par le
marais de la Macta. Les plus basses altitudes sont à moins de 20 mètres. C’est l’exutoire
naturel des Oueds Mebtouh (Mekerra ) et Oued El Hammam (Habra). Cette plaine constitue
une rupture très importante entre le plateau d’Arzew à l’ouest et celui de Mostaganem à
l’Est.
La plaine des Andalouses constitue une entité topographique particulière isolée au Nord-
ouest. C’est une plaine littorale qui se développe au pied du versant Nord du Murdjadjo et du
plateau de M’sila, depuis le Djebel Lindlès à l’Ouest au Djebel Santon à l’Est.
Ces collines littorales, ou massifs, forment deux entités bien distinctes. La première, à
l’Ouest, constituée :
- Du Djebel Lindlès, limité par le Cap du même nom qui domine au nord la baie des
Andalouses.
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- Des petits plateaux de M’sila et Sidi Hamadi au Sud qui se prolongent par le massif du
Murdjadjo qui culmine à 576 mètres s’allonge jusqu’au dessus de la Baie de Mers El Kébir-
Oran et se prolonge par le Djebel Santon dominant et barrant la plaine des Andalouses à
l’Ouest.
- A l’Ouest le Djebel Khar ( montagne des lions) un petit relief à peine plus haut que large
(611 m ) domine le plateau d’Oran à l’Ouest et au Sud et la mer au Nord. Il rejoint les monts
d’Arzew avec le Djebel Orous qui culmine à 630 mètres. Ce massif s’étend vers l’Est
jusqu’au Cap Carbon qui domine le Golfe d’Arzew et le plateau.
- Les collines d’El Braya et de la forêt de Moulay Ismail sont de petits reliefs qui
dominent les petites plaines d’El Kerma et de Oued Tlélat à l’Ouest et la plaine d’El Habra à
l’Est. Celle d’El Braya a une forme d'ellipse allongée d’Ouest en Est entre la Sebkha et les
Salines d’Arzew. Celle de la forêt de Moulay Ismail s’allonge parallèlement au Sud des
Salines d’Arzew dans une direction Sud-ouest Nord-Est.
Il rejoint celui d’Arzew au pied des massifs à l’Est. Celui-ci est caractérisé par la présence
de dépressions salées dont les plus remarquables sont celle des salines d’Arzew et le lac
Telamine.
2) La géologie et la géomorphologie
Les ondulations et le rajeunissement de certaines formes sont liées aux phases plus
récentes et moins vigoureuses ( quaternaires et actuelles).
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b) Le climat
Les caractères du climat de l'Oranie littorale sont bien connus depuis fort longtemps déjà, et,
leurs effets contraignants sur la vie économique, sociale ou sur le milieu naturel ont été
suffisamment bien montrés.
C’est un régime méditerranéen, avec une opposition nette de deux saisons bien tranchées:
-Une saison fraîche et pluvieuse, qui concentre les 3/4 des précipitations.
Plus que l’insuffisance des précipitations c’est leur variabilité saisonnière et est annuelle
qui la marquée.
Ce climat, par bien des égards (chaleur, luminosité, peu pluvieux), a favorisé le
développement urbain et constitué un atout touristique. Cette image, vraie, demeure,
cependant, imparfaite. Les caractères capricieux et irréguliers du climat en font souvent une
contrainte insurmontable dans le cadre d’une planification qui se voudrait rigoureuse.
De l'abondante littérature en la matière, il convient de retenir les faits les plus marquants
qui restent toujours d’actualité et conditionnent encore certains aspects de l’aménagement :
- Un déficit pluviométrique
La moyenne annuelle des précipitations varie entre 300 et 500 mm. Ce déficit
pluviométrique est accentué par l’irrégularité, bien connue en Méditerranée, des
précipitations.
Les saisons sont bien tranchées : une saison sèche et chaude qui s’étend de Juin à Octobre
et une saison pluvieuse et fraîche qui s’étale de Novembre à Mai. Le nombre de jours de
pluies individualise ces plaines littorales : 63 jours par an en moyenne. Les pluies
torrentielles sont importantes.
Les variations spatiales par contre sont faibles, les limites des isohyètes peuvent se
superposer à celles orographiques.
Les moyennes annuelles dépassent les 18° C. La moyenne des maxima observés en août
dépasse les 28° C. La moyenne des minima en Janvier descend rarement au dessous de 8° C.
Plus que les moyennes, ce sont encore les extrêmes qui constituent les contraintes les plus
importantes (Les minima absolus descendent au dessous de 0° C et les maxima absolus
dépassent les 45° C). Ces contraintes sont renforcées par des surchauffements estivaux, les
vents asséchants (le Sirocco) qui soufflent en moyenne 11 jours par an.
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L’influence maritime se traduit par des précipitations occultes (brouillards et rosées)
fréquentes et abondantes, notamment en hiver. Leur fréquence décroît cependant du littoral
vers l’intérieur; et cette influence ne dépasse guère les 40 kilomètres de profondeur dans les
terres du continent.
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c) Le réseau hydrographique et les nappes souterraines
- L’ hydrologie de surface .
Le réseau hydrographique de la région, est indigent ; et son rôle hydrologique très limité.
Au déficit des précipitations s'ajoute la genèse et l’organisation du relief
L’inventaire même détaillé du réseau hydrographique, montre bien ses limites Les données
sur les apports sont à titre indicatif :
A l’Est :
- Oued Mahgoun avec une superficie de 60 km2 et des apports de 3000 hm3. Barré par un
des plus anciens barrages aujourd’hui déclassé.
A l’Ouest :
- Oued Madagh avec une superficie de 31 km2 et des apports de 1900 hm3
- Oued Atchane avec une superficie de 96 km2 et des apports de 3000 hm3.
- Oued Sidi Hamadi avec une superficie de 30 km2 et des apports de 1900 hm3.
- Oued Misserghin avec une superficie de 48 km2 et des apports de 2000 hm3.
Au Sud :
- Oued Tlelat avec une superficie de 20 km 2 et des apports 200 hm3 Une ancienne digue
la barrait.
- Oued Tafraoui avec une superficie de 60 km2 et des apports de 3600 hm3. Un ancien
barrage le barrait au niveau de la cimenterie de Zahana aujourd’hui déclassé.
Les différents aquifères profonds ou phréatiques malgré leur importance en tant que
réservoirs potentiels, demeurent menacés de réduction globale à cause du dérèglement et de
la modification des bassins versants drainés. Ils sont également menacés par les effets d’une
surexploitation et la dégradation de la qualité de leurs eaux par des formes diverses de
“pollution” anthropiques ou naturelles.
Les ressources en eau souterraines les plus remarquables sont les suivantes :
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A l’Ouest
- Les nappes alimentées par les versants du Murdjadjo, vers le Sud au niveau de Boutlélis,
Brédéah, Misserghin, Ras El Ain, ou vers le Nord au niveau de la plaine des Andalouses.
Au centre : Celle d’Es Sénia, l’exploitation de ces nappes a toujours existé, par le captage
des sources, le fonçage de puits ou de forages.
Les potentialités naturelles du milieu offertes dans l’aire métropolitaine sont importantes
mais assez fragiles; car, elles ne sont pas toutes renouvelables.
La position géographique de la zone est privilégiée à plus d’un titre. Cet espace offre des
sites naturels ouverts par la présence de la mer et des différentes baies (Oran Arzew), sites
favorables à l’implantation d’infrastructures portuaires et des agglomérations.
Ces plaines sont caractérisées par une agriculture de maraîchage de primeur, de fruitiers
divers, d’élevage laitier et d’aviculture. Elles profitent d’un climat clément, un potentiel en
eau souterraine certain, d’un potentiel édaphique conséquent.
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Si cet espace présente de réelles potentialités, il n’en demeure pas moins que ces milieux
sont en équilibre fragile. Toute pression inadéquate les transforme en milieux très
contraignants.
Les contraintes les plus significatives et les plus fortes que l’ont peut sérier sont de
différents ordres. Elles sont liées à une réduction, ou un épuisement de la ressource naturelle
(c’est le cas de l’eau ), ainsi qu'à une affectation inadaptée aux vocations des sols (une
céréaliculture sèche dans un milieu fragile et sujet à l’érosion). Une déstructuration d’un
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B) LES MILIEUX PHYSIQUES DU GROUPEMENT
Les caractéristiques générales décrites plus haut se retrouvent avec quelques nuances dans
le groupement. Il importe de replacer le groupement dans un cadre naturel de façon à mettre
en évidence de manière plus précise les contraintes particulières et les potentialités du
groupement pour son développement et rendre compréhensible la réglementation.
Le règlement de toutes les manières ne devrait s’appliquer qu’à cet espace. Mais les liens
qui existent entre le groupement et le reste de la zone environnante ne peut en aucun cas être
occulté. L’impact des activités et des besoins humains dépasse très largement les limites qui
ont été donné à l’espace du groupement.
Le Groupement Urbain d’Oran constitué des quatre communes d’Oran, Es Sénia, Bir El
Djir et Sidi Chahmi occupe essentiellement des unités de plateau et de plaines enserrées entre
les petits massifs côtiers du Nord qui s’étendent d’Ouest en Est et la Sebkha et ses bordures
au Sud.
Il s’allonge d’Ouest en Est sur une distance de 25 km sur sa plus grande largeur et du
Nord au Sud sur 12 km.
Plusieurs unités physiques homogènes peuvent être distinguées sur cet espace :
- Des portions des reliefs littoraux (Dj Murdjadjo au Nord-Ouest, la retombée Ouest de Dj
Khar à l’Est.
Le plateau d’Oran est occupé par les communes d’Oran et de Bir El Djir dans la partie
Nord du Groupement, et en partie par le Nord ouest de la commune d’Es Sénia sur le
“Plateau de Ain Beida”.
Ce plateau donne directement sur la mer par un escarpement , les Falaises de Canastel,
d’un commandement de plus de 200 mètres. Ce talus constitue les plus hautes altitudes du
plateau. Son tracé général est assez rectiligne, de direction Sud-Ouest Nord Est depuis Fort
Lamoune à la pointe de Canastel. Il se continue par la “Baie de Canastel”. Il constitue une
limite naturelle du groupement au Nord et en même temps des deux communes (Oran et Bir
El Djir).
Le revers du plateau proprement dit présente une topographie légèrement nuancée, ondulée :
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- une inclinaison générale du Nord vers le Sud avec une pente faible. L’altitude est
variable entre la partie Ouest au niveau de l’agglomération d’Oran où elle ne dépasse pas les
120 mètres, alors qu’au niveau de la pointe de Canastel elle atteint les 230 mètres.
- La partie Nord-Ouest est plus unie, alors qu’à l’Est la surface du plateau est légèrement
gondolée, de petites buttes et de petites dépressions se succèdent.
Au Sud-Est dans la commune d’Es Sénia les lambeaux de plateau forment un interfluve
marqué dans le paysage surtout au niveau de Koudiat Chibania et dominent la plaine d’Es
Sénia, à l’Est et au Sud.
Ce plateau vient butter au pied de la Montagne des Lions (Djebel Khar) à l’extrémité
Nord-est de la commune de Bir El Djir, et domine le Ravin de Ras El Ain à l’Ouest de la
commune d’Oran . Ce dernier sépare le plateau de Murdjadjo dans une direction Sud-Ouest
Nord-Est.
La commune d’Oran dans sa partie Ouest s’étend sur le versant du Murdjadjo, orienté du
Sud-ouest au Nord-est, qui n’est séparé du plateau d’Oran que par le ravin de Ras El Ain.
Cette limite entre le plateau et la petite montagne est marquée par l’échancrure que constitue
le Ravin de Ras El Ain.
Quant au versant lui même , il fait partie d’une entité topographique plus importante, le
Djebel Murdjadjo (576) dont l’altitude même modeste constitue une grande barrière
infranchissable entre la dépression de la Grande Sebkha au Sud et la plaine des Andalouses -
Ain El Turk au Nord. Il domine ces plaines par un versant de plus de 500 mètres de
dénivelée. Il domine aussi toute la baie de Mers El Kébir - Oran au Nord et le Plateau d’Oran
à l’Est.
Son versant-Est est caractérisé par une pente très forte et régulière. Ce versant est
accidenté par une série de chabets parallèles dont certaines prennent naissance au niveau de la
rupture de pente entre le versant et la partie plane de Djebel et se développent à la base au
niveau de replats plus ou moins marqués . C’est à ce niveau qu’ils s’élargissent et
s’approfondissent au maximum pour rejoindre le ravin de Ras El Ain sur sa rive gauche.
La partie Ouest est plus homogène topo graphiquement et constitue une unité continue.
D’Ouest en Est, elle s’étend dans sa partie Sud en bordure de la Sebkha depuis le pied du
Murdjadjo aux collines d’El Braya sur une distance de 12 km , c’est la zone la plus large. Du
Nord au Sud elle s’étend sur une distance de 7 km, depuis la dépression du Petit Lac à la
Sebkha, sa largeur ici ne dépasse pas les 4 km.
- Les bas de versants qui soulignent le tracé du Plateau de Ain Beida, bien marqués dans le
paysage entre Misserghin et l’agglomération d’Es Sénia. Un peu plus estompés au Nord où la
plaine est marquée par la large et peu profonde dépression de l’Oued Ain Beida.
Elle est marquée par une absence totale de drain, et se confond souvent avec les bords de
la Sebkha.
La partie Est , la plaine de Sidi Chahmi de très larges dépressions, est plus hétérogène
moins continue. Elle est peu encaissée sauf dans le fond par une hydromorphie. Elle s’étend
dans les collines d’El Braya au Sud ou au contact peu net avec le plateau de Bir El Djir au
Nord. Les altitudes relatives restent modestes.
Les ressources en eau souterraines sont souvent liées aux grandes formations géologiques.
Les ressources superficielles sont négligeables.
- Les acquifères.
La nappe des alluvions : la diversité des composantes de cette formation fait que les eaux
y circulent à une très faible vitesse et, ne trouvant pas d’exutoire naturel vers la mer,
s’accumulent dans la nappe. Une partie des eaux alimente les Dayas d’où elle est très vite
évaporée.
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Les nappes des plaines : c’est une cuvette dans le prolongement de la grande Sebkha
bordée au Nord-Ouest par le Murdjadjo et au Nord-Est par le Djebel Khar. La plaine
supporte la Daya Morsly, Sidi Maarouf et le Petit lac, qui servent de récepteurs aux eaux de
ruissellement.
La nappe est alimentée à l’Ouest par les eaux de ruissellement du flanc Sud du Murdjadjo,
drainé par une pente faible d’où la lenteur de l’écoulement qui se fait du Nord - Ouest vers le
Sud. Une partie des eaux rejoint la mer à écoulement souterrain , l’autre partie s’écoule au
Sud vers la Sebkha et les Dayas.
Nappe calabrienne du plateau de Bir El Djir : un sondage exécuté dans le plateau montre
des terrains très poreux qui constituent un aquifère important.
La nappe est alimentée par les eaux ruisselantes du flanc Sud - Ouest du Djebel Khar.
L’écoulement souterrain des eaux se fait du Nord - Est vers le Sud - Ouest, vers la zone des
Dayas. Le long de la falaise depuis Canastel jusqu’à Oran s’alignent des sources à
écoulement différé sortant au jour par trop plein.
Le plateau constitue un important aquifère dans la région, mais cette zone constitue aussi
un foyer de pollution très inquiétant.
Nappe des calcaires à algues du Murdjadjo (Nord) : c’est dans la partie Nord du
Murdjadjo qui se termine par des abrupts accentués, que se trouve la nappe des karsts. Le
sommet, en forme de plateau calcaire fissuré constitue un premier réservoir perché avec une
série de sources se déversant vers le Nord sur les hauteurs de Bousfer, Oued El Bachir
jusqu’aux Andalouses. L’alimentation de la nappe est liée aux eaux de pluies.
Nappe des calcaires à algues (Sud) : elle se prolonge en pente douce et forme un deuxième
réservoir d’eau qui sort au jour grâce à plusieurs sources localisées à Misserghin, Brédéah et
Ras El Ain. L’écoulement se fait vers le Sud en direction de la Sebkha.
Le réseau hydrographique est bien développé sur le Murdjadjo. Le versant Sud est
entaillé de profonds oueds à versants raides, certains prennent l’allure de canyons bien
encaissés.
En aval ces oueds ne correspondent plus qu’à des talwegs estompés dans une topographie
à pente faible pour devenir plane vers la plaine d’Es Sénia.
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Du Sud-Ouest vers le Nord-Est nous pouvons noter : Oued Chabane, Oued Metfouia,
Chabet Harmann, Chabet Cassleth, Chabet Ras El Ain. Ils se rejoignent en aval pour donner
l’Oued Rouissata qui se perd doucement vers la Daya Morsly.
20
2) Les caractéristiques climatiques
- L’îlot de chaleur est surtout marqué pour les réseaux de nuit et pour la saison hivernale.
La proximité de la mer atténue les températures minimales par un flux de chaleur de la mer
vers le continent.
La nuit, les vents sont très faibles, ce qui entraîne une homogénéisation de l’atmosphère
par le brassage de l’air.
L’effet diurne du soleil disparaît et l’îlot de chaleur est très marqué par les valeurs
minimales de la température.
Différ. - 14 + 13 - 15 + 16 - 16 - 14 - 15 + 10
L’analyse des écarts en minima et maxima montre que ce contraste est plus accentué pour
les périodes d’hiver.
L’évolution de cet écart sur les quatre années fait ressortir un excès d’humidité pour :
- les réseaux de jour à savoir 12.00 h et 15.00 h sur presque toute la période avec des
valeurs maximales comprises entre 15 et 25 %.
- Le réseau de nuit de 21.00 h à 6.00 h et ceci pendant les périodes d’été uniquement avec
des valeurs de 10 %.
21
c) L’espace agricole et naturel du groupement.
Si cet espace révèle des potentialités certaines, leur mise en valeur est soumise à de très
fortes contraintes. Ces contraintes de tout ordre sont inversement proportionnelles à la
distance qui les sépare des agglomérations urbaines et des pôles d’activités ou de décision.
Les chiffres, qui n'ont pas de prétention d'exactitude statistique, demeurent assez pertinents
dans la définition des ordres de grandeur et des différentes proportions.
Au plan urbain, elle nous a permis de déterminer les options d'extension urbaine.
Sur l'espace naturel, des ensembles homogènes distincts ont été identifiés, à partir d'une
prospection sur terrain, conduite sur la base de la carte photo-aérienne (Mission 1986) :
1) Les grandes classes de terres dans le groupement.
Deux catégories de classes de terres dominent : les classes 2 et 3. Ce sont les terres
considérées comme ayant de fortes potentialités agricoles pour les premières et de moyennes
potentialités agricoles pour les secondes.
- Les terres occupés par les forêts, maquis, et les terrains improductifs représentent 18
% du total soit 4 500 ha. Ces terres sont réparties à égalité entre les deux catégories.
C'est le statut public des terres, statut majoritaire, qui a facilité ce mitage.
22
La Zone forestière (ou en présentant la vocation)
Elle comprend :
- Le massif forestier :
Le mont du Murdjadjo dominé par des maquis et secondairement par les forets de Pin
d'Alep.
Ces espaces caractérisés par un subaffleurement rocheux calcaire sont fortement marqués
par la présence du pacage. Ils sont sujets localement à une habitation illicite et précaire, et
font l'objet par endroit, d'attributions entrant dans le cadre de la mise en valeur agricole.
Destinés initialement à l'embellissement des sites et des axes routiers, ces bosquets
connaissent une dégradation avancée et sont marqués par l'arrachage anarchique, et le
dépérissement des arbres. En outre, ils constituent souvent un dépotoir des ordures
ménagères, et autres...
- La zone agricole :
Des zones d'engorgement temporaire ont été observées sur certaines parcelles des niveaux
dépressionnaires, occasionnant des dégâts importants.
Les cultures conduites en "sec" dominent le reste de l'espace agricole avec principalement
la céréaliculture et l'arboriculture rustique.
2) Fonctionnement et problèmes
Tenté de dresser un diagnostic exhaustif d'un système complexe, sans une approche 1
systématique des problèmes de développement agro-forestier, n'est guère possible.
Rappelons cependant quelques éléments déterminants et dont certains se retrouvent à
l'échelle régionale voire nationale.
Au plan foncier :
La structure des exploitations est dominée par les EAC-EAI 2 (exploitation agricole
collective, exploitation agricole individuelle) issues de la réorganisation des terres du
domaine national (restructuration des DAS) mise en oeuvre par la loi 87.19. Ces
exploitations ont hérité des terres les plus fertiles, ainsi que des moyens de production et
infrastructures. En fait, sur le terrain, il y a un partage implicite des moyens de production
et même des ressources foncières au profit de chaque producteur. La gestion collective
n'est mise en évidence que vis à vis de l'administration et de la banque.
- La dilapidation du patrimoine cédé par les domaines (moyennant, en contre partie, une
plus value).
A titre indicatif, nous avons recensé prés de 500 ménages au niveau de la zone de
Flaoucène. Les types de construction observés sont :
- Habitation sur dans les anciennes caves et certains bâtiments d'élevage détournés de leur
vocation.
Par ailleurs, moins de 25% de ces ménages ont une relation directe avec l'activité agricole
et bien que cette zone soit globalement conduite intensivement (utilisation de main d'oeuvre
importante). Ce taux est relativement plus faible dans le reste de l'espace.
Cet exemple est édifiant quant au processus de mitage des espaces agricoles.
Au plan agricole
- Certains espaces à vocation forestière (parcours et maquis dégrades) ont fait l'objet
d'opération5 de mise en valeur agricole par les bénéficiaires.
3
Il est utile de rappeler que l'irrigation au temps des D.A.S était assurée par certains puits alimentant des
bassins.
4
Favorisée probablement par la faillite de certaines exploitations.
5
Notamment dans le cadre de l'APFA (Accession à la propriété foncière agricole issus de la loi 83.13.
25
futures (au delà de l'horizon fixé par le PDAU), les parcours dégradés périurbains, à défaut
d'être reboisés, peuvent être les sites les plus propices à l'urbanisation.
Ce processus gagne aussi bien les terres situées sur l'axe routier Senia-Misserghin, milieu
très peu drainant, que la plaine Sud sur l'axe Senia-Ain Beida, et de l'axe Nedjma-Sidi
Chahmi et aux alentours immédiats du Nord-Est de la Daya Morsly.
Par ailleurs, la pollution de la Daya Morsly (milieu récepteur) par les eaux industrielles est
à l'origine de la contamination de la nappe. Cette pollution s'est accentuée particulièrement
ces dernières années.
Un autre effet polluant a été observé à la limite extrême Nord-Est du groupement, dû aux
déchets (fientes6 ) de l'ORVO, rejetés à l'air libre. Ceci a occasionné des effets néfastes sur les
cultures ainsi que sur les populations riveraines.
Au plan écologique
A la complexité du système agro-forestier, on peut ajouter celle des zones 7 dites humides
telles que la Daya Morsly, la Daya de Sidi Chahmi. En dehors de leur rôle de récepteur
naturel des eaux pluviales, ces zones présentent un grand intérêt écologique à travers
l'importance de la sauvagine. Le recensement d'oiseaux à travers les zones humides
(dénombrement de la sauvagine) effectué par les services techniques locaux (conservation des
forets) durant ces dernières années montre une diminution de la fréquence d'apparition des
certaines espèces d'oiseaux migrateurs. dont certaines sont classées à protéger (au niveau
universel) comme le courlis cendré, le Gravelot à collier interrompu, le Zadorn Debelon de la
famille des Anatidés. L'agent principal de la rareté de l'avifaune est la pollution de ces
milieux récepteurs par les déversions des eaux usées domestiques et surtout industrielles
(substances chimiques polluantes).
6
En plus des effets sur la population riveraine.
7
La plus importante étant celle de la grande Sebkha qui délimite le groupement.
26
II) DONNÉES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
- Enquête exhaustive sur l'habitat précaire - Zones des Planteurs- (URSA mars 1995).
- Sondage des poches d'habitat précaire de la périphérie d'Oran (URSA juillet. 95)
Cette inversion de tendance s'explique par un ralentissement de l'exode rural, très fort
après l'indépendance. La réalisation d'importants investissements dans l'arrière pays d'Oran a
contribué à la fixation des populations résidentes et a même drainé une partie de la population
oranaise. Le recensement de 1987 met ainsi en évidence, pour Oran, un solde migratoire
négatif de 10 000 hab. Cette ville a enregistré au cours de la période 1977-1987, plus de 36
000 départs, principalement à destination de Tiaret (15% des départs), Mascara (15% des
départs), Relizane (9,7%, Mostaganem (7,4%) et Sidi Bel Abbés (6,5%).
27
Tableau. n°03 : Taux d'accroissement moyen annuel
Cette inversion de tendance peut trouver également, en partie, son explication dans
l'évolution du taux d'accroissement naturel qui connaît une baisse remarquable rapide et
28
L'accroissement de la population s'est fait de manière très différenciée selon les
communes, marquant par là un desserrement de la ville d'Oran dont le taux n'est plus que de
1,94% entre 1977 et 1987, au profit des communes de Bir El Djir, de Sidi Chahmi et d'Es
senia qui ont connu respectivement des taux d'accroissement de 11,84%, 10,03% et 4,35%.
29
Ce tableau révèle un changement de tendance notable : le taux d'accroissement moyen de
la population du groupement après avoir connu une baisse s'élève à nouveau au cours de
cette période et est estimé à 3,6%. Le groupement retrouve une attractivité signifiante.
La "sortie par le bas" s'est faite en direction de Pont Albin (17,7%), Nedjma (37%), Sidi
El Bachir (13%), Ain Béida (6,87%), les quatre chemins (8,74%).
"La sortie par le haut" s'est faite vers Bir El Djir (6,7%), Senia (7,75%), La Lofa (4,19%).
Les enquêtes sur l'habitat précaire réalisées par URSA en 1995, principalement dans la
zone des planteurs révèle que parmi les 11000 familles enquêterais, plus de 2000 se sont
installées entre 1987 et 1995.
Quant aux zones périphériques d'Oran, le rythme s'est accéléré à partir de 1991.
Parmi les familles recensées, 70 % se sont installées entre 1991 et 1995. La part des
familles qui se sont installées entre Janvier et Août 1995 représente 14 %.
Cette population provient essentiellement des zones pauvres des wilayates avoisinantes
( Tiaret, Tissemsilt, Sidi Bel Abbés, Relizane, Mascara) et plus lointaines : Médéa, Laghouat,
Chlef, Adrar,Bordj Bouarirdj.
Sur un échantillon de 500 familles, 200 proviennent de l'extérieur de la wilaya d'Oran
selon la distribution suivante
Tiaret 35 %
Mascara 7%
Sidi Bel Abbés 3%
Médea 4%
Relizane 13 %
Naama 6%
Temouchent 4%
Béchar 2%
30
c) Perspectives démographiques à l'horizon 2015
Par ailleurs, les prospectives effectuées pour les villes méditerranéennes par l'ONU, dans
le cadre du plan bleu. fixent pour les villes du sud du bassin méditerranéen un taux de
croissance prévisible de 3%. Ce taux est justifié par l'attractivité qu'elles seront amenées à
exercer sur leur arrière pays, attracivité qui risque d'être exacerbée par d'éventuels flux de
capitaux étrangers.
La population du groupement sera estimée pour l'an 2015 à 1.637.372 personnes soit un
taux de croissance de 3,0 % sur la période 1995 - 2015.
Cette répartition subit des variations dans le temps et suivant les communes du groupement .
31
Le rapport de masculinité en étant le meilleur indicateur, le tableau ci dessous illustre
parfaitement ces fluctuations.
Jusqu'en 1987 la population âgée de moins de 20 ans a un poids important. Elle représente
plus de 50 % de la population du Groupement .Au niveau national elle dépasse les 55 %.
La proportion de cette tranche d'âge est sensiblement identique pour les communes du
groupement (55,9% pour Bir El Djir, 54,41% pour Es Senia, 57.0% pour Sidi Chahmi)
hormis la Commune d'Oran qui représente 90% de la population du groupement où elle n'est
que de 49,35 %.
La différence des proportions entre les communes apparaît plus nette pour les tranches
d’âge de 00 à moins de 09 ans et de 10 à moins de 19 ans.
Pour la tranche d’Age 00 à 09 ans la proportion varie énormément entre les différentes
communes du Groupement d’Oran .
cette même tranche cette part est de 34,8 % au niveau de la commune de Sidi Chahmi, et de
Pour la tranche d'âge 10-19 ans les proportions sont beaucoup plus homogènes que la
première.
32
Les disparités constatées peuvent trouver leur origine dans la combinaison des faits
suivants:
- Jusqu’en 1977 les taux de natalité et de mortalité étaient homogènes pour l’ensemble des
- Une baisse probable de la natalité dans la commune d’Oran par rapport aux autres
communes du groupement.
Au delà de 25 ans, et pour chaque groupe d’âge, cette proportion est presque identique
pour l’ensemble des communes et le territoire national.
33
Évolution par âge
Les tranches d'âges 05-09 ans, 10-14 ans et 15-19 ans obéissent au phénomène inverse
puis qu’elles accusent une augmentation en 1977 et une baisse en 1987.
L’examen détaillé de ces variations par commune montre qu’elles n’ont pas connues cette
baisse avec la même intensité .En effet, le recul enregistré dans les communes d’Oran et Es
Senia (baisse respective de 7,91% et 5,97% entre 1966 et 1987 pour la tranche âge 00-05
ans ) est beaucoup plus significatif qu’à Bir El Djir (3,60%) ou Sidi Chahmi.
Durant la même période, la proportion de population de la tranche âge 05-09 ans a subi
une chute de 2,59% à Oran, par contre, elle n’a atteint que 0,32% à Bir El Djir et 0,84% à Es
Senia .La tranche âge des plus de 20 ans a connu une légère chute en 1977 et une
augmentation en 1987.
34
2) Répartition prévisible de la population selon l'age et le sexe
Graphe (Pyr2015;xls)
35
3) Répartition prévisible de la population selon le site
Pour la ville d'Oran un taux de croissance de 1,94 % a été retenu pour les raisons suivantes
:
- Ce taux a été constaté entre la période 1977-1987 et est supérieur au croit naturel de la
population soit 1,87 % . Il tient compte aussi d'un solde migratoire positif .
Tableau n ° 09 : Projection absolue de la population à l'horizon 2015 (sans tenir compte des
capacités des sites)
Années 1987 1995 2000 2005 2015
Si l'on considère que certains sites tels que Nedjma, Es Senia et d'Ain Beida sont sur le
point d'épuiser leur capacité d'accueil par manque de terrain à bâtir, et, après densification des
espaces déjà occupés, l'évolution de la population par site et aux différents horizons aura la
configuration suivante :
36
Tableau n° 10 : Projection de la population à l'horizon 2015 (en tenant compte des
capacités des sites)
Années 1987 1995 2000 2005 2015 Accroissement
Moyen Annuel
1995 - 2015
Les populations de Nedjma, Es Senia et Ain Beida évoluent comme les autres sites avec
un taux de 3,0 % jusqu'à l'an 2000.
Les besoins induits de ces agglomérations seront pris en charge par l'agglomération
Oranaise.
Les tailles respectives de ces agglomérations ne dépasseraient pas les 63000 , 42000 et
25000 habitants.
37
C) POPULATION SCOLAIRE
La population scolarisable regroupe l’ensemble des personnes âgées de 6 à14 ans quelque
soit leur sexe.
En général la part de la population scolarisable a subi une baisse de 1977 à 1987 au niveau
de l’ensemble des communes du groupement d’Oran, sauf à Bir El Djir où l’on constate une
augmentation.
La part de la population scolarisée masculine est légèrement supérieure à celle des filles.
Cette part varie selon le groupe d’âge .
Au niveau du groupement d’Oran ,la part de la population scolarisée a subi une baisse de
2.6 % en 1987 par rapport à 1977 et de 1.7% au niveau de la wilaya d’Oran.
39
Cette différence peut s’expliquer par d’une part par :
- L’école est plus accessible à Oran et à Es Senia qu’à Bir El Djir et Sidi Chahmi .
Selon l'âge le taux de scolarisation varie, il est de 94,24 % pour la tranche d’Age 5-9 ans
et de 92.1% pour la tranche 10-14 ans .
Le taux de scolarisation subit une augmentation en 1987 par rapport à 1977 .De 87.5 % en
1977 il passe à 93.2% en 1987. Cette augmentation est beaucoup plus significative pour le
sexe féminin .
L’évolution est encore plus importante au niveau national : il passe de 70.4 % en 1977 à
80.8% en 1987.
40
Au niveau de la commune d’Oran, ce taux tend à la baisse. Par contre au niveau des autres
communes, le phénomène inverse est observé suite à l’évolution de leur population.
1) Population Scolarisable
Selon ces taux la population scolarisable serait de 277.022 enfants en l'an 2015.
La part de la population scolarisable des communes mères pour les tranches d'âge 6 à 11
ans et 12 à 14 ans a été appliquée pour leurs agglomérations respectives.
41
La projection de la population scolarisable par cycle et par agglomération se présente
comme suit :
Tableau n° 18 : Population scolarisable (1 er 2 eme cycle) de l'agglomération
Oranaise
1995 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 106121 112642 119157 153390
Oran 95744 97839 102454 119151
Canastel 273 293 324 417
Pt Albin 2399 2582 2847 3672
Zne Khemisti 10 128 126 2000
Frange Maritime 0 101 99 1574
2000 Log 173 134 131 2084
4000 Log 0 267 262 4169
B.E.Djir 1759 2784 3161 4074
Emir AEK 482 576 748 964
Hai USTO 613 970 1102 1420
Stade Lofa 340 378 430 554
Cite 4 Chemins 538 548 623 803
S. Bachir 3608 5710 6483 8357
Belgaid 182 288 327 421
42
Tableau n ° 20 : Population scolarisable ( les 2 cycles) de l'agglomération Oranaise
1995 2000 2005 2015
Agglomération Oranaise 165220 174630 184994 240150
43
Groupement d'Oran 127155 136018 143653 178264
44
Groupement d'Oran 196030 209242 220990 277022
Pour les agglomérations dont le taux de 1995 est inférieur à 40 élèves il a été maintenu.
Pour les autres agglomérations le taux de 40 élèves par classe a été retenu.
45
S. Bachir 65 78 97 144
Belgaid 6 1 2 5
Sidi Chahmi 30 14 17 29
Nedjma 69 146 151 134
Saint Remy 7 1
Hassi Labiod 3 1 1 2
Bouamama 3 0 0 1
Sidi Maarouf 26 30 41 57
Es Senia 82 50 53 43
Ain Beida 75 3 5
Cdt Chérif Yahia 12 1
Zone Eparse 0 37 40 50
Groupement d'Oran 2813 730 927 1808
46
47
Tableau n° 28 : Besoins en salle de classe (3 eme cycle) groupement d'Oran
Sidi Chahmi 14 5 6 12
Nedjma 12 83 83 78
Saint Remy 2 3 3
Hassi Labiod 2 2 2
Bouamama 1 1 2
Sidi Maarouf 25 29 37
Es Senia 42 28 28 25
Ain Beida 26 16 16 14
Cdt Chérif Yahia 5 5 6
Zone Eparse 0 20 21 27
Groupement d'Oran 956 875 977 1509
Sidi Chahmi 44 19 24 41
Nedjma 81 229 234 212
Saint Remy 7 2 3 4
Hassi Labiod 3 3 3 5
Bouamama 3 1 2 3
Sidi Maarouf 26 55 70 94
Es Senia 124 79 81 68
Ain Beida 101 19 21 14
Cdt Chérif Yahia 12 5 5 7
Zone Eparse 0 57 61 77
Groupement d'Oran 3769 1604 1904 3317
48
D) POPULATION ACTIVE
- 63 129 Chômeurs
- Soit une population active de 224 073 personnes, représentant 27.96 % de la population
totale du groupement
49
moyenne par an 8802 actifs. On constate que la part des nouveaux actifs au niveau du
groupement représente 63.25% de l'ensemble de ceux de la wilaya.
- Le taux d'activité globale dans le groupement et dans la wilaya est en légère diminution
par rapport à 1987. Toutefois le rapport actif / inactif, comme dans le passé, est resté presque
le même soit (01) une personne sur (04) quatre. A l'exception de la commune de B .El Djir
où le taux d'activité a enregistré une chute remarquable due à l’accroissement de la
population, le plus fort dans le groupement soit un taux intercensitaire moyen annuel de
11.84 % entre 1977 et 1987.
- Au niveau de la wilaya on note une légère hausse du taux d'activité féminine qui reste
cependant très faible mais que l'on peut expliquer par l'entrée sur le marché du travail d'un
nombre plus important de femmes sans pour autant que cette demande de travail soit
concrétisée puisque le taux d'occupation féminine régresse de 77.24 % en 1987 à 74.26 % en
1993 .
Tableau n° 33 : Évolution population active par sexe dans la wilaya 1987 / 1993
Ensemble Masculin Féminin Ensembl Masculin Féminin
1987 1987 1987 1993 1993 1993
Occupés 207 517 176 281 31 236 230 658 192 590 38 068
Chômeurs 42 930 38 493 4 437 77 288 64 076 13 212
Travail à domicile 4 766 ............ 4 766 4 744 120 4 624
(T.D)
Pop. active 255 213 214 774 40 439 308 030 256 790 51 320
Taux Chôm 16.82 % 17.72 % 10.97 % 25.10 % 24.97 % 25.74 %
Taux d'occ 81.31 % 82.08 % 77.24 % 75.03 % 75.03 % 74.26 %
Taux d'accrois. 27.60 % 46.22 % 27.18 % 27.18 % 45.03 % 9.11 %
- En l'espace de six ans (06), le nombre de chômeurs a pratiquement doublé puisqu'il est
passé de 42 930 en 1987 à 77 288 en 1993 soit un accroissement moyen annuel de l'ordre de
10.29 % , autrement dit chaque année il y a environ 5726 personnes qui se présentent sur le
marché du travail .
50
- Le taux de chômage connaît entre 1987 et 1993 un accroissement très fort de l’ordre de
42.9% . Le nombre de chômeurs croît plus vite que la population active ce qui signifie
qu’aux STR 2 viennent s’ajouter les STR1 ( Réf. définitions ONS).
Le taux d’activité féminin atteint son maximum pour la tranche d’âge 25-30 ans puis
décroît assez rapidement pour n’être plus que de 4,52 % dans la dernière tranche, alors qu’il
est 78,42 % chez les hommes pour cette même tranche. Le mariage et plus encore, les
enfants expliquent ce retrait de la femme de la vie active, notamment en l’absence de
structures de soutien appropriées : crèches, cantines etc...
Tableau n° 35: Taux d’activité par âge et par sexe selon l’enquête chômage de la Wilaya
d’Oran 1993 en pourcentage
Age Masculin Féminin Total
15-19 39.99 7.28 23.78
20-24 66.99 19.31 42.77
25-29 92.66 27.32 59.35
30-34 95.80 23.74 60.28
35-39 98.33 15.91 58.19
40-44 98.17 13.01 55.85
45-49 93.81 12.52 5390
50-54 89.45 8.83 49.26
55-59 78.42 4.52 41.59
Ensemble 45.03 9.11 27.18
51
e) Population occupée
Le taux d'occupation est encore plus significatif du dynamisme de la commune que le taux
d'activité (on rapporte la population occupée à la population active).
52
Tableau n° 38: Evolution de la population occupée par branche d'activité entre 1966
et 1987
AGR BTP IND Autres
1966 1977 1987 1966 1977 1987 1966 1977 1987 1966 1977 1987
Oran 18,39 1,52 2,07 - 10,44 6,68 29,42 29,80 16,38 52,19 58,24 74,87
Bir El Djir 70,82 26,11 7,85 - 25,94 22,30 10,93 23,56 21,79 18,25 24,39 48,06
Es Senia 52,20 20,30 6,55 - 17,64 12,90 24,28 30,37 21,05 23,53 31,68 59,50
Sidi Chahmi - 26,72 17,35 - 16,38 12,97 - 25,57 23,47 - 31,33 46,21
Groupement 23,27 3,63 2,77 - 11,43 7,53 28,17 29,61 16,90 48,56 55,33 72,80
Wilaya 21,22 7,49 13,5 6,67 14,10 - 18,51 28,29 - 53,61 50,12 -
National 60,54 29,60 17,51 5,87 14,80 15,92 8,24 17,20 15,74 25,35 34,30 46,66
f) Population en chômage
- La commune d'Oran connaît un fort taux de chômage, 28.6 % , bien plus élevé que
celui calculé pour l'ensemble de la wilaya : 25.1 % . Le même constat peut être fait
pour la commune d'Es-senia .Ces deux communes qui ont connu par le passé les plus
forts taux d'investissements , semblent avoir saturé leur capacité d'offre d'emploi et ne
53
plus répondre aux besoins d'une population sur laquelle elles exercent une forte
attraction.
Le quart de la population en chômage soit 25% a moins de 20 ans. C’est donc une
population composée de jeunes qui ont au mieux achevé le cycle scolaire et qui sans
formation complémentaire ne peut accéder qu'à des postes de travail non qualifiés.
Or le marché du travail est caractérisé de plus en plus par une offre de travail qualifiée
voire hautement qualifiée, même dans les industries anciennes consommatrices de main
d'oeuvre ( industrie manufacturières telles que textile , cuirs et peaux ).
54
- Par ailleurs , sur le marché algérien et plus précisément sur le marché du travail du
groupement sur lequel se pourvoient de nombreuses PME , l'offre d'emploi régresse
fortement
g) Taux de dépendance
Malgré la nette évolution de dépendance (nombre de personnes par occupé) entre les deux
Recensement 1977-1987 le nombre de personnes à charge par occupé reste important.
Au niveau du Groupement d’Oran, le nombre de Personne à charge par Occupé passe de
5.1 en 1977 à 4.3 en 1987.
1) Population active
L'estimation de la population active de 1995 à l'an 2015 obéit aux mêmes tendances
d'évolution qu'au niveau national en l'absence de paramètres spécifiques au Groupement
55
Ainsi le taux brut d'activité évoluera ainsi :
Tableau 43 : Evolution du taux brut d'activité dans le groupement entre 1995 et 2015
Périodes 1995 2000 2005 2015
Population active 30.7% 33.1 % 35.5 % 39.5 %
Tableau n° 44 : Population active selon l'âge et sexe entre 1995 et 2015
Tranches 1995 2000 2005 2015
d'age
Masc. Fém. Ens Masc. Fém. Ens Masc. Fém. Ens Masc. Fém. Ens
15 - 19 13911 2246 16156 12064 1882 13946 11066 1686 12751 10579 1631 12210
20 - 24 43152 11472 54624 53492 14015 67507 63803 16781 80584 78363 20964 99327
25 - 29 42169 14010 56179 51746 18901 70647 63844 25022 88866 84969 39186 124155
30 - 59 125232 16060 141293 164471 20302 184773 213210 25359 238569 349640 40644 390284
60 & + 9432 635 10066 10396 601 10996 11148 599 11747 20057 729 20786
Total 233896 44422 278318 292169 55701 347870 363071 69446 432517 543608 103154 646762
2) Emplois à Créer
Les prévisions des emplois à créer pour les échéances 2000 à 2015 ont été estimées en
fonction de trois hypothèses :
Ce taux a été observé en 1995 au niveau national ( enquête sur la mesure des niveaux de
vie ).
Ces chiffres représentent le déficit en emplois entre la population active et les emplois
existants en 1993.
56
Plein Emploi 186368 271015 485260
Taux de Chômage : 92385 154643 312542
25.1 %
Taux de Chômage : 82347 142139 293930
28.1 %
La population du groupement était de 684742 en 1987 soit une densité moyenne de 20,4
habitants à l'hectare.
La répartition de la population n'est pas uniforme dans tout le groupement .On remarque
un déséquilibre inter communal et à l’intérieur même de chaque agglomération.
- La commune d'Oran
Elle occupe une superficie de 6400 ha dont près de 4000 urbanisés. représentant 60% de la
surface totale urbanisée du groupement et compte 90 % de la population totale en 1987.
D’après les données du recensement de 1987, la densité moyenne dans la ville d’Oran est
de l'ordre de 153 habitants à l'hectare. Cette moyenne diffère d'une zone à une autre et même
d'un quartier à un autre .
Pour mieux cerner le peuplement dans la ville, nous avons dégagé quatre classes distinctes
:
57
- Classe 4 : faible, moins de 150 habitants à l'hectare .
La classe 1 intègre les quartiers connus par leur fort peuplement tel que Derb, St Pierre et
le Plateau dont les densités varient entre 650 et 830 hab./ha. Cette très forte densité dans ces
trois quartiers s'explique pour le premier par son cachet de transit ; pour le second et le
troisième par leur sur-occupation qui a entraîné la transformation même des salles de bain,
des terrasses, des buanderies en logements.
Dans cette même classe se trouvent les quartiers de Lamur et Medioni caractérisés par un
morcellement excessif des parcelles ; morcellement commandé par la typologie même de
l'habitat ( Haouche ). Si le même phénomène se remarque dans le quartier de Victor -Hugo
c'est en raison principalement de la présence de la cité (C.I. A ) connue par son très fort
entassement.
La classe 2 (260 à 600 hab./ha) concerne d'abord l'hypercentre qui malgré sa position, se
situe dans cette fourchette. Situation qui s'explique d'une part par le départ de sa population
vers la périphérie et le vieillissement de son bâti. Il convient d'y ajouter également la
mutation de l' habitat en équipement commercial ou profession libérale.
C'est dans cette classe que se trouve aussi HaÏ El -Émir dont la densité est de 578
hab./ha ; à côté des quartiers de Médina Djedida, St Antoine, HaÏ Louz, Okba assez
populeux. Mise à part la partie de la Calère qui a été partiellement démolie la densité du
quartier de Sid -El-Houari demeure forte, en particulier à Stalingrad et la Blanca, et le place
d'emblée dans cette classe 2.
La classe 3 (150 -210 hab./ha.) est une densité moyenne dominante dans la ville. Elle
concerne les quartiers suivants : Cité Petit, Choupot, Sid Senouci, Boulanger, Cavaignac, St-
Eugène, Hippodrome, Ras-El-Ain, Casbah, Eckmuhl, Brunie, Delmonte, Gambetta, Castors,
Carteaux et Cité Jeanne d'Arc. Le peuplement de ces quartiers s'explique par la typologie de
l'habitat, composé de logements individuels, maisons de maître, villas.
Ces unités intègrent à l'habitat des équipements et des espaces verts planifiés mais non
réalisés. Ce qui explique leur faible densité.
58
La répartition de la population n'est donc pas uniforme pour l'ensemble de l’agglomération
oranaise. Particulièrement forte au centre ville, elle est faible à la périphérie et relativement
moyenne dans les ex quartiers coloniaux.
- La commune d'Es-Sénia
Ain Beida a une densité brute de 395 habitants à l’hectare, elle connaît une prédominance
en habitat individuel en rez de chaussée, dans sa grande partie en cours d’achèvement .Il
s'agit d'une agglomération en cours de formation. car, Ain Beida à l'instar de Nedjma dans la
commune de Sidi Chahmi, constitue un centre "exutoire" d'Oran (recasement, relogement,
sinistrés, logements sociaux etc.... )
Chérif Yahia est aussi une agglomération en formation dont la densité actuelle (54
hab./ha.) reste, pour le moment, insignifiante.
Cette commune de 4035 ha, regroupant le chef lieu et les deux agglomérations secondaires
compte en 1987, une population de 20742 habitants avec une densité moyenne communale
de 5,14 habitants à l'hectare .
La densité est de 192 hab./ha. au Chef lieu, 112 à Sid El Bachir et 192 à Bel Gaid. Ces
faibles densités s'expliquent principalement par le fait que ces agglomérations sont en cours
et n'ont pas encore atteint le niveau de Bir El Djir qui constitue la zone privilégiée de l'
extension de la ville d'Oran.
Sidi Chahmi est la commune la plus vaste du groupement avec 9422 ha, regroupant le
chef lieu, Nedjma, Sidi Maarouf et la zone éparse sa population est de 17 071 avec une
densité communale moyenne de 18 hab. /ha. La densité nette du chef lieu et de Nedjma sont
presque égales 85.5 pour la première et 80,5 habitant à l'hectare pour la deuxième. Celle de la
zone éparse est de 79 habitants à l'hectare, par contre celle de Sidi Marouf n' est que de 54,5 .
59
La commune de Sidi Chahmi se place dans la catégorie des faible densités (classe 4) ; car,
elle constitue, elle aussi, un noyau en cours de formation (lotissements, logements sociaux
etc..).
60
a) Réseau urbain du Groupement d'Oran
Cependant, la situation des tissus a fait reporter l'essentiel du croît sur la périphérie
immédiate, phénomène qui par l'incohérence des dispositions spatiales l'ayant accompagné, a
complètement bouleversé les rapports du centre à la périphérie.
Ces rapports qui s'expriment à la fin des années 70 par une dichotomie ville-campagne,
sont passés en l'espace de quelques années à des rapports entre un centre métropolitain et une
multitude d'agglomérations de banlieue essaimerais sur la couronne périphérique, mal
équipées non structurées, à caractère presque exclusif d'habitat et sans rapports hiérarchiques
prédéterminés.
Ainsi, les trois communes périphériques, Es Sénia, Bir El Djir, Sidi Chahmi, connaissent
les mêmes problèmes de structure du réseau urbain.
Pour Es Sénia, elle est caractérisée par sa proximité à l'agglomération Oranaise dont les
servitudes empêchent la conurbation.
Le réseau urbain de la commune de Sidi Chahmi qui compte six (06) agglomérations
connaît, quant à lui, trois volets problématiques :
Le réseau urbain de la commune de Bir El Djir est caractérisé par une unité urbaine en
formation comprise à l'intérieur du tracé de la Rocade en cours et comprenant le chef lieu,
61
l’Emir AEK, l'USTO et la cité USTO et constituant à terme une totalité avec l'agglomération
d'Oran.
Cette unité conçue pour accueillir l'expansion de la centralité urbaine ( marquée par
l'USTO) est difficilement appréciable au niveau fonctionnel vu son état embryonnaire.
Au delà de l'emprise de la Rocade, quatre (04) agglomérations secondaires aux caractères
différenciés :
62
La rocade en cours, au vu de la prolifération des tissus de part et d'autre de son emprise
semble ne pas être conditionnée par un parti pris urbanistique ou fonctionnel. En fait, le parti
pris ayant conditionné son tracé se trouve dépassé par l'état de fait de l'urbanisation
périphérique qu'elle ne contient plus au vu du développement extraordinaire d'agglomérations
secondaires.
Les limites administratives des communes composant le groupement ne semblent pas, d'un
point de vue de l'analyse de l'espace physique, très opportunes, car conjoncturelles et partant,
à l'origine, de motivations difficiles à cerner. Les critères relativement fiables pour une bonne
lecture du territoire du groupement sont :
Occupation par ponctuations spécifiques greffées sur les radiales principales subordonnées
à l'agglomération d'Oran.
Ses limites correspondent aux limites communales à l'Est et au Sud, à la côte littorale et au
3 ème boulevard respectivement au Nord et à l'Ouest
63
- Le territoire d'Es Sénia :
Ses limites correspondent au territoire communal diminué de la couronne comprise entre
le périphérique et la future Rocade. C'est un territoire aux différentes vocations ( aéroport
international au Sud, agriculture, industrie, université ) et aux nombreuses contraintes
( convergence des servitudes techniques inconstructibilité du sol, contraintes diverses à
l'extension urbaine ...)
Sa dynamique urbaine, freinée par l'agriculture et la Daya Morsli, est reportée sur ses
agglomérations secondaires.
Ce territoire possède bien sûr l'agglomération même d'Oran, mais aussi l'agglomération de
Canastel
1) L'agglomération d'Oran
Le contexte historique
65
denses en évitant de les traverser, mais aussi de relier entre elles les principales portes de la
ville.
- La cité
Le bey Mohamed El Kebir semble avoir été amené à la création de la nouvelle ville sur la
rive droite de l'oued Errehi pour de nombreuses raisons, dont trois essentielles. La première
est commandée par un souci défensif. La seconde en est les surfaces libres qui se trouvaient
sur cette partie de la rive, si l'on excepte les jardins et les baraquements élevés par les
Espagnols après le séisme. La troisième raison réside dans l'existence d'un tracé de voies
hérité de l'époque espagnole. Le Bey, en véritable urbaniste, s'est plu grâce à des opérations
de lotissements, à tracer un réseau de voirie dont les rues paraissaient se couper à angles
droits. Le plan de la vieille ville levé en 1848 en restitue l'image. Parallèlement aux
opérations de lotissements, le bey avait imposé comme conditions aux donataires musulmans
et juifs de construire leurs maisons suivant des prescriptions rigoureuses d'assiette et
d'alignement.
66
- Les faubourgs (1792)
-Yfri : situé sur le flanc du Murdjadjo, aurait été crée en 1701, par le bey Bouchelaghem
assiégeant les Espagnols. Il y fonda le Ribat des Tolba-Moudjahidine.
- Kelaia : Mechta située sur l'actuel emplacement de Mdina Jdida où le bey Mohamed El
Kébir installa les gens originaires de la ville de Kelaia en 1790, pour commercer avec la
garnison Espagnole en instance d'évacuation de la ville.
- Ras El Ain : Sur le plan d' Oran levé en 1831, Ras El Ain est situé au Sud du fort St
Philippe, à peu près sur l'emplacement actuel du quartier Chollet.
Dès les premiers jours de l'occupation française, les services des administrations militaire
et civile s'y installent.
Oran, dotée d'un réseau de fortification et d'un urbanisme de type européen hérités de
l'époque espagnole, englobait en 1835 65 rues, dont 27 rues contenues dans le quartier
israélite et 38 rues dans la vieille ville espagnole.
La sur-densification de la Vieille Ville avait justifié l'extension sur le plateau d'Oran qui
bénéficiait de vastes terrains facilement constructibles.
Les politiques urbaines des municipalités oranaises du XIX ème siècle qui finissent par
reconduire, pour la ville d'Oran, presque les mêmes instruments d'aménagement urbains en
usage à Paris, telles que les opérations de voirie, les grands travaux du réseau
d'assainissement, l'organisation du tissu urbain au tracé géométrique. En 1883 Oran s'est vu
appliquer les dispositions du décret du 26 mars 1852 relatif aux rues de Paris.
67
La connexion des quartiers par un réseau tenu de voirie a fait l'objet de différents plans
d'alignement, notamment ceux de 1863-1867 et complétés par les plans additionnels en 1874
et en 1880.
Depuis la première ferme (créée vers 1837) installée à l' Est d'Oran, sur le chemin de Bir
El Djir, plusieurs autres fermes se formèrent dans la zone extra-muros, le long du ravin Ras
El Ain.
68
L'annuaire d'Oran signale, pour l'année 1894, 1310 ha de vignes répartis entre 102
propriétaires. En 1901, il existait 1389 ha de vignes, appartenant à 57 propriétaires. Sur ces
57 propriétés, 7 seulement avaient plus de 50 ha.
Il y a lieu de signaler que devant la rapide croissance urbaine qui s'était opérée depuis le
début du siècle, de nombreuses fermes situées dans la zone périurbaine ont servi d'assiette à
de nombreux lotissements. Certains quartiers de la ville gardent jusqu'à nos jours, le nom de
leur lotisseur tels que Petit, Lamur, Magnan, Maraval, Bastié, Herelle, Pouyet etc...
La ville avait dès 1931 sentis la nécessité d'orienter son évolution en établissant un projet
de plan d'extension qui fut révisé en 1934 et ce n'est qu'en Avril 1942 qu'il fut approuvé.
Cependant, la municipalité avait entamé, dès 1935, la démolition des remparts et la
réalisation sur leur emplacement du premier boulevard périphérique. Ce boulevard
périphérique opéra aussitôt la soudure entre les quartiers intra-muros et les anciens faubourgs.
C'est, cependant, avec la municipalité Fouque - Duparc (1948 - 1962) que les projets
d'aménagements urbains vont prendre leur essor. En effet, dès 1951, fut établi un important
cahier des charges concernant les travaux d'aménagements et d'extension inscrits au
programme de la nouvelle municipalité, notamment le projet de modification du parc public
de Gambetta supérieur, la construction de la gare routière du Sud, l'acquisition des terrains
Maraval-Berthoin et la voie projetée au faubourg Yllouz.
1953 est l'année des réalisations telles que l'éradication des bidonvilles, la construction des
cités de recasement, la promotion de l'habitat musulman, la construction des cités HLM pour
les européens, les coopératives immobilières, l'ouverture des travaux du 2ème boulevard
périphérique et la finalisation entre autres, des travaux du boulevard Front de Mer. Ces
opérations ont demandé une très forte consommation de terrains, aussi bien à l'intérieur du
périmètre urbain que dans la zone périurbaine.
69
En 1954, fut repris le plan d'extension de 1945, pour être revu à la lumière du nouveau
code de l'urbanisme qui venait d'être promulgué. Ce plan de 1954 a d'ailleurs, selon Michel
Coquery ."occasionné une intense spéculation immobilière et sensiblement transformé
l'aspect de certains quartiers du centre. Le boulevard Front de Mer, le quartier Miramar, le
boulevard de Lattre de Tassigny, le quartier de la Nouvelle Préfecture entre autres, se
hérissèrent d'immeubles dépassant parfois 20 étages; entreprises privées et services publics,
rivalisèrent d'initiatives pour donner à cette partie de la ville une allure...Sud-américaine.
Dans les faubourgs, les cités se multiplièrent, de type HLM avec îlots collectifs (Gambetta,
Boulanger, Maraval...) de type individuel en pavillons ordonnés ou éparpillés ( Cités Castors
de l'Arsenal et CFA, Gai-logis, Saint Hubert, Les Palmiers etc...)..." Ce plan d'extension
initié par la municipalité d'Oran devait céder la place, en 1959, au Plan d'Urbanisme
Directeur du groupement d'Oran, constitué par arrêté préfectoral du 04 Septembre 1943 et
comprenant les communes de Mers-el-Kébir, Ain El Turck, la Sénia, Arcole, Sidi Chahmi, et
Bousfer,.
Ce PUD du groupement d'Oran, initié dans le cadre du plan de Constantine avait inscrit
dans ces programmes de nombreuses réalisations d'équipement et d'habitat, notamment
l'extension de la ville vers la zone Sud (Maraval) et vers la zone Est avec la création de la
ZUP - Est préfigurant la ZHUN - Est des années 80.
En tout état de cause, l'extraordinaire fièvre de construire qui s’était emparée de la ville
entre 1954 et 1960, a eu des répercussions directes sur le gonflement de la population et
l'extension spatiale de la ville de toutes parts.
En 1962, de nombreux projets restés en suspens seront repris par les autorités de l'Algérie
indépendante. Ainsi, certains travaux ne seront achevés qu'en 1965. Les travaux du 2ème
boulevard périphérique, par exemple, ont été repris dès Septembre 1962 ; et, l'opération
"carcasses" assura l'achèvement des cités H.L.M. et des maisons individuelles.
Les deux décennies comprises entre 1965-1985 sont marquées par deux périodes de
croissance spatiale nettement différentes. En effet, la première décennie 1965-1975 est celle
du ralentissement de la construction d'une part, et de la gestation de grands projets urbains
d’équipement et d'habitat. Pendant toute la décennie 1965-1975 aucune opération de
logement ne fut inscrite dans les différents plans. Les 566 logements livrés en 1978 n'ont pas
nécessité la consommation des terrains périurbains. Les espaces interstitiels ont largement
suffi.
L'espace urbain a commencé à changer à partir de la deuxième moitié des années 70,
notamment par le lancement des projets d'urbanisation planifiée (ZHUN et Zones
industrielles) puis, de programmes d'habitat individuel (coopératives immobilières,
70
lotissements) à partir des années 80. Il faut cependant rappeler que le plan d'urbanisme
directeur (PUD) élaboré par ECOTEC et approuvé en 1977 avait tracé les grandes lignes du
développement urbain et de l'extension spatiale de l'urbanisation des zones Est et Nord-Est.
Cette option qui fut dès le début contestée par les services de l'agriculture, arguant le fait
qu'elle a été faite au détriment de terrains agricoles considérés généralement de bonne qualité,
n'a pas empêché, cependant, la réalisation des grands projets d'habitat et d'équipement,
notamment les créations de la ZHUN et l'Université des Sciences et de la Technologie d'Oran
(USTO).
Dès la deuxième moitié des années 80, la nécessité de réviser le PUD de 1977 s’était faite
sérieusement sentir du fait, entre autres, du manque de maîtrise de l'urbanisation (illicite) de
l'espace périphérique qui a induit la naissance de petites agglomérations, non inscrites dans le
plan d'urbanisme et posant le problème de leur restructuration. D'autre part, l'espace urbain
intérieur au 3 ème circuit périphérique arrive à partir de l'année 1990 à saturation, annonçant
la conurbation entre Oran et les agglomérations limitrophes.
La ville d'Oran connaît près de onze siècles d'existence, mais les strates historiques
anciennes ne subsistent physiquement que par reliques. Mis à part des sites à caractère
historique et à vocation culturelle et touristique, la structure actuelle de la ville découle de
phénomènes modernes très proches.
Notre hypothèse est, qu'à terme, la morphologie de l'agglomération d'Oran ne pourra plus
être conforme au rôle polaire dans le réseau urbain en devenir.
71
Structure de l'occupation du sol de l'agglomération d'Oran.
Cette structure est considérée sous trois aspects :
- La consommation du sol par secteur d'activités
- Les dispositions spatiales accompagnant la répartition fonctionnelle
-Les densités d'occupation du sol
Les emprises spécifiques se localisent sur les axes du tracé viaire primaire. Ils sont la
cause de rupture de forme et fonctionnement entre les quartiers mais n'ont généralement pas
d'effet sur leur fonctionnement interne.
Parmi ces emprises, le cas de la zone industrielle d'Es Sénia est assez particulier.
Elle pénètre en effet le tissu de l'agglomération Oranaise créant une barrière aux relations
concentriques sans gêner la relation du centre.
L'occupation des tissus peut être perçue à travers les densités d'occupation du sol .
Celles-ci caractérisent en effet, des entités avec occupations différenciées par couronnes
Les exceptions à cette règle sont insignifiantes.
Sur le plan des modes d'occupation, deux couronnes se différencient.
La première est systématiquement parsemée d'activités intégrées au tissu d'habitat avec des
axes de concentration autour des radiales principales.
La deuxième couronne affirme quant à elle, le caractère ségrégationniste des tissus et
fonctions très segmentées sur tout son territoire.
Ces axes conçus pour accueillir une grande capacité de circulation, ne contribuent sur le
plan fonctionnel, qu'à faciliter l'accès à l'hypercentre. Ils ne contribuent pas en général, à
structurer l'espace public et n'ont aucun impact sur les trames des tissus d'habitat.
Ce tracé de ruptures est cependant nuancé selon le sens concentrique ou radial des
éléments du tracé et entre les périphériques, selon leur proximité de l'hypercentre.
72
Les radiales traversent des tissus d'habitat et créent des ruptures entre les tissus du fait de
leurs emprises importantes et leur capacité de circulation avec absence d'écho sur les formes
urbaines structurant l'espace public. Leur échelle n'a pas, donc, d'écho sur celle des
occupations du point de vue des densités de l'épannelage et des typologies des tissus en
général.
Le premier boulevard accueille ainsi, une zone d'emprises diverses de petites activités et
de grands équipements continus, formant une ceinture accentuée morphologiquement par la
rupture de pente du plateau.
Ces facteurs identifient une aire centrale très différenciée, riche dans les caractéristiques
du site et les monuments architecturaux. Cette aire connaissant une multitude de dynamiques
morphologiques et fonctionnelles n'est pas caractérisée par l'unique polarité de l'hypercentre.
Les différentes strates historiques de son évolution ont en fait, une entité complexe,
conflictuelle. Les trames des tissus caractérisés par des îlots orthogonaux ne dépassant pas les
60 m x 60 m sont l'expression de cette complexité, entre autres, par leurs orientations
diverses. Le deuxième boulevard est venu dans les années 50 dessiner la forme autour du
centre ville. Cette couronne essentiellement à caractère d'habitat individuel est jalonnée sur le
2 ème boulevard d'équipements de différents niveaux
Il constitue une des opportunités d'intervention sur la structure globale de par sa géométrie
cohérente, le caractère hétéroclite de ses occupations urbaines, autant d'atouts pour la création
d'espaces publics " sutures " entre les quartiers ou tissus.
73
Les tissus urbains et la consommation du sol de l’agglomération d’Oran.
Ces écarts sont l'expression d'une hétérogénéité des occupations et caractérise plus la 2ème
couronne où de petites unités opérationnelles de 04 ha à peine, côtoient des emprises de
ZHUN allant jusqu'à 50 ha.
74
Les densités d'occupation du sol de l’agglomération d’Oran.
La répartition sur le territoire aggloméré des densités brutes d'occupation du sol (COS)
calculés par tissu est conforme à la géométrie en plan et donc, à l'évolution dans le temps de
la ville, les quartiers les plus anciens s'avérant les plus denses.
Ainsi, si les coefficients d'occupation du sol (COS) généralement supérieur à 1,4 sont
caractéristiques des typologies de tissus produites avant les années 50, ils sont, pour les
opérations récentes, relativement uniformes et inférieurs à 0,7.
Les tissus de quartiers de Sidi El Houari, la Calère et tout le flanc Est du Murdjadjo étant
soumis à des problématiques et dynamiques particulières, la lecture des densités brutes n'y est
pas opportune.
Ainsi, pour "les Planteurs" par exemple, les densités brutes moyennes sont nettement
inférieures aux densités nettes, du fait du mode anarchique d'occupation dicté par les
contraintes physiques du sol, en l'absence d'autre planification.
La ville d’Oran compte au total 132 entités considérées comme espace verts et donc gérés
par la DPE. Ce sont les espaces verts publics. Ces espaces occupent une superficie totale de
698 949 m2. ce qui représente 2,3 % par rapport à l’espace urbanisé total de l’Agglomération.
Une variable a été introduite dans ce tableau que nous avons appelée "nombre d’unités",
en fait il s’agit des unités indépendantes dans chaque espace vert.. Certains espaces verts sont
d’un seul tenant, d’autres par contre peuvent comprendre une ou plusieurs unités.
75
Tableau n° 48 : Les différents espaces verts ville d’Oran.
Type Surface (m2) % Nombre Unités % Nombre Espaces %
1 195 500 27,97 04 2,34 04 3,03
2 165 857 23,73 51 29,82 43 32,58
3 18 220 2,61 10 5,85 10 7,58
4 45 828 6,56 33 19,30 28 21,21
5 104 544 14,96 65 38,01 39 29,55
6 91 000 13,02 05 2,92 05 3,79
7 17 900 2,56 01 0,58 01 0,76
8 60 000 8,59 02 1,17 02 1,515
Total 698 849 100 171 100 132 100
Les espaces d’agrément et de loisirs, comprenant les quatre premiers types d’espaces verts
comptent 85 espaces, soit 64,40 % du total des espaces.
La superficie occupée s’élève 425 405 m2, ce qui représente 60,87 % de la superficie
totale. Le nombre d’unités s’élève à 90 soit 57, 31%.
Ces espaces sont donc les mieux représentés à tout point de vue dans l’agglomération
d’Oran.
Une analyse plus fine selon les sous-types retenus nous précise cette répartition.
- Les grands jardins d’agrément et de loisirs ( type 1 ), tels que définis précédemment sont
au nombre de 4, soit 3,03 % du nombre total. Mais ils occupent 195 500 m2 soit 27,97% de
la surface totale. Ce sont en plus des unités constituées chacune d’un seul tenant
- Les places publiques (type 4) comptent 28 espaces soit 21,21 %. Elles occupent une
superficie totale de 45 828 m2 soit 6,56 % du total..
- Les squares et jardinets (type 3) sont au nombre de 10 soit 7,58 % du total, ils occupent
une surface de 18 220 m2 soit 2,61 %.
Ces espaces constituent en fait les lieux les plus fréquentés ou fréquentables par la
population.
La ville d’Oran compte 5 pépinières qui occupent une superficie de 91 000 m2 soit
13,02% de la superficie totale des espaces verts.
76
- Le Parc d’attraction (type 7)
C’est l’unique parc de la Wilaya , il occupe une superficie de 17 900 m2 soit 2,56 % des
espaces verts.
Ces espaces sont au nombre de 39 soit 29,55 % du nombre total. Ils occupent une surface
totale de 104 544 m2 soit 14,96 %. Ils sont répartis entre 65 unités, c’est le type le plus
divisé.
Les espaces “naturels” dont il est question ne correspondent en fait qu’aux espaces
relictuels dans le tissu urbain. Les espaces forestiers en dehors du cadre urbain sont étudiés à
part et ne sont pas comptabilisés ici.
L’évolution des espaces verts que nous allons évoquer durant cette période va suivre trois
phases.
Les espaces verts qui environnent la ville ( les jardins maraîchers et les vergers de Ras El
Ain et Ain El Rouina ) ont subi des transformations pour arranger des jardins d’agrément,
puisqu’en 1936 le Général Létang , convertit les glacis Nord et Ouest du Château Neuf en
une promenade, où la troupe fit des plantations fortement accrues par la suite (R. Lespès).
Entre temps , par des opérations de ratissage militaires, le Ravin de Ras El Ain a beaucoup
perdu de sa végétation.
77
Le début des années 1880 s’est caractérisé par une densification du noyau urbain au
détriment des jardins intra-muros.
Le ravin de Ras El Ain se transforme en une avenue plantée obéissant ainsi au plan de
circulation de la ville. Vu le développement de la ville vers le Sud, plusieurs jardins (type
rural) ont été rasés ainsi que des cimetières. Les seules parties qui sont restées intactes sont le
Ravin de Ras El Ain et celui de Ain El Rouina, dans lequel en Novembre 1915 on décida de
créer une vaste place ou un jardin public. C’est en 1932 au début de l’urbanisme civil que se
concrétisa ce projet par la création du charmant square appelé “Petit Vichy”, avec son théâtre
de verdure . Il subira une transformation en juillet 1950 où une partie du terrain en forme de
terrasse fut aménagée pour les concerts d’été
1922 est l'année de la création des deux premières places publiques de la ville d’Oran: la
place de la République et celle des Quinconces à Sidi El Houari, dans le cadre du plan
d’embellissement dressé et appliqué en 1922.
Durant cette période, il y a eu apparition des premiers espaces verts de Type “Square”. De
1932 à 1942 il y a eu la création des square Charles de Foucault (Eckhmul) , Maître Thyveny
( El Kerma), de la SATAC, celui de la Place Fontanelle avec son kiosque à musique et la
mise en fonction de la Pépinière de Ras El Ain. en 1937.
Cette phase s’est caractérisée par l’apparition d’une vingtaine d’espaces verts à l’intérieur
de divers quartiers : La place Saint Hubert, la Place Roux ( Médina Djédida), Place Zeddour
Brahim ..etc.
Avec le Plan de Constantine un grand nombre de jardins de cités sont venus s’y ajouter :
jardin de la Cité Jean La Fontaine, jardin des cités de Dar El Beida ..
Contrairement au Boulevard front de mer qui a été inauguré en 1952 en même temps que
les squares et jardins qui l’agrémentent : square Che Guevara en 1952, Square Bamako en
1955, Port Said en 1952, le jardin de la cité des Glycines , les HLM de Gambetta , qui ont
disparus puis réapparus dans les années 1980.
L’évolution des espaces verts durant cette période a été marquée par la création du plus
bel espace d’Oran , le Parc Municipal, après le désistement militaire de son Champ de
Manoeuvres ainsi que de son parc d’artillerie au profit du jardin de la Roseraie.
78
79
Les espaces verts après l’indépendance. 1962-1995.
L’évolution des espaces verts pendant cette période va suivre trois grandes phases :
Cette période s’est caractérisée par le gel de l’urbanisation et par la même des espaces
verts. Nous n’assistons qu’à l’aménagement de quelques espaces naturels tel que les bois de
Recasement, le Talus de la Mina et à quelques créations de jardins ici et là.
Des espaces verts programmés dans les années 1940 n’ont pas été réalisés et
n’apparaissent pas sur le plan de 1965.
Elle fut caractérisée par le réveil de l’urbanisation. Mais en matière d’espaces verts les
résultats sont très limités. Notons la création du Jardin Abou Dirham en 1974 qui occupe un
terrain libre à l’intérieur d’un quartier créé dans les années 1950.
Cette période a connu la création d'une institution spécialisée dans la gestion des espaces
verts "ECOVERT” ( fin 1984) et par la même divers types d’espaces verts ont été réalisés ou
aménagés.
Les deux plus grandes créations d’espaces verts qui ont marqué cette période sont :
De multiples Jardinets et jardins sont créés ou aménagés : Jardin Béranger, celui des
Castors familiaux, Bel Air, Jules Massenet, Albert 1 er, Avenue d’Oujda...
En matière d’urbanisme ce qui marqua cette période c’est la politique des ZHUN (Zones
d’Habitations Urbaines Nouvelle) accompagnée de jardins de cités à l’intérieur de ces unités :
Seddikia 1 &2, Yaghmourassen...
Pour conclure, disons que l'évolution des espaces verts oranais a connu deux grandes
périodes :
• Une période remarquable pendant la période coloniale. Caractérisée par la création des
espaces verts qui suivaient au fur et à mesure l’évolution spatiale de la ville d’Oran., elle
correspond à la période où ont été créés les principaux espaces verts existants aujourd’hui
80
• Celle d’après l’indépendance, caractérisée quant à elle par une rupture dans l’évolution
des espaces verts (62-74). La réapparition des espaces verts liés à la politique des ZHUN,
mais à cette période que nous avons connu l’amputation de certains espaces ( jardin public,
Rue Larbi Ben M’hidi, Square Charles de Foucault).
2) L’agglomération de Canastel
Située au Nord - Est d’Oran, à sept kilomètres, Canastel est un appendice dans le territoire
communal d’Oran. Elle borde la route menant vers Belgaîd et, par delà, à Kristel. Site
balnéaire par excellence dès sa création durant la période coloniale, il se trouve aujourd’hui
confronté à une urbanisation intense. En effet, il est noyé par les différents programmes de
lotissements ou de coopératives qui ont vu le jour dans sa proximité, sur le territoire de la
commune de Bir El Djir, notamment .
Site de villégiature au départ ( comme le dénotent les espaces de loisir encore existants ),
Canastel est actuellement une agglomération essentiellement à fonction résidentielle .
La surface occupée par les équipements est de 5,04 hectares seulement. A l'exception
d'une école, une mosquée et quelques commerces, Canastel reste encore en deçà de ses
besoins en équipements de proximité. A titre d'exemple, les (06) six classes existantes
connaissent un taux d’occupation par classe de plus de 55 élèves. A ce niveau uniquement,
un déficit de (03) classes est à combler en priorité.
On relève, par contre, des équipements de détente et de loisirs à rayonnement régional (le
centre de la Munatec et les "Casinos").
Les espaces verts à l’intérieur de cette agglomération occupent une place appréciable.
81
En 1987 Canastel abritait une population de 1425 hab. dans 172 logements avec un TOL
de 5,24.
Cependant, cette évolution spatiale demeure moins spectaculaire que dans celles d'autres
agglomérations secondaires du groupement. Le nombre de constructions ne dépassait guère la
centaine en 1987. Aujourd'hui, l'essor semble amorcé. Le nombre de constructions en cours
est d’environ 830 et la population actuelle pourrait être estimée à plus de 1800 hab..
En effet construite aux bords d’une importante falaise ( c’est ce qui lui confère son
caractère de site balnéaire) , Canastel se trouve bloquée à l’Ouest par une importante emprise
militaire, tandis qu’à l’Est c’est le domaine des EAC et EAI sur environ 68 hectares. Il
n’existe pratiquement aucune disponibilité foncière.
Une partie du territoire de la commune relevait, avant 1830 , de la grande propriété dite "
El Beyed " , appartenant aux membres de la famille beylicale. Le territoire communal était
en 1844, de 635 ha. La commune fut déclarée commune de plein exercice en 1874.
• Le Rouissat.
• Les 4 chemins.
82
l'aéroport de la Sénia, a contribué à la création de nouveaux lotissements comme, par
exemple, celui de Clair Soleil constitué de 82 villas en 1960.
Dès le début du siècle, une autre industrie avait implanté ses unités à la Sénia : c'est
l'industrie chimique, avec la SAPCE (Société Algérienne de Produits Chimiques et d'Engrais)
qui, sur espace de 50 ha, avait installé usine, entrepôts, et cité ouvrière.
Cette zone d'activité devait s'étendre vers le nord, en direction des faubourgs de Victor-
Hugo et de Delmonte pour " former avec eux un faubourg industriel des plus importants".
(1913). Depuis 1942, quelques grandes Entreprises ont opté pour la commune d’Es Sénia afin
d'y implanter leurs unités industrielles telles la SAGEM, les Verreries de l'Afrique du Nord,
la METNA (usine et cité ouvrière ), Pechiney, Société Ford etc...
Ces implantations industrielles avaient suffisamment motivé la commune d’Es Sénia pour
qu'elle se dote d'un plan d'extension du quartier industriel dont l'étude fut confiée en 1943, à
Tony Socard, architecte urbaniste à Alger.
En 1959, la commune d’Es Sénia est intégrée au Plan d'Urbanisme Directeur du
groupement d'Oran créé en 1943. Dans le cadre de ce PUD du groupement d'Oran, il fut
question de la création d'une zone industrielle Valmy - Es Sénia dont la création fut confiée à
la CADAT sur une superficie de plus de 80 ha.
Aujourd'hui, Es Sénia constitue un important exutoire de la population d'Oran, qui faute
de terrains constructibles à l'intérieur de la ville, s'est rabattue sur la commune d'Es Sénia. Au
début de 1985, celle-ci abritait 26 coopératives (créées entre la fin de 1977 et le début de
1982) regroupant 646 attributaires de lots sur une trentaine d'hectares. Au Douar Ain El
Beida, sont venues se greffer en 1984, les familles originaires des quartiers précaires comme
par exemple celui des Planteurs. 404 lots ont été ainsi attribués à 2758 hab. transférés.
Le lotissement du stade de la LOFA, vu sa proximité d'Oran et de la zone des “Instituts”,
constitue un lotissement très recherché. Il est constitué actuellement de six coopératives
contenant 143 villas, 230 maisons individuelles et 03 immeubles de la SONATIBA. Les
derniers résultats du RGPH de 1987 répartissent la population de la commune d'Es Sénia
comme suit :
83
D'autres activités grosses consommatrices de terrains existent. Ce sont :
- Les trois zones industrielles aménagées dans la partie Est d'Es Sénia et situées à la limite
Sud de la commune d'Oran.
La zone industrielle I 88 ha
La zone industrielle II 157 ha
La zone industrielle III 48 ha
Total 293 ha
Ces trois zones industrielles regroupent 163 unités dont 117 privées, créant 10.000
emplois soit une densité de 34,12 emplois par hectare, alors que les normes dégagées par le
COMEDOR prévoient 50 emplois à l'hectare.
- Les établissements universitaires situés dans la zone dite des “Instituts”
- La zone des dépôts, à l'Est d'Es Sénia, le long de l'autoroute.
Es-Sénia est à moins d'un kilomètre d'Oran avec d'énormes contraintes de servitudes :
• Au Nord, la rocade, la ligne électrique de haute tension, la Daya Morsly et le canal des
eaux pluviales la séparent de l'agglomération oranaise.
• Au Sud, la voie de chemin de fer la sépare de la zone des dépôts et de l'espace
aéroportuaire
• A l'Est, l'autoroute et le chemin de fer la distinguent de Nedjma
Ainsi délimité, cet espace intègre l'agglomération d'Es Sénia, la zone industrielle et la zone
universitaire
Le village de la Sénia ( Es Senia, après 1962 selon la prononciation locale ), fut, à
l'origine, un village colonial, créé sur le territoire civil d'Oran le 10 Juillet 1844 avec
l'installation de 48 familles de colons, pour lesquelles on a construit 46 maisons. Le village
fut annexé à la commune d'Oran, en même temps que le faubourg Karguentah, le 31
Décembre 1856. Il a toujours été réduit à deux noyaux jusqu'à l'indépendance : le noyau
colonial structuré d'une part et le douar à l'Est avec quelques activités près du chemin de fer
et une caserne au Sud.
84
Au lendemain de l'indépendance, Es Sénia est radicalement transformée par la naissance et
le développement de l'espace universitaire et la création de trois zones industrielles. Ses
fonctions originelles (agricoles et militaires) allaient, à partir de 1970, laisser place au
développement de nouvelles fonctions (universitaires et industrielles). Ces dernières vont
permettre à Oran de se doter des structures nécessaires à son rôle de métropole. Ce qui, par
ailleurs, permet à Es-Sénia de développer sa fonction administrative. L'agglomération devient
le siège d'une daîra en 1984 et voit son tissu urbain se transformer. Elle se dote d'équipements
et de programmes de lotissements tendant à intégrer la partie douar au noyau colonial.
Le secteur urbain d' Es Sénia occupe une superficie totale de 375 ha dont 271 ha ( 72% )
constituant le tissu résidentiel. 75 ha ( 20% ) sont occupés par l'université et 29 ha ( 8% ) par
les activités industrielles.
• Le tissu résidentiel est caractérisé par l'habitat individuel largement dominant ainsi que
par les cinq noyaux d'habitat collectif.
Le parc logement, évalué à 3553 logements, en 1995, est en nette augmentation par
rapport aux périodes précédentes. Le TOL (7,22) est en diminution et le déficit en
logements est estimé à 428 logements.
Durant la période 1987 - 1995, 1359 logements ont été programmés : 93,7 % sont déjà
lancés ; et 21,13 % seulement, ont été achevés.
1359 logements ont été initiés après 1985, 480 lots par l'OPGI, 245 lots promotionnels
CNEP, 418 initiés par l'AFL et 255 logements sociaux. Sur l'ensemble du programme lancé,
1189 logements sont en cours ( 87,49 %) et posent le problème de viabilisation.
• L'ancien noyau colonial qui constitue le centre ville, est composé essentiellement de
maisons individuelles. Celles-ci connaissent une transformation en verticale avec,
généralement, des commerces au rez-de- chaussée.
• L'habitat collectif est situé en bordure du centre ou sur les principaux axes. Il est
composé de cinq ensembles totalisant 660 logements dont 225 sont en voie d'achèvement.
• Le douar presque entièrement rénové et intégré, nécessite une intervention sur la voirie.
pour répondre à sa nouvelle situation.
85
• Les bidonvilles au nombre de 295 doivent être intégrés dans le cadre d'une politique de
résorption de l'habitat insalubre.
• L'espace industriel à l'Est est composé de deux noyaux attenants à la voie de chemin de
fer et au CW constituant avec la gare, une zone d'activité. Cette zone est composée de 26
petites unités (alimentaires, tissage, imprimerie, dépôt de transport, parc d'infrafer). Cette
zone a la particularité d'être près du tissu auquel elle est pratiquement intégrée.
En 1987, la population comptait 16.602 habitants. Elle est estimée en 1995 à 25.680
habitants. C'est une agglomération en plein essor. Son taux de croissance a évolué de 1,67%
(77-87) à 5,90% (87-95).
Sa jeune population vit une crise de l'emploi malgré la consistance des équipements et de
l'activité industrielle. Le taux de chômage est estimé à 28 % en 1995.
En matière d'extension, que ce soit pour les besoins d'habitat ou les besoins en logement,
la ville est condamnée à se développer sur elle-même en raison des contraintes lourdes
environnantes (grandes servitudes et terres agricoles de très haute valeur). L'intervention sur
son tissu avec un traitement nuancé par zone, devient une nécessité. Cette intervention est
ponctuelle mais n'est pas organisée. Elle exige des études de détail et devrait avoir pour
objectif l'organisation de la densification et son encouragement.
86
L'autre partie de la demande est à orienter vers l'espace universitaire de l'ENSEP où de
considérables potentialités foncières existent, tant pour le logement que pour l'emploi.
Aîn Beida est un très bon site surplombant, au Sud, la plaine et la Sebkha d’Oran, mais
avec de réelles contraintes.
L’agglomération est traversée sur toute sa largeur par un profond thalweg formant ainsi
deux parties distinctes communiquant difficilement.
La première partie est limitée au Nord par l’axe d'accès principal à l’agglomération; et, à
l'Ouest par le CW 73. Cette partie comprend le douar (dit marocain), quelques lotissements et
de l’habitat précaire.
La deuxième partie limité à l’Ouest par le thalweg comprend le douar (dit arabe) et
plusieurs programmes de lotissement.
Une troisième partie est séparée des deux autres par l’axe principal. Elle est limitée au
nord et au Sud par des terres agricoles .
Le Sud de l’agglomération est bordé par le cimetière qui constitue une barrière physique
au développement.
Il s’agit d’un ancien noyau d’habitat anarchique habité par des familles d'anciens ouvriers
agricoles. Autour de ce noyau s’est développé un ensemble de programmes d’habitat (rural,
recasement et relogement) qui, depuis 1981, a pris de l’ampleur .
La croissance effrénée de cette agglomération rappelle celle de Nedjma mais avec une
moindre acuité. Il s’agit, en fait, d’un pôle support pour Es-Sénia et d'un deuxième pôle
support pour Oran, atténuant l'intensité de la crise du logement dans ces deux villes.
Ce qui donne à l'agglomération une certaine structure d'occupation. Sur une surface de
112,6 hectares, 99 ha (88%) sont occupés par l'habitat. 9,5 ha (8,4%) sont réservés aux
équipements. Les activités et le cimetière occupent 4 ha (3,6%). Les équipements structurants
et les activités demeurent relativement insignifiants.
87
Le caractère résidentiel induit des flux énormes vers l’Est et surtout vers le Nord pour la
recherche d’emploi et aussi pour subvenir aux besoins quotidiens et élémentaires.
Aîn Béîda a des potentialités pour la densification de son tissu existant avec l’occupation
rationnelle de l’espace notamment au centre . A l’extérieur de l’agglomération, hormis une
extension de 9 ha accordée par la Direction de l'agriculture pour des équipements publics, le
site est considéré presque bloqué.
88
3) L’agglomération Commandant Chérif Yahia ( Cité 208).
Cette cité est une agglomération secondaire de la commune d’Es Sénia. Elle se situe au
Sud Ouest du groupement urbain d’Oran. Elle est reliée à l’agglomération secondaire de Ain
El Beida à l’Ouest et au chef lieu de commune Es-Senia dont elle dépend administrativement,
par le chemin vicinal n° 2. Elle s’étend actuellement sur une assiette foncière de près de 60 ha
(occupée auparavant par la vigne et les céréales dans sa partie orientale) et entourée de toutes
parts de terrains agricoles dont elle s’est servie à l’occasion de multiples opérations
immobilières :
On remarquera par ailleurs un sous équipement manifeste (01 EFE, 01 salle de soins, 01
mosquée, 02 antennes APC et PTT, 01 bain,...) obligeant les résidents à se déplacer vers Es-
Senia et Oran.
En 1987 on dénombrait 302 logements abritant 1759 personnes. En 1995 cette population
est estimée à 2231, domiciliée dans 575 habitations.
C'est le Bey Mohamed El Kebir qui avait donné en apanage les terres de Hassi El Djir à
quelques représentants des grandes familles du Makhzen, comme les Ismail et les Bendaoud,
ou des chefs de tribus comme Habib Ben Djerman El Djaâfri. De nombreux douars et
Mechtas portent d'ailleurs le nom de leurs fondateurs, Mechta Benguermoud, Douar Belgaid,
Douar Bendaoud etc... Durant la colonisation, il fut créé en 1848 au lieu dit Hassi El Djir, un
village dit d'Arcole, en souvenir de la victoire de Napoléon sur les Autrichiens en 1796, au
village d'Arcole, en Italie. Jusqu'en 1882, le village constituait une section communale de la
89
commune de Sidi Chahmi. En Avril 1882, Arcole, fut érigé en commune de plein exercice,
avec une superficie de 4948 ha.
90
Tableau n° 54 : Répartition par dispersion de la population de la commune de Bir El Djir
(RGPH 1987)
Agglomération Niveau Nombre d'habitants
Bir El Djir ACL 6 254
HaÏ Université AS 1 918
Douar Belgaid AS 874
Douar Bendaoud (Sidi Bachir) AS 8 402
HaÏ Émir Abdelkader 1.287
Total 18 735
La superficie totale est de 123,92 Km2 et la densité estimée à 514,05 habitants par Km 2
Le territoire de la commune de Bir El Djir est composé de trois agglomérations qui sont :
Bir El Djir, HaÏ Khémisti et HaÏ Emir Abdelkader.
L'agglomération chef lieu de commune, fut créée en 1848, au lieu dit Hassi El Djir. elle
sera connue d'abord sous le nom d’Arcole. Située à l’Est d’Oran, elle est limitée au Nord par
HaÏ Khémisti (Fernand- ville), à l’Ouest par HaÏ Emir Abdelkader (Bernard- ville), à l’Est
par des terres agricoles, et au Sud par l’axe routier Oran - Arzew.
La période de 1987 - 1995 est marquée par une dynamique de construction très forte qui a
donné un taux d’accroissement annuel moyen de 21,23 %, alors que durant la période 1966 -
1987 l’accroissement n’a été que de 6,52 %. Le taux d’accroissement de ce territoire est la
conséquence directe du desserrement de la ville d’Oran vers sa périphérie.
Cette dynamique se caractérise par l’importance des programmes d’habitat qui avoisine les
16 000 logements dont seulement 39,47 % sont lancés. La partie qui n'est pas encore lancée
(60,53 %) concerne essentiellement les 6 000 logements. Inscrits durant l'année 1987, leur
assiette foncière est déjà affectée.
Cette dynamique se caractérise aussi par l’importance des programmes d’habitat en cours
qui représente 78,46 % de l’ensemble du programme lancé durant la période 1987 - 1995. Ce
sont en général des lotissements d’habitat individuel.
92
A côté de l’université, de rayonnement international, on retrouve deux cités universitaires,
une école primaire et une EFS. Toutefois, Bir El Djir connaît in léger déficit en la matière.
Un lycée serait nécessaire, surtout pour les deux premières agglomérations qui sont assez
éloignées de la ville d’Oran. Pour les deux centres ce déficit ne se fait pas sentir dans
l’immédiat grâce à l'apport des lycées de la ville d’Oran implantés aux abords du troisième
périphérique ( lycée Hamou Boutlélis, Lycée Es Seddikia, Lycée Saint Eugène, Lycée
Castors ).
En matière d'équipement sanitaire. Bir ElDjir compte 01 salle de soins, 02 centres de
santé, 03 cliniques ( une en construction) et 01 hôpital en projet. A Bir El Djir cependant,
malgré l’existence d'un centre de santé et d'une clinique privée, spécialisé en chirurgie,
l'agglomération souffre d’un manque dans les autres spécialités médicales. C'est le cas
également de HaÏ Khémisti, HaÏ Émir Abdelkader et HaÏ USTO). Avec l’hôpital programmé
et celui de Canastel, en voie d’achèvement, le déficit sera résorbé.
Sur le plan de l'équipement cultuel, 03 mosquées existent. Ce type d’équipement considéré
comme un équipement de proximité et non pas de centralité, se retrouve uniquement à Bir El
Djir, HaÏ Khémisti et HaÏ Émir Abdelkader.
Au niveau de l'équipement administratif. Il existe un siège de Daira, un siège d' APC et
une seule brigade de gendarmerie . Plusieurs autres sièges administratifs (CAAR, CAAT,
ENAVA, BADR, EPEOR, SONATRACH, EPRO.) sont regroupés dans la zone appelée
communément zone des bureaux. Ces équipements constituent l'esquisse des nouvelles
centralités de la ville d’Oran.
- La voirie : Bir El Djir est limitée à l’Ouest par le troisième boulevard périphérique et la
rocade en formation. L'agglomération est traversée par trois voies principales ( CW 75 au
nord, CW 46 au Sud, voie express RN 11 au Sud), obéissant à la forme radio- concentrique
imposée par la ville d’Oran qui structure ce territoire.
Le tracé général de ce territoire demeure cependant orthogonal même si la trame est
difficilement décelable, en dehors de l’agglomération chef lieu, à cause de la formation du
tissu.
La trame orthogonale qui se dessine pourrait contribuer à une meilleure structuration en
vue d'une nouvelle recomposition de ces nouveaux axes urbains. Cela permettrait de rattraper
la fragmentation de l'espace causée par l'urbanisation par à coup.
93
2) Hai Khémisti ( Fernand-ville)
A l’origine c’est un hameau. Il a commencé à se développer après la première guerre
mondiale. Il est limité au Nord par le CW 75, à l’Est par les 2000 logements, à l’Ouest par les
6000 logements et au Sud par l’agglomération de Bir El Djir. C'est un tissu en formation qui
connait une forte dynamique.
94
A part quelques commerces de proximité, l’activité est quasi inexistante à l’intérieur de
l’agglomération. Cependant, une zone d’activité est située dans les abords immédiats, sur une
Pour une agglomération d'une telle taille et malgré l'existence de plusieurs équipements,
Sid El Bachir demeure sous équipée. Ainsi, à titre d’exemple, la nécessité d’un lycée se fait
sentir déjà.
- Quatre écoles primaires dont une en construction, une annexe EFS, un CMS et un
dispensaire, sept mosquées ou salles de prière, deux antennes de commune, une poste et le
95
5) L’agglomération de Belgaîd.
Belgaid n’a pas connu une évolution importante. Il n’existe pas, à ce jour de programme
de lotissement. Seuls quelques petits programmes d’habitat d’accompagnement (pour l’école
par exemple) ou d’habitat rural ont été initiés.
L’agglomération s’étend sur une superficie totale de plus de (70) soixante dix hectares.
La compacité du bâti demeure très lâche, à l’intérieur, avec plus de 20 hectares nus.
En 1987 Belgaid comptait 884 habitants et 152 logements avec un TOL de 5,82. Son
équipement est d'un niveau relativement acceptable. On dénombre 01 école de 06 classes, 01
salle de soins, 01 centre pour jeunes (fermé), 01 stade, 01 mosquée et 01 hôtel privé.
L'agglomération souffre toutefois du problème de l'assainissement.
96
d) Les agglomérations du territoire de Sidi Chahmi
L'actuel territoire de la commune de Sidi Chahmi est situé sur les anciennes terres données
en usufruit par les Beys aux serviteurs du Beylik. Notamment les terres de Dayat Turkia, des
Asamnia et d'El Beyed dont une partie est englobée actuellement dans les territoires des
communes d'Es Senia et d'El Kerma.
Le toponyme de Sidi Chahmi (et non pas Sidi Chahmi, comme l'avait mal transcrit les
Français) tire son origine du nom du Saint, Sidi Chahmi, qui serait venu s'y installer, loin de
son pays d'origine, la Saguia El Hamra. La date exacte de cet événement n'est pas connue
avec précision. La quoubba de Sidi Chahmi, cependant, est historiquement attestée depuis
1787, date où le Bey Mohamed El Kebir, s'y arrêta, par dévotion à ce Saint, pendant
quelques jours avant d'assiéger Oran.
Douar Debaiba par référence à Ouled Sidi Kaddour Debbi, appelé aussi Douar Oum El
Ghlaz, avait en 1901 une superficie de 871 ha et une population de 194 habitants en majorité
algérienne. Ce Douar constitue sur le plan historique un haut lieu de la résistance, notamment
de la tribu des Gharaba, où le 8 Mai 1833 le général Desmichels opéra un effroyable
massacre de femmes, de vieillard et d'enfants.
Le Douar de Sidi Maarouf, qu'il ne faudrait pas confondre avec Sidi Maarouf centre,
habité par les européens, était implanté sur la propriété privée du colonel Bendaoud.
97
aussi, particulièrement touchée par les opérations de transfert de population opérées à partir
de 1984 dans le cadre du recasement.
La commune de Sidi Chahmi, nouvelle commune issue de celle d'Es Senia, a été pendant
longtemps elle-même commune, et ce, depuis 1856 au même titre qu'Es Senia.
C’est un ancien village de colonisation, créé vers les années 1845. Il est sur un terrain plat
coincé par (03) trois dayates (au Sud - Est, à l’Ouest, et au Nord - Est). Sa première extension
était un douar, à l’extrémité Nord le long du CW 35.
Comme la plupart des autres agglomérations du groupement d’Oran, Sidi Chahmi, a connu
une croissance spatiale assez importante durant cette dernière décennie. Ce développement
s’est opéré par la localisation de programmes d’habitat individuel de type lotissement,
recasement, auto- construction.
L’habitat occupe la majeure partie de l’espace urbain central. Les équipements sont rejetés
en périphérie (Nord - Est), Ouest et Sud).
Parmi les équipements on note: 02 écoles, 01 CEM, un centre médico- social, un siège
d'APC, une agence postale, une brigade de gendarmerie, un stade et un parc communal.
98
Au recensement de 1987 l’agglomération de Sidi Chahmi abritait 5285 personnes, et
totalisait 768 logements. On estime sa population actuelle à plus de 6 000, pour un parc
logement de plus de 900. L’accroissement de la population n’a pas été très fort comparé à
d’autres agglomérations du reste de la commune.
La voirie principale de Sidi Chahmi est revêtue et fonctionnelle à l’exception des
nouveaux programmes. Seul l’assainissement, plus ou moins existant un peu partout, pose un
problème de rejets.
2) L’agglomération de Nedjma.
Nedjma, appelée communément Chteibo, se localise au Sud - Ouest du Chef lieu de
commune de Sidi Chahmi.
D’un simple hameau durant la période coloniale ( appelé alors l’Étoile, en raison de la
multitude de voies de communication qui forment une étoile), Nedjma a subi une croissance
démesurée dûe à un vaste programme de recasement notamment.
Par ailleurs c’est dans cet espace que se localise l’importante zone de dépôt et de brocante.
Actuellement cette agglomération se trouve coincée dans un angle formé à l’ouest par la
limite communale avec El Kerma (matérialisé par la RN 2, autoroute ) et au Sud par cette
même limite qu’elle empiète d’ailleurs largement.
L’agglomération de Nedjma occupe une superficie de plus de 330 hectares où l’habitat
représente 30,6%, tandis que l’activité de dépôt, plus de 45 % de la superficie totale.
Cette agglomération sous-équipée abritait, en 1987 une population de 4352 avec un parc
logement de 1170 unités.
On estime, en 1995, la population à prés de 50 000 habitants ; et, le parc logement, à plus
de 7 000 unités. En moins d’une décennie Nedjma a vu son parc logement multiplié, au
moins, par 6.
La quasi totalité des programmes s’est localisée au Sud de l’agglomération sur un site plat,
dont les terrains sont inondables et fragiles. Seul le noyau central constitué par les premières
opérations d’habitat possède une voirie revêtue et des trottoirs.
L’assainissement de toute l’agglomération, avec la zone de dépôt reste problématique
jusqu’à l’heure actuelle. Il se pose non seulement un problème de rejets, mais aussi un
problème de surcoût du fait des faibles pentes nécessitant des stations de relevage.
99
On note deux servitudes importantes, une ligne électrique haute tension et un gazoduc
haute pression. Ce dernier traverse l’agglomération au niveau de la place du marché du Nord
- Ouest au Sud - Est. On peut dire enfin que l’activité générée par la “ferraille” et la brocante
donne un rayonnement quasi régional à Nedjma.
3) L’agglomération de Sidi Marouf
Composée de (04) quatre noyaux distincts, Sidi Marouf est une agglomération secondaire
dans la commune de Sidi Chahmi. Elle se situe de part et d’autre du CW 46 (Oran-Hassi
Bounif). Sidi Marouf jusqu’à l’heure actuelle est loin de constituer une véritable
agglomération.
Les (04) quatre noyaux composant Sidi Marouf sont respectivement le Village, le douar, le
campo et enfin le programme de l’OPGI.
100
OPGI % 5,88 9,7 - 14,2 70,2 100
Total Ha 45,51 3,03 3,54 0,75 26,9 79,7
Sidi Marouf % 57,1 3,8 4,44 0,94 33,8 100
En 1987 la population de Sidi Marouf était de 3705 personnes. En 1995, elle est estimée à
plus de 5000 hab. Le parc logement est passé de 1170 à 1711 entre 1987 et 1995.
L’ensemble Sidi Marouf nécessite une restructuration globale, qui prendrait en charge,
notamment, le CW 46 qui partage cet ensemble.
4) Le hameau Emir Abdelkader (ex St Rémy)
Emir Abdelkader (ex St Rémy) se situe dans la commune de Sidi Chahmi, sur le CW 35, à
l’Est de HaÏ Filaoucène (Sanchidrian). C’est un hameau qui s’est développé autour d’une
ferme. Aujourd'hui encore, son espace environnant est composé de terres agricoles. L’habitat
qui s’y est développé est essentiellement de type lotissements et représente 47,5% d'une
superficie totale de 30 ha. Exceptés quelques commerces, Emir Abdelkader demeure sous
équipé. On note cependant une école primaire de (07) sept classes.
5) Le hameau Bouamama.
Bouamama est un hameau de la commune de Sidi Chahmi. Il se situe à l’Est d'Emir
Abdelkader, sur le même CW 46. Cet hameau s’est développé récemment autour d’anciennes
fermes, par un programme d’habitat individuel et occupe une superficie totale d’environ 21
hectares.
En fait, l’habitat ne représente que 16,35 % et une part importante de l’espace est occupée
par des activités.
101
Mise à part l’alimentation en eau potable, le hameau est dépourvu de toutes les
commodités (voirie, assainissement) et ne possède même pas d’école primaire.
6) Le hameau de Hassi Labiod.
Hassi Labiod est un hameau dans la commune de Sidi Chahmi se situant à l'extrême
limite de la commune, à proximité de (02) deux axes, l’un récent de Nedjma à El Braya,
l’autre d’El Kerma à Sidi Chahmi. Cet hameau ne s’est pas du tout développé, en dehors de
la réalisation d’un seul lotissement de 105 lots. Sa proximité de l'agglomération de Nedjma
tend à le réduire à un simple appendice de celle-ci.
Les deux tableaux qui suivent indiquent l'importance des sites et monuments dans le
groupement d'Oran. Le premier tableau concerne tous les sites déjà classés et qui méritent
toute l'attention en vue d'une meilleure préservation.
Le second tableau indique ce qui reste à faire en matière d'études pour la confection de
dossiers de classements.
103
CO 2 Ancienne Mairie Oran
CO 3 Fontaine au cour Place de la République ) Oran
CO 4 Hôtel de la Paix Oran
CO 6 Ferme Bendaoud Oran
CO 8 Ferme Daudrien dite St Charles Oran
CO 9 Anciennes Casernes de Mdina Jdida Oran
CO 10 Bastion N°9 et portillon du mur de l'enceinte de 1866 Oran
CO 11 Dar El Laid Oran
ES 4 Ancienne administration du tabacs et Boucherie espagnole Oran
(inscription)
ES 9 Grotte de villaderias Oran
ES 12 Bordj Sbaihia (Fort St André ) Oran
ES 16 Fort Santa Cruz Oran
ES 17 Fort San Pedro Oran
ES 18 Fort Lamoune Oran
MS 1 Les donjons (Bordj El Ahmar) Oran
MS 5 Mosquée imam El Houari et Bains dite Mosquée du Oran
campement
MS 7 Ancien Tribunal algero-Turque Oran
MS 8 Dar El Arich (Maison de la Treille) Oran
MS 9 Anciennes Maison du XVIII ème siècle Oran
MS 10 Saoula du Cheikh Abdelbaki Benziane Oran
MS 11 La vieille Kasbah Oran
MS 13 Mosquée attenante à la Quoubba de Sidi El houari Oran
MS 14 Cimetière Sidi El gharib Oran
MS 15 Mosquée des Berranis (Ex Église St André ) Oran
MS 16 Cimetière Sidi El Filali Oran
MS 17 Cimetière mozabite Oran Oran
MS 18 Cimetière Moul eddouma Oran Oran
MS 19 Saoula et cimetière Sidi El Hasni Oran Oran
MS 20 Cimetière des tolba (dit de Sidi Boumediene) Es Senia
MS 21 Cimetière Israélite Oran
MS 23 Quoubba de Sidi Abdelkader Moul Meida Oran
MS 24 Quoubba de Sidi Mhamed Benaouda Oran Oran
MS 25 Quoubba de Sidi El Bachir Benyahia Oran Oran
MS 26 Sidi Kaddour Debbi Sidi Chahmi
MS 27 Quoubba de Sidi Chahmi Sidi Chahmi
MS 30 Batterie turque dite Batterie Espagnole Oran
104
Le concept d'habitat ne peut être limité au logement. Il englobe tout ce qui doit
nécessairement accompagner le logement (infrastructures et équipements) pour constituer un
espace environnemental décent et un cadre de vie socialement organiser.
Cette forme de croissance marquée par un fléchissement et desserrement est confirmée par
l'évolution des parts de population que détient le groupement dans la wilaya, la wilaya dans
la région et la région dans le pays.
105
En 1987 , le groupement ne compte que 73 % de la population de la wilaya alors que cette
part était de 78 % en 1977. Le groupement ne détient plus que 17,18 % de la population
régionale en 1987, alors qu'il en détenait 18,62 % en 1977 et à un niveau national , il ne
représentait que 2,97 % de la population algérienne contre 3,18 % en 1977. Pendant cette
même période, la part de la région allait augmenter et passer de 17,1 % à17,29 %.
Mais c'est la part de la commune d'Oran qui allait fléchir substantiellement. Elle ne
représentait en 1987 que 65 % de la wilaya contre 72 % en 1977, que 15 % de la région en
1987 contre 17% en 1977 et que 2.65 % de la population algérienne contre 2.97% en 1977.
Le parc logement atteignait 100 832 unités en 1987. La commune d'Oran en détenait
l’essentiel avec 90%, les trois autres communes se départageant inégalement le reste : Bir El
Djir 2.81 % , Es Senia 4.51 % et Sidi Chahmi 2.5 %.
Pendant les deux décennies, l'évolution du parc était en décalage par rapport à l'évolution
de la population et ce quelque soient les niveaux spatiaux considérés.
106
Celui du groupement a évolué à raison de 72 logements par an pour 1000 habitants
supplémentaires, celui de la wilaya de 112, celui de la région de 100 et celui du pays de 96
logements par an.
C'est par conséquent, le groupement (et en particulier la commune d'Oran avec une
moyenne pour 1000 habitants de 64 logements par an) qui a connu la plus faible évolution
du parc. Les communes périphériques n'ont pas connu non plus un rythme soutenu et attendu
du fait du desserrement .
b) Indicateurs de peuplement
Dans le groupement
Ces deux indicateurs du groupement comparés au niveau national et wilayal, montrent que
le peuplement des logements s'est accentué beaucoup plus rapidement au cours des deux
décennies dans le groupement contrairement à la wilaya où le T.O.L. évolue moins
rapidement ( il est passé de 5,36 en 1966 à 6,51 en 1977 et à 6,75 en 1987). Le T.O.L.
107
national, lui, semble avoir atteint un maximum, avec 7,70 en 1987. On constate donc, une
accentuation de la pression sur le parc logement du groupement qui reste cependant
inférieure à celle enregistrée au niveau national.
Selon la dispersion :
Les communes d'Es Senia et de Bir El Djir enregistrent des T.O.L. très élevés ( 7,63 et
7,32)
Les plus forts taux d'occupation par logement sont constatés au niveau des agglomérations
chef-lieu des communes d'Es Senia et de Bir El Djir avec respectivement 7,88 et 7,46 ainsi
que de leurs agglomérations secondaires avec 7,39 et 7,46 (taux enregistrés en 1987 ).
S'agissant du T.O.P., la commune de Sidi Chahmi a enregistré le plus fort taux (3,18),
dépassant celui du groupement (2,48) de la wilaya (2,46) et du pays (2,65).
La crise se traduit par une évolution constante du T.O.L. aux différents niveaux
(commune, groupement , wilaya et pays).
Dans le groupement :
La première image qui se dégage à partir des données relatives à l'âge du parc logements
est bien celle de sa vétusté. En 1987, le groupement comptait une proportion de constructions
d'âge avancé plus élevée que le reste de la wilaya : en effet les constructions de plus de 25 ans
(bâties avant 1962 ) représentaient 79.89% du parc contre 65% pour la wilaya et 47.10 %
pour le pays. Par ailleurs, on constate que le secteur de l'habitat dans le groupement a atteint
sa dynamique d'extension entre les années 1970 et 1979. Ainsi, 15.01% des constructions
ont un âge entre 8 et 17 ans. Si on maintient la tendance actuelle jusqu'à l'horizon 2015 la
part des logements dont l'âge serait supérieur à 50 ans représentera 45 % de l'ensemble du
parc estimé à cette date .
108
Proportion 79.89 % 6.07% 14.03%
Selon la dispersion :
La commune d'Oran compte la plus grande proportion de logements de plus de 25 ans
(83% du parc logement contre 57.84 % pour la commune d'Es Senia, 47.79 % pour la
commune de Bir El Djir et 47.34 % pour la commune de Sidi Chahmi).
Tableau n° 70 : Le parc logement selon la commune et l'âge en 1987
Communes 25 ans & + 15 ans 10 ans
Oran 83.00 % 5.96 % 11.04 %
B.E.Djir 41.79 % 10.00 % 48.21 %
Es Senia 57.84 % 8.11 % 34.05 %
S. Chahmi 47.34 % 5.71 % 46.95 %
109
• Le rattachement au réseau électrique.
1) l'alimentation en eau
Ce sont les agglomérations des communes périphériques qui accusent un retard très
important en matière d'assainissement comme le révèle l'écart par rapport à la moyenne
nationale .
Le rejet vers une fosse reste plus important à la périphérie ; mais la commune d’Oran
dispose aussi d’une proportion non négligeable ( 6,41 %) due à la précarité d’une partie de
son parc.
110
3) L'électrification
Cependant, ce taux varie d'une commune à l'autre: 95,25% dans la commune d'Oran,
81,78% dans la commune d'Es Senia, 80% dans la commune de Bir El Djir. Le taux le plus
faible a été enregistré dans la commune de Sidi Chahmi avec 78,18 % .
Sur les quatre agglomérations chefs-lieux qui composent le groupement, deux seulement
sont raccordées au réseau de gaz de ville. Ce qui donne un taux moyen de raccordement de
l'ordre de 57,65%, nettement supérieur à celui de la wilaya (47,20% ) et au taux national de
l'ordre de 21,70% en 1987.
Les autres éléments de confort (la cuisine, la salle de bain, le téléphone, et le chauffage)
sont indicateurs d’un niveau d'équipement très élevé de l'agglomération d'Oran par rapport à
la wilaya et au pays et sont révélateurs du faible niveau atteint par les agglomérations de sa
périphérie.
Remarque : il demeure bien entendu que ces taux ont été enregistrés en 1987 ( date du
dernier RGPH). Au niveau de certaines communes, en l’occurrence Bir El Djir, Es Senia,
Sidi Chahmi, le parc logement a connu une augmentation importante entre 1987 et 1995. On
peut y trouver des logements en cours, des logements achevés non habités, des logements
achevés habités, des logements en cours d'achèvement. Le mouvement de construction à la
périphérie a induit un décalage entre les constructions qu'elles soient terminées ou en cours et
les commodités qui n'ont pas suivi.
• Le parc logement du groupement est passé de 87 887 à 100 832 logements entre 1977 et
1987, soit un accroissement de 12 945 logements pour un volume supplémentaire de 145 003
habitants pour la même période.
111
• Sur un total de 100 832 logements en 1987 dans le groupement, le parc de la commune
d'Oran dispose de 90.16 %.
• En matière d'occupation des logements, les communes de Bir El Djir et d'Es Senia ont
enregistré les T.O.L. les plus élevés : 7.3 et 7.6 Au niveau des agglomérations, les plus forts
taux d'occupation sont enregistrés dans les agglomérations chefs-lieux d’Es Senia et de Bir
El Djir avec respectivement des T.O.L. de 7.88 et 7.46. Au niveau inférieur ce sont leurs
agglomérations secondaires qui ont aussi des taux forts soit ( 7.46 et 7.39 ). Le T.O.L. au
chef-lieu de la commune d'Es Senia reste supérieur au taux du groupement (6.79), à celui de
la wilaya (6.75) et au taux national ( 7.70 ). En ce qui concerne le T.O.P., la commune de
Sidi Chahmi dispose d'un taux plus élevé que celui du groupement (2.48), de la wilaya
(2.46), et du pays (2.65).
• Plus des trois quarts ( 3/4 ) du parc logements est constituée de logements de trois
pièces et moins.
• La taille des ménages a augmenté plus rapidement que la taille des logements. Ce que
traduit le décalage énorme entre l'accroissement démographique et l'extension du parc
logement.
112
En 1995, le parc logement du groupement d'Oran comptait 137966 logements dont 121760
existant et 16206 en cours de construction. Par ailleurs, on a dénombré 8983 logements
programmés et non initiés.
Cette évaluation a été faite sur la base de certaines enquêtes réalisées par URSA en 1995, à
savoir :
Bouamama 119
Es Senia 3556
• La commune d'Oran détient l'essentiel du parc avec 107 393 logements soit 78% .
• Les autres communes détiennent le reste, soit 29782 logements : Bir El et Sidi Chahmi
ont presque le même parc, 9 812 et 11 092 logements, tandis que la commune d'Es Senia ne
dispose que de 8 876 logements.
- Typologie de l'habitat :
L'habitat dans le groupement se divise en deux grands types : l’habitat collectif et l'habitat
individuel.
- L'habitat collectif
Regroupant les ensembles de logements dont les espaces intérieurs et extérieurs sont à
usage commun, ce type est représenté par les ZHUN et les immeubles (à partir de deux
niveaux) regroupant plusieurs habitations.
- L'Habitat individuel
Ce sont des constructions composées d'un seul logement (parfois de plusieurs niveaux).
Ses formes peuvent varier : lotissement, Villa, maison, recasement, ferme etc..
• L'habitat individuel est le plus dominant dans le groupement d'Oran, et occupe plus des
3/4 soit 2672,2 ha (77,5 %). Mais, la forme du lotissement est la plus répandue représentant 2
210,1 ha (environ 64,1 %). La plus grosse part se localise à Oran (1012,1 ha).
114
En dehors du lotissement c’est le spontané qui occupe une superficie remarquable de
358,2 ha (environ 10,4 %) dont la majeure partie se concentre à Oran (277 ha). Les autres
formes d'habitat individuel sont peu significatives quantitativement.
Les superficies occupées sont de 38 ha (1,1 %) pour le recasement, 26,2 ha (0,8 %) pour
le lotissement rural et 39,1 ha (1,1 %) pour le type ferme.
• L’habitat collectif quant à lui, n'occupe qu'une superficie relativement petite : 774,3 ha
(environ 22,5 %) ; dont la moitié environ est constituée par les (ZHUN), soit 312,9 ha,
situées principalement à Oran et Bir El.
b) Densité de logement
L’agglomération d’Oran a une densité brute relativement faible évaluée à 22,7 logements
par hectare.
L’hypercentre connaît une très forte densité (plus de 100 logts/ha), renforçant l'identité de
cette aire centrale qui se trouve cernée par une ceinture d’équipements structurants. Cette
densité élevée jusqu’au 1er boulevard périphérique correspond à un type de tissu
d’alignement urbain. Le 1er boulevard périphérique marque une rupture brusque dans les
densités. La couronne caractérisée par des lotissements individuels est en clivage avec
l’hypercentre. La typologie de ses tissus explique les densités relativement faibles dans les
quartiers suivants : Cavaignac, Delmonte, St Eugène, Bel Air, Gambetta, Carteaux, Mont
plaisant, Seddikia, Choupot, Sananes, Brunie, Eckmuhl, Terrade. Ces quartiers contiennent
de nombreuses activités industrielles et dépôt.
115
2) Densité résidentielle - agglomérations périphériques -
La densité nette par agglomération révèle des disparités d’une agglomération à une autre.
Les agglomérations de Nedjma et de Ain Beida présentent des densités très fortes qui
s’expliquent :
- Pour Nedjma, par son extension phénoménale due à l’implantation des programmes
d’habitat de recasement, avec des lots individuels d’une superficie de 120 m2
- Pour Ain El Beida, par l’existence d’un ancien Douar à la périphérie duquel se sont
greffés des programmes d’habitat individuel en majorité de recasement.
3) Analyse de la densité
La ville d'Oran connaît une densité résidentielle moyenne d'environ 40 logt/ ha, ce qui est
assez faible pour une métropole.
En comparant la densité du lotissement qui est d'environ 28 Log/ha à celle de l'îlot et des
cités dont les densités respectives sont d'environ 79 et 87 Logements à l'hectare, nous
constatons que la superficie occupée par ces deux derniers (428 ha) est nettement inférieure à
celle occupée par le lotissement ( 1012,1 Ha). Par contre, le nombre de logements occupés en
îlot et en cité (34.810 logements) est nettement supérieur à celui du lotissement (27.985
logements). Ce sont ces deux catégories, îlots et cités, qui concentrent la plus grande part du
parc logement.
A part le semi-collectif peu nombreux et dont la densité est relativement faible (environ
41 Log/ha), les grands ensembles (ZHUN) et le spontané ont des densités très faibles,
respectivement : 24 et 23 Log/ ha. Ce qui laisse la possibilité de densification des ZHUN
La densité dans le type ‘’ recasement’’ est très élevée (65 log / ha). Cela est dû
essentiellement à la taille généralement réduite des parcelles, (environ 60 m2).
116
c) Qualité immobilière
La notion de "vieux bâti" en usage n'est pas pertinente, à elle seule, pour déterminer la
qualité immobilière d'une construction. Des observations directes ont permis un classement
en cinq catégories.
• L'état "dégradation avancée" concerne les zones dont une grande part est dégradée, et
demandant des actions de réhabilitation lourdes (intervention sur la structure des
bâtiments)
• L'état "précaire" désigne les zones à éradiquer pour des raisons d’inhabitabilité, de
problèmes géotechniques ou de construction située sur une servitude évidente.
Au total 528 immeubles ont fait l'objet de demandes d'intervention en raison de leur état
dégradé. 4 072 familles sont concernées. Parmi ce parc considéré comme vétuste et évalué à
3 300 logements, 14 immeubles totalisant 906 logements, ont un niveau de dégradation
avancé, 24 immeubles comptant 150 logements ont une dégradation de deuxième degré et 17
immeubles (représentant 106 logements) ont une dégradation du troisième degré .
La répartition par quartier indique les zones les plus touchées : Sidi El Houari, Derb et
Saint-Antoine qui détiennent 50 % de ce parc soit 1650 logements. Le centre ville avec
Saint-Pierre détient 10 % (environ 330 logements) et Saint Eugène 8,5 % (280 logements).
Le Plateau avec M’dina Djdida représentent 6 % soit 198 logements. Le reste de ce parc
occupe moins de 3 % par quartier, soit 84 logements se répartissant entre les autres quartiers.
Remarque :
Un dossier spécifique concernant le flanc du Murdjadjo considéré autant par le PAW que
par notre analyse comme opération d'urgence, a été élaboré et transmis aux autorités locales
en Août 1995.
118
C) PERSPECTIVES DE l'HABITAT A L'HORIZON 2015
Les besoins en logements sont liés non seulement à la population future mais aussi à
l'hypothèse de départ.
Le taux d'occupation par logement (TOL) est l'indicateur pour évaluer le parc logement.
Au niveau du groupement d'Oran, il etait de 4,6 personnes par logement en 1966, de 6,8 en
1987, il passe à 7,4 en 1995 .
Cette évolution du TOL est due à l'écart de plus en plus prononcé entre l'évolution de la
population et le rythme de réalisation des logements.
Pour combler le déficit devenant de plus en plus important, de gros efforts devraient être
consentis dans le domaine de la construction.
Afin d'estimer le besoin en logements pour le court et le moyen terme, 'hypothèse retenue
consiste à maintenir un TOL de 7 personnes par logement jusqu'à l'an 2005, en suposant que
l'éradication d'une grande partie de l'habitat précaire se réalise à cette échéance. Entre 2005 et
2015, un TOL de 6,59 personnes par logement a été retenu, avec l'objectif d'améliorer les
conditions de vie et d'habitabilité des logements
Ainsi, durant la période 1995 - 2000, prés de 35622 logements devraient être réalisés,
26558 entre 2000-2005 et 57839 entre 2005 - 2015.
119
Les besoins en logements par dispersion et par échéance sont présentés par le tableau qui
suit:
En supposant d'une part, que les 16206 logements en cours de réalisation et les 8983
logements initiés et non lancés en 1995 soient réalisées à l'horizon 2005, d'autre part, le
remplacement des 10000 logements précaires, les besoins réels en logements à l'horizon
Pour répondre à cette demande future, on a recours aux extensions et à la densification des
120
1) Capacité d'accueil des agglomérations
• TOL objectif pour le calcul des besoins en logements 7 Personnes par Logement entre
1995 et 2005, 6,59 entre 2005 et 2015.
• Densité ciblée.
121
Tableau n° 76 : Besoins en Logements et Tailles des Agglomérations pour le
groupement
Nous remarquons à titre d'exemple, que les agglomérations de Nedjma, Es Senia et Ain
Beida seront bloquées à partir de l’an 2005, leurs besoins en logements seront pris en charge
par l’agglomération Oranaise.
122
D) LES EQUIPEMENTS.
La crise en matière d’équipements est une réalité au même titre que la crise du logement.
La présentation de l'état de fait des équipements aussi bien au niveau du groupement qu’au
niveau de chaque agglomération est nécessaire pour mieux saisir leur consistance, leur
répartition, et leur rôle structurant en vue d'une meilleure évaluation des déficits globaux par
zone et par commune.
Le but recherché est double: d’une part prendre en charge les déficits constatés à travers le
groupement d’Oran sur la base de la solidarité intercommunale, et d’autre part doter le
groupement de nouveaux équipements dont la taille et le rayonnement seront en fonction de
la vocation et du rang visés dans un cadre régional, national et international.
Les équipements pris en compte sont les équipements scolaires et universitaires, les
équipements sanitaires, les équipements culturels et sportifs et les espaces verts.
La situation des équipements scolaires par cycle et par commune pour l’année scolaire
1994-1995 est présentée dans le tableau suivant :
123
En réalité, le desserrement d’Oran et le report de sa croissance sur les communes
périphériques notamment Bir El Djir et Sidi Chahmi n’ont pas été accompagnés par un
équipement conséquent.
Le bilan du groupement révèle un taux moyen d’occupation par classe (TOC) acceptable.
il est de 41 élèves par classe ; mais, il ne s’agit que d’une moyenne car la réalité est toute
autre. Le déficit varie d’une commune à une autre, d’une agglomération à une autre et d’un
quartier à un autre.
Pour le 1er et le 2ème cycle, le déficit dans le groupement passe de 199 classes en 1991 à
seulement 63 classes en 1995.
Commune d’Oran
Pour la commune d’Oran, le taux d’occupation par classe varie de 20 à 126 élèves. Le plus
faible taux est constaté dans l’école Omar Biskri au centre ville et le plus fort taux à l’école
Youbi Hassen de Pont Albin.
L'agglomération chef lieu d’Es Sénia, avec un TOC de 45 élèves, présente un déficit de 12
classes en 1995. La zone plus déficitaire est celle des quartiers Kara I et Kara II qui se
trouvent au Sud de l'agglomération.
124
Le déficit selon la norme en vigueur s’élève à 39 classes pour la commune d'Es Sénia.
Celle-ci a bénéficié d'un programme de 42 classes visant les zones de Kara I et Kara II, ainsi
que Ain El Beida. Seule l'école de 12 classes de Kara I a été réceptionnée.
La commune de Bir El Djir a bénéficié d'un programme de 57 classes dont 30 ont été
achevées. L'agglomération de Sidi El Bachir a eu un programme de 15 classes dont 06 ont été
achevées, ce qui reste insuffisant pour l'année 1995 - 1996 malgré le fonctionnement en semi
et double vacation.
C’est la commune qui connaît le plus fort déficit, à savoir un manque de 80 classes. Son
taux d’occupation moyen par classe en 1995 est de l’ordre de 80 élèves.
Le déficit y diffère d’une agglomération à une autre. Nedjma, connaissant ces dernières
années une urbanisation spectaculaire voit son taux d'occupation moyen s'élever à 101 élèves
par classe.
En résumé, l'effort en matière d’équipements scolaires du 1er et 2ème cycle, doit être
orienté en urgence vers les agglomérations et quartiers suivants :
125
Malgré des efforts notables, le sous équipement persiste, ces espaces constituant des
poches d'exodes non saturées notamment à Pont Albin.
La commune d’Oran :
• La zone du flanc Est du Murdjadjo dans sa partie Nord comprenant les quartiers de Sidi
El Houari et des Planteurs a connu cette année, l'ouverture du CEM Bab El Hamra de 15
classes, réduisant le déficit à 12 classes. La première zone, celle d'Eckmuhl a aussi bénéficié
de 15 classes pour le 3 ème cycle, en 1995, réduisant le déficit à 19 classes.
Cette commune connaît un TOC de plus de 60 élèves. Son déficit est estimé à 16 classes
en 1995.
126
Seules Bir El Djir et Haî Khémisti sont équipées d’un CEM.
A Khemisti le déficit est de 10 classes. L'agglomération chef lieu de Bir El Djir, quant à
elle, présente un déficit de 6 classes.
Ces taux élevés sont dus à la fréquentation des élèves des autres agglomérations
dépourvues d'établissements de 3ème cycle, des deux structures existantes de Bir El Djir et
Khemisti.
On note par ailleurs un surplus de 3 classes dans le chef lieu, contrairement à Nedjma qui
connaît un TOC de 49,2.
127
3) Les établissements secondaires et techniques
Tableau n° 80: Déficits dans les établissements secondaires et techniques dans le groupement
en 1994 - 1995
Commune Nbr de classe Nbr Nbr TOC Taux Déficit
physiques d'élèves d'enseignants d'encadrement
Oran 543 22010 1560 40,5 14,1 -8
Es Senia 26 909 74 35 12,3 4
Groupement 569 22910 1634 40,27 14,03 -4
Ce type d’établissement ne se trouve que dans les agglomérations d'Oran et d'Es Senia.
Les autres agglomérations en sont pratiquement dépourvues. Ce déséquilibre crée une
situation de dépendance.
Dans la Commune d'Oran, nous avons enregistré une chute des effectif d'élèves durant les
quatre dernières années. La même situation se remarque dans la commune d'Es Sénia entre
1991 et 1993 mais elle connaît une légère hausse entre 1993 et 1995.
La répartition des établissements dans la ville d’Oran, montre l'inexistence de lycées dans
la zone Ouest qui connaît un fort peuplement.
Le déficit est particulièrement localisé dans la zone limitée au Nord et au Sud par le 1er et
2ème Bd périphérique et à l'Est et l'Ouest par la voie de chemin de fer et la route du Ravin
blanc comprenant les quartiers de Khalidia et d'El Makari où le TOC est compris dans la
fourchette de 40 - 50 élèves par classe.
La partie Nord contenant les quartiers de Sidi Lahouari a bénéficié en 1995 dans le cadre
du programme d'urgence d'un lycée type 1000 de 27 classes.
128
La commune d'Es Senia compte un seul lycée dans l'agglomération chef-lieu qui, d'après
les statistiques, reste suffisant avec un TOC de 35 élèves par classe.
Le groupement d’Oran par les infrastructures dont il dispose constitue le deuxième pôle
universitaire du pays. Cinq instituts de formation supérieure et deux des plus importantes
universités du pays y sont implantés. L’Université d’Oran Es Sénia, créée en 1965, est la plus
ancienne. Elle présente une gamme assez complète de formations. Ce sont les filières des
sciences fondamentales et de sciences humaines qui dominent. De nouvelles filières, en
particulier du cycle court ont vu le jour ces dernières années.
En 1975, elle est doublée d'une nouvelle structure, l'Université des Sciences et de la
Technologie d’Oran (USTO) localisée à Bir El Djir et inaugurée officiellement en 1986. Elle
assure des formations plus orientées vers les sciences et la technologie. Localisées dans deux
communes périphériques du groupement (Es Sénia et Bir El Djir), ces deux importantes
institutions se complètent pour constituer une entité universitaire à rayonnement régional,
national et international. Cependant, certaines formations assurées dans les deux grandes
universités montrent le manque de coordination et la dispersion des énergies.
Les différents autres instituts de formation supérieure sont localisés soit dans le tissu
urbain d’Oran, soit au Nord de l’agglomération d’Es Sénia appelée communément zone des
Instituts. Il faut y ajouter le Centre National des Techniques Spatiales localisé à Arzew.
Cet espace universitaire localisé dans trois zones différentes, n’est pas définitivement
structuré. Le site ancien de l’Université d’Es Sénia, mérite une réhabilitation profonde. La
vétusté des locaux, leur exiguîté ne répondent plus aux exigences nouvelles et aux effectifs
toujours croissants. Plusieurs de ses structures se trouvent aujourd'hui en dehors du site
origine.
129
b) Les équipements sanitaires.
Plus du tiers des équipements sanitaires de la wilaya, tous types confondus, se trouvent au
niveau du groupement.
hospitalière Extra-hospitalière
Polyclinique Centre de Salle de Maternité
santé soins
Groupement 4 12 23 10 3
Wilaya 6 15 49 50 6
Source D.D.S D’Oran.
Selon la norme nationale et pour une population avoisinant les 900 000 habitants en
1995, le groupement reste déficitaire de 300 lits, soit le quart des capacités existantes.
130
Si nous prenons en considération son rayonnement, le déficit devient plus fort et atteint
837 lits, représentant près de 50 % des capacités hospitalières existantes, d’où la nécessité
d’installer une autre infrastructure.
• L'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi : il est situé dans la commune de Sidi Chahmi
à quelques centaines de mètres au Nord de l’agglomération chef lieu à laquelle il est relié par
le CW 35 A. Il occupe une superficie 65,8 hectares, la surface bâtie ne représentant que 16 %
de la surface totale.
Le nombre de lits organisés est de 464 dépassant les capacités de l’hôpital évaluées à 377
lits techniques
2) Les infrastructures extra-hospitalières
- Au niveau du groupement
Ratios constatés
• 1 polyclinique pour 64644 habitants
• 1 centre de santé pour 33861 habitants
• 1 médecin pour 2643 habitants.
• 1 dentiste pour 3591 habitants.
• un agent paramédical pour 120 habitants.
131
Déficit :
• 38 centres de santé.
• 57 salles de soins.
Remarque :
L'hôpital de Canastel de 300 lits, spécialisé en pédiatrie n'est pas encore fonctionnel.
Il n'existe pas de structures sanitaires légères (centre de santé, salle de soins) à Pont Albin et
Canastel.
La quasi totalité des centres de santé est concentrée à l'intérieur du 2éme Bd périphériques.
Ratios constatés :
Déficit :
• 3 centres de santé
• 23 salles de soins.
Déficit :
• 1 Polyclinique.
• 4 centres de santé.
• 21 centres de soins.
132
- Commune de Sidi Chahmi
Déficit :
• 1 Polyclinique.
• 3 centres de santé.
• 14 salles de soins.
• 7 polycliniques.
• 48 centres de santé.
La quasi-totalité des infrastructures du groupement est localisée dans la ville d'Oran et plus
spécialement l'hypercentre.
Les équipements qui existent sont sous-utilisés ou dévoyés de leur fonction première. Le
problème est donc au niveau d'une réelle politique en la matière.
Oran 7 5 1 1 25 1 1 1 1
Sénia 1 - - - - - - - -
Bir E.Djir 1 - - - - - - - -
Sidi Chahmi - - - - - - - - -
Groupement 9 5 1 - 25 1 1 1 1
Wilaya 18 7 1 1 32 1 1 1 1
133
- Equipements de formation
• Conservatoire
• Salle de danse.
- Maisons de jeunes
- Centres culturels
Les principaux centres culturels ainsi que leurs localisations sont représentés dans le
tableau qui suit :
Le groupement urbain d’Oran compte 9 structures dont 7 sont situées dans la ville d’Oran.
La commune de Sidi Chahmi est dépourvue.
134
2) Les équipements sportifs dans le groupement.
Ce sont essentiellement les grands équipements sportifs qui ont été pris en compte ici.
L’inventaire exhaustif montre un sous équipement dans tout le groupement et une
concentration de l'existant dans la seule agglomération d’Oran.
135
D) LES RESEAUX
1) Le réseau viaire
Une classification, en terme généralisé, peut reposer sur un des cinq critères suivants :
136
itinéraire avec des sections de 3x3 voies et terre-plein central, des zones de servitudes trés
importantes.
- La pénétrante RN2 : son tracé urbain est représenté par l’avenue Emir Khaled . En cours
de dédoublement ( 2x2 voies plus terre plein central ). C'est la principale liaison avec
l’extrême Ouest du pays ( Tlemcen, Maghnia) et le Maroc.
- La pénétrante CW83 (ex CW32) : relie la commune de Bir El Djir à la ville d’Oran par
le prolongement de l’Avenue Bouguerri Khelifa.
- La pénétrante Sud-Ouest (Ras El Ain) : en cours de réalisation, cette voie sera d’un
apport trés positif puisqu’elle va canaliser le trafic venant de l’Ouest et du Sud-Ouest
( surtout en poids lourds) vers le port.
- La pénétrante Ouest (corniche Ouest) : Bien qu’elle ne présente pas les mêmes
caractéristiques que le reste de la voirie citée plus haut , elle n’en reste pas moins importante
de part le volume et la nature du trafic qu’elle débite. Cette route est la seule qui relie la
corniche Ouest au reste du groupement.
Ce type de voirie se distingue par une capacité assez élevée (il dispose d’une réserve de
capacité permettant d’accueillir un volume de trafic futur de l’ordre de 25 à 40% à partir
du 3ème boulevard périphérique), des emprises importantes (avec terre-plein central en
général) permettant des extensions ou des fonctions multimodales. Cependant, cette voirie,
bien qu’elle soit classée “ primaire ” est pratiquement figée à l’intérieur du 3ème boulevard
périphérique (vers le Centre). Le trafic de tous genres (VP, TC, pieton, Rail), ne cesse
d'augmenter dans cette zone. La densité du bâti ne permet que des solutions d’aménagement
de ce trafic. Les disponibilités foncières sont quasiment inexistantes pour un éventuel
développement du réseau. Quand bien même elles existeraient, le travail à entreprendre est
137
complexe et de longue haleine. Cependant, les opérations nécessaires sur le tissu urbain
(rénovation, restructuration), une fois réalisées, favoriseraient une aération du réseau.
Les pénétrantess (RN et CW) assurent des liaisons jusqu’au tissu central pratiquement.
Cependant, les contraintes augmentent au fur et à mesure de l’approche du deuxième
périphérique.
Ce sont des voies assurant des liaisons dans le réseau primaire et présentant généralement
des emprises moyennes et/ou assez grandes ( CW73, 33,35,46 jusqu’au 4eme Périph., CW74
et75 à la limite de Hai Khemisti). La majorité de cette voirie présente des perspectives
d’extension, mais l’attractivité du trafic reste assez faible pour plusieurs raisons ( voir analyse
des flux).
A titre indicatif, ce sont les voies de dessertes, existantes surtout en milieu urbain, qui
jouent le rôle d’irrigation des voies secondaires et assurent les liaisons inter-unités. Elles sont
le prolongement des voies secondaires et primaires en milieu urbain. Cependant, le problème
de circulation au centre-ville passe impérativement par la prise en charge de ce type de voirie
dans le cadre d’une nouvelle étude de circulation.
Il y a donc une réserve de capacité sûre qu’il faudrait exploiter entre le 3 ème et le 4 ème
periphériques. Autrement dit, le trafic actuel peut se développer encore dans cette zone mais
il faut veiller à ce que ce flux soit dispersé le long du 3 ème périphérique pour atteindre les
différentes destinations.
- Liaison Es Senia-Oran: Par les pénétrantes RN2A et RN4 de capacité supérieure ou égale
à 1500 uvp /h / voie se prolongeant jusqu’à Oued Tlélat. C’est la liaison Nord-Sud dans le
groupement qui se transforme Nord -Ouest (Sidi Bel Abbès) et Nord -Est (Relizane, Alger) à
partir de Oued Tlélat.
139
- Liaison Sidi Chahmi Oran: Par la voie secondaire CW35 de capacité < 1000 uvp/h/voie,
le prolongement de cette voie (CW74) assure d’importants flux vers la zone industrielle
d’Arzew.
- Liaison Bir El Djir -Oran :Par la pénétrante RN11 de capacité élevée ≥ 1500 uvp/h /
voie, c’est la route express vers Mostaganem via la zone industrielle d’Arzew.
Nous remarquons que ces liaisons se font surtout entre Oran et le reste du groupement. Il
n’y a pas véritablement un équilibre dans la distribution du flux général. Ceci est bien connu,
c’est une question d’attractivité (le motif de déplacement génere le flux). Il y a lieu
d'envisager le developpement des liaisons tangentielles dans le groupement sans avoir à
passer par le pôle d’Oran.
Cette partie s'intéresse à la circulation de manière générale. Après un bilan des études déjà
réalisées, le réseau viaire, sa capacité et sa qualité seront étudiés. Les réseaux de transport
collectif seront étudiés avant l'analyse des grands flux et les propositions d'options générales.
Il faut rappeler que cette étude a été préconisée par le Plan d’Urbanisme Directeur de 1977
comme étude spécifique devant coordonner toutes celles prévues dans ce cadre et qui
concernaient la renovation, la restructuration et d’autres opérations sur le tissu urbain.
140
en compte les orientations du PUD de 1977 comme mentionnée précedemment. Ses
principales recommandations techniques peuvent être résumées comme suit :
• La création d’une cellule technique (BET, Wilaya, APC, DTP, Sureté, SONELGAZ,
PTT.....) pour analyser, proposer, reglementer, concevoir et suivre toute action nécéssaire à
un bon fonctionnement en matière de circulation et de transport. L’existence de cette cellule à
été brève et aucune amélioration sur le terrain n’a été perçue.
• L'approbation du PDCT le rend obligatoire pour toutes les autorités de la wilaya. Ceci
pour coordonner tous les travaux d’infrastructures ou de gestion :
- Actualiser les données et les élargir (enquêtes les flux, les origines, destination....)
- Assurer les emprises et les terrains nécessaires pour le développement futur des
infrastructures principales de la ciculation et des transports ( l’option Tramway à long terme).
La politique des transports en commun a changé depuis (le privé est rentré en ligne de
compte et la gestion du reseau présente autant de problèmes sinon plus). La cellule technique
mentionnée precédement n’ayant jamais existé, les enquêtes prévues n'ont jamais été
réalisées.
Quelques timides interventions ont été perçues au niveau de certains carrefours (Gambetta,
Bastos), mais ces actions ponctuelles ne font que transférer les problèmes ailleurs, à d'autres
niveaux du réseau.
Aprés une dizaine d’années, les mêmes problèmes, parfois amplifiés, persistent. Les
solutions préconisées, suivies par bribes, n’ont pas eu les effets escomptés.
D'autant plus que cette étude a surtout concerné le centre - ville d’Oran alors que le PDCT
a été élaboré à partir d’un schéma régional.
141
• Du réseau des transports collectifs.
• Des conditions de déplacements.
• Du cadre organisationnel et financier des transports.
Cette étude non plus, n’a pas eu de suite sur le terrain. Sa faiblesse résidait dans la
problématique même d'approche. Elle a traité le problème général des transports publics en se
basant sur des solutions ponctuelles de l’amenagement général de la circulation, et sur des
résultats d’enquetes d’autres villes supposées similaires à Oran. Ainsi ,par exemple le degré
de mobilité a été apprecié à partir d’enquetes concernant le reseau et la population d’Alger.
Ce chiffre a été essentiel pour le Betur pour quantifier les déplacements et donc pour le
choix des bases du diagnostic.On ne ressent pas non plus l’intégration du réseau des
transports collectifs dans un système global de circulation.
Cette étude a aussi proposé deux scénarios d’aménagement des transports publics, l’un ne
faisant état que d’un apport de materiel roulant (occultant le problème de gestion et
d’organisation des transports publics), le second scénario envisage la prise en charge de la
circulation et des transports dans toute sa globalité. On remarque donc qu’il n’y a pas eu
veritablement un enchainement pour passer d’un niveau de solutions faisables et peu
coûteuses à un autre niveau (à atteindre obligatoirement) necessitant plus de moyens.
Cette étude demeure néanmoins d'un apport appréciable en termes de diagnostic du reseau
des bus. Il faudrait, toutefois, actualiser.
• L'Aéroport d’Es Sénia reste très mal couvert par les transports publics (bus ou navettes,
chemin de fer). Avec un un trafic international (vers l’Europe) et national (Alger,
Constantine et Sud du pays) très dense, disposant d’un aérogare de fret, d’un parking gardé et
d’une station d’essence, l'activité aéroportuaire reste en marge du développement local de la
région.
142
• La gare centrale du chemin de fer située dans le tissu central possède le principal réseau
longeant le centre du Nord au Sud jusqu'à Es-senia. Son tracé pourrait etre très attractif s'il
était pris en charge par un léger investissement.
Elle dispose de quai Grandes lignes et de sept quais Banlieue opérationnels depuis 1993.
Des projets assez judicieux sont en cours d’études. La liaison de l’aéroport (en cours), le
dédoublement de la voie Oran-Alger (effective jusqu’à Mohammadia), le renouvellement des
voies Oran - frontière marocaine et Oran-Chlef, l’idée du Transmaghrébin et celle de la mise
en place d’un système moderne d’exploitation du réseau (BAL) sont autant de faits
marquants si le problème de financement (posé depuis 1993) venait à être levé.
• Les gares routières d’El Hamri et de la SNTF restent beaucoup plus des stations
régionales et affectent peu la situation du transport urbain dans le groupement. Leur situation
en plein centre leur confère un role primordial pour assurer des inter-connexions
multimodales (bus, taxis, navette, piétons).
Le réseau des transports publics (bus) devrait assurer une meilleure couverture tenant
compte de la dispersion des lignes sur tout le territoire du groupement. Les stations
principales de départ sont toutes concentrées au niveau de l'hyper-centre (place 1er Nov, Bd
Maata, Bd Soummam...). L'observation de ce schéma montre une structure radiale, cependant
les secteurs Est (Bir El Djir, Khemisti) et Ouest (Ras El Aîn, Pont Albin et Cdt Cherif Yahia)
restent peu ou mal desservis malgré les grands flux qui sont générés. On remarque aussi
l'absence de ligne le long du 3 ème périphérique, bien que cet axe traverse les zones d'habitat
sensibles (Victor Hugo), celle des instituts (INESM, ENSEP, USTO) et de sièges d’activités
(ENAVA, EDIMCO, SONATRACH).
Les intervenants sur les lignes urbaines sont la RCTAUO et les opérateurs privés. Ces
derniers, prévus pour régler le problème de certaines lignes mal desservies (en suburbain :
143
lignes U, 41, 51, 37, Boufatis) ont commencé à investir (passant de 44 véhicules en 1993 à
plus de 180 en fevrier 1995) et à occuper le réseau dans toutes les directions. La RCTAUO
semble, avec les problèmes actuels de gestion et de securité bien en deça de ses capacités de
monopole. Le dénuement de son parc, le surnombre de son effectif et la concurrence plus ou
moins déloyale des transporteurs privés (pas de respect d’horaires, départ après remplissage à
80 ou 100%, changement de ligne sans accord préalable de l’administration s’il y a rentabilité
etc...) tendent de plus en plus à marginaliser cette entreprise dont 15% du parc roulant est
affecté au transport des employés.
Selon une étude récente de la Direction des Transports d’Oran, l’offre et la demande de
transports collectifs urbains se présentent comme suit :
- Offre en 1995 :
Milieu urbain :
Suburbain :
• 320 véhicules (05 entreprises publiques et 130 opérateurs privés) pour le transport de
30 millions de voyageurs/an.
- Demande en 1995 :
Milieu urbain :
• 160 véhicules de plus, 1.500.000 places par jour, taux de couverture 61.5%.
Suburbain :
Ces chiffres sont quelque peu exagérés. La demande, par exemple, de l’augmentation du
parc véhicules chiffrée à 160 bus correspond aux 2/3 de l’existant.
Les pôles attractifs dans le groupement urbain d’Oran engendrent des flux (il s’agit en fait
d’un mouvement créé entre deux entités attractives pour un motif quelconque) dont
l'importance dépend de la nature du pôle et donc de son attractivité.
144
- Le tissu central :
Par rapport au groupement urbain, il est délimité entre le 3° périphérique et le port. Il reste
une attraction majeure avec ses 600.000 habitants environ, ses postes de travail, l'existence de
toutes les fontions est l'un des principaux générateurs de trafic.
Avec les zones industrielles et d'activité (7000 travailleurs) d'Es Sénia, ce flux grossit
davantage l'axe Nord - Sud dans le groupement. La Zone Industrielle d'Arzew joue un rôle
prépondérant dans les dépacements pendulaires (domicile-travail) nécessitant une meilleure
prise en charge.
- La corniche Ouest :
L'enquête (1995) a montré l'importance des flux allant / venant de la corniche Ouest aux
heures de pointes du matin (7 h 30 - 8h30) et du soir (16 h 30 - 17 h 30) .Cette zone présente
le double aspect de pôle d’habitat et zone touristique.
Ainsi sur les 530.000 déplacements effectués chaque jour au niveau du groupement, la part
des transports publics (tous modes confondus) représente à peine les 40 % du marché
(202619).
Une grande partie de cette clientèle n'a pas d'autres moyens pour accéder au transport
individuel et éviter ainsi les transports collectifs.
On remarque aussi que les grands flux existants entre les entités attractives désignées
auparavant (Centre-Ville, ZI, USTO etc...) augmentent de plus en plus par le manque
d'infrastructure, de services de "centre de vie" veritables, incitant la population active au
niveau des campus, des zones industrielles à se déplacer pour le moindre besoin créant ainsi
des volumes de surcharges (trafics parasites) considérables.
145
A titre d'exemple, les quelques 10000 travailleurs de la Zone industrielle d’Es Senia n'y
habitent pas, les étudiants (USTO, Es Senia, Instituts) doivent recourir au tissu central pour
leurs achats, loisirs, bilbliothèque etc....)
Une grande partie de la solution des problèmes des transports passe par la fixation de la
population sur les sites appropriés.
L' étude de réseau et des flux directionnels ont montré clairement que les gros générateurs
de trafic (le tissu central, la zone D'Es Senia au Sud, la zone Bir EL Djir à l'Est, la Corniche
à l’Ouest) utilisent souvent l'axe Nord - Sud renforcé par la ligne de chemin de fer.
Le réseau viaire du groupement est assez bien réparti pour assurer une couverture de la
demande en matière de transport et les problèmes de transports publics posés restent
beaucoup plus d’ordre organisationnel et de gestion.
Les liaisons tangentielles Est-Ouest ne sont pas couvertes par les transports collectifs.
Les pôles attractifs ne devraient plus se prolonger vers le Sud, et ceci afin de ne pas
continuer sur la radio-concentricité qui va faire augmenter la pression sur le centre à tous les
niveaux.
Les flux convergent vers le centre principalement par le manque d’espaces de vie actifs
ailleurs donnant naissance ainsi à des trafics de surcharge.
Certains flux principaux ne trouvent pas de liaison directe dans le sens origine /
destination (Bir El Djir- Es Senia ...)
L'existence de grands centres d'activité tels que les Halles, SONACOME, gare de
marchandises, surchargent le réseau du tissu actuel et diminuent la capacité du réseau
primaire et notamment celui des pénétrantes. Ainsi, les conflits intermodaux sont visibles
durant toute la journée à partir du 3 ème boulevard périphérique.
On voit à travers l'actuel schéma des transports collectifs (bus et Rail) une tendance radiale
très claire. Si l'urbanisation s'est accelerée vers l'Est, le transport de grandes masses n'a pas du
146
tout suivi. Les liaisons Est-Ouest sont inexistantes alors que la demande est importante. De
plus, des pôles naturellement complémentaires (Es Senia, Bir El Djir) ne trouvent aucune
liaison entre eux. Cette coupure tend à augmenter la pression sur le tissu central puisque les
modes de transports utilisent le centre pour les correspendances. La ligne de chemin de fer
(avec les servitudes ) ne s'intègre pas au réseau et joue un rôle très marginal. Il y absence
d'une politique claire et d'une gestion efficace concernant ce mode de transport qui se traduit
sur le terrain par un disfonctionnement de la circulation en général. Pour cela, nous
préconiserons les solutions suivantes :
• Création d'une ligne de bus à court terme réliant les Amandiers à Haî Khémisti doublée
d'une ligne de tramway à moyen ou long terme.
• Des lignes pénétrantes doivent être connectées à la ligne Est-Ouest en créant au point de
connection des haltes multimodales (bus, taxis, tramway).
• Une ligne "marine" pour limiter, de façon judicieuse, la trame du côté Nord. Cette ligne
assurera le transport des voyageurs de la côte Est-Ouest en préconisant des haltes à des points
choisis.
A l'instar de la région Ouest de l'Algérie, le groupement urbain d'Oran traverse depuis plus
d'une décennie une période séche caractérisée par un déficit pluviométrique persistant.
• Une recharge insuffisante des réserves d'eau superficielles et profondes. A tel enseigne
que la plupart des barrages alimentant Oran n'ont pratiquement jamais atteint leur côte de
remplissage normal. Pour certains, comme celui de Beni Bahdel des niveaux
exceptionnellement bas étaient enregistrés en 1982 (1 Hm3)
Concernant les nappes souterraines, les conséquences se sont traduites par des
rabattements importants des niveaux piézométriques et dans certains cas une augmentation
substantielle de la salinité rendant les eaux presque impropres à la consommation humaine
(cas de la nappe de Bredeah).
147
• Des restrictions séveres à la fois sur l'AEP, AEI et sur les dotations d'irrigations. A ce
titre, la wilaya d'Oran a été dans la necessité absolue de mettre en oeuvre un plan car ORSEC
la menace d'une rupture généralisée d'alimentation en eau était pendante, induisant des pertes
financières dans le secteur de l'instrustrie et de l'agriculture.
L'ensemble de la Wilaya d'Oran est une zone où les ressources en eau souterraines et
superficielles ne peuvent suffir aux besoins en alimentation en eau potable. La presque
totalité des ressources provient des Wilayate environnantes.
• De vetusté des réseaux et de conduites qui engendrent des difficultés dans la gestion
et des pertes évaluées à 40 %. Dans ce cadre, en l'absence de solutions de remplacement et
afin d'atténuer les problèmes de distribution, la population est soumise, à des series de
coupures tournantes (le rythme des coupures atteint parfois un jour sur trois).
3) La situation actuelle
148
Tableau n° 86 : Affectation des eaux par barrage
Barrages 3 Utilisation et wilayas
Capacités Hm
alimentées
Béni Bahdel 45 AEP couloir Tlemcen-
Temouchent- Oran
Prise d'eau basse Tafna 13,5 AEP couloir Temouchent-
Oran
Ouizert, Bouhanifia, 99 AEP Mascara-Oran
Fergoug
Sidi Abdelli 50 AEP Sidi Bel Abbes-
Temouchent-Oran
Cheliff - Mostaganem-Oran
Ressources locales 25 AEP
M'leta et Murdjadjo Wilaya dOran
L'alimentation du groupement urbain d'Oran est assurée pour une faible part par des
ressources locales principalement par des transferts régionaux en provenance du :
• La nappe de Bredéah dont le système de pompage des puits mobilise 35.000 m3 / jour
pour la ville d'Oran. Ces eaux sont refoulées vers le réservoir d'Ain El Beida sur une longueur
totale de 25 Km d'adduction en ∆ 600 mm dont 6 Km environ sous forme d'aqueduc et par
une conduite ∆ 800 mm en acier de cette même station de pompage. La teneur en sel de cette
eau s'éléve jusqu'à 7 g / l.
• La source de Ras El Ain, les puits de Misserghin pour un volume de 7.000 de m3 / jour.
- Les transferts regionaux : Ils sont réalisés par les prises d'eau à partir des barrages en
exploitation.
149
- La zone Ouest :
Cette adduction est prévue pour renforcer l'AEP d'Oran avec une capacité de 45 M de m3 /
an. Initialement le projet prévoyait le transfert de 110 000 m3 / j en 1er phase puis 200.000
m3 / j en phase finale après la mise en service du Barrage de Hammam Boughrara.
Ces deux adductions de la zone Ouest destinées essentiellement aux besoins de la wilaya
d'Oran et du couloir Temouchent-Oran empruntent un tracé qui longe la R.N. 2 jusqu'à
l'arrivée de brise charge n° 8 ou site Ain Beida, ouvrage principal et stratégique de
distribution à l'échelle de l'agglomération d'Oran.
- Zone Est :
Le transfert des eaux de la zone Est se fait grâce à l'adduction du Fergoug, mise en service
en 1975, qui achemine les eaux des barrages connectés à Fornaca avec la prise d'eau du
Cheliff. Elle permet de faire transiter d'une part une capacité de 60.000 m3 / j à partir d'une
conduite de 70 Km qui transite au niveau de l'embouchure de l'Oued Macta, traversant la
R.N. 11 et longeant la conduite ∆ 450 mm qui desserve la zone industrielle Hassi Ameur (la
3
partie Est de l'agglomération), et d'autre part l'ajout de 40.000 m / j séparement vers la
station ST1 Ain El Bia (prise d'eau du Cheliff)
150
5) Les réseaux et ouvrages hydrauliques
• Infrastructures de stockage :
151
Réservoir 2 x 5.000 m3 et 250 m3 du Douar Belgaîd.
3
Chateaux d'eau 2 x 150 et 150 m de Sidi el Bachir .
Ces ouvrages sont alimentés par le transfert de la zone Est ou l'adduction 700 / 600 de
Fergoug.
6) Les Adductions
Toutes ces infrastructures de stockage sont alimentées par des adductions gravitaires ou au
moyen de refoulement.
- Le piquage sur le 1er siphon 1.100 mm par une conduite de diamètre 150 qui assure
l'alimentation de l'agglomération d'Es-Senia et le château d'eau de 500 m 3
- Le réservoir de 3.000 m3 de la Maflak est mis en charge par une conduite de diamètre
400 mm issue également du piquage du 1er siphon 1.100 mm.
152
Maarouf, et le château d'eau 500 m3 du chef lieu Sidi Chahmi avec celui du 50 m 3 de
hôpital psychiatrique.
7) Le reseau de distribution
Le secteur d'Oran :
- Zone 1 : le port et la centrale thermique sont alimentés d'une part à l'Ouest par une
conduite ∆ 250-200 mm de la source de Ras El AIn et d'autre part en ∆ 300 mm issu du
reservoir du Ravin Blanc 400 m3 lui même approvisionné par le réservoir 2 x 2.0000 m3 de
Gambetta.
153
- Zone 3 : d'altimétrie comprise entre 90 et 125 m, divisée en deux sous zones par la ligne
de chemin de fer et le 3eme boulevard péripherique :
• Partie Ouest alimentée par le ∆ 600 mm issu du réservoir Ain El Beida 2 x 1.000 m3
vers le réservoir 15.000 m3 d'Eckmul et le ∆ 300 mm de ce dernier réservoir. De même
certains piquages sur le 1er siphon. Cette zone concerne les nouveaux quartiers: Hai Sidi
Okba - Sidi Bachir-Sidi Mahiedine-El Mokrani-Chabab-Es Saada-Abdelmoumen-
Oussama.....
- Zone 4 bis : superieure à 155 m ou celle du versant Sud du Murdjadjo alimentée par la
conduite de refoulement de l'usine Ras El Ain vers les Planteurs-Monier et par celle du
réservoir Ghazel.
Secteur Est :
L'agglomération de Bir El Djir est dotée d'un réseau AEP de type maillé, alimentée à
partir du réservoir 5.000 m3 lui même approvisionné par l'adduction Fergoug et du 1er
siphon.
Les centres Canastel et Belgaîd sont desservis également en réseau AEP de type maillé
issus des ouvrages de stockage. Ils sont assurés respectivement par voie de refoulement des
eaux du réservoir 5.000 m3 de Bir El Djir et en ∆ 500 mm 2 x 20.000 m3 de Gambetta.
154
8) Mobilisation / évolution et evaluation des besoins en eau
- La quasi totalité des ressources en eau potable proviennent de la région, en raison des
ressources en eau locale qualitativement médiocres et quantitativement limitée et qui
répondant de moins en moins aux quantités nécessaires.
Le niveau des réserves enregistré durant ces dernières années fait apparaitre que 1995 est
celle où le niveau des reserves est le plus élevé. Le déficit pluviométrique pluriannuel est à
l'origine d'un bilan déficitaire de toute la zone qui n'arrive plus à répondre à l'évolution de la
demande en eau à long terme.
Une série d'actions tendant à atténuer les insuffisances existantes aussi bien dans la
distribution (réseau et adduction) que dans le stockage ont été développé, mais elles n'ont pu
prendre en charge que les problémes urgents.
La maitrise de la gestion à l'échelle régionale pour satisfaire les beoins en eau s'avére
necessaire : aussi il est impératif de finaliser tous les programmes d'investissements
notamment les opérations intitulées "maillage" et la lutte contre les déperdition d'eau afin
d'éviter le gaspillage de cette richesse naturelle tant de point de vue qualitatif que quantitatif.
Face aux besoins sans cesse croissants en raison de l'essor démographique, les besoins en
eau seront évalués suivant la demande moyenne journalière en eau par habitant. Deux
paramètres essentiels sont à prendre en compte dans le cadre de l'évolution des besoins
actuels et futurs de l'AEP à savoir :
Dotations hydriques établies à partir des normes internationales et celle de l'O.M.S sont de
:
• 150 l / j par habitant pour les agglomérations dont la population est inférieure ou
égale à 50.000 habitants.
156
Tableau n° 89 : Besoins en eau en 1995.
Dispersion Population 95 Dotation hydrique Besoins Total des besoins
(Hab) ( l / j /Hab) domestiques m3/j m3 / j
Agglomération Oranaise 776.715 200 155.343 194.179
Z. Ind. - 12.000
Sidi Chahmi 7.316 150 1.097 1.317
Nedjma 50.064 150 7.510 9.012
Emir AEK 1.315 150 197 237
Hassi Labiod 926 150 139 167
Bouamama 714 150 107 129
Sidi Maarouf 11.886 150 1.783 2.139
Es Senia 30.186 150 4.528 5.433
Ain Beida 17.867 150 2.680 3.216
Ctd Chérif Yahia 2.237 150 336 403
Zone éparse 7.347 80 588 676
Cette situation affecte surtout l'équilibre de la métropole du fait d'une gestion des
ressources en eau insuffisante (moyens insignifiants) Les taux de déperdition importantes et
les casses le sont des indices et impliquent du fait une nette réduction de la dotation en eau et
des désagréments de la distribution.
157
11) Prévision en matière d'alimentation en eau à court, moyen et long terme
A long terme :
158
Ain Beida 24.773 150 3.716 4.459
Cdt Chérif Yahia 3.801 150 570 684
Zone éparse 16.809 80 1.345 1.546
Par conséquant, pour réaliser son objectif de développement, le GUO dépendra encore
dans une large mesure de la mobilisation progressive des ressources en eau des bassins
versants de la région.
c) Réseau d'assainissement
1) Problematique de l'assainissement
La demande croissante des besoins en eau a amené à étendre les réseaux de collecte d'eaux
usées et pluviales dans les nouvelles extensions. Les travaux d'infrastructures primaires
d'assainissement accusent un retard par rapport aux échéanciers prévisionnels de
développement de l'ensemble.
A l'exception du réseau de la ville d'Oran, tous les rejets des extensions et zones
périphériques sont anarchiques ce qui se traduit par une pollution de l'environnement.
- L'absence du traitement ( station d'épuration non fonctionnelle) et le rejet à état brut des
eaux usées domestiques et industrielles dans l'exutoire naturel : mer et sebkha-Daya Morsly.
159
- Les infrastructures et ouvrages d'assainissement ne sont pas pris en charge du point de
vue entretien et curage.
- L'absence d'un plan directeur de recollement actualisé penant en charge les grands
projets d'assainissement à l'echelle du groupement urbain d'Oran.
2) La situation actuelle
Le réseau d'assainissement de la ville d'Oran est de type unitaire, évacuant ensemble les
eaux usées et pluviales en conduites circulaires et ovoîdes, de déclivité suffisante pour assurer
des autocurages. Il se compose de cinq (5) secteurs à savoir: NW-CentreN-NE et SW-SE,
hydrauliquement indépendant. Ils sont regroupés en deux grands ensembles opposés. La
partie septentrionale où l'évacuation se fait directement vers la mer en deux points rejets (Fort
Lamoune et à coté du port ) et la partie méridionale dont la collecte se fait d'abord à la
cheminée du Petit Lac puis à l'aide de la galerie, déverse au niveau des falaises également
dans la mer.
160
- Réseau de la commune d'Es Senia :
Le réseau de la collecte du chef lieu d'Es Senia est du type unitaire seulement de diamètre
150 à 200 mm. Le rejet de ces eaux est refoulé par une station de relevage, est acheminé vers
une station d'épuration à l'arrêt, reconduit et dirigé directement vers la Sebkha. Le
fonctionnement du réseau d'eaux pluviales assuré par les conduites de ∆ 250 à 400 mm, par
refoulement d'une station de relevage dirigé vers la Daya Morsly à la pointe Sud-Ouest.
Une opération de réalisation de canaux d'eau pluviale est en cours de réalisation pour
pallier aux inondations provoquées par les crues.
• La zone industrielle dispose d'un réseau d'assainissement de type séparatif : eaux usées et
canaux d'eaux pluviales aboutissant à la Daya Morsli sans aucun pré-traitement.
• Le centre d'Ain Beida est doté d'un réseau d'assainissement séparatif dont le collecteur
principal de ∆ 400 mm traverse le centre et débouche dans la Sebkha.
Les eaux pluviales ruissellent le long de l'Oued et sont rejetées de la même manière
directement vers la Sebkha.
Le chef lieu Sidi Chahmi dispose d'un réseau d'assainissement unitaire, fonctionnel en
diamétre suffisant pour les eaux pluviales drainées par des avaloirs. Les eaux usées sont
rejetées directement en abords immédiats de l'agglomération, qui est équipée d'une station de
relevage à l'arrêt. L'environnement est très menacé et affecté. Le rejet des eaux pluviales se
fait dans les Daya qui entourent l'agglomération.
Celui des eaux usées de hôpital psychiatrique se déverse librement derrière hôpital.
• Les villages de Sidi Maarouf I, II, III sont dotés de réseaux d'assainissement de type
unitaire, n'évacuant actuellement que les eaux usées par manque d'avaloirs. Le branchement
du rejet se fait soit par un collecteur de ∆ 300 mm, soit par un autre de ∆ 500 mm dirigé vers
les Dayates de Sidi Maarouf. L'utilisation de fosses septiques est encore pratiquée.
161
• Programmes 500 logements OPGI : le réseau d'assainissement est projeté de type
unitaire, de bonne évacuation en diamétre suffisant vers la dayaà l'aide de la conduite de ∆
500 mm.
• Le centre Emir AEK dispose d'un réseau d'assainissement non fonctionnel en regard
d'attente excepté pour la partie basse munie d'un collecteur rejet vers une fosse.
• Bouamama doté d'un réseau d'assainissement, le rejet se fait à l'intérieur du tissu urbain
dont menace les habitants et porte atteinte à l'environnement.
• Hassi Labiod centre est dépourvu de réseau et utilise des fosses septiques. Le nouveau
lotissement est doté d'un systéme d'assainissement dirigé également vers une fosse.
4) Stations d'épuration
De 1975 à nos jours, on dénombre dans le G.U.O quatre stations d'épuration dont trois de
type biologique à boue activée et une seule en système de lagunage, représentant une capacité
de 3200 m3 / j toutes en bon état mais non fonctionnelles.
5) Les exutoires.
Toutes les eaux du G.U.O sont rejetées soit en mer, soit dans les dépressions naturelles
(Daya Morsly et sebkha) par le biais de plusieurs exutoires.
Les eaux usées de la ville d'Oran sont évacuées par deux rejets principaux en mer sans
traitement préalable :
• La Daya Morsly reçoit également des effluents urbains et industriels non traités d'Es-
Senia soit un volume estimé à 6.000 m 3 / j. Cette dépression a atteint un seuil de pollution
très avancée.
• La grande sebkha d'Oran représente un milieu récepteur de convergence des eaux usées
domestiques et /ou industrielles des centres d'Es-Senia, d'Ain Beida et du Commandant
Chérif Yahia. Soit un volume rejeté de l'ordre de 9.000 m3 / j.
162
Ces principaux milieux récepteurs restent les exutoires des effluents urbains domestiques
et industriels à l'état brut et constituent une source de pollution de l'environnement.
d) Autres réseaux
1) L'électricité et le gaz
Ces deux produits furent gérés par SONELGAZ qui comprend plusieurs entités
spécialisées suivant la nature de l'activité dominante.
Le service qui gère ce réseau s'est nouvellement installé auprès du poste de transformation
électrique des falaises de Gambetta.
• Poste de Gambetta situé sur l'avenue des falaises. Il reçoit l'électricité actuellement par
une ligne aérienne de 60 KV pour la redistribuer à 5,5 KV à travers le centre ville,
Guarguenta, le port d'Oran et une partie de l'Est de la ville. Ce qui constitue
approximativement une couverture de 33% des besoins de la ville. Notons qu'on projette
l'enterrement de la ligne de la centrale jusqu'au poste très prochainement.
• Poste de champ manoeuvre situé à Sidi El Hasni, avenue Colonel Amirouche. Il reçoit
l'électricité à 60 KV pour la redistribuer à 5,5 KV à travers Saint Hubert, la ville nouvelle,
l'hôpital, El Hamri,... soit une couverture à hauteur de 45% des besoins de la ville.
• Poste d'Oran Sud situé dans le territoire de la commune d'Es Senia vers la cité Maraval.
Il reçoit l'électricité à 60 KV pour la redistribuer à 30 et 5,5 KV dans l'Ouest de la ville, Ain
El Beida, Es Senia,...
• Le Poste de Petit Lac qui est situé à Sanchidrian entre le chemin de wilaya 4033 et
l'autoroute, recevra très prochainement l'électricité à 220 KV pour la distribuer à 11 KV à
travers le Sud Est de la ville, Sidi Chami, Bir El Djir. Par ailleurs, on projette de mettre en
service d'autres postes de transformation électrique.
• Le poste Oran-Nord, dénommé aussi Sainte Thérèse, qui est situé, près du port d'Oran,
recevra l'électricité à 60 KV pour la desservir à 30, 11 et 5,5 KV à travers le port, la place du
premier Novembre, Oran Est et Bir El Djir.
163
• Le poste Oran Est qui situé à Bir El Djir, prés de l'autoroute, recevra le courant
électrique à 60 KV pour le desservir à 30, 11 et 5,5 KV vers la zone de l'USTO et les
extensions de la ville d'Oran Est. De même, on prévoit à long terme le renouvellement de
tous les cables souterrains alimentant les postes de transformation électriques soit une
longueur de 25 KM pour le 60KV et 10 Km pour le 30 KV.
Les travaux sont en cours entre le poste Petit Lac et la station de télévision située sur le
boulevard Ahmed Ben Abderezzak.
• Une ligne vers Canastel et Douar Belgaîd via Sidi Maarouf, Hassi Bounif, Bir El Djir,
Haî khemisti et Sidi el Bachir au Nord-Est ; et vers El Braya via Hassi Bounif et Sidi Chami
au Sud Est sans omettre les deux bretelles vers Emir Abdelkader et l'hôpital psychiatrique de
Sidi Chami.
• Une ligne vers El kerma via Chteîbo.
- Distribution de l'électricité
En date du 30/06/1995, concernant le centre d'Oran qui regroupe entre autres les
communes de Sidi Chami, Es Senia et Bir El Djir.
164
Abonnés ordinaires 694
Administration 129
Total 823
Abonnements électricité
Abonnement Gaz
Par ailleurs et devant l'impossibilité de cerner strictement les ventes et les consommations
de l'électricité et du gaz pour le périmètre concerné par le PDAU seulement, on pourrait en
apprécier les proportions à partir des statistiques disponibles qui englobent aussi bien le
centre d'Oran que ceux d'Arzew et Aîn el turk.
Tableau n° 94 : Abonnement électricité basse tension centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
165
Abonnés ordinaires 162 139 165 659 166 000
Administrations 3951 3869 3984
Total 166 090 169 528 169 984
Tableau n° 95 : Abonnement électricité moyenne tension centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés 1258 1292 1294
Tableau n° 97 : Ventes électricités basse tension centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 jusqu'au 31/03/95
Abonnés ordinaires 277,75 291,44 184,33
Administrations 42,79 36,42 17,73
Total 320,54 327,86 202,06
Achats probables
1995 1996(prévision)
780 814
166
- Distribution gaz (BP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck
Tableau n° 99 : Distribution gaz basse pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés ordinaires 79 916 82 724 83 523
Administrations 1335 1806 1801
Total 81 251 84 530 85 324
Tableau n° 100 : Distribution gaz moyenne pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
98 100 100
Tableau n° 103 : Ventes gaz (BP) centre Oran, Arzew et Ain El Turck
1993 1994 au 31/03/95
Abonnés ordinaires 839,97 860,47 258,80
Administrations 35,93 42,06 16,23
Total 875,90 902,53 275,03
Tableau n° 104 : Ventes gaz moyenne pression centre Oran, Arzew et Ain El Turck
167
1993 1994 au 31/03/95
95,09 86,97 28,26
- Composition du réseau
L'antenne principale alimentant la région d'Oran en gaz à haute pression HP se compose
de :
• Une conduite de gaz d'un diamètre de 14 pouces et d'une longeur de 29km entre le point
de départ (prélèvement) de Sonatrach de Ain El Bya à Bir el djir exploitée à haute pression
(70bars).
A.D.P en millions
2 ) Le téléphone
Le réseau de distribution du téléphone reste en deçà des objectifs arrétés par manque de
crédits nécessaires à l'extension des travaux de canalisation.
Un arrêté interministériel oblige les promoteurs de construction immobilière à prendre en
charge aussi bien les travaux de construction que l'équipement téléphonique.
Abonnement au réseau
169
Tableau n° 107: Abonnement au réseau téléphonique par commune et prévisions
Dispersion Abonnés actuels Objectifs à atteindre
Commune d'Oran 54 000 72 000
Commune d'Es senia 3500 5000
Commune de Bir El Djir 1000 3000
Commune de Sidi Chami 200 1000
L’analyse des activités économiques dans le groupement a pour objectif premier d’en
révéler les fonctions. Parmi ces activités, une attention particulière est accordée à celles qui
s’inscrivent dans le cadre de fonctions qui caractérisent le groupement dont elles constituent
des atouts réels ou potentiels.
a) La fonction commerciale et les services
1) La fonction commerciale
La majorité des grandes activités du groupement sont héritées de la période coloniale;
c’est ainsi que la fonction commerciale reste la fonction principale de la ville d’Oran et ainsi
que l’écrivait déjà Lespes en 1930... ’’ Oran est une grande place de commerce dont l’activité
et la vitalité n’ont pas besoin d’être démontrées par les statistiques ‘’..., une grande cité qui
reste essentiellement occupée de négoce, un monde d’affaires, au rayonnement régional voire
national.
Le nombre de commerce de gros, de grandes unités de distribution et de commerce de
détail en atteste si besoin en était.
170
Tableau n° 109 : Répartition des activités de commerce entre les communes du groupement
en %
Activité C . Oran C. Bir El Djir C. Es Senia C. Sidi Le groupement
Chahmi
C. détail 95,6 1,0 2,1 1,3 100,0
C. gros 97,7 1,4 0,6 0,3 100,0
Source : ONS 1995
2) Les services
Les services représentent une part importante dans l’activité du groupement. Transport et
administration non compris, ils représentent plus de trois mille établissements, en majorité
privés, et un effectif évalué à environ à 10 000 personnes. Comme les établissements de
commerce, ils sont concentrés dans la commune d’Oran.
Sans les passer en revue de manière détaillée, on peut en faire la classification suivante :
- Les services liés à la fonction administrative, qui en termes d’emploi sont très
développés (environ 40 000) dans le groupement d’Oran, mais sont cependant en stagnation:
aucune création d’emplois n'a été enregistré depuis les quatre dernières années. Étant donné
la conjoncture mais aussi la nouvelle politique économique, caractérisée par un
désengagement de l'État et une nécessaire réduction des finances publiques, elle ne devrait
pas connaître d’évolution ( en termes d’effectifs ).
Ils sont peu nombreux et sont cantonnés dans les activités de maintenance industrielle
( unités de maintenance NAFTAL, ENSIDER, ENEL) et d’études en urbanisme ( BEWO,
SETOR, BEVOR, URBOR, URSA) et d'engineering ( unité de travaux géotechniques
SERSID)
Les services aux ménages sont plus nombreux. Ils sont principalement liés au
développement du transport, à la santé, à l’hygiène et à la restauration.
- Les services liés au tourisme sont peu nombreux et si depuis quelques années, de
nombreuses agences de voyage ( une vingtaine ) ont vu le jour, leurs activités sont souvent
171
restreintes ( billetterie ) ou externalisées (organisation de séjours à l’étranger) sans grande
implication sur l’économie nationale.
1) La fonction portuaire.
Trois fonctions principales sont aujourd'hui assurées par le port d'Oran: c'est un important
port de transit de marchandises, un port de voyageurs et un port de pêche.
Le port d'Oran joue un rôle important de transit des marchandises desservant la région
Ouest de l'Algérie.
Le trafic portuaire en 1994 est de 3298176 tonnes dont 3238925 tonnes déchargés et
59251 chargées. Les marchandises déchargées représentent 98.2% du trafic ce qui fait du port
d'Oran non plus le port exportateur qu'il était dans le passé récent mais uniquement un centre
de transit des marchandises importées.
En 1990, 24% des importations totales de céréales transitaient par le port d'Oran; en 1994
c'est près du tiers du volume global qui y est déchargé.
172
- Perspectives de développement du Port d’Oran
L'étude sur ’’Le Développement du Port d'Oran’’ (Ministère des transports), préconise une
stratégie basée sur l'expansion de l'espace, la promotion de môles à céréales et de moles à
conteneurs.
173
- L'expansion du site portuaire
Pour répondre aux besoins induits par l'accroissement des fonctions du port d'Oran et
compte tenu des limites de l'espace disponible à l'intérieur de la zone portuaire, l'expansion
du site et la création de nouveaux espaces portuaires s’avèrent nécessaires. C'est la zone
Nord-Est qui est envisagée afin de permettre une utilisation intégrée des installations
existantes et des nouvelles installations.
- Le port de pêche.
Tableau n°111: Evolution de la production de pêche Port d’Oran entre 1989 et 1995
1989 1990 1991 1992 1993 1994
3931 4796 5862 6503 4554 4252
Ces faibles performances sont sans doute à mettre au compte d'une flottille composée
essentiellement de petits métiers ( 66 %) dont 75 % ont plus de 10 ans. On ne compte par
ailleurs que 5 thoniers et sur les 17 chalutiers en activité, seuls 3 ont moins de 10 ans.
174
Tableau n° 112 : Flottille de pêche par âge et catégorie / port de pêche d'Oran
Catégorie Moins de 10 ans de 10 à 20 Plus de 20 ans Total
ans
Thoniers 5 0 0 5
Chalutiers 3 9 5 17
Petits métiers 46 35 54 135
Senneurs 16 18 13 47
Total 70 62 72 204
% 34 30 35 100
Cette activité qui occupe aujourd'hui près de 1000 personnes, gagnerait a être mise en
valeur, tant par un programme de formation aux métiers de la mer que par des incitations
fiscales et / ou des aides à l'investissement.
2) La fonction aéroportuaire
Par sa position géographique, l'aéroport d'Es Senia est un carrefour des voies de
communication aussi bien dans l'espace maghrébin, méditerranéen, européen, qu'une
ouverture sur le continent africain. Il permet également, par ses dessertes intérieures, de
désenclaver un arrière pays qui s'étend jusqu'au Sahara qu'il ouvre, par la même, au tourisme
national et international.
- Desserte intérieure d’Oran : Alger - Annaba - Constantine - Ouargla - Hassi Messaoud -
Adrar - Béchar- Ghardaîa -
- Desserte internationale : Paris - Marseille - Lyon - Toulouse - Barcelone - Alicante -
Djedda, Istanbul.
Le trafic aérien enregistré à l'aéroport d'Es Senia est cependant relativement faible
comparativement à celui d'Alger ou à ceux d'autres pays maghrébins ou riverains de la
175
Méditerranée, que ce soit en terme de passagers, de frets ou de mouvements d'avions même
s'il semble enregistrer une certaine reprise.
176
d'essence, activités que l'établissement de gestion des services aéroportuaires d'Oran EGSAO
envisage de développer à court ou à moyen terme par la réalisation d'un complexe hôtelier et
d'une zone de loisirs.
c) La fonction industrielle
CRI Constantine 8 17 29 11 6 2 - - 1 1 ND ND 75
Source BAD
C.R.I : Commission Régionale d’Investissement
177
Plusieurs éléments expliquent l’importance relative de l’entreprise industrielle privée dans
le groupement :
- l’entreprise privée investit les espaces qui lui permettent de minimiser ses coûts : située
sur le littoral, ses relations avec l’extérieur sont facilitées notamment dans le domaine de
l’importation des biens d’équipement et des matières premières, les délais de livraison sont
plus courts et les frais de transport considérablement réduits.
- Elle investit également les espaces qui lui permettent une réalisation rapide; or, Oran
avec ses banques, ses commerces de gros et de détail spécialisés, constitue, à l’instar d’Alger,
un siège de la domination commerciale et financière.
Selon les données de l’ONS, on estime aujourd’hui à plus de 3000 les entreprises privées à
caractère industriel exerçant dans le groupement et à environ 16.000 l’emploi total déclaré.
Bien que fortement sous-évalué, ce chiffre montre qu’il s’agit en majorité de T.P.E. (très
petites entreprises).
Tableau n° 116 : Répartition des entreprises industrielles privées selon la branche d’activité.
Branche d’activité Nbre activité % Nbre effectifs %
178
Tableau n° 117 : Répartition des établissements du secteur public (EPE) du groupement
d’Oran selon la branche d’activité
Branches d'activités économiques Nombre d’établissements Effectifs %
L’industrie des corps gras exercée par l’ENCG ( ex SOHER créée en 1938), ORPO
(Conserverie d’olives), l’EMIS (Brasserie d’Oran) créée en 1920, l’OROLAIT (ex CLO)
constitue le noyau des industries agro-alimentaires du groupement d’Oran, noyau auquel un
nombre difficilement quantifiable de biscuiteries, de confiseries, chocolateries, limonaderies,
ateliers de conditionnement etc... vient se greffer.
Pour la seule commune d’Oran, l’ONS recense 673 établissements dont environ trente de
plus de 10 salariés.
Créées respectivement en 1914 et dans les années 30 la fonderie DUCROS actuelle ENF
(Entreprise Nationale de Fonderie) et la fonderie ACILOR aujourd’hui ENTPL ( Entreprise
des Produits Longs), constituent le seul noyau industriel lourd du groupement d’Oran. Elles
emploient plus de 1000 ouvriers avec une production destinée principalement aux besoins du
bâtiment, comme l’est également celle des unités de charpente métallique BATIMETAL
( 482 salariés) ou encore celle des fermetures Mischler ( 287 salariés).
179
Après avoir été, pendant longtemps, une branche peu investie par l’entreprise privée, sans
doute pour des raisons de rentabilité, la branche des I.S.M.M.E. enregistre depuis quelques
années, un nombre croissant de P.M.E privées. On peut en compter aujourd’hui quelques
unes d’assez grande envergure ( ALUNOX, ALGERINOX, RADIAL FOUR) comme on peut
constater que parmi les projets prévus dans les zones d’activités du groupement, les
I.S.M.M.E viennent en première position ( voir zones d’activités).
L’ERCO, Entreprise des Ciments de l’Ouest avec ses unités d’agglomérés et d’amiante
ciment, l’Unité de Marbrerie d’Oran, constituent les principaux centres de production de
matériaux de construction.
L’abondance des calcaires dans la région a favorisé dans le passé déjà, l’implantation
d’usines à chaux importantes : la Société de chaux, hydraulique et ciments Oranais et la
Société des Chaux de Ras El Ain ( aujourd’hui ERCO).
- L’industrie de l’ameublement.
C’est une activité qui a connu jusqu’ici, un développement considérable par suite de
l’amélioration du pouvoir d’achat de la population et d’une protection du marché intérieur.
Ce qui se traduit par un nombre considérable d’ateliers d’ébénisterie, évalué aujourd’hui à
près de 600 , de taille plus ou moins importante, disséminé dans l’ensemble du tissu urbain.
A côté de ces ateliers, on compte dans le groupement, une grande unité de transformation du
bois, unité de l’ENATB qui occupe 106 ouvriers et employés.
Cette activité semble connaître aujourd’hui, une certaine récession du fait de la crise
économique.
Après avoir été longtemps une branche de prédilection pour l’investissement privé, les
textiles plus précisément la confection et la bonneterie sont aujourd’hui en difficulté du fait
du contexte économique national ( réduction des importations d’inputs, concurrence exercée
par les produits importés ) : sur les 12 PME localisées en Z.I., 7 sont à l’arrêt.
180
multiples créneaux et autour de laquelle un redéploiement de l’activité industrielle peut être
envisagé.
Nous aborderons ces trois modes en traitant successivement des Z.I d'Es-Senia, des zones
d'activités de Nedjma, de Bir El Djir et de Sidi Chahmi, enfin des activités dans le tissu
urbain.
• Concernant les zones industrielles d'Es Senia, il s'agit de cerner leur vocation actuelle et
de s'interroger sur leur devenir notamment sur leur capacité à accueillir, par densification de
nouvelles activités.
• L'analyse des zones d'activité qui sont de création relativement récente permet de déceler
les créneaux "porteurs" et d'évaluer leur capacité d'accueil en matière d'emploi.
• L'analyse des activités dans le tissu urbain est menée dans une optique différente
puisqu'il s'agit principalement de recenser celles dont le transfert à terme permettrait de
dégager des disponibilités foncières.
Présentation générale
Les objectifs des zones industrielles dans le groupement d’Oran consistaient dans le passé
à mettre en place des industries en liaison avec les activités agricoles (viticulture
céréaliculture pour répondre aux besoins de consommation d'une population en croissance.
Plus tard, dans les années 1970, il s'agissait de créer de pôles industriels dans la logique de
la politique économique alors en cours, d'où la création du pôle d'Arzew (pétrochimie,
hydrocarbures), puis la création de la zone industrielle de Hassi Ameur (1971) destinée à
recevoir des industries lourdes (métallurgie, sidérurgie, industrie mécanique...).
Enfin, à partir de 1976, la Z.I est conçue comme un moyen de délocaliser les industries
insérées dans le tissu urbain, de désengorger le port, de mettre enfin en place des
infrastructures permettant le développement de la PMI.
Dans la wilaya d'Oran on dénombre trois pôles industriels, dont un localisé dans le
groupement
La zone industrielle d'Arzew, la zone industrielle de Hassi Ameur, les zones industrielles
d'Es-Senia
181
Leur superficie totale est de 3117 ha.
Analyse de l’activité
Prés de 70% des établissement implantés sont à caractère productif, ce qui confirme le
caractère industriel de ces zones même si en terme de superficie, ceux-ci représentent moins
de 60% de la superficie totale occupée.
Tableau n° 119 : Nombre d'établissement selon la nature de l'activité - Z.I d'Es Senia -
Zone I Zone II Zone II Total %
Production 51 31 18 100 69
Maintenance 5 3 2 10 5,8
Distribution 1 8 5 14 8,1
Parc et dépôts 4 10 7 21 12,1
Total 61 52 32 145 100%
Cependant la part des établissements en activité n'est que de 60% et ce malgré l'ancienneté
de la zone (20 ans). Ceci est significatif d'un développement relativement faible de l'activité
industrielle dans le groupement, phénomène accentué depuis quelques années par la crise
économique et les reformes sur le commerce extérieur. Celles-ci ont conduit à un
ralentissement généralisé de l'activité industrielle particulièrement sensible dans les BAE
jusqu'ici les plus attractives et les plus performantes: celles de la chimie- caoutchouc-
plastique et celles des industries textiles
182
TANC 1 27 28 16,2
Total 62 79 32 173 100
L'ouverture du marché national aux produits étrangers, la hausse brutale du prix des
matières premières et des équipements importés dans leur totalité, ont provoqué une chute
brutale des taux de rentabilité avec pour conséquence l'arrêt de certaines productions (tissus-
mousse....)
L’emploi
Les zones industrielles d'Es Senia emploient environ 10000 personnes dont la majorité
(soit 75%) dans le secteur public.
La distribution de l'emploi entre les trois zones est à peu prés équilibrée
La densité moyenne de l'emploi est de 40 emplois à l'hectare. Elle varie selon les zones:
60 emplois/ha dans la zone III, 50 emplois/ha dans la zone I et 26 emplois/ha dans la zone II,
zone caractérisée par un nombre important de dépôts, de parcs et unités de distribution.
Une densification des zones industrielles, particulièrement de la zone II peut et doit être
envisagée que ce soit par délocalisation des parcs et dépôts ou par une rationalisation de
l'occupation de l'espace. Tout laisse penser que la privatisation des E.P.E conduira à une
inévitable valorisation du patrimoine immobilier et foncier soit par le développement d'un
partenariat (avec mise à disposition du partenaire d'infrastructures), soit par la vente ou la
location d'une partie des infrastructures à d'autres entreprises.
183
Sidi Chahmi 1,25
Autres communes de la wilaya d'Oran 5,9
Autre wilayates 3,52
Total 100%
En terme de flux de production, l'aire d'influence des zones industrielles s'étend à la région
voire au territoire national.
Les entreprises de distribution ont un rayonnement régional qui couvre les wilayates de
l'Ouest et du Sud Ouest : Mascara, Sidi Bel Abbes, Saida, Ain Temouchent, Mostaganem,
Tlemcen, El Bayad, Naama.
Les zones d’activité ont été créées dans les années quatre vingt. Leur objectif: mettre en
place des infrastructures favorisant la création d’emplois d’où leur essaimage à travers
l’ensemble des communes de la wilaya.
Il existe dans la wilaya d’Oran 17 zones d’activité en cours d’occupation, d’une superficie
totale de 407 hectares. Parmi ces 17 Z.A., trois (3) sont localisées dans le groupement d’Oran
d’une superficie totale de 182 ha.
d) La fonction touristique
184
En matière de tourisme, les potentialités du groupement ne se limitent pas à son aire
intrinsèque. En sa qualité de métropole de toute une région, Oran est un passage obligé pour
les différents espaces touristiques qui se trouvent dans sa wilaya et dans sa région.
Le flanc Ouest du Murdjadjo constitue l'élément principal de cet espace récréatif. La ville
compte également d'autres attractions touristiques telles que les grottes, les balcons de Santa
Cruz offrant une vue panoramique, l’atelier néolithique de Canastel riche en silex et quartz,
enfin, à proximité d'Es Senia, une attraction de silex taillé. Tout un Patrimoine historique,
cultuel et culturel (voir tableau dans la partie Analyse urbaine) existe et pourrait
constituer un atout majeur. Il nécessite cependant une restauration et valorisation du fait de
son état de dégradation avancée. Le musée d'Ahmed Zabana, le Théâtre, la Bibliothèque
universitaire (ex Cathédrale) constituent des infrastructures potentielles à caractère culturel.
Sur les huit Zones d'expansion Touristique (Z E T ), le groupement d'Oran contient celle
de Ain Franine qui s'étend sur 87 ha et 1 km de côte dont la vocation est de développer un
tourisme thermal et de pêche.
En matière de tourisme balnéaire on peut affilier à Oran le littoral allant des Andalouses
à l’Ouest, à Mers El Hadjadj à l’Est, un littoral qui connaît une forte affluence durant la
période estivale et dont le rayonnement dépasse largement le cadre régional voire national
(émigration).
Les infrastructures d’accueil sont peu nombreuses et leur capacité est faible.
- Infrastructures projetées
Par ailleurs, les projets en cours peu nombreux, sont en souffrance. Seuls 55% sont en
cours de réalisation.
186
Besoins en infrastructures touristiques de la Wilaya
Les besoins en infrastructures touristiques estimés par l'ONT sont les suivants :
- Au niveau de la wilaya .
Etant donné le faible taux de réalisation des équipements touristiques, le PAW préconise
un plan d'action par zone d'intervention prioritaire, afin d'aboutir à un schéma de
développement touristique équilibré et intégré :
Ain Franine qui a toujours drainé une population importante nécessite les aménagements
suivants :
187
• Réalisation et aménagement des voies d'accès .
• Stabilisation des sols par des opérations de reboisement afin d'éviter les phénomènes de
glissement de terrains.
Ces deux plages drainent de nombreux estivants et constituent un atout pour le tourisme
dans la partie Est de la wilaya . Les différentes actions à y entreprendre sont :
d) La fonction touristique
La fonction universitaire est une des plus récentes fonctions du groupement d’Oran.
L’Ecole de Médecine qui se tenait dans l’enceinte du Centre Hospitalier d’Oran sous
l'égide de l'Université d'Alger, constituait le premier embryon de l’Université d’Oran. En
1961, les locaux de l'ex CFA, INSFP actuellement, accueillait les premières années de
Lettres. En 1965 l'Université d'Oran acquiert son autonomie et est transférée dans les locaux
de l'ancienne caserne militaire de l’aviation à Es Senia où elle se trouve actuellement. Elle fut
érigée en Université le 20 Août 1967.
Avec la croissance de la population estudiantine, les locaux d’Es Senia se sont avérés
insuffisants ce qui entraîna en 1974 des transformations et des transferts de quelques facultés
ou filières. C’est ainsi que les Sciences Médicales furent transférées dans l'enceinte du Centre
188
Hospitalier d’Oran (C.H.U.O.) et les Sciences Économiques près de l’ENSEP. C’est le début
de l'éclatement de l'Université d’Oran.
La formation supérieure dans le groupement a une structure variée. Son rayonnement est
régional, national voire international. Elle accueille un nombre d’étudiants évalué en 1995 à
plus de 34. 000 L’enseignement supérieur détient 92 % de ces effectifs.
La création de plusieurs centres universitaires dans la région Sidi Bel Abbés , Tlemcen,
Tiaret n'a pas entamé la fonction universitaire dans le groupement d’ Oran, celle-ci offrant
une formation pluridisciplinaire
- L’Université d’Es-Senia
Spécialisée à la fois dans les sciences exactes expérimentales et dans les sciences sociales
et humaines, l’université d'Es Senia se trouve sur deux sites différents appartenant à la
commune d'Es Senia. Le premier qui se situe au Sud de l’agglomération chef-lieu, comprend
deux infrastructures : l’université (siège) et l’Ex I.A.P dont la surface est évaluée
respectivement à 20 Ha et 39 Ha.
L’Université ( siège ) souffre d’un manque chronique en bâtis à usage pédagogique qui
se répercute sur la structure de l’espace (implantation non étudiée de quelques baraques en
préfabriqué en mauvais état).
Le site offre un potentiel foncier aussi bien à l’intérieur de l’université ( qu’une bonne
structuration de l’espace permettrait de dégager) qu’à l’extérieur ( terrains libres
environnants)
Le deuxième site se trouve à cheval entre Oran et Es Senia, en face de la cité LOFA. Cet
espace dit ’’ espace universitaire ’’ se compose de l’IGMO 8, L’ISE9 , l’IGCMO10,
l’ENSET11, l’INESM12 et les trois cités : 2000 lits, ETO et Le Volontaire. Il a fait l’objet
d’une étude préliminaire de plan d’occupation du sol ( POS ) qui a fait ressortir une forte
potentialité foncière, qu’une restructuration et densification permettrait de rentabiliser et
rationaliser.
8
IGMO : Institut de Génie Maritime d’Oran.
9
ISE : Institut des Sciences Économiques.
10
IGCMO : Institut de Génie Civil et Mécanique d’Oran.
11
ENSET : Ecole Nationale Supérieure d’Enseignement Technique.
12
INESSM : Institut National des sciences médicales.
189
- L’USTO ( Université des Sciences et Technologies d’Oran)
- Le premier, d’une surface de 100 ha, se trouve à Bir El Djir (siège de l’USTO ), à
proximité de la Cité Djamel et de la zone des Sièges dans laquelle un important programme
d’équipements culturels et administratifs au rayonnement régional voire national est prévu :
Musée du Moudjahid, Grande Mosquée, Palais des Congrès, Centre des archives. Il est limité
au Nord et au Sud par des terrains vides, qui constituent des potentialités foncières pour un
éventuel technopole (comme prévu par le PAW)
La formation et la recherche
L’université d’Oran compte 26256 étudiants en 1995, encadrés par 1273 enseignants. Les
étudiants post-gradués représentent 2,6 % de l’ensemble des étudiants.
Il existe très peu de relations entre l’université et son milieu environnant et ce bien qu’un
nombre considérable de mémoires et de thèses traitant parfois des thèmes spécifiques à la
région .et à la ville d’Oran (urbanisme, architecture, science de la terre, géologie, milieu
physique, géographie,...) soit soutenu chaque année. Bien que riches en informations et
analyses ces travaux restent méconnus et non exploités.
Cependant, les relations entre l’Université et les milieux utilisateurs, déjà amorcées par la
signature de conventions cadres, peuvent se développer à terme. Ce développement suppose :
190
- Un partenariat entre l’université et le milieu socio-économique environnant qui doit se
traduire par l’établissement et le financement de thèmes de recherche en collaboration afin
d’en garantir l’aspect opérationnel.
Seul le développement de ces relations peut créer une véritable synergie qui peut faire à
long terme, de l’USTO mais aussi de l’Université d’Oran les noyaux d’un véritable
technopole.
191
CHAPITRE II : PLAN D'AMENAGEMENT
Ce réseau, polarisé autour de l'agglomération d'Oran, connaît une dichotomie brutale entre
son centre et sa périphérie essentiellement en matière de niveau d’équipement de tout ordre,
d'activités ou de population. La transition entre le centre et la périphérie directe se fait sans
paliers intermédiaires donnant à l'agglomération centrale un rôle fonctionnel de support pour
tous les besoins, mêmes quotidiens, de la périphérie. Ce rôle est renforcé par l'inexistence de
toute interactive fonctionnelle entre les agglomérations périphériques.
La centralité du groupement est confinée à des limites réduites par l'absence de conditions
physiques de son expansion. L'extension littorale à l'Est d'Oran, prévue comme support à
l'expansion de la centralité et jalonnée par une amorce d'aménagement de la frange littorale et
par l'implantation de l'USTO, reste sur le plan morphologique trop segmentée et incohérente.
Et ce, du fait de l'absence d'un souci de structure générale de l'espace à partir des noyaux
préexistants, et d'une conception spécifique de l'espace public en continuité avec
l'agglomération mère et en relation avec le schéma d'organisation général.
La zone de transition entre Oran et Es Senia constitue, de par la diversité des occupations
et les flux humains qu'elle draine, un noeud et un pôle à une échelle intermédiaire entre
l'urbain et le périurbain.
192
- Un déséquilibre entre centre et périphérie :
Le périphérique en cours, même si son tracé ne peut lui conférer un statut de rocade c'est à
dire de périmètre d'urbanisation, devient un facteur de solidarisation notamment entre les
parties Est et Ouest du groupement.
La forme étalée, discontinue de la tâche urbaine est l'expression d'un gaspillage foncier,
d'une absence de préoccupation quant à l'environnement, du déclassement progressif et
irréversible du sol agricole. Elle est la cause d'un surcroît de coût d'urbanisation
(viabilisation, transport, alimentation en eau, ...), et accentue les difficultés de la gestion
urbaine.
A une échelle plus fine, les densités de cette tâche, la fragmentation des tissus et autres
ségrégations fonctionnelles renforcent les aspects problématiques du groupement.
Le groupement urbain s'étale sur une superficie de plus de 25.057 ha. Les zones urbaines
représentent 35 % du territoire soit plus de 8.860 ha. Ce rapport n'est cependant pas
révélateur de rapports homogènes entre les différentes composantes du territoire du
groupement.
Les zones urbaines sont caractérisées par une consommation du sol très différenciée selon
les communes. Si le zones d'habitat occupent près de 90 % des zones agglomérées de la
commune d'Oran et pour Bir El Djir pratiquement 100 %, elles ne représentent, pour les
agglomérations d'Es Senia, que 50 % de leur sol, expression d'une grande hétérogénéité des
occupations urbaines pour cette commune.
Ce développement anarchique est le résultat d'une urbanisation par à coup qui se poursuit
malgré la volonté affichée d'y mettre fin.
Ceci nous amène à nous questionner sur la capacité du PDAU en tant qu'instrument
juridique,, opposable au tiers après son approbation, à mettre fin à de telles pratiques si les
conditions de sa mise en oeuvre ne sont pas réunies. Celles-ci passent notamment par la
création d'une structure étatique à l'échelle du groupement, chargée de l'application des textes
193
réglant l'usage des sols, appliquant de manière volontariste et intransigeante la politique
d'urbanisme telle que définie par la réglementation en vigueur.
On recense, ainsi, plus de 2.000 familles nouvellement installées dans la zone des
Planteurs. Par ailleurs, la périphérie ( Pont Albin, Sidi El Bachir, Es Senia ....) voit chaque
jour l'installation de nouvelles populations provenant principalement des zones de Tiaret,
Relizane, Tissemsilt etc.. Rien ne semble pouvoir mettre fin au mitage continu de l'espace.
Le déficit actuel est évalué à près de 100.000 m3 / j et les besoins à l'horizon 2015,
estimés à 348.000 m3 / j, montrent l'acuité du problème.
Des projets à long terme sont en cours (projet MAO : Mostaganem-Arzew-Oran-) mais
laissent entier, jusqu'à leur concrétisation, le problème de l'alimentation en eau. Se pose alors
194
la question de l'alimentation à court et moyen terme, qui, ne peut trouver sa résolution qu'à
travers une gestion rationnelle des ressources existantes: lutte contre la déperdition estimée
aujourd'hui à 40 %, récupération des eaux usées pour les usages agricole et industriel.
En 1995, on recense un déficit de 20.000 logements, compte non tenu des logements
nécessaires à l'éradication de l'habitat précaire estimé à lui seul à 10.000 logements pour
l'ensemble du groupement.
195
Malgré l'ampleur des programmes initiés au cours de la période 1987-1995, prévoyant la
construction de 31.000 logements (tous programmes confondus), la crise de logement persiste
et risque de s'accentuer sous le poids des demandes futures évaluées à plus de
100.000 logements à l'horizon 2015. Son atténuation exigerait la réalisation effective de
5.000 logements / an à cette échéance, sans tenir compte des besoins induits par la nécessaire
rénovation du vieux bâti dont le processus de dégradation évolue à un rythme accéléré. Celui
ci est considérable et touche essentiellement l'habitat collectif, (estimation de l'OPGI à ce jour
: 600 immeubles). On le retrouve à travers tous les tissus, plus particulièrement dans les
quartiers les plus anciens de la ville : Sidi El Houari, Derb, Yaghmouracen (ex St Pierre).
Quelle que soit la stratégie à adopter en matière d'habitat, elle ne doit pas occulter la
question du vieillissement du parc. En 1987, plus de 80 % des logements avaient plus de 25
ans et même si la dynamique de construction actuelle se maintient, la part des logements dont
l'âge serait supérieur à 50 ans, représenterait à l'horizon 2015 prés de 45 % de l'ensemble du
parc estimé.
Par ailleurs, l'achèvement à l'horizon 2005 de l'ensemble des programmes initiés s'avère
une priorité incontournable.
Sur l'ensemble des programmes inscrits entre 1987 et 1995, soit 31.000 logements, plus de
16.000 sont encore en cours de réalisation et environ 9.000 non initiés bien que leurs assiettes
foncières aient été dégagées.
Ces opérations, menées dans le cadre de travaux urbains non planifiés ou dans le cadre
d'opération d'urgence, contribuent grandement à la dégradation des tissus urbains anciens
qu'il s'agisse du centre historique particulièrement vulnérable (Blanca, Mairie, Calére, Bab El
Hama) ou de quartiers où prédomine l'habitat vétuste (Yaghmorasen ou St Pierre, St Antoine,
El Hamri etc...
196
Il va sans dire que, les opérations de rénovation des immeubles ou tissus urbains doivent
impérativement inscrire dans leur programme, des plans de sauvegarde et de mise en valeur
du patrimoine urbain dans toutes ses formes (historique, architecturale, artistique,
archéologique, etc). A cet effet, il a été effectué dans le cadre de la première phase du PDAU
du groupement d'Oran un inventaire des monuments historiques déjà classés et proposés au
classement; inventaire qui bien évidement demande à être enrichi dans un cadre institutionnel
dans un but de sauvegarde.
Les problématiques sont cependant différentes. Dans le cas de la zone Ouest d'Oran,
notamment les Planteurs, la rareté de l'espace rend difficile la réalisation de tels équipements
qui nécessite dans la plupart des cas un recasement de nombreuses familles. Dans la
périphérie, qui a subi le desserrement d'Oran, le sous-équipement est dû à l'absence de
programmes intégrés logements-équipements.
Le constat est identique pour les équipements sanitaires, notamment en salles de soins.
Le diagnostic de l'activité dans le groupement nous aura permis d'en préciser les fonctions
principales; commerciale, portuaire et aéroportuaire, administrative, industrielle et
universitaire qu'il s'agit de valoriser.
∑ L'existence en son sein ou dans la région de pôles industriels qui présentent des réserves
foncières et de productivité considérables et qui offrent en amont comme en aval des
créneaux d'investissements multiples (chimie et pétrochimie, électroniques, industries
métalliques...).
∑ L’existence d'un important réservoir de main d'oeuvre qualifiée et non qualifiée et dont
le coût réel est en décroissance continue suite aux dévaluations successives du Dinar.
197
∑ Un marché local important, une tradition commerciale ancienne et une classe
d'entrepreneurs en formation (tradition de la P.M.E.)
∑ Cette même position lui permet de développer une fonction touristique, jusqu'ici
négligée, aussi bien dans le domaine du tourisme balnéaire, que saharien (circuits). Par la
qualité de ses services, le groupement d'Oran doit devenir un passage obligé du tourisme
méditerranéen.
∑ Par une politique fiscale locale adaptée, une stratégie de communication mettant en
valeur ses atouts, la reconquête d'une image de marque aujourd'hui ternie - cette reconquête
passant par l'éradication des sites d'habitat précaire, la restauration et valorisation de son
centre urbain, la mise en place d'infrastructures commerciales de haut standing mais
également d'infrastructures culturelles et de loisirs de qualité - la métropole oranaise peut
créer les conditions d'une dynamique qui peut en faire une métropole maghrébine voire
méditerranéenne.
- Création d'un pôle industriel au niveau de la zone d'extension urbaine, spécialisé dans les
industries de pointe : bureautique - montage d'équipement informatiques, robotique, montage,
électronique...
198
industrie du bois et du plastique, industries alimentaires utilisant des process à voie sèche
(minoterie, semoulerie).
En effet, la commune d'Es Senia présente déjà les conditions de la mise en place d'un
système intégré: industrie-recherche universitaire: l’existence d'un pôle industriel, d'un pôle
universitaire important avec des filières accès sur la recherche appliquée (informatique,
chimie, physique, économie, biologie etc.., proximité de la zone aéroportuaire dont le plan
directeur prévoit une zone franche spécialisée dans l'industrie de pointe.
Par ailleurs, les industries manufacturières (textiles notamment) sont, étant donné les
conjonctures internationales et nationales, en récession. Par conséquent, le redéploiement de
ces activités en difficulté doit être envisagé notamment vers des créneaux porteurs pouvant
faire l'objet d'un partenariat ou d'investissements directs étrangers : industries chimique,
produits pharmaceutiques, cosmétiques, détergent - matériel médical : seringues, gants
jetables, tuyauterie. - industrie du verre : verrerie de laboratoire, flacons etc..
199
II) PRINCIPALES ORIENTATIONS DES INSTRUMENTS
D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Elaboré dans les années 80, il propose une esquisse de structuration du territoire dans
laquelle Oran est positionnée comme métropole de premier rang, d'envergure internationale.
200
a généré de nouvelles agglomérations, des espaces urbains nouveaux déstructurés et
déstructurants, en l'absence d'une planification urbaine. Il souligne la nécessité de mener des
actions urgentes de viabilisation et d'équipement.
Les taux de croissance adoptés sont liés au blocage des agglomérations avec report de 60
% des besoins induits par leur croît démographique sur la zone d'extension Est d'Oran. Le
reste étant à répartir à travers les autres agglomérations à restructurer.
Les travaux des phases précédentes nous ont permis de tester les problématiques dégagées
par les différents instruments d'aménagement du territoire et de confirmer certaines de leurs
options fondamentales à savoir : reconquête des tissus urbains existants, préservation des
terres agricoles, extension vers l'Est, restructuration avec maitrise voire blocage des
agglomérations problématiques, éradication de l'habitat précaire.
Ils ont permis par ailleurs de donner une nouvelle définition de l'agglomération Oranaise,
de préciser le périmètre urbain du groupement et de l'ensemble de ses établissements
humains.
L'agglomération Oranaise, telle que nouvellement définie par le PDAU, comprend: Oran,
Bir El Djir, Canastel, Sidi El Bachir, Belgaîd, les Quatre Chemins, la zone des instituts et
Pont Albin.
Elle supportera, dans sa partie Est, prés de 83.000 logements soit 80 % de l'ensemble des
besoins en logements générés par la croissance du groupement, évalués à 104.830 à l'horizon
2015, sur un espace de 1.633 Ha.
La reconquête de l'espace occupe une place importante dans l'option retenue par le PDAU.
Cette reconquête doit permettre une recomposition cohérente du paysage urbain et de
réhabiliter la Ville. Elle passe par :
201
- L'éradication des poches d'habitat précaire.
- La réalisation d'équipements aussi bien structurants - tels que : Palais des Congrès,
Centre d'affaires, Hôtels haut standing, gares routiéres - que de première nécessité : crèches,
jardins d'enfants, aires de jeux, maisons de la culture, maisons de jeunes, terrains de sports,
aires de stationnement, parking....
- La consommation facile et excessive des terres qui persiste du fait de leur statut juridique
: EAC -EAI (exploitation agricole collective et individuelle).
202
III) LES EXTENSIONS RETENUES
Il faut noter que parmi la surface cédée, certaines zones sont déja en cours d'urbanisation
par des programmes de lotissements ou coopératives immobiliéres (cité Djamel avec 12,30
ha; D.A.S Khemisti au Sud Ouest avec 40 ha,...).
Ainsi, le périmetre d'extension à long terme d'Oran est limité entre la route de Sidi
Maarouf, Sidi Bachir, et Belgaîd.
L'extension se fait généralement sur des terres incultes, garrigues et terres céréaliéres. Il
est à noter que toutes les poches à fortes potentialités agrcioles à l'interieur du périmétre
urbain sont considérées zones à proteger. Il en est également de même pour les espaces
forestiers ou présentant un interêt particulier.
Les zones d'extension, ainsi que leur consistance telles que arrêtées conjointement par la
direction de l'urbanisme, la direction de l'agriculture, et le bureau d'études URSA sont
précisées dans les tableaux ci-dessous. Sont donnés leurs caractéristiques, leur statut
juridique, leurs occupations actuelles naturelles et humaines.
Les disponibilites fonciéres réelles est le status juridique des terrains retenues pour
l'extension urbaine sont données par le tableau qui suit (à enlever le texte) :
tableau n° 127 :
L'occupation humaine ( constructions, habitations, puits, batiments d'élevage, ...) des
zones d'extension est donnée par le tableau qui suit :(à enlever le texte)
tableau n° 128
203
La nouvelle configuration de l'espace
- Agglomération Oranaise
Elle inclut : Oran, Pont Albin, les quatre chemins, La LOFA, la zone des instituts, Bir El
Djir, Canastel, Sidi El Bachir et Belgaîd.
Es Senia, Ain El Beida, Chérif Yahia, Sidi Chahmi, Nedjma, Emir AEK, Bouamama,
Hassi Labiod, Sidi Maarouf I, Sidi Maarouf II, Sidi Maarouf III, Sidi Maarouf IV
- La zone éparse :
204
IV) AMENAGEMENT GENERAL DU GROUPEMENT
En matière d'aménagement, l'option fondamentale retenue vise à :
• L'extension d'Oran au Nord-Est sur l'espace compris entre la route de Sidi Maarouf,
l'agglomération Sidi El Bachir et Belgaîd.
L'aménagement général du groupement est donc focalisé dans la zone d'extension Est,
dont la structuration et la destination générale des sols sont précisées dans l'aménagement de
l'agglomération Oranaise telle que précédemment définie.
Pour désenclaver l'agglomération de Nedjma qui, selon les projections à long terme,
dépassera au point de vue taille ses chefs lieu de commune et de Daira, deux liaisons sont
préconisées : l'une vers Es-Sénia en passant par la zone industrielle, l'autre, directement vers
Oran en empruntant la servitude du gazoduc, qui aboutit au niveau de Sanchidrian.
Il faut noter que la rocade projetée constituera l'ossature principale de la liaison Est-Ouest
du groupement.
205
Pour l'implantation d'activités d'artisanat ou de petits métiers, deux microzones d'activités
à l'Ouest et à l'Est de Sidi El Bachir sont projetées.
Cette configuration de l'espace du groupement est complétée par une armature rurale afin
d'assurer les conditions de rééquilibrage des zones périphériques sans pour autant sanctionner
le secteur agricole, qui est demeuré longtemps en conflit avec l'urbanisation.
L'agglomération Oranaise :
La conception générale de l'agglomération s'appuie sur les fonctions retenues pour Oran
(commerciale, portuaire et aéroportuaire, universitaire, services tertiaires, ville d'affaires,
ville touristique) pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de métropole régionale aussi
bien au niveau national que maghrébin ou méditerranéen.
La zone Est, notamment sa frange maritime, constitue une opportunité pour Oran. Un
aménagement de qualité lui permettra de reconquérir une image de marque et d'acquérir les
caractéristiques d'une réelle métropole.
Des liaisons piétonnes sont projetées au niveau des falaises de Belgaîd et de Canastel.
Le PDAU n'étant qu'un instrument d'orientation générale c'est aux POS de fixer, avec le
maximum de précision, ces options. Leur composition et leur forme urbaine doivent obéîr à
l'option retenue qui consiste en extension urbaine linéaire vers l'Est. Il s'agit de rompre
partiellement avec la forme radio-concentrique adoptée jusqu'ici.
Cette extension doit se réaliser dans un souci de continuité et de cohérence avec les tissus
existants Ce qui impose l'établissement de liaisons aussi bien spatiales que fonctionnelles et la
création d'autres pôles de centralité afin de soulager l'hypercentre.
206
V) AMENAGEMENT DE L'AGGLOMERATION ORANAISE
Ce principe vise à développer l'urbanisation suivant des axes Est-Ouest longeant le littoral
jusqu'à l'agglomération de Belgaîd. L'aménagement se base essentiellement sur le réseau de
voirie composé de grandes voies longitudinales qui constituent le prolongement des axes
existants et d'un réseau transversal.
Il s'agit de relier la ville actuelle et ses extensions, en créant des axes de relation
urbaine.
Le long des boulevards urbains proposés, seraient implantés des équipements intégrés à
l'habitat, destinés à assurer une continuité d'animation, sur la plus longue partie de leur
parcours.
Par conséquent, le réseau de voies de distribution a été conçu de telle manière que des
itinéraires distincts, aisés, à débit plus rapide assurent l'écoulement du trafic urbain sans
perturber les liaisons organiques.
2) L'intégration au site
La zone d'extension Est dispose d'un patrimoine naturel qui lui donne un caractère
particulier.
- Les espaces boisés qui doivent, par conséquent, être préservés et aménagés en parcs
suburbains. Des espaces verts paysagés sont à créer.
- Des zones de sports et de loisirs trouveront naturellement leur place dans ces espaces
privilégiés.
207
3) Affectation générale des sols
L'urbanisation de la zone Est devrait être en mesure de satisfaire sur place les besoins de
ses habitants en matière d'éducation, de santé, de commerces, de détente et autres services.
Ainsi seront évitées les déplacement des populations de la zone Est ( Sidi Bachir, Belgaîd,
Bir El Djir etc ...) vers l'hypercentre.
Par contre, les équipements centraux, rayonnant sur l'ensemble de l'urbanisation nouvelle,
sont des éléments fondamentaux de la structure d'aménagement à l'échelon intermédiaire,
c'est à dire au niveau des équipements de quartier et inter-quartier
Les centres de quartiers et inter-quartier seront implantés à proximité des axes structurants.
Les secteurs à forte densité seront localisés de préférence prés des équipements centraux,
centres inter-quartier et de quartier. Il importe, en effet, de faire profiter le plus grand nombre
des avantages offerts par les équipements et les services urbains.
L'habitat à faible densité sera adopté lorsque les conditions de site s'y prêteront.
4) L'organisation urbaine
- Un technopole :
208
- Un pôle central est composé de :
• Un centre d'affaires : localisé au coeur de la zone d'extension, situé sur les axes
structurants permettant la liaison organique entre l'urbanisation nouvelle et le secteur déjà
urbanisé.
• Un centre commercial.
Les espaces boisés existants doivent être protégés, valorisés et équipés pour servir à la
promenade et à la détente.
5) Le programme d'équipements
- Equipement centraux :
Pôle I : Sport - loisirs : superficie : 130 ha plus l'habitat intégré.
• Complexe sportif.
• Stades olympiques.
• Complexe touristique.
• Centre de recherche.
• Centre de conférences.
• Musée.
• Médiathèque.
• Maison d'édition.
• Cinémathèque.
209
Pôle III : Affaires-services Superficie : 60 Ha
• Centre commercial.
• Centre d'affaires.
- Equipements inter-quartiers :
• Lycée 2 Ha.
• Technicum 2 Ha.
• Polyclinique 2250 m2.
• Salle de sport 1800 m2.
• Piscine 2000 m2.
• Stade 30000 m2.
• Cinéma 1400 m2.
• Antenne APC 2600 m2.
• Equipement commercial 6000 m2.
• Hôtels des postes 1200 m2.
• Sûreté urbaine 700 m2.
- Equipements de quartier
• Centre de santé 1600 m2.
• Salle de sport 4800 m2.
• Maison de jeunes 1200 m2.
• Centre culturel 5500 m2.
• PTT 1400 m2.
• Marché 2000m2
• Mosquée 4800 m2.
- Equipements de voisinage
• Salle de sport 2000 m2.
• Terrain de football 7800 m2
• Jardin d'enfants 1700 m2.
• Commerce de première nécessité intégré.
• Ecole fondamentale 1er et 2ème cycle.
• Ecole fondamentale 3ème cycle.
L'affectation des sols au niveau de l'agglomération oranaise est donnée par le tableau qui
suit :
210
B) DELIMITATION DES ZONES À POS ET INTERVENTIONS SUR LE
TISSU URBAIN DE LA VILLE D'ORAN
a) Délimitation des zones à POS et termes de réference dans l'agglomération
Oranaise (VOIR CARTE N° 3)
Identification de la zone :
Haî El Amir
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le Bd de l'ALN
A l'Est par la route du Ravin Blanc et la voie ferrée
Au Sud par la rue du Colonel AEK Chabou et le Bd Cdt Abderrahmane Mira
A l'Ouest par le Bd Maata Mohamed Habib
Description :
Constituée de deux quartiers principaux, Haî Émir et Haî Yaghmourassen. Leurs tissus
commencent à prendre de l'ampleur à partir de 1880 avec l'installation d'un nombre important
d'équipements structurants. La concentration de ces équipements autour de la place 1er
Novembre et le long des axes principaux (Rue Larbi Ben M'hidi et Rue Khemisti Med) afait
de ces quartiers, le centre actuel de la ville d'Oran.
Cette zone demeure la plus homogène de la ville caractérisée par des immeubles classiques
organisés suivant une trame orthogonale.
211
Données sur la zone :
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifique Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérales Ha
- 0,3 - 66681 11270 72,2
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâtie Places Voirie Contraintes
Fonction Niveau d'équipement
dominante
Moyen Aménagée en Aménagée en - La voie de Mixte Très forte
bon état bon état chemin de fer à concentration
l'Est d'équipements et de
- La falaise au commerces
Nord
Perspectives :
212
Orientations et termes de référence :
213
Identification de la zone
Limites de la zone:
Limitée :
Au Nord par la rue John Kennedy
A l'Est par la Rampe Cdt Ferradj, la place Premier Novembre, Bd Maata Mohamed
Habib, rue Yveton, rue Ben Yabka Ali
Au Sud par la place des Quinconces et le terrain Si Ali
A l'Ouest par la route Marlin et accès à la pêcherie
Description :
Composée de six sous quartiers, la Casbah, Haî Ennasr, Haî Imam El Houari, et Haî El
Marsa . Le quartier fut créer en 903 par deux marins Andalous, il a connu plusieurs
occupations étrangères notamment celle des Espagnoles et des Français. Haî Imam El Houari
a toujours joué le rôle de centre de quartier jusqu'à nos jours, actuellement le quartier se
trouve dans un état de dégradation totale due essentiellement à l'occupation massive des
immeubles et au manque d'entretien. Il est à signaler que la zone dispose d'un nombre
important de monuments et sites historiques qui sont à protéger et à classer
Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques Ha terrains libres libérables Ha Log 1987 Log/Ha 1987
Ha
- 12,5 - 20724 3380 43,3
214
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
-Dégradé (Haî -Partiellement Aménagée -VRD défectueux Mixte (Haî Existence
Ennasr, Château aménagée dégradée -Vétusté du cadre Imam El Houari) d'équipements
Neuf, Calère, -Etat de bâti -Résidentiel (le de services
Balança et dégradation -Nature des sols reste de la zone)
Casbah) (sol argileux)
-Précaire (Jardin -Faille sismique
Welsford) au niveau du
jardin Welsford
Perspectives :
215
Orientations et termes de référence :
216
Identification de la zone
Les Planteurs
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la Casbah
A l'Est par le thalweg Est du Ravin Ras El Ain
Au Sud par Haî El Feth
A l'Ouest par le flanc Est du Djebel Murdjadjo
Description :
Selon le dossier spécifique élaboré dans le cadre du PDAU d'Oran en Juillet 1995, le flanc
Est du Murdjadjo se compose de 26 sites dont quatre planifiés, il s'agit de HAI Yfri (ex.
Eugène Étienne) crée en 1788, cité Sidi El Houari crée en 1959, et les deux cités Planteurs 1
et 2 crées en 1963.
Hormis ces quatre derniers, le reste de la zone est occupé par l'habitat spontané, se
développant sur des thalwegs et fond de carrières inexploitées, il représente environ 75% de
la zone.
Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques ha terrains libres libérables ha Log 1987 Log/Ha 1987
ha
13,2 - - 58864 10098 40
217
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau d'équipement
dominante
-Dégradation avancée Inexistence En très -Risque d'inondation Résidentiell Peu d'équipements
et état précaire mauvais et de glissement e TOC > 100 élevés
état -La servitude de la
voie rapide
-Risque d'éboulement
des parois de la
carrière
Perspectives :
218
Orientations et termes de référence :
219
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
Haî Medina Djdida -Palais de justice
Hai El Karama -Ancien Hopital
Haî Sidi Okba -St Antoine
Hai Sidi El Bachir -Sidi El Hasni
Haî Chabab -Champ de Manoeuvre
4 -Medina Djdida
-La prison civile
-Hôpital (Plateau St Michel)
- La gare (Plateau St Michel)
-Evéché
-Gendarmerie
Dénomination de la zone
Haî Sidi El Bachir
Limites de la zone :
Limitée:
Au Nord par la rue Colonel AEK Chabou, Bd Cdt Aderrahmane Mira
A l'Est par la voie du chemin de fer
Au Sud par l'avenue Cheikh AEK, Bd Houaha Mohamed et Bd Colonel Lotfi .
A l'Ouest par le thalweg Est du Ravin Ras El Ain
Description :
Situé au Sud du centre ville, cette zone est occupée par des grandes emprises
d'équipements et servitudes, il s'agit de : hôpital, le jardin public, le palais des sports et des
expositions, CFA, le cimetière Juif, la gare du chemin de fer, l'école supérieur militaire et la
caserne St Philippe. Son tissu urbain se présente sous forme d'une juxtaposition de plusieurs
tissus relativement en damier, contenus dans une maille primaire semi-radioc-oncentrique.
Mise à part les équipements structurants cités et dont le rayon d'influence dépasse les limites
de la wilaya, la zone en question se trouve dotée d'un réseau de centralisé autant plus à
l'échelle régionale qu'à l'échelle de la ville, Bd Mascara (commerce de gros), Bd Zabana
(musée, école des beaux arts). Jardin public, rue de Mostaganem (commerce de pièces
électroniques et vente de mobilier électroménager), rue de Tlemcen (commerce de gros),
place Karguentah (palais de la culture), place Roux, square du Maître Thuvaeny (tribunal,
gendarmerie).
Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres libérables ha Log 1987 Log/Ha 1987
ha
34,2 1,2 2,7 48193 8023 46,6
220
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes
Fonction Niveau
dominante d'équipement
-Dégradation avancée Aménagées Aménagée en La voie du Mixte (habitat + Equipements
(Médina Djédida, Sidi bon état chemin de fer équipements structurants
Okba) (Est) +commerces)
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equipement
Logts/ha scolaire 2015
5132 - - 5132 - 82 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 46 classes
(3éme cycle)
221
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
-La rénovation concernera les deux quartires 2-3 le long des
- POS 4-1 Premier degré ( Medina Djdida et Sidi Okba). axes princpaux
Elle touche surtout la cadre bâti qui date dans sa 1,4 - 2 à
HAi Sidi Okba grande partie de l'époque coloniale ainsi que les l'interieur des
terrains libérales aprés trasfert des activités et les tissus
emprises militaires.
Renovation
Parmi les actions à mener dans les tissus sont :
- La recomposition urbaine des axes : la route de
Tlemcen, Bd Mascara, Bd de l'indépendance.
- Protection, préservation et mise en valeur des
monuments et sites historiques.
- Elargissement du bd de l'indépendance au niveau
de la caserne Militauire.
- Transfert de la caserne située au niveau du quartier
Sidi Okba à long terme.
222
Identification de la zone
Numéro de la Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens
zone denomination) quartiers)
5 Ras El Ain Terrain Bonifay
HAI Mahéddine Brunie
HAI Es Saada Protin
Ruches PTT
Kouchet El Djir
Petit Eden
Cité petit
Mont Plaisant (caserne militaire)
Cité policiére Bouakel
DENOMINATION DE LA ZONE Terrade
HAÎ Mahéddine Chollet
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le deuxième Bd Péripherique
A l'Est par avenue Chakib Arslan et l'avenue Colonel Amirouche
Au Sud par la rue Merzougui
A l'Ouest par le Thalweg Est de Ras El Ain
Description :
Située au Sud-Ouest de la ville, caractérisée d'une manière générale par l'emprise du 2éme
région militaire qui occupe environ 66 ha soit le 1/5 ème de la zone. Elle est composée de
trois quartiers à savoir HAÎ Sidi Mehieddine (Ex Eckmuhl), Terrade, cholet, Hai EsSaada (Ex
cité Petit)
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Log Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
Zone 5 : 58,1 Zone 5 : 6 Zone 5 : 1,5 Zones 5 : 29912 Zones 5 : 4198 Zones 5 : 24,8
Caractéristique de la zone:
ETAT Contraintes Fonction Niveau
dominante équipement
Bati Places Voirie
Moyen Aménagées Bon etat -Thalwegs Résidentielle Tres faible
(dominance) situés au Nord (dominance)
-Degradation et à l'Ouest -Centralité au
avancée -Rupture niveau de
(Terrad) fonctionnelle l'avenue Emir
-Etat précaire (caserne de Khaled
(titre au 2ème région
Pistolet) militaire)
223
Coefficient Dynamique Monuments et Typologie
d'occupation du des tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 (HAÎ Es -densification - Ilot - Collectif en Orthogonale
Saada, Cholet , en hauteur - Cité alignement régulière
Hai El Badr, HAÎ - ZHUN - Lotissement
El Feth) -Lotissement discontinu
0,7 -1,4 (HAÎ (dominance) - Pavillonnaire
Mahéddine et -Spontané en ordre continu
Terrade)
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Log Déficit en Observatio
logts 2015 ciblée en logts aprés en 2015 Equip. n
Logts/ha densification
Zones 5 : 49022 3185 Zones 5 : 40 Zones 5 : 2568 Zones 5 : 616 - 51 (1er et
3éme cycles )
POS 5-2 Hai troisième - La rénovation s'applique sur les tissus dégradé,
Mehieddine priorité elle concerne principalement Hai Mahieddine .
Hai Es Saada Parmi les actions à mener :
Densification -Recomposition urbaine essentiellement pour
l'emprise de la caserne militaire qui occupe environs
66 ha.Elle constitura une opportunité en matière
d'équipement et d'habitat urbain dense.
- Amélioration et traitrement : Av Chakib Arslan - -
Réhabilitation des Arènes en lui affectant une
fonction culturelle ou sportive.
- Création voie à l'interieur de la caserne de la
deuxième région Militaire reliant la rue Khelifa
Benabdelsalem et la rue Hamou Ali.
Limite de la zone:
-Au Nord par la rue Marzougui
-A l'Est par l'avenue Chakib Arslan et l'Avenue Colonel Amirouche.
-Au Sud par le troisième Bd periphérique.
-A l'Ouest part la forêt de Djebel Murdjadjo.
Description:
224
Ce secteur est situé à la limite Sud Ouest de la commune d'Oran, au bord du troisième Bd
peripherique et le long de la RN 2.Il constitué par les deux quartiers de Hai El Badr et Hai El
Feth.
Données sur la zone
Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation totale ha batie ha Voirie ha habitat ha équip ha espace vert Activité ha
1890-1965 174 82 58 51,1 13,4 0,5 1
Surface zones Surface des terrains pop 1987 Nbre de long Densité (brute)
spécifiques ha terrains libres ha libérales ha log/ ha 1987
12,9 2,4 0,3 25880 3784 27
Caractéristiques de la zone:
Etat Contraintes fonction Niveau
dominante d'équipement
Bati Places Voirie
Moyen aménagées Bon état Conserne -Residentielle Trés faible
-Centralité le
long de 2ème
Bd peripherique
Description :
Située au Sud du quartier Medina Djdida, comprise entre le 1er et 2 éme Bd périphérique,
elle se compose de la partie Nord du quartier El Othmania (Ex Maraval) et trois autres
quartiers à savoir HAÎ El Mokrani (Ex Sananes), HAÎ Oussama (Ex Boulanger) et HAÎ Abd El
Moumen (Ex Choupot), l'impression générale qui spécifie la zone est la concentration
d'entrepôts et usines occupant des grandes emprises ( HAÎ El Mokrani).
Données sur la zone :
Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1890 -1985 200 127 73 77 23,8 1 16,6
Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques en ha terrains libres libérables en ha Log 1987 Log/Ha 1987
en ha
- 0,2 5,1 40073 5359 26,8
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bati Places Voirie Contraintes Fonction Niveau d'équipement
dominante
-Dégradation Etat de Bon état Rupture fonctionnelle Résidentiell Existance de certaines
avancée (HAÎ dégradatio (Hai El Mokrani) e équipements
El Mokrani) n (dominance) structurants
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en équip. Observatio
logts 2015 ciblée aprés Log en 2015 n
Logts/ha densification
226
65675 4267 40 2640 1627 - 68 classes (1er et
2éme cycles)
- 39 classes (3éme
cycle)
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens
denomination) quartiers)
8 HAÎ El Othmania Maraval
HAÎ Tarik ZHUN Maraval
Dénomination de la zone
HAÎ El Othmania
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par l'avenue Mekki Khelifa
A l'Est par la RN2A
Au Sud par le 3ème Bd Périphérique
A l'Ouest par l'avenue Chakib Arslan
Description :
Localisée au Sud de la ville d'Oran. Elle est composée de 2 quartiers ( HAÎ Othmania (Ex Maraval). l'existence
des Zhun (occupe environ 50 % de la zone) est le caractère dominant au niveau de la zone .
227
Période Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface
d'urbanisation Totale ha Bâtie ha Voirie ha Habitat ha Equip. ha Espace Vert Activité ha
ha
1955 -1995 182 143,5 38,5 92 38 5,3 1,2
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Densité Hab/Ha Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 7,9 1,9 22481 5838 32,1
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon -Inexistence de -Aménager - Désorganisation Résidentielle Trés faible
places partiellement en fonctionnelle
-Espaces verts bon état - Sous équipement
abandonnés -Aires de - Absence d'espaces
stationnement publics structurant
délaissées -Dévalorisation du
foncier
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité ciblée Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 Logts/ha aprés densification Log en 2015 Equipement
scolaire 2015
36844 2396 40 1437 959 - 38 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 22 classes
(3éme cycle)
228
Réaménagement Premier degré -Réaménagement et densification des tissus avec 2 - 3 : Le long des
création d'un centre d'équipement . axes principaux
-Création des espaces publics (places, rues,
jardins, aires de stationnement) 1,4 à 2 : A l'intérieur
- Amélioration et traitement des façades le long des quartiers
des grands axes.
-Réaffectation des terrains libérables après
transfert des activités
- Hiéarichisation des voies
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne
dénomination
(anciens quartiers)
9 HAÎ El Hamri Lamur
Hai El Ghoualem Medioni
Dénomination de la zone Lyautey
HAÎ El Hamri
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par avenue Cheikh AEK
A l'Est par la voie du chemin de fer
Au Sud par le 2éme Bd Périphérique
A l'Ouest par l'avenue de l'ANP
Description :
Considérée parmi les premiers quartiers de la ville, elle est composée de deux quartiers, HAÎ
El Hamri et HAÎ El Ghoualem (Ex Mediouni), l'occupation du sol de ce dernier nous révèle
une concentration d'activités. En ce qui concerne HAÎ El Hamri, il est caractérisé par trois
grandes emprises, il s'agit du cimetière Chrétien, le stade 19 juin et le parc d'attraction
représentant représentent environ 50 % de la superficie totale du quartier
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 (Brute)
ha libérables ha Log/Ha 1987
17,2 4,8 13,2 31107 5015 33,4
229
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen Non aménagées Bon état - Servitude de Résidentielle Concentration
chemin de fer ( dominance) d'équipements
- Existence d'ordre sportf et
d'entrepôts loisirs
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site en Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée logts aprés Log en 2015 Equip.
Logts/ha densification
50981 3312 40 990 2322 - 53 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 30 classes
(3éme cycle)
230
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
10 HAÎ Nakhil St Hubert
HAÎ Es Salem Nouveaux lotissements St Hubert
Cité Emir AEK
Zone INESSM
Maraval ( une partie )
Les Palmiers
Dénomination de la zone
HAÎ Es Salem
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par l'avenue Mekki Khelifa
A l'Est la route nationale N°24
Au Sud par le 3 éme Bd Périphérique
A L'Ouest par le chemin rural Ruisala
Description :
Composée de deux quartiers principaux, cet zone qui malgré l'existence d'une emprise
militaire et une grande partie du terrain occupée par les activités elle est considérée parmi les
quartiers les plus aisés de la ville caractérisé par des villas de haut standing. Cette zone est
dotée d'un nombre important d'équipement structurant: INESSM, cité de l'enfance, institut
islamique, ITSP et le lycée technique.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 1,7 8,7 7650 1038 6,6
231
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon Aménagées Aménagées en Incohérence entre Résidentielle Equipements
(état moyen) bon état différentes parties de éducatifs
la zone
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée site aprés Log en 2015 Equip.
Logts/ha densification Scolaire 2015
12537 1850 - - 1851 - 13 classes nous n'avons pas
(1er et 2éme prévu une
cycles) densification afin de
- 7classes preservé le caractère
(3éme cycle) spécial de la zone
(tissu ouvert)
232
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Préservation, Troisiéme - Les deux quartiers constituant la zone d'étude 1,4 -2 : Le long des
rénovation et degré se présentent sous forme d'une juxtaposition de grandes axes
réorganisation plusieurs tissus différents dont la solidarité est
très faible, raison pour laquelle nous avons opté 0,7-1,4 : A l'intérieur
pour une réorganisation de la zone des tissus
- La rénovation touchera les anciennes
constructions en état de dégradation ainsi que les
activités pouvant faire l'objet d'un transfert.
-La préservation concernera principalement les
deux lotissement (les Palmiers et St Hubert)
spécifiés par leur caractère commun qui est celui
de tissu ouvert (villas de haut standing ).
Les actions prises en charge par le POS sont :
-La réaffectation des terrains libérables après
transfert des activités .
-Le traitement des façades le long du 2éme Bd
périphérique et le Bd de l'ANP .
-Le traitement des espacés extérieurs à l'intérieur
des cités
- Le maintien du caractère boisé.
233
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
11 HAÎ Noussair St Hubert ( zone industrielle)
Dénomination de la zone
HAÎ Noussair
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le 2éme Bd Périphérique
A l'Est par la servitude de la voie du chemin de fer
Au Sud par le troisième Bd Périphérique
A l'Ouest par la RN24
Description :
Constitué d'un seul quartier, HAÎ Noussair (Ex zone industrielle de St Hubert), elle est limitée
au Nord par le 2éme Bd périphérique, à l'Est par la voie du chemin de fer, au Sud par le 3éme
Bd périphérique et à l'Ouest par la route nationale n°24. La vocation destinée à cette zone
depuis l'époque coloniale a été toujours conservée jusqu'à nos jours.
Surface zones Surface des Surface des terrains Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres ha libérables ha Log 1987 Log/Ha 1987
100 - - - - -
234
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie ContraintesFonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen Inexistence Partiellement en - La voie de Industrielle
(dominance) état de chemin de fer
dégradation (Est )
- Inexistence
d'infrastructure
de base
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en logts Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equip.
Logts/ha
- - - - - -
235
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
12 HAÎ El Khalidia Delmonte
Cavaignac
Denomination de la zone Bastié
HAÎ El Khalidia
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la rue Bouhaous Mohamed
A l'Est par la Pénétrante de Delmonte
Au Sud par le 2 ème Bd Périphérique
A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer
Description :
Constituée de deux quartiers Cavignac et Delmonte actuellement HAÎ El Khalidia et une
partie de HAÎ El Manaour (Ex Saint Charles). La zone est structurée par l'avenue Sidi Chahmi
qui joue un rôle très important dans l'animation des deux quartiers d'après la carte de
l'occupation du sol. On distingue deux zones de concentrations d'équipements structurants . Il
s'agit au Nord d'un centre professionnel, un lycée technique, une institut et la CNASAT
d'Oran au Sud , une polyclinique et deux équipements scolaires ainsi dans la partie Ouest, on
remarque une concentration d'activités occupant des grandes emprises.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 2,6 7,9 158116 2235 24,5
236
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau d'équipement
dominante
Moyen Non aménagées Bon état - Servitude de la - Résidentielle Existance de certains
(dominance) voie du chemin (dominance) équipements
de fer - Animation structurants
- Présence de urbaine le long de
grandes l'axe Sidi Chahmi
emprises
d'activités
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Equip. Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Scolaire 2015
Logts/ha
259134 16837 35 956 15881 - 270 classes (1er
et 2éme cycles)
- 153 classes
(3éme cycle)
237
Orientations et termes de référence :
238
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
13 HAÎ Ibn Sina Victor Hugo
HAÎ Dhaia Petit Lac
Dénomination de la zone Bastié ( une partie)
HAÎ Ibn Sina
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par le deuxième Bd Périphérique
A l'Est par la Pénétrante Delmonte
Au Sud par le troisième Bd Périphérique
A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer
Description :
Elle est composée actuellement de deux quartiers HAÎ Dhaia (Ex Petit Lac) et HAÎ Ibn Sinna
(Ex Victor Hugo et Bastie). Son espace urbain parait hétérogène dicté par une occupation
différenciée entre lotissement, cité, de recasement, grandes emprises d'équipement et
emprises spécifiques (dépôt SONATRACH). Mise à part les voies structurantes à l'échelle
des quartiers, la zone dispose de deux axes principaux relativement parallèles, ils jouent
actuellement le rôle de centre de quartier il s'agit de la rue Talha Larbi et l'avenue des 40
Martyrs.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 2,6 10,4 38316 5004 29,9
239
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen Existantes non Partiellement en - Accéssibilité à la - Résidentielle Présence
aménagées bon état zone très limitée (dominance) d'équipements
- Servitude du - Animation le éducatifs
chemin de fer long de l'axe
-Dépôt avenue des 40
SONATRACH martyres
( à l'Ouest)
- Incohérence
entre différentes
partie de la zone
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Logts en Equipement
Logts/ha 2015 Scolaire 2015
62796 4080 40 1692 2388 - 65 clesses (1er
et 2éme cycles)
- 37 classes
(3éme cycle)
240
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
Restructuration Deuxiéme - L'option retenue a pour objectif la 2-3 : Le long des
degré transformation de l'espace urbain afin de lui grands axes ( 2ème
donner une organisation différente en Bd Périphérique, Av.
introduisant des fonctions nouvelles. Parmi les Des 40 Martyrs et la
actions à mener : rue Talha Larbi)
- Réaffectation des activités qui ont fait l'objet
d'une proposition du transfert ( étude ECOTEC) 1,4 -2 : A l'intérieur
en places publiques ou équipements urbains des tissus
- Transfert du dépôt SONATRACH à l'extérieur
de la ville car celui ci constitue un danger
permanent pour les habitations avoisinantes.
- Création des façades urbaines le long des
grands axes.
241
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
14 HAÎ El Menaouer St Charles
HAÎ El Makari St Eugene
Dénomination de la zone HAÎ Tafna Bel Air
HAÎ El Makari Pauyet
Arbes ville
Hippodrome
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la voie du chemin de fer
A l'Est par la route de Ravin Blanc, Avenue Aspirant Hammou Mokhtar et l'avenue Maalem
Larbi
Au Sud par la pénétrante de Delmonte
A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer
Description :
Située dans la partie Sud-Est du centre ville. Elle est composée de 3 quartiers organisés le
long de deux axes principaux (Hammou Mokhtar et Bd Colonel Abdelrazek) celui ci
constitue actuellement un centre linéaire à l'échelle inter quartier. A cote de cela un nombre
important d'activités et entrepôts se concentre dans la partie Ouest (HAÎ Menouar) de la zone
offrant ainsi des potentialités foncières qui peuvent servir à l'installation de nouveaux
équipements.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérables Ha
- 9,2 18,6 42816 6107 31,6
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
- Dégradation Aménagées Aménagée en - Voie ferrée Résidentielle Faible
avancée (la dégradées bon état - Voie Rapide du
partie Sud de Ravin Blanc
HAÎ El - Activités et
Menouar ) entrepôts vides
242
Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie
d'occupation tissus sites
du sol (Cos) historiques
Construction Tissu Trame
0,7 -1,4 Dégradation (HAÎ - Lotissement -Pavillonnaire Orthogonale
El Makari et la en ordre
partie Sud de HAÎ continu bas
El Menouar
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Equip. Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015
Logts/ha
70171 4010 40 1622 2388 - 73 classes (1er et
2éme cycles)
- 41 classes (3éme
cycle)
Restructuration
243
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination
(anciens quartiers)
15 HAÎ Chouhada - Zrâa
HAÎ Dar El Beida - Zeytoun
- Les Castors
- Dar El Beida
Dénomination de la zone
Dar El Beida
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par l'avenue Aspt Hammou Mokhtar
A l'Est par troisième Bd Périphérique
A l'Ouest par l'avenue Maalem Larbi
Au Sud par la pénétrante Delomonte
Description :
L'aspect résidentiel est le caractère dominant au niveau de la zone à l'encontre d'une absence
flagrante d'un centre d'animation commerciale au niveau de la zone, trois axes principaux
connaissent dans ces derniers années des ouvertures de locaux commerciaux et cela malgré la
typologie des tissus (pavillonnaire), il s'agit du 2éme Bd périphérique, du CW 35 et de la
continuité de la rue Djellat Ahmed à côté de laquelle un marché hebdomadaire s'organise
chaque Mardi.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérables Ha
- 2,5 3,5 16993 2659 16,7
244
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon - Inexistence de Moyen -Désorganisation Résidentielle Equipements
places urbaine de la zone inter quartier
-Espace vert due à l'inexistence
existant non d'espace public
aménagé
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Equip. Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en
Logts/ha 2015
27850 1809 35 3642 -1833 - 47 classes (1er et La zone 15 peut
2éme cycles) recevoir environ
- 27 classes (3éme 1853 logements
cycle) en plus des
besoins à l'an
2015
245
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Intervention COS projeté
Préservation et Deuxiéme - Animation de la zone par la création d'un centre 1,4-2 : le long des
densification degré inter quartier au niveau du terrain en face lycée axes principaux
Benzerdjeb 1 : à l'interieur
- Injection d'équipements structurants dans la partie des tissus
Nord du quartier Dar El Beida aprés transfert des
activités.
- Recomposition des façades des axes principaux en
façades urbaines avec respect de l'alignement. Il
s'agit de l'avenue Aspt Hammou Mokhtar, RN 11,
2ème Bd Périphérique, CW 35
- La continuité de la rue Djellat Ahmed et
pénétrante de Delomonte
-Préservation du cachet original du quartier les
Castors (sauf les constructions donnant sur les axes
su cités, le long desquels, la densification est
permise)
- Réaménagement des ZHUN dans le cadre du POS
en cours.
246
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles denomination) Ancienne dénomination (anciens
quartiers)
16 HAÎ Ibn Rochd I Gambetta
HAÎ El Mactaa Gambetta Falaise
HAÎ Omaria Carteaux
Bon acceuil
Sidi M'hamed
Dénomination de la zone
HAÎ Ibn Rochd I
Limites de la zone :
Limitée :
Au Nord par la route de la Falaise
A l'Est par 2ème Bd Périphérique, Av. d'Acool
A l'Ouest par la route du Ravin Blanc
Au Sud par la rue Djamila
Description :
Située à l'Est du centre ville, elle est considérée parmi les premiers faubourgs de la ville. Elle
est structurée par deux axes principaux Avenue Djellat Habib. Elle dispose d'un marché, un
lycée, un laboratoire d'hygiène et quelques équipements d'accompagnement parallèlement à
un nombre considérable d'activités et entrepôts occupe la zone pouvant constitués une
opportunité pour son expansion.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Nette)
spécifiques Ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
Ha libérables Ha
- 7,5 7,4 27629 4175 23,2
247
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Moyen - Aménagées Partiellement - La route du Ravin Résidentielle Equipement
- Dégradées bon Blanc (Sud) de quartier
- Chemin de fer
(Ouest)
- Station SONELGAZ
(Ouest)
- Gazoduc (Nord)
- Lignes électriques
de haute tension
(Nord)
- La Falaise (Nord)
-Existence d'une zone
d'habitat précaire
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité ciblée Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 Logts/ha aprés densification Log en Equip. scol.
2015
27818 2941 35 2124 917 - 47 classes
(1er et 2éme
cycles)
- 27 classes
(3éme cycle)
248
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Interventions COS projeté
POS-16-1: Deuxiéme - Maintenir le nouveau alignement de l'avenue 2 à 3 : Le long des
Hai EL Mactaa degré d'Arcool avec la recomposition des parois de l'axe axes principaux.
en façades urbaines, constituant un prolongement
Densification et de celles existantes au niveau de la rue Larbi Ben 1,4 - 2 : Pour le reste
restructuration M'hidi de la zone
- La recomposition des façades de l'avenue Djellat
Habib en façade urbaine
- Assurer une densité élevée le long des deux axes
principaux (avenue Djellat Habib et avenue
d'Arcol)
- Reaffectation des entrepôts et les activités à
transferer avec remplacement en équipements
- La transformation de l'îlot des caves Gay en
centre d'équipement interquartier
POS 16-2 Deuxième -Traitement des places et des espaces exterieurs. 2 à 3 : le long des
hai Ibn Rochd priorité - Traitement des façades le long du 2ème Bd axes principaux.
Périphérique 1,4-2: Pour le reste de
Renovation et - Eradication de l'habitat précaire à l'Est de Hai la zone
recomosition Ibn Rochd
urbain - Traitement des façades de la route des Falaises
et la CW 75 en façades maritimes
249
Identification de la zone
Limites de la zone :
Au Nord par la RN 11
A l'Est par 3ème Bd Périphérique
A l'Ouest par la rue Djellat Ahmed
Au Sud par la limite du périmètre du POS cité Djamel
Description :
Cette zone qui a connu son apparition vers les années 30 se trouve toujours inachevé et en
formation, caractérisée par des implantations de tissus diversifiés sans aucune cohérence. Elle
est très bien desservie car elle est traversée par le ravin Blanc, la route de Port, la C.W 32, la
R.N 11 et le 3éme Bd péripherique.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
- 7,5 0,5 7821 1297 11,2
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
-Bon - Inexistence - Non aménagée - Route du port et Fonction Zone
(dominance) - Espaces verts au niveau des la route du Ravin centrale d'équipements
et aires de jeux nouvelles Blanc (ruptures structurants
abondonés et extensions physiques)
dégrades - Aménagée - Désorganisation
dégradée dans le de la zone et
reste de la zone incohérence des
tissus
250
Coefficient Dynamique des Monuments et Typologie
d'occupation du tissus sites historiques
sol (Cos)
Construction Tissu Trame
< 0,7 - Tissus en - - Cité - Emprise de Absence
formation - ZHUN grands
(dominance) - Equipement équipements
- Cité
- ZHUN
- Lotissement
d'habitat ind.
En cours
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en logts Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equip.
Logts/ha Scolaire 2015
12818 833 30 2011 -1178 - 13 classes La zone et en plus
(1er et 2éme les besoins à l'an
cycles) 2015 elle peut
- 8 classes recevoir 1178
(3éme cycle) logts
POS 17-1 Premier degré - Traitement des parois des axes : 3ème Bd
Périphérique, le CW 32 en façades urbaines.
-Réamenagement des Zhuns.
- Traitement des espaces verts.
POS 17-2 Premier degré -Traitement de la RN11.
- Au niveau du Rond Point; traitement des accès
vers le Port et le centre ville en Portes urbaines
-Accentuer la centralité par l'injection
d'équipements structurants aprés transfert des
activités.
- Création d'une voie reliant la rue Djamila avec la
rue Djellat Ahmed.
- Traitement des espaces verts.
POS 17-3 Premier degré -Traitement des façades le long du deuxième
boulevard péripherique.
-Accentuer la centralité par l'injection
d'équipements structurants aprés transfert des
activités.
- Création d'une voie reliant la rue Djamila avec la
rue Djellat Ahmed.
- Traitement des espaces verts.
251
17-1 Gambetta
Au Nord par la RN 11
Al'Est par 3ème Bd Péripherique
Al'Ouest par la route Djellati Ahmed
Au Sud par la limite du périmétre du POS cité Djamel Surface = 80 ha
17-2 Cité Djamel
Au Nord par institut Météo
A l'Est par le troisiéme Bd péripherique
Al'Ouest par la conduite d'AEP
Au Sud par la CW 32 Surface = 20 ha
17-3 Cité des recasement
Au Nord par la route du port
Au Sud par la CW 32
A l'Ouest par la conduite d'AEP
A l'Est par la conduite d'AEP Surface = 16 ha
Identification de la zone
Numéro de la zone Désignation (nouvelles Ancienne dénomination (anciens
denomination) quartiers)
18 HAÎ Es Seddikia Gambetta
HAÎ Ibn Rochd II (partie Nord) Illouz
Lotissement Herelle
Cité Point du Jour
La ferme Aloudja
Dénomination de la zone
HAÎ Es Seddikia
Limites de la zone :
Limitée : Au Nord par la route des Falaises
A l'Est par le 3ème Bd Périphérique
A l'Ouest par le 2 ème Bd Périphérique
Au Sud par la CW 32
Description :
Située dans la limite Nord-Est de la ville, elle est organisée le long du Boulevard qui
prolonge la rue Djemila, celle ci devient de plus en plus animé par des commerces donnant
ainsi une naissance d'un centre inter quartier, la seul contrainte qui empêchera cet axe à le
devenir c'est bien son passage à l'intérieur de Zhun Es-Seddikia à l'intérieur de laquelle on
distingue une absence d'alignement de façade urbaine autant dire absence de rue.
Surface zones Surface des Surface des Pop 1987 Nbre de Densité (Brute)
spécifiques ha terrains libres terrains Log 1987 Log/Ha 1987
ha libérables ha
252
- 6,1 2,3 11483 1860 10
Caractéristiques de la zone
ETAT
Bâti Places Voirie Contraintes Fonction Niveau
dominante d'équipement
Bon - Inexistence de - Aménagée à - Gazoduc Résidentielle Faible
places état moyen (Nord) (dominance)
-Espaces verts - Aménagée - Ligne
son abondonés degradée au électrique
niveau de haute tension
ZHUN (Nord)
- Les
Falaises
(Nord)
-
Incohérence
de la ZHUN
avec les
quartiers
limitrophes
Perspectives :
Pop 2015 Besoin en Densité Capacité du site Déficit en Déficit en Observation
logts 2015 ciblée aprés densification Log en 2015 Equip.
Logts/ha
18819 1223 25 2790 -1567 - 20 clesses La zone de Hai
(1er et 2éme Es Seddikia peut
cycles) répondre non
- 11 classes seulement au
(3éme cycle) besoin de l'an
2015 mais aussi
elle peut recevoir
environ 1567
logts en plus
253
Orientations et termes de référence :
Option du POS Priorité Intervention COS projeté
Reaménagement Premier degré - Réaménagement et équipement de la ZHUN 2 -3 : Le long des
et densification tout en l'intégrant avec l'existant grands axes
- Recomposition des façades du boulevard qui
prolonge la rue Djamila, 2ème et 3ème 1,4-2 : A l'intérieur
périphérique des tissus
- Traitement des parois de l'axe CW 32 en façades
urbaines < 0,7 : la zone située
- Reaffectation des terrains libérables aprés à l'Est du
transfert des activités prolongement de la
- Traitement de la façade donnant sur la route des rue Djamila.
Falaises en façade maritime.
- Elargissement de l'Avenue Boughri Khelifa.
- Respect de la servitude de la haute tension et du
gazoduc (150 m d'emprise).
- Densification de la zone comprise entre la route
de la falaise, le 2éme péripherique, la rue Boughri
Khelifa et le prolongement de la rue Djamila.
- Préservation du caractére de la zone comprise
entre le 3éme péripherique, la R.N 11 et le
prolongement de la rue Djamila.
- Traitement des espaces verts.
- L'élargissement de la rue Capitaine Hamri est à
maintenir.
- Création d'un centre inter quartier après
transfert des activités
254
255
Les interventions dans les tissus urbains de la ville d'Oran par densification peuvent
offrir à terme prés de 15.000 logements.
2) Dans les extensions actuelles et futures d'Oran (voir carte n° 03 )
POS 19 :
Le POS 19 correspond au Port qui est une zone spécifique et necessite un POS specifique
dont l'objectif est la préservation de l'environnement marin.
POS 20 :
Il correspond au sous secteur urbanisé SU 20 (Hai USTO) constitué par l'espace résidentiel
la zone des sièges et un ensemble de programme d'habitat collectif en cours de réalisation et.
la Zhun USTO . Superficie : 374 ha
Orientations
Orientations
- Création d'un centre d'équipement à l'échelle de la zone apres le transfert des activités
(usines de plastique ancien couvoir et l'ex SNMC).
- Amenagement d'un espace vert au coeur de la zone tout en preservant les espaces verts
existants.
256
POS 22
Il correspond à la partie du sous-secteur SU 22
Composé de trois POS, la zone des 6000 logts, la frange maritime et la cité des enseignant
.
Ce sous-secteur est destiné à être une zone aminé à caractére de centralité d'une surface
totale de 225 ha
POS 22-1: Il s'agit de la zone des 6000 logts (Oran Est) qui a fait l'objet d'une étude
de POS.Il s'agit de respecter les affectations des sols et les densités projetées
POS 22-3 : Il s'agit de la cité des enseignant dont la surface est de l'ordre de 44 ha.
POS 23:
Orientations
-Traitement du prolongement du boulevard Frond de mer en façade maritime.
-Transfert de la caserne à terme.
- Intégration du quartier de Canastel avec le reste de la zone.
- Assurer un alignement le long des différents axes de la zone.
- Restructuration urbaine pour le tissu de Canastel.
POS 24
Il correspond au sous-secteur urbanisé SU 24.
Il s'agit de Hai Khemisti.
Superficie : 220 ha.
Orientation
257
- Assurer la continuité avec les différents zones limitrophes (Bir El Djir, zone des 6000
logements, zone des 2000 lots, frange maritime...).
POS 25
Cest l'agglomeration de BIR El Djir,qui a fait l'objet d'une étude de POS qui devrait être
élargie.
Orientations
POS 26:
Orientations
POS 27
Superficie =181ha
Orientations
258
POS 28 : Belgaid
Option retenue
- Une étude de POS est à inscrire en urgence (POS 28) dont les orientations sont :
- Densification du tissu existant avec traitement particulier le long des axes structurant
(notamment le C.W 75) par l'injection de programme d'habitat intégré à forte densité 80 à
100 logements /ha. Prévoir des éléments d'appels et de repères en privilégiant les
équipements liés au tourisme afin de renforcer l'armature urbaine.
L'inscription d'un POS est d'une nécessité impérieuse dans la mesure où le statut juridique
et la spéculation foncière risquent d'hypothéquer l'aménagement.
- Projeter des équipements admi0nistratifs tels qu'une agence P.T.T, antenne APC.
259
Orientations :
- Produire une forme urbaine qui doit rehausser l'image de la ville d'Oran à long terme.
- Traitement spécifique de cette zone qui fait partie de la frange littorale ( en privilégiant
les équipements liés au tourisme et à l'animation).
Il s'agit de l'agglomeration de Sidi Bachir qui a fait l'objet d'une étude de POS. Cette étude
doit inclure les aspects de l'intégration de cette agglomération à l'agglomération Oranaise
(liaisons, équipements communs,...).
Option retenue
- Agglomération à bloquer.
- Sidi El Bachir fera désormais partie de l'agglomération Oranaise telle que définie
précédemment étant donnée sa proximité de Bir El Djir. Trois liaisons sont prévues pour son
intégration à cet ensemble urbain avec traitement de l'axe Oran-Arzew en voie urbaine. Ces
liaisons sont proposées au niveau des extremités Est et Ouest et au niveau central.
L'étude du POS 29 existante doit être elargie et adaptée dans le but de restructurer
l'agglomération et l'intégrer à l'agglomération Oranaise.
POS 30-1:
Orientations
C'est un quartier d'habitat précaire qui fait actuellement l'objet d'une enquête socio-
économique sous la responsabilité de la direction d'urbanisme d'Oran, opération entrant dans
le cadre de la résoption de l'habitat précaire
Orientations :
Il s'agit de la zone des instituts, les lotissements La LOFA et les nouvelles coopératives
situées au Nord du cimetiére Ain El Beida.
Cette zone est organisée le long de deux axes principaux (le 3éme Bd péripherique et la
RN 2A) qui ne réfletent pas une continuité spatiale et fonctionnelle due essentiellement à la
diversité des occupations (zone des instituts, zone résidentielle, équipement edilitaire), ce qui
implique la décomposition du secteur en deux zones de POS fonctionnellement distinctes :
La zone a fait l'objet d'une étude préliminaire d'aménagement dont l'option est la
densification, la restructuration avec maintien et renforcement de la vocation universitaire. Il
est retenu que cette étude doit être adaptée en étude de POS et qu'il faut élargir son périmetre
jusqu'au CW 73.
261
Orientations :
- Restructuration et densification.
- Intégration fonctionnelle.
- Traitement des façades urbaines le long des axes principaux.
- Assurer une continuité et une cohérence spatio-fonctionnelle entre les différentes parties
de la zone.
- Traitement du carrefour situé à l'intersection du 3éme Bd péripherique et la RN 2A en
porte urbaine.
- Maintien et renforcement de la fonction universitaire.
- Création d'équipements de base et d'accompagnement (commerces, services, loisirs).
POS 32-3: L'hopital militaire dont la surface est de 40 ha.
POS 33 : Hai Cheikh Bouamama (ex:Pont Albin)
Limite de la zone :
Au Nord par Hai el Feth à l''Est par la route nationale n° 02 au Sud par la CW 91 A
l'Ouest par le versant Est du Djebel Murdjadjo.
C'est un quartier composé de trois unités douar Tiartia, El Hassi et Ronka..Il connait
actuellement une extension vers le côté Sud Ouest en lotissement. Il est caracterisé
principalement par de l'habitat illicite ne repondant à aucune condition d'habitabilité.
En 1983, ce quartier a connu une étude de restructuration limitée à une intervention sur les
VRD et l'implantation de certains équipements de base. Cette étude est en execution en partie.
Cette étude doit être adaptée en POS dont l'objectif est l'amélioration du cadre bâti et
l'intégration socio-spatiale avec maîtrise de la croissance urbaine.
Orientations
- Integration des trois unités d'habitat illicite (douar Tiartia,El Hassi et Ronka).
262
b) Interventions par transfert d'activités
Les principales activités de nuisance et non intégrées dans le tissu urbain de la ville d'Oran
occupent une surface importante. Il s'agit d'établissements industriels, de parcs et dépôts
dans le cadre de la problématique de reconquête du tissu urbain existant, les activités sont
à transférer vers les zones d'activités ou dépôts du groupement.
Ce transfert permettra de combler les déficits en matière d'équipement notamment
d'accompagnement (école, espaces verts, crèches, aires de jeux, salle de soins, ...... ). A titre
d'exemple les différents besoins en équipement scolaires (1er et 2éme cycle) induits par
l'accroissement naturel de la population s'élève à 1.162 classes et 656 classes dans le 3éme
cycle.
Les études du plan d'occupation des sols (POS) permettront d'identifier et de préciser
davantage les activités à transférer et de mesurer l'impact et le coût de leur affectation ainsi
que les affectations de terrain libres.
Le tableau qui suit donne la liste des activités à transférer par zone homogène et les
superficies correspondantes.
263
HAI TAFNA 1026 SNVI 24840
1061 Cave 7500
1042 ONCV 10511
1053 Cave 8188
1061 Usine 5025
1109 Entreprise 31050
HAI CHOUHADA 1344 Usine matériaux construction 10500
Dépot TVO 5000
HAI DAR EL 1022 Usine d’emballage 5200
BEIDA
1363 ONTF+Parc+Usine fermé 20000
CITE DJAMEL - Parc Enapal + SERSIA+ 49200
coopérative agricole
HAI - Parc EPCT 59059
FELAOUCENE
- Ferraill 51000
HAI KHALDIA 1758 EDIMCO 7000
1763 PRP 3526
1754 ENOPHARM+Coopérative de 17000
céreales +EDIPAL
1204 ENOCEP+Hydro-pompe 5764
1198 CELECTIOR 4304
HAI KHALEDIA - DEPOT SONATRACH 419380
HAI IBN SINA - DEPOT SONATRACH 83850
HAI EL 975 DEPOT 5625
MENAOUER
976 DIFFERENTE ACTIVITES 58385
644 CAVE 8100
645 CAVE 3000
HAI GHOUALEM 1803 SONELGAZ 37800
1794 CONFECTION EDIED+ FAB 11200
PLASTIC.+ FAB MAT. CONSTR.
1839 ERIAD 4250
HAI MOKRANI 2121 RCTAUO 12188
2074 ENAFLA 4750
2071 GRANIT.(MAT.CONST.) 3250
264
SEMPAC 4275
ECKMUHL 2885 USINE DE CONFISERIE 3000
SIDI EL BACHIR 860 EPEOR 18600
964 DVP 4425
M’DINA DJIDA 770 ERIAD 3375
773 ERIAD 1250
HAI TARIK 2497 ECO 9600
1931 FAB RESSORT 5100
HAI TARIK 2635 SNS BATIMENT 25200
CIMWO 17690
SONELGAZ 7540
HAI OMARIA 1511 DEPOT 1625
1524 USINE LIMONADE 1400
1524 DEPOT 1400
1524 DEPOT 1400
1131 DEPOT 8775
HAI 660 DEPOT 625
MOUDJAHIDINE
693 DEPOT 650
692 DEPOT 600
675 DEPOT 450
677 DEPOT 1100
685 DEPOT 1925
HAI EL AMIR 708 DEPOT 625
709 DEPOT 400
492 DVP 1350
SAINT PIERRE 578 DEPOT 1250
c) Interventions prioritaires
265
VI) AMENAGEMENT PAR AGGLOMERATION ET DELIMITATION
DES ZONES A POS
a) Option retenue
L'option retenue pour Sidi Marouf I est le blocage du site, compte tenu de sa localisation
Il s'agit par conséquent de restructurer son tissu existant en affectant ses poches libres à
Cette restructuration se fera sur la base d'une étude de POS dont les orientations sont :
- Affectation de l'ensemble des terrains libres à des équipement telle que le montre la carte
- Les deux zones de maraîchage situées en pleine agglomération, sont à protéger. Leur
Surface = 35 ha.
266
B) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF IV OU LES 500 LOGEMENTS
SOCIAUX OPGI SU 35 (VOIR CARTE N° 46)
Il s'agit d'un nouveau programme de logements individuels de type "social". Il a été réalisé
sans aucun équipement. Son principal problème réside dans son isolement au milieu de terres
agricoles, ce qui rend son extension future sera problématique.
- Ecole primaire
- Salle de soins
- Agence postale
- Mosquée
- L'espace de la carrière au Sud Est, constitue une zone de protection étant donné
l'existence de la station de traitement. L'espace de cette carrière doit être destiné à une
zone boisée.
- Une liaison avec Sidi Marouf est proposée. Elle doit se faire le long de la ligne
électrique moyenne tension.
Surface = 5,5 ha .
C) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF III OU COMPO : SU 36-1 (VOIR
CARTE N° 47)
a) Option retenue
Sidi Maarouf village, composé à l'origine par deux fermes auxquelles est venu se greffer
un habitat individuel, traditionnel, est un noyau déstructuré sans espace de convergence. C'est
un site à bloquer vu son insertion dans des terres agricoles à haute potentialité.
267
D) L'AGGLOMERATION SIDI MAROUF II OU VILLAGE : POS 36-2 (VOIR
CARTE N° 47)
a) Options
- Compte tenu de l'aménagement des 7,6 ha, Sidi Marouf III doit être le support des
agglomération de Sidi Chahmi et autres agglomérations, en matière de logements et
équipements.
Mis à part l'aménagement proposé dans le cadre de l'étude de 23 Ha nous avons projeté
des axes de liaison entre la partie d'extension et les lotissements en cours :
268
269
E) HOPITAL PSYCHIATRIQUE : POS 37
Cet équipement sanitaire à caractére régional est localisé entre les agglomérations de Sidi
Maarouf III (Campo) et de Sidi Chahmi. Il s'étale sur une emprise d'environ 72 ha.
Cet espace est considéré comme zone specifique qui necessite un POS dont les termes de
a) Option retenue
L'agglomération de Sidi Chahmi peut admettre une extension au Nord devant recevoir des
équipements et un programme restreint d'habitations à caractère semi urbain.
Surface = 80,64 ha.
La reconquête du tissu
La reconquête du tissu passe par l'élaboration d'une étude de POS dont les orientations
sont:
b) Principes d'aménagement
• Recherche d'une cohérence générale devant prendre en compte le noyau colonial, la zone
des lotissements et les extensions.
270
c) Aménagement et affectation des sols
L'agglomération doit s'articuler autour des deux axes principaux et de deux noyaux .
Le premier situé au croisement de ces deux axes doit être soulagé pour un second, plus au
Nord, au noyau de l'espace occupé actuellement par la station de radioguidage.
Le renforcement des liaisons nécessite le prolongement de l'axe transversal qui bute sur la
bande d'habitation coloniale longeant l'axe principal. Par ailleurs deux axes transversaux
doivent être prolongés afin de structurer la zone d'extension et l'intégrer au tissu urbain
existant.
- Occupation de l'emprise de l'ex-station radioguidage qui n'est plus fonctionnelle par des
équipement centraux.
- Renforcement des liaisons avec l'ouverture de nouvelles voies reliant les nouveaux
lotissements avec l'ancien noyau.
COS = 1,6.
271
272
G) L'AGGLOMERATION BOUAMAMA : SU 39 (VOIR CARTE N° 37)
a) Option retenue
Hormis l'urbanisation de quelques enclaves dont la surface est égale à 7,8 ha situées au
Sud Ouest de l'agglomération (à proximité de l'ancienne ferme), l'agglomération est
considérée site à bloquer, étant donné sa localisation au milieu des terres agricoles et de sa
proximité de la Sebkha.
b) Aménagement
L'intervention dans cette agglomération consiste en une densification du tissu existant avec
affectation des quelques poches libres aux équipements de première nécessité:
- Salle de soins.
- Agence PTT.
- Un Hammam.
- Mosquée.
les besoins scolaires seront satisfait à long terme par l'extension de l'école existante.
POS 39-2 :
Il concerne la zone d'activité en formation de Bouamama, cette zone s'étale sur une
superficie d'environs 38 ha et dont les orientations feront l'objet des cahiers des charges
spécifiques avec étude d'impact sur l'environnement.
273
TABLEAU N° 134 : AGGLOMERATION BOUAMAMA
274
H) L'AGGLOMERATION EMIR AEK (EX ST-REMY) : SU 40
a) Option retenue
- Site à bloquer hormis quelques terrains dans la périphérie à occuper par des équipements
de première nécessité.
- Transfert des activités d'élevage, notamment celles de bovins située au Sud Est.
Surface = 50 ha.
275
TABLEAU N°135 : AGGLOMERATION EMIR AEK
276
I) L'AGGLOMERATION NEDJMA : SU 41 (CARTE N° 29)
a) Options retenues
- Site à bloquer.
- Intégration de la zone de dépôt à l'agglomération en traitant l'axe qui les sépare par des
services d'animation.
- Deux POS sont dégagés: un pour l'agglomération, l'autre pour la zone de dépôt.
- Principes d'aménagement
- Restructurer le tissu existant et intégrer ses différents fragments, résultant des multiples
programmes de recasement et d'autoconstruction.
- Opter pour un parti d'aménagement qui mette l'accent sur la conception et l'aménagement
des espaces publics de convergence tel que la place de l'étoile.
- Affectation des terrains libres à l'intérieur de l'agglomération à des espaces verts et des
équipements publics
-Affectation des terrains à urbaniser d'une surface égale à 31,54 ha devra exclisivement à
recevoir des équiepement structurants et d'accompagnement.
c) Intervention sur le tissu existant et délimitation des zones de POS avec les
orientations:
277
POS 41-1 : l'agglomération (espace résidentiel)
Orientation :
l'agglomération.
recassement.
- Affectation des enclaves à l'interieur des lotissements aux espaces verts et aires de jeux.
depot.
278
TABLEAU N°136 : AGGLOMERATION NEDJMA
279
J) L'AGGLOMERATION HASSI LABIOD : SU 42 (VOIR CARTE N° 41)
a) Option retenue
Elle nécessite une étude de POS en urgence qui tient compte de sa conurbation avec
Nedjma. Le POS doit la restructurer avec son équipement et sa viabilisation.
Surface = 22 ha
L'etude de POS de cette agglomeration doit tenir compte de sa conurbation avec Nedjma,
avec la reservation de la zone intermediaire entre les deux agglomerations aux équipements
d'accompagnement.
- Rassembler les deux noyaux de Hassi Labiod par l'occupation du terrain vague de 5,3 ha
qui se situe entre les deux fragments.
Surface = 22 ha
280
TABLEAU N°137 : AGGLOMERATION DE HASSI LABIOD
281
K) ZONES INDUSTRIELLES (ES SENIA)
POS 45-4 : Espace industriel , Est agglomération d'Es Senia. Surface = 68 ha.
L'option retenue pour l'agglomération d'Es Senia dans le cadre du PDAU du groupement
d'Oran est donc la suivante :
Située à proximité d'importantes zones spécifiques (l'université, la zone des instituts, les
zones industrielles et l'aéroport), la restructuration d'Es-Sénia doit permettre une meileure
animation de cette zone et la constitution d'un pôle de soulagement de l'hypercentre.
b) Principes d'aménagement
- Créer un axe de fonction centrale à partir du C.W 33, aboutissant au Nord à l'espace
rotule entre la zone des instituts et l'agglomération d'Es Senia. Cet espace est matérialisé par
un jardin crée au delà du 4éme Bd périphérique. Au niveau de cet axe seront créées les
commerces et services spécifiques à l'université.
- Structurer et renforcer la fonction esplanade de l'axe interne par la création d'un jardin.
282
c) Programme d'aménagement
- 2 centres de santé.
- Crèche.
- Aires de jeux.
- Maison de jeunes.
- Centre culturel.
- Poste.
- Bain.
- Services spécifiques
- Cinéma.
- Hôtel.
- Restaurant.
Orientations :
- Restructuration du tissu existant et densification en hauteur.
- Traitement et revalorisation de la voirie de desserte à l'interieur du tissu.
- Projection d'équipements centraux à l'entrée de l'agglomération et création d'élements de
repére afin de renforcer le caractére de cette zone centrale.
- Elargissement et traitement particuliéres de l'axe structurant de l'agglomération (le CW
33) par la création de serviuces d'animation et de commerces.
- Aménagement des enclaves à proximité des servitudes en espaces vert, et aires de jeux.
- Prévoir une extension pour le lycée existant à l'Est de l'agglomération sur le terrain libre
mitoyen à l'équipement.
Surface = 152 ha.
283
POS 45-2 : Nouveaux lotissements Kara 1 et 2
Orientations :
- Restructuration d'ensemble.
- Viabilisation et revalorisation des parties à l'interieur des lotissements.
- Eradification de l'habitat précaire.
- Amenagement des terrains libres en espaces verts.
- Creation d'une voie peripherique reliant les deux noyaux de l'agglomeration.
Surface = 90 ha.
Orientations :
- Rehabilitation et restructuration de l'existant, notamment la cité universitaire CUMO.
- Integation fonctionnelle des différentes parties de la zone.
- Restructuration de l'université.
Surface = 143 ha .
284
285
M) AEROPORT : POS 46
Zone à POS spécifique de surface = 844 ha.
Orientations :
- Prise en charge de l'éventualité de la zone franche.
a) Option retenue
Cette restructuration nécessite en urgence l'inscription d'une étude de POS dont les
orientations sont :
• Transfert à terme de la ferraille avec occupation du terrain libéré par des équipements.
-Transfert de la ferraille existante sur l'axe principal pour des équipements appropriés.
286
287
O) L'AGGLOMERATION D'AIN EL BEIDA : POS 48 (voir carte n° 17)
a) Principes d'aménagement
- Faire évoluer les espaces centraux par l'implantation d'équipements générateur d'activités
et d'animation (maison, commerces).
- Structurer l'entrée principale de Ain Beida par l'injection d'habitat collectif.
- L'aménagement du Thalweg en créant un axe interne au niveau duquel seront organisés
des espaces de jeux et de loisirs pour enfants. Un tel aménagement permettra de résoudre le
problème des bidonvilles qui se sont crées à ce niveau.
- Renforcer la centralité existante au niveau de l'axe menant à Sidi Khiar par l'injection
d'équipements centraux au niveau des terrains libres existants et par son traitement.
- Permettre une fluidité et une bonne articulation entre les différents tissus de
l'agglomération par la création d'axes secondaires passant par les centres.
288
289
POS 49
Superficie :du périmétre de POS= SAU 1+ programme+ Zone à proteger soit 135 HA.
Programme
- Equipements :
- Equipements scolaires :
Orientations
POS 50
Cette zonne correspond à la zone d'extension SAU2.
Mitoyenne au secteur USTO.
S'étale sur une superficie de : 185 ha.
Cet espace est caractérisé par la création d'une technopole, et équipements structurant liés
à la fonction universitaire de la zone, assurant la cohérence et la continuité spatio-
fonctionnelle avec les différentes parties de la zone.
Ce secteur est destiné à recevoir également un ensemble d'habitat individuel et semi
collectif.
Orientations :
- Préservation de la vocation universitaire du secteur.
290
POS 51
Il correspond au SAU3.
Programme
- Equipements :
- Equipements scolaires :
Orientations
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurant tout en assurant la
contunuité.
- Création d'élèments de repère urbain.
POS 52:
Il correspond au SAU 4
Programme
291
Orientations :
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant la
contunuité spatiale et fonctionnelle.
POS 53
correspond au SAU 5
Programme
- Equipements :
- Equipements scolaires :
Orientations :
POS 54
correspond au SUF1
Programme
- Equipements :
292
- Equipements scolaires :
Orientations :
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant :
POS 55
Il correspond au SUF 2.
Programme
- Nombre de logements : 10600 logements.
- Equipements :
- 1 centre d'équipement inter quartier = 14,2 ha
- 2 centres d'équipements de quartier = 2 x 2,13 ha.
- 7 centres d'équipements de voisinage = 7 x 1,15 ha
- Equipements scolaires :
- 18 écoles fondamentales 1er et 2éme cycle = 18 x 0,7 ha.
- 10 écoles fondamentales 3éme cycle = 10 x 0,7 ha.
Orientations :
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant la
continuité spatiale et fonctionnelle.
293
POS 56
correspond au SUF 3
Superficie = 140 ha
Programme
- Equipements :
- Equipements scolaires :
Orientations :
- Traitement des façades urbaines le long des axes structurant tout en assurant la continuité
spatiale et fonctionnelle.
- Création d'élèment de repère et d'appel.
POS 57
Il correspond au SUF 4.
Superficie =180 ha
Programme
- Equipements :
294
- 2 centres d'équipements de quartier = 2 x 2,13 ha.
- Equipements scolaires :
Orientations :
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurants tout en assurant la
continuité spatiale et fonctionnelle.
POS 58
Il correspond au SUF 5.
Programme
- Equipements :
- 2 centres d'équipement inter quartier = 2 x 14,2 ha
- Equipements scolaires :
Orientations :
-Traitement des façades urbaines le long des axes structurant tout en assurant la continuité
et fonctionnelle.
295
POS 59
Il correspond au SUF 6.
Superficie = 60 ha.
Orientations :
POS 60
Correspond au SUF 7.
Superficie = 86 ha.
Programme
- Equipements :
- Equipements scolaires :
- 01 école fondamentale 1er et 2éme cycle = 0,7 ha.
Orientations :
- Etude spécifique
296
POS 61 :
- Espace vert.
- Zone de loisirs.
- marché de voiture.
- Circuit automobile.
POS 62:
Il correspond au SNU4 : Ain Franine. Zone specifique d'emprise d'environ 400 ha.
POS 63 :
Cet espace cotier pourra benéficier d'un aménagement specifique à vocation touristique,
c'est une zone naturelle à protéger.Surface= 581 ha.
297
VII) RECAPITULATIF DE DELIMITATION DES ZONES À POS
DANS LE GROUPEMENT ET PRIORITES
Parmi les objectifs du PDAU, c'est la détermination des périmètres d'intervention des POS
avec les termes de référence. A cet effet, nous avons procédé à un découpage du secteur
urbanisé en zones fonctionnellement homogènes, identifiées à partir d'une carte d'occupation
du sol. La délimitation en zones homogènes est souvent effectuée suivant le réseau urbain
primaire. La question qui se pose c'est comment par exemple considérer un boulevard à la
fois comme limite entre deux types de tissu urbain et un axe structurant une zone caractérisée
par une architecture propre à cette zone. C'est pour cela que nous avons jugé indispensable
d'ajouter d'autres critères afin de cerner cette question :
- La rupture fonctionnelle de la voie ( la voie contient des activités qui n'ont pas une
relation avec l'animation urbaine).
- La rupture physique de la voie ( la voie constitue une limite entre deux tissus urbains
situés dans des altitudes différentes).
- La fonction dominante.
- La période d'apparition.
C'est ainsi que vingt zones homogènes ont été dégagées à l'intérieur du 3ème Bd
périphérique, pour lesquelles nous avons établi des fiches techniques comprenant des données
et des caractéristiques des tissus urbains ainsi que des orientations et des termes de référence
pour les futurs plans d'occupation des sols.
Les informations ont été obtenues à partir des données par îlot du recensement de 1987,
complétées par observations et enquêtes sur terrain.
Ce travail de découpage et de délimitation des zones de POS a été généralisé pour
l'ensemble des établissements humains du groupement. Cependant le détail n'a été donné que
pour le tissu urbain de la ville d'Oran étant donné la multitude des tissus et les différentes
problématiques.
Pour les zones spécifiques (Port, Aéroport, zone de dépôt, zone industrielle), elles feront
objet d'études de POS qui tiennent compte de leur nature, leur rôle et leur spécificité.
L'objectif qui doit être assigné par ces études de détail c'est :
- Rentabilisation et rationalisation dans l'usage du sol.
- Intégration spatio-fonctionnelle à l'espace urbain.
Pour les zones industrielles particulièrement, la dimension environnementale doit être
l'élément déterminant de toute intervention.
298
299
300
301
302
303
VIII AMENAGEMENT DES ZONES AGRICOLES ET NATURELLES
(VOIR CARTE N° 04)
Ces propositions s'inscrivent dans le cadre d'un schéma global d'affectation des terres. Des
études agro-économiques et agro-pédologiques plus fines sont nécessaires. Ces études devant
déterminer, avec précision, les aptitudes culturales, le programme d'action, ainsi que les
incidences économiques13. Au delà de l'aspect technique, de la nature des interventions sur
l'espace naturel, il demeure évident que leur impact ne peut avoir lieu, que si certains
éléments sont pris en considération :
- L'individualisation vers laquelle évolue l'agriculture induit inéluctablement d'autres
formes d'intervention de l'Etat.
- La révision du système de vulgarisation et la consolidation de l'organisation de la
profession agricole.
- Le règlement définitif de la question foncière des EAC-EAI dans une conjoncture
marquée par l'économie de marché.
- Le renforcement de la politique incitatrice et financière au profit des agriculteurs
a) Le secteur forestier :
Unité F3 : Cette unité regroupe les parcours et maquis dégradés, notamment sur les
collines et mi-versants du Sud -Est de la commune de Sidi Chahmi. Elle nécessite un
traitement de reboisement généralisé adapté aux sols calcaires et localement à dénudation de
surface. Il est impératif d'interdire à long terme l'accès au pâturage et au piétinement par la
population riveraine éparse.Il est utile de mentionner que l'Etat a initié des programmes
ambitieux à travers l'opération grands travaux, et surtout le programme national de
reboisement (P.N.L).
Aussi, la coordination entre les partenaires appelés à gérer l'espace (foret -agriculture) est
nécessaire. Ceci afin d'éviter le conflit généré par l'application de certains programmes sur un
même espace (APFA) pour l'agriculture et le reboisement pour la conservation des forets.
b) Secteur Agricole
Unité A1 : Cette unité est destinée à l'intensification sans risque majeur de dégradation,
avec une gamme de culture peu restreinte. L'apport des cultures protégées (Plasticulture), et
de l'élevage bovin est recommandé.
Des mesures adéquates et une économie de l'eau sont nécessaires: un choix judicieux des
assolements, rotations et un réseau d'irrigation approprié. Ce qui incite à la révision du
puisage actuel et l'adoption d'un schéma collectif regroupant plusieurs producteurs.
B)- LE LITTORAL
a) Problématique
Les rivages sont perturbés, fragilisés par les actions naturelles et entropiques.
16
Se référer au chapitre hydraulique.
17
Telles que la convention de Ramasser (1971) et à laquelle a souscrit l'Algérie.
306
L'urbanisation du littoral est une tendance qui se produit dans le monde entier, mais dans
la Méditerranée, elle atteint un niveau extrêmement élevé. La population côtière de la région
est actuellement supérieure à 200 millions d'habitants, elle sera de 350 millions à l'an 2015.
Le bassin Méditerranéen de point de vue de l'environnement, est plutôt fragile : il s'agit d'une
mer presque fermée, en communication avec l'Océan par le seul passage de Gibraltar, qui a
besoin de 70 ans environ pour rechanger ses eaux. Par contre, la zone côtière représente le
réservoir d'eau et de diversité biologique plus importante de la région, mais aussi le lieu de
développement du tourisme mais présente en même temps des avantages de localisation pour
plusieurs activités de production et d'échanges.
D'après les études menées par des chercheurs sur la Méditerranée, le taux d'urbanisation
pour l'ensemble des pays s'ouvrant sur la Méditerranée va passer de 46,3 % en 1950 à 64,5 %
à l'an 2000. La tendance va sans doute s'accentuer à l'avenir, du moment que les projections
donnent un taux d'urbanisation de 76 % pour une population de 425 millions. Tout projet
donc pour les années à venir ne peut être conçu qu'à partir d'un projet de ville c'est à dire un
projet de société urbaine. A cause de la dimension et du taux de croissance de l'urbanisation
des zones côtières il y a des conséquences notamment pour l'environnement marin. En fait,
l'état de santé de la mer et de l'environnement côtier en général va affecter de plus en plus la
qualité de la vie urbaine.
Les différentes recherches sur les milieux marins ont révélé des atteintes graves. Il s'agit
des pollutions suivantes :
- Pollution bactérienne venant des eaux domestiques, contenant des particules en
suspension, essentiellement organiques. Cette pollution peut atteindre la chaîne alimentaire
(coquillages et poissons) et avoir alors des conséquences très graves pour l'homme.
- La pollution des déchets rejetés à la mer.
- Les pollutions chimiques.
307
La Méditerranée est une mer commune, c'est pour cela que les concertations doivent se
faire à l'échelle régionale.
Oran est une ville côtière, elle est partie prenante de la rive Sud-Ouest de la Méditerranée.
Concurrence d'usage et conflit d'usage entre les différents utilisateurs à savoir, la ville,
l'industrie, l'agriculture, l'énergie, la pèche et le tourisme, etc.
L'option d'extension d'Oran vers l'Est retenue implique l'étalement de la tache urbaine sur
12 Km de la bande côtière.
Ce qui veut dire que la ville s'approche davantage du milieu marin déjà pollué et menacé
par les rejets des eaux usées domestiques et industrielles. Par cette option, toute la zone dite
des "Genêts" (limité HAÎ Khemisti - Canastel - Pointe de Canastel - Ain Franine) seront des
zones très proches du milieu urbain.
A cet effet dans notre aménagement général, nous proposons ce qui suit :
- Préservation de toute la bande côtière en zone naturelle avec des actions de régénération
et de préservation.
- Réhabilitation des petites plages qui se trouve avec des équipements légers liés au
tourisme et à la détente.
308
Enfin, il s'agit pour la bande côtière de l'extension Est (falaise Seddikia - Pointe de
Canastel), d'inscrire une étude de POS dont les orientations sont :
- Prévoir que les équipements légers liés aux loisirs et à la détente et non pollueurs.
En conclusion, la réconciliation d'Oran avec la mer ne doit aucun cas se faire au détriment
de l'environnement marin. Nos projections donnent une population supplémentaire de plus de
700.000 habitants qui seront sur l'extension Est c'est à dire très proche de la bande côtière et
donc de la mer.
309
IX STRUCTURE DE L'OCCUPATION DU SOL PRÉVISIBLE DU
GROUPEMENT À L'HORIZON 2015
Forêts 3378
310
X- PLAN D'EQUIPEMENT
Dans ce sous chapitre, nous nous sommes intéressés principalement aux schémas de voirie,
de transport, d'AEP et d'assainissement. Pour les grands équipements et ouvrages d'interêt
publics sont materialisés pour le groupement dans la carte n° 1 (Etat de fait) et pour les autres
agglomérations dans les cartes suivantes : 14, 22, 26, 30, 34, 38, 42, 48, 49 et 54.
En matière de transport, (par route, chemin de fer, bus, ...) le déficit accumulé est dû en
grande partie à une désorganisation de la gestion en majorité et aux solutions de facilité prises
jusqu'à présent.
L'analyse des flux a permis de voir que les liaisons entre les pôles générateurs de trafic ne
sont pas ou peu ouvertes particulièrement entre l'Est et l'Ouest, et que le centre ville reste le
point de convergence principal ou escale pour aboutir aux destinations souhaitées.
Pour le plan de transport, deux principes fondamentaux ont guidé nos choix:
- Le réseau de voirie devra s'adapter au plan d'aménagement retenu.
- La priorité sera donnée aux transports collectifs sous toutes leurs formes et ceci dans le
but d'atteindre un équilibre entre offre et demande à partir du court terme.
La voirie radiale proposée va donc créer cette articulation et pourra offrir au réseau un
niveau de service des plus favorables.
La voirie projetée constitue un prolongement des voies radiales existantes vers les zones
d'extensions, ainsi que des voies tangentielles.
311
1) Les radiales
Il s'agit du :
- Prolongement de la route des Falaises, comme axe à caractére privilégié (Front de mer)
avec façade maritime.
- Prolongement de l'axe traversant la zone des 6000 logements, Hai Khemisti, les 2000 lots
jusqu'au CW 75A.
- Prolongement de l'axe passant entre Hai Khemisti et Bir El Djir jusqu'au CW 75A.
2) Les tangentielles :
- Le prolongement de la voie entre Haî Khemisti et les 6000 logements jusqu'au niveau de
l'échangeur du 4éme Bd péripherique CW 46.
- Le prolongement de la voie située entre Hai Khemisti et la zone des 2000 lots vers le
CW 74.
Ce réseau viaire constitue les axes structurants, le long desquels on prévoit des façades
urbaines avec rez-de-chausée en commerce et service.
- Réseau urbain :
Il s'agit içi des trois boulevards péripheriques 1,2,3, CW 75 (route de canastel), le 4éme
Bd périphérique (entre Canastel et CW 46), la voie situé entre hai Khemisti et Bir El Djir,
actuellement RN, CW 46 jusqu'au 4éme Bd péripherique, la route de ravin Blanc, pénétrante
delmonte, l'avenue de l'ANP, la route de Tlemcen, la nouvelle route Ras El Ain.
312
- Les voies de liaison :
du boulevard de l'ALN (Front de mer) et son prolongement de la route qui traverse la zone
des 6000 logements, Hai khemisti, la zone des 2000 lots, pénétrante Sidi bachir, boulevard
Hai USTO, avenue Bouguerri khelifa avec Larbi Ben M'hidi, avenue Hai Mokhtar avec la rue
Mohamed Boudiaf, CW 35, à l'interieur du 3éme périphérique, avenue de Sidi Chahmi,
avenue des martyrs de la révolution, avenue Chakib Arslan, les tangentielles A, B, C, D, CW
75A, CV2.
- De la voie reliant la CV 3 avec la CW 35, CW 102, la RN4, voie parallèle, (la voie
reliant Nedjma avec Kerma), la voie reliant Es Senia à Cherif Yahia, pénétrante Ain Beida
reliant CW 33 avec CW 73.
- Le réseau suburbain
Il assure les liaisons et les circulations dans les zones d'influence d'une agglomération
urbaine.
- Le réseau interurbain :
Il assure les liaisons et les circulations avec la région : CW 75, RN 11, CW 46, bretelle
autoroute, RN 4, RN 2A, RN 2, route de la Corniche, rocade entre RN 2 et CW 46.
b) Les transports
Ils ne sont générés en fait que par l'existence de pôles d'attraction (campus, zone
industrielle, , ZET, etc...). Dans la partie d'aménagement prévue, les différents pôles
d'habitat, de loisirs, de tourisme vont créer un certain trafic allant du trafic interne (voirie
tertiaire) à celui de passage (voirie primaire) pour la garantie de tous les types de liaisons
(identification des matrices origine / destination).
313
1) Les transports individuels
Le type de transport utilisant la voiture particulière n'est pas généralement affecté par
l'extension, bien au contraire.
. Le réseau principal est assuré par le prolongement des voies primaires et la projection des
voies secondaires. Cependant, il faut noter que le volume de personnes transportées par
rapport à l'espace alloué reste très infime et sans grand rendement (le passage d'un bus
équivaut à 35 véhicules en moyenne).
Dans le souci de promouvoir ce type de transport, il a été donné une grande importance à
la mise en place d'axes de transports collectifs prépondérants (site banal). Cette initiative va
permettre de prendre en charge dans le court terme le problème des déplacements des
populations pour tout motif, surtout que le problème de capacité de réseau ne se pose pas
encore. Seulement, l'organisation d'une gestion centralisée doit en être l'épine dorsale.
Ce que nous proposons en fait dans cette phase, ce sont des lignes directrices pour un futur
plan de circulation et de transport qui devrait être entamé dans les meilleurs délais afin que
les hypothèses et analyse du PDAU ne soient dépassées ou altérées pour diverses autres
contraintes générées au fur et à mesure. Les deux principes de base de réflexion à savoir
l'adaptation du réseau au tissu et la priorité à donner au transport collectif seront un départ
pour une étude de détail.
A court terme :
- Enquêtes sur la circulation (points noirs, volume, capacité, variation de trafic, taux de
motorisation).
- Enquêtes sur les lignes de transports collectifs ( nombre, fréquence, temps de parcours,
lignes , surcharges etc...).
314
- Remise à l'état des parcs de transports collectifs existants et positionnement judicieux de
stations de chemin de fer urbain dont les connexions multinodales (bus, taxis, chemins de
fer).
- Traitement général des points noirs qui doivent rentrer dans le cadre d'une solution
globale.
A moyen terme :
Avec toutes les données recueillies et sachant que les transports collectifs par bus
connaîtront, malgré leur organisation, une saturation engendrée par une demande toujours
plus grande et une offre limitée, il faudrait passer, à moyen terme au plus tard, à un autre type
de transport collectif, en l'occurrence le tramway. Du point de vue capacité, il offre un
volume trois fois supérieur à celui du bus (12.000 personnes / heure / voie contre 4.200).
A ce stade, il faudrait opter par certains choix dont notamment:
- Les axes prépondérants des transports collectifs .
- Les interconnexions judicieuses (ne dépassant pas des rayons de 150 à 200 m).
- La mise en place d'un système centralisé de gestion.
- Le recours à des modèles de simulations du trafic pour la gestion des points noirs et
faciliter ainsi le mouvement aux transports collectifs.
A long terme :
La répartition de la population et des équipements dans la partie d'extension se trouve dans
un réseau maillé.
Cependant, le mode de transport devrait en forte logique trouver une divergence (surtout
les lignes du transport collectif ou tramway). pour structurer tout le réseau.
Une ressource importante, mais souvent négligée dans les transports urbains, est celle des
voies navigables. La liaison du groupement avec la Corniche Ouest surtout par voie terrestre
est pratiquement compromise du point de vue physique. Le recours au transport hydroporté
est une solution idéale qui peut être testée en saison de pointe.
4) Investissements et implications
La croissance excessivement rapide de la demande des transports est d'autant plus grave
que le coût de ces transports est en hausse.
Le coût d'un réseau de grandes infrastructures spécialisées est souvent prohibitif pour les
villes des pays en voie de développement.
315
∑ La réalisation d'un Kilomètre de chaussée séparée coûte entre 0,5 et 1,5 millions Dollars
selon le type de chaussée, la topographie, etc.....
∑ La réalisation d'une voie de tramway en site propre coûte entre 2,3 et 3,5 Millions de
Dollars au Kilomètre selon les stations et les connexions.
En d'autres termes, à moins que l'on n'innove en manière de transports urbains (Tramway),
l'amélioration de la production et des conditions de vie qui devrait aller de pair avec
l'accroissement de la population urbaine se trouvera compromise.
- Ligne B : elle débute depuis la place du 1er Novembre pour aboutir à l'aéroport en
passant par les boulevard Maata, harha Mohamed, la zone des instituts et l'université d'Es
Senia.
- La ligne C : elle débute aux Amandiers pour aboutir au Sud de Belgaid (nouvelles
extensions est) en passant par la 2éme boulevard périphérique et le boulevard projeté entre
Khemisti et Bir El Djir
- Ligne D : elle débute à Hai Cheikh Bouamama pour aboutir à Belgaid en passant par la
route natioanle n° 2, le 3éme Bd péripherique et le CW n° 75.
- Ligne E : elle débute au Tir au Pistolet pour aboutir au Hai Flaoucen en passant par le
1er Bd péripherique et la pénétrante de Delmonte.
Actuellement, seul le tronçon gare ferroviaire-Université d'Es Senia est utilisé par les
étudiants. Par conséquent et pour une meilleure rentabilisation de cette infrastructure comme
moyen de transport collectif répondant aux besoins sans cesse croissants d'une métropôle,
nous proposons non seulement son extension de la gare vers le port et d'Es Senia mais aussi
sa ponctuation par des haltes et des correspondances communes avec le réseau de tramway.
316
6) Proposition de quelques modifications au niveau du réseau d'autobus (voir
carte n° 09).
Nous proposons des modifications aux lignes existantes et l'ouverture des nouvelles lignes.
Les modifications :
Concernant la ligne A existante et compte tenu que son actuel terminus cause des
problémes de circulation, on propose son déplacement au nivea de la place Fontanelle.
D'autre part, vu que son tracé actuel entre Gambetta et la ville nouvelle est concurrencé
par les lignes 41 et 51 et dans un souci de meilleurs rentabilisation, nous proposons un
nouveau tracé depuis l'académie jusqu'à la place Roux en passant par la rue Mouloud
Ferraoun, la rue Mankour Mahi, la rue Kefriti Krazaizi et la rue des fréres Niati.
- La ligne C : elle débute des Amandiers pour aboutir à hai Seddikia en passant par le
3éme Bd péripherique desservant la Zhun Maraval, la zone des instituts, la zone industrielle,
Petit Lac, ronds points de dar El Beida et cité Djamel et la zone USTO.
- Ligne 21 : elle est à recréer suivant son ancien tracé depuis le Bd de la Soummam avec
une modification relative à sojn extension jusqu'à Bir El Djir.
- Ligne 12 : elle est à recréer comme le précédent suivant son ancien tracé depuis la place
Kargentah avec une modification relative à son extension de Dar El Beida à l'université
USTo en passant par le CW 46 et le futur hopital.
317
B) SCHEMA DIRECTEUR D'AEP (VOIR CARTE N° 7)
Les actions locales à court terme de l'approvisionnement en eau doivent être engagées en
attendant la concrétisation de certains projets en programmes régionaux s'intégrant dans le
schéma d'aménagement du territoire, à savoir :
- Les deux grands transfert d'eau à partir du Gargar de 50 Hm3 et du projet MAO
(Mostaganem-Arzew-Oran). Il s'agit d'une prise d'eau sur l'Oued Chelif qui permettra un
transfert de 155 Hm3 / an de la station de traitement par le biais du barrage de compensation
situé à l'aval.
- La possibilité de connecter tous ces différents transferts afin de palier à toute rupture.
- La réutilisation des eaux non conventionnelles telles les eaux usées après traitement à des
fins agricoles.
- Les solutions à court et moyen terme doivent être prises en attendant la mise en
exécution de celles dejà citées à long terme.
D'autres opérations doivent être réalisées, en particulier la lutte contre les déperditions par
des actions de rénovation et de réhabilitation de réseaux de distribution ( en fonte) par la mise
en place d'une brigade de contrôle permanente . De même des actions de sensibilisation et de
lutte contre le gaspillage de l'eau.
318
- Le renforcement de la conduite de distribution existante en ∆ 400 à 150 mm alimentant
le centre Emir AEK, Nedjma et Hassi Labiod.
- Le renforcement des centres d'Es Senia, Ain Beida et Cherif Yahia à partir du 2éme
siphon.
Ces ouvrages seront approvisionnés à partir des transferts de la zone Est en adduction par
refoulement. Le réseau d'alimentation en eau potable sera structuré en plusieurs mailles des
zones d'extension assurant une alimentation en retour et en relation avec l'existant.
- La mise en oeuvre d'un schéma actualisé d'hydraulique local et régional est impératif et
permettra d'assurer une plus grande coordination de gestion des ressources en eaux
superficielles et souterraines.
La problématique d'assainissement par le G.U.O dans ses limites actuelles remet en cause
la variante retenue au niveau du traitement des eaux usées de l'ancien schéma directeur
élaboré par SOGREAH en 1984.
319
a) Assainissement des eaux usées
- La conservation du système unitaire pour la ville d'Oran avec un rejet partiel des eaux
usées vers la mer.
Compte tenu de l'implantation du rejet de l'exutoire Fort Lamoune et des faibles débits à
l'intérieur du port, il n'est pas possible de prévoir un pré-traitement préalable à ses rejets et
par conséquent aucune modification n'est envisageable en ces points.
Par ailleurs les rejets de la galerie de la "cheminée" du Petit Lac qui draîne un débit plus
important seront collectes en amonts et refoulés par une station de relevage vers un traitement
prévu en ce sens. ( de la station d'épuration de la zone Est).
- Le système separatif adopté pour les extensions et les communes limitrophes consistent
en une collecte dans un réseau indépendant d'eaux usées, posé plus profondément que celui
des eaux pluviales. Les données de base pour le calcul des eaux usées sont essentiellement les
valeurs de ces débits et les pointes afin d'assurer un autocurage efficace et régulier.
En effet, en période sèche, l'écoulement des eaux usées n'est pas du tout affecté.
La collecte et l'évacuation des eaux usées est assurée pour toutes les zones :
La zone Est :
Les eaux usées de Canastel seront refoulées vers un réseau gravitaire qui assainit Hai
Khemisti et les 6.000 logements pour être refoulé vers la station de Bir El Djir qui, elle même
est orientée vers le collecteur principal longeant gravitairement le 4éme périphérique projeté
jusqu'à la station d'épuration. Cette dernière reçoit également les eaux usées de l'Emir AEK et
ceux refoulées de Nedjma. Le centre de Sidi El Bachir sera également branché par voie de
refoulement sur ce collecteur principal qui assure la collecte de toute la zone Est.
L'ouvrage de traitement proposé est celui d'une station d'épuration moderne de type
biologique intensif selon le procédé à boues activées à moyenne charge qui recevra les eaux
320
résiduaires d'une capacité totale de 242.084 m3 / j equivalent à 88,36 Hm3 / an à long éterme
(2015).
Le site sera localisé au Sud du centre Emir AEK. Ce dispositif se justifie par la centralité
et la nature topographique de cette zone. On envisage la réalisation de cette station
d'épuration en plusieurs tranches successives pour améliorer progressivement le rendement de
l'épuration et pour faire face à des apports nouveaux.
La zone Sud-Est :
Cet ensemble regroupe les agglomérations de Sidi Chahmi, Bouamama et Sidi Maarouf
dont la population passera à long terme à 45.754 habitants. A raison d'une dotation moyenne
de 150 l / j et d'un retour au rejet à 80 % des eaux consommées, la charge hydraulique
domestique s'élèvera à l'horizon 2015. à 6.590 m 3 / j soit 2,4 Hm3 / an. Le système
d'épuration préconisé consiste en une station de lagunage recevant les effluents urbains par
une conduite principale gravitaire de Sidi Maarouf et celle, mixte-refoulement et gravitaire de
Sidi Chahmi et l'hôpital psychiatrique. Ces eaux récupérées et traitées seront éventuellement
réutilisées à des fins agricoles pour les terres avoisinantes.
La zone Sud-Ouest :
Regroupant les agglomérations d'Es Senia, d'Ain Beida et la cité Commandant Chérif
Yahia situées au Sud du 3éme périphérique, le raccordement des réseaux de tous ces centres
permet en outre le soulagement du réseau d'Oran gravitairement vers le collecteur existant
longeant la route de Misserghin qui rejettera ces eaux vers une station de lagunage proposée
aux abords de la Sebkha, loin de toutes contraintes aéronautiques.
Le volume domestique rejeté sera de l'ordre de 10.142 m 3 / j soit 3,70 Hm3 /an , auquel il
faut ajouter celui de la zone industrielle représentant une majoration de 10 %. Le volume
total s'éleva à 11.156 m3 / j équivalent à 4,07 Hm3 / an à long terme.
321
Le procédé technique retenu nous semble plus logique à envisager en raison de la
proximité géographique, pour la réutilisation notamment l'irrgation et la recharge artificielle
des nappes.
La collecte des eaux pluviales de surface reste d'actualité puisque le projet est en cours de
réalisation. Il est intitulé "Drainage des eaux pluviales".
C'est une opération de protection contre les inondations avec la réalisation d'un ensemble
d'ouvrages intégrés dans un même système.
Retenues
- La digue de Pont Albin (Hassi) : Elle permet de stocker et de régulariser les eaux de
crue provenant du Mont de Murdjadjo
- La digue du Ravin d'Es-Senia : Permet de recevoir et de stocker dans cette retenue les
eaux de l'Oued Ain Beida et celles transitant dans le canal de Rouissata.
Elle sert également comme bassin d'orage pour protéger le village contre les inondations.
- Le canal Oued Rouissata : de section trapézoïdale en béton armé ayant une longueur de
1.700 m, il canalise les eaux qui inondaient une partie du quartier Maraval vers la digue du
ravin d'Es Senia.
- Canal Ravin d'Es Senia : canal en béton armé de section trapézoïdale de 3.300 m de
longueur, à ciel ouvert. Toutes les eaux de crues sont collectées, contrôlées et évacuées par ce
canal vers la Daya Morsly.
- Le trop plein de la Daya : Pour maintenir le niveau du lac qui est utilisé comme bassin
d'orage, un trop plein, est relié par une conduite de ∆ 1.500 mm de longueur 1.100 ml à la
cheminée du Petit Lac. Les eaux sont ensuite évacuées vers la mer par une galerie de Petit
Lac qui peut évacuer jusqu'à 40 m3 / s.
- La dépression de Bir El Djir : les eaux pluviales convergent vers la dépression et sont
rassemblées au point bas dans un bassin d'orage pour être refoulées par pompage vers la mer.
Le schéma retenu pour l'assainissement des eaux pluviales des zones d'extension, prévoit
leur acheminement vers la Daya Morsli qui joue le rôle d'un grand bassin d'orage. Ces eaux
seront évacuées à faible débit vers la mer à travers la galerie de la cheminée du Petit Lac.
322
Excepté pour la dépression de Bir El Djir et la frange maritime où le rejet se fait directement
vers la mer, la dépression de Belgaîd à l'extrême Est où les eaux sont refoulées pour ruisseler
ensuite vers un milieu naturel à proximité: Oued Sidi El Bachir.
- Des études d'impact sur les différents milieux recepteurs des eaux usées et industrielles
(milieu marin-dépressions-eaux souterraines).
En matière d'adduction d'eau potable, la longueur (tous diamètres confondus en fonte) est
estimée à 25.000 mètres linéaires de même que la construction d'un réservoir jumelé de
capacité 2 x 20.000 m3 menu d'un brise charge.
En se basant sur les prix pratiqués actuellement en matière d'AEP, le coût global
s'élèverait à 450 Millions de dinars sans comptabiliser les réseaux secondaires.
323
XI) PLAN DES SERVITUDES (VOIR CARTE N° 11 ET 11 BIS)
Les différents réseaux et infrastructures existants ou à créer impliquent des servitudes. Ces
servitudes sont à maintenir, à modifier ou à créer selon le cas. Le tableau qui suit présente les
différentes servitudes à respecter.
Les servitudes aéronautiques (liées à l'aéroport sont matérialisées sur la carte n° 11 Bis)
A A A A l'interieur de A l'exterieur de
maintenir modifier créer l'agglomération l'agglomération
1er Bd péripherique X 40 m -
2éme Bd péripherique X 40 m -
3éme Bd péripherique X 40 m -
Route Nationale 2 X 40 m 50 m
Route Nationale 2A X 40 m -
Chemin de wilaya 46 X 40 m 50 m
Chemin de Wilaya 35 X 30 m 50 m
Chemin de Wilaya 73 X - 50 m
Chemin de Wilaya 83 X 35 m -
324
Chemin de Wilaya 75 X 40 m (à modifier -
entre la zone des
2000 lots et le
douar Belgaid)
Voie projetée X 40 m -
Réservoir X 50 m de rayon
325
XII- IMPLICATIONS DES INTERVENTIONS SUR LES TISSUS
URBAINS EXISTANTS
Il ne s'agit pas ici d'evaluer de manière precise en terme de coût l'ensemble des
implications des interventions proposées sur les tissus urbains mais de tenter de cerner pour
chaque type d'intervention les principales activités à mener. Seules des études opérationnelles
peuvent en évaluer l'ensemble des retombées aussi bien sociales qu'économiques.
L'eradication de l'habitat précaire est une action prioritaire, que ce soit pour reconstituer
l'image de la ville ou pour mettre fin à un processus de marginalisation et d'exclusion d'une
fraction grandissante de la population.
Les actions à mener dans ce cadre concernent 10.000 familles pour l'ensemble du
groupement. Les sites à ciblér en urgence sont les suivants : les Planteurs, Pont Albin, les
zones d'Es Senia. Il s'agira principalement de mettre fin à des actions ponctuelles par
l'elaboration d'une stratégie d'eradication. Cette stratégie passe par la maitrise du phénomène :
recensement permanent des zones de précarite et suivi de leur évolution.
Mise en place d'une politique de démolition-relogement qui ne doit consister, comme cela
a été le cas jusqu'ici d'un simple transfert de la précarite d'un site vers un autre. Les exemples
de Ain Beida, Sidi Bachir et de Steibo sont édifiants ce titre.
Par le cas des Planteurs, l'amélioration du cadre de vie et l'intégration à la vie urbaine
impliquent une restructuration profonde intervenant avec niveau de la voirie et injection
d'equipements notament de première nécessité.
Cette restructuration nécessite un espace qui ne peut être dégager dans cette zone que par
la démolition de 8000 baraques.
La concretiation de cette stratégie exige un plan de financement qui etant donnée l'ampleur
des opérations à mener, depasse largement les capacités locales voire wilayates.
B) LE VIEUX BATI
326
La dégradation du vieux bati n'est pas un phénomène récent. A la fin des années soixante,
elle avait déjà conduit à la démolition de quelques immeubles. Et bien que ce processus
evolue à un rythme accélere, il n'existe pas à l'heure actuelle d'evaluation précise du vieux
bati dont la définition, même, n'est pas établie de manière rigoureuse.
Le transfert des activités hors du tissu urbain nécessite à l'instar des autres types
d'intervention, une politique d'ensemble qui doit prendre en charge les éléments suivants :
- Classification par ordre de priorité et d'impact des actions susceptibles d'une transfert
327
DEUXIEME PARTIE :
REGLEMENT
INTRODUCTION
QUE REGLEMENTE LE PDAU ?
- Fixe l'affectation générale du sol par secteur. Il indique quelles sont les activités,
usages autorisés et ceux interdits.
- Fixe les périmètres et termes de références des POS ou des projets urbains
envisagés.
- Impose selon l'article 11, toutes les mesures nécessaires à la prévention des risques
- Impose selon l'article 19, des échéances d'urbanisation compatibles avec une
utilisation rationnelle et économique des sols.
328
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES.
Textes de référence du présent règlement
329
- Arrêté du 17 Mai 1980 relatif aux autorisations archéologiques.
- Arrêté du 9 Mars 1993 portant ouverture d'instance en vue du classement des monuments
et sites historiques.
- Ordonnance N°66-62 du Mars 1966 relative aux zones et sites touristiques et les textes
pris pour son application.
- Décret N°91-11 du 27 Avril 1991 fixant les règles d'expropriation pour cause d'utilité
publique.
330
Article n° 1 : Champs d'application
Le présent règlement ainsi que les documents graphiques qui lui sont annexés s'appliquent
à l'intégralité du territoire du Groupement d'Oran composé des communes d'Oran, d'Es Senia,
de Bir El Djir et de Sidi Chahmi, d'une superficie de 25057 ha..
Article n° 5 : Le présent règlement et les documents graphiques qui lui sont annexés sont
conjointement opposables aux Tiers:
Il s'impose aux particuliers comme aux personnes morales de droit public ou privé. Le
présent règlement ne peut se substituer à la législation en vigueur concernant les droits des
tiers, les principes découlant des codes de la santé, des forêts ou de celui des eaux et de tout
autre texte législatif ayant un impact direct sur l'aménagement de l'espace urbain. Tous les
documents et périmètres urbanisables provisoires approuvés réglementairement antérieurs à
l'approbation de ce règlement sont abrogés. Les règlements d'urbanisme opérationnel qui se
trouvent en contradiction avec le présent règlement peuvent être modifiés dans les mêmes
formes avec lesquelles ils ont été approuvés.
Le présent règlement devra être pris en compte par les règlements d'urbanisme de détail
fixant ou arrêtant les droits de construire relatifs à toute nouvelle opération. Ces textes
réglementaires devront compléter et préciser le présent règlement sans toutefois pouvoir
entrer en contradiction avec lui. Il ne peut être dérogé aux règles définies dans le présent
règlement que dans les mêmes formes qui ont présidé à son approbation.
331
Article n° 6 : Champ d'application temporel
Le présent règlement est valable tant qu'un autre règlement d'urbanisme n'aura pas été
approuvé conformément à la législation et la réglementation en la matière.
Tout usage abusif du sol, c'est-à-dire ne respectant pas une servitude, entraînant une
contrainte quelconque (foncière, de site, de nuisance ou laissant des espaces résiduels
inutilisables) aux établissements existants, à l'aménagement futur et aux implantations
prévues notamment en ce qui concerne les infrastructures, est prohibé.
Le secteur est une fraction continue du territoire du groupement pour laquelle sont prévus
des usages généraux du sol. Des échéances d'urbanisation sont fixées dans le cas des trois
premières catégories de secteurs dits d'urbanisation définis ci-dessus.
Les secteurs urbanisés incluent tous les terrains, même non dotés de toutes les viabilités,
occupés par les constructions agglomérées, par leurs espaces de prospect et par les emprises
des équipements et activités, même non construits, les espaces verts, les surfaces libres, les
parcs et forêts urbains, destinés à la desserte de ces constructions agglomérées.
Les secteurs urbanisés incluent également les parties de territoire urbanisé à rénover, à
restaurer et à protéger.
Les secteurs à urbaniser incluent les terrains destinés à être urbanisés à court et moyen
terme, à un horizon de dix (10) ans, dans l'ordre de priorité prévue par le plan directeur
d'aménagement et d'urbanisme (horizon 2005 pour le présent PDAU).
Les secteurs d'urbanisation future incluent les terrains destinés à être urbanisés à long
terme, à un horizon de vingt (20) ans, aux échéances prévues par le plan directeur
d'aménagement et d'urbanisme (horizon 2015 pour le présent PDAU).
Tous les terrains situés dans les secteurs d'urbanisation future sont frappés d'une servitude
temporaire de non aédificandi.
332
Cette servitude n'est levée aux échéances prévues que pour les terrains entrant dans le
champ d'application d'un plan d'occupation des sols, approuvé.
Tous les investissements dont la durée d'amortissement dépasse les délais prévus pour
l'urbanisation ainsi que les modifications ou grosses réparations des constructions destinées à
être détruites, sont interdits dans ces secteurs.
- Les constructions justifiées par intérêt du groupement et dûment autorisées par le Wali
sur demande motivée du président du conseil des communes.
- Les secteurs non urbanisables sont ceux dans lesquels des droits à construire peuvent être
édictés mais réglementés dans des proportions limitées compatibles avec l’économie générale
des territoires de ces secteurs.
Le permis de lotir est exigé pour toute opération de division en deux ou plusieurs lots
d'une ou plusieurs propriétés, quelle qu'en soit la localisation.
Le permis de construire est exigé pour l'édification de nouvelles constructions quel qu'en
soit l'usage, l'extension de constructions existantes, la modification de construction touchant
au gros oeuvre ou aux façades donnant sur l'espace public, la réalisation de mur de
soutènement et de clôture en dur.
Le permis de construire est instruit et délivré dans des formes, conditions et délais
déterminés par voie réglementaire.
Le permis de démolir est exigé pour toute démolition totale ou partielle d'une construction
dans le territoire du groupement, ou chaque fois que les conditions techniques et de sécurité
le commandent.
Le permis de démolir est instruit et délivré dans des formes, conditions et délais
déterminés par voie réglementaire.
333
Article n° 12 : Les réseaux
Réseau d'alimentation en eau potable: Toutes les constructions devront être raccordées au
réseau public de distribution d'alimentation en eau potable.
Réseau d'assainissement: dés la mise en place du réseau public d'assainissement, toutes les
constructions devront y être obligatoirement raccordées.
Article n° 13 : La Voirie
Une hiérarchie établie pour la voirie réglemente les voies de circulation selon leurs
caractéristiques et leur type comme suit :
- Voie Primaire: C'est une voie qui assure la liaison entre les différentes parties de
l'agglomération. La chaussée devra être bordée de caniveaux, puis d'un trottoir de part et
d'autre. L'emprise totale est de 10 à 15 m et comporte 3 voies de 9 à 10 m; les trottoirs sont
de 1 à 5 m.
- Voie Secondaire: C'est une voie collective distributrice, assurant la desserte des
différentes parties de l'agglomération. La chaussée devra être bordée d'un caniveau et d'un
trottoir de part et d'autre. Emprise de 8 à 15 mètres.
- Voie tertiaire: C'est une voie qui assure la desserte des parcelles, et les lie à la voie
secondaire.
- Le littoral.
- La zone agricole.
- La zone forestière.
334
- Les servitudes concernant les cimetières et décharges publiques.
- Les servitudes des conduites d'assainissement et de station de traitement des eaux usées.
Les espaces verts à l'intérieur du tissu urbain notamment dans les zones résidentielles,
doivent être librement accessibles aux piétons, et de ce fait, des cheminements devront être
aménagés. L'emprise de la verdure ne doit pas être fermée par une clôture autre que celle
nécessaire à la protection des végétaux.
Article n° 17 : Carrière
- L'indication des mesures prises afin de rendre l'exploitation compatible avec la protection
de l’environnement et la sécurité de l'urbanisation avoisinante.
335
Article n° 18 : Décharges publiques
Le choix du site des décharges publiques doit se faire en tenant compte de la protection de
l'environnement à savoir : nappes phréatiques, zones de cultures, zones de foret.
L'objet de ces opérations est d'accorder les tissus avec les normes maximales d'hygiène ou
de concrétiser la nouvelle conception de la ville.
- La restructuration urbaine : Elle consiste en une intervention sur les voiries et réseaux
divers et en une implantation de nouveaux équipements. Elle peut comporter une destruction
partielle, d'îlot et une modification des caractéristiques d'un quartier par le transfert d'activité
de toute nature et la désaffectation des bâtiments en vue d'une autre utilisation.
336
Article n° 20 : Coefficient d'occupation du sol (COS)
La surface hors oeuvres du plancher d'une construction est exprimée par la surface de
plancher hors oeuvre brute, égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau de la
construction déduite :
- Des surfaces de plancher hors oeuvre des combles pour l'habitat ou pour des activités à
caractère professionnel, artisanal.
- Des surfaces de planchers hors oeuvre, de toitures terrasses, de balcons, des loggias ainsi
que des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée.
- Des surfaces de planchers hors oeuvre des bâtiments ou des parties de bâtiments
aménagés en vue de stationnement des véhicules.
- Des surfaces de planchers hors oeuvre des bâtiments affectées au logement, des récoltes,
des animaux ou du matériel agricole ainsi que des surfaces des terres de production.
Le COS exprime les droits à construire attachés à la propriété du sol. Il permet ainsi au
constructeur de connaître ce qu'il peut bâtir sur un sol déterminé. Le COS est donc une
réglementation de la densité de construction et s'applique à la superficie qui fait l'objet d'une
demande de permis de construire.
De façon générale l'implantation des constructions en front de rue est encouragée. Si une
telle disposition n'est pas adoptée, le recul minimum sera deux (2) mètres pour la partie de la
construction en recul.
La disposition en front de rue est obligatoire pour les équipements collectifs et édifices
publics. En cas de dérogation, la marge de recul du droit de la construction sera aménagée par
le maître de l'ouvrage et versée au domaine public.
En règle générale l'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
latérales est encouragée.
337
En cas de retrait par rapport aux limites séparatives, la marge de recul sera au minimum
égale à la moitié de la hauteur construite avec un minimum absolu de trois (3) mètres.
Article n° 23 : Implantation des constructions les unes par rapport aux autres
L'espace à respecter entre les constructions par rapport à la hauteur des façades
avoisinantes est de :
En général deux constructions peuvent être soit contigu‘s soit mitoyennes cependant la
mitoyenneté n'est pas souhaitée pour des raisons parasismiques, mais lorsqu'elle se réalise il
faut prendre les précautions nécessaires. Dans le cas ou deux constructions sont contigu‘s,
l'espace entre les deux constructions devra être étanche aux animaux et à la pluie et doit être
traité comme joint sur toute sa hauteur.
La distance entre deux constructions séparées devra être supérieure ou égale à la moyenne
des hauteurs des deux constructions. Elle ne pourra être inférieure à six (06) mètres qu'en cas
d'alignement de murs pignons.
Les espaces non construits sur les parcelles ou emprises foncières des grandes opérations
devront à concurrence de 50 % être inaccessibles aux véhicules automobiles et aménagés en
2
espaces verts avec obligation de plantation d'un arbre à hautes tiges au minimum par 25 m .
Ces espaces plantés pourront faire fonction d'aires de jeux.
Les espaces de prospect de l'habitat collectif devront être aménagés de façon à recevoir des
aires de jeux répartis selon les ratios suivants :
2
- 2 m par logement d'aires de jeux pour enfants.
2
- 5 m par logement d'aires de jeux pour pré adolescents.
- 1 terrain pour jeux de ballon de 20 x 10 m minimum pour 200 logements pour les
adolescents.
Les nouvelles constructions implantées sur des parcelles restées libres ou libérées au
milieu d'un tissu urbain (c'est à dire présentant une homogénéité de hauteur et d'implantation)
338
doivent se faire conformément à un cahier des charges. Au cas où celui-ci n'existerait pas, les
nouvelles constructions devront se conformer aux caractéristiques des constructions
avoisinantes. Cette prescription peut constituer un motif de dérogation à des servitudes de
hauteur, d'implantation ou de COS.
En règle générale, la hauteur des constructions en front de rue, sur une parcelle donnée ne
peut excéder la largeur de l'espace public qui le dessert.
Au delà de ces hauteurs autorisées, sous réserve du respect des dispositions des autres
articles, un retrait de 3 mètres par étage sera exigé pour les étages supérieures.
Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité d'aspect et de
matériaux compatibles avec la tenue générale de l'agglomération et l'harmonie du paysage.
Lorsque les bâtiments sont édifiés en mitoyen, la hauteur des étages et les éléments
architecturaux doivent être en harmonie avec les immeubles dont ils sont jointifs.
Article n° 29 : Vues
Les constructions doivent être édifiées de telle manière que les particuliers ne puissent
avoir une vue rapprochée sur les fonds ou les constructions voisines.
Aucun percement d'ouverture permettant une vue directe, droite ou oblique n'est autorisé.
La distance nécessaire doit être conforme aux règles concernant le prospect.
Article n° 30 : Prospects
C'est la distance séparative entre deux façades ou murs pignons non contigus se faisant
face.
339
La hauteur des constructions est calculée en prenant en compte les murs, les murs pignons,
corps, acretères, pergolas ou buanderie.
Les dérogations ne pourront être accordées que dans le cas où les rez-de-chaussée sont
occupés exclusivement par des équipements, commerces ou services et où l'on veut, pour des
raisons d'animation avoir un espace relativement étroit.
La mitoyenneté, institution de fait légalisée qui permet aux propriétaires voisins d'appuyer
leurs constructions sur un même mur, est déconseillée pour des raisons statiques et interdites
s'il y a déjà une mitoyenneté ou si la plus grande diagonale d'un bâtiment dépasse 15 mètres.
Lorsque deux constructions sont contigu‘s, l'espace interstitiel entre elles ne devra pas
avoir plus de quelques centimètres de largeur et être traité sur tout son pourtour comme joint.
- Les clôtures entourant des groupes d'immeubles, cités ou lotissements sont interdites.
Seules pourront être clôturées les parcelles faisant l'objet d'une approbation individuelle.
- Les terrains réservés aux équipements collectifs ne seront pas clôturés et devront
s'intégrer dans l'ensemble existant.
Pour les habitations individuelles, le garage des automobiles sera sur les parcelles privées.
Il devra toutefois être réservé un stationnement automobile en quelques points, soit en sur-
largeur de voie, soit des placettes, pour les visiteurs et les commerces. Son importance sera
fixée au moment de l'examen du projet de lotissement ou du permis de construire.
340
Les espaces à réserver au stationnement sont prévus à raison de :
2
- 20 m par voiture automobile rangée en sur-largeur des voies et de 25 m2 pour les
parkings.
- Pour les édifices publics, les bureaux, les commerces et les entreprises, ces espaces
doivent être suffisants pour assurer l'évolution et le stationnement des véhicules du personnel
et des usagers ou des clients de l'établissement.
- Les garages collectifs à caractère commercial et les garages prévus pour le logement de
véhicules utilitaires de charge utile supérieure à 1200 Kg ne peuvent être établis en bordure
d'une voie à grande circulation ou d'une voie de largeur inférieur à 12 m sauf dispositions
spéciales à prendre en vue de n'apporter aucun trouble à la circulation.
Les groupes de garages individuels doivent être disposées dans les parcelles de façon à
ménager une cour d'évolution à l'intérieur des dites parcelles et de ne présenter qu'un seul
accès sur la voie publique.
Les projet de constructions nouvelles devront prévoir dans l'emprise foncière qu'elles
occupent, un nombre de places de stationnement de véhicules automobiles conformes aux
ratios suivants:
- La voirie automobile et les parkings ne devront en aucun cas occuper plus de la moitié de
la surface non construite.
- Pour les établissement commerciaux de plus de 150 m de surface de vente, ou pour les
marchés, galeries marchandes et centres commerciaux regroupant plus de 15 points de vente,
une place pour 15m de surface de vente, ou par point de vente
- Pour les établissements d'enseignement, une place par classe, pour les écoles
fondamentales, élémentaires, deux par salle de classe ou atelier. Pour les établissements de
niveaux universitaires une place pour 4 étudiants.
- Pour les établissements industriels une place pour 10 emplois dans le cas des
établissements de troisième catégorie et une place pour 20 emplois pour les établissements de
première et deuxième catégories.
341
- Pour les restaurants dépassants 100 m2 de salle de restaurant, une place par 10 m2.
- Pour les salles de spectacles, de sports et stades, une place pour 20 sièges.
Les parkings au sol devront être conçus de façon à participer à l'aménagement paysager
urbain et à éviter l'impression de vastes espaces vides. Au minimum, le cinquième de la
surface totale des parkings devra être affecté aux plantations d'arbres et arbustes à raison d'un
arbuste à haute tige pour trois places de stationnement et de 10.000 arbustes par hectares de
plantations.
Le traitement de sol des aires de circulation et des aires de stationnement devra être
différencié. Les plates bandes devront être surélevées pour assurer une meilleure protection
des plantations.
- Aucune plantation d'établissement de quelque nature que ce soit ne peut être autorisée
avant que ne soit pris par l'autorité administrative compétente un arrêté d'approbation de
lotissement industriel, portant publication du cahier de charges aux services d'intérêt général
et d'urbanisme.
342
Article n° 38: Les industries sont tenues de procéder au recyclage des eaux utilisées.
Article n° 39 : Les eaux usées doivent être épurées avant leur réutilisation ou leur rejet
dans la mer, Dayat, Sebkha...
Article n° 40 : Les espaces à découvert doivent être munis d'un système d'évacuation des
eaux pluviales branchées sur le réseau existant.
Article n° 41 : Les autorisations de bâtir sur des terrains inondables ne pourront être
accordées qu'après avis des services chargés de la défense contre les inondations. Elles
devront être subordonnées à des conditions particulières rigoureuses.
Article n° 44 : Est obligatoire le pré-traitement des eaux résiduaires avant leur rejet dans
le cas où, à l'état brut, elles peuvent affecter le bon fonctionnement du réseau public
d'assainissement et des installations d'épuration.
Article n°45 : Toutes unités industrielles dont les rejets sont reconnus polluants doivent
prévoir des installations d'épuration.
Article n° 46 : Tout aménagement réalisé sur un terrain ne doit jamais faire obstacle au
libre écoulement des eaux pluviales ou engendrer des inondations sur les terrains avoisinants.
343
- Les parties vulnérables des nappes souterraines.
- L'implantation de cimetière.
Article n° 49 : Il est institué autour des réservoirs enterrés, des stations de traitement ou
de pompage d'eau destinée à la consommation humaine un périmètre de protection immédiat.
Article n° 51 : Il est interdit d'évacuer de rejeter ou d'injecter dans les fonds du domaine
public hydraulique des matières de toute nature et notamment les effluents urbains et
industriels contenant des substances solides, liquides ou gazeuses, des agents pathogènes en
quantité et concentration de toxicité susceptibles de porter atteinte à la santé public, à la faune
et à la flore ou nuire au développement économique.
344
- La sauvegarde du caractère esthétique et architectural et l'adoption d'un type d'habitat
homogène dans les agglomérations.
Article n° 54 : Sont concernés par les dispositions du présent règlement tous les sites,
monuments historiques et archéologiques du groupement classés, en instance de classement
ou proposés au classement..
Article n° 55 : Définitions
Il peut comprendre tout ou partie de villes, de villages, d'espaces bâtis ou non bâtis, y
compris le sous sol afférent à ces catégories.
Article n° 56 : Caractéristiques
Article n° 57 : Protection
345
Article n° 58 : Déplacement, destruction et morcellement
- Les sites et monuments classés ou proposés pour le classement, quels qu'en soient les
propriétaires ne peuvent être, soit en totalité, soit partiellement, ni déplacés ni détruits.
Lorsque par suite de travaux ou autres, tout ou en partie des sites et monuments classés ont
été morcelés ou dépecés. Cette opération est nulle de plein droit et les services chargés de la
protection du patrimoine peuvent faire rechercher partout où ils se trouvent les éléments
détachés et ordonner leur remise en place sous la direction des services compétents en la
matière, quels que soient leurs propriétaires.
Article n° 59 : Domanialité
Article n° 60 : Cession
Les locaux et immeubles classés comme monuments historiques ne peuvent faire l'objet de
cession.
Article n° 61 : Modifications
Les sites et monuments classés ou proposés pour le classement ainsi que leurs champs de
visibilité, quels qu'en soient les propriétaires, ne peuvent faire l'objet de modification
quelconque à l'état des lieux, sans autorisation spéciale du ministère de la culture. Sont
notamment visés par ces dispositions, outre les travaux de fouilles archéologiques, les
opérations de déboisement, l'installation de lignes électriques ou téléphoniques, aériennes ou
souterraines, ainsi que les conduites de gaz ou de pétrole, des clôtures de protection en mur
ou par tout autre moyen, les adjonctions, les réparations ou restauration, tant 'intérieurs
qu'extérieurs aux bâtiments existants, ainsi que tous travaux de peinture, revêtement (sols ou
parois), plomberie, menuiserie, installations sanitaires.
- Seules sont constructibles les parcelles qui sont situées dans les limites des parties
urbanisées, avec la nécessité de sauvegarde des sites archéologiques et monuments
historiques.
346
- Dans les parties urbanisées des agglomérations, la hauteur des constructions ne doit pas
être supérieure à la hauteur moyenne des constructions avoisinantes et ce, dans le respect des
dispositions prévues par la législation en vigueur, notamment en ce qui concerne la protection
de sites et monuments historiques.
- Le permis de construire n'est pas exigé pour les travaux de restauration, de réparation et
de ravalement des palais nationaux, des monuments historiques et des bâtiments civils
classés.
Toute cette catégorie de travaux est soumise aux dispositions de l'ordonnance n°67-281 du
20 Décembre 1967, relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques
et naturels.
- Lorsque les projets de constructions sont situés dans les zones ou sites classés dans le
cadre de la législation en vigueur, le service compétent chargé de l'instruction de la demande
du permis de construire, pour statuer, recueille au nom de l'autorité compétente, les accords et
avis, auprès des services compétents des monuments et sites historiques, en application des
dispositions législatives et réglementaires en la matière.
- Tout projet d'établissement d'une servitude, sur les zones à protéger doit être soumis
préalablement au ministère de la culture.
- Les servitudes nouvelles établies en infraction à ce principe, sont nulles de plein droit et
la remise des lieux en leur état, ne donne lieu à aucune indemnité.
347
Article n° 66 : Servitudes particulières
Les zones à protéger, les sites archéologiques, les monuments historiques sont grevés de
servitudes pour une meilleure protection et une bonne visibilité. Les servitudes comportent
suivant le cas :
Dans le cas des sites historiques classés, proposés pour le classement ou inscrits sur
l'inventaire supplémentaire, cette distance de visibilité est laissée à l'approbation de l'Etat.
Peuvent être compris dans le périmètre des sites et monuments classés, proposés pour le
classement ou inscrits sur l'inventaire supplémentaire, les immeubles destinés à isoler,
dégager, assainir ou mettre en valeur, le site ou monument.
- Dans le littoral, l'extension de l'urbanisation doit préserver les espaces et mettre en valeur
les sites archéologiques et monuments historiques. Toute construction sur une bande de
territoire de cent (100) mètres de large à partir du rivage est frappée de servitude de non
aedificandi. Cette distance est calculée horizontalement à partir du point des plus hautes eaux.
348
CHAPITRE II: DISPOSITIONS PARTICULIERES
1- Le secteur urbanisé
Agglomération Oranaise
SU19: Le Port.
349
SU26 : Zone des 2000 logements.
SU27 : Les 18 coopératives immobiliers.
SU28 : Belgaid (agglomération).
SU29 : Sidi El Bachir (agglomération).
SU30 : Haî Fellaoucéne.+Cité Djamel.
SU31 : Quatre chemins.
SU32: Cité Redouane-Zone des instituts.
SU33 : Haî Cheikh Bouamama.
SU34 : Douar Sidi Maarouf.
SU35 : 500 logements OPGI.
SU36 : Sidi Maarouf 2 et 3.
SU37 : Hopital Psychiatrique
SU38 : Sidi Chahmi.
SU39-1 : Bouamama.
SU39-2 : Zone d'activité (Bouamama).
SU40 : Emir AEK.
SU41-1 : Nedjma (zone résidentielle).
SU41-2: Nedjma zone de dépot.
SU42 : Hassi Labiod.
SU43 : Zone industrielle I d'Es Senia (Daya Sud).
SU44 : Zone industrielle II d'Es Senia (Daya Ouest)
SU45-1 : Es Senia (ancien noyau).
SU45-2 : Es Senia (lotissement Kara).
SU45-3 : Es Senia (université IAP).
SU45-4 : Zone industrielle III d'Es Senia (Es Senia)
SU46 : Aeoroport.
SU47 : Cherif Yahia.
SU48-1 : Ain El Beida (Douar).
SU48-2 : Ain El Beida (zone centre).
SU48-3: Ain El Beida (le reste de l'agglomération).
Ce sous secteur est composé de quatre quartiers à savoir: Haî El Emir, Haî
Yaghmourassen, Haî El Moudjahedine et une partie de Haî El Omaria.
Crée à partir de 1881 après le déplacement des principales fonctions du quartier Sidi El
Houari vers la place du 1er Novembre, il constitue un noeud de convergence et
d'animation à l'échelle régionale.
Il est doté d'un nombre important d'équipements structurants tels que les commerces
spécialisés, les administrations, les établissements culturels, certains types d'artisanat...
Il connaît actuellement une mutation qui est la transformation de l'habitat en locaux pour
des fonctions libérales et services tertiaires; il devient l'hypercentre par excellence.
Il est caractérisé par des immeubles classiques et modernes organisés suivant une trame
orthogonale régulière.
Sont interdites:
- Toute activité nuisible quel que soit son type de nuisance (pollution, bruit, ...).
- Toute construction sur des terrains destinés à des espaces verts ou aires de jeux.
Sont autorisées:
- Toute densification en hauteur (minimum R+7 sur les Bd de l'ALN, minimum R+5 sur
les axes principaux et au maximum R+5 à l'interieur des tissus).
351
- Toute opération de réhabilitation tenant en compte l'environnement bâti (alignement,
typologie des façades, gabarit, ....).
- Toute opération de curtage visant la remise en état et l'amélioration de l'habitat dans les
immeubles existants.
Article n° 71 : Les terrains libres ou à libérer après transfert d'activités non intégrées et/ou
nuisantes sont obligatoirement destinés à des équipements publics, espaces verts ou aires de
jeux.
Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant:
Bastion n° 9 du mur d'enceinte de Parfaitement intégré à la Wilaya doit faire
1866 et portion du mur l'objet de classement et interdiction de
démolition ou de modification
Qoubba de Sidi m'hamed Benaouda La coupole doit être restaurée; mesures de
protection à prendre par l'établissement d'un
mur clôture
353
SU2 : Haî Imam El Houari
Article n° 74 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous secteur est composé de trois quartiers: Hai Imam El Houari, Haî Ennasr Haî El
Marsa ou selon l'ancienne dénomination: la Calère, le Jardin Welsford, Bab El Hamra, la
Balança, la Casbah et l'Ancienne Préfecture. Il est le premier noyau urbain d'Oran. Il
représente par conséquent la mémoire de la ville d'Oran dont il contient la majorité des
sites et monuments historiques.
Son bâti qui date majoritairement d'avant 1890 est dans un état de dégradation avancée.
Son réseau de VRD est défectueux. Il a connu des affaissements de terrains qui ont causé des
destructions d'immeubles.
C'est un espace de transit. Malgré son cachet historique et son riche patrimoine qui lui
confère une vocation touristique, il reste marginalisé du point de vue physique et social.
Une partie de ce sous secteur (Haî Ennasr, quartier de l'ancienne préfecture et le quartier
de la pêcherie) a fait l'objet d'un POS dont l'option principale était la sauvegarde et la mise en
valeur du quartier historique de Sidi El Houari.
Sont interdites :
Sont autorisées:
- La rénovation.
354
- La restauration des sites et monuments historiques à condition qu'elle ait fait l'objet d'un
accord préalable de l'agence archéologique et de la Direction de la culture d'Oran.
Dans le cas de Sidi El Houari, le COS n'a pas d'utilité, il faut donc déterminer les hauteurs
et le coefficient d'emprise au sol à travers une étude de POS
Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant:
355
Echanquette d'angle du chateau
Neuf
Donjons du chateau neuf
Veuille Kasbah Fait partie de la casbah. L'ensemble de cette
citadelle est à protéger en urgence en attendant une
étude détaillée tant sur le plan archéologique
qu'historique pour determiner les monuments qui
pourraient faire l'objet de classement et de
restrauration.
Porte de la Masurtention - Edifice à protéger en priorité 1.
Tambour San José A protéger en priorité1 d'autant plus qu'il est situé
sur une voie à très forte circulation (rue des jardins).
Ancienne Mairie Doit faire l'objet de classement
Fontaine au coeur (place de la Doit faire l'objet de classement
république)
Hotel de la paix (place Weber) Rénové par l'OPGI qui lui a conservé la façade
initiale. Doit faire l'objet de classement.-
Fort St André au Boray Sbaihoa Doit faire l'objet de classement et de protection
priorité 1.
Ancien tribunal Algero-turc - Des recommandations très particuliéres doivent
être faites à leurs propriétaires pour la conservation
et sauvegarde de ces deux monuments mitoyens .
- Ils doivent faire l'objet de classement.
Anciennes maisons du XVIII° - Propriétés privées. Des recommandations
siécle, rue des charras particuliéres doivent être faites à leurs propriétaires
pour leur conservation et leur sauvegarde dans le
cadre de la réglementation en vigueur. Elles doivent
faire l'objet de classement. Apporter une aide
technique à leurs propriétaires pour leur restauration.
Zaouia du chahid Abdelbaki - Architecture de type arabo-musulman
traditionnelle sert actuellement au culte mais
demande à faire l'objet de classement et de
sauvegarde.
Mosquée des Berranis (ex Eglise Doit faire l'objet de classement
St André)
Promenade Ibn badis (ex Protection contre l'érosion, entretien du réseau de
promenade de l'Etang) drainage et d'évacuation des eaux pluviales.
Porte caravanserail Doit être entretenu en urgence car il a subi des
déteriorations qui peuvent provoquer sa démolition.
Porte d'entrée du chateau Neuf Protection contre le passage des véhicules poids
lourds.
Eglise Saint Louis Monument à restaurer
356
SU 3 : Haî Planteurs
Article n° 79 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous secteur est composé de : Haî Es Sanaouber, Haî Si Salah ou selon l'ancienne
dénomination, : des quartiers : Les Planteurs, Ras El Ain, Eugène Etienne.
C'est la plus grande zone d'habitat précaire d'Oran. D'origine ancienne, elle continue à
recevoir des flux de population importants. C'est un site surpeuplé qui a atteint le seuil de
l'intolérable. L'habitat précaire a envahi tous les espaces: fonds de ravin, talweg, forêt,
carriérés.... fragilisant un sol dejà menacé par les ruisselements, les glissements de terrains et
les éboulements
Les populations sont marginalisées aussi bien physiquement que socialement : le Ravin
Blanc constitue une rupture avec la ville et le sous équipement a atteint un seuil critique.
Sont interdits:
- Tout empiétement sur les servitudes, à créer, des cimetiéres de: Moul El Douma, Sidi El
Ghrib, Mosabite et le cimetiére espagnol,servitude à créer: 10 m à partir du mur de clôture).
Est autorisée:
- Toute construction d'équipements en dehors des zones de servitude et après étude du sol..
357
Article n° 83 : Coefficient d'occupation du sol
Etant donné la spécificité de ce sous-secteur, le COS doit être déterminé par une étude de
POS dont l'option est l'éradication de l'habitat précaire avec restructuration.
- Une servitude de 45 m de part et d'autre de l'axe de la ligne électrique haute tension est à
créer.
- Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant :
358
SU4: Hai Sidi Bachir
Article n° 85 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous secteur est composé de: Hai Medina Djdida, Hai El Karama, Hai Sidi Okba, Hai
Sidi El Bachir , Haî Chabab ou selon l'ancienne dénomination: Palais de justice, Ancien
Hopital, St Antoine, Sidi El Hasni, Champ de Manoeuvre, Medina Djdida, La prison civile,
Hôpital (Plateau St Michel), La gare (Plateau St Michel), Evéché , Gendarmerie.
Situé au Sud du centre ville, ce sous secteur est occupé par des grandes emprises
d'équipements et servitudes, il s'agit de: centre hospitalier universitaire, le jardin public, le
palais des sports et des expositions, CFA, le cimetière Juif, la gare du chemin de fer, l'école
supérieure militaire et la caserne St Philippe, commerces de gros, musée Zabana, école des
beaux arts, palais de la culture. etc.. . Son tissu urbain se présente sous forme d'une
juxtaposition de plusieurs tissus en damier, contenus dans une maille primaire semi-
radioconcentrique. Ses équipements structurants en font un lieu de centralité ayant un
rayonnement régional.
Sont interdites:
- Toute activité nuisante quel que soit le type de nuisance (pollution, bruit...)
- Toute intervention dans le tissu urbain portant atteinte aux sites et monuments
historiques existants.
Est autorisée:
- Toute densification en hauteur (au minimum R+4 le long des axes principaux et au
maximum R+4 à l'interieur des tissus)..
359
Article n° 88 : Coefficient d'occupation du sol
Le COS autorisé:
- Tous les monuments et sites historiques de ce sous-secteur sont à protéger. Les mesures à
prendre les concernant sont données par le tableau suivant:
Anciennes casernes de Medina Djidida Architecture de style "Jonnart" doit faire l'objet
de protection contre les modifications et de
mobilisations.
Zaouia et cimetiére de Sidi El Hosni Doivent faire l'objet de classement. Prendre des
mesures de protection, et de conservation
notamment de certaines tombes dans le cadre
de l'ordonnance n° 75-79 du 15/12/1975
relative aux spécultures.
360
SU 5 Hai Mahieddine
Article n° 90 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Etat du bâti : Moyen (dominance), Dégradation avancée( Terrade), Etat précaire (Tir au
Pistolet
SU 6 Hai Badr
Se sous-secteur est composé de Hai Badr et Hai El Feth.
Il est limité comme suit:
Au Nord la rue Merzougui.
Au Sud troisiéme Boulevard périphérique.
A l'Est par l'Avenue Chakib Areslan et l'Avenue Amirouche.
A l'Ouest par la forêt de Djebl Murdjadjo.
Sa surface est de 174 ha.
Etat du bati: moyen,fonction : residentielle
Article n° 91 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites des deux
secteurs (SU 5 et SU 6)
Sont interdits:
- Tout changement de vocation des espaces verts, des espaces de sports et d'aires de jeux.
Sont autorisées:
361
- Toute densification en hauteur (minimum R+4 le long des axes principaux et au
maximum R+3 à l'interieur des tissus)..- Toute amelioration des façades le long des axes
principaux
COS autorisé :
362
SU7: Hai El Mokrani
Article n° 95 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur comprend : Haî El Mokrani, Haî Abd El Moumen, Haî Ousssama ou selon
l'ancienne dénomination : Sananes, Choupot, Magnan, Boulanger, Cuvelier , Foyer Oranais,
Maraval.
Il est délimité:
Ce sous-secteur reste dependant du centre ville. Ses potentialités fonciéres (après transfert
d'activités) permettent d'envisager sa restructuration en vue d'en faire un centre intermediaire
pouvant alléger l'hypercentre.
Sont interdits:
363
Article n° 97 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées
Sont autorisées :
- Toute densification en hauteur (au minimum R+4 le long des axes et au maximum R+3 à
l'interieur des tissus).
COS autorisé :
364
SU8: Hai El Othmania
Article n° 100 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est délimité :
Sont interdites :
- Toute urbanisation des espaces libres destinés dans l'aménagement initial de la ZHUN à
des espaces verts et aires de jeux.
Est autorisée:
- Toute densification après approbation de l'étude de POS (minimum R+4 le long des axes
principaux et au maximim R+4 à l'interieur des tissus).
365
SU 9: Hai El Hamri
Article n° 104 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur est composé de deux quartiers: Hai El Hamri, Hai El Ghoualem ou selon
l'ancienne dénomination: Lamur, Medioni, Lyautey.
Il est caracterisé par de grandes emprises d'équipements: palais des sports, palais des
espositions, jardin public, cimetiere chrétien, stade Zabana, parc de loisirs, ainsi que par de
nombreux activités et entrepôts. Il comprend en son centre une zone d'habitat individuel.
Sont autorisés:
COS autorisé:
Ce sous secteur est composé des quartiers: Hai Nakhil, Hai Es Salem ou selon l'ancienne
dénomination: St Hubert, Nouveaux lotissements St Hubert, Cité Emir AEK, Zone INESSM,
Maraval ( une partie ), Les Palmiers.
Sa vocation est résidentielle. Il est caractérisé par un habitat de type villa de haut standing.
Sont interdits:
COS autorisé:
- La RN 24 (emprise 35 m).
367
SU11: Hai Noussair
Article n° 112 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur est composé du quartier: Hai Noussair ou selon l'ancienne dénomination ,
de la zone industrielle d'Oran (St Hubert) créee dans les années trentes.
Il est limité :
- Au Nord par le 2éme Bd Périphérique
- A l'Est par la servitude de la voie du chemin de fer
- Au Sud par le troisième Bd Périphérique
- A l'Ouest par la RN2A.
C'est un espace enclavé.
Occupée par des activités pour la plupart en recession, la zone industrielle doit être
réhabilitée de maniére à rentabiliser ses potentialités fonciéres.
Surface total 100 ha.
- La RN 24 (emprise 35).
368
SU12 : Hai El Khalidia
Article n° 117 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est limité :
Ce sous-secteur est structuré par l'avenue Sidi Chahmi qui joue un rôle d'animation. Il
comprend de nombreux équipements structurants: centre de formation professionnel, lycée
technique, la Caisse Nationale d'Assurances (CNASAT), polyclinique... Les activités et
entrepôts y occupent également de grandes emprises. Celles-ci constituent à terme des
potentialités fonciéres (après transfert).
Sont interdites:
COS autorisé:
369
SU13: Hai Ibn Sina
Article n° 121 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Constitué de deux quartiers Haî Ibn Sina, Haî Daya ou selon l'ancienne dénomination:
Victor Hugo, Petit Lac et une partie de Bastié.
Il est limité :
- Au Nord par le deuxième Bd Périphérique
- A l'Est par la Pénétrante Delmonte
- Au Sud par le troisième Bd Périphérique
- A l'Ouest par la servitude de la voie du chemin de fer
C'est un espace à forte densité de population avec dominante d'habitat de type recasement
(Petit Lac) et haouch (Victor Hugo). Il a connu ces derniéres années une densification en
2
hauteur allant jusqu'à R+2 en dépit de la superficie des parcelles qui ne dépasse pas les 65 m .
Il comprend également de grandes emprises d'équipements et emprises spécifiques (dépôt
Sonatrach).
Suface totale de la zone: 167,5 ha.
Vocation dominante: résidentielle.
370
SU14: Hai El Makari
Article n° 125 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur est constitué des quartiers: Haî El Menaouer, Haî El Makari, Haî Tafna ou
selon l'ancienne dénomination : St Charles, St Eugene, Bel Air, Pauyet, Arbes ville et
l'Hippodrome.
Il est délimité :
- A l'Est par la route de Ravin Blanc, Avenue Aspirant Hammou Mokhtar et l'avenue
Maalem Larbi.
Sont interdits:
Sont autorisés:
371
Article n° 128 : Coefficient d'occupation du sol
Cos autorisé
- Rue reliant la rue Taine avec la rue Adjt Sahli Med (emprise 12 m).
372
SU 15: Hai Dar El Beida
Article n° 130 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur comprend les quartiers : Haî Chouhada, Haî Dar El Beida ou selon
l'ancienne dénomination : Zrâa, Zaytoun, les castors et Dar El Beida.
Il est limité :
- Au Nord par l'avenue Aspt Hammou Mokhtar
- A l'Est par troisième Bd Périphérique
- A l'Ouest par l'avenue Maalem Larbi
- Au Sud par la pénétrante Delmonte
Surface totale : 158,5 ha.
C'est un espace à dominante résidentielle structuré selon trois axes, le Bd péripherie à
l'Ouest, la continuité de la rue Djellat Ahmed au centre et le CW 35 à l'Est. A l'exception de
certains équipements, mosquée, lycée,... ce sous-secteur ne dispose pas d'un espace central
générateur d'animation urbaine.
Composé de Haî Ibn Rochd, Haî El Mactaa, Haî Omaria ou selon l'ancienne
dénomination: Gambetta, Gambetta Falaise, Carteaux, Bon acceuil, Sidi M'hamed.
Il est considéré parmi les premiers faubourgs de la ville. Il est structuré principalement
par l'avenue Djellat Habib. Il comprend des équipements tels que le marché, le lycée, le
laboratoire d'hygiène et quelques équipements d'accompagnement.
Sont interdits:
Sont autorisés:
374
Article n° 138 : Coefficient d'occupation du sol
COS autorisé:
375
SU 17: Hai Ibn Rochd 2
Article n° 140 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur est constitué de Hai Ibn Rochd II selon l'ancienne dénomination, HLM
Gambetta, HLM Gambetta (extension ), Zone institut Météo, Zone recasement.
Il est limité :
Ce sous-secteur qui a connu son apparition vers les années trente,est toujours inachevé en
formation. Il se caractérise par des tissus diversifiés sans aucune cohérence. Il est très bien
desservi car il est traversé par la route de Ravin Blanc, la route de Port, le C.W 32, la R.N 11
et la 3éme Bd péripherique.
Il fait en partie, l'objet d'une étude de POS de 20 ha (POS cité Djamel).
Vocation : zone d'équipements centraux.
376
SU 18: Hai ES Seddikia
Article n° 145 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il comprend: Haî Es Seddikia, Haî Ibn Rochd II (partie Nord) ou selon l'ancienne
dénomination : Gambetta, Courbet, Illouz, Lotissement Herelle, Cité Point du Jour, La ferme.
Il est limité :
- Au Nord par la route des Falaises
- A l'Est par le 3ème Bd Périphérique
- A l'Ouest par le 2 ème Bd Périphérique
- Au Sud par la CW 32
Sa surface totale : 186 ha.
Ce sous-secteur est structuré par deux axes principaux: rue Djamila et la rue Capitaine
Hamri qui connaisent ces derniéres années, des ouvertures de locaux de commerces créant
progressivement l'animation. Mis à part certaines activités localisées au Sud-Ouest, le
caractére résidentiel reste l'aspect dominant dans ce sous-secteur. La façade maritime qui le
limite au Nord, constitue un atout pour ce sous-secteur.
Il comprend également le futur hôpital et la gare ferroviaire projetée. Il est traversé par
deux conduites de gaz haute pression dans sa partie Nord et dans sa partie Ouest.
Sont interdits :
- L’empiétement sur les espaces verts et aires de jeux existants ou prévus par le plan de
masse initial de la ZHUN.
378
SU21: Hai El Emir AEK
Article n° 152 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur s'est constitué autour d'un ancien noyau colonial Bernard ville
(actuellement Emir AEK). Sa vocation est résidentielle : habitat collectif à l'Ouest et
lotissement individuels en formation à l'Est.
Il est délimité:
Sont interdits:
- Tout empiétement des zones de servitudes (ligne haute tension d'emprise 90 m et une
conduite d'AEP d'emprise 30 m).
379
SU22: Zone des 6000 logements
Article n° 155 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce sous-secteur comprend les 6000 logements dont 2000 sont en cours de réalisation, la
cité des enseignants. La partie Sud est destinée à un espace vert.
Article n° 156 : Les usages du sol doivent se faire en conformité avec le POS d'Oran Est.
Sont interdits:
380
SU23 : Frange maritime + Canastel
Article n° 158 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est limité :
Sa vocation est mixte au niveau de la frange maritime (services: hotellerie haut standing,
restaurant, bureaux et habitat collectif) et résidentielle à Canastel.
Article n° 159 : L'usage du sol de la frange maritime doit se faire conformément à l'étude
d'aménagement de cette zone.
Sont interdits:
381
SU24: Hai Khemisti
Article n° 162 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est limité :
C'est un ancien noyau d'habitat individuel qui a connu une densification et auquel se sont
greffés quelques lotissements.
Sont autorisées:
382
SU25: Bir El Djir
Article n° 166 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Chef lieu de commune et de daira, c'est un ancien noyau colonial auquel se sont greffés
des lotissements.
Article n° 167 : L'usage du sol doit se faire conformément au POS et au cahier des
charges pour les nouveaux lotissements.
Est interdit:
383
SU26 : Zones des 2000 lots
Article n° 169 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est limité :
Article n° 170 : L'usage du sol doit se faire conformément au cahier des charges de l'étude
d'aménagement.
384
SU27 : Les 18 coopératives immobiléres
Article n° 171 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est limité :
Article n° 173 : L'usage du sol doit se faire conformément au cahier des charges de l'étude
d'aménagement.
385
SU28: Belgaid
Article n° 174 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Actuellement, elle est composée d'un ensemble d'habitat de type rural et de quelques
équipements d'accompagnement. Etant donné sa position dans l'agglomération Oranaise, elle
est destinée à acquérir un caractére urbain.
Est interdite :
COS autorisé: 2.
386
SU 29: Sidi El Bachir
Article n° 178 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Sidi El Bachir est l'agglomération secondaire la plus importante dans la commune de Bir
El Djir. Elle s'étend sur 250 ha et se delimite comme suit :
A l'origine, Sidi El Bachir etait un douar (Bendaoud I et II) autour duquel s'est greffé un
ensemble d'habitat illicite et planifié (lotissement, recasement, habitat rural...).
C'est une agglomération aujourd'hui difficile à maitriser. Elle est sous équipée et
depourvue des réseaux divers. Elle est aussi un site prélivigié de l'habitat précaire et un lieu
d'exode à l'instar de Nedjma et Pont Albin.
Sont interdites :
- Toute construction, toute modification non prévues par le POS qui a défini la nature et
les conditions d'occupation des sols.
Sont autorisées:
- Au Sud par la RN 4.
Il est traversé dans sa partie Sud par des lignes électriques haute tension (H.T) et un
gazoduc. Une grande partie des constructions existantes empiétent sur la bande de servitude.
Sont interdits :
- Tout empiétement sur les terres agricoles qu'elles soient à l'interieur ou à l'exterieur de ce
sous-secteur.
Est autorisée :
COS autorisé = 2.
388
SU31: Les quatre chemins
Article n° 186 : Délimitation, caractéristiques et vocation
C'est un quartier d'habitat précaire situé au Sud d'Oran. Initialement c'est une zone
d'habitat de type recasement à laquelle se sont greffées des poches d'habitat précaire.
Son site est impropre et problématique dans la mesure où il est à proximité d'une Sebkha,
d'une ancienne décharge publique et d'une autre décharge sauvage, ce qui accentue sa
précarite et l'expose à des nombreux risques. Il est surpeuplé, il contient prés de 600
logements.
Surface = 41 ha
Article n° 187 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites
Sont interdites:
- Toute extension.
389
SU32 : Zone des instituts et lotissements la LOFA et les coopératives
situées au Nord du cimetiére Ain El Beida.
Article n° 188 : Délimitation, caractéristiques et vocation
- Au Sud par le couloir des servitudes (HT , gazoduc) et le cimetiére Ain El Beida.
Sa vocation est mixte : universitaire dans la partie Est, résidentielle dans la partie Ouest.
La zone des instituts a fait objet d'une étude préliminaire d'aménagement dont l'option est
la densification, la restructuration avec maintien et renforcement de la vocation universitaire.
Cette étude préliminaire est retenue pour être une étude de POS.
390
391
SIDI MAAROUF
SU 34: Sidi Maarouf I (Douar)
Article n° 194 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Ce noyau, entouré de terres agricoles de haute qualité, est situé entre la rocade projetée et
le CW 46. Il est caractérisé par un ensemble d'habitat individuel sur des emprises de formes
irrégulières. Il comprend quelques équipements d'accompagnement (école, salle de prière,
salle de soins) et quelques activités et dépôts.
Article n° 195 : La zone de maraichage située à l'interieur de l'agglomération est une zone
à protéger. En cas de changement de vocation, à terme, elle doit garder son caractére d'espace
vert.
Sont interdits :
Est autorisée:
COS autorisé = 1.
- Une servitude autour de la carriére existante (non aedificandi à l'interieur du tissu) est à
créer (emprise = 10 à 15 m à partir de la bordure).
- Une servitude le long de la ligne électrique moyenne tension est à créer(emprise = 30 m).
Il s'agit d'un nouveau programme de 500 logements individuels de type "social" au Sud de
Sidi Maarouf Douar. Il ne comprend aucun équipement. Il est entouré de terres agricoles de
haute qualité ce qui ne permet pas son extension.
Article n° 201 : Toute modification doit être conforme, à court terme, au cahier des
charges de l'étude d'aménagement de ce programme, à long terme, à une étude de POS.
Sont interdites :
- Une servitude est à créer le long du chemin de fer projeté (emprise = 25 m).
- Une servitude le long de la ligne électrique moyenne tension est à créer (emprise = 30
m).
Ce sous-secteur urbanisé correspond à l'ancien village colonial. Il s'étend sur 34,4ha. Il est
composé de maisons individuelles traditionnelles, et quelques équipements de base.
Sont interdits :
Elle connait une extension de 23 ha dans sa partie Sud qui la conurbe à Sidi Chahmi et
qui doit supporter à long terme les besoins en logements et équipements de Sidi Chahmi et
des autres Sidi Maarouf. Elle est entourée en partie de terres agricoles de haute qualité.
Sont interdits:
Sont autorisés:
- La densification en hauteur (R+3 au maximum) après étude de POS dont l'option est une
restructuration d'ensemble y compris les 23 ha prévus pour l'extension.
COS autorisé : 1.
394
Article n° 213 : Prescriptions particulières
- Une servitude à créer le long de la ligne éléctrique très haute tension (emprise 90 m).
- Une servitude à créer le long de la ligne éléctrique haute tension (emprise 70 m).
- Une servitude à créer le long de la ligne éléctrique moyenne tension (emprise30 m).
- Une servitude à créer le long de la voie du chemin de fer projetée (emprise = 25 m).
SU 37 : Hopital Psychiatrique :
Zone spécifique à réhabiliter.
Surface : 72 Ha.
Article n° 214 :
- Une servitude de 50 m est à créer à partir du mur de clôture.
- Tout autour de cette servitude, toute activité bruyante est interdite.
395
SU38 : Sidi Chahmi (noyau initial et les nouveaux lotissement)
Article n° 215 : Délimitation, caractéristiques et vocation
L'agglomération de Sidi Chahmi est située au Sud-Est du groupement entre trois dayates.
Elle peut connaitre au Nord une extension sur 12 ha.
L'ancien village colonial s'articule autour des deux axes structurants, il s'étend sur une
superficie de 8,9 ha.
Sont interdits:
- Tous rejets d'effluents liquides non épurés et non traités dans les dayates qui sont des
zones à protéger.
- Toute extension de l'entreprise de goudron SADEM qui doit être obligatoirement
transferée à court terme.
396
Article n° 218 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées
Sont autorisées :
- Densification en hauteur (R+3 au maximum le long de l' axe principal) après étude de
POS au préalable.
- Densification après étude de POS.
- Injection de commerces et services le long des axes structurants.
397
SU39: Bouamama
Article n° 221 : Délimitation, caractéristiques et vocation
L'agglomération de Bouamama est située à l'ouest de Sidi Chahmi le long du CW 35. Elle
s'étend sur 21 ha .Elle est à caractère résidentiel. Elle comprend deux sous-secteurs urbanisés:
SU38-1: le tissu résidentiel et le SU38-2, la caserne militaire qui n'est pas concernée par le
présent règlement.
Article n° 224 : Les terrains libres situés à l'entrée Nord de l'agglomération sont destinés à
des équipements publics.
Article n° 227 : Toute intervention dans cette zone d'activité doit faire l'objet d'une étude
d'impact sur l'environnement.
398
Article n°228 : L'extension de cette zone d'activité est interdite.
399
SU 40: Emir AEK (St Rémy )
Article n° 229 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Cette agglomération, entourée de terres agricoles de haute qualité, s'est développée le long
de son axe structurant le CW 35. Elle s'étend sur environ 30 ha et présente un tissu plus ou
moins homogène d''habitat, de type lotissement individuel en hauteur. Elle comprend
quelques équipements tels que: l'antenne APC, une salle de soins, un groupe scolaire.
Surface = 50 ha.
Article n° 230 : Les terrains libres existants au sein de l'agglomération sont réservés aux
équipements publics et espaces verts.
Article n° 231 : L'activite d'élevage est à transferer. L'affectation de l'espace libéré doit se
faire dans le cadre d'une étude de POS d'ensemble.
Article n° 232 : L'espace boisé situé au Sud-Est, est une zone à protéger.
Sont autorisés:
COS autorisé = 1.
- Une servitude est à créer le long de toutes lignes électriques moyenne tension (emprise =
30 m).
400
NEDJMA : SU 41
Nedjma est une agglomération qui a connu une croissance spectaculaire. Elle est sur un
site impropre à l'urbanisation. L'option retenue est: blocage avec restructuration du tissu
urbain et viabilisation.
Elle est situé sur une Daya dont le sol salin et agressif doit faire l'objet d'une étude
géotechnique.
SU41-1 : L'agglomération
Article n° 236 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Sont interdites:
401
Article n° 239 : Prescriptions particulières
-Une servitude le long du gazoduc qui traverse l'agglomération est à créer ( emprise =60).
-Une servitude le long de la ligne haute tension est à créer ( emprise = 70 m).
Est interdite:
402
SU 42: Hassi Labiod
Article n° 244 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Hassi Labiod est située au Sud-Est de Nedjma à laquelle elle est connurbée. Elle est
entourée de sebkhate. Elle a un caractére résidentiel avec un habitat de type rural.
Dans sa partie Nord, elle est séparée de Nedjma par de grandes emprises destinées à des
activités, alternées avec des espaces libres pouvant servir à la restructuration.
Est interdite :
- Toute construction d'habitat, toute modification sans une étude de POS au préalable dont
l'option est la restructuration.
- Une servitude le long du gazoduc qui traverse l'agglomération est à créer (emprise =60
m).
- Une servitude le long de la ligne haute tension est à créer (emprise = 70 m).
403
ES SENIA
Située dans une vaste plaine agricole sur un site problématique, l'agglomération Es Senia
est traversée par des infrastructures et réseaux importants avec une multitude de servitudes :
- La rocade projetée.
- La voie ferroviaire.
Les différentes contraintes physiques et naturelles qui entourent cette agglomération font
d'elle un site bloqué, à l'exception de quelques enclaves à intégrer et à aménager.
C'est un site de transit en rupture avec l'agglomération Oranaise. Il se localise entre deux
zones universitaires: la zone des instituts, l'université et des zones industrielles.
L'espace industriel occupe une emprise assez importante dans la zone d'Es Senia (288 ha).
Il est caractérisé par l'implantation d'unités industrielles qui sont régies par des cahiers des
charges et un règlement spécifique. Cette zone est située à la limite Est de l'agglomération et
est mitoyenne à la zone de dépôt de Nedjma.
SU44 : Zone industrielle et daya Mosli Ouest
Elle comprend par ailleurs une emprise ferroviaire (gare marchande) dont la surface est de
150 ha.
404
Article n° 249 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites
Sont interdites:
- Toute densification à l'intérieur de la zone sans une étude préalable de POS et une étude
d'impact sur l'environnement.
Il est constitué par le noyau initial colonial, caractérisé par un habitat européen contigu et
un habitat traditionnel. Ce sous-secteur est le plus animé de l'agglomération et le plus dense.
Il est doté de quelques commerces et équipements d'accompagnement et à caractère
administratif ainsi que de services de première nécessité.
Sont autorisés :
Sont interdites :
- Toute construction sur les zones de servitudes à créer autour des réseaux existants : LHT,
LMT, rocade, canal, voie ferrée (conformément au plan des servitudes).
405
Article n° 254 : Les terrains libres ou à libérer après transfert d'activités sont
exclusivement destinés aux équipements publics, espaces verts et aires de jeux.
Il est constitué par les nouveaux lotissements dits de Kara, à caractère résidentiel.
Article n° 257 : Toute construction, toute modification doit se faire en conformité avec
les cahiers des charges des études d'aménagement des lotissements Kara I et II.
Sont interdits :
- Toute piétinement ou extension d'habitation sur les espaces verts, les aires de jeux ou
terrains libres existants.
406
Article n° 260 : Prescriptions particulières
- La servitude actuelle le long de la rocade projetée est à modifier. Elle est fixée à 50 m de
part et d’autre de l'axe.
- La servitude actuelle le long de la voie ferrée au Sud est à modifier (emprise = 25 m).
- Une servitude le long du canal des eaux pluviales en cours de réalisation est à créer
(emprise = 15 m).
- Une servitude est à créer le long des lignes électriques haute et moyenne tension
(emprises respectives.70 m et 30 m).
Ce sous-secteur qui comprend l'université est situé au Sud de l'agglomération d'Es Senia.
Il est limité par :
Sont interdites:
- Toute construction, toute modification sans une étude de POS d'ensemble dont l'option
est liée à la vocation universitaire.
407
SU 46- L'aéroport:
L' aéroport est une zone spécifique. Il est régi par des règlements et des cahiers des
charges spécifiques.
Superficie= 844 ha
N.B Les articles de la réglementation sont définies et détaillés à la page 417. SU47:
Chérif Yahia
Article n° 264 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Chérif Yahia est une agglomération de formation récente. Elle est limitée au Nord par le
CV2 qui la relie à Es Senia à l'Est et à Ain Beida à l'Ouest.
Dans sa partie Sud sont en cours des coopératives immobilières. Au centre, des
programmes d'habitat collectif sont en réalisation. Une grande partie des espaces libres
destinés initialement aux équipements et aux espaces verts a été consommée de manière
illicite dans le cadre d'extensions d'habitations.
Sont interdites:
- Toute construction, toute extension sur les espaces verts existants et projetés.
Est autorisée :
408
SU48: Ain El Beida
Ain El Beida est localisée au Sud-Ouest du groupement. C'est un ancien site caractérisé
par une juxtaposition de tissus différenciés: logements sociaux, de recasement, ruraux, habitat
précaire habitat collectif...
L'agglomération s'étend sur 112 ha, elle est traversée dans sa partie Ouest par un profond
Talweg.
Ils occupent la partie centrale de l'agglomération, repartis de part et d'autre du talweg qui
les séparent. Leur superficie de 38,5 ha.
Ce sont d'anciens noyaux d'habitat traditionnel auxquels s'est greffé de l'habitat précaire.
Sont interdits:
- Toute extension, toute nouvelle construction quel que soit son usage avant l'étude de
POS dont l'option est la restructuration.
Ce sous-secteur est à caractère rural. Il est constitué par des logements sociaux. Il est situé
au Nord-Est de l'agglomération, à proximité des douars sur une superficie de 53 ha
409
C'est le centre actuel de Ain Beida. Il concentre les équipements de base de
l'agglomération et quelques services intégrés aux habitations.
sont interdites :
Est autorisée :
Ce sous-secteur est situé au Sud de l'agglomération . Il est limité au Sud par le cimetière .
Il s'étend sur une superficie de 46 ha . Il est en formation . Il est composé de nouveaux
lotissements d'habitat individuel sans équipement , sans viabilisation , sans espaces verts et
aires de jeux
Sont interdites :
-Toute extension des maisons sur les espaces interdites à réserver aux espaces verts et de
jeux.
-L'extension di cimetière.
410
Article n° 275 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées
Sont autorisées :
COS autorisé = 1.
- Une servitude le long de la rocade projetée est à créer (emprise = 100 m).
- Une servitude autour du cimetière existant dont l'extension est interdite, est à créer
(emprise = 15 à 20 m).
- Une servitude autour de la zone non aedificandi de la carrière existante, est à créer
(emprise = 10 m).
Limites :
Sont interdite :
411
- Toute extension, toute nouvelle construction quelque soit son usage avant étude de POS
(restructuration) .
COS autorisé = 1
On entend par zones spécifiques, les zones à haut risque, les grandes infrastructures
portuaires et aéroportuaires, les cimetières, les zones militaires, les zones industrielles,
d'activités et de dépôt, les décharges publiques et les carrières.
- Les risques naturels dans le groupement sont: les inondations - les séismes, les
affaissements et glissements du sol - les incendies de forêts.
- La sismicité:
L'Algérie est un pays qui a souffert des effets destructeurs des tremblements de terre. Les
principaux séismes ont été :celui d'Alger en 1716 avec une magnitude de 7 degré sur Richter,
de Blida en 1825 avec 7, de Chlef en 1954 et 1980 avec respectivement 6,7 et 7,3 degré, de
Jijel en 1856 avec 7 degrés.
Quand à Oran, elle a été sujette à plusieurs séismes dont le plus destructeur a été celui du 9
Octobre 1790 avec une magnitude de 7 degrés, occasionnant 2000 morts. L'épicentre jusqu'ici
n'a pas été déterminé avec précision.
Les études géologiques et sismologiques ont montré que 70 % du Nord de l'Algérie sont
soumis à l'activité sismique, notamment la partie du littoral dont le groupement fait partie.
La ville d'Oran étant caractérisée par un parc de vieux bâti, menaçant ruine en de
nombreux endroits, les risques inhérents à un éventuel séisme auront de lourdes
conséquences.
412
Il est difficile de prévenir un séisme notamment à très courte terme. Ce phénomène naturel
peut se produire à n'importe quel moment.
A cet effet il faut prendre des précautions notamment dans la construction pour réduire ses
impacts.
Le séisme reste un risque majeur au même titre que les inondations et la sécheresse, il
s'agit à cet effet d'instaurer une culture de cet aléa avec prévisions des espaces de secours et
d'évacuation.
Article n° 280:
Article n° 281 : Pour les grands ouvrages, équipements collectifs, zones d'habitat collectif
futurs, des études géotechniques et des mesures parasismiques sont obligatoires. Ils doivent
avoir l'aval de CTC (contrôle technique de la construction) d'une part et du CGS ( centre
national de recherche appliquée en génie parasismique) qui est sous la tutelle du ministère de
l'habitat.
- Zones inondables
Les inondations constituent un risque majeur pour le groupement d'Oran notamment dans
la partie Sud.
Les zones inondables sont situées au Sud du groupement (Petit Lac, Senia Douar,
Nedjma,...).
Article n° 282 : Toute intervention dans ces zones doit avoir l'aval de la Direction de
l'hydraulique et de l'environnement.
Localisées dans le flanc Est de Murdjadjo, elles sont fragilisées et confrontées à des
glissements de terrains meurtriers (exemple de la Calére)
Sont interdits :
413
- Tout abattage d'arbre, tout comblement de ravin et Thalweg.
414
- Les affaissements et glissements de terrain
La ville d'Oran est sur un site vulnérable du point de vue de la portance des sols:
nombreux ravins, nappe phréatique, vétusté et défectuosité des réseaux d'assainissement. On
a enregistré de fréquents affaissements dans le tissu urbain principalement dans les zones de
Sidi El Houari et des Planteurs.
Article n° 284 :
- Toute intervention dans le tissu urbain existant impose une nouvelle étude de sol.
Elle est localisée au Sud de Sidi El Bachir et vient de connaître une extension sur 20 ha
(ONEX).
Article n° 285 : Une servitude, sur un rayon de 150 m à partir de mur de clôture, est à
créer.
- Les carrières
Elles sont situées au piémont Sud du Murdjadjo, dans la zone des Planteurs (Kouchet El
Djir,..).
Article n° 287 :
Les habitations les plus proches doivent être à une distance minimale des limites de la
carrière de 150 m..
Article n° 288 :
Est interdit dans cette bande de servitude, tout stockage d'explosifs ou produits dangereux.
415
- Les infrastructures spécifiques militaires
Elles sont nombreuses dans le groupement dont elles occupent une grande emprise. Elles
ne sont pas concernées par le présent règlement.
- Les cimetières :
Article n° 289 :
- Le Port :
Le port est une zone spécifique. Il fait partie du secteur urbanisé (SU19). Il est régi par des
règlements et des cahiers des charges spécifiques.
- L'aéroport :
L' aéroport est une zone spécifique. Elle fait partie du secteur urbanisé (SU 46). Il est régi
par des règlements et des cahiers des charges spécifiques.
Superficie= 844 ha
Article n° 291 : Servitudes aéronautiques (d'après lettre émanant des services techniques
de l'aéroport d'Es Senia le 13 Avril 1997 voir carte n° 11 Bis)
Afin d'assurer la sécurité de la circulation des aéroport, il est institué des servitudes dites
"servitudes aéronautiques"
2°) Des servitudes de balisage comportant l'obligation de pouvoir certains obstacles ainsi
que certains emplacement de dispositifs visuels ou radioélectriques destinés à signaler leur
présence aux navigateurs aériens ou à en permettre l'identification ou de supporter
l'installation de ces dispositifs.
Afin d'assurer les conditions de sécurité prévues il est pour chaque aérodrome et
installation, un plan de servitudes aéronautique de dégagement.
N.B.Aucun travail de grosses réparation ou d'amélioration ne pourra être effectue sur les
bâtiments et autres ouvrages frappés de servitudes sans une autorisation de l'E.G.S.A/O.
Servitudes radioélectriques:
Article n° 292 :
- Toute construction élevée située dans l'environnement de l'aéroport d'Es Senia doit porter
des signaux lumineux.
417
- Toute construction dans les abords de servitudes est soumise à l'accord préalable de
l'organisme de gestion de l'aéroport.
Il s'agit d'une zone dans laquelle sont implantées des activités artisanales ou des industries
légères.
Article n° 293 : Cahiers des charges relatifs aux zones d'activités, industrielles et de
dépôt
- Aucune implantation d'établissement de quelque nature que ce soit ne peut être autorisée
avant que ne soit pris par l'autorité administrative compétente un arrêté d'approbation de
lotissement industriel, portant publication du cahier de charges aux services d'intérêt général
et d'urbanisme.
418
3- Secteur à urbaniser (SAU)
Article n° 294 : Comme le définit l'article n°21 de la loi 90-29 du 01/12/90 portant
aménagement et urbanisme, le secteur à urbaniser inclut les terrains destinés à être urbanisés
à court et moyen terme dans un horizon de 10 ans ( horizon 2005 pour le PDAU ).
Article n° 295 : L'urbanisation de ces sous secteurs n'est autorisée qu'après une étude de
POS d'ensemble précisant les règles d'usage du sol, lesquels POS doivent se conformer aux
principes et à la destination générale des sols contenus dans le PDAU.
Il se situe au Sud-Est de l'agglomération de Bir El Djir, limité au Nord par la zone des
2000 lots, au Sud par la RN 11 et à l'Est par la rocade (4éme Bd périphérique).
Il s'étend sur une superficie de 135 ha. Il contient dans sa partie Sud-Ouest une zone
agricole (culture sous serres) à protéger. En cas de changement d'activité, le caractère
d'espace vert doit être sauvegardé.
Est interdite
Sont autorisés :
419
Le SAU2:
Il est situé à l'Est de l'USTO, limité au Nord par la RN 11, à l'Est par le SAU 3, au Sud-
Est par la SAU4.
Il s'étend sur une superficie de 185 ha, traversée par une conduite de gaz et une ligne
électrique de haute tension.
Il est destiné principalement à un futur technopôle, avec de l'habitat intégré à forte densité.
Est autorisé :
Sont interdites :
- Toute occupation du sol sur l'espace de servitude de la ligne électrique moyenne et haute
tension (M.T et H.T) avec 15 m de part et d'autre de l'axe pour la M.T et 45 m de part et
d'autre pour la H.T.
COS autorisé = 3
Le SAU 3 :
Il est situé à l'Est du SAU2, limité au Nord par la pénétrante de Sidi Bachir, à l'Est par la
Rocade (4éme Bd périphérique), au Sud par le SAU 4.
Il occupe une superficie de 145 ha, traversée par une conduite de gaz et une ligne
électrique de haute tension.
420
Il contient dans sa partie centrale une zone agricole à protéger.
A terme, elle doit être intégrée à l'espace urbain tout en gardant son caractère d'espace
vert.
Sont interdites :
- Toute occupation de l'espace de servitude des lignes électrique M.T et H.T (emprise de
30 m pour la M.T et de 90 m pour la H.T).
Sont autorisés :
- L'habitat collectif avec hauteur minimale de 5 niveaux (R+4), le long des grands axes .
COS autorisé = 2.
Le SAU 4
Il est situé à l'extrême Sud du secteur à urbaniser. Il est limité à l'Est par la rocade (4éme
Bd périphérique), au Sud par le CW 46, à l'Ouest par la SAU2, au Nord par SAU2 et SAU3..
Il s'étend sur une superficie de 150 ha. Il est traversé en son milieu et sur toute sa longueur
par une ligne électrique de haute tension.
Est interdite :
- Toute occupation de l'espace de servitude des lignes électriques HT, MT. Emprise de 30
m pour la M.T et de 90 m pour la H.T
421
Article n° 310 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées
Sont autorisés :
Le SAU5 :
Le SAU5 est situé à l'Ouest et au Sud de Sidi El Bachir. Il est limité au Nord par le SAU1
et à l'Ouest par SAU3.
Il s'étend sur une superficie de 116 ha. Il comprend dans sa partie Nord la zone d'activité
de Bir El Djir. Il est traversé par une conduite de gaz
Article n° 313 :
- D'une étude d'aménagement d'ensemble pour assurer son intégration à l'espace urbain.
Sont interdits :
422
- Sont autorisés les établissements des activités artisanales et des petits métiers (céramique,
travail du cuir, du cuivre, ébénisterie, décoration, centre de formation dans les métiers liés à
la restauration du patrimoine)..
- Les constructions à usage d'habitat intégré.
423
4) Secteur d'urbanisation future SUF
Article n° 317 : Ainsi que le définit l'article n°21 de la loi 90-29 du 01-12-90 portant
aménagement et urbanisme, le secteur d'urbanisation future inclut les terrains destinés à être
urbanisés à long terme, dans un horizon de 20 ans (horizon 2015 pour le présent PDAU
d'Oran).
A l'exception des équipements d'intérêt public, le secteur d'urbanisation future (SUF) n'est
urbanisable qu'après saturation du SAU.
Toute occupation du sol doit être précédée obligatoirement par une étude de POS
d'ensemble et d'une étude d'impact sur l'environnement.
Le secteur d'urbanisation future est composé de sept (07) sous secteurs.
Article n° 319: L'espace forestier situé au Nord du SUF1 est à protéger et à intégrer.
424
Le SUF2
Article n° 322 : Délimitation, caractéristiques et vocation
Il est situé au Sud de SUF1, au Sud-Ouest de Belgaid. Il est limité à l'Ouest par les 18
coopératives et au Sud par une voie secondaire projetée.
Il s'etend sur une superficie de 125 ha.
- C'est une zone résidentielle dense (80 à 120 logements / ha).
Sont autorisés :
COS autorisé = 2.
SUF 3
Il est destiné dans sa partie Nord à un parc d'attraction intégré à l'espace boisé.
Sa partie Sud sera destinée à de l'habitat et des équipements intégrés de façon à faciliter
l'intégration de Sidi El Bachir à la ville.
Sont interdits :
425
Article n° 327 :
En cas de changement de vocation des terres agricoles existant autour de la ferme, leur
destination future sera de l'espace vert intégré.
Le SUF 4
Il est situé à l'Est de SUF 3, au Nord Est de Sidi Bachir. Il est limité au Nord par SUF 2.
Sont autorisés :
Article n° 331 :
426
Le SUF 5
Il est situé à l'Est de SUF4, limité au Sud par la RN11(route d'Arzew).à l'Est par le CW
75.A.
Il est destiné dans sa partie Nord à l'habitat de forte densité (90 log/ha), dans sa partie Sud
à de l'habitat de moyenne densité (60 à 90). C'est une zone résidentielle.
Ce sous-secteur comprend un centre émetteur PTT qui exige normalement une zone de
servitude de 6 ha et interdit que les constructions situées dans un rayon de 1500 m de ce
centre dépassent R+1.
Le SUF 6
Il est situé à l'Est de Sidi El Bachir. Il est limité du Nord par la RN 11.
Article n° 337:
- D'une étude d'aménagement d'ensemble pour associer son intégration à l'espace urbain.
427
Article n° 338 : Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol interdites
Sont interdits :
Article n° 339 :
Le marché de gros de fruit et légumes doit être précédé par une étude d'aménagement
spécifique prenant en compte principalement le facteur "circulation" et accompagné d'une
étude d'impact.
Le SUF 7
Article n° 341 :
La ZET doit faire l'objet au préalable d'une étude d'ensemble intégrant la ZET de Ain
Franine.
Sont interdits :
428
Article n° 343: Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol autorisées:
Sont autorisés :
SNU6 : Le littoral.
Le SNU1 :
Ce sont des zones à protéger. Leur vocation agricole doit être préservée.
Sont interdites :
- Toute urbanisation
429
Article n° 346 : Toute construction même si elle est liée à l'exploitation agricole doit être
soumise au préalable à une autorisation de construire émanant conjointement de la Direction
de services agricoles de la Wilaya (DSA) et de la Direction de l'urbanisme d'Oran.
Le SNU2 :
Article n° 347 : Ce sont des terres céréalières à haut rendement. Elles sont localisées au
Sud-Est du groupement, dans la commune de Sidi Chahmi et au Nord et Nord-Ouest de Ain
Beida.
Le droit de construire dans cet espace doit être soumis strictement à l'arrêté
interministériel du 22/03/1992, relatif aux droits de constructions applicables aux territoires
situés hors des parties urbanisées des communes.
Pour les constructions d'installation liées à l'exploitation agricole, celui-ci fixe dans son
article n° 5 , une fourchette égale au cinquantième (1/50) de la propriété lorsque sa superficie
est inférieure à cinq (05) hectares.
Au delà d'une superficie cinq (05) hectares, l'emprise est majorée de cinquante mètres
2
carrés (50 m ) par fraction d'hectare supérieure.
Article n° 349 : Pour les constructions à usage d’habitation, la norme applicable est celle
contenue dans l’article n°7 du même arrêté et elle ne doit pas excéder les deux cent
cinquantièmes (1/250) de la superficie de la propriété lorsque celle-ci est inférieure à cinq (5)
hectares. Elle est majorée de 20 mètres carrés par fraction d’hectare supérieure pour les
propriétés dont la superficie est comprise entre cinq (5) et dix (10) hectares et au delà, de dix
(10) mètres carrés par fraction d’hectare supérieure.
Le SNU3 :
Article n° 350 : Il s'agit de terres céréalières à faible rendement sous influence localisée
de la salinité et/ou de l'hydromorphie, de parcours, de parcours halophydrophiles. Elles font
l'objet par endroit d'une mise en valeur agricole dans le cadre de l'APFA (accession à la
propriété foncière agricole) principalement dans la zone Sud-Est de Sidi El Bachir.
Elles se situent au Sud du groupement, le plus souvent au voisinage des zones humides :
les Dayates, les dépressions et la grande Sebkha d'ou leur caractère agressif (salinité des sols,
inondations fréquentes). Le cas de Steibo est édifiant à ce titre.
430
C'est un espace vulnérable particulièrement sur le plan hydrogéologique, car se situant au
dessus de la nappe phréatique. Il est par conséquent impropre à l'urbanisation.
Article n° 351 :
Pour les espaces mis en valeur ou en cours de valorisation, la réglementation est telle que
prévue par l'article 6 du même arretet et pour les terres agricoles à faible potentialité et
présentant des contraintes topographique, l'emprise de la construction à l'usage d'habitation
ne doit pas éxceder le dixième (1/10) de la superficie de la propriété l'orsque celle ci est
inferieur à mille ( 1000).Au delà elle est majorée de 2à métres carrés par fraction de 1000
métres carrés superieur.
Pour les terres agricoles à faibles potentialités autres que celles présentant de fortes
contraintes topographique l'emprise des constructions ne doit pas excéder le 1/100 de la
superficie de la propriété déterminer dans les mêmes conditions de limite et de majorations
L'emprise pour l'nstallation des équipements ne peut exceder le 1/ 25 de la superficie de la
propriété déterminé dans les mêmes conditiond de limites et de majorations.
Article n° 352 :
Les espaces vulnérables pour les raisons évoquées ci-dessus, sont des zones non
aedificandi.
Sont interdits :
- Tous rejets.
Est autorisée
Sont caractéristisées comme zones humides : la Daya Morsly, les Dayates de Sidi Chahmi,
de Sidi Maarouf et autres, la Grande Sebkha. Ce sont des espaces spécifiques d'intérêt
écologique.
Ils jouent un rôle important comme habitat de sauvagine et comme régulateur du cycle
hydrologique.
431
- Daya Morsly : Son état de pollution est assez prononcé. Conçu initialement comme un
lieu de convergence des eaux pluviales, elle sert actuellement aux eaux usées domestiques et
industrielles (rejets toxiques des zones industrielles Senia I, II, III).
Elle fait actuellement l'objet d'un aménagement sur 3 ha comprenant une aire de loisir, un
marché de véhicules, un parking de poids lourds et un espace vert. C'est une zone destinée à
être le poumon vert du groupement.
Sont interdits :
- Toutes décharges.
- Tous rejets d'effluents liquides d'origine domestique ou industrielle n'ayant pas été
préalablement traités et épurés.
Article n° 357 :
Cette zone est non aedificandi. Sont cependant autorisées les constructions légères
compatibles avec la vocation de loisirs et détente de cet espace.
Article n° 358 : Les autres dayates sont des zones non aedificandi
Y sont interdits :
- Toutes décharges.
- Tous rejets d'effluents liquides d'origine domestique ou industrielle n'ayant pas été
préalablement traités et épurés.
Le SNU5 :
Article n° 360 :
432
Il comprend l’ensemble des espaces boisés et forêts du groupement. Ces espaces sont
considérés zones non aedificandi à protéger. Il s'agit de la forêt de Murdjadjo, de la forêt de
Canastel, et des autres bois répartis dans le groupement.
L'espace forestier est régi par la loi n°84/12 du 23 Juin 1984 portant régime général des
forêts.
Pour sa préservation, des bandes de servitude sont à créer notamment dans les zones
jouxtant les établissements humains, exemple : forêt du Murdjadjo.
Les espaces boisés insérés dans le périmètre urbain sont à protéger. Ils sont réglementés
dans les secteurs SU, SAU, SUF.
Le SNU 6
Article n° 361 :
- Toutes les terres, versant de collines et montagnes, visibles de la mer et n'étant pas
séparés du rivage par une bande littorale.
- L'intégralité des massifs forestiers dont une partie est dans le littoral tel que défini ci-
dessus.
- L'intégralité des "zones humides" et leurs rivages sur 300 m de largeur dés qu'une partie
de ces zones est en littoral tel que défini ci-dessus.
Le littoral est régi est par la loi 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de
l'environnement, ainsi que par le réglementation internationale en la matière: conventions et
433
protocoles internationaux, recommandations contenues dans le plan d'Action pour la
Méditerranée (PNUE-PAM, etc...).
Il est à l'instar des rivages de la Méditerranée, perturbé, fragilisé par les actions naturelles
et anthropiques.
Cette pollution risque de s'amplifier du fait de l'option d'extension d'Oran vers l'Est
laquelle implique un étalement de la tâche urbaine le long de la bande côtière qui va de Haî
Khemisti à Belgaid.
Article n° 362 :
La partie de la bande côtière du groupement qui s'étend des Genêts jusqu'à la pointe de
Canastel est une zone naturelle à protéger.
- C'est une zone non aedificandi pour laquelle toute utilisation du sol doit être soumise à
une étude d'impact.
Article n° 363 :
Les rejets provenant des zones d'extension du groupement à court, moyen et long terme
sont strictement interdits s'ils n'ont pas fait au préalable l'objet d'un traitement et d'une
épuration.
Article n° 364 :
Sont autorisées les constructions légères liées à la détente et aux loisirs à condition qu'elles
s'intègrent à l'espace naturel et forestier existant et qu'elles ne lui portent pas préjudice.
Article n° 365 :
L'extension vers l'Est du port d'Oran doit être conçue de manière à compromettre le moins
possible l'écosystème de la frange littorale.
434
Article n° 366 : Prescription particulière
La construction d'un port de plaisance est autorisée à condition qu'il soit conçu de façon à
réduire autant que possible l'occupation du rivage.
435
ANNEXE
1708 - 1732 - Le Bey Bouchelaghem aménagea la blança en y introduisant la construction des arcades,
constructions de bains et des équipements collectifs dans la Kasbah
1734 - Travaux d'embellissement et de voirie du gouverneur Don José Tortosa qui construisit entre autres,
deux ponts sur l'oued Errehi afin de relier les deux rives et une rampe sur la rive droite reliant la porte
de Canastel à la porte de Rosalcazar (Château neuf), appelée chemin de Canastel ( actuelle rue
Benamar Boutkhil ex rue Philippe) qu'il fit embellir par une double rangée d'arbres.
1734 - 1738 Travaux d' édilité publique sous le gouverneur Don Joseph Vallejo
1767 - Travaux d'édilité publique entrepris sous le gouverneur vicomte Bolonigni (transformation d'une
caserne en théâtre, création d'un quartier réservé aux gitans, aménagement de jardins etc...)
1770 - 1774 : Aménagements urbains sous le gouverneur Don Eugenio Alvarado, marquis de Tabalosos
( statue du roi Carlos IV, Maisons à arcades de la Plaza Mayor
1782 - Travaux d'édilité publique entrepris sous le gouverneur Don José de Galvès marquis de la Sonora.
(C'est le même étant gouverneur de la province du Nouveau Mexique, l'actuelle Californie, qui
construisit l'église de Los Angeles) construction du théâtre du Colysée, création de la station thermale
des Bains de la Reine
1787 - Dénombrement de la population sous le gouverneur Don Luis de Las Casas ( 1785 - 1789 )
1791 - Installation des baraquements importés d'Espagne sur la rive droite de l'oued Errehi pour héberger la
population civile sinistrée à la suite du tremblement de terre du 09 et 10 octobre 1790 Par le
gouverneur par intérim Don Juan Courten
1792 - Création de la Nouvelle Ville par le bey Mohamed El Kébir sur la rive droite de Oued Errehi, ainsi
que la construction d'un certain nombre d'édifices religieux et d'équipements collectifs.
1857 - Travaux d'aménagement urbain du quartier de la préfecture sous la direction d'Auguste Aucour
1873 - Projet Boulpiquant de création d'un grand jardin dans le ravin Ain Rouina
1883 - Application à la ville d'Oran du décret du 26 Mars 1852 relatif aux rues de Paris.
436
1891 - Projet d'aménagement et d'embellissement d' Emile Cayla, père.
1903 - Projet de plan d'alignement du quartier de l' ancien " parc aux fourrages "présenté par la société
immobilière Bentz-Audéoud-Cuenot (Paris)
1912- programmes d'urbanisme du Docteur Jules Gasser, Maire d'Oran, dit programme du 12 juillet 1912 -
Projet d'urbanisme présenté par la société Germain-Manent et Cie d'Alger, inspiré du programme du
Docteur Gasser
1914 - Projet G.Bons de construction d'un pont par dessus du ravin Ras El Ain également inspiré du
programme du Docteur Gasser.
1924 - Projet du plan d'aménagement et d'embellissement de la ville d'Oran par Georges Wolff, architecte du
gouvernement général et directeur des travaux communaux de la ville d'Oran.
1931 - Plan topographique de la Ville d'Oran 1 / 5000. dressé sous l'administration du Maire Menudier et
sous la direction technique de Verny, chef de service des travaux communaux par la Société Des Plans
Régulateurs des Villes Danger F.F., Paris
1933 - Assemblée générale constitutive du 02 Mars 1933 pour la création du " Syndicat d'initiative des
habitants des Quartiers Neufs de la ville d'Oran" présidée par Emile Cayla, fils.
1935 - Marché pour l' établissement du plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de la ville
d'Oran entre la commune d'Oran d'une part, et Georges Wolff et Raymond Danger d'autre part.
1936 - Plan d'extension dressé par G.Wolff, architecte DPLG à Oran et MM. Danger Frères, urbanistes à Paris
sous la municipalité de l' abbé Lambert - Au cours de son assemblée du 06 mars 1936, le " Syndicat
d'initiative des habitants des Quartiers Neufs de la ville d'Oran ", propose un programme d'ensemble de
travaux de voirie et d'embellissement exposés dans un document édité en Juin 1936 par la revue "
Chantiers ", intitulé " les travaux d'hygiène et d'urbanisme demandés par le Syndicat d'initiative des
habitants des Quartiers Neufs de la ville d'Oran
1937 - Exposition d'architecture moderne d'urbanisme organisée par le Syndicat des architectes du
département d'Oran, en l' Hôtel de Ville d'Oran du 18 au 29 Janvier 1937.
1939 - L' Etat vend à la commune d'Oran la muraille d'enceinte construite en 1866 et les cinq corps de garde
des portes d'Arzew, Mostaganem, Valmy, Mascara et Tlemcen.
1942 - Arrêté gubernatorial du 07 Avril 1942 portant approbation du plan d'aménagement, d'embellissement
et d'extension de la ville d'Oran qui avait été soumis pour approbation par la commune d'Oran au
Gouvernement Général en 1936 - Wolff et Danger établissent un projet d'aménagement et d'extension
de la ville d'Oran conformément à l'arrêté gubernatorial du 07 avril 1942.
1943 - Arrêté gubernatorial du 04 Septembre 1943 instituant le groupement d'Oran constitué par les
communes, d'Oran, Mers El Kébir, Ain El Turck, La Sénia Arcole, Valmy et Sidi Chami - Projet
d'extension du quartier industriel de la Sénia confié à Tony Socard architecte urbaniste à Alger
437
1945 - Projet de création d'un quartier industriel à Oran ( future zone industrielle de St Hubert ) - Plan
régional d'Oran présenté par Rouch et Wolff
1954 - Rectificatif du plan régional d'Oran ( proposé en 1945 par Rouch et Wolff )
1956 - Aménagement de deux zones urbaines à Oran ( Quartiers Cuvellier et Médioni ) par A. Devin,
architecte à Marseille.
1959 - Plan d'Urbanisme Directeur du groupement d'Oran ( Oran, Mers El Kébir Ain El Turck, La Sénia,
Valmy et Sidi Chami ) Bousfer y fut rattaché par arrêté du 11 Avril 1958.
1995.- Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme du groupement d'Oran ( Oran, Bir El Djir, Es Sénia,
Sidi Chahmi ) confié à l' URSA issue de l'ex ECOTEC
438
20/12/1994 Mr Wali d'Oran APC d'Oran Lettre n° 2463/94 demandant
à tous les opérateurs
concernés par le PDAU de
preter aide au bureau d'étude
dans sa mission. Proposition
d'une commission inter-
sectorielle
20/12/1994 - Présentation de la Reunion CCUA / URSA
méthodologie d'approche du
l'étude du PDAU et les
différentes équipes
d'URSAintervenant dans le
PDAU.
- Discussion sur les priorités
d'intervention
10/01/1995 APC d'Oran Reunion à l'APC relatif à
l'environnement
15/01/1995 Chef de centre Demande de collaboration et
Cadastre Daira d'informations sur le foncier.
d'Es Senia
23/01/1995 Mr le Demande :
conservateur - Plan d'Oran 1931-1934.
des archives - Projet Wolf.
d'Oran - PUD 77.
- Autres documents et
archives necessaires.
01/02/1995 Délégué Information sur enquête
communal exhaustive sur les Planteurs
secteuir Sidi El
Houari
04/02/1995 EPLF Demande de collaboration et
d'informations sur les
programmes de logements la
concernant.
15/03/1995 DPAT Proposition d'une reunion de
concertation.
439
29/04/1995 EPEOR Demande de fonds de
documents concerant le
réseau d'AEP
05/05/1995 DPAT Reunion de concertation
demandée par URSA le
15/03/1995
21/05/1995 DUC (réf : Proposition du 1er séminaire
13/95) dans le cadre du PDAU avec
les objectifs, l'organisation et
les participations.
440
23/03/1996 APC d'Oran Demande d'ODS d'arrêt 2éme
phase PDAU
06/04/1996 Domaines Réponse à une lettre
demandant la liste de tous les
choix de terrains
14/04/1996 Cadastre d'Oran Réponse à la demande
adressée par URSA
concernant tous les choix de
terrains dans le groupement
15/04/1996 DPAT Invitation à une reunion de
concertation
05/05/1996 DPAT Demande reunion de
concertation
07/05/1996 DPAT Réponse et proposition de la
reunion de concertation pour
le 13/05/1996
11/05/1996 DUC Avis pour demande
d'acquisition d'un terrain à
Pont Albin
21/05/1996 DSA d'Oran Réserves formulées (1ere
phase du PDAU)
25/05/1996 APC (telex) Examen de la 1ere phase du
PDAU en prévision du conseil
exécutif de wilaya
26/05/1996 APC d'Oran PV de présentation de la 1ere Exposé préliminaire de la
phase du PDAU (ref = 1ere phase du PDAU à l'APC
77/1996-SO) sur la présidence du chef
Daira d'Oran
05/06/1996 DUC d'Oran Demande réponse pour le
choix de terrains pour la
subdivision maritime, travaux
publics et urbanisme.
05/06/1996 APC d'Oran Invitation pour assister à une
reunion sur l'environnement
et le cadre de vie reunion
proposée pour le 10/06/1996.
05/06/1996 Approbation de la premiére
phase de PDAU par le
conseil exécutif de
wilaya.voir PV de réunion
du conseil exécutif N°45.
Secretariat général.
441
29/08/1996 DUC PV reunion relative à
l'implantation d'un cimetiére
national de Chouhada
21/09/1996 APC Demande d'avis pour
alignement au niveau du Bd
de l'indépendance
29/09/1996 DUC Invitation pour assister à la
reunion concernant
l'aménagement de la frange
maritime
06/10/1996 CCT et CATU PV de reunion concerant
l'établissement d'un cahier des
charges pour l'étude du
Tramway
15/10/1996 Daira d'Oran Projet de création d'un
nouveau cimetiére à Oran
routiére régionale
étude d'opportunité du
tramway
d'informations
14/12/1996 DUC Statistique sur les demandes
de permis de construire dans
le groupement entre 1987
jusqu'au 10/12/1994.
04/01/1997 DUC d'Oran Préparation conseil exécutif
de wilaya pour le 08/01/1997.
05/01/1997 Reunion de présentation
préliminaire du PDAU
(2éme phase) au niveau de
l'APC
08/01/1997 Présentation de la 2éme
phase du PDAU et
approbation
12/01/1997 APC Demande d'exposition
permante du PDAU au niveau
du palais de la culture dans le
cadre de la circulaire
présidentielle n° 10
15/02/1997 Direction Observation sur les schémas
hydraulique directeurs d'AEP et
d'assainissement proposés par
URSA dans le cadre de la
2éme phase du PDAU
442
23/02/1997 DUC Telex pour reunion choix
443
III) LISTE DES CARTES
Cartes réglementaires
445
CARTES UTILES
446