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Kako NUBUKPO
Ahmadou Dian SOW
I- Introduction
A- Objectifs de l’étude
B- Méthodologie
q Missions de terrain
Entre Avril et Juillet 2008, l’équipe de consultants a eu à réaliser trois
missions de terrain afin de rencontrer, d’échanger avec les acteurs des
différentes plateformes ciblées à savoir le Mali, le Bénin et le Burkina. Les
entretiens semi-directifs ont visé une large palette d’acteurs : les
producteurs, les égreneurs, les institutions étatiques et paraétatiques, les
partenaires techniques et financiers, les organes de pilotage, etc.…
INTRODUCTION (fin)
qRédaction
Les interviews menées dans les trois pays cités plus haut ont permis de
disposer de la matière première pour l’écriture des rapports de mission et
du rapport de synthèse de l’étude, mais aussi de recouper les éléments
d’analyse sur des questions se rattachant à la thématique étudiée par
l’étude
II-PHOTOGRAPHIE DES FILIERES
COTONNIERES DU MALI, DU BENIN ET DU
BURKINA
A- La filière cotonnière malienne
1- Constats
Ø Baisse continue de la production sur les 3 dernières années
(610.000 t en 2004/05 à 242.000t en 2007/2008),
Ø Absence de mécanisme de fixation de prix d’achat de coton-graine
(fin du mécanisme de la Banque Mondiale signé en 2005)
Ø Situation financière de la CMDT préoccupante et fortement
dégradée
Ø Prix du coton graine le plus élevé de la région fixée à 200 FCFA
Ø Important stock report concernant les intrants pour la campagne
2007/2008
Ø Vote à l’Assemblée Nationale de la loi ouvrant la voie à la
libéralisation de la filière
2- Les points de vue des acteurs
q Les producteurs
Ø Réduire le prix des intrants, et donc les coûts de production
Ø Valoriser la graine de coton, du fait des autres produits qu’elle peut générer
(huile, savon, tourteaux, etc.) et compte tenu de la baisse de la valeur de la
fibre
Ø Réduire le délai de paiement du coton à 15 jours, après la collecte de la
récolte de coton par les sociétés cotonnières et rallonger le délais de
remboursement des intrants,
Ø Déconnecter les producteurs maliens du marché mondial par la mise en
place de ‘’ gardes fous’’
Ø Concevoir une fourchette de prix compris entre 200 et 225 FCFA pour la
campagne 2008-2009, en attendant la privatisation de la CMDT et/ou la
signature d'un nouveau protocole d'accord de fixation d'un prix d'achat de
coton graine
Ø Renforcer le fonds de soutien qui demeure la propriété exclusive des
producteurs, et dont la gestion est assurée par un tiers acteur, la BIM en
l'occurrence
qLes égreneurs
q L’AIC
q L’ONS
q La CSPR
ONS
• Définir un seuil de rendement objectif : au Bénin le seuil de
rentabilité de la production cotonnière correspondrait environ à
un rendement de 1,2 tonne/ha ;
• Améliorer la compétitivité et la rentabilité ; pour cela les coûts
des engrais ne doivent pas être supérieurs à 35% de la valeur
de la production ;
• Importer les intrants au bon moment, c'est-à-dire au moment où
leurs prix sont relativement bas ;
Ø Mise sur pied d’un mécanisme dit « AICB », dont l’AFD est le
principal initiateur, mais s’appuyant fortement sur les mécanismes
précédemment existants au Burkina, signé en Avril 2008
Ø Mécanisme basé sur une connexion du producteur au marché
mondial, un prix plancher fixé en début de campagne et ristourne
éventuellement en cas de cours favorables, en fin de
commercialisation
2- Points de vue des acteurs
qLes producteurs
Ø Un déficit d’informations sur le fonctionnement des différentes filières
cotonnières, en particulier les informations relatives aux mécanismes
de fixation du prix d’achat du coton graine en vigueur en Afrique de
l’Ouest et du Centre
• Parité CFA/dollar
• Mise en place d’un fonds de soutien pour lisser les prix en cas de
chute des cours sur le marché international
q Les organes de pilotage
Au Burkina Faso, on a :
Ø L’AICB qui regroupe les acteurs de la filière