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RÉACTIFS
Coagulants
Les coagulants les plus usuels sont
Le chlorure ferrique utilisé sous forme anhydre ou en solution à 35 % environ
de FeC13 qui donne un précipité d’hydroxyde ferrique.
Les réactions qui ont lieu dans l’eau naturelle brute ou additionnée de chaux
sont :
2 FeCl3 + 3 Ca(HCO3)2 2Fe(OH)a + 3 CaCI2 + 6 C02
2 FeC13 + 3 Ca(OH)2 Fe(OH)3 + 3 CaCI2
On utilise parfois comme sel de fer le sulfate ferrique ou le sulfate ferreux, ce
dernier sel étant souvent un produit industriel résiduaire :
le sulfate d’aluminium employé sous forme hydratée; il est actif dans la zone de
pH 5,5 à 8 par précipitation d’hydroxyde d’aluminium. Le mode d’action est le
suivant :
Al2(SO4)3 + Ca(HCO3)2 2 Al(OH)3 + 3 CaSO4 + 6 CO2
Al2(S04)3 + Ca(OH)2 2 Al(OH)3 +3 CaSO4
les sulfates basiques d’aluminium dont l’emploi correspond en fait à celui du
mélange sulfate-aluminate connu depuis longtemps;
l’aluminate de sodium, préféré au sulfate d’aluminium lorsque l’eau à traiter est
acide ;
les hydroxychlorures d’aluminium [41] introduits récemment sur le marché;
la silice activée, obtenue par action préalable d’acide sulfurique ou de chlore sur
une solution de silicate de sodium dans des conditions telles qu’on obtienne un
sol. Ce sol est injecté dans le décanteur où la silice précipite sous forme
floconneuse.
Floculants
Les floculants les plus usuels appartiennent à trois types
les polymères non ioniques, qui sont généralement des polya-crylamides de
masse moléculaire très élevée (plus de 10 millions);
Dans la réalité les réactions en cour s sont plus nombreuses et plus complexes.
Néanmoins l’ingénieur peut se contenter pour une appréciation suffisante des
processus en cours des réactions indiquées ci-dessus.
Appareillage :
Il existe une grande variété de floculateurs décanteurs, statiques ou
accélérés. Ils peuvent être cylindriques, cylindro-coniques, parallélépipédiques,
avec raclage au fond.
Les décanteurs accélérés peuvent être à circulation de boues, à lits de boues, etc.
Mise en Œuvre :
L’emploi des coagulants et des floculants a fait ces dernières années
l’objet de nombreuses études, aussi bien dans le domaine de la préparation des
eaux que dans celui du traitement des eaux résiduaires. Citons en particulier
Colin [42], Boeglin [43], Reuter [44]. Tous les produits ne sont pas autorisés
pour la préparation d’eaux potables ; certains d’entre eux, les polyacrylamides
par exemple autorisés en Grande Bretagne [45] ne le sont pas encore eu .‘rance.
Le choix des produits est fonction de la nature des impuretés à éliminer et de
leur charge électrique définie par le potentiel zéta. Seule l’expérimentation en
laboratoire permet de déterminer la nature du ou des produits à utiliser, et les
doses d’emploi.
Les coagulants sont utilisés à des doses de 5 à 100 g, de solutions
concentrées ou de produits commerciaux, par mètre cube d’eau à traiter. Les
floculants sont le plus souvent employés à des doses inférieures à i gramme par
mètre cube d’eau.
Le mélange des réactifs avec les eaux à traiter présente une grande
importance.
Le contrôle se fait par la détermination des matières en suspension ou de la
turbidité de l’eau traitée.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS, POLLUTION APPORTÉE
La floculation-décantation conduit généralement à une eau d’excellente
qualité. Elle est souvent associée à un autre traitement, décarbonatation à la
chaux par exemple. Elle donne un volume important de boues dont
l’évacuation pose souvent des problèmes.
leures conditions par une turbine de rotation rapide, le temps de séjour
dans la chambre de brassage peut être très court (1 à 2 min) ; à défaut
d’un tel dispositif les réactifs peuvent être introduits au droit d’un déversoir,
d’un ressaut hydraulique (seuil venturi) ou encore en amont des pompes
3
alimentaires. La puissance à prévoir est de l’ordre de i à 2 kW/m /s
- d’une zone de floculation ménageant une agitation modérée pendant
un temps suffisant, permettant la formation de gros flocons sédimentant
aisément après agglomération et adsorption des matières en suspension et
dissoutes. La durée de floculation doit être déterminée par l’expérience, elle est
plus courte pour la chaux que pour les coagulants à base
d’alumine de fer (5 à 10 min pour la chaux, 30 min et plus pour les autres).
L’agitation conduisant à la formation de flocons doit être modérée, elle
peut être obtenue par insufflation d’air ou au moyen d’agitateurs à pales
dont la vitesse de déplacement périphérique ne doit pas dépasser 0,18 m/s.
Dans certains décanteurs la chambre de floculation est intégrée dans l’ouvrage
dans la partie axiale.
C 0 20 40 70 80
pH - 4.895 4.9 4.89 4.895
Tu 13.63 11.4 65.1 71.5 80.0
100
80
60
tu
40
20
0
0 20 40 60 80 100
c
Contrôle visuel :
On remarque que pour les 04 échantillon la couleur est jaune ; mais elle est plus
claire dans le 1er floc (20mg) les 04 différentes concentration vont influencer le
pH.
Prendre le pH diminue il faut ajouter la chaux pour le neutraliser.
La précipitation dans le 1er floc est plus importante par rapport au autre floc.
Conclusion :
Les impuretés sont classées selon leur taille : matières dissoutes, matières
colloïdales et matières en suspension.
La turbidité est conditionnée par les M.E.S en priorité, puis par les colloïdes
(surtout responsables de la couleur).
Ainsi, l’étape de clarification correspond à l’élimination des M.E.S. et des
colloïdes.
La décantation des M.E.S. est rapide <durée inférieure à 2 min). Mais les
colloïdes sont des molécules ayant une forte surface spécifique (grande surface
pour un petit volume) et donc ne décantent pas spontanément. De plus, ces
particules portent des charges négatives sur leur surface elles ont tendance à se
repousser.
La coagulation consiste donc à déstabiliser les colloïdes en diminuant les forces
de répulsion électrostatique on neutralise les charges négatives en ajoutant un
réactif de charge positive ou coagulant.
L’agglomération des colloïdes devient aisée et forme des flocs . Le coagulant
doit être introduit dans un milieu très agité pour bien le fixer sur les colloïdes.
La floculation consiste donc à alourdir les flocs déjà formés par coagulation.
Un autre réactif, ou floculant, est. injecté pour former des “ ponts “ entre les
flocs. Le floculant est on général un polymère d’origine naturelle, minérale
(silice activée) ou organique (alginates ou amidon) . Cette étape se place donc
après la coagulation, et nécessite un milieu où l’agitation est très faible pour ne
pas casser les flocs, les forces d’attraction étant très faibles.