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Les principaux acteurs du projet :

54 des 55 pays de l’Union Africaine ont signés l'accord de Zone de Libre-échange


africaine (ZLECA). Actuellement, 34 de ces pays ont ratifié leur présence au sein de
cette nouvelle zone dont le Mali. Ce projet doit regrouper la zone tripartite de libre-
échange, c’est à dire qu’elle doit inclure le marché commun de l'Afrique orientale et
australe (COMESA), la communauté d'Afrique de l'Est (CAE) et la communauté de
développement d'Afrique australe (SADC). Ces trois principales communautés sont
également rejoint par la communauté économique des États de l'Afrique centrale
(CEEAC), la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO),
l'union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens. Cet important
regroupement de pays et de communautés sera, si le projet est mené à bout, la plus
grande zone de libre-échanges commerciales au monde.

Les objectifs de cette nouvelle zone libre-échanges


En Afrique, le commerce entre les pays africains est relativement faible. A cause de
marché international et de la mondialisation il est par exemple deux fois moins cher
de vendre et exporter un article aux Etats-Unis d’Amérique que dans un aure pays
africain. En cause les frais de douanes et les taxes sont plus importantes dans les pays
d’Afrique. L’objectif principal de cette zone de libre-échanges est de permettre la
réduction des droits de douane, ou des taxes sur les biens importés pour permettre au
commerce intercontinental africain de se développer. Pour cela les membres de la
ZLECA devront être amenés à supprimer les droits de douane sur 90 % des produits
dans un délai de cinq ans à partir de l’officialisation du projet.
Ce développement du commerce interne permettrait de créer des
opportunités commerciales et des emplois dans toute l'Afrique, un
continent qui est encore aujourd’hui globalement sous le seuil de la
pauvreté. Les marchandises auraient donc un coût plus bas dans les
magasins et sur les marchés. L’Afrique, ayant des ressources abondantes et
intéressantes, « s’offrirait » ces marchandises très majoritairement exportés
dans le monde.
En ce tournant justement vers le commerce international, grâce à ce vaste
marché de marchandises africaines, la zone de libre-échange africaine
devrait attirer davantage d'investissements nationaux mais également
étrangers, ce qui favorisera la croissance industrielle du continent.
Cette zone et son processus de développement du marché africain dans la
mondialisation a pour objectif de durer jusqu’en 2035.

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