Vous êtes sur la page 1sur 36

1

DEUXIEME PARTIE: RHINOLOGIE


INTRODUCTION

La Rhinologie est la branche de l’Oto-Rhino-Laryngologie qui s’occupe des


fonctions et des maladies de l’ensemble des structures osseuses de la
face appelées « nez »

Le nez comprend trois parties :

La pyramide nasale,
Les deux fosses nasales,
Les 4 paires des sinus para-nasaux

Le nez : occupe la partie centrale de la face, ainsi que la partie antérieur


et centrale de la base du crane.

CHAPITRE 1er: ANATOMIE DU NEZ

A. Pyramide Nasale

La pyramide nasale ou nez externe est cet auvent appendu au


centre et au devant de la face où il joue avant tout un rôle esthétique
important.

Sa conformation générale est celle d’une pyramide triangulaire


dont :

Le sommet est saillant en avant,


La base est virtuelle, appliquée au bord antérieur des deux
fosses nasales.
Deux faces latérales s’appellent « ailes du nez » et la
troisième face est libre et percée par les 2 orifces narinaires.
Son bord supérieur s’appelle dos du nez. La partie de la
cloison nasale séparant les 2 narines s’appelle « Columelle ».

On appelle vestibule nasale toute la partie des 2 couloirs nasaux


située dans la pyramide nasale. C’est cette partie qui relie les narines aux
fosses nasales situées en arrière et en bas de la pyramide. Contenant les
cils appelés vibrisses.
2

On appelle Racine du nez, la partie de la pyramide nasale située


entre les 2 yeux : c’est le pont entre la pyramide nasale et le front.

1. Squelette de la pyramide

Celui-ci comprend :

Une partie supérieure qui est osseuse


Une inférieure qui est cartilagineuse essentiellement.

La partie osseuse comprend :

1) L’apophyse nasale de l’os frontal qu’on appelle aussi l’épine nasale


de l’os frontal. Elle est impaire et médiane.
2) L’os propre du nez est pair.
3) L’apophyse montante du maxillaire supérieur qui est paire.

Bien que faisant suite directement à l’apophyse montante du maxillaire


supérieur, l’os unguis est déjà en dehors de la pyramide nasale et fait
partie de la paroi orbitaire

La partie cartilagineuse comprend :

1) Le cartilage nasal latéral supérieur, paire


2) Le cartilage nasal inférieur, paire
3) Les cartilages alaires : 3 petits cartilages qui renforcent l’aile du nez
de chaque côté, au niveau de la narine. Ils sont logés dans la paroi
inférieure de la pyramide nasale.
4) Le cartilage septal.

L’union des diférents pièces squelettes est faite par du tissu fbreux et,
surtout par le périoste et le périchondre qui les entourent en y adhérant
parfaitement, d’une manière continue.

2. La peau extérieure.

La peau externe de la pyramide nasale est épaisse, surtout dans la


partie inférieure de la pyramide où elle contient de nombreuses et grosses
glandes sébacées.

3. La peau vestibulaire

Le vestibule nasal (étant à l’entrée des fosses nasales) est tapissé par
une peau véritable ; prolongement de la peau narinaire ; contenant
aussi de nombreuses glandes sébacées comme la peau nasale
3

extérieure, mais se diférenciant de cette dernière par la présence de


poils. Ceux-ci s’appellent Vibrisses.

B/ fosses nasales (cavités nasales proprement dites)

Les fosses nasales sont deux couloirs aériens antéro-postérieurs, qui


relient de part et d’autre du septum médian, le vestibule nasal au
rhinopharynx. Leurs ouvertures dans le rhinopharynx s’appelle Choane.
La distance des narines est de 12 Cm (adulte). Les fosses nasales se
distinguent du vestibule nasal par leurs revêtement qui est muqueux alors
celui du vestibule est cutané, ainsi que par leur étroitesse provoquée par
la présence des cornets, lamelles osseuses appendues à leur paroi
latérale, revêtue par la même muqueuse appelée pituitaire.

Parois de fosses nasales :

Chaque fosse nasale présente dans le plan frontale 4 parois :

 Un plancher,
 Un plafond,
 Une paroi interne constituée un septum médian
 Une paroi externe porteuse des cornets (excroissances osseuses
incrustées dans la branche montante du maxillaire supérieur).

Le plancher nasal : est constitué par l’os maxillaire supérieur excepté


une petite partie postérieure constituée par l’os palatin.

Le plafond nasal : très étroit, est constitué, d’avant en arrière par


l’épine nasale du frontale, la lame criblée de l’éthmoïde et le corps du
sphénoïde.

La paroi interne (le septum nasale) comprend : le cartilage septal, la


lame perpendiculaire de l’ethmoïde en haut et le Vomer en bas et en
arrière.

La paroi externe est constituée par le maxillaire supérieur et sa branche


montante ainsi que la masse latérale de l’ethmoïde qui constitue la
partie supérieure de cette fosse nasale. La partie verticale du palatin
ainsi l’apophyse ptérygoïde ne constituent qu’une infne partie de cette
paroi, au niveau des Choanes. C’est cette partie qui porte les trois
cornets (inférieur, le long et le grand, le moyen et le supérieur qui sont
4

très petits difcilement visibles à l’examen clinique). L’espace compris


entre chaque cornet et la paroi elle-même s’appelle méat : il y a en
donc aussi trois qui sont respectivement :

- Méat inferieur,
- Méat moyen
- Méat supérieur.

C’est dans le méat moyen que s’ouvre :


- Le sinus frontal,
- Le sinus maxillaire,
- Les cellules ethmoïdales antérieures et moyennes
- Le sinus sphénoïdal qui s’ouvre en arrière de ce méat au niveau du
récessus sphéno-éthmoïdal postérieur.

C/ Les sinus para nasaux.

Ceux-ci sont des cavités contenant de l’air, creusées dans l’épaisseur de


certains os de la face et de la base du crane, s’ouvrant tous dans les
fosses nasales par des ostia (étroits, cachés dans les méats nasaux
décrits tantôt).

Ils sont tous tapissés par la même muqueuse pituitaire qui est en
continuité avec celle des fosses nasales.

Il y a quatre paires de sinus. Chaque moitié de la tête contient donc 4


sinus :

1° Le sinus éthmoïdal : Formé durant la vie intra-utérine et présent à la


naissance, est constitué par 3 rangées de 3 cellules logées dans la masse
latérale de l’éthmoïde (antérieure, moyenne et une postérieur). Ces
cellules sont facilement abordables par l’orbite où la lame papyracée
constitue leur paroi externe.

2° Le sinus sphénoïde : situé dans le corps du sphénoïde au centre de la


base du crâne, se forme à la fn de la vie intra-utérine et, à la naissance, il
n’est qu’a moitié formé.

3° le sinus maxillaire ou Antre de Highmore occupe toute l’épaisseur du


maxillaire supérieur. C’est le plus grand de tous. Il se forme au cours des
2 premières années qui suivent la naissance. Son développement
commence à la naissance. Les racines des dents prémolaires et de la
5

première molaire se terminent tout près de la muqueuse sinusienne,


parfois même dans le tissu sous-muqueux.

4° le sinus frontal : logé dans l’épaisseur de l’os frontal de part et d’autre


de la ligne médiane, se développe durant la 7 e année, pour ne devenir
radiologiquement visible qu’à l’âge de 7ans accomplis. Ce sinus est
parfois absent chez l’adulte même.

Les sinus sont des cavités neutres, jouant un rôle dans le


développement de la face, rôle de réserve d’air car la muqueuse
est respiratoire, rôle dans l’olfaction (comme réserve d’air).

D/ La muqueuse nasale.

Le nez compte 3 sortes de revêtement intérieur :

1° Le peau vestibulaire : à glandes sébacées et à vibrisses.

2° La muqueuse pituitaire (type respiratoire) : à épithélium cylindrique


simple cilié, mucigène, de couleur rosée, à chorion lâche et très
vasculaire. Surface totale = 150 cm 2. C’est la muqueuse des sinus et de
toutes les fosses nasales exceptée la zone olfactive.

3° La muqueuse olfactive (tâche jaune) : se trouvant dans la paroi


supérieure ; couvrant une surface d’environ 4 cm2 située au plafond du
nez ainsi que sur une petite partie du septum et du cornet supérieur, au
niveau de la lame criblée de l’éthmoïde. Les cellules sensorielles de
l’olfaction, contenues dans cette muqueuse, ont la double particularité
d’être des neurones et d’êtres des cellules épithéliales superfcielles
restant en contact direct avec l’air.

E/ Vascularisation du nez.

Très vascularisé par une vascularisation tributaire de la carotide interne et


externe

a) Branches de la carotide externe :


Artère sphéno-palatine : branche de l’artère maxillaire
interne, irrigue le septum, les cornets et les méats.
Artère labiale supérieur : branche de l’arrière de l’artère
faciale, irrigue la lèvre supérieur, l’aile du nez et la zone de
Kiesselbach (zone constituée d’un enchevêtrement des
capillaires) sur le septum.
Artère dentale supérieur et l’artère sous-orbitaire :
branches du maxillaires interne irrigue le sinus sphénoïdal.
6

b) Branche de la carotide interne :


Artère éthmoïdale antérieure ; branche de l’artère
ophtalmique, irrigue la racine du nez, le sinus frontal les
cellules éthmoïdales antérieures et les parties antérieures du
septum.
Artère éthmoïdale postérieure : branche de l’ophtalmique
aussi, irrigue les cellules éthmoïdales postérieures et
moyennes, ainsi que les parties hautes et postérieures des
fosses nasales.

Le sang veineux du nez s’évacue par les veines ophtalmiques qui


reçoivent le sang des veines éthmoïdales, de la veine sphéno-palatine, de
la veine faciale et les intracrâniennes recevant le sang à travers la lame
criblée. Elles vont jusqu’au niveau de la jugulaire externe.

F/ Innervation du nez (3 sortes).

a) Sensibilité somatique générale : est assurée par le trijumeau


1) Nerf éthmoïdal antérieur, branche du nerf naso-ciliaire
ophtalmique)
2) Nerf dental supérieur antérieur, branche du nerf maxillaire
supérieur.
3) Les branches nasales de ganglion sphéno-palatin (maxillaire
supérieur)

b) Sensibilité viscérale spéciale olfactive : le nerf olfactif : les axones


des cellules nerveuses bipolaires de la muqueuse olfactive des
fosses nasales traversent la lame criblée pour gagner le bulbe
olfactif où ils font relai.

De là, la voie olfactive est constituée par la bandelette olfactive qui


se divise en une branche interne qui va au centre olfactif interne-
préhabenulaire, et une branche externe qui va l’hippocampe (centre
olfactif).

c) Innervation automatique : aussi bien orthosympathique que


parasympathique vient par les branches du ganglion sphéno-palatin,
par les mêmes branches que pour la sensibilité somatique. Mais les
origines des fbres sont diférentes.
7

Les fbres orthosympathiques viennent en suivant l’artère maxillaire


interne tandis que les fbres parasympathiques proviennent du nerf
vidien qui reçoit ces fbres du nerf Wrisberg.

G/ drainage lymphatique

La lymphe de la pyramide nasale et de la moitié antérieure des fosses


nasales est drainée vers les ganglions sous-maxillaires. Le reste du nez
draine sa lymphe vers les ganglions cervicaux supérieurs profonds qui
accompagnent la veine jugulaire interne et qui reçoivent aussi la lymphe
du rhinopharynx et de l’espace rétro pharyngien. Cette chaine des
ganglions cervicaux supérieurs profonds se prolonge le long de la
jugulaire interne pour rejoindre les ganglions cervicaux inférieurs profonds
qui, eux, reçoivent la lymphe des ganglions sous-maxillaires et sous
mentaux. Ce tronc commun ainsi formé rejoint les ganglions médiastinaux
supérieurs.

CHAPITRE 2e: PROPEDEUTIQUE RHINOLOGIQUE ET


APERCU DE LA CHIRURGIE DU NEZ.

A/ Examen physique externe :

Il faut inspecter et palper minutieusement la pyramide qui est le centre de


la face et donc de l’esthétique.

B/ Endoscopie.

1) Rhinoscopie antérieure : se pratique aisément au moyen d’un


spéculum du nez si l’on a une bonne lumière frontale. L’anesthésie
locale n’est que rarement nécessaire.

2) Rhinoscopie postérieure :
Celle-ci se pratique au moyen d’un miroir rhino-pharyngien (chaufé)
placé dans le pharynx, une bonne lumière frontale, une anesthésie
locale si nécessaire.
8

Si échec : examen sous anesthésie générale.


Si trismus sérieux : rhino-pharyngoscope (appareil optique) à
introduire dans une le travers à une bouche à peine ouverte ou à
travers une fosse nasale.

La langue étant déprimée par un abaisse-langue. La face


réfléchissante du miroir doit être chaude pour ne pas se couvrir
d’une buée d’humidité de l’air respiratoire. Comme pour tout
examen oto-rhino-laryngologique, une lumière frontale est
indispensable. Parfois une anesthésie locale est nécessaire. Si cette
méthode de routine échoue, on peut examiner directement le
rhinopharynx au moyen du speculum de Yankauer, sous anesthésie
générales ou même locale.
Dans certains cas, par exemple chez les sujets présentant un
trismus sérieux, le rhinopharynx peut être examiné au moyen d’un
rhino pharyngoscope (appareil optique) à introduire dans le
rhinopharynx à travers une bouche à peine ouverte sur un bâillon,
ou à travers une fosse nasale.

3) Palpation : digitale pour la pyramide nasale, instrumentale pour les


fosses nasales.

C/ Transillumination : c’est une diaphanoscopie des sinus frontaux et


maxillaires au moyen d’un appareil lumineux appelé diaphanoscope. La
source lumineuse est placée dans la bouche pour transilluminer les
maxillaires et dans l’angle supéro-interne des orbites pour
transilluminer les frontaux. La méthode décèle l’opacifcation des sinus
à la lumière.

D/ Radiographie :

C’est l’examen de base du diagnostic des maladies des sinus. Elle peut se
faire à blanc ou après injection des produits radio-opaques.

L’incidence de routine est l’occipito-mental de Waters qui permet de


visualiser sufsamment tous les 4 paires de sinus en une seule exposition.
Les autres incidences révèlent de la compétence du spécialiste :
Incidence de Blondeau (pour les sinus maxillaires).

E/ Lavage de sinus :

C’est un procédé à la fois diagnostic et thérapeutique, pratiqué surtout


pour le sinus maxillaire. Celui-ci est ponctionné par le méat inférieur et le
9

sérum physiologique qu’on y injecte, tiède sot par l’ostium, entrainent


l’évacuation de tout ce qu’il y a le sinus.

Se fait avec un trocart métallique passant le méat inférieur.

La ponction du sinus frontale nécessite une préparation.

F/ Rhinométrie : mesure de degré de perméabilité des fosses nasales


aux courants aériens expiratoires et des méats.

Aperçu de la chirurgie du nez.

1) Rhinoplasties : ce sont des opérations plastique pratiqués sur la


pyramide nasale, dans un but esthétique et ou fonctionnel.

2) Rhinotomies latérales : ce sont des opérations d’exérèse pratiquées


tant sur la pyramide que sur le reste du nez pour éradiquer une tumeur ou
pour cureter une ostéomyélite.

3) Maxillectomies : Opération d’exérèse sur le maxillaires supérieurs en


cas des néoplasies malignes, pratiquées dans certains pays en O.R.L.,
dans d’autres en chirurgie maxillo-facial, dans certains autres en
stomatologie.

4) Les intervention sur les sinus para-nasaux : Celles –ci sont très
nombreuses et variées. Certaines se pratiques par voie externe. Pour
chaque sinus il y a plusieurs méthodes et voies d’abord chirurgicales.
Chaque sinus peut être lavé, cureté ou réséqué dans ses parois et
oblitéré.

5) Chirurgie des cornets (chirurgie turbinale): est destinée à élargir les 2


couloirs respiratoires du nez en cas de rhinite hypertrophique ou à
rétrécir ces couloirs en cas d’ozène.

6) Chirurgie du septum nasal : consiste en des redressements, des


résections pour redressement et en des vidanges des abcès et des
hématomes.

7) Chirurgie endoscopique des sinus (F.E.S.S.)


10

CHAPITRE 3e: PHYSIOLOGIE DU NEZ

Introduction :

La respiration par le nez est une performance plus naturelle que la


respiration par voie buccale.

En efet, la respiration par le nez s’installe automatiquement à la


naissance de l’enfant alors que celui-ci doit apprendre ultérieurement à
respirer par la bouche. Un enfant né avec occlusion nasale bilatérale peut
mourir d’asphyxie si échec d’apprentissage de la respiration buccale.
Etant la partie la plus haute des voies respiratoires, le nez est en outre
équipé des mécanismes particuliers qui conditionnent adéquatement l’air
à inspirée dans les voies respiratoires inférieures.

Les fonctions nez

Le nez n’est donc pas un prolongement inutile des voies respiratoires,


mais bien un organe opérationnel qui remplit une fonction esthétique
évidente et fonctions physiologique qui sont :

La fonction respiratoire (fonction de couloir respiratoire)


La fonction de conditionneur d’air (fonction protective des voies
respiratoires inférieure)
La fonction olfactive,
La fonction de résonnance vocale,
La fonction de développement de la face (par les sinus para-
nasaux).

a) Fonction de couloir respiratoire

Les couloirs aériens du nez ont une conformation générale appropriée


pour diriger les courants d’air inspiratoire et expiratoire vers les zones qui
les conditionnent. C’est air aussi dirige de manière à ce qu’une partie
stimule la zone olfactive.

Cette fonction se fond donc sur orientation rationnelle des courants d’air
respiratoire.

b) Fonction protective des voies respiratoires inférieures.


11

- Le nez est le conditionneur d’air le plus adéquat pour la respiration


de l’organisme.
- Il purife l’air inspiré des poussières, des germes et de toutes autres
particules nocives, y compris des gaz malsains. Cette purifcation
est réalisé par les vibrisses et les cils qui retiennent les particules
solides ; les mucus qui en retient d’autres, les lysozymes qui lysent
les germes retenus par le mucus, et le reflexe d’éternuement et de
rhinorrhée qui élimine les gaz et particules irritants.
Si les cils et les vibrisses sont dépassés, il y a des anticorps qui sont
produits.

- Il réchaufe l’air en le mettant en contact avec une large surface de


muqueuse pituitaire abondamment chaufé par le sang qui y circule.
- Il humidife l’air grâce aux secrétions présente sur la large
muqueuse.

Note : le cycle nasal se déroule en deux phases :

 La congestion (qui réchaufe de l’air)


 La rétraction (on a une hypersécrétion pour humidifer l’air)

Le cycle nasal est absent chez les nourrissons.

c) Fonction olfactive.

Des cellules sensorielles de la muqueuse olfactive (sur la paroi supérieure)


qui sont des neurones, ne sont stimulées par les particules odoriférantes
que si l’air chargé de ses particules les atteint. Le nez qui héberge ces
cellules les réalises cette condition et au bon moment c’est-à-dire avant
que ces particules ne modifent leurs propriétés au contact des voies
respiratoires inférieures.

Les diférentes sortes d’odeurs (primaires et secondaires) perçues par le


système olfactif.

Les sept odeurs primaires sont :

1. Le camphré : exemple : camphre

2. Le moisi : exemple : pain moisi.

3. Le floral : exemple : rose


12

4. Le mentholé : exemple : menthol, anis

5. L’éthéré : exemple : éther, vin

6. Le piquant : exemple : ammoniac

7. Le putride : exemple : œuf pourri, H2S

Toute confusion de 2 ou plusieurs de ces odeurs ou tout manque de


perception de l’une ou l’autre constitue une anomalie.

d) Fonction résonatoire vocale.

Une occlusion nasale complète bilatérale rend la voie nasonnée. Le nez,


dans son ensemble, participe donc au maintien de la résonnance vocale
normale d’un individu.

e) Fonction développement de la face.

Celle-ci remplie par le développement des sinus para nasaux qui, par leur
expansion durant l’enfance, accélèrent le développement du squelette de
toute la face. De plus, le sinus aide à alléger le poids la tête qui, sans eux
serait trop lourdes pour l’enfant et comprimerait ces disques
intervertébraux durant l’enfance où ces disques sont encore peu rigides.

CHAPITRES 4e: SEMIOLOGIE RHINOLOGIQUE

Les principaux symptômes rhinologiques sont :


13

- Douleur nasale
- Enchifrènement ou obstruction
- Rhinorrhée
- Dysosmie
- Eternuements
- Epistaxis
- Paresthésies nasales
- Bourdonnement d’origine rhinopharyngée.

1) La douleur nasale.

Elles peuvent être spontanées ou provoqué. Elle manifeste une pathologie


du nez, que ce soit de la pyramide nasale, de fosses nasales ou des sinus
para-nasaux. Il peut s’agir d’un furoncle, d’un abcès du septum, un coryza
aigu, une sinusite, une méningite, une névralgie, etc…

2) L’enrichifrènement ou l’obstruction nasale subjective est une sensation


d’insufsance de la respiration par le nez. Cette obstruction est le plus
souvent objective : les fosses nasales peuvent être réellement obstruées
par une crête de la cloison, une déviation de la cloison, une turgescence
inflammatoire des cornets, une tumeur, un hématome ou un abcès septal,
etc.…

Causes :

- Rhino sinusite,

Deviation septale (de la cloison nasale),

furoncle, tumeur, hématome, abcès

3) La rhinorrhée ou l’écoulement nasal est une conséquence directe de


toute inflammation dans le nez.

 La rhinorrhée peut être aqueuse. C’est le cas dans l’allergie nasale,


irritation de la muqueuse nasale. surtout après une valve
d’éternuement. C’est le cas aussi au début de certains coryzas
aigus.
 Une rhinorrhée muqueuse ou muco-purulente représente les glaires
bien connues dans les coryzas banaux ou grippes diverses, dans les
rhino-sinusites ou rhinite simple.
 Une rhinorrhée purulente est un symptôme important qui exige un
diagnostic de certitude : CE (elle est unilatérale plus fréquente chez
l’enfant et le vieillard), rhinosinusite chronique d’origine dentaire,
14

sinusite purulente, diphtérie chez l’enfant, tumeur maligne ou


bénigne, etc.…
 Une rhinorrhée sanguinolente en cas de tumeur maligne, mouchage
violent
 L’épistaxis qui sera décrite à part à cause de son importante
thérapeutique

4) La dysosmie ou trouble de l’odorat peut être due soit à la pathologie su


système olfactif lui-même ; soit à une simple obstruction nasale qui
empêcherait l’air inspiré d’arriver au contact de la muqueuse olfactive.
Une dysosmie peut être une hyposmie ou baisse de l’acuité olfactive, une
anosmie ou abolition totale de l’olfaction une parosbie ou perversion des
odeurs par le système olfactif du sujet, et une cacosmie ou perception
mauvaise odeur.

Une cacosmie peut être objective ou subjective. Dans le cas de cacosmie


objective, il y a réellement une substance malodorante dans l’organisme
dont la mauvaise odeur peut être perçue par le médecin qui examine le
sujet, par exemple du pus retenu dans un sinus para nasal.

Dans le cas d’une cacosmie subjective, la mauvaise odeur n’est senti que
par le sujet lui-même et il peut s’agir d’une simple perversion, par le
système olfactif su sujet, des odeurs qui sont bonnes par elles-mêmes,
c’est-à-dire qu’il peur s’agir d’une parosmie d’origine neuro-psychique.

4) L’éternuement est un signe spécifque d’irritation brusque de la


muqueuse nasale par une substance contenue dans l’air. L’irritation
est d’autant plus forte que la substance est allergène pour l’individu.
Des éternuements répétés s’accompagnent d’une rhinorrhée
acqueuse, surtout dans des cas des rhinites allergiques vasomotrices
5) Paresthésies nasales: Sensations bizarres ayant plusieurs origines

Elles ne manifestent dans les pathologies inflammatoire avec


atrophie de la muqueuse mais aussi dans les états inflammatoires
tels que le début d’une grippe à l’influenza ou à la paresthésie
s’ajoute la douleur.

Le patient se plaindra des sensations de sécheresse, de picotement,


or de corps flottant (qui marche). Ce n’est que par la rhinoscopie
qu’on peut s’orienter dans les investigations des paresthésies
nasales.
15

6) Acouphène rhinopharyngé :Obstruction de la trompe d’Eustache,


suite à des maladies du nez : rhinite, rhino-sinusite, végétation
adénoïde, néoplasie diverses. Il peut être d’origine barotraumatique

7) L’épistaxis peut être un symptôme d’une maladie ou être une


maladie par lui-même.

L’épistaxis est une maladie par lui-même lorsqu’il s’agit de


l’épistaxis essentielle de la zone de Kiesselbach (dans le
segment antérieur de la cloison nasale) , idiopathiques des
enfants en pleine croissance, qui se produit sur le septum
nasal au niveau de la zone vasculaire de Kiesselbach ; sans
qu’il y ait une pathologie associée.

L’épistaxis est un symptôme d’une maladie qu’on doit


rechercher en suivant le schéma suivant des causes des
épistaxis :

Causes locales :

- Traumatismes du nez, même une simple excoriation de la


muqueuse, même un mouchage trop fort provoquer une
éraillure de la muqueuse, en particulier au niveau de plexus
artériel de Kisselbach.
- Inflammation ; toutes les rhinites
- Néoplasie
- Hypopression atmosphérique dans les hautes altitudes
- Vicariance de la menstruation ( en cas d’endométriose)

Causes générales :

- Hypertension artérielle.
- Hypertension veineuse
- Trouble de coagulation (Hypocoagularité sanguine).
- Anémie SS
- Fragilité vasculaire.

Les zones du nez saignant le plus fréquent sont, par ordre de fréquences
décroissantes :

1. La zone de Kisselbach sur la partie antérieur du septum où


l’épistaxis peut être idiopathique ou aussi traumatique.
16

2. Le territoire de l’artère sphéno-palatine au-dessus et en arrière


du cornet moyen, zone qui saigne surtout en cas d’hypertension
artérielle.

3. Le méat moyen (la pathologie est d’origne sinusienne) sur


sinusite ou sur néoplasie.

4. Le cornet inférieur et le plancher, sur traumatisme, rhinites ou


néoplasies.

5. Les sinus maxillaire et éthmoïdal, surtout traumatismes ou


néoplasies.

6. Le rhinopharynx, sur un fbrome rhino-pharyngien, ou sur un


cancer.

Traitement des epistaxis

Le traitement est important à connaitre étant donné l’urgence


représentée par la perte de sang qui peut être assez rapide pour conduire
à l’état de choc hypovolémique en quelques minutes. Ce choc survient
même tôt, plus par anxiété que par l’importance du volume sanguin
perdu.

Il y a 2 phases dans le traitement :

a) Mesures immédiates :

 Position assise ou au moins demi-assise, bouche ouverte, respiration


buccale douce, en crachant tout le sang venant par la gorge (car on
doit quantifer le sang).

NB : Ne pas mettre le malade en decubitus dorsal.

 Mesures générales
 Pression maintenue de pincement de la partie inférieure de la
pyramide.
 compresse froide sur et autours de la pyramide nasale.
 administration des gouttes ou spray de vasoconstricteur
 Tamponnement antérieur.
 Tamponnement postérieure si le sang continue à couler par la gorge
après tamponnement antérieur.
 Transfusion sanguine si le malade est en choc ou pré-choc au continue
à saigner malgré tout.
 Coagulothérapie par la voie générale
 Sédation si le patient est angoisse (ruminal, largactil, valium….)
17

B) Traitement défnitif :

1° cautérisation des zones saignantes au nitrate d’argent solide ou à l’acide


trichloracétique en solution saturée.

2° ligature de la carotide externe (ou de la maxillaire interne) si l’épistaxis


vient du coté du plafond on peut ligaturer les artères éthmoïdales via l’orbite

3° Radiothérapie de la zone saignante surtout s’il s’agit d’une télangiectasie.

4° correction de l’hémoglobine par une transfusion

5° traitement de la maladie causale


18

CHAPITRE 5: PATHOLOGIE ET THERAPEUTIQUE


RHINOLOGIQUE.

I. MALFORMATIONS CONGENITALES

Celles-ci sont mieux étudiées en chirurgie pédiatrique et en chirurgie


de la tête et cou. Elles intéressent peu le nez lui-même. De la
macrostomie, etc …

Il faut cependant insister foi sur trois anomalies propres au nez bien que
toutes rares : ce sont l’imperforation choanale, la sténose narinaire et le
kyste dermoïde congénital des sinus.

1° l’imperforation choanale :

C’est une insufsance d’ouverture du choane résultant de la persistance


de la membrane bucco-pharyngée primitive du coté nasal.

L’anomalie peut ou pas être associée à une atrésie osseuse des fosses
nasales au niveau des choanes ; ce qui donne 3 types anatomo-cliniques
de cette anomale :

- Type membraneux : en faisant passer la sonde on dechire la


memmbrane
- Type osseux : en faisant passer la sonde, elle va buter à l’os
- Type Ostéo-membraneux

Elle peut être cliniquement uniltérale ou bilatérale

 Lorsque l’anomalie est unilatérale, elle peut passer inaperçue


pendant des années et se découvrir plus tard la rhinorrhée
unilatéral intarissable.
 Lorsque l’anomalie est bilatérale penser à l’asphyxie immédiate.
19

Traitement

a. Mise en place d’une canule pharyngée pour respiration buccale


forcée
b. Recours à l’anesthésiste pour l’assistance respiratoire.
c. Trachéotomie si l’enfant n’arrive pas à respirer par la bouche.
d. Traitement chirurgical :
- Perforation pernasale si c’est membraneux
- Résection de la sténose osseuse

1. Sténose narinaire

Elle est due au non canalisation d’un bourgeon épithélial embryonnaire


situé entre les deux bourgeons nasaux média et latéral.

Le diagnostic est clinique dès la naissance

Traitement : Rhinoplastie.

2. Kyste dermoide sinusien médian :

ce sont des debris embryonnaires qui se couvrent dans les sinus, pouvant
s’ossifer.

C’est un kyste à développement très lent souvent diagnostiqué à l’âge


adulte où il devient saillant à coté de la pyramide nasale. C’est
l’histologie qui révèle sa nature embryonnaire. Il peut parfois se
fstulisera dans le vestibule nasal ou dans le vestibule buccale.

Traitement : excision total (trépanation des sinus maxillaire par voie


translabiale).

II.TRAUMATISME

Les traumatismes du nez font partie des traumatismes maxillo-Faciaux et


peuvent aussi être associés à une fracture de la base du crane.

L’examen clinique doit être systématique et inclure l’examen O.R.L,


l’examen stomatologique, l’examen neurologique.
20

Les signes de cloc et de traumatisme cérébral doivent être passés et


revenues des radiographies des Sinus et du crane dont indique dans le
traumatisme sérieux.

Disposition de vue thérapeutique, la première mesure et le plus


importante est de maintenir ouverte la voie respiratoire en les dégageant
de tous ce qui peut l’obstruer : fragment de fracture, corps étranger,
dentiste etc…

Ce qui d’ailleurs rend possible la réanimation éventuelle du traumatisme


il faut ensuite arrêter une éventuelle hémorragie persistante le
traitement du choc ou du Coma éventuel ainsi que les interventions
chirurgicales indiquées par lésions en présence viennent en troisième lieu.

a. Fracture des os propres du nez.

Cette lésion, très fréquente (peu grave), est heureusement peu grave
lorsqu’elle est isolée, c’est-à-dire limités aux os de la pyramide nasale
surtout à l’os propre du nez.

Etiologie : les traumatismes (coup de front ou de coté, appliqué au


niveau de la région du nez).

Symptômes :

- Enfoncement du dos du nez ou sa déviation latéral.


- Gonflement extérieur. Qui peut d’ailleurs masquer le premier
point qui souvent est seul symptôme.
- Epistaxis dans beaucoup de cas.
- Douleurs, surtout provoquées
- Obstruction nasale, de degré variable.

Diagnostic :

Est posé par l’examen clinique, par la palpation et la rhinoscopie des


antérieure. Mais il faut pratiquer une radiographie des os propres de nez
et la garder pour des raisons médico-légales.

Traitement :

- Réduction immédiate des os propres du nez sous anesthésie locale et


une bonne prémédication, au moyen d’une pièce d’ashe ou de Walam,
en mobilisant les fragments sous contrôle les externe et interne
directs.
- Pansement chaud
21

- Antibiotiques
- Si le gonflement masque la lésion attendre 2 à 6 jours, puis réduire la
déformation.
- Si la lésion arrive déjà consolidée, il faut alors une rhinoplastie,
réservée au seul spécialiste.

b.Fracture du tiers moyen de la face.

Ce sont les fractures de la partie de la face comprise entre le bord supra-


orbitaire et l’arcade dentaire supérieure.

Les traits de fracture dans ce groupe de lésions respectent généralement les


structures du nez. Tout en les détachants en bloc des os voisins, qui sont
l’apophyse dentaire du maxillaire supérieur, l’os frontal ou l’os malaire.

Les traits de fracture suivent généralement trois lignes de faible résistance


décrites par le fort. (Fig 2 bis)

Ces lésions sont étudiées en détail dans les cours de chirurgie maxillo-faciale.
La réduction se fait à travers le sinus maxillaires pour le massif maxillaires et en
cutanées pour l’os malaire.

c. Fracture de parois des sinus :

Le sinus frontal est le plus atteint

Celles-ci peuvent se produire dans des conditions diverses et la radiographie des


sinus, face et profl, les mettra en évidence. Leur traitement dans tout les cas
comporte :

Traitement : pour apprecier le degré de la fracture

- l’antibiothérapie par voie générale


- La réduction, par élévation des fragments enforcées à travers le sinus
concerné.
- L’ablation des fragments de l’oblitération du sinus la paroi postérieure
aussi bien que les parois antérieures sont fragmentées de manière
irréductible.
- Eviter le mouchage violent avant et après la chirurgie, pour éviter un
emphysème gazeux.

d.Rhinorrhée cérébro-spinale.

Le liquide céphalorachidien peut sortir par le nez avec ou après l’épistaxis, si une
fracture de la base de crane se trouve au niveau de l’étage antérieur. Certains
cas rares de tumeur destructive du nez peuvent aussi provoquer une rhinorrhée
cérébrospinales le danger de méningite est imminent dans tous les cas.
22

Traitement :

- Antibiothérapie par voie générale


- Eviter toute manipulation ni administration de quoi que se soit dans le
nez.
- Placer le patient en position assise et lui donner beaucoup de soupe ou
autres liquides
- N’envisager une intervention (grefe) qu’après plusieurs semaines
d’attentisme.

e. Hématome du septum

C’est une collection de sang entre le périchondre ou le périoste et le


squelette du septum qui est lui-même traumatisé soit accidentellement, soit
chirurgicalement.

Rarement un hématome septal peut se développer sans traumatisme chez


des sujets au sang hypercoagulant.

Symptôme :

- Obstruction nasale complète et bilatérale


- Septum boursouffle, rouge ou ecchymotique
- Anamnèse de traumatisme.

Traitement :

- Mesures générales
- Simple ponction aspiration peut sufre dabs certains cas peu
volumineux.
- Incision et drainage complète après la columelle par un
tamponnement modéré bilatéral laissant s’écouler sérosité sanguine
pendant 3 jours, sous couvert d’antibiothérapie générale.

f. Abcès du septum

Etiologie :

- Traumatique : infection d’un hématome


- Spontané : complication d’un furoncle, d’une rougeole ou d’une
scarlatine.

Symptômes (cfr supra + fèvre) :


23

- Obstruction nasale complète comme pour l’hématome


- Douleur intense
- Fièvre
- Boursoufflure bilatérale du septum, douloureuse à la palpation.

Complications :

- Déformation de la pyramide nasale.


- Performation du septum (trouble de respiration suivi d’une obstruction
nasale)
- Méningite
- Thrombophlébite du sinus caverneux

Traitement :

- Incision et drainage comme pour l’hématome


- Antibiothérapie par voie générale
- Chirurgie rhinoplastique pour correction des déformations dues aux
complications.

g.Déviation du septum

Ne sont traitées que déviations qui provoquent des plaintes chez le sujet. Les
déviations asymptomatiques ne seront corrigées que si le sujet est asthmatique
et que son médecin souhaite ainsi.

Etiologie :

- Traumatisme surtout
- Développement parfois chez les sujets au palais ogival en particulier

Symptômes :

- Obstruction nasale, surtout unilatérale


- Céphalées
- Epistaxis
- Déformation du dos nez parfois

Complications: sinusite, otite moyenne, allergie nasale par la diminution de la


ventilation

La correction de certains septums a allégé ou guéri certains cas d’asthme


bronchique.

Traitement : Septoblastie du septum nasal


24

h.corps étranger d u nez

Etiologies :

- C’est surtout les enfants qui présentent ce problème. Ces corps


peuvent être introduits dans le nez par plusieurs voies :
 Par voie narinaire, le plus souvent.
 Par voie choanale parfois, lors des vomissements violents.
 A travers une plaie pénétrant.
 Par voie endogène, rarement : il s’agit de rhinolithe formé dans
le nez à partir d’un caillot de sang, d’une masse de pus, ou d’un
séquestre syphilitique ou tumoral qui s’imprègnent ou
s’entourent de congrégations calcaires.

Symptômes :

- Rhinorrhée unilatérale, qui devient fétide


- Epistaxis
- Douleurs, éternuement dans les suites immédiates de l’introduction
- Présence du corps étrangers à la rhinoscopie.

Traitement :

- Extraction sous contrôle rhinoscopique(l’instrument idéal est un


crochet) parfois sous anesthésie générale.

III. LES INFLAMMATIONS DU NEZ.

Les inflammations du nez ou rhinites proviennent de 3 groupes de causes : les


infections virales ou bactériennes. L’allergie et l’irritation physique ou chimique.

I. Rhinites vestibulaires

Ce sont les inflammations de la peau vestibulaire nasale. Plusieurs types bien


connus sont :

a. Furoncle : infection staphylococcique aigue d’un follicule pileux du


vestibulaire.

Symptôme :

- Douleur
- Céphalées
- Ecoulement de pus ou une tuméfaction si furoncle non mûr)

Complications :
25

- Thrombophlébite du sinus caverneux via les veines angulaire et


ophtalmique supérieure.
- Cellulite de la lèvre supérieure

Traitement :

- Pommade tétracycline ou Néomycine in loco : peut sufre pour un petit


furoncle débutant et sans céphalées.
- Antibiothérapie par voies générale est la base du traitement
- L’application de compresse chaudes peut entrainer la résorption d’un
furoncle avancé, chose utile quand on n’a pas de médicament voulus.
- Si furoncle mûr incision drainage

b. Erysipèle :

Est une dermatite vestibulaire streptococcique à symptomatologie générale


marquée.

Symptômes :

- Gonflement et douleur s’étendant au reste de la face.


- Fièvre
- Adénopathie sous-maxillaire
- Dépression de l’état général
- Rhinorrhée hémorragique.

Traitement : - antibiothérapie générale et in loco.

c. Impétigo :

Est une lésion staphylococcique se propageant par contact et dont la


symptomatologie est dominée par les croutes bien circonscrites.

d. Rhinite vestibulaire aseptique

C’est une dermatite du vestibule nasal, due à l’irritation par les Rhinorrhée et le
mouchage ; la peau est macérée et traumatisée.

Symptômes :

- Induration de la peau, formation de croute, fssurations douloureuses,


excoriation, prurit avec douleur.
- Extension à la lèvre supérieure qui devient toute rouge avec le nez qui
coule.
26

Traitement :

- Pommade antibiotique avec corticoïdes


- Traiter la cause de la rhinorrhée.
- Parfois de simples gouttes nasales d’argyrol 1% -2% peuvent sufre.

e. Rhinite vestibulaire chronique :

est une complication du 2ème et correspond à ce qu’on appelle sycosis, pouvant


s’étendre aussi à l’extérieur du nez.

II. Rhinite proprement dites (infammation de la muqueuse


pituitaire)

A) Rhinite aigues :

1° Coryza aigu :

Synonymes : rhume banal, rhume de cerveau, rhinite aigue catarrhale banale,


grippe banale du nez.

Etiologie :

- Virus de diverses souches responsable de la grippe


- Surinfection bactérienne compliquant le tableau plus tard.

Symptômes :

Incubation : 1à 3 jours
- Début : sensation de sécheresse ou de brulure.
- Sensation d’irritation et éternuement.
- Rhinorrhée aqueuse

Etat :
- Obstruction nasale
- Rhinorrhée muqueuses (glaires) ou muco-purulentes, devenant
jaunâtre ou verdâtres, et épaisses.
- Signes généraux (Fièvre et petites febricules)
- Obstruction nasale
- Extension au pharynx et la tranchée.
- Raclement de la gorge. Toux.
Résorption : survient en 5 à 15 jours sans traitement en 2- à 7 jours
avec traitement précoce.
27

Complications : en cas de non résomption totale :

- Sinusite : rétention de sécrétion dans un sinus, persistant après le


coryza
- Pharyngite et trachéobronchite : qui peut aussi se résorber seul
comme la rhinite ou persister et exiger une anti biothérapie.
- Otite moyenne, surtout chez les enfants et le Rhune n’est pas traitée.

Traitement :

- Repos, de préférence au lit (pour les grandes personnes), ce qui


accélère la résomption.
- Boisson chaudes et abondantes.
- Anti- inflammatoire par voies générales : aspirine, dolvirar, codeine,
novalgine, spécialité diverses (Mucorhinge, denoral, Babyrhinol, tempo-
rhinolo, traiamine.
- Certaines thérapies adjuvantes : vitamine C, polyvitamines, Vitamine B
complexe…
- Goutte nasale, si l’enchifrènent et la rhinorrhée dominant le tableau :
éphédrine à 2 %, argyrol à 1% ou 2% argyromphédrine à 1%-2% ou
diverses spécialités nasales otrivine, xylométhazoline comme la
rhimine,antistine-privine, etc…)

Note : Eviter de prescire les vasoconstricteurs nasaux au délà de 7 jours sinon


rhinte médicamenteuse.

2° Rhinite aigue à Infuenza

Celle-ci est due au virus de l’influenza qui est aussi un virus de la grippe, mais
qui donne une symptomatologie générale plus sévère et qui commence sur
n’importe quel segment des voies respiratoires pour s’étendre ensuite ou reste,
même par propagation ascendante. Les complications sont plus fréquentes que
pour le Coryza.

3° Rhinites aigues spécifques

Deviennent rares ce sont, la rhinite diphtérique qui est souvent unilatérale,


purulente et hémorragique, la rhinite de l’érysipèle, la rhinite de la
mononucléose infectieuse et celle de la rougeole, infection à VIH. Soulignons que
la rougeole entraîne généralement une inflammation de la muqueuse de toutes
les voies respiratoires.
28

B)Rhinites chroniques.

1° Rhinite chronique aspécifque (banal, simple).

Etiologies :

- Présence d’un foyer infectant : sinusite, végétations adénoïdes (qui


entretiennent l’infection), amygdalite chronique.
- Existence d’un facteur irritant continuel : poussières, fumée, tabac,
changement brusque de température.
- Anomalie anatomique : déviation du septum nasal crête ou épine du
septum, synéchie.
- Rhinite vasomotrice : tendance familiale à la vasomotrice nasale.
- Facteurs métaboliques : régime riche en hydrate de carbone mais
défcitaire en vitamines, hypothyroïdie, hyperthyroidie et goutte.

Symptômes :

- Enrichissement et nécessité du mouchage


- Ecoulement rhinopharyngé (conséquence de la rhinorrhée postérieure),
- Lourdeur du nez et apathie
- Anosmie ou hyposmie assez souvent
- Céphalées
- Altération rhinoscopique de la muqueuse : aspect grenu, allure
polyploïde ou présence d’un véritable polype, hyperémie, hypertrophie
ou atrophie, pâleur, présence de croute, etc.…

Traitement : est étiologique.

2° Rhinite hypertrophique

C’est un stade avancé de la rhinite chronique banal, où le gonflement de la


muqueuse s’est organisé par une fbrose hypertrophique. Elle peut être
médicamenteuse.

La symptomatologie est faite d’une obstruction nasale.

Le traitement est chirurgical et se fait essentiellement par l’électrocoagulation.


On peut faire une cornectomie.

3° Rhinite atrophique primaire (Ozène)


29

Il y a réduction du volume de la muqueuse nasale

Etiologie :

- Pas bien connue : on soupçonne un déséquilibre diététique ou


endocrinologique. Vu que cette afectation n’est fréquente qu’en Europe
orientale.
- Le germe qu’on y trouve, le coccobacille de père (=Klebsiella Ozaenae),
n’est pas considéré comme cause de la maladie mais plutôt comme un
saprophyte.

Symptômes :

- Cacosmie : perception de mauvaise odeur (car présence des croutes)


objective marquée, repoussante
- Fosses nasales très larges
- Epistaxis
- Sensation de nez bouché
- Anosmie
- Elimination de large croûte nasale souvent.
- Altérations rhinoscopiques des fosses nasales : atrophie marquée de la
muqueuse, laissant de très large couloirs nasaux, dont la muqueuse
est couverte de large croûte infectées et très malodorantes.

Traitement :

- Rétrécissement chirurgical des fosses nasales par implantation, en


sous-muqueux, des prothèses métalliques.
- Obstruction chirurgicale d’une fosse nasale, puis de l’autre.
- Mesures hygiène en attendant l’opération ; gouttes nasales
antiseptiques non vasoconstrictrices et extraction des croutes.

4° Rhinite atrophique secondaire

Survient suite à une syphilis, une tuberculose ou une opération chirurgicale


endoscopique mutilante.

Les symptômes sont moins graves que pour l’ozène et le traitement est
étiologique. A ce groupe appartiennent les rhinites chroniques spécifques autres
que syphilitique, lupique (T.B.C.) et postopératoire qui ne sont pas toujours
atrophiques ; ce sont la rhinite du péan, celle du rhinoscolérome, celle de la
30

diphtérie, celle de la lèpre, celle de la rhinosproridiose et celles de certaines


mycoses rares (Aspergillus, Actinomycose, Moniliase, Histoplasmose,
Sporetrichose).

C)Allergie nasale.

Il y a 2 types cliniques et immunologiques de rhinites allergiques:

la rhinite allergique spécifque, celle due à une réaction antigène- anticorps


dont l'antigène- allergène est spécifque identifable et la rhinite vasomotrice,
celle dont l'allergène n'est pas spécifable dans l'état actuel de nos
connaissances.

1° Rhinite allergique spécifque

Allergène :

- Inhalants: poussière domestique (DPT= Dermatophagoïdes ptéronysinus)


ou du lieu de travail, grains de pollen, poils ou émanations animales.
- Ingestants: lait de vache et fromage, froment, blé, parfois les œufs, les
poissons, les noisettes, etc...
- Contactants : certaines poudres cosmétiques, poussières de cheveux
provenant des rasoirs électriques.
- Médicamenteux : vasoconstricteurs, réserpine et autres cholinergiques,
aspirine, produits iodés, etc....
- Bactériens
- Mycotiques : spores des champignons (moisissures, aspergillus, etc..)
- parasitaires : polyverminoses intestinales.
- Irritants : fumée; tabac (renforce l’allergie), piment.
- Endogènes : protéines propres au sujet mais libérées en circulation par
écrasement de tissu.

Symptômes :
- Obstruction nasale, par crises.
- Rhinorrhée aqueuse ou séreuse, par crises.
- Éternuement par paroxysme.
- Sensation d'irritation nasale, même sans éternuer
- Anosmie, même en dehors de l'obstruction nasale.

Traitement:

Général
31

- Ecarter l'allergène: celui-ci identifable par des tests cutanés dans 50%
des cas et par l'anamnèse et le test d'exclusion dans le reste de cas.
- Désensibilisation du sujet : préparations polyvalentes (exemple:
allergobuline), extrait de l'allergène, etc...
- Antihistaminiques divers.
- Œstrogènes s'il y a association avec la ménopause.
- Produits recommandés pour apaiser une crise : atropine, Biotine (3x
1mg/j), intal (3x 1 capsule/j.)

Local : contrindiqué en état de crise où il faut des médications générales.

- Traitement chirurgical: des polypes, hypertrophie des cornets, déviation


du septum etc... qui sont des facteurs aggravant.
- Désensibilisation de la muqueuse nasale par ionisation extra-
endonasale, ou par des sprays de procaïne.

2. Rhinite vasomotrice :

Etiologie : trouble de la réactivité du système végétatif de la muqueuse


nasale.

Symptômes:

- Salves d'éternuements (éternuements en série) paroxystiques


- Rhinorrhées paroxystiques, nasales et post-nasales.
- Obstruction nasale à bascule
- Conservation de l'odorat.

Traitement : même que celui de la rhinite allergique spécifque mais centré ici
sur la désensibilisation locale de la muqueuse.

D)Sinusites.

Une sinusite est une inflammation de la muqueuse d’un ou plusieurs sinus


para nasaux. Cette inflammation de la muqueuse sinusiennes est toujours
associée à l’inflammation de la muqueuse des fosses nasales par contiguïtés :
c’est pourquoi toute sinusite se manifeste fnalement comme une rhino
sinusite, quelle qu’en soit l’étiologie. D’ailleurs, la cause directe d’une sinusite
est presque toujours une rhinite, peu de cas seulement sont causés par une
infection provenant d’une racine dentaire cariée ou d’un traumatisme direct
de la muqueuse sinusienne.

1° Sinusite aiguë aspécifque.


32

Etiologie :

- Rhinite aigue aspécifque, le plus souvent virale +++


- Carie dentaire ou extraction d’une dent dont l’alvéole communique avec
le sinus.
- Fracture lésant la muqueuse sinusienne de façon que l’infection pénètre
ou bien l’infection du sang qui est accumulé.
- Natation en plongeant (par irritation) de manière à projeter de l’eau
dans l’ostium d’un sinus.
- Barotraumatisme : sinusite a vacuo : sinusite à l’occlusion d’un ostium
par dysharisme.

Facteurs prédisposants :

Locaux :
- Obstruction nasale de n’importe quelle cause : déviation ou crête du
septum, inflammation, tumeurs, corps étrangers traumatisme, etc…
- Obstruction ou rétrécissement de l’ostium sinusite, inflammatoire ou
néoplasique, parfois traumatique.
- Infection du voisinage : adénoïdienne ou tonsilaire
- Sinusite du passé

Généraux :
- Refroidissement brusque,
- Fatigue,
- Alimentation pauvre,
- Atmosphère irritante, etc…

Symptômes :

Locaux :
- Douleur sur la face, exacerbée en s’inclinant ou en toussant, parfois
projetée au front sous forme de céphalées frontales.
- Rhinorrhée
- Obstruction nasale : qui peur en être une cause ou une conséquence.
- Pression douloureuse aux points frontaux ou maxillaire.
- Certain congestion et œdème visible à la face du côté atteint, surtout des
paupières chez sujet à peau claire.

Généraux :
- Malaise,
- Dépression,
- Fébricule,
- Difculté de se concentrer.
33

- Colique frontale : douleur atroce survenant lorsqu’un sinus est sous


pression de pus ou sous forte hypopression.

Diagnostic différentiel :

1. Dentalgie (surtout dents du maxillaire supérieur)


2. Migraine. Mais une sinusite peut provoquer sa migraine
3. Névralgie du trijumeau
4. Néoplasmes sinusiennes. C’est surtout le complexe maxillaire éthmoïdal
qui est atteint par des néoplasmes malins ou bénins. Le sinus frontal n’a
pas d’autres néoplasmes que l’ostéome et un kyste par rétention qu’on
appelle mucocoele.
5. Erysipelle de la face.
6. Artérite temporaire : rare
7. Céphalées ophtalmologiques : glaucomes, certains troubles des
l’accommodation.
8. Piqure d’insecte

Le diagnostic d’une sinusite est clinique et radiographique (pour confrmer) mais


actuellement c’est le scanner qui est mieux.

Traitement

a) ATBthérapie par voie générale en cas d’une surinfection (Macrolides,


céphalosporines…)
b) Gouttes nasales décongestives (Ephédrine à 1 ou 2%, otrivine, etc…) :
C’est la base du traitement.
c) Les antibactériens les plus recommandables dans nos régions sont :
Le Chloramphénicol, le bactrim-ceptrine, les ampicilines, la terramycine
et la vibramycine.
d) Calmer la douleur : C’est nécessaire seulement dans le cas de colique
frontale qui est une des plus fortes douleurs dans la tête et le cou. Les
médications les plus efcaces sont : les tégretol, le dolviran, le spasmo-
cibalgine, le perdolan, les tandéril, etc… om peut évidemment donner
les opiacés si le malades est hospitalisé.
e) Lavage du sinus.
Il est contrindiqué en période de sinusite aiguë. Mais est indiqué après
15 jours de traitement si la sinusite concernée reste entièrement rempli
de sécrétion comme au départ. Le lavage est surtout indiqué dans les
sinusites chroniques quand 10 jours d’antibiothérapie non pas modifés
l’aspect radiologique du sinus. C’est le sinus maxillaire qu’on lave le plus
souvent, car c’est lui qui présente le plus difculté d’évacuation du pus.
f) Traitement chirurgical : Réservé à des complications ostéitiques.

2° Sinusite chronique aspécifque


34

Etiologie :

- Passage à la chronicité d’une sinusite aiguë


- Rhinite chronique en cause
- Allergie rhino-sinusienne en cause.

Symptômes :

- Rhinorrhée nasale ou post-nasale


- Obstruction nasale
- Anosmie ou hyposmie
- Céphalées en cas de flambée aiguë
- Symptômes généraux : malaises, apathie, anorexie, toux, catarrhe
tubaire, etc…
- Signe d’allergie nasale éventuellement

Traitement :

- Antibiothérapie générale et gouttes nasales décongestives


- Elimination du facteur favorisant la chronicité, éventuellement traitement
antiallergique général et pas local
- Les gouttes nasales sont à abandonner en cas d’allergie nasale
- Le lavage du sinus maxillaire
- Le traitement chirurgical : surtout sur les cornets.
- Anti-inflammatoires par voie générale.

3° Sinusites spécifques

Sont rares. Elles sont tuberculeuses, syphilitiques ou fongiques.

Elles relèvent des spécialités.

4° Les complications des sinusites

a) Locales:
Ostéomyélite et abcès sous-périoste pouvant s'étendre jusqu'au périoste
sous le cuir- chevelu
b) Orbitaires: abcès ou cellulites orbitaire, sinusite éthmoïdale
c) Intracrâniennes: méningite, thrombophlébite des sinus caverneux et
longitudinal supérieur, Abcès cérébral ou encéphalite.
d) Respiratoires et digestives: pharyngites, tonsilites, otites moyennes,
laryngo- trachéites, association avec des bronchectasies et dextrocardie
35

(syndrome de Kartagener), association avec l'asthme dans certains cas et


association avec une gastrite.

IV. TUMEURS DU NEZ.

A) Bénignes:

- Epithéliale : papillomes, adénomes, odontomes.


- Mésenchymateuses : fbromes, ostéomes, dysplasies fbreuses du
maxillaire supérieur (assez fréquentes et déformantes mais à bon
pronostic ; on l'appelle aussi fbrome ossifant), angiomes, granulomes
à cellules géantes, chondromes, rhinophyma, parafnomes.
- Polypose nasale : très fréquente. Le traitement se fait par extraction
rhinoscopique.

B) Malignes

Epithéliales:

- Epithélioma spino-cellulaire: c'est le cancer le plus fréquent dans


l'ensemble du nez.
- Lympho-épithélioma ou cancer à cellules polygonales, fréquents dans
le rhinopharynx.
- Adénocarcinome
- Adamantinome ou améloblastome
- Cylindrome ou épithélioma cylindro-Kystique

Mésenchymateuses :
- Sarcomes : rares
- Mélanomes
- Lymphomes malins de Burkitt.

C) symptomatologie:

- obstruction nasale unilatérale


- rhinorrhée purulente ou Muco-purulente surtout unilatérale
- épistaxis du coté purulent.
- Gonflement extérieur du tiers moyen de la face
- ptosis unilatéral
- dents ballontes sans causes évidentes
- douleurs
- paresthésies de la face
- ulcération dans la bouche
36

- lésion cutanée et ulcération extérieure


- épiphora: écoulement extérieur des larmes suite à l'obstruction du
conduit lacrymo-nasal.

Signes très tardifs: - diplopie, trismus, anosmie, etc...

D) Diagnostic : examen clinique, radiographique et la Biopsie.

E) Traitement : il relève de la compétence du spécialiste:

- Chirurgie pour les tumeurs bénignes et les cancers débutants


- Combinaison de la chirurgie et de la radiothérapie pour les cancers
plus ou moins avancés.
- Radiothérapie seul pour les cancers bilatéralisés ou très avancés.

Vous aimerez peut-être aussi