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Adil BROURI 1
Chapitre 1 : Systèmes Modélisation des signaux et des systèmes échantillonnés
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Chapitre 1 : Systèmes Modélisation des signaux et des systèmes échantillonnés
multiplier le signal analogique continu par le peigne de Dirac 𝑝𝑇𝑒 (Fig. 1.2).
Le principe d’opération d’échantillonnage d’un signal temporel 𝑠(𝑡) est expliqué par la
Figure 1.4.
Le signal échantillonné, noté 𝑠 ∗ (𝑡), peut être exprimé alors par la relation suivante :
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où :
𝑝𝑇𝑒 = ∑+∞
𝑘=−∞ 𝛿𝑘𝑇𝑒 (1.2)
Le signal échantillonné et modélisé par sa distribution 𝑠 ∗ (𝑡) est représenté par la Figure
1.5.
𝑢(𝑘 ) = 1, 𝑓𝑜𝑟 𝑘 ≥ 0
{ (1.3)
𝑢(𝑘 ) = 0, 𝑓𝑜𝑟 𝑘 < 0
Le signal échelon unitaire est représenté par Figure 1.6. Il est équivalent à la somme des
d’impulsions unités décalées dans le temps :
𝑢∗ (𝑡 ) = ∑+∞ +∞
𝑘=−∞ 𝛿 (𝑡 − 𝑘𝑇𝑒 ) = ∑𝑘=−∞ 𝛿𝑘𝑇𝑒 (1.4)
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1, 𝑓𝑜𝑟 𝑘 = 0
𝛿 ∗ (𝑘 ) = { (1.5)
0, 𝑓𝑜𝑟 𝑘 ≥ 1
+∞ +∞
𝑆(𝑓) = ∫−∞ 𝑠(𝑡 ) 𝑒 −𝑗𝜔𝑡 𝑑𝑡 = ∫−∞ 𝑠(𝑡 ) 𝑒 −𝑗2𝜋𝑓𝑡 𝑑𝑡 (1.6)
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Le signal 𝑝𝑇𝑒 est périodique, il possède donc une décomposition en série de Fourier :
Par conséquent, la transformée de Fourier 𝑆 ∗ (𝑓) peut être obtenue en utilisant l’intégrale
(1.6) :
𝑛
+∞ +∞ −𝑗2𝜋(𝑓− )𝑡
𝑆 ∗ (𝑓) = ∫−∞ 𝑠 ∗ (𝑡 ) 𝑒 −𝑗𝜔𝑡 𝑑𝑡 = ∑+∞
𝑛=−∞ (𝐴𝑛 ∫−∞ 𝑠(𝑡 ) 𝑒
𝑇𝑒 𝑑𝑡) (1.9)
𝑛
𝑆 ∗ (𝑓) = ∑+∞ +∞
𝑛=−∞ 𝐴𝑛 𝑆 (𝑓 − ) = ∑𝑛=−∞ 𝐴𝑛 𝑆(𝑓 − 𝑛𝐹𝑒 ) (1.10)
𝑇𝑒
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Le résultat obtenu par l’équation (1.10) (Fig. 1.8) permet montrer que le signal
d’origine 𝑠(𝑡) peut être restitué ou il apparait dans le signal échantillonné 𝑠 ∗ (𝑡 ). Ceci
constitue un des objectifs essentiels de l’opération d’échantillonnage, c.-à-d., ne pas perdre
l’information utilisée (ou le signal d’origine) lors de l’opération de discrétisation. Dans
certaines conditions, le signal d’origine 𝑠(𝑡) reste récupérable à partir du spectre du signal
échantillonné 𝑠 ∗ (𝑡) (Fig. 1.8).
Généralement, le spectre d’un signal 𝑠(𝑡) à énergie finie est borné dans une bande
notée : [−𝐹𝑀 𝐹𝑀 ] (Fig. 1.9). Soit 𝑆 ∗ (𝑓) le spectre de l’échantillonné de 𝑠(𝑡) et on suppose
qu’il n’y a pas de chevauchement ou de recouvrement (Fig. 1.9). A partir de l’équation (1.10)
ou à partir de la Figure 1.8, on remarque bien que pour ne pas avoir de recouvrement il faut
remplir la condition suivante :
Cette condition constitue le théorème de Shannon qui doit être respectée pour pouvoir
récupérer le signal d’origine après échantillonnage.
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1.3. Transformée en z
1.3.1. Introduction
ℒ (𝑠 ∗ ) = 𝑠 (𝑘𝑇𝑒 ) ∑+∞
𝑘=−∞ ℒ(𝛿𝑘𝑇𝑒 ) (1.12)
+∞
ℒ (𝑠) = 𝑆(𝑝) = ∫−∞ 𝑠(𝑡 ) 𝑒 −𝑡𝑝 𝑑𝑡 (1.15)
1.3.2. Définition
1
𝑍 −1 (𝑆) ∶ 𝑠(𝑡 ) = ∫ 𝑆(𝑒 𝑗𝜔 )𝑒 𝑗𝜔𝑡 𝑑𝜔 , ∀𝜔0 ∈ ℝ (1.17)
2𝜋 𝜔∈[𝜔0 2𝜋+𝜔0 [
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Exemples :
Calculer les transformées en z des signaux suivants :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
a. Linéarité : Soient 𝑠1 (𝑡) et 𝑠2 (𝑡) deux signaux quelconques qui possèdent les
transformées en z : 𝑆1 (𝑧) et 𝑆2 (𝑧), respectivement. Alors, pour 𝛼 et 𝛽 deux réels, on a :
𝑍(𝑠(𝑡 )) = 𝑆(𝑧). Alors, la transformée en z du signal 𝑠(𝑡) retardé d’un temps 𝑟𝑇𝑒 est
égale à :
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𝑑𝑆(𝑧)
𝑍(𝑘. 𝑠(𝑘 )) = −𝑧. (1.22)
𝑑𝑧
𝑧
𝑍(𝑐 𝑘 . 𝑠(𝑘 )) = 𝑆 ( ) (1.23)
𝑐
g. Convolution : Soient 𝑦(𝑘), 𝑥(𝑘) et 𝑠(𝑘) trois signaux reliés par la relation suivante :
𝑦(𝑘 ) = ∑+∞
𝑛=0 𝑥 (𝑛)𝑠(𝑘 − 𝑛) (1.24)
c.-à-d., 𝑦(𝑘) est égal au produit de convolution de 𝑥(𝑘) et 𝑠(𝑘). Alors, en utilisant la
𝑍 (𝑥 ⊗ 𝑠 ) = 𝑍 (𝑥 ) 𝑍 (𝑠 ) ⇒ 𝑌 (𝑧 ) = 𝑋 (𝑧 ). 𝑆 (𝑧 ) (1.25)
𝑈(𝑧̅) = ̅̅̅̅̅̅
𝑈 (𝑧 ) (1.26)
La table 1 montre des exemples usuels des transformée en z. On propose d’étudier dans
cette partie les transformée en z de signaux usuels.
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Un échelon unitaire est défini par l’équation (1.3), 𝑢(𝑘 ) = 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 ≥ 0 et nul
ailleurs. En utilisant la définition de la transformée en z donnée par (1.16), on obtient :
𝑈(𝑧) = ∑+∞
𝑘=0 𝑢 (𝑘𝑇𝑒 )𝑧
−𝑘
= ∑+∞
𝑘=0 𝑧
−𝑘
(1.28)
1−𝑧 −(𝑛+1) 𝑧
𝑈(𝑧) = lim ( )= (1.29)
𝑛→∞ 1−𝑧 −1 𝑧−1
Une impulsion unité est définie par l’équation l’expression (1.5), sa transformée en z
devient alors :
𝐼 (𝑧 ) = 𝑧 0 = 1 (1.30)
Dans le cas continu, une rampe de pente unitaire est définie par l’expression suivante :
La forme discrète d’une rampe de pente unitaire s’écrit alors comme suit :
En observant que 𝑟(𝑘 ) = 𝑘𝑇𝑒 𝑢(𝑡), on peut utiliser la propriété de multiplication par le
temps (1.22). On trouve donc la transformée en z de la rampe de pente unitaire :
𝑑𝑈(𝑧) 𝑧𝑇
𝑒
𝑅(𝑧) = −𝑧𝑇𝑒 . = (𝑧−1)2
(1.33)
𝑑𝑧
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On considère le signal exponentiel (la forme discrète de 𝑒 −𝑐𝑡 ) défini par l’équation
suivante :
𝑆(𝑧) = ∑+∞
𝑘=0 𝑒
−𝑐𝑘𝑇𝑒 −𝑘
𝑧 (1.35)
Finalement, on trouve :
𝑧
𝑆 (𝑧 ) = (1.36)
𝑧−𝑒 −𝑐𝑇𝑒
Un système discret peut être décrit ou défini par une équation de récurrence (équation
aux différences) entre son entrée 𝑒(𝑘) et sa sortie 𝑠(𝑘). Cette relation s’écrit sous la forme :
∑𝑛𝑙=0 𝑎𝑙 𝑠(𝑘 − 𝑙) = ∑𝑚
𝑙=1 𝑏𝑘 𝑒(𝑘 − 𝑙) (1.37)
Exemples :
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On peut vérifier facilement que la puissance 𝑞 −𝑛 peut être définie comme suit (en utilisant
la relation 𝑞 −𝑛 = 𝑞 −𝑛+1 𝑞−1 ) :
Exemple :
On considère l’équation de récurrence suivante :
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1+2.𝑞−1 +3.𝑞−2
𝐺 (𝑞 ) = (1.43)
1−𝑞−2
La propriété du produit de convolution déjà initiée est très intéressante. Sachant que la
sortie 𝑠(𝑘) d’un système linéaire est égale au produit de convolution de l’entrée 𝑒(𝑘) et de la
réponse impulsionnelle 𝑔(𝑘 ). En utilisant cette propriété, on aura :
𝑠 (𝑘 ) = ∑ ∞
𝑛=0 𝑒 (𝑘 − 𝑛)𝑔(𝑛) ⇔ 𝑆(𝑧) = 𝐸 (𝑧). 𝐺 (𝑧) (1.44)
𝐺 (𝑧) = ∑+∞
𝑘=0 𝑔 (𝑘 )𝑧
−𝑘
(1.46)
Soit un système linéaire décrit par une réponse impulsionnelle 𝑔(. ). Alors, sa sortie
𝑠(𝑘) en fonction de son entrée 𝑒(𝑘) s’exprime en utilisant le produit de convolution :
𝑠(𝑘) = ∑∞
𝑛=0 𝑒(𝑘 − 𝑛)𝑔(𝑛) (1.47)
𝑠 (𝑘 ) = ∑ ∞
𝑛=0 𝑒 (𝑘 )𝑞 𝑔 𝑛 = [∑∞
−𝑛 ( )
𝑛=0 𝑞
−𝑛 ( )] ( )
𝑔 𝑛 𝑒 𝑘 = 𝐺 (𝑞 ) 𝑒 (𝑘 ) (1.48)
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𝐺 (𝑞 ) = ∑ ∞
𝑛=0 𝑔(𝑛)𝑞
−𝑛
(1.49)
On remarque bien que cette fonction est identique à celle donnée par (1.46). 𝐺 (𝑞) est
exactement 𝐺 (𝑧) en remplaçant 𝑞 par 𝑧.
Remarque :
Etant donné que la fonction de transfert 𝐺 (𝑞) (respectivement 𝐺 (𝑧)) est souvent
exprimée sous la forme d’un développement en 𝑞 −1 (respectivement 𝑧 −1 ), la fonction de
transfert 𝐺 (𝑞 −1 ) (respectivement 𝐺 (𝑧 −1 )) est aussi utilisée dans la littérature.
Soit un signal 𝑠(𝑘 ) ayant comme transformée en 𝑧 une fraction rationnelle qui s’écrit
sous la forme généralisée suivante :
∑𝑚 𝑏𝑙 𝑧 𝑙
𝑙=1
𝑆(𝑧) = ∑𝑚 𝑙
(1.50)
𝑙=0 𝑎𝑙 𝑧
Cette méthode consiste à utiliser la division classique pour exprimer la fonction 𝑆(𝑧) sous
la forme polynomiale :
𝑆(𝑧) = 𝑠0 + 𝑠1 𝑧 −1 + 𝑠2 𝑧 −2 + 𝑠3 𝑧 −3 + ⋯ (1.51)
Cette division permet d'obtenir donc par récurrence tous les termes du signal 𝑠(𝑘 ) :
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Chapitre 1 : Systèmes Modélisation des signaux et des systèmes échantillonnés
Exemple :
Soit le signal 𝑠(𝑘 ) ayant la transformée en 𝑧 suivante :
( 𝑧 2 + 𝑧)
𝑆 (𝑧 ) =
( 𝑧 3 − 2.6𝑧 2 + 2.2𝑧 − 0.6)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Exemple :
Soit le signal 𝑠(𝑘 ) ayant la transformée en 𝑧 suivante :
( 𝑧 2 + 𝑧)
𝑆 (𝑧 ) =
( 𝑧 3 − 2.6𝑧 2 + 2.2𝑧 − 0.6)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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Soit 𝑇 > 0 et 𝐿2 ([−𝑇/2 𝑇/2]) l’espace des fonctions 𝑓 réelles définies sur
[−𝑇/2 𝑇/2] telles que :
𝑇/2
∫−𝑇/2 𝑓(𝑡)2 . 𝑑𝑡 < ∞ (1.53)
Toute fonction 𝑓 périodique de période 𝑇 et satisfaisant (1.53) peut être développée sous
la décomposition en séries de Fourier, ∀ 𝑡 ∈ [−𝑇/2 𝑇/2] :
𝑛 𝑛
𝑓 (𝑡 ) = 𝑎0 + ∑∞
𝑛=1 (𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑠 (2𝜋 𝑡) + 𝑏𝑛 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋 𝑡)) (1.54)
𝑇 𝑇
𝑛
𝑓 (𝑡 ) = 𝑎0 + ∑∞
𝑛=1 𝑓𝑛 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋 𝑡 + 𝜃𝑛 ) (1.55)
𝑇
𝑛
𝑖2𝜋 𝑡
𝑓 (𝑡 ) = ∑ ∞
𝑛=−∞ 𝐶𝑛 𝑒 𝑇 , ∀ 𝑡 ∈ [−𝑇/2 𝑇/2] (1.56)
1 𝑇/2 𝑛
𝐶𝑛 = ∫−𝑇/2 𝑓(𝑡)𝑒 −𝑖2𝜋𝑇𝑡 . 𝑑𝑡 (1.57)
𝑇
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Chapitre 2
Stabilité des systèmes échantillonnés
𝑦 (𝑘 ) = ∑ ∞
𝑛=−∞ 𝑒 (𝑘 − 𝑛)𝑔(𝑛) (2.1)
Si le système est causal, alors 𝑔(𝑘 ) = 0 pour tout 𝑘 < 0. Par conséquent, cette
dernière expression devient :
𝑦 (𝑘 ) = ∑ ∞
𝑛=0 𝑒 (𝑘 − 𝑛)𝑔(𝑛) (2.2)
2.2.1. Définitions
Définition 2.1 :
On dit qu’un système caractérisé par une réponse impulsionnelle 𝑔 est (BIBO) stable si :
∑∞
𝑛=0|𝑔(𝑛)| < ∞ (2.3)
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Chapitre 2 : Stabilité des systèmes échantillonnés
On peut observer que cette définition est équivalente au fait que toute entrée bornée
devrait entraîner une sortie bornée. Il convient dans la suite de disposer de notions
supplémentaires sur la stabilité.
Définition 2.2 :
On dit qu’un système linéaire ayant une réponse impulsionnelle 𝑔 est strictement stable
si :
∑∞
𝑛=0 𝑛|𝑔(𝑛)| < ∞ (2.4)
La stabilité stricte est différente de la stabilité BIBO. En effet, la stabilité stricte se réfère
au fait qu’un système ayant un signal d’entrée de très grandes valeurs peut produire une
sortie limitée ou bornée.
Définition 2.3 :
On dit qu’un système linéaire ayant une réponse impulsionnelle 𝑔 ∈ 𝐺 ∗ est uniformément
stable s’il existe une réponse impulsionnelle ℎ BIBO stable telle que :
2.2.2. Théorème
Soit un système à temps discret ayant la fonction de transfert 𝐺 (𝑧) et possédant les pôles
suivants : 𝑧1 , …, 𝑧𝑛 . Les résultats suivants peuvent être observés :
1- S’il existe un pôle 𝑧𝑖 ∈ {𝑧1 , … , 𝑧𝑛 } tel que |𝑧𝑖 | ≥ 1, alors le système est BIBO
instable.
2- Si tous les pôles 𝑧1 … 𝑧𝑛 vérifient la condition : |𝑧𝑖 | < 1, alors le système est BIBO
stable.
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Chapitre 2 : Stabilité des systèmes échantillonnés
Exercice :
Soit le système ayant la fonction de transfert 𝐺 (𝑧) suivante :
𝑧
𝐺 (𝑧 ) =
(𝑧 − 0.25)(𝑧 − 0.5)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
2.3.1. Introduction
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Chapitre 2 : Stabilité des systèmes échantillonnés
1- Dans le cas d’un système d’ordre 2 : le système est stable s’il vérifie Les conditions
suivantes :
𝑎0 + 𝑎1 + 𝑎2 > 0
{𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 > 0 (2.7)
𝑎2 − 𝑎0 > 0
2- Cas d’un système d’ordre 3 : le système est stable si les conditions suivantes sont remplies :
𝑎0 + 𝑎1 + 𝑎2 + 𝑎3 > 0
−𝑎0 + 𝑎1 − 𝑎2 + 𝑎3 > 0
{ (2.8)
𝑎3 − |𝑎0 | > 0
𝑎0 𝑎2 − 𝑎1 𝑎3 − 𝑎0 2 + 𝑎3 2 > 0
2.3.3. Exercice
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
2.4.1. Introduction
Le critère de Jury présenté dans la section précédente permet d’étudier si les racines
d’un polynôme appartiennent ou non au disque unité sans avoir les calculer.
Le critère de Routh permet de vérifier si les racines d’un polynôme appartiennent ou non
au demi-plan gauche de l’axe complexe ℛ (𝑤) < 0. Ce critère permet d’étudier alors la
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Chapitre 2 : Stabilité des systèmes échantillonnés
2.4.2. Théorème
1+𝑤 𝑧−1
𝑧= ⟺ 𝑤= (2.9a)
1−𝑤 𝑧+1
1+𝑤
𝑃 (𝑤 ) = (1 − 𝑤 )𝑛 𝐷 ( ) (2.9b)
1−𝑤
Alors, le système est stable si et seulement si toutes les racines {𝑤1 , … , 𝑤𝑛 } du polynôme
𝑃(𝑤) appartiennent au demi-plan gauche ℛ (𝑤𝑖 ) < 0, pour 𝑖 = 1 … 𝑛.
Démonstration :
𝛼2 +𝛽2 −1+2𝑗𝛽
𝑧 = 𝛼 + 𝑗𝛽 ⟺ 𝑤 = (𝛼+1)2 +𝛽2
(2.10)
Sachant ensuite que le système est stable si toutes les racines du polynôme caractéristique
𝐷 (𝑧) sont à l’intérieur du disque unité |𝑧𝑖 | < 1, pour 𝑖 = 1 … 𝑛. Cette condition de stabilité
est équivalente en se servant de (2.10) au résultat suivant :
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Chapitre 2 : Stabilité des systèmes échantillonnés
Le système est stable, c.-à-d. ses racines appartiennent au demi-plan gauche (ℛ (𝑤𝑖 ) < 0),
si et seulement si tous ses coefficients 𝑎𝑖 (𝑖 = 0 … 𝑛) sont du même signe et que les
coefficients de la première colonne du tableau de Routh sont également du même signe. Ce
tableau est construit de la manière suivante :
Les deux premières lignes contenant les coefficients 𝑎𝑖 alternativement dans un ordre
décroissant.
an an 2 an 4 an 6 ...
an 1 an 3 an 5 an 7 ... (2.13)
an 1an 2 an an 3 an 1an 4 an an 5 an 1an 6 an an 7
... 0
an 1 an 1 an 1
On répète ces étapes jusqu’à ce qu’il n’y a que des 0 sur la ligne.
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Chapitre 2 : Stabilité des systèmes échantillonnés
2.4.4. Exercice
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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Chapitre 3
Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
1 1 1
𝐵0 (𝑝) = − 𝑒 −𝑇𝑒𝑝 = (1 − 𝑒 −𝑇𝑒𝑝 ) (3.1)
𝑝 𝑝 𝑝
3.2.1. Introduction
Pour déterminer les performances d’un système (rapidité, temps de réponse, etc.), on
s'intéresse souvent à leurs réponses impulsionnelle et indicielle.
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
𝑆 (𝑧 ) = 𝐺 ( 𝑧 ). 1 = 𝐺 (𝑧 ) (3.3)
Cela justifie le fait que la fonction de transfert du système est nommée également « réponse
impulsionnelle ».
Pour déterminer la réponse indicielle (la sortie 𝑆(𝑧) à un échelon) d'un système, il
faut donc multiplier la fonction de transfert 𝐺 (𝑧) du système par la transformée en z d'un
échelon unitaire :
𝑧 1
𝑆 (𝑧 ) = 𝐺 ( 𝑧 ). = 𝐺 (𝑧 ) . (3.4)
𝑧−1 1− 𝑧 −1
𝐾
𝐹 (𝑝 ) = (3.5)
1+𝜏𝑝
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
Cette équation montre que la fonction de transfert 𝐺(𝑧) du modèle numérique est aussi
du 1er ordre. Elle dépend fondamentalement de la période d’échantillonnage 𝑇𝑒 .
i. Réponse impulsionnelle
Soit un système du premier ordre dont son entrée est générée par un convertisseur
numérique CNA (Fig. 3.6). Ce système du premier ordre associé à son échantillonneur-
bloqueur d'ordre zéro. Alors, la transformée en z de la fonction de transfert 𝐺 (𝑧) = 𝑆(𝑧)/𝐸 (𝑧)
du système résultant est égale à :
On remarque que la fonction de transfert 𝐺 (𝑧) est aussi du 1er ordre dont le pôle 𝑒 −𝑇𝑒/𝜏
dépend du pôle du système analogique −1/𝜏 mais aussi de la période d’échantillonnage
𝑇𝑒 .
𝐾(1−𝑒 −𝑇𝑒 /𝜏 )
𝑆 (𝑧 ) = 𝐺 ( 𝑧 ). 𝐸 (𝑧 ) = (3.8)
(𝑧−𝑒 −𝑇𝑒 /𝜏 )
Par conséquent, en utilisant la transformée en z-1, la sortie temporelle 𝑠(𝑘 ) est comme suit :
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
La Figure 3.7 montre la forme de la sortie temporelle 𝑠(𝑘 ) dans le cas d’un pôle stable, c.-
à-d. le pôle 𝑒 −𝑇𝑒/𝜏 appartient au cercle d’unité (ou son équivalent en continu −1/𝜏 est
négatif).
Remarque 3.1
1- Le système est rapide si son pôle échantillonné 𝑧1 = 𝑒 −𝑇𝑒/𝜏 est de petite valeur
(𝑧1 → 0). Il faut que son pôle continu 𝑝1 = −1/𝜏 soit négatif et 1/𝜏 → ∞.
Le système est excité par un échelon (échantillonné). Dans ce cas, la sortie du système
𝑆(𝑧) prend l’expression suivante :
𝑧−1 𝐹(𝑝)
𝑆 (𝑧 ) = 𝐸 ( 𝑧 ) 𝐺 (𝑧 ) = 𝐸 (𝑧 ). 𝒵( ) (3.10)
𝑧 𝑝
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
avec :
𝑧
𝐸 (𝑧 ) = 𝐸 (3.11)
𝑧−1
En remplaçant 𝐺 (𝑧) et 𝐸 (𝑧) par leur expression (3.6) et (3.11), respectivement, dans
(3.10). Ensuite, en procédant, p. ex., de la décomposition en éléments simples, la sortie 𝑆(𝑧)
devient :
𝑧 𝑧
𝑆(𝑧) = 𝐾. 𝐸. ( − ) (3.12)
𝑧−1 𝑧−𝑒 −𝑇𝑒/𝜏
où :
𝑎 = 𝑒 −𝑇𝑒/𝜏 (3.14b)
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
La Figure 3.8a montre la forme de la réponse indicielle de 𝑠(𝑘 ) dans le cas d’un pôle
𝑎 = 𝑒 −𝑇𝑒/𝜏 ∈ ]0 1[. Quant à la Figure 3.8b, elle montre le cas des dépassements
transitoires ou oscillations, le pôle 𝑎 = 𝑒 −𝑇𝑒/𝜏 doit appartenir à l’intervalle ]−1 0[.
Fig. 3.8a : Réponse indicielle pour 𝑎 ∈ ]0 1[ Fig. 3.8b : Réponse indicielle pour 𝑎 ∈ ]−1 0[
i. Stabilité
Il est intéressant de rappeler que la commande des systèmes se fait souvent en boucle
fermée (Fig. 3.9). En utilisant l’expression de 𝐺 (𝑧) donnée par (3.7), il est facile de montrer
que la fonction de transfert en boucle fermée d’un système continu du 1er ordre, échantillonné
avec bloquer d’ordre zéro est aussi un système de 1er ordre en fonction de 𝑧 :
𝐾(1−𝑒 −𝑇𝑒 /𝜏 )
𝐺𝐵𝐹 (𝑧) = 𝐺𝐵𝑂 (𝑧)/(1 + 𝐺𝐵𝑂 (𝑧)) = (𝑧−𝑧0 )
(3.16a)
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
𝐸 (𝑧 ) 𝑆 (𝑧 )
𝑅(𝑧) = 𝐸(𝑧)
On peut déduire que le système en boucle fermée est stable si le pôle 𝑧0 appartient au
cercle unité.
Dans cette partie, on veut étudier l’erreur de position (notée 𝜀𝑝 ) d’un système continu
pour une entrée 𝑒(𝑘) égale à un échelon unitaire : 𝜀𝑝 = lim 𝜀 (𝑘 ). A partir de la Figure
𝑘→+∞
3.9, on a :
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
𝐸(𝑧)
𝜀 (𝑧 ) = (3.20)
1+𝐺𝐵𝑂(𝑧)
1
𝜀𝑝 = lim[(1 − 𝑧 −1 )𝜀(𝑧)] = lim ( ) (3.21)
𝑧→1 𝑧→1 1+𝐺𝐵𝑂 (𝑧)
L’erreur de vitesse (notée 𝜀𝑣 ) d’un système de 1er ordre est définie par :
𝜀𝑣 = lim 𝜀 (𝑘 )
𝑘→+∞
Finalement, en utilisant (3.20) et (3.22a), l’erreur de vitesse 𝜀𝑣 est donnée par l’expression
suivante :
𝑇
𝜀𝑣 = lim[(1 − 𝑧 −1 )𝜀 (𝑧)] = lim ((𝑧−1)(1+𝐺
𝑒
) (3.22b)
𝑧→1 𝑧→1 𝐵𝑂 (𝑧))
3.3.1. Introduction
La fonction de transfert d’un système analogique continu s’écrit sous la forme suivante :
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
𝑘
𝐹 (𝑝 ) = 𝑝 𝑝 2
(3.23)
1+2𝜉 +( )
𝜔𝑛 𝜔𝑛
𝑏1 𝑧+𝑏0 𝑏 𝑧+𝑏
𝐺 (𝑧 ) = 2
= (𝑧−𝑧1 )(𝑧−𝑧
0
(3.24)
𝑧 +𝑎1 𝑧+𝑎0 1 2)
On note la présence d’un zéro dans la fonction de transfert d’un système d’ordre 2. Dans ce
contexte, on préfère étudier le comportement du système d’ordre 2 d’une manière
générale.
i. Réponse impulsionnelle
𝛼𝑧 𝛽𝑧
𝑆(𝑧) = 𝑧 −1 + 𝑧 −1 (3.25)
𝑧−𝑧1 𝑧−𝑧2
avec :
𝑏1 𝑧1 +𝑏0 𝑏1 𝑧2 +𝑏0
𝛼= ; 𝛽= (3.26)
𝑧1 −𝑧2 𝑧2 −𝑧1
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Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
Différents cas peuvent être observés selon les valeurs des pôles 𝑧1 et 𝑧2 .
Dans cette perspective, les Figure 3.10a-b montrent deux exemples de résultats qu’on peut
rencontrer. La première figure présente la contribution d’un pôle 𝑧𝑖 (𝑖 = 1 ou 2) réel
positif stable, c.-à-d. appartenant à l’intervalle ]0 1[. La deuxième figure dévoile le cas
d’un pôle 𝑧𝑖 (𝑖 = 1 ou 2) réel négatif stable, c.-à-d. appartenant à l’intervalle ]−1 0[.
Fig. 3.10a : Contribution d’un pôle 𝑧𝑖 ∈ ]0 1[ Fig. 3.10b : Contribution d’un pôle 𝑧𝑖 ∈ ]−1 0[
En utilisant (3.24), la sortie 𝑆(𝑧) du système d’ordre 2 pour une excitation indicielle
est comme suit :
𝑧 𝑏 𝑧+𝑏
𝑆(𝑧) = 𝐸 (𝑧−1) (𝑧−𝑧1 )(𝑧−𝑧
0
(3.28)
1 2)
𝑏1 +𝑏0
𝑠 (𝑘 ) = 𝐸 + 𝐸 (𝛼𝑧1 𝑘 + 𝛽𝑧2 𝑘 ) (3.29)
1+𝑎1 +𝑎0
Dans le cas où le système présente des pôles 𝑧1 et 𝑧2 stables, alors le premier terme
dans (3.29) correspond à la valeur finale et le deuxième terme 𝐸 (𝛼𝑧1 𝑘 + 𝛽𝑧2 𝑘 ) correspond
au régime transitoire. L’étude générale du régime transitoire se ramène en faisant
Adil BROURI 38
Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
l’extension du comportement transitoire des systèmes d’ordre 1. On peut recenser les cas
suivants :
- Réponse transitoire sans dépassement : si les deux pôles 𝑧1 et 𝑧2 sont positifs appartenant
au cercle unité, c.-à-d. 𝑧1,2 ∈ ]0 1[.
Fig. 3.11 : Les différents cas possibles selon les valeurs des pôles
Adil BROURI 39
Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
i. Stabilité
Nous avons vu que la fonction de transfert en boucle ouverte d’un système continu du 2ème
ordre, échantillonné avec un bloquer d’ordre zéro s’écrit sous la forme (3.24). Alors, la fonction
𝑏1 𝑧+𝑏0
𝐺𝐵𝐹 (𝑧) = 𝐺𝐵𝑂 (𝑧)/(1 + 𝐺𝐵𝑂 (𝑧)) = (3.30)
(𝑧−𝑧1′ )(𝑧−𝑧2′ )
où les nouveaux pôles 𝑧1′ et 𝑧2′ dépendent de (𝑧1 , 𝑧2 ) (les pôles de la FTBO) et de (𝑏1 , 𝑏0 )
(les coefficients du numérateur).
L’étude de la stabilité peut se faire en utilisant une des méthodes étudiées dans le
chapitre 2 (Stabilité des systèmes échantillonnés) ou en vérifiant directement si les pôles 𝑧1′ et
𝑧2′ appartiennent ou non au cercle unité.
- Le dépassement indiciel : la même définition utilisée pour un système du 1er ordre (Figure
3.12).
Adil BROURI 40
Chapitre 3 : Etude des systèmes discrets du 1er et 2ème ordre
v. Erreur de vitesse
𝑇
𝜀𝑣 = lim[(1 − 𝑧 −1 )𝜀 (𝑧)] = lim ((𝑧−1)(1+𝐺
𝑒
) (3.32)
𝑧→1 𝑧→1 𝐵𝑂 (𝑧))
Adil BROURI 41
Chapitre 4
Synthèse des Correcteurs Numériques
On a alors :
𝐶(𝑧)𝐺(𝑧)
𝐺𝐵𝐹 (𝑧) = = 𝑅 (𝑧 ) (4.1)
1+𝐶(𝑧)𝐺(𝑧)
1 𝑅(𝑧)
𝐶 (𝑧 ) = . (4.2)
𝐺(𝑧) 1−𝑅(𝑧)
Adil BROURI 42
Chapitre 4 : Synthèse des Correcteurs Numériques
Exercice 4.1 :
Soit un système discret ayant la fonction de transfert discrète 𝐺 (𝑧) = 𝐵(𝑧)/𝐴(𝑧). On
souhaite à l’aide d’un correcteur numérique 𝐶 (𝑧) avoir un comportement du système en
boucle fermée du 1er ordre (un seul pôle). Le système désiré doit être stable et sans
dépassement. Le gain statique du système en boucle fermée est 𝑘.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 𝑡 𝑑𝜀(𝑡)
𝑢(𝑡 ) = 𝑘𝑝 (𝜀(𝑡 ) + ∫0 𝜀 (𝜏). 𝑑𝜏 + 𝑇𝑑 . ) (4.6)
𝑇𝑖 𝑑𝑡
Adil BROURI 43
Chapitre 4 : Synthèse des Correcteurs Numériques
𝜀 (𝑡 ) ⟹ 𝜀 (𝑘 ) (4.7)
𝑑𝜀(𝑡) 𝜀(𝑘)−𝜀(𝑘−1)
⟹ (4.8)
𝑑𝑡 𝑇𝑒
L’action intégrale peut être approximée par la somme des rectangles élémentaires (Fig.
4.3) :
𝜀(3)
𝜀(2)
𝜀(1)
k
1 2 …
𝑡=𝑘𝑇𝑒
∫0 𝜀 (𝜏). 𝑑𝜏 ≈ ∑𝑘−1
𝑛=0 𝜀 (𝑛). 𝑇𝑒 (4.9)
1 𝜀(𝑘)−𝜀(𝑘−1)
𝑢(𝑘 ) = 𝑘𝑝 (𝜀 (𝑘 ) + ∑𝑘−1
𝑛=0 𝜀 (𝑛). 𝑇𝑒 + 𝑇𝑑 . ) (4.10)
𝑇𝑖 𝑇𝑒
Adil BROURI 44
Chapitre 4 : Synthèse des Correcteurs Numériques
Cette dernière expression porte l’inconvénient de faire apparaitre les termes de 𝜀 (𝑛), pour
𝑛 = 0 … 𝑘 − 1. Par conséquent, il faut stocker tout l’historique de 𝜀 (𝑛) pour pouvoir
synthétiser le régulateur numérique (afin de le programmer dans une machine
numérique). Pour remédier à cette difficulté, on explicite l’expression de 𝑢(𝑘 − 1) :
1 𝜀(𝑘−1)−𝜀(𝑘−2)
𝑢(𝑘 − 1) = 𝑘𝑝 (𝜀 (𝑘 − 1) + ∑𝑘−2
𝑛=0 𝜀 (𝑛). 𝑇𝑒 + 𝑇𝑑 . ) (4.11)
𝑇𝑖 𝑇𝑒
i. Principe de la méthode
Adil BROURI 45
Chapitre 4 : Synthèse des Correcteurs Numériques
1 1
𝐶 (𝑝) = 𝑘𝑝 (1 + . + 𝑇𝑑 . 𝑝) (4.13)
𝑇𝑖 𝑝
1 𝑧 𝑧−1
𝐶 (𝑧) = 𝑘𝑝 (1 + . + 𝑇𝑑 . ) (4.14)
𝑇𝑖 𝑧−1 𝑧
Adil BROURI 46
Chapitre 4 : Synthèse des Correcteurs Numériques
𝑑𝜀(𝑡) 𝜀(𝑘)−𝜀(𝑘−1)
L’action dérivée sera approximée par ⟹ . Donc, le terme 𝑇𝑑 𝑝 dans
𝑑𝑡 𝑇𝑒
𝑇𝑑 𝑧−1
. (4.15)
𝑇𝑒 𝑧
Similairement, l’action intégrale est discrétisée par un bloqueur d’ordre zéro à une période
1 1
d’échantillonnage 𝑇𝑒 . Donc, le terme . dans (4.13) sera remplacé par :
𝑇𝑖 𝑝
𝑇𝑒 𝑧
. (4.16)
𝑇𝑖 𝑧−1
𝑇𝑒 𝑧 𝑇𝑑 𝑧−1
𝐶 (𝑧) = 𝑘𝑝 (1 + . + . ) (4.17)
𝑇𝑖 𝑧−1 𝑇𝑒 𝑧
2 (1−𝑧 −1 )
𝑝 ↔ . (4.18)
𝑇𝑒 (1+𝑧 −1 )
𝑝 − 𝑝𝑖 ↔ 𝑧 − 𝑒 −𝑝𝑖 𝑇𝑒 (4.19)