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DIRECTION RESSOURCES HUMAINES

FORMATIONS DE DEVELOPPEMENT

l
ia
ACCOMPAGNEMENT DE L'EVOLUTION DE CARRIERE
DU PERSONNEL DE MAITRISE DE L'ONE

Tr
(Passages Haute maitrise et Cadre)

2
m
o !
co
e
ft.
ca t

CALCUL ELECTRIQUE
a
ns
re
.s
C
w
w
w
F
PD

Préparé et Animé par :


Mr : BELALI Said

FEVRIER 2005
INDICE

CHAPITRE 1 : INTENSITE SINUSOIDAL

CHAPITRE 2 : LOI D'OHM EN COURANT ALTERNATIF

CHAPITRE 3 : CIRCUIT EN COURANT ALTERNATIF

l
ia
CHAPITRE 4 : CIRCUIT BOUCHON

Tr
CHAPITRE 5 : PUISSANCE EN COURANT ALTERNATIF

CHAPITRE 6 : STRUCTURE DES RESEAUX 2


6.1 - CONSIDERATIONS GENERALES
m
o !
co
e
6.2 - DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX
ft.
ca t
a

6.2.1 - Réseau en antenne


ns
re

6.2.2 - Réseau en faisceau


.s
C

6.2.3 - Réseau d'interconnexion pure


w
w

6.2.4 - Réseau de type mixte


w
F
PD

6.3 - ELEMENTS CONSTITUANTS D'UN RESEAU

6.3.1 - Centrales de production

6.3.2 - Postes de centrales

6.3.3 - Les lignes de transport et d'interconnexion

6.3.4 - Les postes d'interconnexion

-2-
6.3.5 - Les postes de livraison ou de distribution

CHAPITRE 7 : TRANSFORMATEUR

7.1 - Transformateur à deux enroulements

7.1.1 - Un transformateur peut être représenté par un transformateur parfait et un


quadripôle en série

l
ia
7.1.2 - Déterminations des éléments du schéma équivalent

Tr
7.2 - Transformateur à trois enroulements

2
m
CHAPITRE 8 : MODELISATION ELECTRIQUE D'UNE LIGNE EN COURANT ALTERNATIF
o !
co
e
8.1-Chute de tension
ft.
ca t

8.2-Pertes actives
a
ns

8.3-pertes réactives
re
.s
C
w
w
w
F
PD

-3-
CHAPITRE1: INTENSITE SINUSOIDAL

I- PRODUCTION DU COURANT SINUSOIDAL

1- Spire tournant à vitesse uniforme dans un champ magnétique

Soit une spire de surface S tournant à la vitesse d


ansunc
hampd’
ind
uct
ionBu
nif
orme

l
O’ 

ia
Tr
B

N 2 S

m
o !
co
e
O
ft.
ca t
a
ns
re
.s
C
w

Sil ’onpr endl ’axene utreOO’ commeor ig i


ned
esa
ngl
es,àl
’i
nst
anttl
aspi
rea
uradé
cri
tuna
ngl
e
w

= t. Le flux qui la traverse à cet instant vaut :


w
F

= f(t)
PD

= B.S.cos = B.S.cost

Et laf or ceé lectromot ric


eind
uit
eda
nsl
aspi
rep
arl
efa
itq
ues
arot
at
ionda
nsl
’i
ndu
cti
onBva
udr
a
en appliquant la loi de Lenz :

e = - d/dt = -d (B.S.cost) / dt

La loi de Lenz conduisant à chercher


e = - d/dt

-4-
I
magi
nonsdepr
endr
esurl

axedutemps une variation de temps dt minime et
positive.

- àl
’inst
antt=0 ,dtpr od uitun eva riationdef luxd= 0
- àl
’inst
antt=T/ 4,d tpro duitu neva r i
a ti
ondef l
uxd 
- maximum car la pente de la caractéristique est maximale
- positive car  lorsque t

2 –spire tournant à une vitesse uniforme dans une induction à répartition


sinusoïdale

l
ia
ut
il
i
sons un champ magnét
ique dontl

induct
ion dans l

ent
ref
erse r
épar
ti
tsui
vantune

Tr
sinusoïde et dont les valeurs seront données en fonction de la position de la spire, donc en
f
onc
tiondel
’ efait par celle-ci, par la formule :
angl

B = Bm sin  = Bm sin t
2
m
Sil ’onveutr epr ésent erdansunevue«étalée »l ar épar t
it
iondel ’i
nduct iondans
o !
co
l
’ent r
ef er
,ils uffi
tde s upposerl a mac hine (st
at oret rotor) fendue suivant une
e
génératrice du cylindre, puis ouverte de façon que les pôles se trouvent sur une ligne
ft.
ca t

droite.
a
ns
re
.s
C
w
w
w
F

B = Bm.sin.t
PD

B
B

Or,silesc ond uct


eursa ctifsd el as pire( less eulsq uii
ntervienne n td ansl ap r
odu ctio nd’une
f.e.m) ont une longueur L Et si la vitesse linéaire du conducteur est v , on sait que la f.e.m
engendrée dans un conducteur sera :

e = B.L.v

Et puisque deux conducteurs sont mis en série :

-5-
e = 2 B.L.v

c
equ
ipe
uts
’éc
rir
e,pui
squ
el’
ind
uct
ione
sts
inusoïde :

e = 2.Bm.( sin.t).L. v

= 2.Bm L. v. sin.t.

La f.e.m passe par sa valeur maximum pour sin .t = 1

On a alors :

E m = 2.Bm L. v

Ceq
uip
erme
td’
obt
eni
renc
ore

e = Em. sin.t.

3- Dé
fini
ti
ondel
’i
nte
nsi
témo
yenned’
unc
our
ants
inusoïdal
om

l’i
ntens it
émoy e
nned’unc ouran ts i
nuso ïdale stégaleàl ’i
ntensitéd’unc ourantc ontinuqui
circulant dans le même conducteur , produirait pendant chaque période de passage de la même
.c
ia

qu antit
éd ’électrici
tédansunes ectionduc o ndu cteur.
lt so
f

- Pour un nombre entier de période


. r
an
T
sc

I moy = 0
2
w

- Pour une alternance


w
e!
w

I moy = 2 Im / 
at
re
C

-6-
II- Intensité efficace
1- Définition

L’ intensit ée
ffi
cac
ed’unc oura ntsi
nu soï dalestég al
eàl ’i
nte nsi
téId’ u
nc ourantcont
inuqu i
passant dans le même conducteur y produirait pendant chaque période le même dégagement de chaleur
par effet joule .

2- Val
eurdel
’i
ntensi
téef
fi
cace

Soient 2 courants sinusoïdaux tels que

i1 = Im sin .t

l
ia
i 2 = Im sin (.t + /2 ) = Im cos .t

Tr
A part le déphasage , ces 2 courants sont identiques . Ils auront même valeur efficace

Puissance calorifique dissipée à un instant t dans une résistance R par :


2
m
- le courant i1 : p1 = R . i12 = R I2m sin2 .t
o !
co
e
- le courant i2 : p2 = R . i22 = R I2m cos2 .t
ft.
ca t

- les courants i1 + i2 : p = p1 + p2 = R I2m sin2 .t + R I2m cos2 .t


a
ns

= R I2m (sin2 .t + cos2 .t)


re

P = R I2m = cte
.s
C

pe
ndantlad uré ed’
unepé
riodeT,l
’éne
rgi
edi
ssi
péepa
rle
s
w
w

2courants est :
w
F

W1 = P.T = R I2 m T
PD

Pendant la même durée T ,


l’é
ner
giedi
ssi
péepa
runc
our
antc
ont
inue
st:

W2= R I 2 T

D’
apr
èsl
adé
fini
ti
ond
el’
int
ens
it
éef
fi
cac
e

W1= 2W2

Puisque W1 correspond à 2 courants sinusoïdaux

R I2m T = 2 R I 2 T

-7-
I2m = 2 I 2

I efficace = I = I m / 2

3 –Remarques :

la valeur I est appelée valeur efficace du courantal


te
rna
ti
f.Onl’
écr
ita
uss
iIeff.
Pa re xtens ion,on a ppelleraf .e .
me fficace,tens
ioneff
ica
ce,et
c…,lesg ra
nde
ursma
xima

l
divisées par 2

ia
On aura ainsi

Tr
E = Em / 2 et U = Um / 2

4- Représentation vectorielle 2
m
o !
co
e
dans la représentation vectorielle, on utilisait les vecteurs représentant les valeurs maxima des
grandeurs alternatives.
ft.
ca t
a

Si on veut utiliser les valeurs efficaces, il suffit de diviser tous les vecteurs par 2 les angles
ns

sont conservés et le nouveau diagramme est semblable au premier. On peut donc utiliser la
re

repr é
sent
ationve ctoriellee nt raçantde sd i
agramme sàl ’ai
d ede sva leurse ffi
c aces.C’ estc ede rnier
proc édéquen ousu ti
lise ronsdo rénavant ,saufda nsde sc aspa rti
c uli
e rs,oud ’aill
eursno ussigna l
eronsl e
.s
C

fait.
w
w

Exemple1
w
F

I = 4 2 sin (.t + / 6 )
Ici Ieff = 4 Im = 4 2
PD

I = 4A


= / 6 rd
o Rp

-8-
Exemple2

Enoncé

Une résistance pure de 40 ohms parcourue par un courant alternatif est immergée dans un
calorimètre de valeur en eau :15
00g.l
’él
évat
iondet empé rat
ureest3,16°Ca pr ès1mi nut
e.

Ca
lcul
erl
’i
nte
nsi
tée
ffi
cac
educ
our
antc
irc
ula
ntda
nsl
aré
sis
tanc
e.

solution

Energie thermique nécessaire

l
W = m C T

ia
m :ma sd’ eauenKg
C : chaleur massiquedel ’eau

Tr
C= 4180 j/°/ Kg
T : variations de température

Intensité du courant continu nécessaire

W = RI² t = m C T
2
m
o !
co
e
I² = m C T/ Rt
ft.
ca t

I = m C T/ Rt
a
ns
re
.s

AN : I = (1,5 4,8 . 103 3,16) / 4.103 6 . 101


C

car il faut prendre t en secondes


w
w

I = 2,9 A
w
F

Intensité efficace du courant alternatif par définition


PD

I eff = I I eff = I = 2,9 A

-9-
CHAPI
TRE2:LOID’
OHM ENCOURANT ALTERNATIF

I- INTRODUCTION

Ce chapitre a pour objet la résolution du problème suivant :lo


rsq
u’onapp
liqu
eunetens
ion
alternative aux bor nesd’ unr écepteur ,q uelles eral’int
ens it
éducour a
ntquipar
cour
raleré
cep
teur
,et
quel sera son déphasage par rapport à la tension appliquée ?

Nouscons
idé
reronss uccessiveme n
tlesdif
fér
ent
stypederécep t
e ursquel
’onpe
utr
enc
ont
rer;
t
outd’
abor
dn ouse
nvi
sag eonsl’étudede sréce
pteur
ssimpl
es,c’
est–à- dire :

l
ia
- Résistance pure,
- Inductance pure
- Capacité pure

Tr
Dans le chapitre suivant, nous passerons alors aux circuits composé de plusieurs récepteurs de
s
nature différente ; ce dernier cas correpo
ndé galeme nta uxp eutq ues ’
appr
oc herda nslap ratique.

Nous étudierons donc ensuite : 2


m
o !
- Les circuits composés de récepteurs en série,
co
e
- Les circuits composés de récepteurs en parallèles,
ft.

- Les circuits composés de récepteurs en série et en parallèle


ca t
a
ns

II. CIRCUIT ELECTRIQUE EN ALTERNATIF


re

1- Représentation schématique
.s
C

Bien que nous soyons en alternatif à un instant donné, le courant et la d.d.p


w

ont un sens bien précis, et une demi- période plus tard, les deux grandeurs ont ensemble le sens opposé
w

au précédent.
w
F

Nousc ont i
nu eronsdon cd
’or
ient
ert
ens
ion
seti
nte
nsi
téss
url
ess
ché
mas
,ma
ise
nre
pré
sent
antl
es
PD

grandeurs instantanées

A i

u = ( VA –VB )

- 10 -
2- l
oid’
Ohm

Lal oid’ Ohm v


uee ncour
antcont
inupeutto
ujour
ss ’
appli
quer à condition de se fixer à un
instanttdo nné .Onpeutdoncl’
appl
ique
rauxgrande
ursins
tant
anéesetconna î
tr
el ec ourantàuni n st
ant
t par la formule :

i = e / R

onvé rifierapa rlas uitequ ’uned .d.pe ffi


cac ee ttens i
one ff
icacei le xi
st
et oujours un rapport
constant. Suivant la constitution du circuit, ce rapport ne sera pas toujours le même, aussi, dans un cas
général, définira –t- on

-l
’i
mpé
danc
eZc
ommeé
tan
t:

l
ia
Z = (VA-VB) / I

Tr
l
aloid’
Ohms
’éc
riva
nta
lor
s

VA –VB = Z.I
(VA-VB) en volts (V)
2
I en ampères (A)
Z en ohms ()
m
o !
co
e
L’
admi
tt
anc
eyc
ommeé
tant
ft.
ca t

Y = I / (VA-VB) (
l’
admi
tt
anc
ees
tl’
inve
rsed
elar
ési
st
anc
e)
a
ns

Lal
oid’
Ohms
’éc
riva
nta
lor
s
re
.s
C

I = Y.(VA-VB)
w
w
w
F

( VA – VB) en volts (V)


I.en ampère (A)
PD

Y en siemens (S)

3- valeur algébrique du déphasage :

pour tout circuit électrique, si le courant a pour équation :

i = Im sin.t

la d.d.p aura pour expression

u = Um sin.(t + )

- 11 -
par convention, on donnera toujours le déphasage de la tension par rapport au
courant.

 0  U déphasé en avance sur I


 0  U déphasé en arrière sur I

pou
runc
irc
uité
tud
iée
nal
ter
nat
if
,ledi
agr
ammed
eFr
esne
lau
rad
oncl
’al
lur
esui
vant
e.

U=ZI

l
ia

O Rp

Tr
III- RESISTANCE PURE
1- l
oid’
Ohm 2
m
o !
co
e
A i R B
ft.
ca t

u = ( VA –V B )
a
ns
re

Si la résistance R du circuit ci-dessus est parcourue par un courant


.s
C

i = Im sin.t,
w
w

chaque instant u = Ri = R.Im. sin.t,


w
F

cette d.d.p passe par la valeur maximale pour sin .t = 1 cette valeur est:
PD

Um = RIm

Et en revenant aux valeurs efficaces

Um / 2 = RIm / 2

U = RI = (VA-VB)

- 12 -
2- Impédance

Pour tout circuit on a U = ZI


dans ce cas particulier U = RI

Pour une résistance pure on a donc:

Z=R

Z et R en ohms ()
3- Déphasage

Onvi
entd’
éta
bli
rpou
runer
ési
st
anc
epu
req
ue:

l
ia
i = Im sin.t,

Tr
U = Um sin.t,

Diagramme de Fresnel correspondant

U = RI I 2 Rp

m
o !
co
e
ft.
ca t

lat ensione tl ’i
ntens i
tés ontc ons
tamme
nte
npha
se,uner
ési
st
anc
epur
en’
int
rodui
tau
cun
a
ns

déphasage entre tension et courant.


re

IV- INDUCTANCE PURE


.s
C
w

1- LOId’
ohm
w
w
F

i L
PD

A B A e B

u = ( VA –VB ) u

schéma équivalent

Sil
’i
nduc
tan
ceLduc
irc
uitc
ide
ssuse
stp
arc
our
uepa
runc
irc
uit:

i = Im sin.t,

A chaque instant e = - L di/dt (


f.
e.
md’
aut
o- induction)

- 13 -
u = - e = L di/dt ( e et u de sens contraire)

u = L d (Im sin .t) /dt

ce qui conduit à rechercher la dérivée du courant i par rapport au temps ; la dérivée de sin t
par rapport à t étant cos.t, nous avons :

u = L .Im cos .t

cette d.d.p passe par sa valeur maximale pour cos .t = 1 : cette valeur est

Um = L .Im

l
ia
En passant aux valeurs efficaces

Tr
Um / 2 = L .. Im/2

U = L .. I = (VA –VB)


2
2- Impédance :
m
o !
co
e
Pour tout circuit on a : U=ZI
ft.
ca t
a

Dans ce cas particulier U = L .. I


ns
re

Pour une inductance pure on dira donc Z = L .. = X L


.s
C
w

Z et X L en ohms ()
w

L en henrys ( H )
w

en radians par secondes ( rad / s )


F
PD

Cette impédance porte ainsi le nom de réactance de self et caractérise la propriété de la bobine
des’
op pos e
raup assaged uc our a ntal
ternati
f.

On prendra de préférence le symbole X L pour représenter cette réactance .

Remarques :

Sachant que = 2 f, nous avons donc : X L = L2 f = 2 L f

La réactance de la self est donc directement proportionnelle à la fréquence du courant la


traversant.

- 14 -
Donc , si f , X L :l
ase
lfs
’oppo
sedon
caupa
ssa
gede
scou
rant
sdef
réque
nce
sél
evé
e.

3- Déphasage

Onvi
entd’
éta
bli
rpou
runei
ndu
cta
ncepu
req
ue:

i = Im sin.t,

u = Um cos .t = Um sin.(t + /2 ) car

sin.(t + /2 ) = cost, ce qui est une application du cas général.

l
De trigonométrie : sin( x + /2 ) = cos x

ia
Tr
Diagramme de Fresnel

U = L .. I
2
m
o !
co
e
ft.
ca t
a
ns

= + /2 rd
re

Rp
.s

I
C
w

Lat
ens
ione
ste
nqua
dra
tur
eava
nces
url
’i
nte
nsi

w
w
F

= + /2 rd
PD

Point de vue pratique

Unei nd uctanc epur en’ existepase np rati


que; elle est toujours douée de résistance ohmique et put
en réalité , se représenter par une inductance pure et une résistance en série :

- 15 -
V- CAPACITE PURE

1- Rôle du condensateur

Enc ouran tc on t
inu ,l ec onde
nsa
teur
,apr
ès‘
êtr
echa
rgéc
ons
ti
tua
ituni
nte
rru
pte
urd
ansl
e
circuit : le courant ne circulait plus.

a
En cournta lternat
if,l ec ondensateurs ec hargepe nda ntl ac roiss
anced et ensi
onj u s
qu ’àl a
valeur maximum, puis se décharge pendant la décroissance , il se recharge en suite en sens contraire
penda ntl
apr emi
è r
emoi tiéd el’alt
e r
nancené gat
ive,p uiss edé cha rge à nouveau pendant la seconde
moitié.

Pendantc e
scha
rge
setdé
cha
rge
ssu
cce
ssi
ves,l
eco
ura
ntc
irc
ulec
ont
inu
ell
eme
nte
ns’
inve
rsa
nt

l
périodiquement .

ia
Dans le circuit , tout se passe donc comme si le condensateur laissait passait le courant

Tr
alternatif.

C
A i B 2
m
o !
co
e
u = ( VA –VB)
ft.
ca t

Si le condensateur C du circuit ci- dessus est soumis à une d.d.p


a
ns
re

U = Um sin.t,

A chaque instant q = C. u
.s
C
w

q = C. Um sin.t
w
w
F

é
En alternatif, le courant variant on ne peut exprimait que la quantité d’le
ctr
ici
tét
ran
spor
téee
n
un court instant dt.
PD

dq = i dt ou i = dq / dt

i = d ( C.Um sin.t) / dt

Ce qui conduit à rechercher la dérivée de la d.d.p u par rapport au temp t

i = C..Um cos.t

Ce courant passe par sa valeur maximale pour cos .t = 1 ;

Cette valeur est Im = C..Um

- 16 -
En passant aux valeurs efficaces

Im / 2 = C Um / 2

U = (1 / C ) I = ( VA –VB )

3- Impédance

Pour tout circuit on a : U = Z.I

Dans ce cas particulier U = (1 / C ).I

l
ia
Pour une capacité pure on dira donc :

Z = 1 / C .= Xc Z et Xc en ohms ()

Tr
C en farads ( F )
en radians par secondes ( rd / s)

condensa eurdes ’o ppo sera upa ssa geduc


our
antalter
nati2
Cette impédance porte aussi le nom de réactance de capacité et caractérise la propriété du
t f
.Onp rendrad epr éfé r
en celes ymbo l
e

m
Xc pour représenter cette réactance .
o !
co
e
Remarque :
ft.
ca t

Comme = 2 f, Xc = 1 / 2 f C.=


a
ns
re

Donc si f Xc
.s

L’imp éda nc ed’unc onde nsa t


e ure stdon cin verseme ntp roportionnel à la fréquence du courant
C
w

le traversant ; un condensateur laisse facilement passer les courants de fréquence élevée.


w

Sil
’onf
aitt
end
refve
rs0;onc
ons
tat
equeXct
endve
rsl
’i
nfi
ni.
w
F

f 0 Xc 
PD

f = 0 correspond au courant continu, on vérifie bien que le condensateur constitue une barrière en
continu( son impédance devient très grande ).

4- Déphasage

Onvi
entd’
éta
bli
rpou
runec
apa
cit
épur
eque:

u = Um sint,

i = Im cos.t,= Im sin(t + / 2 )

- 17 -
tensité est en quadrature avance sur la tension, mais comme en compare U par rapport à I , on dira
depr
éféren cequel atensione s tenqu adratur eretards url’int
ens
it
é.

= - / 2 rd

Ce
quel
’onr
epr
ése
nteg
raph
ique
mentp
ar:

I RP

= - / 2 rd

l
ia
Tr
U = (1 / C) I 2
m
o !
co
e
ft.

Exemple
ca t
a
ns

Enoncé :
re

On place en parallèle une résistance pure R = 100 et un condensateur


C = 16 F. Entre les bornes communes, on applique une tension u = 2202sin 100 t
.s
C

calculer :
w
w

1- le courant IR dans la résistance


w
F

2- le courant IC dans le condensateur


3- Ec rir
el ’
éq uat i
ond elav a leurins
tant
ané
educ
our
antda
nsl
eco
nde
nsat
eur
.
PD

Solution :

Ic
u = 2202sin 100t R = 100 

C = 16F

1- Valeur efficace de la d.d.p

- 18 -
U = Um /2 = 2202 /2 = 220 V

Courant dans IR
IR = U / R =220 / 100 = 2,2 A

2-Réactance de capacité

XC = 1 / C= 1 / 1,6 10-5 10 2 .= 200 

Courant dans Ic
Ic = U / XC = 220 / 200 = 1,1 A

l
ia
3- Expression du courant instantané dans le condensateur

Tr
Ic étant en quadrature avance sur U : c = / 2 rd

ic = Ic 2 sin ( t + c)

avec Ic = 1,1 A 2
Ic 2 = 1,1 2 = 1,55 A

m
o !
= 100 rd / s
co
e
ft.

c = / 2 rd
ca t
a
ns

ic = 1,55 sin (100 t + / 2 )


re
.s
C
w
w
w
F
PD

- 19 -
RECPITULATIF DE LA LECON N° 1

Définition :

Intensité moyenne.
L’intensitémoy e
nned’ unc o ura
nts inusoïdale stégaleàl ’intensit
éduc ou rantcont
inuqu i
circulait dans le même conducteur , produirait pendant chaque période le passage de la même quantité
d’é l
ectric i
téda nsunes ect
ionduc on duc t
eur.

Intensité efficace :
L’inte ns
itée ff
icaced’
unc ourants in usoï
dale stégaleàl ’intensi
téd uc oura
ntc on ti
nuqu i
circulait dans le même conducteur y produirait pendant chaque période le même dégagement de chaleur

l
par effet joule.

ia
Tr
Formules :
Intensité moyenne : I moy = 0

Pendant une période : I moy = 2 Im / 


2
m
Intensité efficace : Ieff = Im / 2 = I
o !
co
e
Loid’
ohm e
ncour
antal
ter
nat
if
ft.
ca t

- pour une résistance U = RI


a
ns
re

- pour une inductance U = L I


.s

pour un condensateur U = (1 / C) I


C
w

en général U=ZI
w
w
F

I=YU
PD

U en volts
I en ampère
L en henrys ( H )
C en farads ( F )
R en ohms ()
Z en ohms ()
Y en siemens ( S )
en radians par secondes ( rd / s )

- 20 -
CHAPITRE3: CIRCUITS EN COURANT ALTERNATIF

1- LOIS FONDAMENTALES A TOUT GROUPEMENT SERIE

Pour un montage comprenant par exemple en série


- une résistance pure
- une inductance pure
- une capacité pure

l
ia
rappelons les lois de base qui seront invariables quelle que soit la constitution du circuit.

a- courant

Tr
R L
A B C D
i
2
m
( VA –VB) ( VB –VC) ( VC –VD)
o !
co
e
ft.

( VA –VD)
ca t
a
ns
re

A chaque instant , le courant est le même en tout point du circuit.


.s

I commun
C
w

b- différences de potentiels
w
w
F

- valeurs instantanées
PD

La loi des branches reste applicable mais en valeurs algébrique puisque les d d p peuvent être
positives ou négatives à un instant donné.

( VA –VD) = ( VA –VB) + ( VB –VC) + ( VC –VD)

- valeurs efficaces
Ac aus ede sdé pha sagesde sddppa rra
pp orta uxc our
ant
s,onn
epour
raa
voi
rqu’
uner
ela
ti
on
vectorielle établie à partir du diagramme de Fresnel.

( VA –VD) = ( VA –VB) + ( VB –VC) + ( VC –VD)

- 21 -
c- Loid’
ohm

( VA –VD) = Z I

e- Diagramme de Fresnel

Da nsu ndi agrammes ér


ie,l’intensitéé
tantc
ommunel
eve
cte
urIs
ervi
rader
éfé
renc
e
pour la construction du diagramme de Fresnel

Tous les vecteurs tensions seront tracés par rapport à I.

l
II- GROUPEMENT SERIE DE 2 ELEMENTS DIFFERENTS

ia
1- Résistance et inductance

Tr
i
A R B 2L C

m
o !
co
e
( VA –VB) ( VB –VC)
ft.
ca t

( VA –VC)
a
ns

Il a été établi , dans le chapitre précédent que :


re

pour toute résistance pure : ( VA –VB) = RI


.s
C

( VA –VB) en phase avec I


w
w

- Pour toute inductance pure : ( VB –VC) = L I


w
F

( VB –VC) en quadrature avance sur I


PD

Entre les 3 d.d.p il existe la relation vectorielle

( VA –VC) = ( VA –VB) + ( VB –VC)

oue
nut
il
is
antl
esl
oisd’
ohm

ZI = RI + L I

- 22 -
Qui conduit au diagramme de Fresnel suivant :

ZI
L I

I
RI

l
Diagramme duquel on peut faire ressortir le triangle suivant :

ia
Tr
Z
L

2
m
R
o !
co
e
D’
apr
èsl
eth
éor
èmedep
ytha
gor
e
ft.
ca t

Z2 = R 2 + L2 2
a
ns
re

Z = R 2 + L2 2

Cequir
epr
ése
ntel
’i
mpé
danc
edec
egr
oupe
ment
.
.s
C
w

Le déphasage  s
eca
lcu
lee
nut
il
is
antl
’unede
sre
lat
ionst
ri
gon
omé
tri
que
sdut
ri
ang
le
w

rectangle :
w
F

Sin = L / Z
PD

cos = R / Z
tg = L / R

Ens uite,c on naissantl ava


leurd’
unde
sra
ppor
tst
ri
gon
omé
tri
que
sde, il suffit de se reporter
à une table pour calculer .

- 23 -
2- Résistance et condensateur :

En reprenant dans sa totalité le raisonnement précédent on obtient :

A R B C c
i

( VA –VB) ( VB –VC)

l
ia
( VA –VC)

Tr
( VA –VB) = RI ( VA –VB) en phase avec I

( VB –VC) = (1 / C) I ( VB –VC) en quadrature retard sur I


2
( VA –VC) = ( VA –VB) + ( VB –VC)
m
o !
co
e
ft.
ca t

O RI I R
a


ns
re

Z 1 / C
.s
C

(1 / C) I Z.I
w
w
w
F

Z 2 = R.2 + 1/ C 2 .2
PD

Z = R.2 + 1/ C 2 .2

- 24 -
III- GROUPEMENT EN SERIE DE 3 ELEMENTS DIFFERENTS

1- Impédance

Là encore enreprend dans son integralité le raisonnement tenu et écrit pour l


’as
soc
iat
ion
s
éri
edel
arés
ist
ancee tdel ’i
nduc t
ance,o nobt ient;

A R B L c C D
i

l
( VA –VB) ( VB –VC) ( VC –VD)

ia
( VA –VD)

Tr
( VA –VB) = RI : ( VA –VB) en phase avec I

( VB –VC) = L I : 2
( VB –VC) en quadrature avance sur I

m
o !
( VC –VD) = (1 / C) I ( VC –VD) en quadrature retard sur I
co
e
ft.
ca t

( VA –VD) = ( VA –VB) + ( VB –VC) + ( VC –VD)


a
ns

L I
re
.s
C

Z.I
w
w

O I
w
F

R.I
PD

1 / C

Z  L

- 25 -
Z 2 = R.2 + (L - 1/ C .)2

Z = R.2 + (L - 1/ C .)2

Ou en prenant les symboles des réactances

Z = R.2 + (XL –XC)2

2- Déphasage
Quelque soit le circuit , il serait possible de déterminer le déphasage à partir

l
de :

ia
Cos = R / Z

Tr
Mais ce résultat toujours positif ne donne que la valeur absolue de 

L’expr ess
io g ou de sin est algébrique ; elle permet de donner le déphasage en valeur
ndet
algébrique. 2
m
o !
tg = (L - 1/ C .) / R tg = XL –XC / R
co
e
ft.

sin = (L - 1/ C .) / Z sin = XL –XC / Z


ca t
a
ns

en effet si XL XC
re

tg ou sin 0 donc 0


.s
C

si  XL XC
w
w

tg ou sin 0 donc 0


w
F
PD

3- Résonance série

UL et UC étant en opposition de phase, on peut avoir un cas particulier ou

UL = UC

Dans ce cas :
L 0 I = ( 1/ C 0 ) I L 0 = 1/ C 0

L C 0 2 = 1

Le circuit est dit en résonance.

- 26 -
Remarque :

Onpr
endral
’écri
tue 0 pour repérer la pulsation de la source permettant
r
d’
obt
eni
rcephén
omèneder
ésonance
.

On constate alors que :

1- l
’i
mpé
danc
ede
vie
ntZ = R.2 + (XL –XC)2

Z = R.2 + 0

Z = R.

l
2- - l
’intensi
téduc ourantI=U/Zp assepa rs
ava l
eurma
ximum l
ors
queL  = 1/

ia
C  puisque , à ce moment , Z passe par sa valeur minimum.

Tr
3- I et U sont en phase :e
nef
fet,l
’i
mpé
danc
etot
al
eser
édui
tàla résistance R.

4-Si la résistance est faible, la tension aux bornes de la self et la tension aux bornes
de la capacité peuvent prendre des valeurs très grandes, beaucoup plus grandes que la tension U
appl i
q uéea ux b or nesdel ’ense mbl educ irc2
ui
t.On e ste npr ésen ced ’unphénomène de

m
surtension.
o !
co
e
5-La fréquence de résonance est :
ft.
ca t

L C 0 2 = 1 0 = 1 / L C
a
ns
re

f 0 en hertz ( HZ)
f 0 = 1 / 2 L C L en henrys ( H)
.s

C en farads
C

Cette dernière formule donnant ,pour un circuit donné , la fréquence du courant pour
w

lequel ce circuit entrera en résonance.


w
w
F

On vo itdoncqu ’un c ircuitr é son nants é rief a vorisel epa ssag e d’ un c our antde
fr
é quenc edon née,p uisquepou rc e t
tef réque nce,l ’imp éda nceduc i
rc uite stmi nimum.Ce t
te
PD

propriété sera mise à profit dans la réalisation de filtres électriques destinés à bloquer certaines
fr
é quenc ese tàenl aisserp a ss
erd’ a utr
e s.

No tonse nc orequ el ephé nomè n


ed er éso nanceséri
e,àc aus
ed e
ss urte
nsionsqu’i
l
provoque, peut présenter de graves dangers :
- pour les opé rateu r
squi ,sef i
antsurlava le u rdelatens
iond’a
li
mentat
ion,quip e
utêt
re
basse, ne prennent pas les précautions nécessaires ;
- pour les isolants du circuit :
cal
culéspourr é si
ste
ràunetensi
ondel’or
dredec el
lequie
st
appliquée au circuit tota l
,ilspe uve ntsedété
riorere tclaque
rsousl’
eff
etde
ssurtensi
ons.

- 27 -
CHAPITRE 4 : CIRCUIT BOUCHON

Circuit bouchon idéal

Unt e
lc irc uitestforméd’ unei n ducta nceLe nparal
lè l
eave
cunc
ond
ens
ate
urC.Pou
r
la pulsation 0 telle que L C 02 = 1 le circuit est dit bouchon.
i1 L

A B
C
i2

l
ia
( VA -VB )

Tr
L C 02 = 1 1 / L 0 = C 0

Multiplions chaque membre par ( VA -VB ) 2


m
o !
co
e
( VA -VB ) / L 0 = ( VA -VB ) . C 0
ft.
ca t
a

ce qui représente deux courants


ns
re

Ic
.s
C
w
w

( VA –VB )
w
F
PD

IL

Comme I = IL + IC I=0

Ce circuit constitue une coupure pour la pulsation 0


,d’oul enom dec i
rcuitbo uchon.

- 28 -
CHAPITRE5 : PUISSANCE EN COURANT ALTERNATIF

I-PUISSANCE INSTANTANEE :

1- Expression de la puissance :

Si le courant et la d.d.p ont pour expression

u = Um sin t

l
ia
i = Im sin (t + )

Tr
p = ui = (Um sin t) ( Im sin (t + ) =

Um Im sin t (sin (t + )

Rappelons la formule de trigonométrie 2


m
o !
sin a sin b = 1/2 ( cos ( a –b ) - cos ( a + b )
co
e
On peut donc écrire ( a = t ; b = t + )
ft.
ca t
a

P = UI = ½ Im Um cos (–) - cos ( 2t + )


ns
re

= ½ Um Im cos - ½ Um Im cos ( 2t + )


.s
C
w

donc :
w

p = ½ Um Im cos - ½ Um Im cos ( 2t + )


w
F

2- Puissance moyenne :
PD

On constate que la puissance instantanée est la somme algébrique

- D’ u
nt e
rmecons
tant ½ Um Im cos 
- D’unter
mevar
iabl
e ½ Um Im cos ( 2t + )

Ledeuxièmet e r
med el ’
e xpr ess
iondepe stsinusoïda l,sav a l
eurmoy ennees
tnu
lle; la
valeur moyenne de la puissance est donc égale au premier terme qui est constant :

Pmoy = ½ Um Im cos 

Comme Um = U2 et Im = I2

- 29 -
Pmoy = ½ (U2 I2 cos ) = U I cos 

P = U I cos 

U en volts ( V)
I en ( A)
P en Watts ( W )

II- CARACTERISTIQUES

1- courants actifs et réactifs

Tout courant sinusoïdal I peut être décomposé en deux vecteurs :

- L’
unIae
nphas
eavecU
- L’
aut
reI
renq
uadr
atur
eave
cU

o Ia

Ir I
om

Ia = I cos  est le courant actif


.c
ia

Ir = I sin  est le courant réactif


lt so
f
. r
an
T

2- Puissance active ( P )
sc

P = U I cos 
2
w
w
e!

el
les ’exp rimee nwa tt
soue nk We tseme sureàl ’ai
ded’ unwa tt
mè t
re
w

elle seule est utilisable, transformable en une puissance mécanique ; par exemple elle seule peut
fournir un travail
at

3- Puissance réactive ( Q)
re

Elle est égale au produit de la tension par la composante réactive du courant


C

Q = U Ir = U I sin 

- 30 -
U en volts ( V )
I en ampères ( A )
Q en V.A.R

elles’expr
imee nvo ltsa mpè rer éac t
ive( V. A.
R)oue nkV. A.
R.Les
igned
elap
uis
sanc
e
réactive consommée par un récepteur est celui de et de sin .

Circuit inductif 0 sin .0 Q.0

Circuit capatif 0 sin .0 Q.0

l
ia
Toutes les installations consomment de la puissance réactive ( Q ) .0
Ce
tt
epui
ssanc er é acti
v epr ovi e
ntdurése
a uqu il’al
ime nte.

Tr
4- Puissance apparente (S)

Elle est définie par le produit :

S=UI
2
m
o !
co
e
El
les
’expr
imee
n(V.
A)vo
lta
mpè
re.
ft.
ca t

5- Relation entre les puissances


a
ns
re

En multipliant par U chaque vecteur du diagramme de Fresnel précédent.on obtient


.s
C

o UIa
w
w
w
F
PD

UIr UI

duquel on peut ressortir le triangle des puissances suivant :

P = U I cos 

Q = UI sin 
S = UI

- 31 -
L’
étudedut
ri
ang
lepe
rme
td’
écr
ir
e:

cos = P / S sin = Q / S tg = Q / P

S 2 = P 2 +Q 2

4- Tableau récapitulatif

l
Elément Diagramme P(W) Q (VAR ) S ( VA ) Remarque

ia
Ne consomme
O S = UI que de la

Tr
Z U P = U I cos  Q = UI sin  puissance
 S = U2/Z active
I
S = Z I2
2
m
P = UI
o !
Q=0
co
e
R I U P = U2/R S=P
ft.
ca t

P = R I2
a

Q 0
ns

O U
re

Ne consomme
L = +/2 P=0 Q = UI que de la
Q = LI2 S=Q
.s

puissance
C

I Q = U2/ L réactive
w
w
w
F

I Q = - UI Q 0
Q = - U2/ C Ne fournit que
PD

C P=0 Q = - CU2 de la puissance


= -/2 S=-Q réactive
U

- 32 -
CHAPITRE 6 : STRUCTURE DES RESEAUX

6.1 - CONSIDERATIONS GENERALES

La structure d'un réseau dépend surtout de la situation géographique et de l'importance des centres de
production hydraulique ou thermique et des centres de consommation.

Il arrive fréquemment que l'énergie électrique soit produite en des points plus ou moins distants des
centres de consommation, c'est le cas par exemple d'un aménagement hydro-électrique situé dans une

l
région peu peuplée et dépourvue d'industrie locale (aménagement de l'Oued el Abid), ou lorsque la

ia
puissance produite par l'aménagement est supérieure à la puissance consommée sur place. La totalité

Tr
de la puissance produite dans le premier cas où le surplus disponible dans le second est alors
transporté jusqu'à un centre consommateur (C), plus ou moins éloigné par un ensemble de lignes à
haute tension (L) encadré par des transformateurs élévateurs (TE) au départ du centre producteur et

2
par des transformateurs abaisseurs (TA) à l'arrivée au centre consommateur (fig 1.).

m
o !
co
e
C2
ft.

T
ca t

L
a
ns

C1
re
.s
C

C3
w
w

(C )
TE
w
F

TA
PD

H (centrale hydraulique) Fig 1 T(Centrale thermique)

En général le centre consommateur (C),, s'il est important , est pourvu de moyens de production
locaux, afin de pallier à une défaillance éventuelle des centrales hydrauliques ou des lignes de
transport à Haute Tension. Ces moyens locaux sont constitués le plus souvent par des groupes
thermo-électriques à vapeur. C'est la totalité de la puissance hydraulique transportée et la puissance
thermique produite sur place qui est absorbée par les récepteurs du centre (C),

L'ensemble des lignes (L) qui fonctionnent à des tensions élevées (à l'ONE : 225, 150 et 60 kV) et des
transformateurs TE et TA forme un réseau de transport.

- 33 -
Par conséquent, il est courant que plusieurs centres de production hydraulique ou thermique et
plusieurs centres de consommation se trouvent raccordés en différents points d'un réseau .

Dans un tel réseau les différentes centrales peuvent se prêter mutuellement secours et l'on peut
exploiter chaque centrale au mieux de l'intérêt de l'ensemble du réseau. Par exemple, pour les
centrales thermiques, on mettra en service continu les plus économiques, les autres ne fonctionnent
que pour passer les heures de pointes, de même, si les centrales hydrauliques ainsi reliées ont des
régimes complémentaires, pendant les périodes de basses eaux de certaines d'entre elles, les autres
aur
ontdesr
éser
vessuf
fi
sant
es,pourquel
apui
ssancet
her
miquequ'
i
lfaudr
aal
orsmet
tr
eenœuvr
ene
soit pas excessive. On a réalisé dans ces conditions l'interconnexion des différents centres de

l
production, on a affaire à un réseau interconnecté.

ia
6.2 - DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX

Tr
On distingue quatre types de réseaux :

6.2.1 - Réseau en antenne


2
Il est constitué d'une ou de plusieurs lignes en parallèle partant d'un même centre de production et
alimentant un centre de consommation.
m
o !
co
e
6.2.2 - Réseau en faisceau
ft.
ca t
a

C'est un ensemble de lignes reliant soit un centre de production à plusieurs centres de consommation,
ns
re

soit plusieurs centres de production à un centre important de consommation. Ce type de réseau se


rencontre surtout en SUEDE.
.s
C
w

6.2.3 - Réseau d'interconnexion pure


w

Les deux types des réseaux décrits précédemment permettent un acheminement de l'énergie des
w
F

centres producteurs jusqu'aux centres consommateurs, ils constituent des réseaux de transport.
PD

Il existe une autre structure de réseau formée par un certain nombre de lignes reliant entre eux des
centres producteurs ou des centres consommateurs, cette structure permet donc d'assurer la sécurité
d'alimentation dans le cas d'une défaillance d'une partie des moyens de production et de faire face à
une "pointe" de la charge d'un ensemble de centres consommateurs décalée dans le temps par rapport
aux "pointes" des autres voisins, par exemple les lignes interconnectant les différents pays d'EUROPE
et l'interconnexion actuelle entre le Maroc et l'Espagne.

6.2.4 - Réseau de type mixte

- 34 -
En général les lignes d'un réseau interconnecté assurent à la fois des fonctions de transport d'énergie
et des fonctions d'interconnexion ex. réseau 150-60 kV/ONE.

6.3 - ELEMENTS CONSTITUANTS D'UN RESEAU

6.3.1 - Centrales de production

Produisent de l'énergie nécessaire à la consommation.

Règlent les niveaux des tensions au départ des centrales

6.3.2 - Postes de centrales

l
ia
Ils sont équipés de transformateurs élévateurs permettant d'élever la tension "groupe" au niveau de la
tension de transport.

Tr
Les tensions à la sortie des groupes sont normalisés et sont généralement :

5,5 kV, 8,5 kV ou 10,5kV…


2
Les tensions de transport ou d'interconnexion : 400 kV, 225 kV, 150 kV ou 60 kV.

m
o !
co
e
Les tensions de distribution : 60 kV, 33 kV, 22 kV; 20 kV, 5,5 kV.
ft.
ca t

6.3.3 - Les lignes de transport et d'interconnexion


a
ns

6.3.4 - Les postes d'interconnexion


re

Il assurent la liaison entre deux réseaux d'interconnexion de tensions différentes, par exemple 150 kV
.s

et le réseau 60 kV. Ces postes sont équipés de transformateurs généralement à


C
w

3 enroulements et réglables en charge, le troisième enroulement est réservé à l'alimentation des


w

compensateurs synchrones ou de réactances suivant le cas.


w
F

6.3.5 - Les postes de livraison ou de distribution


PD

Ils alimentent soit des abonnés directement en moyenne tension, soit des réseaux à moyenne tension
d'un distributeur.

Ces postes sont équipés de transformateurs HT/MT, réglables en charge avec une régulation
automatique de la tension dans certains cas.

- 35 -
CHAPITRE 7 : TRANSFORMATEURS

7.1 Transformateur à deux enroulements

Un transformateur peut être représenté par un transformateur parfait et un quadripôle en


série

l
V2

ia
xm

Tr
2
Un transformateur parfait est un transformateur supposé sans pertes actives et réactives, dont le rôle
est de multiplier la tension par un facteur (m), égal au rapport de transformation à vide
m
o !
co
e
7.2 Transformateur à trois enroulements
ft.
ca t
a
ns

Lest ransformateursded’ i
nterconnexionengénér al,etcer tai
nst ransformat
eur sdedi stri
but ion
re

degr andespui ssances,sontpour vusd’unt r


oi sièmeenr oul
ementpr évu poural i
ment ers oi
tdes
moyens de compensation(compensateur synchrone, self etc..) soit les auxiliaires du poste . la
.s

puissance de troisième enroulement est souvent moins importantes que les enroulements
C
w

principaux
w

Ex : transformateur 150/60/11 kV de puissance 40/40/20MVA.


w
F

Un transformateur à trois enroulements peut être représenté par un schéma en étoile simplifié
PD

1 2
Z1 Z2

Z3

- 36 -
Z1 .Z2 .Z3. étant le impédance de chaque enroulement

Posons :
Z 12 :i
mpédancedesenr oul
ement
s1et2dét
ermi
néeparl

essaiencour
tci
rcui
tavec
l
’enr oul
ement3,ouvert .

Z 23 :i
mpédancedesenr
oul
ement
s2et3dét
ermi
néeparl

essaiencour
tci
rcui
tavec
l
’enr oul
ement1ouver
t

Z 31 :i
mpédancedesenr
oul
ement
s3et1dét
ermi
néeparl

essaiencour
tci
rcui
tavec
l
’enr oul
ement2ouver
t

l
ia
D’
ouZ12 = Z1+Z2 ; Z23 = Z2+Z3 et Z 31 = Z3+Z1

Tr
Nous en déduirons :

2
Z1 = ½ (Z12+Z31 - Z23)
Z2 = ½ (Z23 +Z12 - Z31)
Z3=1/2 (Z31+Z23 - Z12)
m
o !
co
e
ft.
ca t
a
ns
re
.s
C
w
w
w
F
PD

- 37 -
CHAPITRE 8 : MODELISATION ELECTRIQUE D'UNE LIGNE
EN COURANT ALTERNATIF

S'
R'
S R

l
ia
QYS QYR

Tr
2
m
o !
co
e
ft.
ca t
a

Dét
ermi
nons Us
,PsetQsparl

appl
i
cat
iondel
amét
hodedi
tedesbi
l
ans
.
ns
re

→ Connaissant le bilan (PR, QR et UR ) au point R, nous allons déterminer successivement les


bi
l
ansauxpoi ntsR’ ,S’ ,etSPr enonsc ommeex emplel ec asdur égimeenchar ge:
.s
C
w
w

BILAN AU POINT R' :


w
F

- La tension au point R' est: UR' = UR


PD

- La puissance active au point R' est: PR' = PR

- La puissance réactive au point R' est: QR' = QR -QYR (QYR = YRU2 = (CW/2) U2 )

8.1-CHUTE DE TENSION

La chute de tension entre les points S' et R' est donnée par:

- 38 -
U 
RPR 'XQR'

1 XPR' RQR' 2
2
UR ' 2U R' U R'

8.2- PERTES ACTIVES

Les pertes actives p dans la résistance R de la ligne est donnée par:

l
ia
PR' QR'

Tr
2 2

p R
UR'2 2
m
o !
co
e
ft.
ca t

8.3- PERTES REACTIVES


a
ns

Les pertes Réactives q dans la réactance X de la ligne est donnée par:


re
.s

PR ' QR '


C

2 2
w

q X
w
w
F

2
UR '
PD

D'ou:

BILAN AU POINT S' :

- La tension au point S' est: US' = UR +∆U

∆U étant la chute de tension entre les points S' et R'

- La puissance active au point S' est: PS' = PR' + p

- 39 -
- La puissance réactive au point S' est: QS' = QR' + q

BILLAN AU POINT S:

- La tension au point S est: US = Us'

- La puissance active au point S est: PS =PS'

- La puissance réactive au point S est: QS = Qs' - QYS (QYS = (CW/2) U2 )

l
ia
Tr
2
m
o !
co
e
ft.
ca t
a
ns
re
.s
C
w
w
w
F
PD

- 40 -

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