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multidisciplinaire, J1
I. Contexte d’organisation
Un atelier regroupant les acteurs de la culture, toute tendances confondues, se tient depuis ce mardi
9 mai 2023 et pour 3 jours à Bujumbura, en vue d’une formulation d’un espace culturel
multidisciplinaire.
De son côté, Mme dorine RURASHITSE, Directrice Générale d’AFRICALIA, dont l’organisation de
coopération culturelle belge appui dans le secteur culturel depuis 3 ans et demi au Burundi, a mis un
accent particulier sur la création d’emplois, soulignant ici l’accès aux talents qui devient possible par
les populations.
Ouverture solennelle
Le représentant du ministère ayant la culture dans ses attributions a indiqué que ces assises visaient à
faire un pas de plus vers la concrétisation d’un chantier inscrit dans la transformation de l’économie
burundaise pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emploi décents pour
tous, et induisant l’amélioration du bien-être social, tel que cela est précisé par l’objectif général du
Plan National de développement 2018-2027.
Des idées phares retenues par les participants, il est clair, entre autres que la mise en place d’un
espace culturel multidisciplinaire « peut se faire ». Ce lieu est un espace de célébration de la culture
et des arts. C’est une infrastructure, fruit de partenariats qui est un modèle viable avec une
multifonctionnalité.
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Dans le secteur de la culture, elle a axé son argumentaire sur le fait qu’il doit y avoir
davantage de solidarité comme dans les coopératives et les ASBL. Ainsi, la Société
coopérative concilie le statut d’entreprise et celui d’organisation d’actions collectives tandis
que les Asbl constituent des organisations qui n’entreprennent pas d’actions commerciales et
ont une gestion désintéressée.
2ème Communication : Analyse des institutions publiques à impliquer dans le processus de création
d’une infrastructure Culturelle à Bujumbura
Cette communication a été faite par M. Jean marie NDIHOKUBWAYO, Représentant légal COPRODAC.
Pour lui, il est clair que l’activité et le fonctionnement de la structure culturelle seront, sans aucun
doute modelés et influencés par l’action publique. Ces institutions détiennent une information utile,
non seulement pour le processus de création mais aussi pour le management de l’infrastructure.
Leur implication est aussi dictée par des besoins d’appropriation, pour le fait que toutes les parties
prenantes doivent s’approprier le processus afin que la structure soit forte et autonome.
En clair, les institutions publiques et parapubliques proposées sont des potentiels acteurs dans le
processus de création et de gestion d’un espace culturel à Bujumbura, chacune selon ses
compétences et sa spécialité.
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3ème Communication : Mission de mapping des espaces susceptibles d’accueillir une infrastructure
culturelle du Burundi
Elle a été faite par M. Mpawenimana Adifax, DG Bulding Solutions Group. Il s’agit de :
Les 2 derniers thèmes qui ont servi à alimenter le débat ont permis de mettre en exergue certains
points, entre autres :
L’attrait des espaces socio-culturels qui ne sont pas vierges, comme le musée vivant, le palais des arts,
etc. Toutefois, les acteurs du secteur culturel estiment qu’une communication efficace envers les
institutions est indispensable. L’expérience atteste d’ailleurs l’attachement à la dimension politique,
en ce sens que certains ont organisé des ateliers sur l’importance de la culture dans le
développement du pays avec une participation des décideurs politiques de haut niveau pour les
sensibiliser.
Sur le choix de ces espaces, en procédant par élimination et sur base des critères d’accessibilité et de
proximité, les acteurs de la culture ont à majorité écrasante donné leur faveur au musée vivant et au
terrain tempête. Quitte à être améliorés et à se pencher sur le futur des animaux dont abrite le
musée.
L’espace est une œuvre reflétant l’architecture culturelle burundaise, bien géré par les artistes, de
manière décentralisée, sous forme coopérative.
Fin