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La sécurité
La sécurité des intervenants, de la victime et des témoins constitue le premier maillon de la chaîne des secours.
Elle a pour rôle d’éviter la survenue d’un sur accident, et par là même l’aggravation de l’état de la victime ou la
survenue de nouvelles victimes. Les premiers témoins et les premiers intervenants doivent assurer la sécurité
individuelle et collective, en utilisant les matériels mis à leur disposition ou, le cas échéant, des moyens de
fortune, afin de :
- Supprimer le danger.
- Baliser la zone dangereuse.
- Dégager en urgence la (les) victime (s)
L’alerte immédiate des services de secours d’urgence est indispensable pour assurer une prise en charge précoce
de la victime par les sapeurs-pompiers, éventuellement renforcés par une équipe médicale.
En France, ces appels arrivent généralement sur des plateformes interconnectées qui regroupent les principaux
acteurs des secours d’urgence. Il s’agit principalement :
- des Services d’Incendie et de Secours (BSPP, SDIS, BMPM) lorsque l’on compose le 18 (Centre de Traitement
de l’Alerte / CTA).
- de la police ou de la gendarmerie, lorsque l’on compose le 17 (Centre d’Information et de Commandement
police CIC / Centre Opérationnel et de Recherche de la Gendarmerie Nationale - CORGN).
- des Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU), lorsque l’on compose le 15.
Le numéro d’appel d’urgence européen, le 112, permet aussi de joindre ces centres, notamment pour les
européens en transit en France. Ces centres, à la réception d’un appel :
- localisent le lieu de l’alerte.
- déterminent le lieu de l’intervention.
- décident des moyens à envoyer.
Dans la Haute-Loire, le 18 et le 112 sont connectés au Centre de Traitement de l’Appel (CTA) situé dans les locaux
du SDIS, lui-même interconnecté avec le SAMU et la Police.
L’appelant doit pouvoir décrire la situation et répondre aux questions posées par les services d’urgence et donner
les indications suivantes :
- Le numéro de téléphone ou de la borne d’où l’on appelle (si nécessaire, donner son nom).
- La nature du problème, maladie ou accident.
- La localisation très précise de l’événement.
- Le nombre approximatif de personnes concernées et leur état apparent.
- Les premières mesures prises et les gestes effectués.
- Les risques éventuels persistants (incendie, explosion, effondrement, produits chimiques ... ).
Un dialogue va s’instaurer entre l’appelant et les services d’urgence, avec pour seul objectif d’approprier les
moyens envoyés à la situation et de conseiller sur les gestes à entreprendre avant l’arrivée des secours.
Le message d’alerte achevé, l’appelant doit attendre les instructions avant d’interrompre la communication.
ATTENTION
La réalisation des gestes de secours peut être réalisée par un SP isolé.
Chacun de nous peut potentiellement se retrouver 1er maillon de la chaîne des secours lors d’un trajet. Dans ce
cadre, après avoir réalisé une protection (ou dégagement) efficace, vous devez mettre en place des gestes de
secours d’urgence appropriés à la situation.
En France, les sapeurs-pompiers constituent le maillon essentiel de la prise en charge des victimes.
La médicalisation pré-hospitalière
C- Le citoyen
L’État, dans le cadre de la Loi de modernisation de la Sécurité civile de 2004, a positionné le citoyen au cœur du
dispositif de la Sécurité civile. Par voie de conséquence, il est devenu le premier responsable de sa propre
sécurité et de celles des autres. Il doit maintenant acquérir les savoirs et les comportements nécessaires pour :
- Prévenir une situation de danger (baliser, alerter…)
- Se protéger.
- Porter secours.
Par ailleurs, l’acquisition de savoirs « sécuritaires » est imposée dans le cursus scolaire obligatoire des élèves et
comprend :
- Une sensibilisation à la prévention des risques de toute nature.
Le plus souvent, leur activité consiste à la mise en place de Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS) afin d’assurer la
couverture sanitaire de grands rassemblements (manifestations publiques, sportives ou culturelles). Cette
participation a pour effet de limiter l’engagement des sapeurs-pompiers qui peuvent continuer à se consacrer aux
missions de secours d’urgence (secours à victime, incendie, sauvetage…). Elles peuvent aussi intervenir en
complément des sapeurs-pompiers à la suite d’un accident majeur.
Les sapeurs-pompiers civils et militaires sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les
incendies, mais aussi de la protection et de la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes. Ils ont
aussi un rôle essentiel dans la prise en charge des malades et des blessés requérant une prise en charge urgente.
Ils se répartissent en 3 grandes entités :
- la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), forte de 8 500 militaires, défend la ville de Paris, les
départements 92, 93 et 94, ainsi que les plateformes aéroportuaires de Roissy, d’Orly et du Bourget. Placée sous
le commandement d’un général, elle constitue un dispositif interdépartemental intégré unique en France.
- le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille (BMPM), composé de 2 400 militaires, assure la défense de
la ville de Marseille en s’intégrant dans le dispositif du SDIS des Bouches-du-Rhône.
- les Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS) regroupent 240 000 civils, volontaires
(90 %) ou professionnels (10 %), constituant, dans chaque département, un corps de sapeurs-pompiers
autonome.
Quant aux Unités d’intervention et d’instruction de la Sécurité civile (UIISC), elles renforcent l’action des
sapeurs-pompiers sur le territoire français lorsque les circonstances exigent un appui ou une préparation
particulière face aux risques. Ces sapeurs-sauveteurs, issus de l’arme du génie, sont notamment compétents dans
les domaines des feux de forêts, des risques technologiques, du sauvetage déblaiement et de la recherche de
personnes ensevelies. Basées à Nogent-le-Rotrou (28), Corte (2B) et Brignoles (83), les 1 500 militaires de ces
unités participent également aux actions internationales de secours.
Les Services d’Aide Médicale Urgente (SAMU) sont des structures médicales hospitalières, implantées dans
chaque département. Leur mission est de répondre par des moyens médicaux (SMUR : Services Mobiles
d’Urgence et de Réanimation) aux situations d’urgence, en complément de ceux initialement engagés par les
sapeurs-pompiers et d’assurer en permanence une écoute et une régulation médicale des appels arrivant au
Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA), en interconnexion avec les Centres de traitement des
appels (CTA) des SDIS.
Les structures des urgences sont des services hospitaliers d’accueil, de traitement et d’orientation des malades
et des blessés.
Les victimes transportées dans ces services doivent obligatoirement être examinées par un médecin. À l’issue,
elles seront hospitalisées ou non.
L’organisation d’événements tels que des concerts, des matchs ou d’autres réunions, conduit à générer des
foules regroupant un grand nombre de personnes.
Ces rassemblements de population souvent hétérogènes sont à l’origine de dangers (malaises, mouvements de
foules, traumatologie…).
Pour répondre à ce besoin, l’État a créé un outil d’aide à la décision et à l’organisation, le référentiel national des
Dispositifs Prévisionnels de Secours à personne (DPS).
Le DPS est l’ensemble des moyens humains et matériels de premiers secours, pré positionnée à la demande de
l’autorité de police territorialement compétente (Maire, Préfet) ou de l’organisateur d’une manifestation
(sportive, culturelle…) et sous la responsabilité de ce dernier.
C’est le premier maillon permanent de la chaîne des secours à personnes, mis en place pour la durée d’un
événement.
Seules les associations détentrices d’un agrément de sécurité civile de type D (agrément autorisant la mise en
place de ce type de dispositif) peuvent assurer un DPS.
Sa tenue et son hygiène doivent être impeccables car elles reflètent son attitude professionnelle. En arrivant le
premier sur les lieux d’un accident ou d’une détresse, il agit avec calme et humanité. Il s’efforce de s’adresser
directement à la victime, si elle est en mesure de communiquer.
Il doit évaluer les effets de la présence de l’entourage sur la victime (aggravante ou apaisante) et, en fonction, isoler
ou non la personne en détresse. En cas de manœuvre de réanimation, la présence d’un proche peut être acceptée
si elle est souhaitée et ne gêne pas les gestes de secours.
L’attitude des sapeurs-pompiers, se manifeste souvent avec beaucoup de détermination et d’efficacité. Toutefois,
elle peut parfois être perçue comme agressive. Les équipages doivent donc faire preuve de discernement dans le
choix de l’interlocuteur qui s’adresse aux victimes. Il n’est pas obligatoire que le chef d’agrès soit le seul à parler, le
choix doit être adapté à la situation ou à la victime (femme, homme, qualités de communication, origine
culturelle…). Le sapeur-pompier doit s’assurer que la victime est dans une position confortable. Il doit lui expliquer
le geste de secours à venir, prévenir s’il est source de désagrément et le réaliser avec précaution.
Il doit couvrir la victime. Cet acte de protection et de soin, revêt également une dimension de respect de sa
pudeur, de sa dignité et de son intimité. Le sapeur-pompier veillera à rassurer la victime en expliquant son action
avec des mots qu’elle peut comprendre. Il doit la questionner avec tact et éviter des questions inadaptées qui
peuvent la gêner.
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le
sapeur-pompier à porter une attention particulière à :
- Ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme
peut apaiser, un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire.
- Son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme
agressif ou intrusif.
- Sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations. Même lorsque le
sapeur-pompier n’est pas l’interlocuteur privilégié, son attitude peut influencer l’état de la victime.
Se placer à son niveau favorise le contact avec celle-ci (les soupirs, les mains dans les poches, la désinvolture, la
posture ou les comportements supérieurs, le mépris, ) sont des attitudes à proscrire.
Les SDIS concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les
accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi
qu’aux secours d’urgence.
L’engagement des moyens du SDIS dans le domaine du secours à personnes doit obligatoirement faire l’objet d’une
régulation médicale du CRRA 15.
La convention bipartite SAMU/SDIS du 17 novembre 2011, permet sous conditions des DEPARTS REFLEXES.
L’engagement des moyens du SDIS pourra avoir lieu avant la régulation médicale.
- Noyade.
- Pendaison.
- Electrisation, foudroiement.
- Personne restant à terre suite à une chute.
- Rixe ou accident avec plaie par arme à feu ou arme blanche.
- Accident de circulation avec victime.
- Incendie ou explosion avec victime.
- Intoxication collective.
- Toute circonstance mettant en jeu de nombreuses victimes.
- Tentative de suicide avec risque imminent.
Lorsque l’urgence vitale n’est pas identifiée mais suspectée par l’opérateur qui reçoit l’appel, un départ
réflexe est justifié : le doute profite à la victime.
La régulation médicale est un acte médical pratiqué au téléphone qui repose, chaque fois que cela est
possible, sur un entretien entre le médecin régulateur du CRRA 15 et le requérant ou une personne de
l’environnement de la victime. Elle a pour but de déterminer et de déclencher la réponse la mieux adaptée à
l’état du patient, puis, si nécessaire, d’orienter le patient directement vers une unité d’hospitalisation
appropriée.
La régulation médicale est obligatoire. Elle pourra avoir lieu après le départ réflexe des moyens du SDIS.
Ainsi certains appels reçus par le CTA ne nécessitent pas l’engagement des moyens du SDIS avant la régulation
médicale du CRRA 15 :
Le CRRA 15 dispense également des conseils médicaux téléphoniques. C’est un avis médical donné lors d’un
entretien entre l’appelant et le médecin régulateur du CRRA 15. Les sapeurs- pompiers n’interviennent pas
dans le cadre de cette activité. Ce conseil ne peut se substituer à une consultation médicale si celle-ci s’avère
nécessaire. Il concerne par contre également les instructions données à l’entourage de la personne en
détresse ou de la victime, avant l’arrivée des secours.
Tout appel reçu par le CTA / CODIS dans le domaine du secours à personnes devra :
- Faire l’objet d’un engagement immédiat des moyens du SDIS dans le cadre des départs réflexes avant
régulation médicale.
- Le requérant et les différents acteurs sont informés du début et de la fin de la conversation à trois.
Le brancardage est technique et nécessite des moyens spécifiques (GRIMP, EPA…) : l’intervention devient
alors une opération de sauvetage qui est du domaine du SDIS.
Le chef d’agrès à un rôle essentiel dans l’accomplissement de la mission SUAP et notamment dans sa capacité à :
A- Droit de l’usager
Obligation d’information
La personne prise en charge doit recevoir une information claire, loyale et appropriée sur son état de santé et les
soins.
En cas de litige, il appartient au professionnel ou à l’établissement d’apporter la preuve que l’information a été
délivrée; preuve pouvant être apportée par tout moyen :
Cette obligation cesse lorsque la victime est dans l’incapacité d’exprimer sa volonté (coma, inconscience, tutelle,
curatelle, mineur, etc).
L’informer que sa demande va être faite auprès du médecin régulateur qui prendra une décision, en fonction de :
- Son état clinique,
Cependant il doit respecter des grands principes qui lui permettront de réaliser la mission avec efficience et
en toute sécurité :
A l’arrivée sur les lieux, il fait prendre les EPI et le matériel nécessaire aux équipiers.
- Renseigne le CODIS en respectant le message prévu (lieu, sexe, âge, principale détresse, circonstance,
destination, médicalisation ou non)
Remarque :
Le chef d’agrès fait réaliser les gestes d’urgence dès qu’ils sont nécessaires. De même, la demande de renfort
médicalisé au CRRA 15 ou SP au CODIS est réalisée dès que la situation l’exige sans tenir compte de l’ordre de la
MGO.
C- Le bilan sapeur-pompier
- Transmettre au CTA / CODIS et au CRRA 15 les données du bilan initial complétées du rapport des
gestes entrepris et de leurs résultats.
Ce bilan est transmis pour toute intervention dès que possible par le chef d’agrès, par radio sur la fréquence SSU,
à défaut par téléphone mais en passant obligatoirement par le CTA / CODIS qui assurera la conférence à 3 avec le
CRRA 15.
Si un officier du SSSM est présent sur les lieux, il passera un bilan complémentaire permettant notamment de
préciser les actions menées à son niveau et de prendre en compte les recommandations du médecin régulateur.
Ce bilan sera passé par radio sur la fréquence SSU, à défaut par téléphone mais en passant obligatoirement par
le CTA / CODIS. Il informera son CA des conclusions de cet échange.
- Le motif de l’appel, les plaintes de la victime et les circonstances de l’intervention, en particulier la cinétique de
l’évènement et l’état des véhicules en cas d’AVP.
- Le choix du lieu d’hospitalisation, si précisé par les proches ou par la victime lorsque son état le permet.
- Dès qu’une case rouge de la fiche bilan secouriste est cochée ou que la situation semble nécessiter une
intervention médicale, le bilan porte la dénomination « bilan rouge » et le CA transmet l’intégralité des
données recueillies au CRRA 15.
- Si aucune case rouge n’est coché et en fonction de différents paramètres ci-dessous, le CA peut réaliser la
transmission simplifiée du bilan secouriste complet, appelé bilan vert. Tout signe d’aggravation durant
l’intervention doit impérativement faire l’objet d’un contact avec le CRRA15;
Le bilan simplifié, dérogatoire par rapport à la procédure normale (bilan rouge), vise à alléger le travail de la
régulation médicale et à faciliter celui des intervenants de terrain. Il est notamment autorisé pour les situations
suivantes :
Circonstances particulières :
Si le SMUR est présent sur les lieux et qu’une seule victime nécessite une médicalisation. Le chef d’agrès intègre
alors dans son message de renseignement : « SMUR sur les lieux ».
Affections suivantes (sauf chez l’enfant en bas âge, la personne âgée ou handicapée) :
- Fractures fermées, isolées, sans complication ni déformation importante des doigts, du poignet, de l’avant-bras,
du pied, de la cheville, de la jambe, de la clavicule…
En cas de doute, le chef d’agrès passe un bilan secouriste complet (bilan rouge)
E- La fiche bilan
Le bilan fait l’objet d’un document appelé « fiche bilan » qui est remis à la structure d’accueil de la victime.
Ce document peut être sous deux formes :
- Document papier issu du carnet « fiche bilan » à disposition dans chaque VSAV.
Un double de cette fiche est conservé au sein du CIS conformément à la note de service sur les conditions
d’archivage des fiches bilan. Elle comporte à minima les éléments suivants :
- Conditionnement de la victime.
Tous éléments nécessaires aux soins ultérieurs, en particulier les renseignements obtenus de l’entourage
ainsi que les traitements et antécédents de la victime.
Elle est obligatoirement remplie et signée par le chef d’agrès après chaque intervention en présence d’une
victime que cette dernière ait été transportée ou non.
- La régulation, après bilan et souhait de la victime, indique au VSAV sa destination. Un lieu d’évacuation
très éloigné et nécessitant un temps de transport prolongé doit être médicalement justifié et validé par le
CODIS.
- La victime est décédée de manière certaine, avant l’arrivée des secours, l’équipe secouriste n’entreprend
aucune manœuvre de réanimation (décapitation, éclatement boite crânienne, raideur cadavérique,
décomposition des tissus)
- Le patient vient de décéder et des manœuvres de réanimation sont engagées. Une intervention médicale
sur place est alors indispensable pour déterminer la conduite ultérieure à tenir, sauf décision contraire
justifiée du médecin régulateur.
Le patient est dans un état de fin de vie connu et aucune manœuvre de réanimation n’est engagée.
- Le patient ou son entourage a formulé une demande expresse de maintien au domicile. Le chef d’agrès
informe le médecin régulateur qui décide de la conduite à tenir.
- Le patient ou son entourage exprime une demande d’hospitalisation. Le chef d’agrès informe le médecin
régulateur qui décide de la conduite à tenir.
Le médecin régulateur décide du devenir du patient, qui peut aller du maintien au domicile à l’hospitalisation
d’urgence.
Si l’intervention est récurrente chez une même personne, le chef d’agrès en informe sa hiérarchie.