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Titre : Faut – il sacrifier sa vie pour son travail ?

Bonjour, j’espère que vous avez passé un bon week-end et que vous vous êtes bien reposé.
Aujourd’hui, nous allons parler du bourreau au travail. Mais qu’est ce qu’un bourreau du
travail ? Nous allons définir un bourreau du travail comme quelqu’un qui travaille de façon
très exagérée, qui n’a pas de vie en dehors de son travail et qui est même prêt à sacrifier sa
santé, sa famille pour son travail.

Sacrifier sa vie pour son travail, c'est manquer de prudence car c'est confondre la fin et les
moyens: le travail n'est plus relatif à l'homme, mais l'homme à son travail. En négligeant la
finalité de son existence, l'homme finit par faire de son travail le but de sa vie.

Les individus centrés sur le travail risquent de devenir de véritables bourreaux de travail, se
poussant à produire au dépens de leur santé, de leurs relations et d’autres domaines importants
de leur vie. L’essentiel de leur identité leur est fourni par leur profession : « Je suis médecin »,
« Je suis ingénieur », « Je suis pilote ».
Leur identité et le sentiment de leur propre valeur se confinant à leur travail, leur assurance est
vulnérable face à tout ce qui peut les empêcher de poursuivre ce travail. Leurs indications
proviennent des exigences de leur profession. Leur sagesse et leur énergie se mobilisent dans
ce secteur limité, mais leur font défaut dans tous les autres domaines de la vie.

Les personnes qui sacrifient leur santé ou leur famille au détriment de leur travail n’ont pas
compris le vrai sens de la vie. Les choses les plus importantes sont la santé et la famille.
Les conséquences de sacrifier sa santé sont de contracter des maladies et on attend d’être au
bord du gouffre pour se soigner. Or c’est trop tard. Sans la santé, on ne peut pas travailler, on
ne peut rien faire. Par conséquent, elle ne doit pas être négligée.

Passer du temps avec sa famille c’est important, elle ne doit pas être reléguée au second plan.
La vie passe vite , les enfants grandissent vite. Certes, ils doivent être nourris , logés , vêtis
etc. Mais ils ont besoin d’amour, d’affection, de tendresse. Sinon, ils risquent de souffrir d’un
manque d’amour à l’âge adulte. Les bourreaux de travail n’ont pas de temps pour leur
conjoints (es). Les conséquences sont le divorce.

Les individus axés sur le travail rejettent les priorités familiales, ainsi que toutes les autres, en
estimant que leur entourage comprendra les nécessités économiques. Un père s’apprête un
jour à partir avec ses enfants pour le musée, une sortie promise depuis longtemps. Au moment
où ils quittent la maison, le téléphone sonne : on lui demande de venir sur le champ travailler.
Mais il refuse. Lorsque sa femme émet l’idée qu’il aurait peut-être dû se rendre à son travail,
il répond : « Le travail n’a pas de fin, l’enfance en a une. » Et pendant toute leur vie, ses
enfants se sont souvenus de la façon dont il avait fixé cette priorité. Ils ont retenu de ce soir-
là non pas une leçon, mais une preuve d’amour.

Je ne dis pas de ne travailler pas. D’autant plus qu’en Afrique notamment au Sénégal, nous
devons travailler davantage pour rattraper notre retard au développement. Nous devons tous
apporter notre pierre à l’édifice.
En revanche, il doit avoir un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Les
personnes dont le mode est plus équilibré sont plus productifs , plus créatifs que les bourreaux
de travail. Car à force de travailler tout le temps, le stress fini par affecter la concentration et
la performance au travail.
Pour ne plus être un bourreau du travail, il faut savoir déléguer des tâches, organiser son
temps, fixer des limites, ne pas rester tard au bureau.

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