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aux systèmes ouverts. En effet, elle capture la dynamique par rapport à une
problématique et va permettre d’explorer les évolutions. On dit que la dynamique des
systèmes complexes est une science du changement et de l’évolution. C’est-à -dire qu’elle
permet d’analyser les facteurs qui créent le changement ou, au contraire, qui s’y
opposent. La dynamique des systèmes s’appuie sur des principes, une démarche, une
complexité, des notions de bases et une analyse causale. Donc dans un premier
temps, nous allons définir toutes les notions de base de la dynamique des systèmes afin
de comprendre le fondement de cette science du changement, puis à partir d’un exemple
concret, nous expliquerons la démarche que l’on va entreprendre pour implémenter un
modèle et l’utiliser pour prendre des décisions.
La dynamique des systèmes s’appuie sur une démarche systémique qui consiste à se
concentrer sur les interactions entre éléments et considère les effets des interactions.
Elle s’appuie sur la perception globale et modifie des groupes de variables
simultanément. De plus, elle intègre la durée et l’irréversibilité des phénomènes. Alors
que la démarche analytique se concentre sur les éléments et considère la nature des
interactions. Elle modifie une variable à la fois et est indépendante de la durée. Nous
remarquons donc que la systémique remet en question la conception traditionnelle de la
causalité et propose des analyses causales qui mettent en évidence des phénomènes de
causalité rétroactive et circulaire.
Par ailleurs, la DDS ne fait pas face aux complexités spatiales et imprévisibles mais
plutô t à la complexité dynamique c.à .d. que l’on possède un système composé d’un
ensemble de variables reliées entre elles par des boucles de rétroaction. Ce type
d’analyse complète la connaissance structurelle par une meilleure compréhension du
comportement dynamique du système étudié.
Il est important aussi d’énoncer les cinq notions de base sur lesquelles se fonde la
dynamique des systèmes. En premier lieu, nous retrouvons la notion de Force et d’Etat
qui dit qu’une force agissant sur l’état d’un système résulte toujours de la comparaison
entre deux états: le but (objectif) et la réalité. Donc la différence entre l’objectif et la
réalité va pousser à l’action et donc cela va générer une ou des forces qui auront pour
effet de modifier à terme la réalité et plus tard encore l’objectif.
En deuxième lieu, nous retrouvons les boucles de rétroaction que nous avons énoncées
plus haut. Nous pouvons distinguer entre les boucles stabilisatrices et les boucles
explosives. Les boucles stabilisatrices tendent à stabiliser le système dans le temps et
l'amènent vers un état d’équilibre donc on parle de comportement homéostatique. En
second, on a les boucles explosives qui ont un comportement explosif ou implosif et
donc qui écarte le système de son état initial.
En troisième lieu, nous distinguerons la notion de Retards et Délais. En effet, il y a
toujours un délai entre les variables. C’est la non instantanéité des relations de cause à
effet. Ainsi la notion de retard paraît évidente.
En quatrième lieu, nous retrouvons la notion de non linéarité qui explique que les
relation d’influence entre variables comportent un élément de non linéarité entre cause
et effet.
Enfin, la dernière notion fait part de l’évolution structurelle qui explique que l’on
constate que les relations entre variables et les boucles de rétroaction mises en évidence
ne sont pas toutes actives au même moment. Donc selon l’évolution du système et l’état
dans lequel il se trouve, nous assistons à un changement de comportement structurel
prévisible.
Ainsi on pourra sélectionner et estimer les valeurs des variables de décision par
exemple on va formaliser les équations en mettant des valeurs comme le taux de
contaminés est de 84000, le taux de décès est de 3000 etc. Puis nous procéderons au
Test c.à .d. que l’on va tester les scénarios de référence à partir des hypothèses que l’on
aura émis au début. Dans le contexte de notre exemple, nous avons quatre scénarios :
scénario 1 : plus la durée d’incubation augmente et plus le taux d’infection diminue ;
scénario 2 : plus le remède est puissant, plus la durée moyenne de l’état du virus actif
diminue ; scénario 3 : plus le remède est puissant et plus la puissance du virus diminue ;
scénario 4 : plus la population sera sensibilisée, moins il y aura de propagation du virus.
Puis en vue des simulations faites lors des tests nous ferons l’implémentation c.à .d. que
l’on va réfléchir aux scénarios futurs si telle ou telle décision n’est pas prise, ainsi on va
jouer sur plusieurs aspects. On peut par exemple trouver le meilleur scénario possible
ou un modèle contre-intuitif. En effet, nous aurons différents types de vues par rapport à
la problématique du système. Nous aurons donc deux types de vues objective (trouver
le bon résultat optimisé pour éviter ce qu’il va se passer) et subjective (trouver le bon
consensus donc le scénario sur lequel tout le monde va s’entendre). Les deux méthodes
ont en commun de rejeter le statu quo et de rechercher à restructurer le système par
apprentissage ou par transformation. Mais elles peuvent avoir aussi en commun
d’accepter la structure du système par la coordination ou l’analyse. Par ailleurs nous
pouvons formuler un changement radical si la problématique ne produits pas les
résultats escomptés alors nous serons amenés à changer le système ou l’on peut
formuler une régulation si le système convient tel qu’il est.