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FICHE DYNAMIQUE DES SYSTÈMES

1) INTRODUCTION

- Les 4 grands principes qui fondent l’étude d’un système :

- le principe de totalité (voir le système comme une totalité et non comme un
ensemble de composants) ;
- Principe d’homéostasie (un système auto régulé c.à.d. qu’il possède des
mécanismes régulateurs qui le ramènent à son état initial dès qu’il y a une
perturbation interne ou externe) ;
- Principe de rétroaction (la rétroaction positive tend à accentuer les fluctuations, le
système s’écarte de plus en plus à son état initial alors que la négative tend à
amortir les fluctuations {on parle de mécanisme de régulation c.à.d. que le système
s’efforce de revenir à son état initial}) ;
- Principe d’équifinalité (un système ouvert peut parvenir à un état temporellement
autonome, indépendant des conditions initiales et déterminé uniquement par les
paramètres du système.

- Démarche analytique et démarche systémique ?

Démarche analytique : elle se concentre sur les éléments et considère la nature des
interactions, elle modifie une variable à la fois et s’appuie sur la précision des détails,
indépendante de la durée, approche efficace lorsque les interactions sont linéaires.

Démarche systémique : se concentre sur les interactions entre éléments et considère

les effets des interactions, elle s’appuie sur la perception globale et modifie des
groupes de variables simultanément; elle intègre la durée et l’irréversibilité des
phénomènes.
- La systémique remet en cause la conception traditionnelle » de la causalité et propose
des analyses causales qui mettent en évidence des phénomènes de causalité
rétroactive et circulaire.

- Un système est un ensemble de variables interconnectées entre elles et s'influencent

mutuellement.

- 3 types de complexité :
• Complexité Spatiale : ce sont les problématiques de data dont le traitement est
rendu plus facile du fait que l’on est plus capable de traiter les normes de données et
que les machines soient de + en + performantes ; ainsi on peut tirer des infos de
l’ensemble des données.
• Complexité imprévisible : Les systèmes utilisés sont dits chaotiques et complexes
car on ne peut plus prévoir les choses.
• Complexité dynamique : C’est ce qu’on aborde dans ce cours essentiellement. On
parle de la boucle de rétroaction qui est une notion centrale de la dynamique des
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systèmes. C’est un système composé d’un ensemble de variables reliées entre elles
par des boucles de rétroaction. Ce type d’analyse complète la connaissance
structurelle par une meilleure compréhension du comportement dynamique du
système étudié.

- Problématiques des systèmes : nous sommes confrontés à des structures dont on

connaît la composition et la mise en marche mais dès lors qu’on parle d’évolution on
se demande ce qu’il va se passer. Les outils sont bcp complexes pour travailler sur
une problématique d’évolution.
- La cybernétique créée par Norbert Wiener est utilisée de façon régulière dans toutes
les sciences de l’ingénieur.
- La dynamique des systèmes fait des scénarios et non des prévisions sur le long
terme. Elle capture la dynamique par rapport à une problématique et va permettre
d’explorer les évolutions alors que le BIG DATA est une analyse d’une base de
données et va prédire ce que l’on va lui faire sur le court terme.
- La Dynamique des Systèmes Complexes est la science du changement et de
l’évolution. La particularité de la DS est d’analyser les facteurs qui créent le
changement ou , au contraire, qui s’y opposent.
- 5 notions de base :

1. Force et d’Etat :
Une force agissant sur l’état du système résulte
toujours de la comparaison entre 2 états le but (objectif)
et la réalité. C’est la différence entre l’objectif et la
réalité qui pousse à l’action, qui génère une ou des
force(s) qui aura pour effet de modifier à CT la réalité.

2. Les boucles de rétroaction : On parle de relation

négative lorsqu’une variation de la variable crée un
effet en sens inverse. Et de relation positive
lorsqu’une variation de la variable crée un effet dans le même cas.

Boucles stabilisatrices (ces boucles cherchent à stabiliser le système dans le temps donc
elle amène vers un état d’équilibre; nombre impair de relation négative par exemple plus
la population est importante, plus les décès sont importants = effet stabilisateur).
Boucles explosives (elle a un comportement explosif - croissance exponentielle - ou
implosif - décroissance - on l’appelle aussi cercle vicieux).

3. Retards et Délais : Il y a toujours un délai entre le moment où A va augmenter ou baisser

après B. C’est la non instantanéité des relations de cause à effet. Ce n’est donc pas
installé que l’évolution d’un stock influence la production correspondante. Il y a toujours
un temps de réaction. La relation entre stock et production est une relation à la fois
d’information et de décision. Ainsi la notion de retard paraît évidente.

N.B : Boucles IDAR (Un délai entre résultat et information, le résultat arrive lorsque
l’action est faite. Ainsi même la décision est rattachée à l’action. Le résultat conduit à une
nouvelle information) IDAR est constitué de multiples boucles semblables
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interconnectées (toute décision étant prise en général sur la base de plusieurs
informations).
4. Notion de non linéarité : par exemple, en cas de surpopulation la natalité a tendance à
baisser.
5. L’évolution structurelle : lors de
l’analyse approfondie d’un
système, on constate que les
relations entre variables ainsi que
les boucles de rétroaction mises en
évidence ne sont pas toutes actives
au même moment. Donc selon
l’évolution du système et l’état dans
lequel il se trouve à un instant
donné. C’est un changement de
comportement structurel qui est prévisible car le contenu implicite dans la
structure.

2) L’ANALYSE CAUSALE

- Il y a 4 étapes pour pouvoir arriver à implémenter un modèle et l’utiliser

pour prendre des décisions :
1. Conceptualisation :
● Définir le but du modèle : pk je veux faire ce modèle, le but c’est de
pouvoir le polluer et voir ce qu’il va se passer.
● Définir les limites et variables clés : poisson, daphné, eau, algue
On indique les variables qui me semblent internes et externes.
● Décrire le comportement ou dessiner un scénario de référence des
variables clé : ces variables on les projette dans le temps sur un scénario
de référence, c’est essentiel parce que quand la modélisation sera
terminée, et que je souhaiterai le tester, je vais obtenir les graphiques.
SINON JE SERAI PAS QUOI SIMULER ET SAVOIR LE BON OU MAUVAIS
RÉSULTAT…. Mon modèle est capable de simuler une situation.
● Faire le diagramme de flux de base des boucles de rétroaction : de
l’analyse causale, je relie toutes les variables entre elles en se posant la
question des causes et je construis le modèle causal. Il faut une certaine
dynamique dans la simulation, donc il faut avoir des forces qui s’opposent :
boucle explosive et boucle stabilisatrice.
2. La formulation :
● Convertir le modèle causal en variable de niveau et équation : faire le
secteur, poser le stock, poser les flux entrants/sortants, les taux.
● Sélectionner et estimer les valeurs des variables de décision : formaliser
équations en mettant des valeurs.
3. Le test :
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Je commence par un secteur
puis un autre. Je prends la
valeur d’un secteur et je la
branche à la variable d’un autre
et je vais voir ce qu’il s’y passe.
Je fais des campagnes de
simulation, je teste des valeurs
sur des centaines de valeurs,
voir s’il y a des choses qui s’y
passent.
4. L’implémentation :
Réfléchir aux scénarios futurs,
si telle décision n’est pas prise,
dans 20 ans c mort … jouer sur
plusieurs aspects.

- Les différents type de problème où on se situe selon 2 vues différentes :

vue objective : trouver le bon résultat optimisé pour éviter ce qu’il va se passer ;
vue subjective : trouver le consensus, le scénario sur lequel tout le monde est d’accord,
the best one.
==> Les 2 méthodes ont en commun de rejeter le statut quo et de rechercher à
restructurer le système (Apprentissage dont le résultat est la conviction que le modèle
aide à comprendre le système et Transformation dont le résultat est la réponse
désirée).
==> Les 2 méthodes ont en commun d’accepter la structure du système comme elle
est (Coordination dont le résultat est le consensus et Analyse dont le résultat est la
bonne réponse.).
Changement radicale : la problématique ne produit pas de résultats qu’on souhaite, on
change donc le système;
Régulation : le système convient tel qu’il est, on ne veut pas changer le système.

==> Le but est de construire un modèle et d’impliquer les personnes dans le processus
est de développer un éclairage qui change les modèles mentaux et qui en retour
conduira à changer les décisions et la dynamique du système.

L’étape d’analyse causale ou

d’analyse structurelle permet
une représentation ordonnée
du système.

Analyse causale = modèle

qualitatif

- Causalité / Corrélation ? Une

corrélation est un lien
statistique, sans qu'on se
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demande quelle variable agit sur l'autre. Une causalité est un lien qui affirme
qu'une variable agit sur une autre.

- 2 méthodes pour déterminer

la nature d’une boucle :
compléter le nombre de
relations négatives. La règle
parce que la boucle positive
renforce le changement alors
que la boucle négative le
corrige. Et la bonne méthode
c’est de tracer l’effet d’un petit
changement de l’une des
variables et de voir comment il
se propage dans la boucle. Si le feedback renforce le changement d’origine
c’est une boucle positive. S’il va à l’inverse du changement original, c'est une
boucle négative.
* Si on commence par un (+) et on termine par un (-), et inversement stabilisatrice
* Si on commence par un (+) et on termine par un (+) explosive

- Nom des variables : les variables du modèles causal doivent être des noms. Un diagramme
causal représente la structure du système et non son comportement.
==> La variable carnet de commande intervient dans 8 boucles de longueurs différentes, la
variable stock intervient dans 15 boucles de longueurs différentes, la variable prix passent 26
boucles.

- Lors de l’analyse de ces boucles il faut considérer que l’effet de chaque flèche causale est
à considérer « toutes choses étant égales par ailleurs, sachant que dans la réalité, les choses
ne sont jamais égales par ailleurs ». Et que la complexité étudiée est justement due à
l’interconnexion et aux multiples influences mutuelles des relations causales imbriquées dans
de nombreuses boucles.

- Conclusion : L’analyse causale permet de structurer le problème, de le décomposer en

sous-ensemble d’éléments souples destinés à être analysés individuellement ; Plus on
développe cette analyse qualitative, plus on se rend compte de la complexité des choses et
des comportements.

Nikunau
On est sur une île avec une tribu qui se développe sur un espace-temps de 0 à 2000 ans. Sur
cette île on a des noix de coco. Cette île subit des vents chauds (El nino) qui provoquent des
sécheresses. La population boit dont l’eau des noix de coco. La population augmente et du
coup les besoins en eau augmentent et du coup ils vont planter des noix de coco jusqu’en
1200 environ. De 0 à 1000 il y a une boucle explosible qui se stabilise ensuite parce qu’il y a
plus de place. Les noix de coco se stabilisent. L’explosion s’arrête d’exploser car on arrive à un
moment où il y a tout juste assez d’eau pour la population. La chute que l’on voit c’est
lorsqu’ils meurent de soif. Certains meurent de soif et du coup il y a assez d’eau. Au bout de
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300 ans la tribu trouve une solution : mettre en place un rituel d’infanticide pour réguler la
population

Equation taux d’infanticide : si on est après 1500 la fertilité va être multiplié par le taux
d’infanticide. Si on est avant 1500 on n’agit pas sur la fertilité.

El nino c’est la sècheresse. Les valeurs représentent la pluviométrie donc en négatif il ne pleut
pas et en positif il pleut.

Quand il ne pleut pas (sècheresse), il y a moins de fertilité donc on va faire des sacrifices

Entre 0 et 2300 le taux d’infanticide est égal à 1 et 1 multiplié par la fertilité n’a aucun effet (la
fertilité reste la même)

L’exemple Ninaku est tiré d’un article d’anthropologie

Il faut capturer la dynamique de la structure pour comprendre comment ça a évolué

Simulation basée sur la réalité

Modèle composé d’ensemble de boucles

Quand on démarre un modèle, le plus important est la problématique. Les variables doivent
être utiles à la problématique

La systémique permet de comprendre la dynamique d’un phénomène.

Principe de modélisation, présentation de STELLA

- Rappel des fondamentaux de dynamique des Systèmes complexes :

Le système va désigner un ensemble de variables qui sont interconnectées entre elles et qui
vont s’influencer mutuellement.
La dynamique des systèmes : on va voir ce qui va freiner ou accélérer un certain nombre de
forces (Boucles explosive ou stabilisatrice).
L’analyse des DSC : on va essayer d’explorer un certain nombre d’éléments dans ce sens.
Les relations d’influences : on verra comment on peut tenir compte des délais.
Les relations d’influences : on les a vu dans le modèle el nino.
Une boucle stabilisatrice : on commence par un effet qui est soit une diminution ou une
augmentation et qui va avancer de manière contraire. Or une boucle explosive commence par
un signe positif et augmente de manière exponentielle donc positive jusqu’à la fin. Quand on a
un nombre pair de (-) on est sûr qu’elle est explosive.
La boucle stabilisatrice comporte un nombre impair de relations négatives.
Pour savoir si c logique ou pas, il faut propager un petit effet d’une variable, par exemple
augmenter la variable, propager et voir comment ça revient donc si ça revient par une
augmentation alors c’est une boucle explosive. SI on a commencé par une diminution et que
ça revient par une diminution alors c’est une boucle explosive aussi.
La boucle stabilisatrice, l’effet que l’on a propagé va revenir par un effet contraire. Un tild
veut dire qu’on a une relation non linéaire (c’est un graphique). Dépend d’une autre variable

1. Les principes de modélisation, présentation du logiciel Stella

Les processus de modélisation et ses différentes étapes :

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La première activité est de représenter la réalité donc de bien définir la problématique et
identifier les variables qui sont importantes pour la problématique et produire une analyse
causale (représenter la problématique et les parties prenantes sous une boucle de rétraction
pour captiver la dynamique qui existe entre toutes les variables). Il faut définir le temps que
l’on a pour définir le modèle (donc ne pas avoir une problématique longue), et il faut tenir
compte des compétences en termes de modélisation, de compétences sur le sujet que l’on
va aborder, tenir compte de la maturité des personnes que l’on a en face.
Une simple analyse causale peut suffire comme modèle sur le marché de la cocaïne. Il faut
identifier les leviers qui peuvent être utiles pour enrayer ce cycle.

La deuxième activité est de transformer cette analyse causale en modélisation du qualitatif

au quantitatif.

La troisième activité est de faire la simulation. En effet la modélisation va nous permettre de

simuler, d’explorer une infinité de scénarios sur la dynamique du système qui nous
intéresse. On peut par exemple trouver le meilleur scénario possible ou un modèle contre-
intuitif, trouver le scénario sur lequel plusieurs communautés peuvent s’entendre.

Qu’est-ce qu’un outil de simulation ?

Explication du tableau : Les calculs entre le temps 1 et le temps 2, Stella va prendre en
compte le taux net de changement d’un stock et celui ci entre t1 et t2 il va correspondre à
la somme des taux de changements entrants et il va soustraire la somme des taux de
changements sortants. Et il va faire à chaque unité de temps. On dit que le stock intègre les
flux, il prend en compte les taux nets de change. Le dt va déterminer correspond au pas de
calcul (par exemple chaque 3 mois).
Ce qui permet finalement de simuler. L’outil STELLA nous permet justement d’explorer une
infinité de scénarios sur la Dynamique des Systèmes qui nous intéresse.
Il faut trouver le meilleur scénario possible, essayer de trouver celui sur lequel plusieurs
communautés peuvent s’entendre (ex : problématique climat) et pas le meilleur sur la
diminution de la température !

N.B : Si on s’adresse à un public qui ne connaît pas ce cours, il va rien comprendre ! il faut les
éduquer avant de produire le modèle.
A chaque unité de temps stella va faire un calcul, cb j’ai rentré et sorti
On doit choisir un pas de calcul, le DT qui va déterminer le nbr de calcul à faire entre T1 et T2

Si je prends année, et DT 0,25, stella va faire calcul tous les trimestres, car 0,25 x 4 = 1

Flux = robinet
Stock = baignoire

Challenge 1 : Stock ou Flux

Les flux sont des évènements, les stocks c’est des baignoires.
Réponses :
• Flux, Flux, Stock (la dynamique d’une population dépend des décès et
naissance).
• Flux, Flux, Stock
• Flux, Stock, Flux
• Flux, Flux, Stock
• Flux, Flux, Stock
• Stock, Flux, Flux
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STOCK : on en a de plusieurs types , le plus utilisé stock vide.

Le deuxième : convoyeur, des étapes à passer dans la baignoire;
Le troisième : queue, Modéliser la file d’attente au cinéma par exemple;
Le quatrième : oven, Quantité rentre et certain temps de cuisson avant que ça sorte;
Les liaisons sont représentées avec les flèches rouges.

Présentation générale de Stella :

Un stock est représenté par une baignoire vide, ou par un tapis roulant (donc il va passer un
certain nombre d’étapes) ; ou par la queue (pour modéliser la fil d’attente dans un cinéma) ;
ou par le four (le stock va rentrer mais il va y avoir un temps de cuisson).

Le flux est représenté par des flux avec une seule flèche (donc le sens ne peut être que
positif dans le stock) ou avec deux flèches aux extrémités (donc il peut y avoir du négatif
dans le stock).

Les liaisons par les flèches rouges.

Challenge 2 : Introduction Stock et Flux

Population 62 millions
Taux de natalité 0,12%
Taux de mortalité 0,07%
Quelle serait la pop en 2025 ?

Eléments d’information et de représentation

En termes d’interfaces, on peut utiliser une sectorisation dans le modèle pour identifier
différents chantiers par exemple. Donc on a un modèle, on veut commencer par régler la
population mais on a l’histoire des cocotiers mais on veut uniquement simuler sur la
population donc on va sectoriser les cocotiers et la population même si les éléments ne
sont pas finis.

IF Then Else c’est pour contrôler une entrée.

Pulse avec une quantité de 10, un temps de 3 et qui se répète 5 unités de temps.

Cycle Time va permettre de calculer combien une unité met de temps pour passer d’un
début à une fin. Il calcule le temps moyen.