CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES BAC C-SI–SESSION D’AOUT- SEPTEMBRE 2020

CHIMIE
Dans l’industrie alimentaire, la préservation des produits contre le développement des ITEMS Pondération
microorganismes est assurée par l’usage de conservateurs appropriés. La préparation de
ces conservateurs fait appel aux nombreuses applications de la chimie organique comme il
en est question dans la situation suivante : ENONCE 1 (36 points)
A partir d’un composé organique (A) extrait de l’essence d’amande amère du sirop
d’orgeat, un chimiste doit préparer au laboratoire deux conservateurs (X) et (Y) utilisés 1.1. Composé formé essentiellement de carbone et
dans l’industrie alimentaire. Pour formaliser la production, des expériences sont effectuées d’hydrogène
sur les composés (A), (X) et (Y) afin de définir les méthodes précises d’obtention des deux 1.2. 5𝑥 + 2 𝑥
𝐶(𝑥+1) 𝐻𝑥 𝑂 + ( ) 𝑂2 ⟶ (𝑥 + 1)𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
conservateurs au laboratoire. 4 2
1. Le composé (A) répond à la formule 𝐶(𝑥+1) 𝐻𝑥 𝑂 avec 𝑥 un entier non nul. Il comprend D’après le bilan molaire on peut écrire
𝑛𝐶𝑂2 2𝑛𝐻2 𝑂 𝑉𝐶𝑂2 2𝑚𝐻2 𝑂
un noyau aromatique, il réagit positivement avec la 2,4-DNPH et décolore une solution 1.3. (𝑥+1)
=
𝑥
; soit
(𝑥+1)𝑉𝑚
=
𝑥𝑀
acidifiée de permanganate de potassium. La combustion complète d’un échantillon de
11,2 2×3,6
masse mA du composé (A), a donné un volume 𝑉 = 11,2 𝐿 de dioxyde de carbone et = on trouve x=6
(𝑥+1)24 18 𝑥
une masse d’eau 𝑚𝐻2𝑂 = 3,60 𝑔.
La formule brute du compos A est 𝐶7 𝐻6 𝑂
1.1. Définir un composé organique.
1.2. Ecrire l’équation bilan de la combustion complète de (A) en fonction de 𝑥.
Le composé A étant un aldéhyde possédant un noyau
1.3. Déterminer la formule semi-développée du composé (A). aromatique, sa formule semi-développée est :
2. La décoloration d’une solution acidifiée de permanganate de potassium de 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝐻𝑂
concentration molaire 𝐶0 = 4,00 × 10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 et de volume 𝑉0 = 118 𝑚𝐿, par un
aldéhyde conduit à une masse 𝑚X = 12,2 𝑔 du conservateur (X) avec un rendement 2.1. Une oxydation ménagée est une oxydation au cours de
de 85 % dont l’équation bilan de la réaction s’écrit : laquelle le squelette carboné de la molécule est conservé
5𝐶𝑌 𝐻𝑦−1 𝑂 + 2𝑀𝑛𝑂4− + 6𝐻 + ⟶ 2𝑀𝑛2+ + 5𝐶𝑌 𝐻𝑦−1 𝑂2 + 3𝐻2 𝑂 2.2. (𝑀𝑛 𝑂4− + 8𝐻 + + 5𝑒 − ⟶ 𝑀𝑛2+ + 4𝐻2 𝑂 ) × 2 (
2.1. Définir une oxydation ménagée. réduction)
2.2. Montrer que la réaction qui conduit au conservateur (X) est réaction (𝐶𝑦 𝐻(𝑦−1) 𝑂 + 𝐻2 𝑂 ⟶ 𝐶𝑦 𝐻(𝑦−1) 𝑂2 + 2𝐻 + + 2𝑒 − ) × 5
d’oxydoréduction.
2.3. Déterminer la formule semi-développée du conservateur (X) sachant que sa ( oxydation)
formule générale est 𝐶𝑌 𝐻𝑦−1 𝑂2
3. Le conservateur (Y) est obtenu par la réaction entre un ester et une solution Bilan : 5𝐶𝑦 𝐻(𝑦−1) 𝑂 + 2𝑀𝑛 𝑂4− + 6𝐻 + ⟶ 2𝑀𝑛2+ +
d’hydroxyde de potassium. 5𝐶𝑦 𝐻(𝑦−1) 𝑂2 + 3𝐻2 𝑂 ( oxydo-réduction)
3.1. Nommer la réaction qui se produit.
2.3. D’après le bilan molaire et en tenant compte du
3.2. Donner la formule semi-développée de l’ester obtenu par action de rendement 𝑟, on a
l’anhydride benzoïque (𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂 − 𝑂 − 𝐶𝑂 − 𝐶6 𝐻5 ) sur l’éthanol (𝐶𝐻3 − 𝑛0 𝑛 𝐶 𝑉 𝑚𝑋 2𝑚
𝐶𝐻2 − 𝑂𝐻). 2
= 5𝑟𝑋 ⟹ 02 0 = 5𝑟𝑀 ⟹ 𝑀 = 5𝑟𝐶 𝑋𝑉
0 0
3.3. Déterminer, à partir de l’ester obtenu, la formule semi-développée du Or M = 12𝑦 + 𝑦 − 1 + 32 = 13𝑦 + 31
conservateur (Y). 2𝑚𝑋
−31
Données : 5𝑟𝐶0 𝑉0
⟹𝑦= =7
 Masses molaires en g.mol-1: M(C) = 12,0 ; M(H) =1,00 ; M(O) =16,0 ; 13

 Volume molaire gazeux dans les conditions de l’expérience : 𝑉𝑚 = 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1 .

La formule brute cherchée est 𝐶7 𝐻6 𝑂2
Le conservateur X est donc 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂𝐻
3.1. La saponification

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 3.2. 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂 − 𝑂 − 𝐶𝑂 − 𝐶6 𝐻5 + 𝐻𝑂 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻3 ⟶
𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂𝐶2 𝐻5 + 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂𝐻
L’ester cherché a pour formule 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂𝐶2 𝐻5

3.3. 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂𝐶2 𝐻5 + (𝐾 + + 𝑂𝐻 − )
→ (𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂 − + 𝐾 + ) + 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2
− 𝑂𝐻
Le conservateur Y est (𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂𝑂− + 𝐾 + )

CHIMIE
Toutes les solutions sont prises à 25°C. ITEMS Pondération
Les premiers indicateurs colorés utilisés pour les dosages acido-basiques étaient des
extraits de plantes qui changent de couleur avec l’acidité du milieu.
Des élèves d’une classe de terminale scientifique se proposent de déterminer entre ENONCE 2 (36 points)
l’artichaut et la betterave, la plante la plus adaptée pour indiquer l’équivalence lors du
dosage colorimétrique d’un acide carboxylique. 1.1. 𝑅 − 𝐶𝑂𝑂𝐻
Dans tous le problème, on notera le couple acidobasique de l’indicateur coloré :
𝐻𝐴𝑖𝑛𝑑 /𝐴−𝑖𝑛𝑑 . 1.2. 𝑅 − 𝐶𝑂𝑂𝐻 + 𝐻2 𝑂 ⇌ 𝑅𝐶𝑂𝑂− + 𝐻3 𝑂+
[𝑅𝐶𝑂𝑂 − ]×[𝐻3 𝑂 + ] [𝑅𝐶𝑂𝑂 − ]×[𝐻3 𝑂 + ]
1. Les élèves disposent d’un flacon d’acide carboxylique qui porte les indications 𝐾𝐴 = [𝑅𝐶𝑂𝑂𝐻]
ou p𝐾𝐴 = −𝐿𝑜𝑔 [𝑅𝐶𝑂𝑂𝐻]
suivantes : 𝑝𝐻 = 3,3 ; 𝐶𝑎 = 1,5 × 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .  +]
[𝐻3 𝑂 = 10 −3,3
= 5,0 × 10−4 𝑚𝑜𝑙. 𝐿 −1
1.1. Donner la formule générale d’un acide carboxylique dans laquelle le radical alkyle
 −
[𝑂𝐻 ] = 10 −14+3,3
= 10−10,7 = 2,0 × 10−11 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
est noté R. 1.3.  [𝑅𝐶𝑂𝑂 − ] = [𝐻3 𝑂+ ] − [𝑂𝐻 − ] = 5,0 × 10−4 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
1.2. Ecrire l’équation bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.
1.3. Déterminer l’acide carboxylique présent dans le flacon.  [𝑅𝐶𝑂𝑂𝐻] = 𝐶𝑎 − [𝑅𝐶𝑂𝑂− ] = 1,449 × 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
pKa 3,8 4,8 4,87 [𝑅𝐶𝑂𝑂 − ]×[𝐻3 𝑂 + ]
p𝐾𝐴 = −𝐿𝑜𝑔 [𝑅𝐶𝑂𝑂𝐻]
=4,7633
Acide carboxylique Acide méthanoïque Acide éthanoïque Acide propanoïque
p𝐾𝐴 = 4,8
2. Les élèves se proposent maintenant de déterminer les zones de virage des indicateurs  Par comparaison avec le tableau donné, on déduit que
colorés naturels étudiés. Le tableau ci-dessous donne les 𝑝𝑘𝑎 qu’on notera 𝑝𝐾𝑖 des l’acide contenu dans le flacon est l’acide éthanoïque.
indicateurs colores naturels ;
Artichaut Betterave 2.1. Un indicateur coloré est un couple acide/base dont les
𝑝𝐾𝑖 7,5 11,5 formes acide et basique ont des teintes différentes
Teinte pour 𝐻𝐴𝑖𝑛𝑑 dominant Incolore Rouge 2.2. Au voisinage de la zone de virage, les formes acide et
Teinte pour 𝐴−𝑖𝑛𝑑 dominant Jaune Jaune basique de l’indicateur coloré sont en quantité
pratiquement égales dans le milieu.

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 [ 𝐻𝐴𝑖𝑛𝑑 ] [𝐴− ] L’indicateur change alors de couleur et prend la teinte
L’indicateur prendra la teinte acide si ≥ 8 et la teinte basique si [𝐻𝐴𝑖𝑛𝑑 ] ≥ 8.
[𝐴−
𝑖𝑛𝑑 ] 𝑖𝑛𝑑
sensible correspondant à la superposition des teintes des
2.1. Définir un indicateur coloré.
2.2. Expliquer le fonctionnement d’un indicateur coloré au niveau de la zone de
formes acide et basique du couple.
virage.
2.3. Déterminer les zones de virage des indicateurs colorés. 2.3. Pour un indicateur coloré on a la relation pH= p𝐾𝑖 +
[𝐴− ]
3. Un dosage pH-métrique de l’acide précèdent par une solution d’hydroxyde de 𝐿𝑜𝑔 [𝐴𝐻]
sodium a permis aux élèves de tracer la courbe ci-dessous.
3.1. Définir l’équivalence acido-basique.  Pour l’artichaut on a :
1
3.2. Expliquer comment à partir de la courbe de dosage, les élèves peuvent retrouver 𝑝𝐻1 = 7,5 +𝐿𝑜𝑔 8 = 6,6 et 𝑝𝐻2 = 7,5 +𝐿𝑜𝑔8 = 8,4
le 𝑝𝐾𝑎 du couple considéré.
3.3. Déterminer l’indicateur coloré le plus approprié lors du dosage colorimétrique Zone de virage : 6,6 ≤ 𝑝𝐻 ≤ 8,4
de cet acide.
Donnée : Produit ionique de l’eau à 25°C : 𝐾𝑒 = 1,0 × 10−14 .
 Pour la Betterave
1
𝑝𝐻1 = 11,5 +𝐿𝑜𝑔 8 = 10,6 et 𝑝𝐻2 = 11,5 +𝐿𝑜𝑔8 = 12,4

Zone de virage : 10,6 ≤ 𝑝𝐻 ≤ 12,4

3.1. L’équivalence acido-basique est atteinte lorsque l’acide

et la base sont mélangés dans les proportions
stœchiométriques de la réaction de dosage.
3.2. Sur la courbe, il faut :
 Repérer le volume à l’équivalence VE= 10mL
 Repérer le volume à la demi-équivalence VE/2=5mL
 Lire le pH à la demi-équivalence qui correspond au p𝐾𝐴
=4,8 du couple acide/base considéré.
3.3. Le pH à l’équivalence est pH=8,2
L’indicateur le plus adapté est celui dont le pH à
l’équivalence est compris dans la zone de virage.
L’indicateur à choisir est l’artichaut.

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 PHYSIQUE
La planète Mars est très semblable à la Terre. Elle tourne autour de son axe en 24h37min, ITEMS Pondération
ce qui le jour martien à 1 minutes à peine de plus que le jour terrien.
Les deux satellites de Mars, Phobos et Deimos, ont été découvert part Asaph Hall de
l’observatoire de Washington. On se propose de déterminer la masse de la planète Mars. ENONCE 3 (36 points)
1.1. 𝒎×𝑴
1. Phobos est un bloc de roche allongé, creusé de cratères. Son diamètre maximum de ⃗⃗⃗𝐹 = -G ⃗
𝒖
dépasse pas 25 km. Son orbite circulaire, autour de Mars se située à une altitude de 𝒓𝟐
6000 km. 𝒎 = 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑷𝒉𝒐𝒃𝒐𝒔 (𝑲𝒈)
𝑴 = 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒔 (𝑲𝒈)
1.1. Donner l’expression vectorielle de la force gravitationnelle ⃗⃗⃗
𝐹 que subit Phobos. 𝒓 = 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒔/𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒉𝒐𝒃𝒐𝒔 (𝑲𝒎)
On précisera les grandeurs qui interviennent. 𝑮 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒗𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆(𝑺 𝑰)
1.2. Représenter sans échelle, ce vecteur force gravitationnelle sur le schéma en { ⃗ = 𝒗𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆
𝒖
annexe1, en faisant apparaitre le vecteur unitaire. 1.2.
1.3. Déterminer l’expression de la vitesse 𝑉𝑃 de Phobos sur son orbite en fonction de
la constante gravitationnelle 𝐺, de la masse de Mars 𝑀𝑚 et de la distance 𝑟 qui
separe les centre d’inertie des deux astres.

2. On considère la rotation de Phobos autour de Mars.

2.1. Définir la période de révolution. T C I appliqué à Phobos
2.2. Montrer que le mouvement de Phobos est uniforme. 𝒎×𝑴𝒎
𝐹 = 𝑚𝑎 soit 𝑚𝑎 = −𝑮 ⃗
𝒖 et il vient
2.3. Déterminer l’expression de la période 𝑇𝑃 en fonction de 𝑟, 𝐺 et 𝑀𝑚 . 𝒓𝟐
𝑴
𝑎= −𝑮 𝒓𝟐𝒎 𝒖
⃗
3. On se propose de déterminer la masse 𝑀𝑚 de la planète Mars. 1.3.
L’accélération 𝑎 a un sens opposé à celui de 𝑢
⃗ ;
3.1. Enoncer la troisième loi de Kepler. elle est donc normale et centripète. Dans la base de
3.2. Etablir cette loi. 𝑉2
3.3. Déterminer la masse 𝑀𝑚 de la planète Mars. Frenet , 𝑎 = 𝑟 𝑀𝑚
𝑉𝑝2 𝑴 𝑉𝑃 = √𝐺 𝑟
𝑟
= 𝑮 𝒓𝟐𝒎et
Données :
 Constante gravitationnelle 𝐺 = 6,67 × 10−11 𝑆𝐼; 2.1. La période de révolution est la durée que met un satellite
 Rayon moyen de la planète Mars 𝑅𝑚 = 3400 𝑘𝑚; pour faire un tour sur son orbite.
 Période de révolution de Phobos autours de Mars 𝑇𝑃 = 7ℎ39𝑚𝑖𝑛14𝑠. 2.2. T C I appliqué à Phobos
𝒎×𝑴
𝐹 = 𝑚𝑎 soit 𝑚𝑎 = −𝑮 𝒓𝟐 𝒎 𝒖 ⃗ et il vient 𝑎 =
𝑴𝒎
−𝑮 ⃗
𝒖 = ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝒏 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝒕 =𝟎⃗
𝒓𝟐
𝑑𝑉
On a donc , à tout instant = 0 𝑒𝑡 𝑉 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒.
𝑑𝑡
⟹ Le mouvement de Phobos est uniforme.
2.3. 𝑇𝑝 =
2𝜋𝑟
= 2𝜋𝑟√
𝑟
𝑉𝑝 𝐺𝑀𝑚

𝑟3
𝑇𝑝 = 2𝜋√𝐺𝑀
𝑚

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 3.1. Autour d’un astre, les carrés de la période de révolution
des satellites en orbite circulaire sont proportionnels aux
cubes des rayons des orbites.
3.2. Etablissons la 3ème loi de Kepler
𝑟3
On a 𝑇 = 2𝜋√𝐺𝑀 en élévant au carré on a 𝑇 2 =
𝑚
𝑟3
4𝜋 2 𝐺𝑀
𝑚
𝑇2 4𝜋 2
Il vient = 𝐺𝑀 = constante
𝑟3 𝑚
3.3. 𝑇2
=
4𝜋2
soit 𝑀𝑚 =
4𝜋2 𝑟 3
avec r=(6000+3400) Km=
𝑟3 𝐺𝑀𝑚 𝐺𝑇 2
9,400 × 106 𝑚 et T =7h39 min 14 s =27554 s
4𝜋2 (9,400×106 )3
A N : 𝑀𝑚 = 6,67×10−11 ×(27554)2 = 6,48 × 1023 𝐾𝑔

𝑀𝑚 = 6,48 × 1023 𝐾𝑔

PHYSIQUE
On se propose d’étudier le mouvement d’un mobile sur un parcours comprenant ITEMS Pondération
les parties suivantes : deux plans inclinés (P1) et (P2) d’un même angle 𝛼 = 30° par
rapport à l’horizontale et un plan horizontal contenant les points O1 et O2 (voir
Fig1). On prendra𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2. ENONCE 4 (36 points)
1.1. L’énergie mécanique d’un système est la somme de son
énergie cinétique et de son énergie potentielle
1.2. L’énergie mécanique diminue du fait de l’existence des
forces de frottement qui sont des forces non
1. Un mobile M assimilable à un point matériel de masse 𝑚=10 g est abandonné conservatives.
sans vitesse initiale d’un point A d’altitudeℎ = 50 𝑐𝑚. Arrivé au point O1, Exprimons l’énergie mécanique du solide au point A et au
avec une vitesse 𝑣1 ; le mobile se déplace suivant O1O2, puis aborde le plan point d’arrêt sur le plan P2
incliné (P2) sur lequel existe une force de frottement d’intensité 𝑓. Le mobile 𝐸𝑚𝐵 − 𝐸𝑚𝐴 = 𝑤(𝑓 )
s’élevé sur ce plan d’une hauteur ℎ1 = 40 𝑐𝑚. On donne 𝑂1 𝑂2 = 𝐴𝑂1 = 𝐿 et 1.3.  En A
𝐸𝑚𝐴 = 𝑚𝑔ℎ
𝑣1 = 3,2 𝑚. 𝑠 −1. On prendra comme origine des énergies potentielles de
 Au point d’arrêt sur le plan P2
pesanteur le plan horizontal contenant les points 𝑂1 𝑒𝑡 𝑂2 .
𝐸𝑚𝐵 = 𝑚𝑔ℎ1

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 1.1. Définir l’énergie mécanique d’un système.  La diminution d’énergie mécanique sur ce trajet est égale
1.2. Expliquer la diminution de l’énergie mécanique du système sur le plan au travail de la force de frottement.
(P2).
1.3. Déterminer la valeur 𝑓 de la force de frottement sur le plan (P2). 𝐸𝑚𝐵 − 𝐸𝑚𝐴 = 𝑤(𝑓 ) ; soit 𝑚𝑔(ℎ1 − ℎ) = −𝑓𝑙1
2. On lâche à nouveau le mobile au point A du plan (P1). On néglige la présence ℎ1
avec 𝑙1 = 𝑠𝑖𝑛𝛼
des frottements sur le plan (P2). Le mobile s’élève maintenant d’une hauteur
ℎ2 = ℎ = 50 𝑐𝑚 sur le plan (P2). Le mobile repart en sens inverse ainsi de 𝑚𝑔(ℎ1 −ℎ)𝑠𝑖𝑛𝛼
suite…. Il vient 𝑓 = −
ℎ1
2.1. Définir la période du mouvement.
0,010×10(0,40−0,50)𝑠𝑖𝑛30
2.2. Justifier que le mouvement de M est périodique. AN : 𝑓 = − = 0,0125 N
0,40
2.3. Déterminer la période T du mouvement du mobile M.
𝑓 =0,013 N
3. On place en O, milieu de O1O2, un deuxième mobile M’, assimilable à un point
AUTRE DÉMARCHE
matériel de masse 𝑚’ = 𝑚 (Fig 2).Le mobile M, abandonné sans vitesse
Autres points pouvant être choisis
initiale du point A (tel que AO1=L), heurte au cours de son mouvement le
Soit B, le point d’arrêt du mobile M sur le plan P2.
mobile M’avec la vitesse 𝑣 = 3,2 𝑚. 𝑠 −1 . Les deux mobiles s’accrochent après 1
le choc. Ils sont soumis sur le plan (P2) à une force de frottement constante de 𝐸𝑚 (𝐵) − 𝐸𝑚 (02 ) = 𝑊𝑂2 →𝐵 (⃗⃗⃗⃗
𝑓 ) soit 𝑚𝑔ℎ1 − 2 𝑚𝑣12 =
ℎ
valeur 𝑓’ = 0,10 𝑁. −𝑓 sin1𝛼
𝑣12
on tire 𝑓 = 𝑚 sin 𝛼 ( − 𝑔)
2ℎ1
3,22
Application numérique : 𝑓 = 0,01 sin 30 (2×0,40 − 10) =
0,014 𝑁
3.1. Enoncer le principe de la conservation de la quantité de mouvement. REMARQUE : UTILISATION DU THEORME DE L’ENERGIE
3.2. Exprimer les quantités de mouvement des systèmes {𝑀} et {𝑀′} avant et CINETIQUE EST ACCEPTÉE
après le choc. 2.1. La période du mouvement est la durée que le solide met
3.3. Déterminer la hauteur ℎ3 jusqu’à laquelle s’élève l’ensemble sur le plan pour reproduire son mouvement identiquement à lui-
(P2). même.
2.2. Lorsqu’l n’y a pas de frottements, le solide remonte sur
le plan P2 à la même hauteur ℎ que sur P1, puis
rebrousse chemin. Il retourne en A et ainsi de suite. IL
répète donc son mouvement identiquement à lui-même
pendant des intervalles de temps égaux représentant la
période.
2.3. Soient 𝑡1 ; 𝑡2 𝑒𝑡 𝑡3 les durées respectives des
mouvements sur les plans P1 ; O1O2 et P2
 On a 𝑇 = 2( 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 )
 D’autre part 𝑡1 = 𝑡3 car l’accélération a la même
norme sur les deux plans.Donc 𝑇 = 2(2𝑡1 + 𝑡2 )

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  Déterminons l’accélération sur le plan P1 .
T C I appliqué au mobile :𝑃⃗ + 𝑅⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 = 𝑚𝑎
Par projection sur l’axe AO1 il vient 𝑎 = 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 =
constante
𝑉 𝑉
On a 𝑉 = 𝑎𝑡1 ⟹ 𝑡1 = 𝑎 = 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑂1 𝑂2 ℎ ℎ
𝑡2 = avec 𝑂1 𝑂2 = 𝐿 = donc 𝑡2 =
𝑉 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑉𝑠𝑖𝑛𝛼

2𝑉 ℎ
𝑇 = 2( + )
𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑉𝑠𝑖𝑛𝛼

AN :
2×3,2 0,50
𝑇 = 2(10𝑠𝑖𝑛30 + 3,2𝑠𝑖𝑛30)= 3,185s T=3,2 s

3.1. Dans un référentiel galiléen, la quantité de mouvement

d’un système isolé ou pseudo isolé se conserve.
3.2. Quantités de mouvement :
 Avant le choc : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀 = 𝑚𝑉 ⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀′ =0 ⃗
 Après le choc :𝑃⃗𝑀𝑀′ = 2𝑚𝑉⃗3

3.3. Appliquons la conservation de la quantité de

mouvement au cours du choc.
1
2𝑚𝑉⃗ 3 = 𝑚𝑉
⃗ on tire ⃗⃗⃗𝑉3 = ⃗⃗⃗⃗𝑉
2
𝑉
𝑉3 = 2
 Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre le
point O et le point où le solide s’arrête
1 ℎ3
0 − 2 2 × 𝑚𝑉32 = −2𝑚𝑔ℎ3 − 𝑓𝑙3 . avec 𝑙3 = 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑓
Il vient 𝑚𝑉32 = (2𝑚𝑔 + 𝑠𝑖𝑛𝛼)ℎ3

𝑉
𝑚( )2
2
ℎ3 = 𝑓
(2𝑚𝑔+ )
𝑠𝑖𝑛𝛼

3,2 2
0,010×( )
2
A N : ℎ3 = 0,10 = 0,064𝑚 ; ℎ3 = 6,4𝑐𝑚
(2×0,010×10+ )
𝑠𝑖𝑛30

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 PHYSIQUE
Le microscope est un instrument d’optique qui comprend deux lentilles convergentes que ITEMS Pondératio
l’on supposera réduite chacune à une lentille mince. n
 L’objectif L1 de centre optique 𝑂1 , de distance focale image 𝑓1′ devant lequel est
placé l’objet 𝐴𝐵 perpendiculaire à l’axe optique de L1. A est sur l’axe optique. ENONCE 5 (36 points)
 L’oculaire L2, de centre optique 𝑂2 , de distance focale image 𝑓2′ dont l’axe optique 1.1. Le plan focal image est le plan passant par le foyer
est confondu avec celui de L1, placé devant l’œil de l’observateur. principal image et perpendiculaire à l’axe optique.
On se propose de déterminer les caractéristiques (taille, position) de l’image définitive 𝐴’𝐵’ 1.2.
obtenue par l’association des deux lentilles (L1, L2)

1. On considère la lentille 𝐿1 .
1.1. Définir le plan focal image.
1.2. Placer sur la feuille en annexe 2, le centre optique 𝑂1 , le foyer 𝐹1′ .
1.3. Construire sur la figure de la feuille en annexe 2, l’image du point A.

2. On veut obtenir à travers la lentille L1, de distance focale image 𝑓1′ = 1,5 𝑐𝑚 une
image 𝐴1 𝐵1 de l’objet 𝐴𝐵. L’objet AB de taille 0,50 𝑐𝑚 se trouve à 2,0 𝑐𝑚 avant la 1.3.
lentille.
2.1. Donner les conditions de Gauss pour obtenir une image nette.
2.2. Donner, à partir de la formule de conjugaison, la position de l’image 𝐴1 𝐵1 par
rapport à la lentille. 2.1. Conditions de GAUSS
2.3. Hachurer après construction sur papier millimétré en annexe 3, un faisceau •Les rayons incidents doivent être peu inclinés sur l’axe
lumineux qui permet d’obtenir l’image 𝐵1 . principal.
•Les rayons incidents doivent être au voisinage de l’axe
3. On associe à la lentille L1, une autre lentille convergente L2 distante de 𝑂1 𝑂2 = 9,0 𝑐𝑚 optique. ( diaphragmer la lentille)
et de distance focale 𝑓2′ = 4,0 𝑐𝑚. 2.2. Formule de position appliquée à la lentille L1.
3.1. Définir une image réelle.
3.2. Construire sur papier millimétré en annexe 3, l’image définitive 𝐴’𝐵’ de 1 1 1 𝑂1 𝐹1′ ×𝑂1 𝐴
−𝑂 +𝑂 𝐴 = ⟹ 𝑂1 𝐴1 = (E)
l’objet𝐴𝐵. 1 𝐴 1 1 𝑂1 𝐹1′ 𝑂1 𝐹1′ +𝑂1 𝐴
3.3. Vérifier par calcul, la position et la taille de l’image 𝐴’𝐵’.
2.3. Voir annexe 3

3.1. Une image réelle est une image qu’on peut recueillir sur
un écran ou une image qui se forme après la lentille

3.2. Voir annexe 3

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 3.3. D’après ( E), on a 𝑂1 𝐴1 =
𝑂1 𝐹1′ ×𝑂1 𝐴1
AN : 𝑂1 𝐴1 =
𝑂1 𝐹1′ +𝑂1 𝐴1
1,5×(−2,0)
1,5+(−2,0)
=6,0 cm
𝑂2 𝐹2′ ×𝑂2 𝐴1
 D’autre part, 𝑂2 𝐴′ =
𝑂2 𝐹2′ +𝑂2 𝐴1
 Or 𝑂2 𝐴1 =-(𝑂1 𝑂2 − 𝑂1 𝐴1 )

−𝑂2 𝐹2′ ×(𝑂1 𝑂2 −𝑂1 𝐴1 )

 On a donc 𝑂2 𝐴′ =
𝑂2 𝐹2′ −(𝑂1 𝑂2 −𝑂1 𝐴1 )

−4,0×(9,0−6,0)
 AN : 𝑂2 𝐴′ = 4,0−(9,0−6,0)
= -12 cm

 : 𝑂2 𝐴′ = -12 cm

Taille de l’image.
𝐴′ 𝐵′ 𝑂 𝐴′ 𝐴1 𝐵1 𝑂1 𝐴1
 𝐴𝐵
= 𝑂2𝐴 ( 1 ) or 𝐴𝐵
= 𝑂1 𝐴
⟹ 𝐴1 𝐵1 =
2 1
𝑂1 𝐴1
𝐴𝐵 × 𝑂1 𝐴
(2)

𝑂1 𝐴1 𝑂 𝐴′
 ( 1 ) et (2) ⟹ 𝐴′ 𝐵′ = 𝐴𝐵 × 𝑂1 𝐴
× 𝑂2𝐴
2 1

(6,0) (−12)
 AN : 𝐴′ 𝐵′ = 0,50 × (−2,0) × (−3,0) = -6,0 cm.

𝐴′ 𝐵′ = -6,0 cm.

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