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Projet technologique : Défi génie inventif

INTRODUCTION
Pour ce projet de sciences, nous avons créé un véhicule en forme de
camion rectangulaire, de 14 cm de longueur, 6,5 cm de largeur et 12 cm de hauteur.
Notre objet technique est fait à partir de bois contreplaqué pour la base et en coroplaste
pour créer un "boitier" qui a comme but de tenir les masses. On a aussi utilisé 6 morceaux de
latte de pin de 1,5 cm pour fabriquer les poutres, qui lient notre base au boîtier. De plus, six
poulies font office de roues, celles des extrémités ayant des pneus. En somme, pour que notre
véhicule puisse freiner au bon endroit, on a reconstitué un système de transmission du
mouvement: le système à poulies et à courroie, dans lequel la ficelle fait
office de courroie, qui tourne autour des tuyaux de laitons, servant de
poulies.

ANALYSE TECHNOLOGIQUE
En premier lieu, la majorité des matériaux que nous avons utilisés
ont été choisis judicieusement, selon leurs propriétés et
caractéristiques. Tout d’abord, nous avons décidé d’utiliser du
coroplaste, car c'est un matériau assez rigide pour soutenir les masses
de 500 g au total, sans se déformer. Le coroplaste est un matériau
légèrement fragile, mais suffisamment solide pour pouvoir résister
à la flexion créée par les poids sans se briser. Toutefois, il est assez fragile pour être
facilement couper, — puisque la fragilité est la non-résistance aux contraintes, donc au
cisaillement — ce qui nous a permis une construction rapide. Le coroplaste n'est pas un matériau
dur, ce qui a prouvé être très utile puisque pour faire en sorte que les poids ne s'échappent pas
dans la possibilité que notre véhicule tombe, on devait créer 8 trous pour attacher un toit, à l'aide
d'un fil.
Puis, on a choisi des tuyaux de laitons comme goujons liant nos roues ensemble, puisqu’ils
avaient le diamètre parfait pour nos roues. Cela nous a sauvé beaucoup de temps en nous évitant
d’agrandir le trou des roues. De plus, les tuyaux sont rigides et résilients ce qui est important
pour que notre véhicule avance de façon droite et pour fait en sorte que nous pouvons tester la
voiture plusieurs fois, sans nécessairement que la base de celle-ci ne s’endommage. De plus, il est
important que les tuyaux de laitons puissent subir de la flexion puisque sur un des
tuyaux on a mis deux roues qui ont comme but de garder le fil qu'on roule dans un
endroit spécifique sur les tuyaux de laiton.
Finalement, nous avons utilisé du contreplaqué comme bois pour la base de la voiture,
car c’est un matériau très rigide et résilient, dû à son rassemblement de plusieurs
couches de bois compressé. Ceci le permet de résister à la compression créée par les
poids. Ainsi, grâ ce à la rigidité et la résilience du matériau, nous pouvons tester la
voiture plusieurs fois, sans nécessairement que la base de celle-ci ne s’endommage.

En second lieu, plusieurs concepts scientifiques ont avantagé la performance de notre


véhicule. Pour débuter, concernant les roues, nous avons d’abord utilisé les poulies seules, mais
on a réalisé qu’elles ne roulaient pas bien. Ainsi, selon le concept d’adhérence, nous avons
ajouté les pneus, étant donné que la nature d’un matériau peut changer l’intensité de son
adhérence, ce qui est le cas des pneus, qui sont moins adhérents que le plastique des poulies. En
effet, la voiture a bel et bien mieux roulé avec les pneus que sans ceux-ci. Ensuite, se rapportant
au système de freinage, mon équipe et moi avions imaginé ce système de corde que nous avons
fini par adopter, mais un problème persistait: trouver la bonne longueur de corde. En effet,
à part y aller par essai et erreur, on ne savait pas comment trouver la longueur
suffisante de corde pour que le véhicule freine au bon endroit, donc nous
avons essayé d'utiliser le calcul du rapport de vitesse dans un
système de transmission de mouvement, ce qui nous a économisé
beaucoup de temps. Ainsi, même si la voiture n’a pas freiné
directement sur la ligne dès notre premier essai, nous sommes partis d’un
bon pied, et avons terminé le système de freinage bien plus rapidement.

En troisième lieu, différents types de liaisons nous ont permis de


joindre chacune des pièces entres elles. D’abord, les roues sont liées aux
tuyaux de laiton, et cette liaison est directe, étant donné qu’il n’y a pas d’organe
de liaison pour les lier entre eux, à l’exception d’une roue, dont la liaison était
indirecte, puisque l’on a utilisé de la colle chaude pour la fixer, car elle tombait
du goujon, pour une raison inconnue. Ensuite, la liaison est démontable, car on
peut enlever les roues des goujons sans abîmer quoi que ce soit, sauf pour la roue
que l’on a collée, bien sû r, dont la liaison est indémontable. De plus, la liaison
est rigide, car les organes liés ne sont pas déformables, et il n’y a aucun ressort.
Finalement, elle est totale, car les roues ne peuvent pas bouger indépendamment
par rapport aux goujons, et vice versa. Deuxièmement, le boitier est lié par
l’intermédiaire de colle chaude à la base de notre voiture, donc c’est une liaison indirecte,
indémontable et totale, puisque logiquement, la colle fait qu’aucun des deux organes n’a de
mouvement indépendant sur l’autre. La liaison est rigide étant donné que tous les organes sont
rigides, donc indéformables. En dernier lieu, un trou dans le bois permet la liaison du
contreplaqué et des goujons. Ainsi, cette liaison est directe puisqu’aucun organe de liaison
n’entre dans celle-ci; indémontable, car on ne peut pas directement séparer les organes sans
endommager le véhicule; rigide, puisque tous les organes sont indéformables et partielle, étant
donné que les goujons ont deux degrés de liberté par rapport au bois: un mouvement de rotation
et un mouvement de translation par rapport à l’axe des x.

En dernier lieu, un système de guidage est situé dans le dispositif de notre voiture entre les
goujons, les roues et la corde, étant donné que le goujon permet aux autres
organes un mouvement défini. Ainsi, dans la dernière rangée de roues, le goujon
est l'organe de guidage, car c’est lui qui va guider le mouvement aux organes
menés, qui sont la corde et les roues puisqu’ils bougent selon une trajectoire
précise donnée par le goujon. De ce fait, c’est un guidage en rotation, puisque
le goujon dirige le mouvement de rotation aux roues et à la corde, qui tourne
autour de celui-ci.

CONCLUSION
Pour conclure, plusieurs obstacles nous ont bloqué la route lors de la construction de notre
véhicule et lors des tests de freinage. Pour commencer, nous avions un problème dès le début du
projet par rapport à la conception de notre objet technique, car nous avions imaginé un
mécanisme bien trop complexe pour le peu de matériel que nous avions, ce qui nous a fait
recommencer à la case départ au 2e cours, ce qui nous a fait perdre 2 heures de construction du
véhicule. Ensuite, lors des tests de freinages, nous avons observé une lacune au niveau de la
stabilité de notre voiture étant donné que dû à sa petite taille, mais surtout à son étroitesse,
chaque choc que provoquait le système de frein la faisait tomber, et les masses avec. Nous avons
donc réfléchi à plusieurs solutions envisageables, entres autres l’installation d’élastiques sur les
goujons pour augmenter le frottement et ainsi ralentir le véhicule, pour qu’éventuellement, le
choc provoqué par la corde dans le frein soit moins grand et que la voiture reste sur pied.
Toutefois, la résistance que fournissait les élastiques — même les plus amples — à la voiture
l’empêchait de rouler correctement, donc nous avons fini par abandonner cette idée. Sinon,
l’option que nous avons finalement choisie était de placer un “toit” sur le boitier de coroplaste,
pour empêcher les masses de tomber de celui-ci. En effet, sachant qu’il n’y avait aucune pénalité
si la voiture tombait, tant qu’aucune partie de celle-ci ne se détachait, — masses incluses — nous
avons préféré régler ce problème tout simplement en empêchant les masses de tomber.
Finalement, malgré la petite taille de notre véhicule, nous n’avons pas réussi à le faire passer
entre les deux poteaux dorés, les plus petits, qui procuraient une note de 100% dans le volet
Performance du véhicule à condition qu’il freine au bon endroit. Effectivement, nous pensons
que le poids était mal réparti sur notre voiture, ce qui a fait que la voiture n’allait pas tout droit.
Ainsi, nous n’avons que réussi à faire passer notre voiture entre les poteaux jaunes.

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