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I. Introduction..............................................................................................................................................3
II. Historique...............................................................................................................................................4
III. Types.....................................................................................................................................................6
IV. Usinage des roues dentées...................................................................................................................10
V. Lubrification.........................................................................................................................................11
VI. Qualité des engrenages........................................................................................................................12
VII. Etude théorique d’un engrenage a denture droite...............................................................................13
1-Profils conjugués et conditions :.........................................................................................................13
2-Développante de cercle et tracé :........................................................................................................13
3-Vocabulaire utilisés pour décrire la forme de la denture :..................................................................14
4-Etude cinétique :.................................................................................................................................16
Dimensionnement d’un arbre par le code A.S.M.E. :................................................................................18
Etude des roulements :...............................................................................................................................20
VIII. Application numérique.....................................................................................................................23
IX. Conclusion..........................................................................................................................................29
X. Références............................................................................................................................................30
Dès l’aube de l’histoire, l’homme cherchait toujours des outils lui permettant la mécanisation
des taches pour assurer la productivité, la performance et en même temps jouir d’un repos.
Un des systèmes mécaniques le plus fondamentale dans l'industrie moderne est l'engrenage. Il
serve deux objectifs assez importants: la transmission d'une puissance de rotation entre deux axes
et son adaptation en modifiant la vitesse donc le couple transmis.
Son principe dérive des roues qui transmettent la puissance par frottement entre elles et
présentant un risque de glissement très élevé. Donc, pour résoudre ce problème on a recourt a
insérer une sorte d’obstacle entre elles, d’où l’addition des dents.
Ce mécanisme élémentaire est constitué par deux roues dentées qui s’engrènent en gardant
une position relativement stable. On nomme ‘pignon’ la roue ayant le plus petit nombre de dents.
Aussi, la roue motrice liée a l’axe d’entré est dite ‘roue menante’ (souvent le pignon), l’autre
réceptrice est dite menée. Il peut être utilisé pour assurer un mouvement de translation
(crémaillères sous rail des trains) ou un mouvement de rotation (aiguille d’une montre). Une
série d’engrenage est appelée train d’engrenage.
Dans ce livret on fait l’étude d’un réducteur de vitesse. Cette réduction est assurée par un
mécanisme constitué d’un engrenage à denture droite dont les axes sont portés par deux
roulements à billes.
II. Historique
L'idée des engrenages à commencer dans le Vème siècle A.C. avec les grecs. Cela est
découvert en étudiant le mécanisme d'Anticythère, trouver en l’an 1900. C’était une horloge
astronomique qui comportait 30 roues d’engrenages solidaires en bronze. On les actionne en
tournant une manivelle et nous indique la position de la lune, du soleil et des planètes, même
l’éclipse des deux astres et les phases lunaires, cela à n’importe quelle date désirée. Un guide
d’utilisation était gravé sur des plaques de bronze assemblées par des petits verrous sur la boite
de bois renfermant ce mécanisme.
Mais les engrenages restent moins répandus car on préférait les cordages et les poulies.
Ensuite, il est devenu plus courant au Moyen Age (Xème siècle) pour actionner les moulins.
Ces engrenages étaient en bois avec, d’une part, des dents sous forme de barreaux fixes
radialement (ou parallèlement au centre) dites ‘alluchons’ sur un disque de bois et s’engrène
d’autre part à des barreaux fixés sur le contour d’un tambour parallèlement à son axe de rotation.
Une telle disposition est dite engrenage à ''lanterne''.
Puis, leur perfectionnement a commencé au XVème siècle avec les ingénieurs italiens. Surtout
Leonard de Vinci qui a cherché à obtenir un engrènement homocinétique tout en diminuant
l'usure des dents. Ainsi est apparu le profil des dents en développante de cercle.
Même, les matériaux de taillage des engrenages ont évolué avec le temps. Actuellement on
utilise des engrenages en plastiques pour des applications à faible puissance. Mais les engrenages
en acier et en fonte restent les plus courantes.
III. Types
On trouve à notre disposition une variété de types d’engrenages parmi lesquels on choisit celui
qui nous convient. Cela en prenant en considération plusieurs paramètres comme la direction du
mouvement, les efforts axiales et radiales, la vitesse, le cout, l’encombrement et d’autres.
Enumérons ces types tout en montrant au fur et à mesure les points forts et faibles de chacun.
+ à taille égale que celui d’un engrenage à dents droits, il est plus performant et silencieux car
leur engrènement est plus progressif
+ durée de vie plus élevée grâce à l’engrènement de plusieurs dents en même temps
- génère des efforts axiaux faute de l’inclinaison des dents ce qui cause la fatigue et l’usure des
paliers de guidage des arbres sous les puissances élevées
Formé par une roue ressemblant à une roue a denture hélicoïdale, l’autre ressemble a une vis
L’évolution des engrenages dont l’objectif est de devenir plus rentable a impliquée la
complexité du profil des dentures. Et comme ce profil est lié au module normalisé, plusieurs
outils sont conçus pour une forme de denture uniquement.
Le taillage des engrenages se divise en 2 procédés différents: un taillage par génération ou non.
Le premier est effectué par enlèvement de matière en simulant un engrènement entre l’outil de
coupe et la roue à tailler. C’est ce qui assure l’avancement de l’opération d’usinage. Aussi, cela
impose le module de la denture. Ce type est le plus utilisé car la production en série rentabilise le
cout des machines spéciale qu’il nécessite.
Taillage des engrenages par génération, outil crémaillère et outil pignon
Taillage des engrenages par génération, outil fraise-mère
Roue à tailler
Sachant qu’une haute précision coute très chère, on a intérêt à optimiser la précision de la
denture des engrenages. Ce choix est basé sur les critères suivant :
La norme NF ISO 1328, prévoit 13 classes de qualité des engrenages (0 à 12) pour les
dentures, 0 est la plus précise et 12 la moins précise. La norme donne les définitions, règles,
formules, domaines de validité et les valeurs admissibles des écarts sous formes de tables de
valeurs (idem ajustements). Écarts concernés : pas, division, profil, hélice, composés radiaux et
faux rond.
Fig.18 : machine a mesure tridimensionnelle automatisé, MarGear GMX 400 ZL, pour le control de dentures ou d’outil de
dentures
(a) (b)
a) cercles primitifs :
On appelle cercles primitifs (associés à leur diamètre primitifs d) les cercles équivalents aux
roues tel que chaque pignon roule sans glisser l’un sur l’autre. Comporte un nombre entier de
dents (Z) toutes placées à intervalles successifs égaux au pas primitif (p)
Le cercle primitif sert de référence pour la définition des dimensions de la dent et d’autres
paramètres :
• Saillie ha : Différence entre les rayons du cercle de tête et du cercle primitif.
• Creux hf : Différence entre les rayons du cercle primitif et du cercle de pied.
• Hauteur h : Différence entre les rayons du cercle
de tête et de pied. C’est aussi la somme de la saillie
ha et du creux hf
c) Entraxe a :
Angle de la droite de pression T1T2 qui caractérise aussi la forme des dents. Elle est tangente
aux deux cercles de base et porte en permanence l'effort de contact s'exerçant entre les deux
roues. Propriétés : le point de contact (M) entre les dents est toujours situé sur cette ligne et la
tangente en M aux deux profils en contact est toujours perpendiculaire à T1T2.
Quel que soit le nombre de dents, toutes les roues de même module et de même angle de
pression (α) peuvent être fabriquées à partir du même outil. En addition, l’engrènement ne peut
se faire que si les 2 roues ont même module.
Pour limiter le nombre des outils et des systèmes de mesure, une série de modules a été
normalisée (voir tableau).
L'épaisseur de la dent et sa résistance dépendent du choix du module. Ce choix ne doit pas être
improvisé mais étudié et calculé (voir: efforts sur les dentures).
4-Etude cinétique :
Partant du principe que les 2 roues ont une vitesse tangentielle et une puissance égale, on
ω2 n2 r 1 Z1 T 1
trouve le rapport suivant : = = = =
ω1 n1 r 2 Z2 T 2
Effectivement, le rendement d’un engrenage cylindrique a dents droites est de 98%. Donc le
couple à l’arbre de sortie sera : C 2=0.98 ×C 1
Efforts de contact :
a) Action de contact F 2 :
1
Elle schématise l'action exercée par la roue 2 sur la roue 1. Elle est toujours portée par la ligne
de pression (inclinée de l'angle de pression α et passant par I, point de contact entre cercles
primitifs).
b) Effort tangentiel F T :
II est obtenu en projetant F 2 sur la tangente en I aux cercles primitifs. F T est à l'origine du
1
couple transmis.
F T =F 2 × cos α C 1=FT × r 1 C 2=FT × r 2
1
F R =F 2 ×sin α
1
Une méthode de calcul du module est la modélisation d’une dent comme une poutre encastrée.
Cela après qu’on néglige les chocs, les concentrations de contrainte à la base de la dent et les
effets dynamiques. On abouti a l’équation suivante régissante le choix du module m :
‖F T ‖
m ≥2.34 ×
√ K × R Pe
La méthode code ASME est employer simplement. C’est un outil très utile lors de la
conception car il permet d’évaluer rapidement de diamètre des arbres en utilisant une théorie de
S p peut être réduite de 25% si la faillite de l’arbre entraine des conséquences catastrophiques.
Avec b = 1 sans concentration de contraintes ou b = 0.75 s’il y a concentration de contraintes.
d : diamètre de l’arbre
C m : facteur de charge, brusque ou léger, lié au moment
C t : facteur de charge, brusque ou léger, lié à la torsion
2 2
M =√ M V + M H : moment fléchissant résultant
M V : moment au point critique verticalement
M H : moment au même point critique horizontalement
T : couple de torsion maximal appliqué sur l’arbre
‘d’, ‘M’ et ‘T’ sont dans la section considère.
Tableau 5 : facteurs de charges
Chargement Cm Ct
Arbre stationnaire
Charge appliquée lentement 1 1
Charge appliquée rapidement 1,5-2 1,5-2
Arbre de transmission ou de renvoi
Charge lentement 1,5 1
Chocs mineurs 1,5-2 1-1,5
Chocs majeurs 2-3 1,5-3
Remarque: le choix d’utilisation du roulement a bille dans ce réducteur de vitesse est lié a :
- Les roulements à billes à contact radial conviennent parfaitement aux petits paliers
fonctionnant à grande vitesse.
- Pour ce qui est des charges radiales faibles ou moyennes, on emploie dans la plupart des
cas des roulements à billes.
- Ils ont une conception simple, résistent très bien en fonctionnement, demandant ainsi peu
d’entretien en service.
- Les roulements rigides à bille sont le type de roulement le plus utilisé. Ils sont donc
disponibles dans un grand nombre d’exécutions et de dimensions.
[ ]
a
C=Re ×
Charge dynamique de base 1
(33+ )×500
3
Re = X × V × Fr + Y × F a
- V = 1 → bague intérieur tourne
- V = 1,2 → bague extérieur tourne
- F r → force radiale
- F a → force axiale
N d → vitesse de rotation
H 1
H 10= R ×
Durée de vie nominale 6,84 1 1
(ln ) 1,17
R
- H R → durée de vie demandée
- R → fiabilité
a → une constante.
- a = 3 pour les roulements a billes
- a = 10/3 pour les roulements a rouleaux
n 2 400 1
Rapport de vitesse : r = = =
n 1 1200 3
D 1+ D 2
Entre-axe :a= =160=r 1 +r 2
2
r1 1
Or on a r = = → r 2=3 × r 1 → r 1 +r 2=4 × r 1=160 mm
r2 3
n1
Puissance du moteur : P M =C 1 × ω1 avec ω 1=π × =40 π rad /s
30
PM 5000 125
C M =C 1= = = =39,789 N .m
ω 1 40 × π π
CM 125 3125
Force tangentielle : F T = = = ≅ 994.718 N
r 1 π × 0.04 π
Calcul du module :
‖ FT ‖ 994.718
m ≥2.34 ×
√K × R Pe
=2.34 ×
√
8 ×210
D’après le tableau on choisi m = 2 mm
=1.8 mm
Pignon 1 Roue 2
Module m 2 mm
Nombre de dents Z 40 120
Pas primitif p 2π mm
Saillie ha 2 mm
Creux hf 2.5 mm
Hauteur de la dent h 4.5 mm
Diamètre primitif d 80 mm 240 mm
Diamètre de tête da 84 mm 244 mm
Diamètre de pied df 75 mm 235 mm
Largeur de dent b 16 mm
Entraxe a 160 mm
FT 994,718
Or F T =F × cos ∝ → F= = =1058,557 N
cos ∝ cos 20°
Comme l’arbre 2 supporte l’arbre avec la roue dont le plus grand diamètre primitif, son
dimensionnement est plus critique. Parce que cet arbre subit le couple élevé. On trouve son
diamètre et on l’adopte pour les 2 arbres.
n2 400 40
ω 2=π × =π × = π rad /s Or P2=0,98 × P 1=0,98 ×5000=4900 W
30 30 3
P2 4900 ×3
C 2= = =116,979 N . m
ω2 π × 40
Code A.S.M.E. :
∑ F=− A AX + F T− A CX
X
Par symétrie, les forces appliquées sur l’arbre au niveau des roulements sont égaux et ces points
sont assimile a un appui simple.
F T 994,718
Donc A AX = ACX = = =497,359 N
2 2
∑ F=− A AY + F R− A CY
Y
F R 362,048
Donc A AY =A CY = = =181,024 N
2 2
M A =0 ×497,359=0
M B =0,07 × 497,359=34,815 N .m
M A =0 ×181,024=0
M B =0,07 ×181,024=12,672 N . m
Le calcul des forces et des moments de flexion dans les 2 plans nous permet de dresser le
tableau8 suivant, suite à l’étude des arbres sur Inventor :
Plan XZ
Diagramm
e de force Plan YZ
Diagramm Plan XZ
e de
moment de
flexion
Plan YZ
M B totale =√ M V 2+ M H 2=√(34,815)2+(12,672)2=37,05 N . m
On choisi S p=81 MPa et sachant que le couple sur l’axe est C = 39,789 N.m et on les remplace
dans l’équation
1
5,1
d= [
81 ]
× ( (1,5× 37.05)2 +(1× 116,979)2) 3 =10,183 ≅ 10,5 mm
Re = X × V × Fr + Y × F a =1× 1× √ R X 2+ RY 2
¿ √ 497,3592 +181,024 2=529,278 N
HR 1 4000 1
H 10= × 1
= × 1
=4002,413
6,84 1 1,17 6,84 1 1,17
(ln ) (ln )
R 0,9
1 1
N d × H 10 a 400 × 4002,413 3
C=Re ×
[ 1
(33+ ) ×500
3
]
=529,278×
1
(33+ )× 500
3 [ ]
=2423,975 N
En addition, on a intérêt a augmenté le diamètre de l’arbre de 11mm a 12mm pour réduire le cout
d’usinage pour monter le roulement ayant le diamètre intérieur de 12mm plus facilement.
En fin de compte, le résultat de l’évolution des engrenages pendant plus que 2000 ans, se voit
clairement actuellement. On les trouve souvent dans chaque machine que se soit en plastique
pour des faibles puissances, ou en acier durci pour des puissances énormes. Et comme on a vu
dans ce rapport, un des facteurs qui favorise son utilisation c’est sa normalisation.
En plus, on a montré comment les logiciels, dans notre cas Inventor, a rendu la conception des
engrenages une tache facile, en intégrant sur le système quelques paramètres, il nous permet de
concevoir les engrenages les plus avancés. Même, de nos jours, on a recourt aux catalogues des
compagnies qui ont des engrenages prêt a l’utilisation, ce qui les rend très économiques car ils
sont fabriqués en série.
Aussi, on a remarqué que pour accomplir l’objectif de réduction de vitesse, il fallait utiliser des
composants mécaniques secondaires comme les roulements. L’étude pourrait encore porter le
dimensionnement du bâti pour supporter ces forces, on peut même optimiser sa masse en créant des
trous convenablement . On peut trouver ce mécanisme couplé à un moteur de 5hp pour une voiture de
karting par exemple.
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