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RZOEKS-
CHAMBRE - KAMER
D'ENQUÊTE COMMISSIE
STENOGR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/1 WALRAEVENS 06.11.89
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
I _~
CHAMBRE - KAMER
COMMISSION _
D'ENQUETE
-------r----------"---,.--------....:...;:;,..--
J ONDERZOI;KS-
-', . COMMISSIE
~ ./.::.-~~- J.- - ..,
/2 WALRAEVENS 06.11.1989
dant cinq ans au moins et dix ans au plus (suivant l'article 9).
1
PI @ te Sel'FIHiIR't,
*
I I
I
COMMISSION ONDERZOEKS-
CHAMBRE - KAMER
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STENOGR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/3 Walraevens 06.11.89
~----------------------
la bienvenue.
votre carrière.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENOGR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/4
Walraevens 06.11.1989
1
sur les enquêtes. Nous essayons de trouver pour quelle raison l'on
.'.
"
/5 Walraevens 06.11.89
moment donné nous nous sornrnes arrêtés à une piste, sans aucune
~ .....~ .... _~ _ _ _ - - - - ~
--_. __ ..-..... -. -
... . - - - - - - --- - - - - . - "'- - w
Pourquoi ? Parce que c'était eux qui nous mettaient des batons dans
lË~s roues .
.. -...__ ........... -..... .. •••• \<'
3
M. ie Président.- Je tiens à vous faire remarquer la présence
2
-,':
autres ie dossier Dekaise, ainsi que ie Conseiller-Président de
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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/6 'Kalraevens 06.11.89
Pastorale.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENoc,R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/7 06.11.89
Walraevens
M. Dussart.- Non.
lire ma déclaration.
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1
M. Dussart.- M. Ie Juge d'Instruction Hennart m'a entendu durant
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENOGR. EVTL REVIS. DAeT. DAT.
/8 Walraevens
06.1l.89
(Neen) .
,---
. e'est avec certalns regrets que Je me trouve devant vous aUJourd'hul.
~n premier lieu c'est d'être seulement convoQue apres un an de vos travaux. I
2n second lieu ~arce que, pour pouvoir r~clamer justice, non seulement pour i
toutes les vi ctiilles de ces tueries aussi sanglantes qu'inutiles, mais aussi
~our tenter de réhabiliter quatre de mes équi~iers qui furent victimes d'un
usage abusif des préro3atives hi~rarchiques de certains de nos supérieurs
(p rises de 8esures de mutations aàrninistratives sans moyens de d~fense
possibles). ~ ous y reviendrons plus loin.
/9 Walraevens 06.11.89
I I
~tre entendu par~i les derniers temoins ne constitue ~as un avan- :
tage. "urtout si. corune je vais le faire. de sévères critiques vont être
êmises ?our sim~lement dire la vérit~. Ce tte vè ritè qui effraye certaines
;J2rsor,nalitès et ;,\011 des mOindres, qu' il s'agisse de :-lo nsieur Ie 2rocureur
du ~oi de ~ ivelles ou d'Officiers Cénéraux et Supèrieurs de l'~tat :3jo r de
Gendar~erie qui, à l'ipoque, par des activites aussi occultes que sournoises,
sont ~arvenues à jeter le discredit envers les magistrats instructeurs
(:,essieurs ',vez el et Schlicker) et certains enquêteurs devenus "6ênants"
parce 4U'ils avaient ose dire la vèritè, ou l'ècrire noir sur blanco
r
! '
Au risque de paraitre aux veux de ces personnalités et des ~èdias
flour l:.i1 "FRUSTRE", je me penDets de dire qu'il n'y a que la vèritè qui blesse.
..'~
PAR.STENOGR. jPAR.REVIS.
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(10 HALRAEVENS 06.11.89
[
,
.
:::n 1933.
En 1984.
\ Dossier Latinus.
1
que les sillons étaient bien marqués d'un seul caté du cou et [
à peine visible de l'autre caté;
- un se ui os trachidien brisé.
I PAR.STENOGR. /PAR.REVIS.
COMMISSION .ONDERZOEKS-
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STENoc.R. EVTL REVIS. OAeT. DAT.
I
Bruxelles, ou nous apprenons qu'il n'y a aucun dossier sur ce mouve-
ment d'extr&me droite. :lises a part quelques auditions de Latinus
dans Ie cadre de 1'incendie du "paUK" et des menaces reçues par Latinus.
I
x. le Président.- En quelle année ?
2
BSR de Bruxelles .
.',
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
COMMISSION A
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STENOGR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
r I
_ ?ar la suite un equi?ier apprend que deux collègues de eet te BSR ont
rèdi~è un rapport reprenant une liste composée de ?oliciers, nilitaires
et gendarmes, en activitè ou non, avant fait partie du W~P. ~ous
[
apprenons qu'un officier supèrieur de Gendarmerie s'est emparè des
copies de ce rapport ainsi que des carbones. Ces deux collègues ont
toujours refusé de nous communiquer ces noms, ne dèsirant pas avoir
•
d'ennuis. S'agissait-il du groupe G ?
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENOGR.
WALRAEVENS 06.11.89
/13
r I
Par contre, fin dècewbre 1984, rencontrant deux ~embres de la S~curité
- ~,' I .' 0' \ - \, '. \ . ", _ \. I, ', . ~ L '. J ,~ ... I...- _ I ' - ". • -, :.-
- :;ous n' avons pas la prétention d' affirrner que nous aurions élucidé I
~
certains faits, oais si c~s documents ont été détruits, c'est qu'ils
revêtaient une certaine importance. Ces renseignements auraient-ils
permis d'empêcher les tueries de 1985 (16 morts) ?
1
I
•
- un exemplaire au Commandant de District de Bruxell2s,
~ivelles et Javre,
un exemplaire au Commandant du Groupe Territorial du
uraoant.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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/14 WALRAEVENS 06.1l.89
_ :~ussi surprenant que cela puisse paraî tfè-, léG~rié~~l ' sáriAÊiT' I~. I ~~, .:.-,
imm~diatement sanctionuê notre Commandant de District qui avait bril-
la:ilent reussi ses exa'.lens de >iajor et devait prendre un cO<.1Dandement
~ ce 3rade a~ CIA le ler dê cemDre lyaS. 11 fut suspendu et rernplacê
avant d'avoir ete entenQu.
- Ayant ~rêsentê notre défense et les moyens mis en oeuvre ( piêges dans
les rapports), cet Officier nous incita "à nous calmer", car, a-t-il
déc .Î. are "textuellei;lent" : "Votre COr.hïlandant de District n I est ~as dans
une situation qui lui permette de prendre des risques inutiles".
Tout ~ela s'est ter~iné par des jours d'arrêt que j'ai accepte, sans
aucune reaction de ma part, et j'ai arrêté l'enquête afin de ne pas
etre un o~sta~le á la carrière de mon Co(~andant- de District.
.-\ la il.ême 0'i'ü que, la cellule des T3iJ .' à- ~iv-~lles ~oi11mença à~ienter
son enquê~~ ~u~ l'extr~me-droite, alors qu'auparavant nous n'étions
3 ~as credibles dans notre travail. Cette nouvelle orientation provoqua
oe nou~eaux re~ ue-m~nage tant au niV2au du Procureur du Ro i de ~ i ve lles
2 ~ui ne voulait rien entendre sur le sujet, ainsi qu'à l'Ctat ~~jor de
uenJar~trie ou certains Officiers REaeissaient.
1
- ~l est iifficile c'étaolir leurs actions qui se wanitestaient d'une
",';
,naniàre &ussi incidieuse que vicieuse. Jamais ce n'était fa it direc-
te~ent 0U OUvErt~ment et encore moins par ~crit.
I PAR.STENOGR. I
PAR.REVIS .
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EVTL REVIS. DACT. DAT.
STENOGR.
(J. .' -
.-\ la ,,1ê,::e é?oque, :-lo nsieur Ie Ju;e ct' bstruetion SGiLIC(i::R 1:1' a ?ar lé
personnellement, de ~ême 10rs de ~lusieurs réunions Ge travaii, ~u'il
avai: 0 t~ vi::ime de ~ressions diverses et de lnenaees télêphoniques.
Il avait fait ç:laeer un systèi:1e d' alarr.1e a son domieile .
L'Etat ' ~jor dE Gendarmerie a alors profité de eette parution pour accu-
ser ouvertement ~ 0nsieur le Juge d'Instruetion Sehlicker alors que des
21~ments de l'artiele flarus dans "Spécial Oernière" accusent plutot
un Officier ~e Ge~darr.Jerie. En effet, l'Officier responsable du
service Judiciaire du District de Wavre avait rèdigé, sur base de ren-
",ei~nf:oents fi;ura .' 1ts dans notre rapport du 18 mars 1985, un "rapport
~onÎid~ntiel Officiers" reprenant les filières de trafies de stuperiants
3
aU d2paL-t de GeL< ~lles ~ l' étranger. Ce 8enre de rapport, tout en
• ayant un car2crère ~Ld iciaire, n'est adressé qu'à des Officiers de
2
Gcnda::-'lèrie, P.t·) 'occt.:rrence ici les Commandants de District de Bruxelles
et de ~ ivelles, le Co~nandant du Groupe Territorial du Brabant et 12
1
3ureau Central de Renseignements de l'Etat Hajor de Gendarmerie.
L'~tablissement d~ . ce ,rapport, dont }0nsieur Ie Juge d'Instruction
.. ,~ ~ -
3CHLIC~ZR ne rut ~ destinataire, n'aurait done pu être remis par lui
.:l la pr~SSE- fraçaise. :\ remarquer que donsieur le Ju~e d'1nstruction
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D'ENQUÊTE
STENOGR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
Gevant l ' .:i t titude t a nt de :lonsieur l e ?r oc ureur UU 2.o i de .<i ·; e lies que
J e l' [ tat :iajor de Gendar;;Jerie, t o ut l e mo nci e en a c onc l :J ou un e ce r-
t3ine coi1usi o n existait
~: ènts
~ ces de ux niveaux e t que la r emis e de do cu-
,'ussi i:::portants constituait e n r a it , une manoeu vre te ndant 3
/
oéni :::, n'!r ·i ).î sieur 1e Juge d' Instruction SCi-lLICKER r.1ais aussi L~s .. ' , ,'
•
.;!e!110reS de l a BSR de ;:AVRt.:. A nos yeux la I?arution de ces docuiJents
dans la presse française innocentait totale;nent :-ionsieur le Juge
d'Instruction SCnLIC~ER mais nous n'avons pas été suivis par nos
superieurs de l' Etat : iajor de Gendano1erie.
~ ous a vons reagi assez sèchement, forts des situations qui av aient
p r~cé d 8, et une nouvelle cellule fut créée sous les ordres d' un Of ficier
(C apitaine ~J USSEAU alors Officier a djoint du Commandunt de District
de \·:avre ) .
un "ras-le-bol" qui ;n'a déterriline à prendre fila retraite deux ans avant
la l i~ite d'&ge - officiellerilent Ie ler décembre 1987.
Peu a~ rès , nous avons appris d ' un üf ficier Supérieur de l' ~tat :lajor '--1
3
2
Ge Ge ndarmerie, qui était outr~ de telles pratiques, que
demande du ?rocureur du Koi de ;,i,e11e5 et cl'un Officier 5upèrieur
Ge notre chaine hiérarci1ique, qu e ces rnutations furent décidées
c'~tait b la
~arJ
!
Ie Co;nnandant rle la Gendarmerie, Ie Général BERNAERT.
•
9) Réforme de la Gendarmerie.
Défense des Sous-Officiers.
Lorsque l'un d'entre nous co~~et une infraction qui mérité sanction,
celle-ci n'arrive ~as avant qu'une enquête sérieuse soit e~ecutée.
aient mis le doigt dans la plaie en suggérant, les premiers, que les
2
tueries ~ourraient avoir eté commanditees pour provoquer une éventuelle
ctés:aüilisation de l'Etat.
1
Parce qu'ils ont osé exposer ces vérités noir sur blanc, et qu'ils
~.': n'ont pas eté suivis par nos collégues de Bruxelles et de Nivelles,
alors qu'il suffisait ä ce moment-la de chercher les raisons de cette
déstabilisation mais surtout par Gui elle avait eté décidée, ils furent
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D'ENQUÊTE COMMISSI I
STENOGR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/21 WALRAEVENS 06.11.89
- 11 n'y eut pas de réactions dans l'imrnédiat ~ais après mon départ de
la BSR, ~es deux équipiers furent sanctionnés dans le déshonneur, sans
pouvoir se défendre. ~ous fû~es cependant plusieurs à être cités comme
tel:1oins dans cette affaire, notamment notre. Commandant de District de
1 'époque, le Uajor i-IOUTHUY, et moi-~ême comme supérieurs hiérarchiques
directs, ~ais nous n'avons jamais été entendus.
~ C'est donc sut un dossier incoQp1et que 1e généra1 BER~AERT confirme
(, les r.1Utations à la demande du Procureur du Roi de !ü velles. POURQU01?
I Que craignait donc ;·ionsieur 1e Procureur du Roi de :hvelles ?
, ' ;,
-' .
- C'est en fonction de ces. injustices que je me permets de solliciter
J'avais effectivement bien devin~, car en juillet 1988, j 'ai reçu la vi-
site de mernbres du Co~ité Supérieur de Controle, ~orteurs d'un nouveau
mandat de ~erquisition délivré ~our rechercner les apostilles ori~i
nales. Cette ~erquisition fut Góóative pour ces enquêteurs qui, a~rès
=>aVO'1S tous qu' une hiérarchie est r-écessaire pour diriger et commander
une force telle que la Cendarmerie. Force qui fait d'ailleurs peur
a beaucoup. :~ous ne demandons cependant, depuis de nombreuses annees
par voies syndicales et 3utres, que ces 9rérogatives restent correctes
et objectives, ce qui per Qettrait de creer un climat de travail beaucoup
plus serein qui serait bénefique pour la population que nous a vons l'obli-
~ation de dèfenore. Car Qalheureusement une grande partie de nos
Jfficiers oublie nos obli&ations à l'égard de la population, étant
obnubilés par la réussite de leur carrière militaire leur permettant,
en évitant le plus possible certains problèmes ou événements graves
qui se déroulent, d'accéder aux grades les plus élevés donnant accès I
aux plus hautes fonctions. En effet, que constate-t-on depuis plusieurs
années ? Le général BERNAERT a donné l'ordre d'écraser le potentat
nes Co~~andants de Brigades et de BSR, nota~~ent au niveau des relations
avec les magistrats dans les enqu~tes criminelles, et pour réaliser cet
ordre de no~breux Officiers se sont intéressés de plus près aux enqu~tes
j éstahili5ation Ge l' é:tat CO'~1.î1e causes possioles Ges T~, nous i~'norior!s
~ien sûr dans quel but. Ce n'est que fin 1985 que,~ertaines inforoa-
.. - ~ r.--... (.,- . , 4 • • '.c .... " •
tions ont Eil tre, parmi nos informateurs häOftuêTS, poUr nous diri;ëT--
,ers ~e
qu'un journaliste avait appelé, lors d'une emission telévisee,
•
"U;1 organisme international occulte à caractère reli~ieux", sans
~pporter d'autres explications. J'ai longuement hésite avant de parler
oe eet organisme, dissimule derrière la charité chrétienne et portant
nom OPUS DEI. L'uoe des toutes pre~ières informations nous étant parve-
nues est celle-ci :"c'est bien dans l'idéologie de l'OPUS DEI de teoter
d'instaurer un regime totalitaire pour diriger le pays en plaçant un
"sang bleu" d sa tête. :~ e possédant aucune documentation a ce sujec,
nous avons cherché soit confirmation soit infirmation en constatant,
cependant, que d'autres organismes quasi-identiques avaient plus o~ ~oins
co~~e
la même idéologie, ayant
vers le pouvoir et l'argent, que ce soit le sionisme ou la francmaçon-
aboutissement une ambition démesurée
,
!
I
lleri,=. >Jous na5ions en pleine indécision, jusqu' au jour ou est ~aru
• , .11.. . "" ,. >- L
aux [PO un livre intitulé "1 'OPUS DEI en Belgique". La première lec-
ture nous laissa perplexes, voip incrédules mais en fouillant ce livre,
IIOUS '3. vons calè sur deux chapi tres
~ ~un départ de la BSR de ~ avre, j'ai détruit, plut8t par déo it qu ' au tre
chose, ma farde de travail qui contenait les identités des titulaires
d2 vi hicules relevés à Dongelberg.
que tous les membres ont pris des notes et désirent poser des
IPAR.STENOGR. IPAR.REVIS. I
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STENoc.R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
membres de la Sûreté de l'Etat, qui lui avaient dit que des dossie s
I PAR.STENOGR. IPAR.REVIS. I
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STENoc.R. EVTL REVIS. DAeT. DAT.
d<:' ~
ces deux pe~sonnes. Nous avons ~ ensemble. J'ai dit que j 'avais
Y sont-ils toujours ?
M. Dussart.- Oui, ils y sont toujours. lls m'ont dit que l'on
1 PAR.STENOGR. IPAR.REVIS. I
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STENoc.R. EVTL REVIS. DAeT. DAT.
C'est l'impression que j 'ai eue. J'ai compris que l'on dvait détr.u t
la PJ, même des gendarmes de l'Etat major m'ont fait des confidencef.
soient faits ?
IPAR.STENOGR. IPAR.REVIS. I
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STENoc.R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
.
dans son cabinet, soit téléphoniquement. Début 1985 il Y eut un
/
demander.
le dos, tant par le Procureur du Roi dans les dossiers, que par
je ne me calmais pas.
d'enquête.
IPAR. STENOGR. I
PAR. REVIS.
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STEN~R. EV'I'L REVIS. DACT. DAT.
moi.
exemple ?
quelle raison.
ment situé avenue Louise chez Lannoy (??). On l'a trouvé, ainsi
au départ de Bruxelles vers Sofia, Macintex, sur les~uels était ind qué
_ bulgare eH TIUf)MO\.Î
ie non du coloner~Tuliafiov (??). A la réception à Sofia il y avait
IPAR.STENOGR • . IPAR.REVIS.
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STENOC-R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
M. Dussart.- Bien sûr, seulement, cornne je vous l'ai dit "nous n'éticns
pas crédibles". Le rapport de Wavre était établi par les "petits con!:
I PAR.STENOGR. IPAR.REVIS. I
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STENOCR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/35 ~.JALRAEVENS 06.1l.89
de suffisarnrnent d'effectifs.
Dekaise ?
3
se sont dirigés dans ce sens-là, mais ont abandonné.
ie Moyen-Orient.
Sofia.
I PAR.STENOGR. IPAR.REVIS. I
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STENcx.R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
I
I
Dekaise. M. Dekaise rentratt une mitraillette à la dat~
Ccrrtois.
est celle des bandits, des truands, l'autre celle · avancée par
M. Poelman ?
M. Dussart~- Jamais.
intervenir.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENor.R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
Kan de getuige ons daarove; meer vertellen? Wat weet hij in dat
Juge Schlicker.
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STENOC-R. EVTL REVIS. DAeT. DAT.
verder gaan ~et vragen stellen. Het zal waarschijnlijk nodig zijn
een aantal teksten te vergelijken. Ik stel dus voor dat bij een
Smets ?
Cal~ette
--
coup, que Smets avait liquidé Latinus avec un certain Jean-François
De heer Derycke.- U zei dat er eind 1985 een breuk was in de houding
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENlf.R. EVTL REVIS. DAeT. DAT.
malentendu ?
3
M. Dussart.- L'enquête Latinus fut arrêté aux environs de début 1985
2 Les 22 apostilles se situent entre juin et oetobre 1985. Done,
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENoc,R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
i
!
J
déclarations des membres de la Sûreté de l'Etat, que lui-même avait
I
J gardé en son cabinet et dont il m'avait envoyé ~ photocopies. [
I
lI
2
Lorsque je lui ai dit qu'il ~ a~t les originaux, il m'a répondu :
r1. Ie Président.- Le fait d'agir ainsi parce que l'on a peur que
questions.
faits sérieux ?
sérieux.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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D'ENQUÊTE
STENlf.R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/42 WALRAEVENS 06.11.89
apostilles ?
et vous avez toujours répondu aux questions posées par les magistratj.
laisse travailler. C'est mon point de vue, je ne sais pas s'il est
2
-------_._----_._--_._-_
M. Dussart.- Il s'agissait de l'entourage immédiat du Général
-.'
.. _.~ .. _-._ . . - ...
'
• . . . ....... -~••.Á
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STEN()(:R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/43 WALRAEVENS 06.11.89
colonel ...
dans l'enquête ?
à M. Schlicker.
Ie colonel ?
2
M. Dussart.- Bien sGr.
1 De heer Derycke.- Het is de zoveelste getuige die beweert over namen
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
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STENOC-R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/44 WALRAEVENS 06.11.89
- ook niet wegem een gegeven woord - o~ dewelke hij dat ~ een
faire rude recherche de la vérité. Dans son enquête sur l'Opus Dei
M. Dussart.- Non.
M. Dussart.- Oui.
déjä dit, les quatre ou cinq fois que je me suis rendu à Dongelberg
Disons qu~! aucun magistrat proche des enquêtes des tueries comne de
PAR.STENOGR. PAR.REVIS .
COMMISSION ONDERZOEKS-
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D'ENQUÊTE COMMISSIE
STENOCR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
par M. Deprêtre.
il y répondra, je suppose.
PAR.STENOGR. PAR.REns.
COMMISSION ONDERZOEKS-
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STENOCR. EVTL REVIS. DACT. DAT.
M. Dussart.- Tous les menbres du WNP ont été interrogés. Tous nous
été terminée ?
élément positif. J'ai appris que l'on avait détruit des documents,
à rien. Mais lorsqu'on a fait en sorte pour que vous ne puissiez pas
3
M. Laurent.- A priori, ce n'était donc pas une piste dénuée de
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
COMMISSION ONDERZOEKS-
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STENOC-R. EVTL REVIS. DACT. DAT.
/47 WALRAEVENS 06.11.89
introduite.
suicide érotique.
précisions.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS .
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STENor.R. EVTL REVIS. DACT . DAT.
PAR.STENOGR. PAR.REVIS.
G. DUSSART
10 Rue François Boussemanne
5030 VEDRIN
081/21.32.52
•
Monsieur BOURGEOIS
Président de la Commission Parlementaire d'enquête sur le
banditisme et le terrorisme.
19 feuillets.
P~éalJ1bule.
En 1983.
En 1984.
Dossier Latinus.
Quelques jours plus tard, nous avons effectué les tests : de résistance
d'un mêm= cable téléphonique qui s'est brisé sous un poids de 40 Kgs.
Test effectué sans chocs sur Ie lien d'ou impossibi1ité de se pendre
avec un tel cab1e pour un homme d'un poids approximatif de 50 à 60 Kgs.
11 ne reste qu'une seule hypothèse : on pouvait "pendre" Latinus en
1aissant reposer soit Ie bassin et/ou les jambes sur Ie garde-manger
renversé juste à coté de l'emplacement du corps, et ensuite placer
la tête dans la boucle nouée des deux cables pendants du plafond.
Cett= position pourrait expliquer :
- que les si110ns étaient bien marqués d'un seul coté du cou et
à peine visible de l'autre coté;
- un seul os trachidien brisé.
- Par la suite un équipier apprend que deux collègues de cette BSR ont
rédigé un rapport reprenant une liste composée de policiers, militaires
et gendarmes, en activité ou non, ayant fait partie du WNP. Nous
apprenons qu'un officier supérieur de Gendarmerie s'est emparé des
copies de ce rapport ainsi que des carbones. Ces deux collègues ont
toujours refusé de n~us communiquer ces noms, ne désirant pas avoir
d'ennuis. S'agissait-il du groupe G ?
Ayant présenté notre défense et les moyens mis en oeuvre (piè ges dans
les rapports), cet Officier no us incita "à nous calmer", car, a-t-il
déc .-L aré "textueller'lent" : "Votre Commandant de District n' est pas dans
une situation qui lui permette de prendre des risques inutiles".
Tout cela s'est ter~iné par des jours d'arrêt que j'ai accepté, sans
aucune réaction de ma part, et j'ai arrêté l'enquête afin de ne pas
etre Uil oosta:::le à la carrière de mon Commandant de District.
- A remarquer également que les activités des C.C.C. ont débuté juste au
moment oG Ie W.N.P. a cessé les siennes. Manipulations? D~stabilisation
- Peu aiJrès, nous avons appris d'un Officier Supérieur de l'Etat Hajor
de Gendarmerie, qui était outré de telles pratiques, que c'était à la
demande du Procureur àu Roi de Nivelles et d'un Officier Supérieur
Ge notre chaîne hiérarchique, que ces mutations furent déciàées par
Ie Comnandant oe la Gendanaerie, Ie Général BERNAERT.
Ceci IJ~iquement par ce qu'ils avaient effectué leur travail objectivement,
mais que cela ne plaisait pas aux personnalités d'extrême-droite et
de l'Etat ~ajor de Gendarmerie qui n'avaient pas apprécié, non seule-
went Ie 'biègeage'f de nos rapports, mais d'avoir mis en cause certains
memores de la Gendarlilerie dans le HNP et, de parier de certaines
-12-
9) R~forme de la Gendarmerie.
D~fense des Sous-Ofticiers.
Lorsque l'un d'entre nous co~~et une infraction qui m~rit~ sanction,
celle-ci n'arrive pas avant qu'une enqu~te sérieuse soit exécutée.
G~n~ralement, par mesure de préservation, le Sous-Officier incriminé
fait l'objet d'une illutation administrative vers une autre unité.
11 s'agit la d'une mesure normale lorsqu'un ou plusieurs éléments
confirment l'infraction commise.
Mais o~ cela ne va plus, c'est que 10rsque l'Officier se trouve devant
des cas o~ il existe à peine une suspicion d'infraction, eet Officier
fait usage des ses prérogatives hiérarchiques en sollicitant et obte-
nant, auprès du Chef de Corps, une mutation adQinistrative.
Ce fut notarnrnent le cas des UiL GOSEE et SARTILLOT, qui furent mutés de
la 3SR vers la Brigade de Bruxelles, sans avoir pu se défendre valable-
men t et sans qu'il soit tenu cOQpte de leur honneur comme de leur
situation familiale - tout cela sans preuves.
Dans J.es deux autres cas du Ier chef B1HAY et du 1NL BALFR01D, c' est
encore plus flagrant, il n'y avait même pas de suspicion d'infraction.
Yoici deux ho~mes qui, parce qu'ils ont osé dire la vérité dans leur
rapport de Qars 1935, ce qui était déplaisant pour toutes les super
t~tes pensantes, tant du Parquet de Hivelles que de l'Etat Major de
uendarQerie, qui n'ont jamais pu supporter que deux "petits gendarmes"
aient mis le doigt dans la plaie en suggérant, les premiers, que les
tueries pourraient avo ir été commanditées pour provoquer une éventuelle
dés~abilisation de l'Etat.
Parce qu'ils ont osé exposer ces vérités noir sur blanc, et qu'ils
n'ont pas été suivis par nos collègues de Bruxelles et de Nivelles,
alors qu'il suffisait a ce moment-la de chercher les raisons de cette
déstabilisation mais surtout par gui elle avait èté décidée, ils furent
-13-
11 n'y eut pas de réactions dans l'immédiat mais après mon départ de
la BSR., mes deux équipiers furent sanctionnés dans le déshonneur, sans
pouvoir se défendre.. Nous fûmes cependant plusieurs à être cités comme
télJoins dans cette affaire, notamment notre Commandant de District de
l' époque, le l·lajor NOUTHUY, et moi-même comme supérieurs hiérarchiques
directs, mais nous n'avons jamais été entendus.
C' est donc sur un dossier incor.lplet que le général BERNAERT confirme
les mutations à la demande du Procureur du Roi de Nivelles. POURQU01?
Que craignait donc Monsieur le Procureur du Roi de Nivelles ?
J'avais effectivement bien deviné, car en juillet 1988, j'ai reçu la vi-
site de membres du COillité Supérieur de Contr8le, porteurs d'un nouveau
mandat de perquisition délivré pour rechercher les apostilles origi-
nales. Cette perquisition fut ~é~ative pour ces enqu~teurs qui, apr~s
- A mon départ de la BSR de Wavre, j'ai détruit, plutot par dépit qu'autre
chose, ma farde de travail qui contenait les identités des titulaires
de v~hicules relevés à Dongelberg.
-19-
-, l ,/ /. .. "
, / 1.-
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- (
DOCUMENT N° 4
District DE WAVRE
Brigade BSR
ANAL·YSE DU PROCES-VERBAL
Le Commandant de la brigade,
vu
Le Commandant du district,
TRIBUNAL
TRANSMIS
DE PREMIERE INSTANCE
A
RENVOYE
1,MONSIEUR \ /
NIVELLES
.-/~) <u'en e t-il nu difN:rend entre Lihert et Lé!tinus ?
CADINET Ie Procureur du Roi h)~uand Ie merbre interro::;é: iJ. -t-iJ. vu po : r la
!'OE Ie Juge d'instruction derni~re ~Oi5 Paul L~tinus ?
\
M. LE JUGE O'INSTRUCfION rOfficier du ministère public près Ie TribunaI ~ual btait alor5 son ~orRl ?
de police
·······.J.aIrdlel·SCH~lr.f(ER······.···.···.· i) La Concubine d0 Pau~ - LntinuG n t-elle CU[ des
Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires
Bur. :
contocts avant ou après Ie d~cès ~vec la ;,uret[ ?
ou l'Officier dirigeant
DO$$. nO: 4q~//y
Si oui, dans quel but?
Ie Commandant de gendarmerie
Corr. n° : j) Le membre interroC6 a-t-il entendu pnrlcr du
du district
àossier i'ino::t? Dans ~'affirrTtiv f: , l'lt -t-il '/:;"
A renvoyer avec ses annexes de Ia brigade
~ue contient-t-il ?
en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police
nom du magistrat soussigné. k) Comnent le~ nazis ~ endeient-i16 1eurs traitres ?
Ie Commissaire de police
1) Le membre interroeF a-t-il entendu purIer de la
ANNEXE :
à .. d.J... 4. ..... #.(u:f!~.:........ . ~uret6 isra~lien'~ ou d'une a ,tre ~uret6 6trnnG~re ?
~rt •
1 3 Jun 1985
"_ ", .,, ~.~.
• •
JO,- _ .7 "
TRIBUNAL TRIBUNAL
J . 31 J . 31
DE PREMIERE INSTANCE DE PREMIERE INSTANCE
TRANSMIS TRANSMIS
A à MONSIEUR A à MONSIEUR
RENVOYE RENVOYE I ;.
1400 NrVELLES
I . '
De bien voulo i:;4,t,endre BARBILR et LAI1HERS. Auriez-vous l' amabili té d e ..oe communiqu e r
I ' 1 ,s l' a dresse de Lr
de ~jr Chevalier Ca lrnette Jean-Francis
ir:\ [~0~
"-""'" .. \...~
afin que je les onvoque.
/Ir Kaus s e e s convoqué pour le 12 juin et
G r:::ND"RME;~It: Mr Estiev art pour le 13 .
DJ.:.{!:RI;:.~.:- ~):.~ ' :~' .; VRE Pour,iez-vo'iS également entendre l' ex-épouse
..... ~ ,
:
.22~J~ . du Doct e ur Pinon, je crois qu'elle s'appelle
s~~;r8 Mc:iÏ 1985
BllII'I f, ... .0.. ~_ _
. .
Jeuni a u Josiane. Elle devait habiter
4 rue René Francq à BrAine l' Alleud, au sujet
'$.... lil!
du farneux dossier Pinon et de ses relations
avec Hr Smet.
GENDARMERIf:.
)JSTRICT DE WAVRE .
Nivelles
07-05- 19fb 19
,.e-2.6-7-1 Nivelles 2 8 -05- 19.85 19
..... ----------:-
Le Juge d'/nslruclion.
L. Jug. ~,,",,;on, En~ Ie
3 0 Mai ~~~
~)-r
Á-/{ ~
J. 31. J. 3J
TRIBUNAL
TRIBUNAL TRANSMIS
DE PREMIE RE INSTANCE
TRANSMIS
1 ,MONSIEUR
DE PREMIERE INSTANCE
A
1à MONSIEUR
A RENVOYE
RENVOYE
NIVELlES ,
NIVELLES
I
CABINET Ie Procureur du Roi I·
Ie Procureur du Roi
CABINET . .
DE Ie Juge d'instruction ~.~
Ie Juge d'instruction
DE
rOfficier du ministère public près Ie Tribunal M. LE lUGE D'INSTRUCTION rOfficier du ministère public près Ie Tribun: r
M. LE lUGE D'INSTRUCTION de police r
de police
....fdlef SCHLJCKER
.................. -_._ ... _.
.. .. ................
···J.Mfchel ·SCHlICKER················· ··· Ie Commissaire en chef aux délégations judiciair< t
~
à .. ..t..j~./r/.p.f:~ .................. .
ANNEXE :
ANNEXE :
.. .l//",f1
à .... /.J/J. ~ /z/ ~f,;l
. .. ..• ... .•.. •.. ........ ... . ......
GE:l'iD~HMERll
~,s'n2: {L~l \J..' A \JJ?r- G Ii N 0 /iA.. R M È.R Il
Le luge d'instraction,
Le lage d'instruCtiOD,
~
J. 31. J. 3l.
1RIBUNAL TRIBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
A
TRANSMIS
i ,MONSIEUR
DE PREMIERE USSTANCE
TRANSMIS
i à MONSIEUR t. '~
ISe.r
A
RENVOYE RENVOYE
NIVELLES NIVElLES
CAllINET Ie Procureur du Roi CAllINET Ie Procureur du Roi
DE Ie Juge d'instruction DE Ie Juge d'instruction
M. LR IUGE O'INSTRUCTION a'Officier du ministère public près Ie Tribunal M. LE IUGE D'INSTRUCTION a'Officier du ministère public près Ie Tribunal
de police de police
·······Hrftllet-SCHLfCKEft················ Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires ···· J.II/che/·SCHUCKER·· ················· Ie Commissaire en chef aux déIégations judiciaires
Bur. : ou l'Officier dirigeant Bur. : ou l'Officier dirigeant
Doss. n' 4? c;j(f~ Ie Commandant de gendarmerie Do$1. n' : /~ 0/1'7 Ie Commandant de gendarmerie
Corr. n' : Corr. n' :
du districE du districE
A renvoyer avee ses annexes de la brigade A renvoyer avec ses annexes de la brigade
eD meotionnaot sor Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police
Dom dn magistrat sou$1ign~. nom du magistrat soussign~.
Ie Commissaire de police Ie Commissaire de police
ANNEXE :
11JI!....~k..!d.v:f.:tI. :........ .
à . .. .
ANNEXE :
Jl..ji!. ....i!~I..: ..............
à .. .
'\
de bi e n vouloir ' ndre Marc e l Ba rbier sur 50n
de bien vouloi~ entcndre La m ~ers, p~ r e e t fi ls,
rale da n;, Ie \-.1 ~e:- s onn a lité de
sur leur ral e da ns Ie W.N.P., sur La tinus et s ur
Ie prit d'armes du p ~ re Lam mers ~ ~ . Sm e ts. Paul La tinus.
~
GENDARMERI~
DtST~ .. : l:/,\ \lRE RF
N· _ .., l ,', 7~. l
.qJ.JJo! l 1985
Entrlle _
~ -. -----..,,-,--
Nivelles Ie 3 0 -07~ 1985 19 Nivelles Ie
3 0 -07- 1985 19
",.
Le Jage d'instruction. Le Jage d'instruction.
~
J. 31.
TRIBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
A
TRANSMIS
RENVOYE
! ,MONSIEUR
J. 3i .
TRIBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
A
TRANS MIS
RENVOYE
! ,MONSIEUR
NIVELLES
NIVEllES
CABlNET Ie Procureur du Roi
CABINET Ie Procureur du Roi Ie Juge d'instruction
DE
DE Ie Juge d'instruction l'Officier du ministère public près Ie Tribunal
M. LE JUCE O'INSTRUCTION
M. LE IUCE O'INSTRUCTION
a'Officier du ministère public près Ie Tnounal de police
de police .. ··,IoMlche.-SCHl:ltKER ................... . Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires
····U1lcheJ. SCHl-IGKfR-··················· Ie Commissaire en chef au.."{ délégafions judiciaires Bur. : ou l'Officier dirigeant
Bur. : ou I'Officier dirigeant Ooss. n' : -If~//? Ie Commandant de gendarmerie
Ooss. n' : -/h//f Ie Commandant de gendarmerie Co rT. n' :
du district
CorT. n' :
du districE de la brigade
A renvoyer avec ses annexes
A renvoyer ;vee JeS annexes de la brigade en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police
en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police nom du magistrat soussigné.
Ie Commissaire de police
nom du magistrat soussign~.
Ie Commissaire de poIice
ANNEXE :
4'-JI? ..............................
à ............... h/4/Jt ·
ANNEXE :
à ..&. J...f. ... /r/d.~.:................. .
GEN~ARi\fERU;.
OISTRI:'~:"T OE WA.v~E
~~. " ~ 737
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Nivelles Ie 3 1 -07~ 1985 19 Nivelles Ie
3 1 -07- 1985 19
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RENVOYE
! à MONSIEUR
TRIBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
A
NIVELLES
TRANSMIS
RENVOYE
! à MONSIEUR
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NIVELLES
CABINET Ie Procureur du Roi
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CABINET Ie Procureur du Roi
Ie Juge d'instruction DE Ie Juge d'instruction
DE
a'Officier du ministère public près Ie Tnounal \1. LE JUGE D'INSTRUCTION a'Officier du ministère public près Ie Tribunal
\.f. LE ]UGE D'INSTRUCTION
de police de police
"" .. .uJJch.el.Sl:HUCXm ..............••. .. ....... J.IIlcbel.1CHUCKER .. ··· .. · .. · .. · Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires
Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires
Bur. : ou I'Officier dirigeant
Bur. :
Doss.. n' : 4Çt!J/J"~
ou rOfficier dirigeant
Doss. n' : --I? 0/J I; Ie Commandant de gendarmerie
Ie Commandant de gendarmerie Corr. n' :
Corr. n' :
du district du district
de Ia brigade A renvoyer avec sa annexcs de la brigade
A rcovoyer avec sa annextS en mentionoant sur Ic pli Ic
en mentionnant sur Je pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police Ie Bourgmestre - Officier de police
nom du magistrat soussign~.
nom du magistrat soussign~. Ie Commissaire de police
Ie Commissaire de poli ce
ANNEXE :
ANNEXE :
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NIVELLES
A
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TRInUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
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NIVELLES
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RENVOYE
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I.
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CABINET Ie Procureur du Roi CABINET Ie Procureur du Roi • ,,
DE Ie Juge d'instruction DE Ie Juge d'instruction ,I.
a'Officier du ministère public près Ie Tribunal
\1. LE lUGE D'INSTRUCTION
JoMo SCHLICKER
a'Officier du ministère public près Ie Tribunal
de police
\1. LE lUGE D'INSTRUCTION
de police
L
._.... J.AJ1f___ ~QH_~_IC.KE_R ........ _..
Ie Commissaire en chef aux délégafions judiciaires Ie Commissaire en chef aux délégafions judiciaires
Bur. : ou l'Officier dirigeant Bur. : ou l'Officier dirigeant
Doss. 0' : 4f~/f Ie Commandant de gendarmerie
Doss. n' : Ie Commandant de gendarmerie
Corr. 0': Corr. n' :
du districl du districl
A reovoyer : O'ee sa anoexcs de la brigade A rcovoyer avec ses annexes de la brigade
eo meotioooaot SUl Ic pli Ic Ie Bourgmestre - Officier de police en mentionnant sur Ic pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police
oom du lrulgisttat soussigné. nom du magistrat soussigné.
Ie Commissaire de police • le Commissaire de police
ANNEXE :
If..!.!!......~~':.:........... ..
ANNEXE :
à ... .. à .... II/.!f..A/..4..~ :................. ..
Nivelles Ie 10/10/1985
19
Nivelles Ie 10/10/1985 ./ 19
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I:.e Jage d'instructioD, Le Jage d'instructiO~....
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D1STRI8T GE WAV~E
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TRIBUNAL
DE PREMJERE INSTANCE
NIVELLES
A
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TRIBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
NIVELLES
A
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RENVOYE
l i MONSIEUR
'. -....MICHEL
J. ........ -_ ........................SCHUCKER
--.. ---.. _.o- .... ___ .. ____ . _.. _
de police J. "MICHEL SCHLICKER de police
~
Ie Commissaire en chef au.'t délégafions iudiciaires .----....... --..... --....... -.... --... -.----.... -... -... --. Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires
Bur. : ou I'Officier dirigeant Bur. : ou l'Officier dirigeant
Doss. n' : Ie Commandant de gendarmerie Doss. n': 140/84 Ie Commandant de gendarmerie
Gore. n' : Core. n' :
du district du district
A renvoyer avee ses annexes de la brigade A renvoyer avee ses annexes de la brigade
en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de poIice en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police
nom du magistrat soussigné. nom du magistrat soussigné.
Ie Commissaire de police Je Commissaire de police
ANNEXE : ANNEXE :
à .. ..... h!.t!.t-:tf:.: ....................... .. à ... .~.~.~. ~.~~ ...~~.~.~.:................ ..
~ ~
J. 31.
J. 31.
TRInUNAL
TRANSMIS TRlBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
A
RENVOYE
1à MONSIEUR DE PREMIERE INSTANCE
A
TRANSMIS
1 à MONSIEUR
I.R}.
I,· t!
I
~ ,
RENVOYE f
NIVELLES NIVELLES
CABINET Ie Procureur du Roi
CABINET Ie Procureur du Roi
DE Ie Juge d'instruction
DE Ie Juge d'instruction
l'Officier du minist~re public près Ie Tribunal
M. LE }UCE O'INSTRUCTION
'vl. LE }UCE O'INSTRUCTION U'Officier du ministère pubIic près Ie Tnounal
de police
·... ·...... J-III"ltd-5CIfUelEO .....•. ·... . de police
Ie Commissaire en chef aux délégations judiciaires -.......J.IIlcl:e1 SCHUCKER
__ .......... _---_ ...... ----_._------------
Ie Commissaire en chef aux déIégafions judiciaires
Bur. : ou l'Officier dirigeant Bur. : ou I'Officier dirigeant
Doss. n' :/~~ ~/ tiJ
Corr. n" :
Ie Commandant de gendarmerie Doss. n" :--Ilo//f Ie Commandant de gendarmerie
du district COIT. n" :
du district
A renvoycr avec ses annexcs de la brigade
A renvoyer avec ses anncxes de la brigade
en mentionnant sur le pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de police
nom du magistrat soussigné. en mentionnant sur Ie pli Ie Ie Bourgmestre - Officier de poIice
Ie Commissaire de police nom du magistrat soussigné.
Ie Commissaire de police ~ .
ANNEXE :
à ...... !!.{'~... d.~~.~ ....... ANNEXE :
à .d/.~ .... A/..~~.: ............... .
!
Nivelles Ie 19 i'
19 -11- 1985 !
196
1l!! Le Jage d'iastruction.
,'i
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NIVELLES Ie ['
GENDARMiiRIE
~
i
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Le luge d'instroCtiOD,
~'ST~ Bi WAVRE
RENVOYE
l à MONSIEUR
J. 31.
NIVELLES
CABINET Ie Procureur du B ai
DE Ie Juge d'instruction
\1. LE JUGE D'INSTRUCTION
J I~,C%!,.~ '"
.11" -; L-'" ~":C r~~ ft
pg ·_~·~·t;:B;.:,·.~t\f"
de police
.... ... L . . Ie Commissaire chef aux déIégations iudiciaires
Bur. : ou I'OfIicier d' geant
Doss. n' : t/g~/
COIT. n' : 140/84
A renvoyer avec ses annexes
en mentionnant sur Ie pli Ie
nom du magistrat soussigné.
ANNEXE :
à .. ....~n~~~.n.~~ ..................... ..
___~~L~'_________
4IW9 ,,-------Nivelles Ie 19
2 7 JAN. 1986
!,
~.2 7 Jan 86 ~.
~
1
DOCUMENT N° 1
à Nivelles.
ANALYSE DU PROCES-VERBAL
PRO
P.V. D'AUDITION ET DE
ru.;NS:;;IGN"EM ~~ NTS
Concerne :
COU}:S:iI' BL:::;SSUR~S VûLOlfi':. HSS
AVE..C .\l\?!.sS. Ce jourJ'hui seize février
.,
I:) I,
07 .5!~. dO!T:icilié à. \,'A VRE qu'avisés qu'une personn~ ven~t d'~tre agrû5sée avait
Chaussée de Louvain 16~.
été transposrtée par le Servie 900 à la Clinique St Pie
-:-
à OTTI~NIE3, n~us nous so~~es rendua au n0162, Chausséc
Faits commis à WAVRF"
ahauBsée de Louvain n° de Louvain à \.. \va~, o~ les feites auraiont étê com~i6o
i
'!lIlen t .coetaud. " " 1 " 1 " " " ' ' ' ' ' ' ' ' ' 1 ' ' ' ' ' ' " " " " " l i l t " " " 1111"" " " f lit 11 11 "11"" 111'" " " " IIIf I' I ' " I! n 1111"" 1
"De euite. le premier ~.~ dit qu'il allait me fniro une grosse tête. ri
"m'a aU8sit6t trappé d'un coup de poing Bur 1e nez, puis a Borti ua
"scnlpel et m'en a porté un coup 0 la joue gaucho, m'occa3io~nant une
"blessure linéaire de plus de dix centi mètres. Cela se passait dans mo
,
"cabinet. J's! voulu tuir. ils m'en ont emp~chó. J'oi alor a c ri~ et j'~i
I
"reçu encore deux ou trois coups. Un des deu x agresseu~ a alora dit :fll~1Q_
"Je ~e pe~x autrement d&crire ces deux auteurs, cela a été tel1effient vito.
"Je les ai toutefoie vu reprendl"a place dana uno voiture blanch~t aasez
"grosse, sana pOl~voir préciser la rnarque (genre BHW ou AUDI). Mrlll""""'I1'"
"J'ignore l'identité de mes agreGseUrS. Ja no peux fournir aucune autr~
,
"préciaion. Je ne !:la connaia Fas ct 'en:l emi. Je ne peux V0 1Á 6 fovrnlr auc~
"Iétail vestimentaite concerna.nt mes agres s eurs. t""'" 1111 II"!' l i l ! " " " I!"" 11 ti""" r'
tlJ'ai fait a~pel aU service 900 imrnidiatement apris le d~~art de mes i
"agre66eurs.(Apr~s lecture faite, peraiste et signG au ~arnet).
=-=-=-=-=-=-=-:-:-=-=-=-:-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:-=-=-=-~-=-~-=-=_=_=_ I
CONSTATATloNS (SUITE)
La victime, ~ ~~ LJ rr:: ~ Bernard, :;>r t! sant uit un~ plaie fral che ;~ r:.t sut n fGe
allant du bas de I' oreille gauche, vers le milieu du monton. ::'on nez 1-
était tuméflé lét,èrement, caté droit.
I
La victime parlait 8SS0Z difficile~ent et lors de son audition te~
nalt en permanenee un pan6o~ent devant la bouche. I
I
;~
Nous ánnoxon3 au p:-é3ent le ccrtificat médical uigné pé'r l e DocteUT
I
I . <
disp l.. te ont ~té perçU8 pa. l'un des o~cupants d'une maiaon con "
Ce voisin ne s'occunant pas des faits et geste.de ses voisins,
pas prêté autrement attention et ne peux fournir aucun détai1 :
plérnentaire.
3~ Unc autre personne noue a sir,nálé que Ie 16.2.85 vers 16.30 he:
( '