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Savane et bush pour l’antilope

Si la plupart des antilopes sont originaires d’Afrique, on en rencontre également en Asie, au


Moyen-Orient et sur le continent américain où elles ont été introduites. Ces ruminants
emblématiques de la savane africaine et du fameux bush, fréquentent généralement les prairies
ouvertes, les steppes. Les variétés vivant dans les forêts et zones boisées (céphalophes, antilopes
royales, dik-dik) ont tendance à être sédentaires. Les antilopes formant une vaste famille, leur
habitat s’en trouve très diversifié : le saïga supporte les froids extrêmes, l'oryx d'Arabie se plait dans
le désert quand le sitatunga adopte un mode de vie amphibie.

Régime végétarien et quelques exceptions


Ce mammifère herbivore se nourrit de feuilles, d’herbacées, de graminées, de tubercules, de
pousses d’arbustes, de racines et de fruits. La gazelle de Waller peut même se tenir debout sur ses
pattes postérieures pour attraper sa nourriture sur les arbres. Aux végétaux qui constituent l’essentiel
de leur nourriture, le céphalophe ajoute des insectes, des petits oiseaux et mammifères qu’il tue à
l’aide de ses sabots avant. Il se montre aussi charognard à l’occasion. Les antilopes des plaines
(gnous, gazelles) entreprennent de longues migrations visant à suivre les pluies à la recherche de
nouveaux pâturages.

L’antilope : parfois solitaire, souvent grégaire


Certaines antilopes comme les gnous et les gazelles sont connues pour leurs immenses troupeaux
qui effectuent leur migration annuelle dans les plaines africaines en compagnie des zèbres. Le
springbok, par exemple, est un animal social et grégaire qui vit en troupeau composé de plusieurs
dizaines d’individus. Beaucoup d’espèces préfèrent toutefois la vie en petits groupes ou la solitude.
Quant au dik-dik, il est monogame et passe son existence en couple. En plus de la course, cette
espèce vivant en forêt se protège des prédateurs grâce à son pelage qui lui permet de se fondre dans
le paysage.

L’antilope naît puis marche


Les antilopes se reproduisent au cours de deux périodes (mars-avril et août-septembre) pendant
lesquelles les mâles se livrent à de violents combats. Après l’accouplement, la femelle met au
monde un seul petit au terme d’une gestation comprise entre cinq et six mois. Elle dissimule son
bébé dans un couvert dense et le quitte uniquement pour chercher de la nourriture. Au moment du
repas, elle appelle son faon qui, une fois ravitaillé, retourne vite dans sa cachette. Si la sélection
naturelle a attribué aux jeunes la capacité de marcher très tôt après leur naissance, ils restent très
vulnérables face aux prédateurs.

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