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Risque de prison

Durant toute sa campagne, M. Bolsonaro avait agité le risque de fraude, attisant la colère de ses
partisans les plus radicaux qui, le 8 janvier, quelques jours seulement après l'entrée en fonction de
Lula, avaient attaqué les sièges des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire à Brasilia.

Dans un entretien jeudi à une radio locale, le président Lula a de nouveau accablé son prédécesseur:
"Nous avons eu ici un citoyen qui n'a pas voulu accepter le résultat des élections. Nous avons eu ici
un citoyen qui a voulu faire un coup d'Etat le 8 janvier".

Si la question de l'après-Bolsonaro se pose déjà dans son camp et dans la presse, le bolsonarisme est
toutefois solidement ancré. Jair Bolsonaro avait perdu avec seulement 1,8 % d'écart au second tour
face à Lula.

Les partis de droite et d'extrême droite sont encore plus forts au Parlement qu'ils ne l'étaient sous
son mandat, posant un défi de taille au président de gauche, de retour après deux mandats
(2003-2010).

Quelle que soit la décision du TSE, M. Bolsonaro n'est pas au bout de ses épreuves judiciaires. En
plus d'une quinzaine de procédures devant le tribunal électoral, l'ex-dirigeant est ciblé par la Cour
suprême dans cinq affaires, notamment pour son rôle présumé d'inspirateur des attaques
du 8 janvier. Il risque la prison.

ns. » Or, « l'innovation pédagogique a plus de chances de réussir que la circulaire », selon lui.

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