Comment voir l’ISS ?

La Station spatiale internationale traverse régulièrement la voûte céleste nocturne telle une étoile
brillante. Quand et comment la voir ? La Cité de l’espace vous explique tout ! En fait, l’ISS n’est
pas le seul satellite artificiel visible la nuit. Loin de là. Tous ces engins construits par l’Homme ne
brillent pas par eux-mêmes, mais en revanche ils reflètent la lumière du Soleil, leur donnant
l’apparence d’une étoile qui bouge au sein du firmament alors qu’ils parcourent leur orbite.
L’exception étant les satellites géostationnaires qui, à 36 000 km d’altitude, accomplissent une
orbite en même temps que la Terre tourne sur elle-même. Ils sont donc immobiles dans le ciel, ce
qui est très pratique puisqu’il suffit de fixer une bonne fois pour toutes sa parabole dans la bonne
direction pour recevoir par exemple les signaux de télévision qu’ils transmettent.

Toutefois, ces satellites comme d’autres s’avèrent d’une luminosité faible, parfois trop faible pour
que notre œil les perçoive. Il n’en est rien avec la Station Spatiale Internationale. Ses modules
revêtus d’une «peau métallique» renvoient la lumière de l’astre du jour vers la Terre, sans oublier
ses imposants panneaux solaires. Selon les périodes, la Station est parfois l’étoile la plus brillante
du ciel qu’elle parcourt majestueusement en quelques minutes. Un spectacle inoubliable : pensez
alors aux astronautes qui sont à bord et qui tournent autour de notre planète à 28 000 km/h ! La
photo ci-contre montre un passage de la station qui a laissé une trace dans le ciel, l’appareil ayant
été réglé pour accomplir une pause prolongée de plusieurs dizaines de secondes.

Il se peut que la liste sur la page suivante soit vide si la station ne peut pas être vue. D’office,
Heavens-Above calcule en effet les passages où l’angle de la Station avec le Soleil et votre lieu
permet une observation («visibles» est normalement présélectionné). Les passages en journée sont
également exclus. Dans la liste, choisissez une date et heure de passage (3). Les meilleures
observations sont celles où l’ISS est la plus brillante, ce qui correspond à des magnitudes négatives
comme sur cet exemple -3,8 (l’équivalent de l’éclat de Vénus). À partir de -2, le spectacle est
garanti.