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COMPTABILITE GENERALE II
LICENCE 2
1
PROGRAMME
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CHAPITRE I : L’INVENTAIRE EXTRA-COMPTABLE, LES TRAVAUX
D’INVENTAIRE
I. GENERALITES
A- Définition
Le terme « inventaire » désigne à la fois :
- l’ensemble des opérations de recensement des éléments actifs et passifs
de l’entité ;
- l’ensemble des documents donnant l’état descriptif de ces éléments.
L’inventaire est un instrument de contrôle dans l’entité. Il permet de connaître
l’Etat réel des biens de l’entité à une date donnée, c’est-à-dire le 31/12/N ou fin
de saison.
Au Bénin, comme dans les autres pays, l’inventaire matériel ou extra -comptable
se fait une fois par an dans toutes les entités.
Le résultat de l’inventaire est fixé dans le livre d’inventaire.
B- Le livre d’inventaire
Tout commerçant ou toute entité tient obligatoirement un livre journal, un grand
livre et un livre d’inventaire. Les données fournies par l’inventaire matériel ou
extra -comptable (état des stocks, état du matériel, état des créances état des
dettes etc.…) sont regroupées sur le livre d’inventaire.
Par ailleurs, les comptes annuels (Bilan, compte de résultat, tableau financier des
ressources et des emplois et annexes) sont transcrits chaque année sur le livre
d’inventaire.
Comme le livre journal, le livre d’inventaire doit être coté, paraphé et numéroté
par les autorités compétentes notamment le greffier du tribunal de commerce ou
de première instance.
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II. Déroulement de l’inventaire extra - comptable.
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L’inventaire extra -comptable consiste à :
1. Déterminer les quantités de marchandises, approvisionnements produits
finis en stocks, catégorie par catégorie.
On procède rayon par rayon, au récolement des diverses marchandises
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3. Enregistrement des variations de stocks et des en-cours
Ce point sera développé dans le chapitre 5 « Valorisation des stocks à
l’inventaire.
1. Créances
Le relevé nominatif des clients, des débiteurs divers indique le montant
des diverses créances de l’entité sur ses tiers ; il est prudent de vérifier ce relevé
en contrôlant (à partir des dossiers des clients), les éléments du solde de chaque
compte individuel. Lorsque la comptabilité est informatisée, il est possible de
faire une « justification de solde » systématique en fin de période (pointage des
débits et de leurs règlements successifs).
Il convient ensuite de déterminer les créances douteuses et le taux de la perte
probable ainsi que les créances irrécouvrables.
2. Dettes
On procède de même au pointage du relevé nominatif des fournisseurs,
des créditeurs divers et, si possible, à la « justification » des soldes.
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les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères. Cette partie sera
développée dans le chapitre 5.
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Exemple : Etat des titres de placement au 31 décembre 2007
Nature Quan- Prix Evaluation Provision Provi Provision
des Tités d’achat au nécessaire sion au Augmenta Réduction
titres 31/ 12/ 07 31/12/06 tion (reprise)
( dotation)
Action
Sté A 200 2.000.000 1.500.000 500.000 300.000 200.000 -
Action
Sté B 150 1.500.000 1.640.000 - - - -
Obligati
on D 120 1.200.000 1.050.000 150.000 - 150.000 -
Action
Sté F 80 800.000 1.100.000 - 400.000 - 400.000
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b. On inscrit dans chacun de ces comptes, les opérations qui le concernent,
mais qui ne sont encore enregistrées, alors qu’elles sont déjà inscrites sur l’autre
compte en raison du décalage des écritures dans les deux comptabilités.
Si aucune erreur n’a été commise dans la tenue des comptes, on doit alors
obtenir des soldes opposés.
c. Il reste alors à enregistrer dans la comptabilité de l’entité les écritures
correspondant aux inscriptions nouvelles du compte banque (frais bancaires,
agios, règlements d’effets domiciliés, virement en faveur de l’entité, dont cette
dernière prend connaissance à la réception du relevé de compte).
Exemple :
a) des opérations inscrites sur le compte tenu par la banque n’ont pas
encore été enregistrées dans nos livres :
- agios de 81.340 F sur remise à l’escompte du 27 avril ;
- commission bancaire : 132.000 F
- virement à notre ordre du client Serge 574.000 F ;
- domiciliation N°20, réglée le 30 Avril par la « FINANCIAL BANK »
2.667.410 F. (ordre de domiciliation donné par l’entité à la banque lors de la
naissance de la dette) ;
- coupon d’obligations encaissées par la « FINANCIAL BANK » pour
notre compte 246.000 F.
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- chèque N° 2500 à l’ordre du fournisseur TOURE : 258.900 F ;
- chèque N° 2501 à l’ordre du fournisseur ALI : 998.000 F.
Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement.
Résolution
15.276.150 15.276.150
13.652.300 13.652.300
La concordance des deux soldes est ici observée, il n’y a donc pas eu
d’erreur de tenue de l’un ou l’autre compte.
Après l’Etat de rapprochement, enregistrons dans nos livres comptables les
opérations dont nous avons pris connaissance par le relevé de la banque :
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D : 675 : 81.340 Agios
D : 631 : 132.000 Commissions
C : 52 Banque 2.880.750
S / Paiement.
D : 52 Banque : 820.000
S/ Encaissement.
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faut exclure les charges et les produits comptabilisés pendant l’exercice,
mais ne le concernant pas. (voir détail dans le chapitre 4).
Toutes les corrections liées à l’inventaire et à la constitution du bilan et du
compte de résultat font l’objet d’écritures dans le livre journal et de reports dans
le grand livre. Une balance après inventaire permet de vérifier le respect des
équilibres fondamentaux.
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CHAPITRE II : LES AMORTISSEMENTS
I. GENERALITES
A. Définition de l’amortissement
L’article 45 de l’acte uniforme de l’OHADA définit l’amortissement comme
la répartition du montant amortissable du coût du bien sur sa durée probable
d’utilisation selon un plan prédéfini.
Autrement dit, c’est la constatation comptable d’un amoindrissement de la
valeur d’un élément d’actif résultant de l’usage, du temps, de changement de
technique et de toute autre cause.
Cet amortissement est constaté :
- par une dotation, charge non suivie d’une dépense,
- par une diminution de valeur de l’immobilisation correspondante.
Le tableau des immobilisations amortissables et des durées normales
d’utilisation de ces immobilisations :
immobilisations incorporelles :
- brevets……………… durée de protection en principe 20 ans.
Immobilisations corporelles :
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- mobilier……………………………………………… 5 à 10 ans
- matériel de bureau…………………………………… 5 à 10 ans
- agencement et installations…………………………. 10 à 20 ans
a. 1ère annuité :
- la valeur d’origine Vo = valeur d’inscription de l’immobilisation à
l’actif du bilan
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- Taux = 100 % avec n durées normales d’utilisation du bien.
n
- Point de départ = date de mise en service de bien si la date de mise en
service ne coïncide pas avec le 1er jour de l’exercice, l’annuité doit être
réduite prorata temporis (proportionnellement au temps écoulé, à
l’exclusion des frais d’établissement qui sont amortis par fractions
égales) en fonction du nombre de jours d’utilisation.
Pour ce calcul, le mois compte : 30 jours et l’année compte : 360 jours c’est-à-
dire 30 x 12 mois = 360 jours.
360
Annuité suivantes = Vo x t %
N.B. : Lorsque la 1ère annuité a été réduite prorata temporis, la dernière annuité
est également réduite de façon à amener la valeur de l’immobilisation à zéro.
Exemple :
Un mobilier acheté le 18 mars 2008 est mis en service le 15 avril de la
même année. Le prix d’acquisition : 50.000 F HT (TVA 18 % déductible).
Durée d’utilisation : 5 ans
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Résolution
32917
2 42917 50.000 x 20 % = 10.000
22.917
3 32.917 50.000 x 20 % = 10.000
12.917
4 22.917 50.000 x 20 % = 10.000
2.917
5 12.917 50.000 x 20 % = 10.000
0
6 2.917 50.000 x 20 % x 105 = 2.917
360
2. L’amortissement dégressif
Les immobilisations pouvant être amorties en dégressif doivent remplir trois
conditions :
elles doivent être des biens d’équipement (matériels, outillages, matériels
de transport de manutention, etc.) ou des bâtiments industriels et des
constructions légères, dont la durée de vie probable est inférieur à 15 ans.
Mais les immeubles à usage commercial ou administratif, les véhicules de
tourisme, les machines à écrire sont des exemples de biens ne pouvant
faire l’objet d’un amortissement dégressif ;
elles doivent avoir été achetées neuves ;
leur durée d’utilisation doit être supérieure à 3 ans.
Selon le SYSCOHADA révisé, différents modes d’amortissement dégressif
peuvent être utilisés pour repartir de façon systématique le montant amortissable
d’un actif sur sa durée d’utilité. Il s’agit de :
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a- Le mode dégressif à taux dégressif déterminé par application d’un
coefficient au taux linéaire
Point de départ : date d’acquisition ; si cette date ne coïncide pas avec le jour
d’ouverture de l’exercice, il faut prendre le 1er jour du mois d’acquisition de
l’immobilisation.
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Résolution
20.000
2 33.333,34 33.333,34 x 40 % = 13.333,336
12.000
3 20.000 20.000 x 40 % = 8.000
6.000
4 12.000 12.000 /2 = 6.000
0
5 6.000 6000/1 = 6.000
Remarque
Pour l’amortissement dégressif, on peut utiliser la méthode suivante :
- l’annuité d’amortissement est obtenue en appliquant chaque année le
taux dégressif à la valeur nette comptable au début de l’année ;
- les valeurs nettes comptables étant décroissantes, les amortissements
successifs, le sont également.
En désignant par x le taux d’amortissement pour 1 F, les amortissements
successifs, comme les valeurs nettes comptables, sont en progression
géométrique décroissante de raison (1-x) :
Exemple :
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Au prorata temporis on a :
td = an – an + 1 x 100
an
an = VNC n – 1 – VNC n
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Annuité d’amortissement
L’annuité d’amortissement est déterminée par application à la base
d’amortissement du taux décroissant de l’exercice. La base d’amortissement
reste constant d’un exercice à l’autre.
Application:
La société KARIOS a acquis le 1er Janvier 2015 une marchine industrielle pour
une valeur HT de 5.500.000 F. La durée d’utilité probable de cette machine est
de 5 ans. La valeur résiduelle est estimée à 500.000F.
TAF: Presenter le plan d’amortissement de cette machine.
Application:
La société ZEDCO a acquis le 1er janvier 2014 un materiel de production estimé
à 15.000.000 FHT. La durée d’utilisation de ce materiel est de 5 ans et est
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amortissable suivant le système d’amortissement par unite d’oeuvre. Par ailleur,
les avantages économiques attendus sur les 5 ans sont mésurés en fonction du
nombre d’heures effectué.
Année 2014 2015 2016 2017 2018
Heures 250 000 150 000 50 000 250 000 50 000
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VERIFICATION DES CONNAISSANCES
Une machine outil acquise le 15 février 2008 pour un prix hors taxes de
100.000 F (TVA récupérable au taux de 18 %) est mise en service le 25 mars
2008. Sachant que sa durée d’utilisation est de 8 ans, présentez le plan
d’amortissement de cette immobilisation suivant le mode linéaire et suivant le
mode dégressif.
En supposant que l’amortissement dégressif ait été retenu, passez
l’écriture d’amortissement au 31/12/2008 (date de clôture de l’exercice).
RESOLUTION
t % = 12,5 x 2,5
t % = 31,25 %
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1ère annuité : durée 11 mois à partir du 1er février
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- au débit du compte 851 « Dotations aux provisions réglementées » qui
est une dotation H.A.O ;
- au crédit du compte de provisions réglementées : 151 « Amortissement
dérogatoires » par catégories d’immobilisation ;
b) Lorsque la dotation fiscale devient inférieure à la dotation économique,
la différence est reprise :
- au débit du compte 151 « Amortissement dérogatoires ;
- au crédit du compte 861 « Reprises de provisions réglementées » qui
est une reprise H.A.O. ».
Exercice d’application
Un matériel de transport de 600.000 F mis en service en début d’exercice
N, fait l’objet d’un amortissement économique linéaire sur 4 ans, mais d’un
amortissement fiscal dégressif de 40 %.
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Enregistrement
N
851 Dotation aux provisions réglem 90.000
151 Amortissements dérogatoires 90.000
S / Dotation
N+1
151 Amortissements dérogatoires 6.000
861 Dotations aux provisions régle 6.000
S / Reprise
N+2
151 Amortissements dérogatoires 42.000
861 Dotations aux provisions régle 42.000
S / Reprise
N+3
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b) Les autres reprises d’amortissements éventuelles, consécutives à une
révision du plan d’amortissement initial, font l’objet d’une écriture du
type :
D : 28 Amortissements
C : 798 Reprises d’amortissements.
Cas de synthèse
La Société Béninoise de Chimie Industrielle (SOBECHI) a acquis une
machine outil le 01/04/N pour F CFA 100.000.000 hors taxes. Cette machine qui
a une durée de vie de cinq ans remplit toutes les conditions pour être amortie en
dégressif sur 5 ans avec un taux dégressif de 40 %, c’est-à-dire le taux linéaire x
le coefficient 2.
Seul l’amortissement linéaire est considéré comme économiquement
justifié.
Travail à faire :
1. Présenter le tableau d’amortissement.
2. Passer les écritures relatives aux amortissements.
Résolution
Tableau d’amortissement dérogatoire
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Enregistrement
N
6813 Dotations aux amort. des immob.Corpor. 15.000.000
2841 Amortissements du matériel et outillage 15.000.000
S/ Dotation
N
851 Dotations aux provisions réglementées 15.000.000
151 Amortissement s dérogatoires 15.000.000
S/ Dotation
N+1
6813 Dotations aux amort. des immob.Corpor. 20.000.000
851 Dotations aux provisions réglementées 8.000.000
2841 Amortissements du matériel et outillage 20.000.000
151 Amortissements dérogatoires 8.000.000
S/ Dotation
N+2
6813 Dotation aux amort. des immob.Corpor. 20.000.000
2841 Amortissements du matériel et outillage 20.000.000
S/ Dotation
N+2
151 Amortissements dérogatoires 3.200.000
861 Dotations aux provisions réglementées 3.200.000
S/ Reprise
N+3
6813 Dotation aux amort. des immob.Corpor. 20.000.000
2841 Amortissements du matériel et outillage 20.000.000
S/ Dotation
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N+3
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CHAPITRE III : LES PROVISIONS ET DEPRECIATIONS
I- Les dépréciations
A- Définition
L’article 46 du règlement relatif au droit comptable définit Les dotations
ou charges pour dépréciations comme la constatation comptable d’une
dépréciation probable et non irréversible d’une immobilisation, ou d’une valeur
d’actif circulant, ou d’un élément de trésorerie. Autrement dit, les dotations ou
charges pour dépréciations est la constatation comptable d’un amoindrissement
de la valeur d’un élément d’actif résultant de causes dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles.
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2°) Selon leur nature, les dépréciations correspondantes sont enregistrées au
crédit des comptes 291 à 297 « Dépréciation d’actif immobilisé », qui
présenteront un solde créditeur et figureront à l’actif du bilan, en soustraction, au
même titre que les immobilisations.
C- Les charges pour dépréciations (Comptabilisation)
1°) Selon leur caractère, les charges provisionnées sont enregistrées au débit des
comptes :
- 659 : charges pour dépréciations d’exploitation, si elles intéressent
des valeurs d’exploitation (stocks 6593 et créances 6594) ;
- 679 : charges pour dépréciations financières (principalement
compte 6795, pour dépréciation des titres de placement) ;
- 839 : charges pour dépréciations HAO, si elles se rapportent à des
évènements extraordinaires ou de restructuration.
2°) Selon leur nature, les provisions correspondantes sont enregistrées au crédit
des comptes :
- 391 à 398 : Dépréciation des stocks ;
- 490 à 499 Dépréciation (tiers), si elles intéressent des comptes de
tiers ;
- 590 à 599 : Dépréciation (trésorerie), si elles intéressent des comptes
de trésorerie. Leurs montants figureront à l’actif du bilan, en
soustraction des éléments d’actif concernés.
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- soit un ajustement en augmentation ou en diminution pouvant aller
jusqu’à l’annulation.
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Exercice d’application
On vous donne les informations suivantes concernant les exercices
2014 2015
5. charges pour dépréciations d’une créance de 10.000 sur les débiteurs divers 60 %
100 %
Travail à faire : Passer au journal, les écritures de fin exercice 2014 et 2015
S/ Dotation
(3)
6593 charges pour dépréciations des stocks 40.000
391 Dépréciation des stocks de marchandises 40.000
S/ Dépréciation des stocks
(4) & (5)
6594 charges pour dépréciations des créances 15.000
4912 Dépréciation des comptes clients 9.000
497 Dépréciation des comptes débiteurs divers 6.000
S/ Dépréciation des créances
(6)
6795 charges pour dépréciations des financières
sur titres de placement 17.000
590 Dépréciations des titres de placement 17.000
S/ Dépréciation
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Ecritures de fin exercice 2015
(1)
6913 Dotations aux dépréciations des immobs. incorpor. 5.000
2915 Dépréciation fonds commercial 5.000
S/ Dotation
(2)
2963 Provisions pour dépréciation des titres particip 2.000
7972 Reprises de dépréciations financières. des I.fin 2.000
S/ Reprise
(3)
391 Dépréciations des stocks de marchandises 5.000
7593 Reprise de charges pour dépréciations
d’exploitation sur stocks 5.000
S/ Reprise
(4)
4912 Dépréciations des comptes clients 3.000
7594 Reprise de charges pour dépréciations
d’exploitation sur créances 3.000
S/ Reprise
(5)
6594 Charges pour dépréciations sur créances 4.000
497 Dépréciations des comptes débiteurs divers 4.000
S/ Dotation
(6)
590 Dépréciations des titres de placement 6.000
7795 Reprises de charges pour dépréciations financières
sur titres de placement 6.000
S/ Reprise
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Exemple :
La société Anonyme « MARIE » possède une créance de 1.416.000 F
TTC sur le client SOPHIE qui se trouve en cessation de paiement.
Pour gérer cette situation, la procédure suivante doit être adoptée.
1. Transfert de la créance dans un compte distinct
Le montant de la créance dont le recouvrement est incertain doit être viré
dans un compte « 416 créances clients litigieuses ou douteuses ». Ce transfert a
pour but d’isoler les créances qui posent problèmes afin de mieux surveiller leur
recouvrement. Cette écriture peut être passée en cours d’exercice.
Exemple.
Le client SOPHIE informe la SA « MARIE » qu’elle risque de ne pas
pouvoir payer 60 % de sa dette.
Travail à faire : Calculer la perte probable
Résolution
b) Augmentation de la provision
Exemple
Au 31/12/N+1, la situation du client SOPHIE s’est aggravée et la S.A.
« MARIE » ne pense pouvoir récupérer que 20 % du montant de la créance :
Résolution
35
Au 31/12/N+1, on passera l’écriture suivante :
D : 6594 Charges pour dépréciations sur créances : 240.000
C : 4912 Dépréciations des comptes client (créances douteuses) : 240.000
S / Ajustement de la provision sur la créance du client (SOPHIE)
c) Diminution de la dépréciation
La diminution de la dépréciation (perte probable) constitue un produit qui est
enregistré au crédit du compte 79 Reprises de charges pour dépréciations ou 759
Reprises de Charges pour dépréciations ou 7594 reprises de charges pour
dépréciations sur créances et au débit du compte 4912 Dépréciations des
comptes clients (créances douteuses).
Exemple
Résolution
36
d) Dépréciation devenue sans objet
C’est le cas lorsque la perte probable est devenue certaine. La dépréciation doit
être annulée et la totalité de la créance doit être virée au débit du compte « 651
perte sur créances clients ». L’Etat rembourse la TVA collectée sur le montant
de la créance irrécouvrable.
Exemple :
Résolution
Au 31/12/N+3
37
(O.P.A.) ou par offre publique d’échange (O.P.E.) et représentent au
moins 10 % du capital social d’une entité ;
- les titres immobilisés autres que les titres de participation que l’entité à
l’intention de conserver durablement (obligations) ;
- les titres de placement représentatifs de créances souscrites
généralement pour une courte durée. Ils sont acquis et cessible à tout
moment en vue d’en retirer un revenu direct ou une plus-value.
Les titres détenus en portefeuille par une entité sont évalués à la clôture de
chaque exercice. Il y a lieu de constater une dépréciation si la valeur d’inventaire
des titres est inférieure à la valeur d’origine (coût d’achat).
L’évaluation de la valeur d’inventaire se fait de manière différente selon :
- la valeur d’usage pour les titres de participation c’est-à-dire la somme
que l’on est prêt à engager pour une prise de participation ;
- le cours moyen du dernier mois pour les titres immobilisés et les titres
de placement cotés en bourse ;
- la valeur probable de réalisation pour les titres non cotés.
Remarque : Si la valeur d’inventaire du titre est supérieure à la valeur
d’origine, la plus-value probable n’est pas enregistrée par respect de la
convention de la prudence.
2. Comptabilisation
On débite le compte 679 charges pour dépréciations financières ou ses sous-
comptes et on crédite le compte 59 Dépréciations et risques provisionnés ou ses
sous-comptes.
Exemple :
La société Anonyme « MARIE » a au cours des trois derniers exercices,
provisionné des titres de placement :
- au 31/12/2007, la dépréciation constatée a été de 1.600.000 F ;
- au 31/12/2008, la dépréciation a augmentée passant à 1.850.000 F ;
38
- au 31/12/2009, on constate que la dépréciation ne s’élève plus qu’à
980.000 F.
Résolution
1. Enregistrement de la provision au 31/12/2007
D : 6795 Charges pour dépréciations financière sur titre de placement 1.600.000
C : 590 Dépréciations des titres de placement ………………… 1.600.000
S/ Dépréciation des titres.
TP = taux de provision ;
39
TR = Actif Net Réel – Passif Privilégié x 100
Passif chirographaire
TP = 100 –TR
Comptabilisation
Lors de la dotation
La dotation aux provisions est enregistrée au débit du compte « 69 Dotations
aux provisions » (6911, 6971, 854) et au crédit du compte « 19 Provisions pour
40
risques et charges » ou des sous comptes appropriés (191 à 194, 1983) lorsqu’il
s’agit d’un risque, (195 à 1981, 1984, 1985)
Les provisions pour risques et charges sont inscrites au passif du bilan dans les
dettes financières et ressources assimilées.
Lors de la reprise
La nature réversible des dotations aux provisions pour risques et charges à la fin
de l’exercice « n » entraine à la fin de l’exercice « n+1 » soit :
- une augmentation de la provision, traitée comme une nouvelle dotation
- une diminution ou annulation de la provision enregistrées au débit du
compte 19 par le crédit des comptes 7911, 7971, 864
Exemple
Résolution
41
Enregistrement de la facture datée du 20 Août N+3
42
Lorsque les charges pour provisions deviennent sans objet ou connaissent une
réduction, elles sont enregistrées au débit des comptes 499 et 599 par le crédit
des comptes 759, 779 et 849.
Exemple
La société Anonyme « SAVE » a effectuée une livraison à un client avec
un retard de plus de deux mois et cela malgré plusieurs rappels de sa part. Le
client a intenté contre la SA « SAVE » une action en dommages et intérêts
auprès du tribunal de commerce.
Le jugement n’est pas encore rendu mais l’entité estime que le client
obtiendra une indemnité de 2.000.000 F.
Après jugement le 10 mai N+1, la S.A. « SAVE » se voit contrainte de
verser par chèque la somme de 1.600.000 F à son client.
43
CHAPITRE IV : L’AJUSTEMENT DES COMPTES, OU
REGULARISATION DES CHARGES ET DES
PRODUITS
a) Principe
L’article 59 du règlement relatif au Droit Comptable stipule que « le
résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui
qui le suit », et qu’il convient « de lui rattacher et de lui imputer les évènements
et opérations qui lui sont propres et ceux-là seulement ».
Il convient en conséquence de corriger les comptes de charges (classe 6 et
comptes principaux impairs de la classe 8), de manière qu’ils n’incluent que les
montants intéressant l’exercice (d’où élimination nécessaire des montants se
rattachant à des exercices ultérieurs), mais sans aucune omission (d’où addition
des montants omis ou non encore enregistrés).
44
2- En revanche, les achats déjà enregistrés sur facture, mais non encore livrés,
n’ont pas à être régularisés au niveau des charges, car le bien acheté appartient
déjà à l’entité. Leur montant figurera après inventaire dans le compte 38 "Stocks
en cours de route, en consignation ou en dépôt".
Exercice d’application
a) Produits d’entretien enregistrés en 6054 pour 20.000 F et consommés à 75 %.
b) Fournitures de bureau enregistrées en 6055 pour 30.000F et consommés à 80 %.
c) Prime annuelle d’assurance automobile échue le 30 Avril N + 1 : 36 000 F
d) Abonnement à une revue échu le 31 Mars N + 1: 16 000 F
e) Intérêts trimestriels payés d’avance le 1er Novembre : 30.000 F
f) Facture fournisseur déjà enregistrée, mais marchandise non encore livrée :
20.000 F
Travail àFaire : Enregistrer les opérations au journal.
Résolution
476 Charges constatées d’avance 37 000
6054 Achat Fournitures d’entretien non stockables 5 000
(20 000 x 0,25)
6055 Achats Fournitures de bureau non stock 6 000
(30.000 x 0,20)
6252 Assurances Matériels de Transport (36.000 x 4/12) 12 000
6265 Documentation Générale (16.000 x 3/12) 4 000
6712 Intérêts des emprunts (30.000 : 3) * 3 mois 10 000
S/Régularisation
381 Marchandises en cours de route 20 000
6031 Variations des stocks de Marchandises 20 000
S/Régularisation
45
c) Charges à payer (Compte de passif)
1- Lorsque apparaissent en fin d’exercice N des charges certaines le concernant,
mais qui n’ont pas encore été enregistrées faute de paiement ou de pièce
comptable, elles doivent être évaluées et enregistrées :
46
- en général, au débit du compte 4455 TVA récupérable sur factures non
parvenues ;
- dans le dernier cas du point N°1 au débit de 4435 TVA facturée sur factures
(d’avoir) à établir.
Exercice d’application
Enregistrer les opérations suivantes au journal.
a)
601 Achats de Marchandises 50 000
4455 Etat, TVA récupéré sur factures non parvenues 9 000
4081 Fournisseurs, factures non parvenues 59 000
S/Achat (Entrée) ou Régularisation
b)
2451 Matériel automobile 1 000 000
4455 Etat, TVA récup. sur factures non parvenues 180 000
4818 Frs d’investissement, factures non parvenues 1 180 000
S/Entrée
47
c)
701 Ventes de marchandises 10 000
4435 Etat, TVA facturées sur factures à établir 1 800
4198 RRR et autres avoirs à accorder 11.800
S/Ristourne sur marchandises
d)
6611 Appointements, Salaires (Personnel National) 140 000
4281 Dettes provisionnées pour congés à payer 140 000
S/Régularisation des Salaires
e)
6641 Charges sociales sur Rémunération du P.N 35 000
4382 Charges sociales sur congés à payer 35 000
S/Régularisation des charges sociales
f)
6412 Patentes, licences et taxes annexes 21 000
4486 Etat, charges à payer 21 000
S/Régularisation des impôts
g)
6012 Achats de Marchandises hors UEMOA 49 000
6743 Intérêts sur obligations cautionnées 3 000
4491 Etat, obligations cautionnées 52 000
S/Régularisation
h)
6712 Intérêts des emprunts auprès des Etab. de crédit 7 500
(3 : 4 de 10 000 ou 75 % de 10 000)
1662 Intérêts courus sur emprunts auprès des Etab. 7 500
de crédit
S/Régularisation
i)
6744 Intérêts sur dettes commerciales 7 000
4086 Frs, Intérêts courus 7 000
S/Régularisation
48
d) Charges antérieures
1- L’article 61 du règlement relatif au Droit comptable stipule que les charges
antérieures, c’est-à-dire enregistrées en cours d’exercice N mais concernant
l’exercice N-1, demeurent incluses dans le résultat de lexercice N, ordinaire ou
extraordinaire selon leur nature. Elles font l’objet d’une mention spécifique dans
l’Etat annexé.
49
II – REGULARISATION DES PRODUITS
a) Principe
Conformément à l’article 59 du règlement relatif au Droit comptable, " Le
résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui
qui le suit ", et qu’il convient " de lui rattacher et de lui imputer les événements
et opérations qui lui sont propres et ceux-là seulement ".
Il convient en conséquence de corriger les comptes de produits (classe 7 et
comptes principaux pairs de la classe 8), de manière qu’ils n’incluent que les
montants intéressant l’exercice (d’où élimination des montants se rattachant à
des exercices ultérieurs) mais sans aucune omission (d’où addition des montants
non encore enregistrés).
2 – En revanche, les ventes déjà constatées par facture, mais non encore livrées,
n’ont pas à être régularisées au niveau des produits, car le bien vendu appartient
déjà au client. Leur coût d’achat est à défalquer du stock.
50
Exercice d’application
1) Facture client déjà émise, mais marchandise non livrée : 20 000 F HT,
marge 50 %.
2) Facture client, pour service de maintenance du 01/10 N au 30/09 N +1 :
24 000 F HT.
3) Intérêt semestriel sur titres immobilisés, versé d’avance pour la période du
01/11 N au 30/4 N + 1 : 60 000 F.
Travail à Faire : Passer les écritures nécessaires au journal.
Résolution
(1)
6031 Variations de stocks de M/ses 10 000
31 Marchandises 10 000
S/Sortie
(2) et (3)
706 Services vendus (24 000 x ¾) = 18 000 18 000
771 Intérêts de prêts (60 000 x 4/6) = 40 000 40 000
477 Produits constatés d’avance 58 000
S/Régularisation
c) Produits à recevoir
1) Lorsque apparaissent, en fin d’exercice N, des produits certains le concernant,
mais qui n’ont pas encore été enregistrés faute de paiement ou de pièce
comptable, ils doivent être évalués et comptabilisés :
51
- 4098 Fournisseurs RRR et autres avoir à obtenir, s’il s’agit de
réductions promises par les fournisseurs, mais non encore
confirmées sur facture d’avoir ;
- 4181 Clients factures à établir et 4186 intérêts courus, s’il s’agit de
ventes livrées mais non encore facturées ;
- 4858 Créances sur cessions d’immobilisations, factures à établir,
s’il s’agit d’une vente d’immobilisation ;
- 4287 Personnel, produits à recevoir, s’il s’agit d’une rémunération
indue ; (ce qui n’est pas dû)
- 4387 Organismes sociaux, produits à recevoir, s’il s'agit d’une
cotisation indue ; (ce qui n’est pas dû) ;
- 4493 à 4496 Etat, Fonds et subventions à recevoir, s’il s’agit d’une
dotation ou d’une subvention attendue de la part des pouvoirs
publics nationaux ;
- 458 Organismes internationaux, Fonds de dotations et subventions
à recevoir, si ces éléments sont attendus de la part d’un organisme
international.
2) Les intérêts courus sur prêts sont rattachés aux créances et titres qui les
génèrent, et débités en :
52
Exercice d’application
1- Ristourne promise par un fournisseur de marchandises (non ventilable) :
2 % de 100 000 F, TVA 18 %.
2- Produit fini adressé à un client, mais facture non établie : 40 000 F HT,
TVA 18 %.
3- Terrain à bâtir déjà cédé, mais facture non encore établie : 3 000.000 F
HT, TVA 18 %.
4- Retenue de prime à effectuer sur personnel national : 4 000 000 F.
5- Cotisations sociales correspondantes à réduire : 25 %.
6- Subvention d’exploitation à recevoir : Etat 1.500 000 F, Banque
Mondiale 2 500 000 F.
7- Intérêts à recevoir : 6 % sur prêt de 200 000 F effectué à un membre du
personnel, le 30 Juin.
TAF : Enregistrer les opérations au journal.
Résolution
(1)
4098 Frs débiteur RRR et autres factures à obtenir 2 360
6019 RRR obtenus sur achats de Marchandises 2 000
4455 TVA Récup. /facture non parvenue 360
S/Régularisation
(2)
4181 Clients, Factures à établir 47200
702 Ventes de produits finis 40 000
4435 TVA sur factures à établir 7 200
(3)
4858 Créances/cessions d’immob. Factures à établir 35 400
2221 Terrains à bâtir 30 000
4435 Etat, TVA / Factures à établir 5 400
S/Régularisation
53
(4)
4287 Personnel, produit à recevoir 4 000 000
6612 Primes et Gratifications 4 000 000
S/Régularisation
(5)
4387 Organismes sociaux, produits à recevoir 1000 000
6641 Charges sociales sur rémunération du Pers. 1 000 000
national
S/Régularisation
(6)
4495 Etat, subventions d’exploitation à recevoir 1 500 000
7181 Autres sub. d’exp. versées par l’Etat et les
collectivités publiques 1 500 000
S/Régularisation
(7)
4582 Organismes internationaux, subvent à recevoir 2 500 000
7182 Autres subventions. d’exploitation versées 2 500 000
S/Régularisation
(8)
4287 Personnel, produits à recevoir 6 000
771 Intérêts de prêts (200 000 x 6/100) : 2 = 6 000 6 000
S/Régularisation
d) Produits antérieurs
1.- Conformément à l’article 61 du règlement relatif au Droit comptable, les
produits antérieurs enregistrés au cours d’exercice N, mais concernant l’exercice
N-1, demeurent inclus dans le résultat de l’exercice N, ordinaire ou H.A.O,
selon leur nature. Ils font l’objet d’une mention spécifique dans l’Etat annexé.
2.- Pour respecter cette disposition, les entités sont amenées :
- soit à ouvrir en classe 7 des sous-comptes de produits "sur exercices
antérieurs" ;
54
e) La contre passation
1- Les produits constatés d’avance seront contre passés au cours de
l’exercice suivant, dans le cadre :
- soit des écritures d’ouverture (contre passation immédiate) ;
- soit des nouvelles écritures de régularisation de fin d’exercice
(contre passation différée).
55
CHAPITRE V: VALORISATION DES STOCKS A L’INVENTAIRE
Dans ce cas le coût unitaire est déterminé à la fin de la période comme suit :
C’est une méthode d’épuisement des lots qui permet de sortir les stocks dans
l’ordre d’entrée.
Avantage :
La sortie des lots les plus anciens permet d’éviter tout problème d’avaries
ou de péremption des stocks.
56
Inconvénients :
Cette méthode ne donne pas la valeur réelle des sorties pendant la période
d’inflation des coûts. Les sorties étant minorées en valeur parce qu’elles se
basent sur les coûts les plus anciens qui en fait ont subi des modifications.
EXERCICE D’APPLICATION
Travail à faire : Valoriser les sorties avec la méthode PEPS et les deux (02)
variantes de la méthode du CUMP.
57
Résolution
Stock final
théorique 700 58,38 40.868
58
Le CUMP après chaque entrée
Travail à faire :
1. Calculer et enregistrer les variations de stocks de marchandises
2. Présenter le bilan et le compte de résultat.
Résolution
Hypothèse 1
Variations de stocks (VS) = SI – SF
VS = 60.000 – 50.000 = 10.000
Enregistrement
390.000
60
Hypothèse 2
Variation de stocks (VS) = 60.000 - 80.000 = -20.000
Enregistrement
61
Exercice d’application
Résolution
Hypothèse N°1 :
Calcul
VS = SF – SI = 70.000 – 90.000 = -20.000
Enregistrement :
D : 736 variations des stocks de produits finis ……………….. 90.000
C : 36 Produits finis……………………………………….. 90.000
S/ Pour solde du SI de produits finis.
2.005.000
62
Hypothèse N°2
Calcul
VS = 100.000 – 90.000 =10.000
Enregistrement
Remarque :
Le traitement de la provision (dépréciation des stocks) se fait de la
manière suivante au 31/12/N :
D : 39 Dépréciations des stocks
C : 7593 Reprises de charges provisionnées
S/ Annulation de la provision du SI
63
CHAPITRE V : LA DECOMPTABILISATION DES
IMMOBILISATIONS
GENERALITE
Conformément au SYSCOA, la décomptabilisation du patrimoine d’une
immobilisation donne en principe lieu à trois écritures :
- la constatation de la dépréciation économique pour la période écoulée
entre le début de l’exercice et la date de sortie du bien ;
- l’enregistrement de la sortie du bien pour sa valeur nette des seuls
amortissements (cas les provisions pour dépréciation sont reprises) ;
- la comptabilisation de la valeur de sortie, si celle-ci est supérieure à zéro.
Le SYSCOA distingue quatre cas de sortie, résumés dans le terme
générique de « cession » :
- la mise au rebut ;
- la destruction ;
- l’échange ;
- la vente.
I. La mise au rebut
1. L’immobilisation mise au rebut est retirée du patrimoine sans
aucune contrepartie. Si l’épave est cédée, même pour une somme
minime, il s’agit d’une vente, et non d’une mise au rebut.
2. La comptabilisation se limite donc aux deux opérations
suivantes :
L’amortissement complémentaire de l’exercice Amortissement
D : 681 Dotations aux amortissements d’exploitation
C : 28 amortissements
S/ Dotation
La détermination de la valeur nette après amortissements, dans le compte
hors activités ordinaires 81 à savoir :
64
- la reprise de la valeur brute ou d’entrée
II. La destruction
Le traitement de l’immobilisation détruite, en général accidentellement,
dépend de son régime d’assurance :
1. si elle n’est pas assurée, ou si l’assurance ne couvre pas la destruction,
elle est traitée comme la mise au rebut ;
2. si l’entreprise sinistrée bénéficie d’une indemnité, l’opération est
assimilée à une vente, l’indemnité d’assurance formant le prix de
cession.
65
III. L’échange
1. Dans l’opération d’échange, l’ancienne immobilisation est
remplacée par une nouvelle en général moyennant le paiement
d’une soulte. L’achat d’un véhicule avec reprise d’un ancien peut
être assimilé à une opération d’échange dont le supplément de prix
est important.
2. Dans ce cas, il ne suffit évidemment pas de comptabiliser l’entrée
d’une nouvelle immobilisation à la valeur correspondant à la soulte.
Il convient d’enregistrer séparément :
- la vente de l’ancien bien au prix de reprise :
D : 681 Dotations aux amortissements d’exploitation Dotation
C : 28 Amortissements complémentaire
S/ Dotation.
D : 81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisation Vo
C : Classe 2 : Compte d’actif immobilisé
S/ Reprise de la valeur brute.
D : 28 Amortissement Cumul des
C : 81 valeurs comptables des cessions d’immobilisation amortissements
S/ Cumul des amortissements
66
IV. Vente (cession) d’une immobilisation non amortissable
1. Ecritures comptables
Résolution
20/04/N
d°
Remarque
67
Exemple
2.000.000 5.000.000
1. Principe
68
- de constater par une dotation complémentaire le montant des
amortissements à pratiquer entre la date du dernier inventaire et la
date de cession ;
- de solder le compte d’amortissement du montant total des
amortissements pratiqués jusqu’à la date de cession.
Remarque
En général, à la date de cession, le comptable n’enregistre que l’écriture
de constatation de la cession. La dotation complémentaire et la constatation de la
sortie de l’immobilisation du patrimoine (détermination de la valeur nette
comptable) sont alors enregistrées à l’inventaire.
2. Calcul de la valeur nette comptable
La dotation complémentaire est calculée au prorata temporis entre la date
du dernier inventaire et la date de cession.
Exemple
Le 01/04/2009, la « SA FIDEX » vend un matériel industriel pour
2.500.000 F HT payé comptant par chèque. Le matériel industriel avait été
acheté le 01/07/2006 pour un montant de 4.500.000 F HT et était amortissable
sur 5 ans linéairement.
Amort.
Complé-
mentaire
69
Montant total des amortissements pratiqués au 31/12/2008 :
450.000 + 900.000 + 900.000 = 2.250.000
Montant de la dotation complémentaire pour l’exercice 2009 :
900.000 x (3/12) = 225.000
Montant total des amortissements cumulés entre la date d’entrée dans le
patrimoine et la date de cession : 2.250.000 + 225.000 = 2.475.000
Valeur nette comptable du matériel industriel au jour de la cession :
4.500.000 – 2.475.000 = 2.025.000
3. Ecritures Comptables
01 / 04 / 2009
D : 52 Banque ………………………………… 2.950.000
C : 82 Produits des cessions d’immobilisation…………… 2.500.000
C : 443 Etat, TVA facturée………………………………. 450.000
S/ Cession du matériel industriel.
31 / 12 / 2009
D : 68 Dotations aux amortissements : 225.000
S/ Dotation complémentaire.
d°
d°
70
4. Conséquence sur le résultat
Sur cette cession, l’entreprise enregistre une plus-value :
2.500.000 - 2.025.000 = 475.000 F
71
Exemple
Afin de se procurer les liquidités nécessaires à l’acquisition d’un
matériel, la S.A. « FIDEX » vend comptant, le 13/09/ N, 250 actions de la
société INFO S.A. au prix unitaire de 28.000 F. Elle avait acquis ces actions le
15/04/N-1 au cours de 26.000 F par action.
Enregistrement comptable :
- si le résultat de la cession dégage une plus-value (un produit
financier), celle-ci sera enregistrée au crédit du compte 777 Gains
sur cession de titres de placement ;
- si au contraire le résultat de la cession dégage une moins-value (une
charge financière), elle sera enregistrée au débit du compte 677
Perte sur cession de titres de placement.
72
Remarque :
73
Remarque
Cas pratique
Résolution
1. Détermination du montant M1 , de la TVA à reverser et du montant M2
(2)
de la TVA facturée sur cession
Soit M le montant de la TVA initialement déduite
M = 10.000.000 x 18 % = 1.800.000 F CFA
M = 1.800.000 F CFA.
Soit D la durée d’utilisation du matériel cédé.
Ce matériel a été acheté le 10 Février 2004 et cédé le 04 juin 2009.
10 février 2004 au 09 févier 2005 inclus = 1 an
10 février 2005 au 09 février 2006 inclus = 1 an
74
10 février 2006 au 09 février 2007 inclus = 1an
10 février 2007 au 09 février 2008 inclus = 1 an
10 février 2008 au 09 févier 2009 inclus = 1 an
10 février 2009 au 04 juin 2009 inclus = 3 mois 24 jours
Soit au total : 5 ans 4 mois environ (64 mois)
D = 5 ans 4 mois soit 6 ans.
D’où il ne sera reversé qu’une TVA correspondant à quatre (4) années sur
dix (10).
M1 = 1.800.000 x 4 = 720.000
10
M1 = 720.000 F CFA
M2 = 900.000 F CFA
Vo = 10.000.000
75
Moins-value de cession = 386.667 F CFA
76
812 Valeurs compt. des ces. d’imb.Corporel 5.333.333
S/ Reprise du cumul des amortissements
d°
77