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Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues

dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations
significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. L͛audit
des stocks dans un établissement hospitalier se fera donc comme celui des entreprises de service.

OBJECTIFS D͛AUDIT

Les objectifs à atteindre par l͛auditeur lors l͛audit de la gestion des stocks dans un établissement
hospitalier sont les suivants :

ͻ S`assurer que les montants inscrits dans les comptes annuels représentent tous des produits
physiquement identifiables qui appartiennent à l͛entreprise,

ͻ S͛assurer que ces produits sont évalués au plus bas du coût de revient ou de la valeur nette
réalisable ;

ͻ S͛assurer que la situation de trésorerie de l͛entreprise est le reflet exact des montants inscrits au
bilan,

ͻ S͛assurer que les distorsions qui existaient à la date de clôture de l͛exercice entre les
mouvements physiques et les enregistrements aux comptes d͛achats et de ventes, ont fait l͛objet de
corrections appropriées.

DOCUMENTS NECESSAIRES A LA MISSION

Les documents suivants nous permettront de réaliser notre audit :

- La balance générale ;

- Les grands livres généraux des comptes stocks ;

- L͛état valorisé de l͛inventaire réalisé visé par la Direction générale ;

- L͛état des provisions pour dépréciation des stocks de la période.

TRAVAUX A EFFECTUER

1. Etablissement de la feuille maîtresse et revue analytique des stocks ;


L͛établissement de la feuille maîtresse permet de faire ressortir les variations significatives de la
période auditée afin d͛orienter nos travaux et expliquer ces différentes variations; celles-ci
constituent déjà des pistes de recherches pour l͛auditeur.

2. Obtention du relevé d͛inventaire et comparaison avec sondages effectués lors de l͛inventaire


physique et avec stocks valorisés inscrits au bilan ;

L͛auditeur doit s͛assurer que les données de l͛inventaire présentes dans l͛état de valorisation sont bel
et bien celles qui avaient été approuvées par l͛auditeur qui supervisait l͛inventaire et la Direction de
la société ; aussi ce contrôle doit être effectué pour valider la méthode de valorisation de stock
(différents prix unitaires utilisés dans l͛état de valorisation de stock afin de déterminer la valeur des
stocks). Aucun écart non justifié ne doit ressortir entre les quantités inventoriées avec le commissaire
au compte et celles figurant sur l͛état de valorisation des stocks. Cependant, un travail préliminaire
doit être effectué en amont lors de l͛inventaire des différents stocks par l͛auditeur. Un programme
de contrôle des inventaires doit être effectué.

2.1. Programme de contrôle/Supervision d͛inventaire physique

2.1.1 .Participation aux inventaires physiques

Le programme de travail joint est destiné à servir de cadre pour l'assistance des collaborateurs aux
travaux de prise d'inventaire. Il doit être utilisé de façon systématique dès la préparation des travaux
sauf si les circonstances ou les particularités des clients conduisent à la rédaction d'un programme
spécifique (choix à motiver). Il convient d'insister sur le fait qu'un inventaire comporte plusieurs
phases auxquelles il faut participer pour assurer un contrôle satisfaisant, à savoir :

préparation des travaux, rédaction et diffusion des instructions,

arrêt des mouvements et prise des mesures permettant d'assurer la séparation des exercices,

comptage des articles,

vérification des comptages,


recollement des quantités inventoriées.

Le collaborateur chargé du contrôle de l'inventaire doit avoir dans l'esprit cet enchaînement et
comprendre que le contrôle d'inventaire n'est pas un acte isolé pendant lequel on doit assurer, par
soi-même le maximum de vérifications physiques.

2.1.2. Travaux préliminaires

Revue des papiers de travail

Examiner rapidement les dossiers de travail disponibles en portant une attention particulière aux
points suivants :

procédure de suivi des mouvements,

papiers de travail de l'exercice précédent,

points notés et rapport.

Examen des procédures d'inventaires

Lire les instructions établies par la société pour la prise d'inventaire physique et s'assurer qu'elles
permettront d'effectuer convenablement les travaux.

Lire également, le cas échéant, les instructions spécifiques à l'établissement.

S'attacher particulièrement aux points suivants :

1. formalisation (procédures écrites - orales),

2. distribution,

3. organisation physique des aires de stockage avant inventaire,


V. méthode de détermination des quantités (comptage, pesage, mesure),

5. identification des articles recensés,

6. identification du stade d'avancement des travaux en cours,

7. identification des articles pouvant appartenir à des tiers,

8. identification des articles détériorés, à rotation lente ou assortis d'une date limite de péremption,

9. traitement des mouvements pendant l'inventaire (en particulier : réceptions et expéditions),

10. composition et responsabilités des équipes de comptage,

11. zones affectées à chaque équipe,

12. composition des équipes de contrôle,

13. méthodes de contrôle,

1V. sanction des contrôles effectués,

15. rapprochement entre quantités recensées et inventaire permanent,

16. présentation des étiquettes de comptage,

17. contrôle séquentiel des étiquettes à l'émission et au retour,

18. contrôle de centralisation,

19. élimination des risques d'omission et de double emploi.

2.1.3. Travaux généraux sur les lieux d'inventaire

Faire le tour des aires de stockage avant le début de l'inventaire et effectuer les travaux suivants :

Examen général des lieux de stockage et du déroulement des travaux avec le responsable désigné

S'assurer des points suivants :

Bonne identification des articles à compter.

Stocks non identifiés ou masqués.


Stocks endommagés et poussiéreux.

Efficacité des équipes de comptage et des moyens mis en oeuvre.

Identification des articles dans les aires de réception et expédition.

Examen des mesures générales de protection physique

Examiner les mesures de protection contre le feu, le vol (par des tiers ou par le personnel) et la
détérioration physique.

Étude détaillée des modalités de recensement et de contrôle appliquées dans l͛établissement.


Adéquation avec les instructions fournies.

observer les équipes chargées du comptage pendant qu'elles effectuent leurs opérations,

discuter avec les personnes chargées du comptage et du contrôle,

s'assurer dans le principe du bon respect des instructions écrites fournies,

s'assurer que chaque équipe de comptage prend soin de couvrir toutes les zones qui lui sont
attribuées, sans empiéter sur les zones des autres équipes.

Si une procédure de double comptage est prévue, examiner son application.

Tester la validité des contrôles effectués et le traitement des écarts constatés.

2.1.V. Travaux matériels

Prélever au hasard un lot d'étiquettes ou de feuilles d'inventaire.


Examiner les points suivants sans contrôler les quantités :

pré numérotation correcte,

identification satisfaisante (référence, stade d'avancement),

vraisemblance des quantités comptées,

concordance avec le double de la feuille laissée sur la marchandise au moment du comptage,

signature du compteur.

Dans toute la mesure du possible, prendre copie de ces étiquettes ou feuilles de comptage.

Pour un nombre limité de références en stock :

vérifier les quantités recensées en présence d'un représentant du cabinet,

prendre copie des documents d'inventaire.

Il importe de conserver la trace des contrôles effectués sans les indiquer de manière précise au client
(risque de modifications ultérieures).

Pour les stocks détenus à l'extérieur, effectuer un des deux contrôles suivants en fonction de
l'importance relative du stock :

observation directe par le cabinet,


confirmation par les tiers détenteurs.

Compte tenu de l'étude de procédure effectuée sur la saisie des mouvements, noter les références,
et si nécessaire, prendre copie des documents suivants :

derniers bons de réception avant clôture (premiers après),

derniers bons d'expédition ou dernières factures avant clôture (premiers après),

derniers bons de transfert de stock à stock avant clôture (premiers après).

S'assurer des possibilités de rapprochement lors de l'audit final avec les achats et ventes
comptabilisés ou provisionnés, en notant, dès l'inventaire, l'ensemble des informations nécessaires.

Prélever au hasard un lot d'étiquettes ou de feuilles d'inventaire.

Examiner les points suivants sans contrôler les quantités :

pré numérotation correcte,

identification satisfaisante (référence, stade d'avancement),

vraisemblance des quantités comptées,

concordance avec le double de la feuille laissée sur la marchandise au moment du comptage,

signature du compteur.

Dans toute la mesure du possible, prendre copie de ces étiquettes ou feuilles de comptage.

Pour un nombre limité de références en stock :

vérifier les quantités recensées en présence d'un représentant du cabinet,

prendre copie des documents d'inventaire.

Il importe de conserver la trace des contrôles effectués sans les indiquer de manière précise au client
(risque de modifications ultérieures).
Pour les stocks détenus à l'extérieur, effectuer un des deux contrôles suivants en fonction de
l'importance relative du stock :

observation directe par le cabinet,

confirmation par les tiers détenteurs.

Compte tenu de l'étude de procédure effectuée sur la saisie des mouvements, noter les références,
et si nécessaire, prendre copie des documents suivants :

derniers bons de réception avant clôture (premiers après),

derniers bons d'expédition avant clôture (premiers après),

derniers bons de transfert de stock à stock avant clôture (premiers après).

S'assurer des possibilités de rapprochement lors de l'audit final avec les achats et ventes
comptabilisés ou provisionnés, en notant, dès l'inventaire, l'ensemble des informations nécessaires.

2.1.5. Fin des travaux sur place, collecte des documents d'inventaire

Assister à la centralisation de toutes les feuilles ou tickets de comptage.

Examiner les feuilles ou tickets de comptage rapportés par les compteurs ; vérifier que les séquences
utilisées, inutilisées, annulées, détruites, etc... sont soigneusement relevées.

Relever ces différents renseignements pour pouvoir les suivre par la suite sur les feuilles
récapitulatives d'inventaire.

2.1.6. Synthèse des travaux

Préparer un mémorandum destiné à être classé au dossier de travail et permettant de conclure sur
les différentes phases du programme de travail.
En conclusion de ce mémorandum, le responsable du dossier, en accord avec la personne ayant
assuré le contrôle de l'inventaire doit pouvoir adopter de façon raisonnée une des attitudes
suivantes :

accepter l'inventaire considéré comme globalement fiable compte tenu des contrôles effectués,

accepter l'inventaire en demandant certaines corrections sur les comptes présentés compte tenu des
anomalies relevées,

accepter l'inventaire avec des réserves portant :

20. sur les procédures de comptage,

21. sur le recensement et partant sur l'évaluation de certaines catégories de stock,

refuser l'inventaire en tirant de cette situation les conséquences éventuelles sur la certification des
comptes.

3. Vérification par sondage des calculs et additions des états de stocks ;

Cette vérification est un moyen pour attester du caractère satisfaisant du contrôle arithmétique de
l͛état valorisé des stocks.

V. Obtention du détail des prestations en cours et validation des en-cours ;

Il s͛agit pour l͛auditeur de valider les prestations en cours et de les considérer dans la valorisation des
stocks qui figureront au bilan.

5. Obtention des informations sur les méthodes de valorisation par nature des stocks et analyser la
formation du coût de revient tout en s͛assurant de la permanence des méthodes tout en vérifiant la
dotation des provisions pour les stocks dépréciés;

L͛auditeur doit s͛assurer que tous les stocks avariés localisés et recensés lors de l͛inventaire physique
ont fait l͛objet de provisions pour dépréciation de stock ce qui évitera de gonfler à tort les actifs.

6. Conclusion ;
La conclusion est un rapport d͛audit sur les stocks avec ou sans réserve qui ressortira les objectifs des
contrôles effectués par l͛auditeur et les résultats obtenue.
Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L͛OPERATION


Evolution historique des holdings SNI et ONA

Historique de ONA

Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

Créé en 193V et coté à la bourse de Casablanca dès 19V5, le groupe ONA est l͛héritier de la
Compagnie Générale de Transport et de Tourisme (CGTT - 1919), centrée sur les métiers du
transport. La diversification du groupe ONA initiée dès les années 30, notamment dans les mines,
s͛est accélérée durant les années 80 à travers des investissements dans l͛agroalimentaire, la finance,
le textile, la chimie͙. A partir des années 90, ONA élargit ses domaines d͛activités à la
communication, le multimédia, la grande distribution et l͛immobilier. Entre 1995 et 1999, ONA
recentre ses activités autour de métiers stratégiques que sont les mines, l͛agroalimentaire, la
distribution et la banque ʹ assurance. Depuis, ONA poursuit de nouveaux axes de développement
notamment dans les secteurs des télécommunications et de l͛énergie.

Historique de SNI Créée en 1966, SNI est issue de la volonté de l͛Etat marocain de poser les jalons
d͛un investissement institutionnel à même d͛accompagner le développement économique du pays.
Cotée à la bourse de Casablanca dès l͛année suivante, SNI s͛est rapidement imposée comme un
acteur majeur du mouvement de « marocanisation » au début des années 70 en investissant avec
volontarisme dans les secteurs clés de l͛économie tels que la finance, l͚industrie et les mines. En
199V, la société est privatisée et 51 % du capital est attribué à un consortium d͛investisseurs
nationaux et internationaux conduit par la Banque Commerciale du Maroc. Une stratégie fondée sur
la mise en place de partenariats avec des leaders mondiaux tels que Lafarge et Marcial Ucin est alors
engagée par SNI.

Le tandem SNI/ONA La prise de contrôle de SNI par ONA intervient en 1999. La vocation de SNI en
tant que holding d͛investissement est alors éclipsée par celle de ONA en tant que groupe
multimétiers intégré.
En 2003, intervient une opération de rotation d͛actifs par laquelle SNI devient l͛actionnaire de
référence de ONA avec près de 30% du capital. Cette opération devait permettre d͛une part, de
clarifier la structure de l͛actionnariat vis-à-vis des marchés financiers et d͛autre part, de créer deux
entités aux vocations distinctes : SNI en tant que holding d͛investissement et ONA en tant que
groupe multi-métiers. Réunis le 25 mars 2010, les Conseils d͛administration de SNI et ONA ont décidé
de procéder à une réorganisation visant la création d͛un holding d͛investissement unique non coté et
ce, à travers le retrait de la cote des deux entités suivi de leur fusion.

Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

Objectifs de la réorganisation

Le projet de réorganisation vise les objectifs suivants : 1. Evolution d͛une vocation de groupe multi-
métiers intégré vers celle de holding d͛investissement La pierre angulaire du projet de réorganisation
réside dans l͛évolution de la vocation. Elle passe d͛un groupe multi-métiers intégré à un holding
d͛investissement exerçant un seul métier : celui d͛actionnaire professionnel. Concrètement, les
implications pour la nouvelle entité se traduiront par: ͻ Une évolution du mode de gouvernance à
travers le passage d͛une gestion opérationnelle à un pilotage stratégique par le biais des organes de
gouvernance des participations. Désormais, les équipes dirigeantes devront rendre compte à leurs
propres organes de gouvernance (conseils d͛administration et comités issus de ces conseils). un
changement de mode de participation à travers la détention de participations significatives mais non
majoritaires, à l͛exception, (i) des contrôles conjoints à l͛instar de Lafarge Maroc et Sonasid pour
lesquels la gestion est confiée à des partenaires métiers mondiaux et (ii) de l͛incubation de nouveaux
projets ou de participations n͛ayant pas encore atteint leur vitesse de croisière (Wana, Marjane,
Onapar, Nareva, Optorg).

Cette évolution s͛inscrit d͛ailleurs dans une tendance mondiale qui a vu le démantèlement progressif
des conglomérats aussi bien dans les pays développés (ICI, ITT, Tyco, Hanson Trust͙) que dans les
pays émergents (démantèlement des chaebols asiatiques : Hyundai, Daewoo͙). En effet, ces derniers
sont particulièrement adaptés à des contextes où ils permettent, par leur taille critique, de pallier les
déficiences des marchés (marchés financiers, marché du travail͙). Dès lors que les marchés
deviennent plus efficients, l͛existence des structures conglomérales se révèle moins pertinente.
2.

Autonomisation des entreprises en portefeuille ayant atteint un stade de développement pérenne

Communiqué de presse

Le second but poursuivi à travers cette opération est d͛accompagner les entreprises ayant atteint
leur vitesse de croisière dans une évolution de leur gouvernance qui sera caractérisée par : o un
management autonome et responsable devant les organes de gouvernance et o des conseils actifs,
dotés d͛une expertise métier renforcée et comprenant une majorité d͛administrateurs indépendants.
Les entités concernées bénéficieront de surcroît d͛une plus grande autonomie de financement,
limitée auparavant par leur appartenance à un groupe intégré. En effet, sous la structure actuelle,
l͛ensemble du groupe ONA est soumis, de façon agrégée, à la contrainte du ratio de division des
risques du secteur bancaire, d͛où une limitation de la capacité d͛endettement des filiales par la
capacité globale d͛endettement du groupe.

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

3.

Elimination des contraintes associées aux cascades de holdings cotés

Le retrait de la cote de SNI et ONA s͛inscrit dans une tendance plus globale de disparition de cascades
de holdings cotés, en réponse aux attentes des investisseurs qui préfèrentprocéder eux-mêmes à la
diversification de leur portefeuille, sans avoir à supporter les coûts de fonctionnement d͛un holding
intermédiaire. Ceux-ci ne valorisent en effet la cotation d͛un holding que dans la mesure où son
portefeuille n͛est pas constitué majoritairement d͛actifs cotés. Dans le cas contraire (qui est
notamment celui de SNI et ONA), ils préfèrent procéder eux-mêmes au « stock-picking » en
investissant directement dans les lignes du portefeuille qui les intéressent. Cet arbitrage des
investisseurs se matérialise par la forte décote appliquée par le marché aux deux holdings,
comparativement à la valeur intrinsèque de leurs actifs. A titre d͛exemple, dans les années 2000, des
groupes comme Lazard (2000-200V), Wendel (2002) et Bolloré (2006) ont réduit ou supprimé le
nombre de holdings de tête à travers plusieurs opérations d͛offres publiques et/ ou de fusions. En
particulier, le groupe Lazard a réduit le nombre de holdings cotés de quatre à un seul.
Communiqué de presse

A travers la fusion SNI/ONA et l͛absorption des holdings intermédiaires, cette opération vise
également la simplification du schéma de participations devenu complexe et la réduction des
lourdeurs administratives associées aux cascades de holdings. Elle permet par ailleurs de consolider
la détention conjointe par les deux holdings de la plupart des participations majeures (Attijariwafa
bank, Wana, Lesieur, Cosumar, Centrale Laitière) qui ajoutait à la complexité du schéma des
participations.

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

Modalités de l͛opération

SNI et ONA laissent place à un holding unique non coté à travers les étapes suivantes : ͻ Etape 1 :
Offres Publiques de Retrait Deux offres publiques de retrait seront déposées sur les titres SNI et ONA
par leurs principaux actionnaires respectifs aux prix d͛offre de 1 900 Dh pour l͛action SNI et 1 650 Dh
pour l͛action ONA. Les prix d'offres feront l'objet d'une attestation d'équité délivrée par un expert
indépendant, dont la nomination devra être approuvée par le CDVM. Etape 2 : Radiation de la cote
Les offres publiques de retrait seront suivies de la radiation des titres SNI et ONA. Etape 3 : Fusion
SNI/ONA Un projet de fusion de SNI et ONA sera proposé aux actionnaires des deux entités dans le
cadre de leurs assemblées générales extraordinaires. Etape V : Optimisation et rationalisation du
périmètre du groupe Le nouvel holding d͛investissement procédera à une réduction progressive de
son périmètre à travers la cession sur le marché boursier du contrôle d͛entités autonomisées avec,
dans un premier temps, Cosumar, Lesieur et l͛ensemble Centrale Laitière/Bimo/Sotherma .

ͻͻ

ͻ
Principales implications du projet

Le projet de réorganisation se traduira par les évolutions suivantes :

Communiqué de presse

1.

Un recentrage sur le pilotage stratégique

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

Les équipes du nouvel ensemble se consacreront au pilotage stratégique des participations détenues.
Le nouvel ensemble recentré, accompagnera ainsi dans la durée, des entreprises leaders et des
projets structurants pour l͛économie marocaine. Incubateur et développeur d͛entreprises, seul ou en
partenariat avec des leaders mondiaux, il sera régulièrement amené à céder au marché le contrôle
des entreprises ayant atteint un stade de développement pérenne.

2.

Une nouvelle dynamique pour le marché boursier marocain

La cession au marché du contrôle d͛entreprises majeures ayant atteint leur vitesse de croisière au
travers d͛offres publiques de vente, ouvre un nouveau chapitre pour le marché boursiermarocain.
L͛augmentation des flottants qui en découle donnera en effet aux investisseurs institutionnels une
plus grande influence sur les sociétés cotées, et renforcera par là-même l͛attractivité de la place
boursière marocaine pour les investisseurs nationaux et internationaux, qui sont d͛autant plus
sensibles à la profondeur des flottants en bourse qu͛ils souhaitent être en mesure de céder leurs
titres à n͛importe quel moment, sans que leur propre sortie ne pèse sur les cours et impacte
négativement leur rendement. En outre, le retrait de la cote de SNI et ONA aboutira à une meilleure
représentativité de la bourse de Casablanca. En effet, la capitalisation de SNI, de ONA et de leurs
participations cotées représente c. 30% de la capitalisation boursière au 31/12/2009. Ce poids est
sans commune mesure avec le poids réel de l͛ensemble dans l͛économie marocaine soit 3% du PIB1 ;
la cotation des seules entités opérationnelles permet ainsi de restituer à la bourse sa véritable
représentativité.
Ce taux est obtenu par le quotient de la valeur ajoutée agrégée des entités des portefeuilles de SNI et
ONA sur le PIB marocain

1
La réorganisation à travers l͛évolution des modes de détention (1/3)

Organigramme actuel de la galaxie SNI / ONA

Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses
La réorganisation à travers l͛évolution des modes de détention (2/3)

Modes de détention de la nouvelle entité post fusion

Sociétés cotées Détention indirecte

Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses
La réorganisation à travers l͛évolution des modes de détention (3/3)

Modes de détention de la nouvelle entité post réduction de périmètre (à court terme) ʹ hors
nouveaux projets

Sociétés cotées

Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses
Stratégie du nouvel ensemble

A l͛issue de l͛opération, la nouvelle entité aura vocation à être un investisseur de référence au


Maroc, créateur de valeur tant pour l͛économie marocaine que pour ses actionnaires et ses
partenaires.

Communiqué de presse

Contexte et objectifs

Questions-Réponses

La nouvelle entité axera sa stratégie autour de cinq orientations clés : ͻ ͻ ͻ ͻ ͻ Investir dans des
actifs cotés et non cotés, structurants pour l͛économie marocaine, à fort potentiel de création de
valeur et/ou de rendement ; Etre un actionnaire de référence actif dans les organes de gouvernance,
confiant la gestion opérationnelle à un management responsabilisé devant le marché ; Insuffler
l͛expérience d͛actionnaire professionnel pour développer les actifs et en faire des champions
nationaux ou régionaux ; Autonomiser les participations dès lors qu͛elles atteignent leur rythme de
croisière ; Générer de façon pérenne un retour aux actionnaires, sous forme de dividendes et
d͛accroissement de la valeur patrimoniale, supérieur au coût du capital sur un cycle d͛activité
économique.

La stratégie d͛investissement du nouvel ensemble se focalisera sur des sociétés leaders et des projets
attractifs, de taille significative présentant de fortes barrières à l͛entrée et une rentabilité
satisfaisante pour les actionnaires. Il sera attentif à l͛équilibre de son portefeuille de participations en
termes de présence sectorielle et géographique, de répartition d͛actifs cotés/non cotés et de poids
de chacune des participations dans le portefeuille, et ce dans un horizon d͛investissement flexible.

Cette stratégie distinguera les modes de détention suivants : ͻ Actionnaire significatif (20% à V0%),
actif dans les comités et organes de gouvernance sans exercice du contrôle : actifs mûrs, ayant
atteint la taille critique et un stade de développement pérenne (à court terme : Attijariwafa bank,
Cosumar, Lesieur, Centrale Laitière͙) ; Co-actionnaire stratégique (20% à 50%) des actifs dont la
gestion opérationnelle est confiée à un partenaire métier de classe mondiale (Lafarge, Sonasid, Atlas
Hospitality Morocco, Renault Maroc͙) ; Actionnaire unique ou majoritaire de sociétés n͛ayant pas
encore atteint leur maturité du fait du développement de nouveaux projets et/ou d͛une phasede
croissance (Wana, Marjane, Onapar, Nareva͙).

ͻͻ
Communiqué de presse Contexte et objectifs

Questions-Réponses

QUESTIONS-REPONSES
1.

En quoi consiste cette opération ?

Il s͛agit d͛une opération de réorganisation stratégique visant à retirer SNI et ONA de la cote et à les
fusionner en un holding d͛investissement unique non coté.

Communiqué de presse Contexte et objectifs

Ce projet répond aux trois objectifs suivants : ͻ ͻ ͻ Evolution d͛une vocation de groupe intégré et
diversifié vers celle de holding d͛investissement ; Autonomisation des entreprises en portefeuille
ayant atteint un stade de développement pérenne ; Elimination des contraintes associées aux
cascades de holdings cotés.

Questions-Réponses

2.

Quel est le véritable sens de cette opération ?

La pierre angulaire du projet réside dans l͛évolution de la vocation du nouvel ensemble. En effet, le
nouvel ensemble agira désormais en tant que holding d͛investissement gérant de manière
dynamique et évolutive, un portefeuille de participations auprès desquelles il est en mesure de jouer
un rôle actif d͛actionnaire professionnel catalyseur de création de valeur. A cet égard, le nouvel
holding participera à la définition et au suivi de stratégies de développement ambitieuses, confiant la
gestion opérationnelle au management responsable devant ses organes de gouvernance. D͛autre
part, cette mutation s͛inscrit dans une tendance mondiale qui a vu le démantèlement progressif des
conglomérats multi-métiers aussi bien dans les pays développés (ICI, ITT, Tyco, Hanson Trust͙) que
dans les pays émergents (démantèlement des chaebols asiatiques : Hyundai, Daewoo͙). En effet, ces
derniers sont particulièrement adaptés à des contextes où ils permettent, par leur taille critique, de
pallier les déficiences des marchés (marchés financiers, marché du travail͙). Dès lors que les
marchés deviennent plus efficients, l͛existence des structures conglomérales se révèle moins
pertinente.

3.
Quelles sont les implications économiques de ce projet ?

Cette opération s͛inscrit dans la dynamique actuelle de l͛économie marocaine. Elle permettra le
franchissement d͛un nouveau palier dans la modernisation de la gouvernance des entreprises et le
renforcement de l͛attractivité du marché boursier marocain.
Au niveau des entreprises détenues, cela se traduira par : o un management autonome et
responsable devant ses organes de gouvernance, et o des conseils actifs dotés d͛une expertise métier
renforcée et comprenant une majorité d͛administrateurs indépendants.

Communiqué de presse Contexte et objectifs

Questions-Réponses

Par ailleurs, la cession au marché du contrôle d͛entreprises majeures, ouvre un nouveau chapitre
dans le développement du marché boursier marocain. En effet, l͛augmentation des flottants qui en
découle donnera aux investisseurs institutionnels une plus grande influence sur les sociétés cotées.
Cela renforcera de fait l͛attractivité de la bourse marocaine auprès des investisseurs nationaux et
internationaux. Ces derniers sont effectivement très sensibles à la profondeur des flottants en
bourse car ils souhaitent être en mesure de céder leurs actions à n͛importe quel moment, sans que
leur propre sortie ne pèse sur les cours et impacte négativement leur rendement. Les acteurs
boursiers marocains ont intégré cette réalité, ce qui explique la multiplication de nouveaux indices :
MASI flottant, Madex flottant͙et d͛autres indices destinés à mesurer l͛évolution de ce fameux «
flottant ».

V.

Pourquoi procéder à une fusion ?

Dans le cas d͛espèce, il ne s͛agit pas d͛une simple opération de fusion. L͛élément principal dans cette
opération est le changement de vocation. Celui-ci aurait pu ne pas s͛accompagner d͛une fusion. Le
rôle de la fusion est de simplifier le schéma de participations et de réduire les lourdeurs
administratives inhérentes aux cascades de holdings. D͛ailleurs, nous avions réfléchi à d͛autres
schémas : un schéma de scission partielle ou totale (le holding se subdivise en plusieurs entités ayant
le même actionnariat) ou un autre consistant en une distribution d͛actifs aux actionnaires (les actions
des filiales sont transférées directement aux actionnaires du holding), comme ce qui se fait de
manière habituelle à l͛étranger dans ce type de réorganisation. Nous avons écarté le premier schéma
car il multipliait l͛inconvénient des holdings cotés, et le second en raison d͛un coût fiscal
malheureusement prohibitif au Maroc. Par conséquent, le schéma de fusion s͛est révélé être le plus
efficient, grâce notamment au nouveau régime fiscal applicable aux fusions.

5.
Pourquoi réaliser un retrait de la cote ?

Il est de plus en plus rare de par le monde de voir des holdings cotés qui sont essentiellement
constitués d͛actifs eux-mêmes cotés, ce qui est le cas de SNI et ONA. Dans un contexte
d͛élargissement du marché boursier, les investisseurs en bourse peuvent légitimement s͛interroger
sur la valeur ajoutée des holdings de participations,
dès lors qu͛ils peuvent acquérir directement les titres cotés qui constituent le portefeuille. Dans le
cas de SNI et ONA, le marché impacte déjà cet élément à travers une sous valorisation chronique des
deux holdings, exacerbé pour ONA par sa vocation de groupe intégré. Cette décote de holding est
aussi présente dans les marchés développés, avec une moyenne de 20% sur un échantillon
international.

Communiqué de presse Contexte et objectifs

Questions-Réponses

Par ailleurs, dans une perspective de financement, ni SNI ni ONA, en tant que holdings, n͛ont besoin
d͛avoir recours aux marchés boursiers dans la mesure où leurs participations ont accès directement
aux marchés et leur propre besoin de financement est satisfait par la mise en réserve des bénéfices
et par le recours aux divers instruments de dette (dont l͛émission obligataire).

6.

Quelle va être la stratégie du nouvel holding ?

Les équipes du nouvel ensemble se consacreront au pilotage stratégique des participations. Ainsi, la
nouvelle entité axera sa stratégie autour de cinq orientations clés : ͻ ͻ ͻ ͻ ͻ Investir dans des actifs
cotés et non cotés, structurants pour l͛économie marocaine, à fort potentiel de création de valeur
et/ou de rendement ; Etre un actionnaire de référence actif dans les organes de gouvernance,
confiant la gestion opérationnelle à un management responsabilisé devant le marché ; Insuffler
l͛expérience d͛actionnaire professionnel pour développer les actifs et en faire des champions
nationaux ou régionaux ; Autonomiser les participations dès lors qu͛elles atteignent leur rythme de
croisière ; Générer de façon pérenne un retour aux actionnaires, sous forme de dividendes et
d͛accroissement de la valeur patrimoniale, supérieur au coût du capital sur un cycle d͛activité
économique.

7.

Quelles sont les options offertes aux actionnaires minoritaires lors de cette opération ?
Seuls les minoritaires de SNI et ONA seront concernés par l͛opération de retrait de la cote, et non pas
ceux des participations cotées à savoir Attijariwafa bank, Cosumar, Lesieur Cristal, Centrale Laitière
et Managem. Les actionnaires minoritaires de SNI et ONA ont ainsi le choix entre : - Apporter leurs
titres aux offres de retrait qui les concernent. Ils percevront alors une prime attractive.
-

Conserver leurs actions de SNI ou ONA. Ils continueront alors de percevoir les dividendes de la
nouvelle entité non cotée.

Le but de cette opération n͛est pas de racheter systématiquement les titres des minoritaires. Au
contraire, les investisseurs actuels seront les bienvenus dans le tour de table de la nouvelle entité
s͛ils souhaitent rester dans le capital et auront donc le choix d͛apporter leurs titres à un niveau
d͛offre intéressant si leurs contraintes ne leur permettent pas de rester actionnaires d͛une entité non
cotée.

Communiqué de presse Contexte et objectifs

8.

Quel sera l͛impact sur la capitalisation de la Bourse de Casablanca ?

Questions-Réponses

Si, à très court terme, la capitalisation va être impactée par les retraits de SNI et de ONA, la bourse
marocaine devrait rapidement bénéficier des futures offres publiques de vente qui permettront de
céder au marché le contrôle des entités ayant atteint un stade de développement pérenne. Cet
élargissement du flottant sur de grandes capitalisations constitue par ailleurs un facteur d͛attractivité
déterminant pour les investisseurs internationaux. Il faut comprendre que cette opération constitue
une évolution majeure du paysage boursier marocain. C͛est en effet la première fois que les
investisseurs en bourse ont l͛opportunité d͛avoir une influence dans la gouvernance à travers
l͛élargissement du flottant de plusieurs entreprises de taille majeure, leaders de surcroît sur des
marchés importants. Au-delà, le projet induit une meilleure représentativité de la Bourse de
Casablanca, par une moindre surreprésentation de l͛ensemble ONA/SNI par rapport à son poids réel
dans l͛économie marocaine. La représentativité de la Bourse ne peut être pleinement satisfaisante si
une partie importante de la capitalisation est constituée de véhicules investissant majoritairement
dans des sociétés cotées.

9.
Quelles sont les conséquences pour les entreprises du portefeuille de SNI et de ONA ?

Il faut distinguer trois types de participations : ͻ Tout d͛abord, pour les sociétés détenues en JV avec
des partenaires internationaux, il y aura un statu quo au niveau des organes de gouvernance, et du
management. ͻ Ensuite, les sociétés ayant atteint un stade de développement pérenne, notamment
les sociétés agroalimentaires, feront l͛objet sur le court terme de la cession de leur contrôle au
marché via des offres publiques de vente ou des introductions en bourse. Dans les faits, le
management de ces sociétés sera encore plus autonome, et devra rendre compte aux organes de
gouvernance des sociétés. ͻ Enfin, la nouvelle entité cèdera le contrôle partiellement ou
complètement des autres actifs non cotés lorsqu͛ils auront atteint leur maturité et que les conditions
le permettront. Cela pourra se faire soit par des opérations de mise en bourse soit par des opérations
de cession privée.
D͛un point de vue financier, les entreprises détenues bénéficieront de surcroît d͛une plus grande
capacité de financement, limitée auparavant par leur appartenance à un groupe intégré. En effet,
sous la structure actuelle, l͛ensemble du groupe ONA est soumis, de façon agrégée, à la contrainte du
ratio de division des risques du secteur bancaire, d͛où une limitation de la capacité d͛endettement
des filiales par la capacité globale d͛endettement du groupe.

Communiqué de presse Contexte et objectifs

10.

Quelles sont les prochaines étapes de l͛opération ?

Questions-Réponses Tout d͛abord, des offres publiques de retrait sur les titres de SNI et ONA seront
déposées auprès du CDVM au début du mois d͛avril. Ensuite, le CDVM se prononcera sur
l͛indépendance de l͛évaluateur désigné par les initiateurs puis examinera les projets d͛offre et se
prononcera sur leur recevabilité, dans un délai de dix jours ouvrables conformément aux dispositions
légales.
Introduction Générale

L͛objectif de ce stage est d͛acquérir de nouvelles connaissances, d͛appréhender de nouvelles


techniques et donc de développer notre spécialité.

En effet, notre stage d͛initiation a eu lieu à la Société Industrielle Oléicole de Fès, dont on décrit
d͛abord l͛organisation et les étapes de production, ensuite on abordera notre thème du stage en
détaillant les étapes et les travaux qu͛on a exécutés durant cette période de stage.

Le rapport comporte quatre volets qui seront traités, dans un ordre logique comme suit : la
première partie sera consacrée, comme il est coutume à la présentation de la SIOF, tandis que la
deuxième partie portera sur l͛analyse des lignes de la production, la troisième partie portera sur
l͛étude de la machine et finalement la dernière partie consacrera à l͛amélioration de son efficacité.

[pic] PARTIE 1

Présentation de la Société

D͛accueil

Introduction

Le secteur de l͛agroalimentaire joue un rôle primordial dans l͛économie marocaine, C͛est ainsi que
les Industries des Corps Gras (ICG) couvrent un domaine d͛activité relativement vaste. Elles
s͛occupent de la production et de la transformation des corps gras d͛origine végétale et animal.

Les ICG sont définies à partir des matières premières (graines et fruits oléagineux, tissus adipeux
des animaux, etc.). Les produits de la transformation de ces derniers sont, les tourteaux et farines
destinées principalement à l͛alimentation animale.

La Société Industrielle Oléicole de Fès « SIOF » est l͛une des grandes sociétés dans ce domaine.
L͛extraction et le raffinage des huiles alimentaires constituent la principale production de cette
société.
I. Historique :

La Société Industrielle Oléicole de Fès (SIOF) est une société anonyme à vocation agro-alimentaire,
plus précisément dans le domaine de l͛extraction, raffinage, et le conditionnement des huiles
alimentaires et conserve des olives.

Créée en 1961 sous forme d͛une Société à Responsabilités Limitée (S.A.R.L), la SIOF est une
réalisation familiale qui n͛a pas cessé de développer ses moyens, de diversifier et d͛améliorer la
qualité de ses produits. Au départ l͛activité initiale de la société était simplement la pression des
olives, l͛extraction de l͛huile de grignon et la conserve des olives.

En 1966, SIOF a pu installer une raffinerie d͛huile de table, avec une capacité de 12000
tonnes par an.

En 1972, la société a intégré dans ses activités une usine de fabrication des emballages en
plastique et un nouvel atelier pour les matériaux nécessaire au remplissage, capsulage et étiquetage
des bouteilles (½ L, 1L, 2L, 5L).

En 1977, et grâce à cette nouvelle installation, la société est devenue un complexe important
pour le capsulage et l͛étiquetage des produits.

En 1978, le produit de la SIOF s͛est étendu dans tout le royaume grâce au lancement de la
première compagne publicitaire, l͛ouverture des dépôts aux différentes régions du Royaume, le
recrutement des représentants et surtout l͛installation d͛un nouveau système de décirage
(élimination

des cires) avec deux matériaux de remplissage. Tout cela a permis à la société de devenir plus proche
au consommateur surtout avec ses différents produits de haute qualité.

En 1980, et afin d͛augmenter sa production, l͛entreprise a réalisé une installation de raffinage


d͛une capacité de 30000 tonnes par an.

A partir de 1985, elle s͛est transformée en une société anonyme S.A avec un capital de 30
millions de dirhams dont les actions sont reparties entre la famille LAHBABI.
En 1993, l͛entreprise a mis en place une raffinerie d͛huile brute à base de soja.

En 2002-2003, la société a installée deux chaines de production pour la fabrication des bouteilles
de PET (type de plastique). Pour le conditionnement des huiles en format 1/2L, 1L, 2L et 5L.

II. Présentation de la société :

La SIOF « Société Industrielle Oléicole de Fès » est une parmi les sociétés les plus performantes à
l͛échelle nationale, c͛est une société anonyme à vocation agro-alimentaire plus exactement dans le
domaine de raffinage, conditionnement des huiles alimentaires et conserve des olives.

La SIOF dispose de deux sites industriels :

(( Le 1èr est situé à la zone industrielle Sidi Brahim, sur une superficie de 20000 m2 assurant la
trituration des olives, la production des conserves d͛olives et l͛extraction d͛huile de grignon ;

(( Le 2ème est situé à la zone industrielle Dokkarat, occupe une superficie de 12000 m2 assurant le
raffinage et le conditionnement des huiles alimentaires ;

Avec un capitale qui atteint V2.000.000 MAD et d͛un chiffre d͛affaire de plus de 200 millions MAD
dont les actions sont reparties entre la famille LAHBABI (9 associés), sa production de fait 2Vh/2V et
7jours/7 grâce à l͛appui de trois équipes. La SIOF compte un effectif de 289 personnes « 20 cadres »
dans les deux sites industriels, dont la majorité est affectée à la production.

La S.I.O.F entre en concurrence avec les plus grandes sociétés oléicoles au Maroc (Lesieur Cristal «
Première sur le marché des huiles au Maroc », les huiles de Sousse, Aicha͙etc.) grâce à sa capacité
de production et surtout grâce à la diversité de ses produits qui intéressent une large catégorie des
consommateurs.

Alors, elle assure le raffinage de V produits :

- SIOF huile de table raffiné à base de soja.

- Moulay Idriss huile d͛olive vierge courante.

- Andaloussia huile de grignons raffinés.

- Frior huile de friture 100% tournesol.


La société détient actuellement 5,6 à 6% de la part du marché nationale des huiles.

La SIOF a implanté 6 dépôts permettant une bonne distribution des produits sur les différents points
du royaume comme suit :

- Dépôt Fès.

- Dépôt Casablanca.

- Dépôt Oujda.

- Dépôt Marrakech.

- Dépôt Oued-Zem.

- Dépôt Tétouan.

III. Organigramme de SIOF :

L͛aspect organisationnel de la SIOF ne diffère pas entièrement des types d͛organisation disponible au
sein d͛autre établissement. Il se présente de la manière suivante :

IV. procédé de raffinage de l͛huile brute :

1) Raffinage :

L͛huile brute obtenue par pression mécanique et/ou extraction par solvant contient toujours des
impuretés. Celles-ci doivent absolument être éliminées avec un raffinage parce qu͛elles sont toxiques
ou nuisible à la qualité nutritionnelle, organoleptique et à la conservation du produit.

Le raffinage est une série de traitement de purification effectué le plus souvent en continu et
ayant pour but de débarrasser les huiles brutes des impuretés diverses qu͛elles contiennent. En effet,
elles contiennent de nombreux composés : certains sont très utiles (vitamines,͙.), d͛autres sont
nuisibles à leur qualité ou a la santé (phospholipides, gommes, acides gras libres, pigments, agents
odorants͙).

Le raffinage consiste donc à éliminer au mieux ces composés nocifs afin d͛obtenir une huile aux
qualités organoleptiques et chimiques les meilleures possibles.

͚͛Le raffinage est une technologie relativement récente qui devient de plus en plus importantes
dans l͛industrie agroalimentaire͛͛.
V. Procédé de CONDITIONNEMENT de l͛huile :

1) Conditionnement :

C͛est la dernière étape de processus de production, il consiste à la fabrication de


l͛emballage plastique et le mise en bouteille de l͛huile raffinée. Il est équipé par différentes machines
françaises et italiennes que l͛on va l͛étudie en détails après. Le magasin Conditionnement est
constitué de deux lignes de production :

і Une ligne ½ L / 1L PET (PET : polyéthylène téréphtalate).

і Une ligne 2L / 5L PE et PET (PE : Polyéthylène).

A- Description des lignes de production :

Les deux lignes de productions sont constituées des machines suivantes :

|Ligne 1 (SBO8) |Ligne 2 (SBO2) |

|SIDEL |(souffleuse) |SIDEL |(souffleuse) |

|SERAC |(remplisseuse/boucheuse) |CORTELLAZZI


|(remplisseuse/boucheuse) |

|KRONES |(étiqueteuse) |AND(OR |(mise de poign ets)


|

|SAMOVI |(formeuse) |KRONES |(étiqueteuse)


|

|SAMOVI |(encaisseuse) |SAMOVI |(formeuse)


|

|SAMOVI |(fermeuse) |SAMOVI |(encaisseuse)


|

|SAMOVI |(fermeuse) |

Pour expliquer davantage le fonctionnement de ces machines, on choisie de prendre comme


exemple la ligne 2L&5L.
Le processus de l͛autre ligne (1/2L&1L) se distingue par une remplisseuse automatique qui établie le
dosage d͛huile par masse, dont laquelle la bouteille est mesurée avant et après remplissage grâce à
un système de balance surveillées par le poste de contrôle et de commande de la machine, et
l͛inexistence de la machine AND&OR qui fait le montage des Anses.

B- Les étapes du conditionnement :

Boucheuse

Dateur

Fermeuse

Stockage

[pic] PARTIE 2

Analyse des lignes

I. Principe de fonctionnement :

Pour faire un bidon en plastique, il faut deux types de polymères. En général, le corps est en
plastique transparent léger appelé PET (polyéthylène téréphtalate). C͛est un matériau transparent
ayant de bonnes propriétés mécaniques et une résistance chimique et électrique élevée. Et le
bouchon, opaque et résistant, est en PEhd (polyéthylène haute densité).

1) La souffleuse (SIDEL) :

C͛est la première étape qui contient plusieurs sous étapes :


[pic]

Figure 3 : la souffleuse

Le soufflage bi-étirage de bouteilles est un procédé de fabrication de corps creux, plus précisément
de bouteilles. Il est particulièrement adapté au PET, ou polyéthylène téréphtalate.

Ce procédé est composé de deux étapes. Un semi produit, appelé préforme, est d͛abord moulé par
injection. Il s͛agit d͛une sorte de tube à essai épais (2 à V mm) et relativement court (100 mm pour
une bouteille de 1L). Cet objet doit absolument être obtenu à l͛état amorphe. Pour cela, le PET, dont
l͛état d͛équilibre stable à 23 °C est semi cristallin, doit être trempé dans le moule de la presse à
injecter.

La préforme est dans un deuxième temps réchauffée puis introduite dans un moule ayant le forme
de la bouteille. Ce moule est refroidi à une température de 11 °C. La bouteille à proprement parler
est fabriquée en 3 étapes :

ͻ Une tige métallique est d͛abord introduite dans la préforme et en pousse le fond (à une vitesse
de l͛ordre de 1 m/s).

ͻ Une pression d͛air de 5 à 9 bar est ensuite insufflée dans la préforme alors que l͛étirage continue
un instant puis cesse. Les étapes d͛étirage, d͛étirage soufflage et de soufflage cumulées dure de 0.2 à
0.3 s.

ͻ La pression est enfin augmentée à V0bar pour plaquer le matériau contre le moule froid qui
refroidit le PET. Cette étape dure quant à elle V s.

La préforme amorphe épaisse est ainsi transformée en une bouteille semi-cristalline mince (300 à
500 mm).

Donc on peut résumer les sous étapes en :

ͻ Les préformes subissent un chauffage dans un four qui contient des lampes à infrarouge pour
que la matière devienne moule ;

ͻ Un étirage par une tige d͛élongation qui donne à la bouteille la hauteur prévue ;

ͻ Le pré soufflage avec une pression de 7bar, s͛effectue pour préparer la matière à subir une haute
pression lors du soufflage.

ͻ Le soufflage à une pression de V0bar.


A l͛aide du dégazage, la bouteille sort du moule avec le dégagement de l͛air qui donne la forme
finale à la bouteille.

Une fois les bouteilles soufflées sont obtenus ils sont acheminées par le convoyeur d͛air comprimé
vers la remplisseuse.

2) La remplisseuse et boucheuse (CORTELLAZZI OU SERAC) :

Provenant de la SBO 8 et après leur acheminement par un convoyeur aérien, les bouteilles
entrent dans la machine SERAC pour le remplissage.

Cette opération est basée sur la mesure du poids, la bouteille est mesurée avant et après
remplissage grâce à un système de balances surveillées par le poste de Contrôle et de Commande de
la machine, après cette opération les bouteilles seront fermées dans la boucheuse. Les bouteilles
ainsi remplies et fermées sont amenées vers l͛élément de transport (le convoyeur).

[pic]

Figure V : la remplisseuse/ boucheuse

Les différents éléments pour lesquels le changement est nécessaire dans un passage du 1L au 0.5L ou
l͛inverse sont :

ͻ Le guide des bouteilles ;

ͻ Les étoiles de distribution ;

ͻ Le plateau bouchant ;

Les réglages qui interviennent dans un changement de format sont les suivants :

ͻ La hauteur de la machine en utilisant une manivelle ;

ͻ La hauteur de la boucheuse de la même manière ;


ͻ La hauteur du plateau d͛alimentation des bouchons (système vis écrou) ;

ͻ Réglage de la largeur d͛entrée des bouteilles (système vis écrou) ;

3) L͛étiqueteuse (KRONES) :

Après leurs remplissages, les bouteilles se dirigent vers la machine KRONES pour leurs
étiquetages :

[pic]

Figure 5 : Etiqueteuse

Elles sont entrainées par les étoiles d͛entrée et de sortie et supportées par des plateaux, et entrent
en contact avec le rouleau collant, puis au magasin des étiquettes pour être finalement étiquetées et
datées.

Pour cette machine KRONES le changement de format consiste à changer les éléments suivants :

ͻ Les plateaux d͛entrainement ;

ͻ Les rouleaux collant ;

ͻ Les magasins des étiquettes ;

ͻ Les étoiles ;

ͻ La vis d͛alimentation ;

ͻ Les guides des bouteilles ;

La reconfiguration de la machine KRONES nécessite les réglages suivants :

ͻ Régler la position du support du rouleau de la colle à chaud (système glissière) ;

ͻ Régler la position des magasins des étiquettes (système glissière)

ͻ La hauteur de la machine (automatiquement réglable par un moteur)


V) Dateur (S7) :

Cette imprimante jet d͛encre continu offre à la fois une grande capacité d͛intégration pour répondre
à de nombreuses applications.

L͛imprimante à jet d͛encre crée des caractères et des images en diffusant ou en envoyant des gouttes
d͛encre selon un modèle déterminé par ordinateur. Ce type d͛impression numérique est rapide et
peut être actualisé en temps réel, ce qui fait qu͛un emballage peut bénéficier d͛un code différent de
celui de l͛emballage précédent.

Les gouttes de l͛encre sont sèches dès qu͛elles touchent le support, par conséquent il n͛y a donc
jamais de coulure, ni de bavure. Les codes sont impeccables, les images sont propres et les codes
barres sont 100% balayables.

Les avantages du jet d͛encre MARKEM :

Le codeur à jet d͛encre goutte-à-la-demande MARKEM fournit des performances-clés et bénéficient


des avantages de la fiabilité.

ͻ la chaleur mélange les encres solides en fonction des besoins, réduisant les débordements et le
nettoyage

ͻ les encres sont propres et faciles à manipuler

ͻ la technologie à jet d͛encre piézoélectrique garantit un fonctionnement fiable et une taille de


goutte homogène

ͻ la technologie goutte-à-la-demande est compatible avec les conditions de grande vitesse des lignes
d͛emballage d͛aujourd͛hui

5) La formeuse (SAMOVI) :

La formeuse est une machine qui ouvre, forme et ferme la partie inférieure de carton, en pliant les
quatre rabats inférieurs de celui-ci, à l͛aide de la colle chaude, dans le cas d͛empanne la machine
s͛arrête automatiquement.

6) La mise en carton (SAMOVI RICART) :


Après cette étape les bouteilles sont dirigées vers une encaisseuse, où elles seront
remplies dans des cartons qui sont remis par la Formeuse qui leur donne une forme
parallélépipédique. Les cartons sont par la suite fermés puis encaissés manuellement et enfin
stockés.

[pic]

Figure 6 : Encaisseuse

Comment l͛Encaisseuse fonctionne ?

A l͛arrivé des bouteilles deux capteurs optiques détectent la présence des bouteilles et donc le robot
encaisseuse et le chariot fonctionnent.

A savoir que la descente et la montée du robot encaisseur sont supportées par 1 contre poids liés
par un système de chaîne de roue denté ayant un rapport de vitesse fixe et une durée de
vie très importante que tout autre moyen de liaison.

7) La fermeuse (SAMOVI) :

La fermeuse de caisse est par injection de colle chaude. Le réglage des formats est très simple et
rapide.

La machine est équipée de plusieurs contrôles permettant d͛optimiser son fonctionnement comme
présence de cartons, produit, niveau minimum du magasin des cartons, accumulation à la sortie de la
machine.

Alors il y a un capteur qui détecte la présence de carton en ce moment la colle chaude est injectée

sur les deux rabats pliés, puis la machine ferme les autres rabats, et la bonne fermeture des cartons
était réalisée par des petites roues.

A la fin les cartons sont palettisés manuellement et stockés.


[pic] PARTIE 3

Etude de la machine

SBO 8

Introduction :

D͛après une observation des rapports de production de l͛année 2009 et début 2010, il est
remarquable que les arrêts prennent une part assez importante de temps d͛ouverture.

Pour y parvenir, nos avons procédé à une analyse des machines critiquesde la ligne SBO8 à travers
une étude Pareto.

|Machine |Nature d͛arrêt |Temps d͛arrêt |Total


|

| | |(min) |(min) |

| |Réglage de l͛état des bouteilles+ Couple four |580 |1355


|

| | | | |

| | | | |

| | | | |

| | | | |

|SIDEL | | | |

| |Changement : |280 | |

| |filtre d͛air | | |

| |vérin tuyère | | |

| |distributeur | | |

| |vérin éjecteur bouteilles | | |

| |Réglage verrouillage des moules |135 |


|

| |Couple roue de sortie |95 | |


| |Fuite d͛ air + défaut tuyau d͛air |120 | |

| |Panne + montage des électrovannes de |V0 |


|

| |Pré soufflage | | |

| |Réglage capteur de pas |30 | |

| |Réparation caméra infrarouge |30 | |

| |Réglage des freins |30 | |

| |Réglage sortie des bouteilles |15 | |

| |Réglage boucheuse |280 |2791 |

| | | | |

| | | | |

|SERAC | | | |

| |Défaut + changement photocellule (plateau bouchon) |185 |


|

| |Défaut de communication | 1876 | |

| |Défaut d͛alimentation produit |205 | |

| |Variation de vitesse |10 | |

| |Panne électrique |235 | |

| |Réglage magasin des étiquettes |266 |296


|

| |(mauvaise qualité des étiquettes) | | |

| | | | |

|KRONES | | | |

| |Déclenchement disjoncteur (attente chauffe de colle) |30 |


|

| |Panne électrique |V0 |1V5 |

|SAMOVI |(attente chauffe de colle) | | |

|Formeuse | | | |

| |Réglage vérin |V5 | |


| |Défaut distributeur de colle |60 | |

| | Photocellule encaisseuse |200 |290 |

|SAMOVI | | | |

|Encaisseuse | | | |

| |Panne automate |60 | |

| |Capteur de vérin |30 | |

|SAMOVI |Panne vérin |V5 |V5 |

|Fermeuse | | | |

|Machine |Temps d͛arrêt |%par rapport à |Rang | Temps accumulés


|% cumulé des temps |

| |(min) |l͛ensemble | | |d͛a rrêts |

|SIDEL |1265 |22.6V |2 |V256 |76.18 |

|Compresseur |555 |9.93 |3 |V811 |86.11


|

| KRONES |296 |5.30 |V |5107 |91.V1 |

|SAMOVI (Encaisseuse) |290 |5.19 |5 |5397 |96.60


|

|SAMOVI (Formeuse) |1V5 |2.60 |6 |55V2 |96,19


|

|SAMOVI (Fermeuse) |V5 |0.81 |7 |5587 |100.0 0


|

|TOTAL |5587 |100.00 | | | |

[pic]

Figure 7 : Analyse PARETO des machines de la ligne SBO 8

Interprétation :
Les machines SERAC et SIDEL représentent les machines les plus critiques sur la ligne.

Les pannes et arrêts causés par ces deux équipements doivent être traités minutieusement.

C͛est pour cela qu͛on a choisi d͛étudier la souffleuse (SIDEL) SBO 8.

I. Présentation de la machine :

La machine de soufflage SBO 8F est destinée à la fabrication de bouteilles en PET


(Polyéthylène Téréphtalate) bi orienté.

[pic]

Figure 8 : la souffleuse SBO 8

Elle est principalement composée :

ͻ De deux fours,

ͻ D͛une table de transfert,

ͻ De huit postes de soufflage,

ͻ D͛un circuit pneumatique basse pression (7bars),

ͻ D͛un circuit pneumatique haute pression (V0bars),

ͻ D͛un circuit hydraulique,

ͻ D͛une armoire électrique.

Son principe de fonctionnement est basé sur celui des machines SIDEL qui consiste en :

ͻ Un réchauffage des préformes.

ͻ Un étirage mécanique axial.

ͻ Un étirage radial par prés soufflage, puis soufflage.

1. Synoptique de fonctionnement mécanique :

II. Système de Transmission :


La transmission de la machine SBO 8F assure, à partir du motoréducteur, l͛entrainement
et la synchronisation de tous les éléments en rotation sur la machine.

L͛entrainement de la couronne de la roue de soufflage est assuré par un système de


pignon denté.

L͛entrainement des éléments de transfert (arbres intermédiaires, alimentation, transfert


préformes et bouteilles, sortie bouteilles, rotation manuelle) est assuré par un système de poulie
courroies.

[pic]

Figure 9 : Système de transmission

1 : Courroie de tension 3V HZ. 2 : Courroie de tension 18 HZ.

3 : Courroie de tension 23 HZ. V : Courroie de tension 17 HZ.

5 : Courroie de tension 5V HZ. 6 : Courroie de tension V7 HZ.

7 : Courroie de tension 12 HZ. 8 : Courroie de tension VV HZ.

9 : Motoréducteur asynchrone triphasé 3 Kw. 10 : Manivelle de rotation manuelle.

11 : Couronne d͛entrainement roue de soufflage.

III. Différents éléments :

1- Motorisation :

La motorisation, assurée par le moto-réducteur 1,

permet l͛entrainement des différents poulies et courroies de

la transmission machine.

Figure 10 : Motorisation
2- Alimentation :

L͛alimentation des préformes dans la machine assurée par le rail et le plateau :

Le rail dirige les préformes par gravité sur le plateau d͛alimentation.

Le plateau d͛alimentation assure le transfert des préformes vers le four.

3- Vêtissage :

[pic] [pic]

Figure 12 : Vêtissage

Au point de vétissage, le galet (V) descend sur la came de vétissage (6). Le ressort (3) de la tournette
se détend. Le nez de tournettes (1), monté en bout d͛arbre de tournette, pénètre alors rapidement
dans le col de la préformes. La préforme est alors maintenue par la tournette et dirigée vers le four.

V- Four :

Le four est composé de :

ͻ Lampe infra rouges

ͻ Réflecteurs

ͻ Râtelier supérieur

ͻ Râtelier inférieur

ͻ Caisson de ventilation

ͻ Rampes de refroidissement (eau)

ͻ Conduit de refroidissement (air)

ͻ Ventilateur

ͻ Chemin de roulement tournettes.


Le four assure la chauffe des corps des préformes (entre 80°C et 120°C).

Cette température est obtenue par des lampes infrarouges devant lesquelles circulent les préformes,
maintenues par les tournettes.

Les préformes, maintenues par les tournettes pénètrent dans le four. Elles sont mises en rotation par
l͛engrènement des pignons de tournettes sur des chaines fixes. Les préformes effectuent 2 tours
complets devant chaque rangées de lampes.

La chauffe s͛effectue en 2 étapes :

- Dans la première partie du four (Râtelier inférieur), s͛effectue la pénétration de la chaleur dans le
corps de la préforme. Les préformes sont chauffées « col en haut », les cols étant protégés par les
rampes de refroidissement à eau.

- Dans la deuxième partie du four (Râtelier supérieur), s͛effectue la distribution de la chaleur dans le
corps de la préforme. Les préformes sont chauffés « col en bas », les cols étant également protégés
par des rampes de refroidissement à eau.

Les rampes de refroidissement (6 et 7) protègent les cols des préformes pendant la chauffe.

Un circuit d͛eau réfrigérée à l͛intérieur des ces rampes permet de les maintenir à une faible
température, et évite une déformation des cols.

Le four est équipé de 2 systèmes de ventilation :

- Un système assure l͛homogénéisation de la chauffe en dirigeant l͛air ambiant au travers des


réflecteurs.

- Un second système indépendant assure le refroidissement des culots de lampes par circulation d͛air
dans les râteliers inférieur et supérieur.

5- Gradateur de puissance :

Gradateur de puissance permet le contrôle et la commande des lampes des fours de la machine
de soufflage.
(1) : Bornier du réseau

(2) : Voyant « conducteur des thyristors »

(3) : Connecteur de commande

(V) : Terre de sécurité

Figure 13 : Gradateur de puissance

( Lorsque la chauffe des fours est demandée, la consigne de chauffe établie au P.C.C est transmise
vers l͛automate au gradateur qui à son tour envoie ne consigne de chauffe aux lampes du four.

6- Dévêtissage :

Le support galet (11) maintient l͛axe de la tournette.

Le galet (V) roule et monte sur la come (5).

Le nez de tournette (1), monté en bout d͛axe, remonte dans

le dévêtisseur (2). La préforme, en butée sur le dévêtisseur (2)

est libérée de la tournette.

Elle est alors maintenue par les pinces du plateau changement

de pas avant d͛être emmené vers les moules par les bras de

transfert.

Figure 1V : Dévêtissage

7- Table de transfert :

Equipée de deux roues et des systèmes d͛éjection des mauvaises préformes, la table de transfert des
préformes chaudes vers la roue de soufflage et le transfert des articles soufflés vers la sortie
machine.

Les roues sont équipées des bras qui saisissent les préformes et les articles soufflés aux différents
points de rencontre, ils prennent les préformes en charge à la sortie du four pour les déposer dans le
moule et ils cherchent les bouteilles dans le moule pour les déposer sur les deux guides sous col de la
sortie bouteille associée.

8- Roue de soufflage :
Equipée de plusieurs postes de soufflage, elle assure la transformation de la préforme chaude en
article souhaité.

Cette transformation est obtenue par bi-orientation : Etirage mécanique par la tige d͛élongation
(3) et soufflage par air (V0bar) de la préforme dans un moule (V) parfaitement verrouillé.

Figure 16 : Roue de soufflage

9- Sortie bouteilles :

Dés sa transformation (soufflage) accomplie, l͛article fini est transféré vers la sortie.

Les roues à encoches entrainent les articles finis sur les guides de sortie puis au convoyeur d͛air et
finalement vers la remplisseuse.

10- Circuit air V0 Bars :

Le circuit air V0 bar assure la régulation, la filtration et la distribution de l͛air haute pression
nécessaire au soufflage des articles.

11- Circuit d͛air 7 Bars :

Le circuit air 7 bar assure la régulation, la filtration et la distribution de l͛air basse pression nécessaire
au vérinage et à diverses servitudes de la machine.

12- Circuit Hydraulique :

Le circuit hydraulique assure la régulation, la filtration et la distribution du fluide de


refroidissement et de réchauffage des moules et de refroidissement du four.

En configuration standard, les besoins hydrauliques da la machine sont les suivants :

- De l͛eau entre 12°C et 65°C vers le corps de moule.

- De l͛eau à 12°C vers les fonds de moule.

- De l͛eau entre 12°C et 20°C vers le four.


13- Poste de contrôle et de commande (P.C.C)

Interface homme machine :

PCC a été conçue de façon a rendre intuitive l͛utilisation des machines.

L͛utilisation d͛une Delle tactile permet une navigation dans les différentes options en appuyant
directement sur les symboles graphiques ou icônes permettant aux utilisations néophytes en
informatiques de piloter sans appréhension et rapidement la machine SIDEL.

[pic]

Figure 18 : PCC

Le pupitre de la machine de soufflage est constitué d͛un poste de contrôle et de commande (2) à
écran tactile et d͛une imprimante (1).

Le pupitre sert à entrer les données de fonctionnement, les opérations et à visualiser la gestion de la
machine.

Il enregistre des différents profils de fabrication, transmet les alarmes à l͛opérateur, gère le
traitement des bouteilles, les incidents de traitement et l͛historique de fonctionnement.

1V- Onduleur :

L͛onduleur (1) permet de maintenir, pendant une période de quelques minutes, l͛alimentation du
P.C.C en cas de coupure d͛alimentation électrique afin de que l͛application P.C.C puisse se fermer
correctement.

Il permet également de protéger le P.C.C :

- Des coupures et micro-coupures de secteur.

- Des chutes de tension et surtension du réseau.

- De toute pollution du réseau tel que les parasites.


Figure 19 : Onduleur

15- Armoire électrique :

Figure 20 : Armoire électrique

L͛armoire électrique contient les différents éléments

de contrôles. Des automates associés au P.C.C et au système fonctionnement de la machine de


soufflage gèrent les différents éléments du système.

[pic]PARTIE V

Analyse et amélioration de l͛efficacité de la machine SBO 8

A. Analyse de la machine SBO 8

Introduction

La méthode AMDEC (analyse des modes de défaillance de leur effet et de leur criticité) a été
utilisée originellement dans le traitement des risques potentiels inhérents aux activités de production
de l͛armement nucléaire. Progressivement, elle a été adaptée à l͛ensemble des activités à risques
(nucléaire civil, domaine aéronautique, spatial, grands travaux͙), puis a été intégrée dans les projets
industriels. De nos jours, son emploi est très répandu dans le monde industriel soit pour améliorer
l͛existant, soit pour préventivement les causes potentielles de non performance des nouveaux
produits, procédés ou moyen de production.

L͛utilisation de l͛AMDEC peut paraître fastidieuse : cependant, les gains qu͛elle permet de
réaliser sont très souvent bien plus importants que les efforts de mise en œuvre qu͛elle suggère. La
mise en œuvre de l͛AMDEC offre une garantie supplémentaire pour l͛entreprise industrielle de
l͛amélioration de ses performances.

I. But d͛étude AMDEC :


ͻ Réduire le nombre des défaillances.

ͻ Prévention des pannes.

ͻ Améliorer la maintenance préventive.

ͻ Réduire les temps d͛indisponibilité parés défaillance.

ͻ Prise en compte de la maintenabilité dés la conception.

ͻ Améliorer la maintenance corrective.

ͻ Améliorer la sécurité.

II. Type d͛AMDEC :

Globalement il existe trois types d͛AMDEC :

ͻ AMDEC procédé : on identifie les défaillances du procédé de fabrication

dont les effets agissent directement sur la qualité du produit fabriqué (les pannes ne sont pas prises
en compte).

ͻ AMDEC machine (ou moyen) : on identifie les défaillances du moyen de

production dont les effets agissent directement sur la productivité de l͛entreprise. Il s͛agit donc de
l͛analyse des pannes et de l͛optimisation de la maintenance ;

ͻ AMDEC Produit : elle est utilisée pour évaluer les défauts potentiels

d͛un nouveau produit et leurs causes.

III. Démarche pratique de l͛AMDEC machine :

Une étude AMDEC machine comporte quatre étapes successives, soit un total de 21
opérations. La puissance d͛une étude AMDEC réside autant dans son contenu que dans son
exposition. Une étude AMDEC reste sans valeur si elle n͛était pas suivie par la mise en place effective
des actions correctives préconisées par le groupe, accompagnées d͛un contrôle systématique.
1) Initialisation :

But :

L͛initialisation de l͛AMDEC machine est une étape préliminaire à ne pas négliger. Elle est
menée par le responsable de l͛étude avec l͛aide de l͛animateur, puis précisée avec le groupe de
travail.

Elle consiste à poser clairement le problème, définir le contenu et les limites de l͛étude à
mener et à réunir tous les documents et informations nécessaires à son bon déroulement.

En suivant la méthode suivante :

1- Définition du système à étudier.

2- Définition de la phase de fonctionnement.

3- Définition des objectifs à atteindre.

V- Constitution du groupe de travail.

5- Etablissement du planning.

6- Mise au point des supports de l͛étude.

2) Décomposition fonctionnelle :

But :

Il ne s͛agit pas dans cette étape de faire l͛analyse critique da l͛adéquation des fonctions de
la machine au besoin, mais seulement d͛identifier clairement les éléments à étudier et les fonctions à
assurer.

C͛est une étape indispensable car il est nécessaire de bien connaître les fonctions de la machine pour
en analyser ensuite les risques de fonctionnement. Elle facilite l͛étape ultérieure d͛analyse des
défaillances. Elle permet également au groupe de travail d͛utiliser un vocabulaire commun. Elle peut
être menée de manière plus o moins détaillée selon les besoins.

En suivant la méthode suivante :

7- Découpage du système.

8- Identification des fonctions des sous-ensembles.

9- Identification des fonctions des éléments.


3) Analyse AMDEC :

But :

L͛analyse AMDEC proprement dite consiste à identifier les dysfonctionnements potentiels ou


déjà constatés d͛une machine, à mettre en évidence les points critiques et à proposer des actions
correctives pour y remédier. En pratique, on procède souvent à une estimation approximative qui se
traduit par une notre attribuée pour le groupe AMDEC, il s͛agit donc d͛une échelle de notation. De ce
fait le produit multiplication utilise pour le calcul da la criticité n͛a pas le sens mathématique propre
de terme.

Criticité ( C = G.O.D ( probabilité du non détection

( (Fréquence

Gravité

ͻ Phase d͛analyse des mécanismes de défaillance :

Identification des modes de défaillance.

Recherche des causes.

Recensement des détections.

ͻ Phase d͛évaluation de criticité :

Estimation du temps d͛intervention.

Evaluation des critères de cotation.

Calcul de criticité.

ͻ Criticité C :

Elle permet de discriminer les actions à entreprendre et les calculer à partir de la gravité, la
fréquence et la défaillance de non détection.
ͻ Par exemple :

|Niveau de criticité |Définition |

| 1 чC

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