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COMPTE RENDU DE LA DEUXIEME SEANCE

’’CYCLE TRESORERIE’’

Préparé par : JABROUNI Salaheddine


Professeur : Mr.ELYETTEFTI Mohammed

Résumé :

La gestion de trésorerie est l'activité consistant à placer les liquidités d'une entreprise
dans les meilleures conditions de rentabilité et de risque.

Lorsqu'il reçoit la recette, le trésorier est responsable de l'enregistrer dans le système de


suivi correspondant et de le compléter avec les informations requises. Ensuite, il envoie la pièce
justifiant le déblocage au comptable pour enregistrement au niveau de la comptabilité.

Au niveau des décaissements, avant d'émettre l'ordre de paiement, le trésorier vérifie les
demandes de paiement ainsi que les pièces justificatives qui y sont attachées. La liasse de
paiement est soumise à plusieurs niveaux de contrôle avant la signature du chèque/virement.

Chaque mois, le comptable prépare un relevé de rapprochement bancaire. Ce relevé a


pour but d'identifier et d'analyser les divergences entre le solde comptable et le solde bancaire,
ainsi que d'expliciter les suspens constatés.

Le trésorier assure un suivi prévisionnel de la situation de trésorerie et effectue un


contrôle au jour le jour des opérations enregistrées sur les relevés bancaires.

Actions à Entreprendre :

L’audit du cycle trésorerie a pour objectifs de s'assurer que la situation de la trésorerie


de l’entreprise à la clôture de l’exercice est reflétée de façon exacte par les montants inscrits au
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bilan, s'assurer que les frais et produits financiers concernant les opérations de trésorerie inscrits
au compte de résultat reflètent bien l’intégralité des frais et produits pour l'exercice considéré,
et de porter un jugement sur un certain nombre de postes principaux. Dans ce cycle, l’audit se
fait au niveau de deux postes ’’la caisse et la banque’’.

1. La caisse :

L’audit dans cette phase doit mettre en place deux tests :

a) Test d’efficacité opérationnelle :

L’auditeur doit vérifier que le dispositif de contrôle interne est bien appliqué, en vérifiant :

- L’établissement du PV de caisse mensuel ;


- La validation des PVs de caisse par le responsable hiérarchique de l’agent qui les
- a établie ;
- La cohérence entre PV de caisse et comptabilité ;
- La justification des dépenses effectuées par caisse.

b) Tests analytiques et substantifs :


 Obtenir le PV de caisse et réconcilier les sommes comptées avec les soldes inscrits.
 Si le comptage est réalisé à une date différente de la date de clôture, réconcilier les
mouvements intervenus entre la date de comptage et la date de clôture afin de valider
les montants en caisse à la date de clôture. Si nécessaire, procéder à un nouvel
inventaire de caisse.
 Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en pointant les pièces
justificatives avec les journaux.
2. La banque :

Deux tests à mettre en place :

a) Test d’efficacité opérationnelle :

L’auditeur doit vérifier que le dispositif de contrôle interne est bien appliqué, en vérifiant :

- L’établissement des Etats de rapprochement bancaires mensuellement ;


- La validation des Etats de rapprochement bancaires par le responsable hiérarchique
de l’agent qui les a établies ;
- La cohérence entre Etats de rapprochement, comptabilité et mouvements bancaires.

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b) Tests analytiques et substantifs :
 Rapprochements bancaires :
 Vérifier les états rapprochements bancaires établis par l'entreprise (contrôle
arithmétique, ancienneté des suspens).
 Vérifier la justification des montants en rapprochement.
 Contrôler que les écritures passées par l'entreprise et non par la banque ont été
comptabilisées dans la période appropriée.
 Vérifier que les écritures passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet
d'écritures complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les explications
nécessaires.
 S'assurer de l'apurement régulier des suspens.
 Obtenir les lettres de clôture des comptes le cas échéant.

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