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1- De nombreux atouts
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industriels en Côte d'Ivoire : possibilité de création d'entreprise en 48
heures.
--La création du comité de concertation État-Secteur Privé
--Le renforcement des normes et l'amélioration de la qualité industrielle
--La mise en place d'un mécanisme d'appui à la transformation des matières
premières agricoles
--La lutte contre la contrefaçon et la création de nouvelles zones
industrielles (nouvelle zone industrielle à Yopougon)
Tous ces atouts naturels, humains et politiques soutenus par des
infrastructures et services en plein essor vont permettre à la Côte d'Ivoire
d'asseoir une base industrielle performante dans la sous-région.
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Au succès industriel des décennies 1960-1980, vont se succéder une période
de ralentissement des activités économiques (1980-1994), et une période de
reprise (1994-1999).
En effet, à partir de 1980, la crise économique et énergétique mondiale, ainsi
que l'effondrement du cours des matières premières entraînant l'endettement
massif de l’État ivoirien fragilisent le tissu industriel. Les investissements
industriels chutent brutalement en l'espace de quelques années, passant
de 23,4% du PIB en 1981 à 13% en 1984, pour se maintenir
entre 8% et 12% du PIB jusqu'en 1994. La compétitivité industrielle connaît
un net recul, avec une hausse des coûts de production et une baisse de la
qualité.
A partir de 1994, l'application des Programmes d'Ajustement Structurel (PAS)
va se traduire pour le secteur industriel par la dévaluation du franc Cfa, la
privatisation de plusieurs secteurs industriels productifs (désengagement de
l’État) et d'importantes reformes sur les barrières douanières.
Toutes ces mesures vont positivement affecter la compétitivité de l'activité
industrielle et faciliter sa relance avec une croissance de plus 10% en moyenne
des exportations industrielles entre 1994 et 1999.
La dernière principale phase de l'évolution industrielle s'étend de 2000 à
aujourd'hui.
Les crises sociopolitiques que la Côte d'Ivoire a traversées particulièrement en
1999, 2002 et 2011 ont fortement fragilisé son tissu industriel. Elle va
connaître des soubresauts marqués par des baisses de production du fait de la
délocalisation de différentes entreprises et de l'environnement sociopolitique et
économique sinistré.
Le gouvernement ivoirien va toutefois prendre un certain nombre de mesures
pour soutenir le secteur industriel: allégements fiscaux, réforme des
procédures de dédouanement, amélioration de la fluidité routière et
remboursement de la dette intérieure, reforme du CEPICI, création de nouvelle
zones industrielles etc. L’État va aussi renforcer la diversification industrielle
en intensifiant l'extraction minière et d'hydrocarbures. En plus de ces mesures
internes, la Côte d'Ivoire va s'intégrer dans une vision de développement
industriel régional pour
dynamiser son secteur industriel avec l'adoption du Programme Industriel
Commun de l'UEMOA (PIC) et du Programme Industriel Commun de
l'Afrique de l'Ouest (PICAO) en 2010.
Aujourd'hui, l'industrie ivoirienne se caractérise par un grand nombre de
Petites et Moyennes Industries (PMI) et peu de grandes industries (dominées
par l'agro-industrie). On note une quasi-absence des industries lourdes et de
pointe. Toutefois, elle demeure la plus diversifiée de la zone UEMOA et
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représente 40% de son potentiel industriel. Au plan national, l'industrie
ivoirienne représente plus de 23% du PIB.
1- L'agro-industrie
a) Les hydrocarbures
Longtemps considérée comme un pays stérile en hydrocarbures, la Côte
d'Ivoire grâce aux différentes prospections effectuées dans le bassin
sédimentaire se positionne stratégiquement aujourd'hui parmi les pays
producteurs et exportateurs d'hydrocarbures en Afrique.
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En effet, la cartographie du potentiel ivoirien en hydrocarbures présente un
bassin pétrolier essentiellement en off-shore d'environ 53000 km2 repartis au
total sur 8 champs pétroliers découverts dont 4 sont actuellement en
exploitation : Baobab--Espoir--Foxtrot--Lion--Panthère. La production
pétrolière nationale de la SIR est de plus de 35 000 barils/ jour soit plus de 12
millions de barils/an. De très bonne qualité, le pétrole ivoirien, proche du
Brent est presque totalement exporté et rapporte d'importantes recettes à l’État
(130,8 milliards F CFA en 2018, 151,8 milliards F CFA en 2019).
Quant au gaz, il est essentiellement produit sur le champ FOXTROT en off-
shore avec une capacité de production de 216 millions de pieds cubes soit
plus de 6 millions de m3 par jour. Les réserves totales de gaz sont estimées à
plus de 100 milliards de m3. La quasi-totalité du gaz produit en Côte d'Ivoire
est utilisée par les centrales thermiques pour produire de l’électricité.
Il convient de retenir que les hydrocarbures constituent aujourd'hui une des
mamelles économiques de la Côte d'Ivoire avec le binôme café-cacao.
Récapitulatif des revenus pétroliers et gaziers de 2018 à 2020 (en milliards
FCFA)
b) Les industries d'énergie électrique
Essentiellement hydraulique à l'origine, l'électricité produite par la Côte
d'Ivoire est devenue aussi thermique. Sept barrages hydroélectriques assurent
une grande partie de la production nationale : Buyo, Taabo, Kossou, Fayé,
Ayamé I – II et celui de Soubré inauguré le 2 nov. 2017. Leur production
totale est évaluée en 2019 à 3480,6 Gwh soit 32,79% du potentiel électrique
ivoirien.
Les centrales thermiques d'Azito, de Vridi, de la Ciprel et d'Aggreko ont une
production de 7132,7 Gwh en 2019 soit 67,20% de l'électricité ivoirienne. La
Côte d'Ivoire exporte une partie vers les pays frontaliers, le Bénin et le Togo.
C'est la CIE qui a en charge l'exploitation et l'entretien des équipements et
ouvrages électriques de la Côte d'Ivoire. Rappelons que l'énergie
photovoltaïque est très peu développée en Côte d'Ivoire malgré les énormes
potentialités et les efforts en projets pilotes de l'IREN (Institut de Recherche
en Energie Nouvelles).
Le barrage hydroélectrique de Soubré
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** 260 millions de tonnes de minerai de nickel latéritique et 1, 214 milliards
de tonnes de minerai de bauxite
** 12 millions de tonnes de manganèse et 10 millions de carat de diamant
** 600 tonnes d'or et 50 millions de tonnes de cuivre nickel.
Cependant, cet immense potentiel géologique et minier reste encore sous
exploré et sous exploité. Seuls l'or, le manganèse et le diamant sont pour le
moment en exploitation.
- L'or : La production nationale est de 38,27 tonnes en 2020 et provient de 5
principales mines : Ity, Angovia, Bonikro, Tongon et Agbaou (Divo)
- Le manganèse : sa production nationale brute s'élève à 1,3 millions tonnes
en 2020. Il provient des mines de Lauzoua (Département de Guitry), de
Bondoukou et d'Odienné ;
- Le nickel : Sipilou, Biankouma, Touba, Bouaké, Odienné, etc. ; la
production est de 1,3 millions tonnes en 2020 ;
- La bauxite : la production est de 272 294,520 tonnes en 2020 ;
A fin 2019, le nombre d'emplois directs enregistré dans le secteur minier est
estimé à 13 993 avec un chiffre d'affaires de 761,995 milliards de francs.
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SICOSA) qui opèrent dans le domaine de l'égrenage avec 13 usines
fonctionnelles.
Olheol Industries Côte d'Ivoire (ex-TRITURAF) installé à Bouaké assure la
trituration de la quasi-totalité de la production ivoirienne de graines de coton.
Au niveau de la filature et du tissage, la plupart des usines ne sont plus
fonctionnelles sur le territoire national (UTEXI à Dimbokro / COTIVO à
Agboville / FTG à Bouaké). Enfin, l'impression est assurée principalement par
les usines de TEXICODI (Bouaké) et UNIWAX (Abidjan)
b) Les industries du bois
L'industrie du bois s'articule autour de trois types d'activités. La première
transformation concerne le sciage, le déroulage et le tranchage. La deuxième
transformation regroupe, les contreplaqués, les parquets, les frises et palettes,
etc. enfin, la troisième transformation porte sur les produits de menuiserie
industrielle, les fenêtres, les portes et bien d'autres produits finis. Ces
industries totalisent chaque année plus de 2 millions de m3 de bois transformé.
L'industrie du bois en Côte d'Ivoire a permis la création de 50 000 emplois
directs et de plus de 100 000 emplois indirects.
La Côte d'Ivoire dispose aussi d'une large gamme d'autres industries qui sont
généralement regroupées à Abidjan. Nous avons :
► Les industries de la cimenterie (17 sociétés en 2019 totalisant un chiffre
d'affaire de 236 milliards de F CFA)
► Les industries chimiques (produits phytosanitaires, cosmétiques,
pharmaceutiques, les savonneries, les produits de colle et de peinture...)
► Les industries de plastiques et dérivés (chaussures, jouets, matelas,
emballages, articles de ménage, de mercerie et d'école...)
► Les industries de l'eau : la Sodeci pour l'eau potable et l'eau minérale
produite par Continental Beverage Company (Olgane), Solibra (Awa),
Ciprem-CI-SDTM (Céleste)...
► Les industries mécaniques et électriques et métalliques
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C) LES PROBLÈMES INDUSTRIELS ET LES SOLUTIONS
PRÉCONISÉES
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Conclusion
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