Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mots clés
OBJECTIFS
RESULTATS
I / PRESENTATION DU PAYS
1.1 1.1 Démographie
1.1.1 1.1.1 Quelques indicateurs démographiques
La population totale est estimée à 8 128 140 habitants en 1994. C'est une
population
jeune puisque plus de 56 % ont moins de 20 ans. La croissance de la population
résulte d'une part, de la baisse de la mortalité et d'autre part, du niveau élevé
et stable de la fécondité qui passe de 7,1 enfants par femme en 1975 à 6,0 en
1992 /93. Le Taux Brut de Natalité (TBN) est estimé à 47 ‰. Le taux global de
fécondité générale (TBFG) est de 218 pour mille.
La mortalité reste élevée malgré la baisse enregistrée ces dernières années. Le
Taux Brut de Mortalité (TBM) est estimé à 18 ‰ et l'espérance de vie à la
naissance à 54 ans.
Le taux d'accroissement annuel inter-censitaire de 2,7 % reflète une croissance
démographique assez rapide.
La mortalité infantile (q0) a connu une certaine baisse de 86,4 ‰ en 1986 (EDS
86), elle passe à 68,0 ‰ (EDS 92 / 93) avec des disparités régionales allant de
54,5 pour mille en zone urbaine et 86,7 ‰ en zone rurale.
La mortalité juvénile (q1), qui est de 68,7 ‰ est respectivement de 50,0 et
106,8 ‰ en zone urbaine et rurale en 1992 / 93 (EDS 92 / 93). Ces taux
traduisent une mortalité (entre 1 et 4 ans révolus) qui est une caractéristique
de la sous-région.
Le taux de mortalité infanto-juvenile (5 % probabilité de décéder avant l'âge de
5 ans) est estimé à 131,4 ‰. En zone urbaine et rurale, il est respectivement
de 101,8 et de 184,2 ‰ (EDS - 1992 / 93).
Le taux de mortalité maternelle est estimé à 850 pour 100 000 naissances
vivantes (MSAS, 1988 / 1990) a largement baissé, il est de 510 pour 100 000
naissances vivantes (EDS II, 1992 / 93). Cependant il existe une grande
disparité entre zone urbaine et zone rurale.
Cette tendance à la baisse de la mortalité pourrait être attribuée aux efforts
consentis dans le domaine de la santé et de l'action sociale (Santé maternelle
et infantile, amélioration du cadre vie et de l'approvisionnement en eau saine
etc.…)
RECOMMANDATIONS:
CONCLUSION
RESUME DES DONNEES ESSENTIELLES.
Graphique 1
Carte du Sénégal : Illustration en Régions Médicales
…..
Tableau 1
Autofinancement des districts en 1994 : TR, RMC, CMC
REGIONS RECETTES DEPENSES COTISATION TR RMC CMC
S
Dakar 403.809.528 317.164.217 725.419 1,27 557 437
Diourbel 145.505.928 125.063.645 155.647 1,16 935 804
Fatick 149.032.184 124.430.303 259.000 1,20 575 480
Kaolack 206.146.353 184.909.909 174.423 1,11 118 106
2 0
Kolda 113 868 115 82.505.196 217.880 1,38 523 379
Louga 156.330.258 135.726.778 158.373 1,15 987 857
Tamba 178.485.341 146.080.708 205.515 1,22 868 711
Thiés 150.393.641 143.854.964 238.290 1,05 631 604
Ziguincho 115.134.908 9.406.925 336.734 1,22 342 279
r
St-Louis 200.389.527 174.741.548 295.047 1,15 679 592
Ensemble 1.819.095.78 1.528.538.19 2.766 328 1,1 658 553
3 5 9
Au niveau régional comme au niveau districts les CMC et RMC sont relativement
élevés surtout pour le milieu rural. Le taux de recouvrement (recettes /
dépenses) est de 1,19 % donc inférieur à la norme qui est de 2,50 %.
Tableau 2 :
Répartition régionale (secteur public et Privé en 1994)
REGIONS HOPIT. C.SANTE PS CLINIQ. CABINET CPRS M.RUR. CASES
Dakar 7 10 96 17 278 13 0 11
Diourbel 1 4 65 1 8 3 42 48
Fatick 0 6 56 0 5 6 43 124
Kaolack 1 4 64 2 22 3 51 362
Kolda 0 3 54 0 6 1 56 180
Louga 1 5 54 0 10 2 24 98
St Louis 3 4 122 3 11 2 53 65
Tamba 1 4 68 0 14 1 26 62
Thiés 2 9 84 1 43 10 36 87
Ziguinchor 1 3 70 0 17 3 220 133
Total 17 52 733 24 414 44 551 1170
Tableau 3
Situation des trois principales catégories de personnel
ANNEES
MEDICAUX ET PARA-MEDICAUX
1993 1994
Médecins 653 640
sages-femmes 640 560
Infirmiers et Agents Sanitaires 2320 1887
Au cours de l'année 1994, 2 110 189 nouveaux cas ont été vus et traités au
niveau des structures des districts, soit 26 nouveaux cas pour 100 habitants. Le
nombre moyen de contacts par malade est de 1,30 au plan national avec des
disparités régionales allant de 1,33 à Dakar à 1,93 à Ziguinchor.
Cet indicateur renseigne sur le nombre de fois qu'un malade est vu dans une
structure au cours d'une période donnée. Il est égal à l'unité si le nombre de
consultants est égal au nombre de consultations. Ce qui porterait à retenir
plusieurs hypothèses notamment le manque de suivi des malades, le mauvais
accueil, la difficulté d'accès géographique des unités de soins etc.
Le taux de retour des malades est de 30 % au plan national. C'est à dire qu'au
plus, sur les 100 cas vus, 30 seulement sont revenus pour un autre contact. Ce
résultat, abstraction faite de tout autre considération, renseigne sur le mauvais
suivi des malades.
Tableau 5
Hospitalisation des districts en 1994
REGIONS LITS HOSPITALISES JOURNEES DECES % TOM % DMS
INSTALLES HOSPITALISES HOSP. DECES
Avec une capacité de 3 091 lits, 31 190 malades ont pu être hospitalisés au
niveau des centres de santé totalisant 111 849 journées d'hospitalisation.
Le taux d'occupation moyen des lits qui en résulte est faible par rapport à la
réalité que l'on connaît sur le terrain. Seuls 10 % des lits sont occupés.
Les durées moyennes de séjour semblent plus proche du vécu.
Tableau 6
Accouchements dans les maternités urbaines et rurales en 1994
Tableau 7
Couvertures en CPN et PEV en 1993 et 1994
INDICATEURS DE COUVERTURE %
REGIONS CPN PEV
1993 1994 1993 1994
Dakar ND 5 50 30
Diourbel 8 16 41 30
Fatick 15 18 53 40
Kaolack 16 8 44 38
Kolda 13 12 22 28
Louga 15 19 26 29
St Louis 10 9 41 45
Tamba 11 16 19 82
Thiés 11 11 38 10
Ziguinchor 14 23 36 49
Total 23 11 40 34
CONCLUSION :
Après cette étude, on se rend compte que le budget alloué par l'état à la santé
de la population est encore insuffisant, ce qui suppose que des efforts doivent
être faits à ce niveau afin de soulager un peu les populations qui supportent
une bonne partie des dépenses pour leur santé.