Vous êtes sur la page 1sur 16

TITRE

STATISTIQUE SANITAIRE ET DEMOGRAPHIQUE

AUTEUR : Ministère de la Santé Publique et de l'Action Sociale


Direction de l'Hygiène et de la Santé Publique
Division des Statistiques

Mots clés

A. SOC Assistant social


AS Agent sanitaire
Accr. Accroissement
AGT.HYG Agent d'Hygiène
ASC Agent de santé communautaire
Aux.HYG Auxiliaire d'hygiène
BCG Bacille de Calmette et Guerin
CHU Centre hospitalier universitaire
CMC Coût moyen par cas
Com. Commune
CPN Consultation prénatale
CPRS Centre de promotion et de réinsertion sociale
CS Centre de santé
DMS Durée Moyenne de séjour
DAGE Direction de l'administration Générale et de l'Equipement
Dép. Département
DIU Dispositif Intra Utérin
DSSP Division des soins de santé Primaire
DTCP Diphtérie - Tétanos - Coqueluche - Poliomyélite
ECV Enfants Complètement vaccinés
FAR Femme en Age de Reproduction
FJ Fièvre jaune
G.Pathol Grossesse pathologique
Hospit. Hospitalisation
IRL Indice de rotation des Lits
ICP Infirmier chef de Poste
IDE Infirmier d'état
J.hosp. Journées d'hospitalisation
L.Intallées Lits Installés
M.Rur / MR Maternité rurale
MAL Maladies
Mat / MAT Matériels
Méd / MED Médicaments
MSPAS Ministère de la Santé Publique et de l'Action Sociale
MSAS Ministère de la Santé et de l'Action Sociale
ND Non disponible
PDRH Projet de Développement des Ressources Humaines
PEV Programme Elargi de Vaccination
PS Poste de santé
RM Région Médicale
RMC Recette moyenne par cas
S/OFF.HYG Sous Officier d'Hygiène
SFE Sage Femme d'état
SANAS Service de l'Alimentation et de la Nutrition Appliquée au Sénégal
SNGE Service National des Grandes Endémies
SNH Service National de l'hygiène
TOM Taux d'Occupation Moyen des lits
TR Taux de recouvrement
TSO Technicien Supérieur en Odontologie
TSS Technicien Supérieur de Santé
VAT Vaccin Antitétanique.
ENONCE DU PROBLEME

L'amélioration du Système d'Information à des fins de Gestion (SIG) pour le suivi


et l'évaluation des programmes de santé, demeure une préoccupation du
gouvernement, clairement définie dans la politique nationale de santé.

OBJECTIFS

La généralisation du SIG au niveau des districts permet de consolider les acquis


de mettre en place le sous-système des hôpitaux des secteurs parapublics et
privés et d'assurer une meilleure surveillance épidémiologique sur la base des
listes nosologiques révisées

RESULTATS
I / PRESENTATION DU PAYS
1.1 1.1 Démographie
1.1.1 1.1.1 Quelques indicateurs démographiques
La population totale est estimée à 8 128 140 habitants en 1994. C'est une
population
jeune puisque plus de 56 % ont moins de 20 ans. La croissance de la population
résulte d'une part, de la baisse de la mortalité et d'autre part, du niveau élevé
et stable de la fécondité qui passe de 7,1 enfants par femme en 1975 à 6,0 en
1992 /93. Le Taux Brut de Natalité (TBN) est estimé à 47 ‰. Le taux global de
fécondité générale (TBFG) est de 218 pour mille.
La mortalité reste élevée malgré la baisse enregistrée ces dernières années. Le
Taux Brut de Mortalité (TBM) est estimé à 18 ‰ et l'espérance de vie à la
naissance à 54 ans.
Le taux d'accroissement annuel inter-censitaire de 2,7 % reflète une croissance
démographique assez rapide.
La mortalité infantile (q0) a connu une certaine baisse de 86,4 ‰ en 1986 (EDS
86), elle passe à 68,0 ‰ (EDS 92 / 93) avec des disparités régionales allant de
54,5 pour mille en zone urbaine et 86,7 ‰ en zone rurale.
La mortalité juvénile (q1), qui est de 68,7 ‰ est respectivement de 50,0 et
106,8 ‰ en zone urbaine et rurale en 1992 / 93 (EDS 92 / 93). Ces taux
traduisent une mortalité (entre 1 et 4 ans révolus) qui est une caractéristique
de la sous-région.
Le taux de mortalité infanto-juvenile (5 % probabilité de décéder avant l'âge de
5 ans) est estimé à 131,4 ‰. En zone urbaine et rurale, il est respectivement
de 101,8 et de 184,2 ‰ (EDS - 1992 / 93).
Le taux de mortalité maternelle est estimé à 850 pour 100 000 naissances
vivantes (MSAS, 1988 / 1990) a largement baissé, il est de 510 pour 100 000
naissances vivantes (EDS II, 1992 / 93). Cependant il existe une grande
disparité entre zone urbaine et zone rurale.
Cette tendance à la baisse de la mortalité pourrait être attribuée aux efforts
consentis dans le domaine de la santé et de l'action sociale (Santé maternelle
et infantile, amélioration du cadre vie et de l'approvisionnement en eau saine
etc.…)

1.1.2 1.1.2 Composition et répartition


Le Sénégal compte plusieurs ethnies qui vivent en parfaite harmonie eu égard
aux relations spatiales de la population, la densité est de 41 hbts au km² avec
disparité régionale allant de 3399 dans la région de Dakar à 8 dans la région de
Tambacounda. On note une concentration dans la zone Ouest accentuée par le
phénomène de l'exode rural. En effet, la population urbaine augmente en
valeur relative d'une année à l'autre à l'inverse de la population rurale qui
passe de 62 % en 1988 à 49 % en 1994.

II. II. LES MOYENS DU MSPAS


2.1 2.1 Finances
2.1.1 2.1.1 Budget de l'Etat
Le budget du MSPAS a été arrêté pour l'année 1994 à 15 857 982 000 de francs
CFA contre 11.851 258 000 de francs CFA en 1993, soit une augmentation de 4
006 724 000 de francs CFA en valeur absolue et 33,8 % en valeur relative. Par
rapport au budget de l'état, il ne représente que 5 % ce qui est encore loin du
pourcentage de 9 % que recommande l'OMS.

La répartition par nature de dépense est comme suit :


Dépenses du personnel 541 : 8 839 167 000 56 %
Dépenses de matériel 542 : 4 196 721 000 26 %
Dépenses de transfert 544 : 2.822.094 000 18 %
Total budget : 15 857 982 000 100 %
Les dépenses du personnel continuent d'absorber plus de la moitié du budget
de la santé malgré les mesures prises en matière de recrutement, de départs
volontaires et de retraite.

2.1.2 2.1.2 Participation financière des populations


La participation financière des populations à l'effort de santé s'est améliorée
par rapport à l'année 1993.
En effet les recettes passent, toutes rubriques confondues, de 1 119 345 269
francs CFA en 1993 à 1 819 095 783 francs CFA en 1994 soit une augmentation
en valeur absolue de 699 750 514 francs CFA. Elles représentent 12 % du budget
du ministère de la santé contre 9,44 % en 1993. On note cependant une grande
disparité en valeur absolue entre les régions, qui peut être expliquée par
plusieurs facteurs parmi lesquels : la taille de la population, le manque de
rigueur dans les collectes des données de base et l'état sanitaire des
populations. Dans la même année, les dépenses toutes rubriques confondues
s'élèvent à 1 528 538 195 francs CFA soit 84 % des recettes avec au premier
rang les dépenses en médicaments pour plus de 50 % des dépenses effectuées.
Le taux de recouvrement (recettes / dépenses) qui mesure l'auto-financement
des districts sanitaires, est de 1,19 % en 1994 résultat qui est encore en deçà
de la norme fixée à 2,50 % (Tableau I)
En effet, 4 districts seulement sur les 45 ont réalisé des taux de recouvrement
supérieurs à 15 %. La quasi-totalité par contre a eu des taux inférieurs ou égaux
à 1, autrement dit, les dépenses ont été supérieures aux recettes, ce qui
suppose théoriquement qu'ils ne pourront s'autofinancer si la situation perdure.
Au niveau régional comme au niveau district, les coûts moyens par cas (CMC) et
les recettes moyennes par cas (RMC) sont relativement élevées surtout pour le
milieu rural (Tableau 1)
Le CMC est une valeur moyenne en francs CFA dont bénéficie chaque patient
pour le service qu'il a reçu dans la structure.
La RMC est une valeur moyenne en franc CFA que dépense chaque patient pour
les services dont il a bénéficié dans la structure.
On relève en effet dans certains districts des recettes moyennes par cas
avoisinant 3000 francs CFA par patient pour service reçu, ce qui est excessif à
moins que cette situation ne s'explique par le problème éternel de collecte des
données de base.
Si tel n'est pas le cas, ces chiffres sont donc en moindre coût

2.2 2.2 Infrastructures


2.2.1 2.2.1 Situation des infrastructures
Le Sénégal compte en 1994
17 hôpitaux dont 7 CHU, 1 du privé et 9 dans les régions
52 Centres de Santé
733 Postes de santé
24 Cliniques Privées
414 Cabinets privés
44 Centres de promotion et de réinsertion sociale (CPRS)
551 Maternités rurales
1170 Cases de santé
Les régions de Fatick et de Kolda n'ont pas encore d'hôpital. Chaque centre de
santé est tenu par un médecin généraliste et dispose d'une maternité sous la
responsabilité d'une maîtresse sage-femme d'état. La quasi-totalité des postes
de santé est tenus par des infirmiers d'états (ICP).
Les postes de santé ont augmenté de 19 unités grâce au financement PDRH
banque Mondiale ce qui porte leur nombre à 733 contre 714 en 1993. Il en est
de même des CPRS qui passent de 33 à 44 soit 11 unités supplémentaires.
On remarque par contre que le nombre de cases de santé passe de 1404 à 1170
en 1994 soit une diminution de 234 unités, imputable soit au problème de
collecte soit à des fermetures conséquentes à la démotivation des ASC.
Les maternités rurales sont rattachées ou isolées du poste de santé mais sous la
supervision de l'ICP
Tous secteurs confondus, la situation est la même qu'en 1993 pour les hôpitaux,
les centres de santé, les cliniques et les cabinets médicaux.
La tendance de la couverture en hôpitaux, centres et postes de santé est à la
baisse du fait probable de l'accroissement démographique dont on tient
rarement compte en matière de création d'infrastructures sanitaires
Année 1993 Année 1994
1 hôpital pour 465510 470250
1 centre de santé pour 152 180 153730
1 poste de santé pour 11080 10900

2.3 2.3 Personnel MSPAS


Pour 1994, le personnel du MSPAS est estimé à 4813 contre 5304 en 1993 soit
un manque de 421 agents, Chiffre que l'on suppose être le résultat des départs
à la retraite, des décès ou autres motifs.
La gestion du personnel du MSPAS pose toujours problème pour diverses raisons
dont les plus évidentes peuvent se résumer comme suit :
La variation continue de son effectif d'année en année, du fait des
entrées (recrutement) et des sorties (retraite, décès, autres raisons)
Le manque de rigueur dans la mise à jour du fichier de la DAGE
Le manque de cadres spécialement formés en gestion informatique du
personnel de la santé.
L'absence de coordination en matière d'établissement d'actes
administratifs relatifs au mouvement du personnel tant national que
régional.
Aussi longtemps que ces problèmes subsisteront, il sera difficile pour ne pas
dire impossible de connaître l'effectif réel des agents du MSPAS, encore moins
l'effectif d'une catégorie professionnelle donnée.

RECOMMANDATIONS:

Pour remédier à la situation, les mesures suivantes s'imposent


La révision dans le fond et dans la forme par une équipe habilitée, du
fichier du personnel que la DAGE tente de gérer depuis 1987.
La formation de deux à trois agents à l'utilisation du macro sur un
logiciel adapté à la gestion des ressources humaines.
La mise à jour hebdomadaire du fichier révisé sur la base de pièces
administratives du mouvement du personnel.
La publication semestrielle d'un bulletin d'informations sur le personnel
de santé (situation, analyse des tendances par catégorie et prévision des
besoins)
La satisfaction de ces mesures aiderait à obtenir des données plus fiables sur le
personnel en vue du calcul entre autres, des ratios personnels de santé/
population si nécessaire en planification des ressources humaines.

CONCLUSION
RESUME DES DONNEES ESSENTIELLES.
Graphique 1
Carte du Sénégal : Illustration en Régions Médicales
…..
Tableau 1
Autofinancement des districts en 1994 : TR, RMC, CMC
REGIONS RECETTES DEPENSES COTISATION TR RMC CMC
S
Dakar 403.809.528 317.164.217 725.419 1,27 557 437
Diourbel 145.505.928 125.063.645 155.647 1,16 935 804
Fatick 149.032.184 124.430.303 259.000 1,20 575 480
Kaolack 206.146.353 184.909.909 174.423 1,11 118 106
2 0
Kolda 113 868 115 82.505.196 217.880 1,38 523 379
Louga 156.330.258 135.726.778 158.373 1,15 987 857
Tamba 178.485.341 146.080.708 205.515 1,22 868 711
Thiés 150.393.641 143.854.964 238.290 1,05 631 604
Ziguincho 115.134.908 9.406.925 336.734 1,22 342 279
r
St-Louis 200.389.527 174.741.548 295.047 1,15 679 592
Ensemble 1.819.095.78 1.528.538.19 2.766 328 1,1 658 553
3 5 9
Au niveau régional comme au niveau districts les CMC et RMC sont relativement
élevés surtout pour le milieu rural. Le taux de recouvrement (recettes /
dépenses) est de 1,19 % donc inférieur à la norme qui est de 2,50 %.

Tableau 2 :
Répartition régionale (secteur public et Privé en 1994)
REGIONS HOPIT. C.SANTE PS CLINIQ. CABINET CPRS M.RUR. CASES
Dakar 7 10 96 17 278 13 0 11
Diourbel 1 4 65 1 8 3 42 48
Fatick 0 6 56 0 5 6 43 124
Kaolack 1 4 64 2 22 3 51 362
Kolda 0 3 54 0 6 1 56 180
Louga 1 5 54 0 10 2 24 98
St Louis 3 4 122 3 11 2 53 65
Tamba 1 4 68 0 14 1 26 62
Thiés 2 9 84 1 43 10 36 87
Ziguinchor 1 3 70 0 17 3 220 133
Total 17 52 733 24 414 44 551 1170

On constate que les régions de Fatick et de Kolda ne disposent pas d'hôpital.

Tableau 3
Situation des trois principales catégories de personnel
ANNEES
MEDICAUX ET PARA-MEDICAUX
1993 1994
Médecins 653 640
sages-femmes 640 560
Infirmiers et Agents Sanitaires 2320 1887

On note une certaine régression du personnel en une année.

ACTIVITES DES FORMATIONS SANITAIRES 1994


Tableau 4
REGIONS POPULATIO CONSULTANT CONSULTAT CONTACT/MALAD POURCE POUR.
N S ° E . NOUV
NOTIFIES RETOUR .
CAS

Dakar 1 869 323 546 987 725 429 1,33 33 29


Diourbel 749 957 128 117 152 533 1,19 19 17
Fatick 568 668 224 737 259 000 1,15 15 40
Kaolack 947 870 148 737 174 361 1,17 17 16
Kolda 688 933 186 559 217 880 1,17 17 27
Louga 525 467 137 133 158 373 1,15 15 26
St Louis 748 517 211 760 295 047 1,39 39 28
Tamba 448 517 181 755 205 515 1,13 13 41
Thiés 1 114 036 170 364 218 647 1,28 28 15
Ziguincho 466 832 174 040 336 734 1,93 93 37
r
Ensemble 8 128 2 110 189 2 743 1,30 30 26
140 519

Au cours de l'année 1994, 2 110 189 nouveaux cas ont été vus et traités au
niveau des structures des districts, soit 26 nouveaux cas pour 100 habitants. Le
nombre moyen de contacts par malade est de 1,30 au plan national avec des
disparités régionales allant de 1,33 à Dakar à 1,93 à Ziguinchor.
Cet indicateur renseigne sur le nombre de fois qu'un malade est vu dans une
structure au cours d'une période donnée. Il est égal à l'unité si le nombre de
consultants est égal au nombre de consultations. Ce qui porterait à retenir
plusieurs hypothèses notamment le manque de suivi des malades, le mauvais
accueil, la difficulté d'accès géographique des unités de soins etc.
Le taux de retour des malades est de 30 % au plan national. C'est à dire qu'au
plus, sur les 100 cas vus, 30 seulement sont revenus pour un autre contact. Ce
résultat, abstraction faite de tout autre considération, renseigne sur le mauvais
suivi des malades.

Tableau 5
Hospitalisation des districts en 1994
REGIONS LITS HOSPITALISES JOURNEES DECES % TOM % DMS
INSTALLES HOSPITALISES HOSP. DECES

Dakar 441 7 398 8 527 97 1,31 5,30 1


Diourbel 279 1 969 5 609 156 7,92 5,51 3
Fatick 473 2 033 7 572 278 10,72 4,39 4
Kaolack 125 3 555 16 020 91 2,56 35,11 5
Kolda 141 2 288 9 064 ND ND 17,61 4
Louga 280 3 372 25 032 50 1,48 24,49 7
St Louis 344 3 561 13 012 228 6,40 10,36 4
Tamba 216 2 670 10 688 158 5,92 13,56 4
Thiés 445 2 084 6 636 57 2,74 4,09 3
Ziguinchor 347 2 260 9 689 193 8,54 7,65 4
Total 3 091 31 190 111 849 1 248 4,00 9,91 4

Avec une capacité de 3 091 lits, 31 190 malades ont pu être hospitalisés au
niveau des centres de santé totalisant 111 849 journées d'hospitalisation.
Le taux d'occupation moyen des lits qui en résulte est faible par rapport à la
réalité que l'on connaît sur le terrain. Seuls 10 % des lits sont occupés.
Les durées moyennes de séjour semblent plus proche du vécu.

Tableau 6
Accouchements dans les maternités urbaines et rurales en 1994

REGIONS GROSSESSES ACCOUCH. % ACCOUCH NES- ENFANTS %ENFANTS


ATTENDUES ASSISTES ASSISTES VIVANTS POIDS POIDS
<2500G <2500G

Dakar 89.728 28.250 31,48 27.929 1.178 4,22


Diourbel 35.998 7.693 21,37 7.482 636 8,50
Fatick 27.297 9.312 34,11 9.025 725 8,03
Kaolack 45.498 7.453 16,38 7.096 753 10,61
Kolda 33.069 6.464 19,55 6.080 845 13,90
Louga 25.222 7.066 28,02 6.807 833 12,24
St Louis 35.929 7.393 20,58 7.081 574 8,11
Tamba 21.529 5.917 27,48 5.733 534 9,31
Thiés 53.474 5.737 10,73 5.622 424 7,54
Ziguinchor 22.408 5.883 26,25 5.534 462 8,35
Ensemble 390.152 91.168 23,36 88.389 6.964 7,88

Durant l'année 1994, le nombre d'accouchements assistés s'élève à 91 168 dont


15 186 vus à domicile et 75 982 accouchements dans les maternités soit 23,36 %
des grossesses attendues au plan national et 33 % à Dakar, résultats qui ne
reflètent pas la réalité compte tenu des données du secteur privé qui ne sont
pas toutes disponibles.
Ce résultat est très faible comparé aux efforts de sensibilisation que mènent
les agents en direction des femmes à l'occasion des visites prénatales :
Le pourcentage d'enfants dont le poids à la naissance est inférieur à 2500 g est
de 8 % autrement dit 92 % des nés-vivants ont un poids supérieur à 2500 g ce
qui peut faire penser à une amélioration nutritionnelle de mères.

Tableau 7
Couvertures en CPN et PEV en 1993 et 1994
INDICATEURS DE COUVERTURE %
REGIONS CPN PEV
1993 1994 1993 1994
Dakar ND 5 50 30
Diourbel 8 16 41 30
Fatick 15 18 53 40
Kaolack 16 8 44 38
Kolda 13 12 22 28
Louga 15 19 26 29
St Louis 10 9 41 45
Tamba 11 16 19 82
Thiés 11 11 38 10
Ziguinchor 14 23 36 49
Total 23 11 40 34

La couverture adéquate de la CPN comme du PEV est très faible. Seule la


région de Tamba a réalisé une couverture satisfaisante au PEV en 1994. Le
niveau bas des indicateurs peut s'expliquer d'une part, par le relâchement des
activités de vaccinations constaté en 93 et 94, d'autre part par les facteurs et
surtout les consultations tardives en CPN3.

IV / SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE EN 1995 AU SENEGAL


Tableau 8
AFFECTIONS CAS % AFFECTIONS CAS %
Accès palustre 628 24,85 Parasites 103 4,29
773 intestinaux 032
Varicelle 234 9,79 Mal de tête 63 727 2,66
868
Bronchite 122 5,12 Anémies 53 461 2,23
882
Plaies 114 4,78 Rhume 49 805 2,08
686
Maladies de la 106 4,43 Mal œil et 44 453 1,85
peau 251 annexes

En dépit de la faiblesse du système de surveillance épidémiologique le


paludisme reste la première cause de morbidité plus accentuée en période
hivernale quelle que soit la région considérée, avec un pourcentage de 24,85
sur l'ensemble du Sénégal.

CONCLUSION :

Après cette étude, on se rend compte que le budget alloué par l'état à la santé
de la population est encore insuffisant, ce qui suppose que des efforts doivent
être faits à ce niveau afin de soulager un peu les populations qui supportent
une bonne partie des dépenses pour leur santé.

Rapport élaboré sous la supervision du Directeur de l'hygiène et de la santé


publique par :
Amadou Hassane SYLLA : Statisticien Démographe, chef de Division
François TABAR : Statisticien sanitaire
Mathias Bouna CAMARA : Agent technique de la Statistique
Mamadou Ndiaye NDIR : Agent technique de la Statistique
Médoune NDIAYE : Agent d'hygiène

Vous aimerez peut-être aussi