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Quels sont les différents types d'entreprise ?

Quelles sont les principales formes d’entreprise ?

Il existe deux grands types d’entreprise : les sociétés (personnes


morales) et les entreprises individuelles (personnes physiques).

Les principales formes de sociétés

Si l’entrepreneur souhaite exercer une activité seul en société, il peut


opter pour :

 L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;


 La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

En revanche, s’il souhaite créer une société à plusieurs, il devra opter


pour l’une des formes juridiques suivantes :

 SARL : société à responsabilité limitée ;


 SA : société anonyme ;
 SAS : société par actions simplifiées ;
 SCP : société civile professionnelle ;
 SNC : société en nom collectif ;
 SCS : société en commandite simple ;
 SCA : société en commandite par actions ;
 SEL : société d’exercice libéral.

EURL, SAS, SA, SARL, entreprise individuelle, auto-entrepreneur,


micro-entreprise… il existe de nombreux types d’entreprises, que
l’on peut également classer selon leur taille : TPE, PME,
grande société, etc. Chaque type d’entreprise, aussi appelé forme
juridique, possède ses propres spécificités fiscales, juridiques et
sociales. Il est obligatoire de choisir une forme juridique pour créer
son entreprise. Néanmoins, en fonction de l’activité et des
objectifs, certains statuts seront plus appropriés que d’autres.
Les principaux types d’entreprises

Si l’entrepreneur désire exercer son activité seul, il peut opter pour


les formes d’entreprise individuelle. La forme juridique de
l’entreprise individuelle (EI), également appelée exercice en nom
propre, est la plus simple et la moins coûteuse. Les principales
formes d’entreprise sont :

 L’entreprise individuelle ;
 L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
 L’auto-entreprise ou la micro-entreprise.

Quel est le type d’entreprise le plus courant ?

Les entreprises individuelles, sous le régime de la micro-entreprise,


sont les plus couramment créées en raison du fait de la simplicité de
leur mise en place. Elles offrent une solution idéale pour tester une
activité ou se lancer dans l’entrepreneuriat.

La forme juridique de la SAS (société par actions simplifiées) connaît


également une très forte fréquence de créations. Le nombre de
créations de cette dernière a même dépassé le nombre de créations
de SARL, qui, auparavant,constituait la préférence des entrepreneurs
français.

La SAS représente le statut de prédilection des start-up. En effet,


celle-ci est idéale pour se développer rapidement. Elle possède aussi
une forte attractivité pour les investisseurs.

À noter
Il faut garder à l’esprit que la création d’une société requiert
l’exécution de formalités laborieuses, telles que :
 Premièrement, la rédaction des statuts ;
 Deuxièmement, la constitution et le dépôt du capital social ;
 Troisièmement, la publication d’une annonce légale ;
 Quatrièmement, la réalisation de formalités de création en ligne.
Quelles sont les différentes tailles d’entreprise ?

Il existe 4 tailles d’entreprises :

1. Les entreprises individuelles (micro-entreprise ou auto-


entreprise, EIRL) gérées par une seule personne ;
2. Les très petites entreprises (TPE), qui comptent moins de 10
salariés ;
3. Les petites et moyennes entreprises (PME), qui comptent entre
10 et 499 salariés ;
4. Les grandes entreprises, qui comptent plus de 500 salariés.

Comment choisir parmi les différents types d’entreprise ?

Le choix du type d’entreprise est très important puisqu’il va


déterminer le régime fiscal, social et juridique qui sera appliqué à
l’entreprise. Il faut donc choisir, au moment de la création
d’entreprise en ligne, un type d’entreprise adapté à l’activité et aux
objectifs. Voici quelques critères à prendre en compte :

Travailler seul ou s’associer

Dans le cas où l’entrepreneur souhaite se lancer seul, il a le choix


entre plusieurs formes juridiques :

 L’entreprise individuelle ;
 L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
 La micro-entreprise ou auto-entreprise ;
 Une société : la EURL ou la SASU.

S’il envisage de créer son entreprise à plusieurs, c’est-à-dire en étant


au moins deux associés, il devra opter pour une société
pluripersonnelle : SARL, SNC, SAS, SA ou SCP.
Type d’entreprise : l’ampleur du projet au centre du choix du type
d’entreprise
Suivant l’ampleur du projet, il faudra opter pour un statut juridique
spécifique. En effet, si le projet nécessite des financements et
investissements importants, il sera nécessaire de se tourner vers des
sociétés de capitaux comme la société par actions simplifiée (SAS) ou
la société anonyme (SA).

La SAS, par exemple, permet de créer différentes catégories d’actions


(comme les actions à dividendes prioritaires, les actions à droit de
vote double) et d’intégrer dans les statuts une clause d’agréments,
une clause d’exclusion ou une clause d’inaliénabilité.

Si le projet ne nécessite pas d’investissement et que l’entrepreneur


souhaite se lancer seul, alors il pourra choisir l’entreprise individuelle
ou la micro-entreprise qui seront plus appropriées à la dimension du
projet.

Type d’entreprise : la protection du patrimoine


Si l’entrepreneur opte pour le statut juridique de société, alors sa
société aura le statut de personne morale à part entière. De ce fait, il
y aura une dissociation du patrimoine personnel et de celui de la
société. C’est pourquoi, si un individu souhaite exercer une activité
comportant des risques, il est préférable de choisir une société. II
pourra, par exemple, opter pour une forme juridique dans laquelle la
responsabilité se limite au montant des apports comme la SARL ou
l’EURL, la SAS, la SASU ou la SA.

Dans le cas d’une entreprise individuelle, il n’existera aucune


dissociation des patrimoines professionnel et personnel. De ce fait,
l’entrepreneur devra supporter personnellement les dettes de son
entreprise sur l’ensemble de ses biens, même ceux acquis avec son
conjoint, s’il est marié sous le régime légal de la communauté réduite
aux acquêts ou sous le régime de la communauté universelle.
Cependant, s’il opte pour la forme juridique de l’EIRL, sa
responsabilité sera limitée au montant du patrimoine affecté.
Type d’entreprise : le régime de Sécurité sociale du dirigeant en
question
Selon le statut juridique de son entreprise, l’entrepreneur sera, en
tant que dirigeant, affilié à un régime social spécifique :

 Entreprise individuelle, EIRL : il sera affilié au régime social des


travailleurs indépendants ;
 EURL (avec un gérant associé unique), SARL (avec une gérance
majoritaire), SNC : il sera affilié au régime social des travailleurs
indépendants ;
 SASU, SAS, SA, EURL (avec un gérant non associé), SARL (avec
une gérance égalitaire ou minoritaire) : il sera affilié au régime
général de la sécurité sociale.

Type d’entreprise : une incidence sur le régime fiscal de l’entreprise


Pour commencer, il convient de rappeler que chaque statut juridique
possède ses propres règles fiscales. Ainsi, il est important d’opter
pour un statut juridique proposant des options de fiscalités adaptées
au projet et à l’activité.

 Entreprise individuelle : imposition des bénéfices à l’IRPP au


nom de l’entrepreneur individuel. Possibilité de choisir l’option
pour le régime micro-entreprise ;
 EIRL : imposition des bénéfices à l’IRPP au nom de
l’entrepreneur individuel. Option possible pour l’impôt sur les
sociétés et pour le régime de la micro-entreprise ;
 EURL et SNC : imposition selon le régime des sociétés de
personnes. Possibilité de choisir l’option pour l’impôt sur les
sociétés et, depuis l’entrée en vigueur de la loi Sapin 2, pour le
régime de la micro-entreprise pour les EURL ayant un gérant
associé unique ;
 SNC : imposition selon le régime des sociétés de personnes.
Option possible pour l’impôt sur les sociétés ;
 SASU, SA et SAS : imposition des bénéfices à l’impôt sur les
sociétés. Possibilité de choisir l’option pour le régime des
sociétés de personnes pendant 5 exercices maximum ;
 SARL : imposition des bénéfices à l’impôt sur les sociétés.
Option possible pour le régime des sociétés de personnes
pendant 5 exercices maximum (sauf sous le régime fiscal des
SARL de famille pour lesquels l’option n’est pas limitée dans le
temps).

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