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DROIT SPECIAL DES SOCIETES

1- RÉSUMÉ DU COURS
L’objet du cours de droit spécial des sociétés est d’étudier les règles applicables spécifiquement à
chaque catégorie de sociétés. Il s’inscrit dans le prolongement du cours de droit commercial de L2
et de droit commun des sociétés de L3. Les étudiants apprendront les dispositions propres aux
différentes formes sociales (SA, SAS, SARL, SNC, sociétés civiles, etc.), sans évincer néanmoins
les règles du droit commun dont elles constituent le prolongement nécessaire.

Introduction
Les grandes lignes directrices  :
Il y a 5 principales tendances, lignes directrices qui permettent de saisir quel est l’esprit du droit
spécial des sociétés :
 L’instrumentalisation, on assiste à une multiplication des types de sociétés/ formes social
au gré des besoins ou revendications des acteurs économiques. C’est l’émergence d’un
nombrez croissant de formes de sociétés, comme les sociétés de forme libérales, les
sociétés civiles professionnelle.
Utilisation croissante de certaines formes de sociétés à des fins autres que la création et
exploitation d’une entreprise, puisqu’à l’origine une société sert le plus souvent à un projet
d’entreprise, elle exploite, son but est de réaliser des bénéfices. On assiste ici, aux sociétés dites
holding, le seul objectif est de détenir les titres d’une autre société. Certaines sociétés sont
utilisées à des fins d’optimisation fiscale en matière immobilière, comme la société en
commandites.

 La contractualisation, se manifeste par l’adoption en pratique de formes sociales qui


ménage une très large place à la liberté contractuelle (ex : rapport en associés). La SAS
est l’exemple type des sociétés les plus utilisés en pratique. Mais aussi l’émergence en
pratique de toutes les sociétés de pacte d’associés (des contrats conclus entre associés et
qui auront pour objectif de s’ajouter et de compléter les statuts).

 La financiarisation, l’ordonnance du 24 juin 2004 qui a eu pou objectif de proclamer la


liberté de création par les sociétés de valeurs mobilières (=titres financiers), comme par
exemples des obligations, pour permettre leur financement.

 L’internationalisation, nuancer car on assiste de façon très progressive à une


harmonisation des législations nationales en matière de sociétés. Il y a une dizaine
d’années création de la société européenne (SA), mais aucun succès. Il existe aussi une
directive européenne en matière de sociétés par actions/de capitaux (causes de nullité).

 La digitalisation, un mouvement amorcé depuis 2017 où une ordonnance est venue


prévoir qu’il est désormais possible de convoquer et de faire fonctionner une AG par visio
conférence. La crise du Covid est venue renforcer ce mouvement de digitalisation par il est
possible pour le Conseil d’administration ou le directoire de se réunir par des moyens
digitalisés. Récemment, la loi Pacte est venu introduire un nouveau registre numérique et
depuis le 1er janvier dernier mise en place d’un guichet unique qui centralise toutes les
formalités liées à la création ou au fonctionnement des entreprises.

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 Ainsi, la simplification se fait jour en droit spécial des sociétés qui se complexifie et donc
des lois de simplification viennent s’ajouter comme celle du 18 juillet 2019 qui vient
supprimer certaines contraintes sur les sociétés comme la nécessité d’avoir recours à un
commissaire aux apports, et simplification du fonctionnement de certaines sociétés comme
dans les SAS, les clauses d’exclusions puissent être modifiés ou adopté non plus à
l’unanimité mais dans les conditions prévues dans les statuts.

La classification des différentes sociétés   :


Il existe différents types de sociétés : les sociétés créées de fait, les sociétés civiles et les sociétés
commerciales, au sein de celle-ci on trouve 7 principales sociétés :
- Les sociétés en nom collectif (SNC)
- Les sociétés en commandites simple ou par actions
- Les sociétés à responsabilité limités (SARL)
- Les sociétés anonyme (SA)
- Les sociétés par actions simplifié (SAS)
- Les sociétés européennes
Aujourd’hui, on rencontre souvent les SARL et les SAS. Derrière, on trouve les sociétés civiles qui
ont une place prépondérante dans certains domaines de l’économie. Les professionnels libéraux
utilisent très fréquemment les sociétés civiles mais aussi en matière immobilière.
Il existe plusieurs critères de classifications comme les sociétés de personnes (fort intuitu
personae) ou de capitaux (ce qui compte est l’apport). Mais aussi on distingue les sociétés civiles
et les sociétés commerciales. Mais aussi la distinction entre les sociétés de droit commun et celle
soumise à un statut spécial à raison de leur formes (ex : les sociétés coopératives). Mais aussi les
sociétés côtés en bourse et celle qui ne le sont pas. Celle dépourvu de personnalité morale et
celle qui en dispose comme les sociétés créées de fait et les sociétés en participation.
Il est possible de classer les sociétés selon le risque qu’on prit les associés en leur qualités. Il
existe des sociétés à risque illimité (pas limité au montant de l’apport) et celle à risque limité (limité
au montant de l’apport).

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