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1
Gestion des Ressources Humaines (GRH : transcription de l'anglais Human Resource Management, HRM).
Technologies de l'Information et de la Communication (TIC : transcription de l'anglais Information and
Communication Technologies, ICT).
2. Problématique :
« Les TIC ont évolué rapidement au cours des dernières décennies ; Les changements
permis par ces technologies ont eu un effet cumulatif, et que chaque développent
technologique permettait d'ajouter un effet qui se combinait aux effets précédents.
Dès lors, les technologies nouvelles n'ont pas remplacé les précédentes, mais se sont
3
. www.memoireonline.com
M.Kalika et autres .E-RH: réalités managériales, éditions Vuibert, France, 2005, p 27.
www.granddictionnaire.com
4
Benoit Aubert et autres, l'innovation et les TIC, éditions HEC Montréal, octobre 2010, p7.
www.cerfio.qc.ca/media/uploder/comprendre_innovation_aide_tic.PDF.
5
Henri Isaac, du Management au e-Management, observatoire du e-Management, dauphine-cegos, p 1.
6
Henri Isaac, op.cit, p 6
7
Henri Isaac, op.cit, p 7.
8
Henri Isaac, op.cit, p 7
9
André Mullenders, e-DRH, 1 ère édition de Boeck université, Belgique, 2009, P 23—24.
Sous-systèmes Description
17
Les SI sont définis par Reix R (2005) comme un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel,
personnel, données, procédures … permettant d’acquérir, de traiter, stocker communiquer des informations dans
les organisations », p.75.
18
KALIKA M., "Management & TIC", Éditions liaisons, Paris, (2006), p. 99.
19
Système d'Information des Ressources Humaines (en Anglais : Human Resource Information Systems
(HRIS)).
20
Le RESHUM est un Progiciel de Gestion Intégrée (PGI), il constitue le noyau de gestion administrative et de
paie. Il a également pour objectif d’offrir la couverture fonctionnelle la plus complète possible et pour minimiser
les coûts, les délais de mise en œuvre (Pour plus de détail, voir le titre : Description de l’ERP RH « RESHUM »,
ci-dessous).
Commentaires
21
Signifiant littéralement en anglais : Enterprise Resource Planning ou « planification des ressources de
l'entreprise », et traduit en français par « Progiciel de Gestion Intégré » (PGI).
I.2- Présentation des résultats sur les conditions d’usage des TIC en matière de RH
La question n’est plus axée à l'adoption d'une nouvelle technologie qui permettra de
réaliser un certain nombre de gains. La vraie interrogation à poser porte bien plutôt
sur l’impact réel des TIC sur la gestion des RH. Pour répondre à cette question, nous
avons réalisé une enquête auprès d’un échantillon de 21 personnes au sein de la RTO.
Pour parvenir à collecter les informations requises pour cette étude, nous avons eu
recours à l’enquête par questionnaire. En effet un questionnaire a été distribué
auprès des employés de la RTO ayant une meilleure connaissance dans le domaine
Ce tableau présente les quatre (04) critères que nous avons pris en considération
pour apprécier l’impact réel des TIC sur la gestion RH. Il nous montre bien que
globalement, les effets constatés des TIC sur les quatre (04) critères en GRH, sont
positifs faible. C’est-à-dire, ils ne sont pas à la hauteur des objectifs recherchés.
Arrivée à cette étape de notre étude, il nous est à présent possible de porter un
jugement sur l'hypothèse posée dès le départ de cette recherche et donc :
Affirmer l'hypothèse posée et cela pour les raisons qui empêchent d’arriver au
stade de l’impact positif fort dans cette entreprise. À notre avis, il en existe plusieurs
dont l’entreprise doit tenir compte. Parmi celles–ci, nous pouvons citer :
- d’ordre organisationnel : mauvaise répartition des tâches et des responsabilités,
l’absence d’information sur les nouveaux processus. Dans certains services on est très
traditionnel sur la manière dont circulent les informations (la voie hiérarchique avec
papier est plus utilisée par rapport à la messagerie), ou encore l’inadaptation de la
structure organisationnelle au développement imposé par l’environnement
technologique ;
- d’ordre technologique : mauvais fonctionnement de la technologie, inadaptation
des nouvelles fonctionnalités aux besoins exprimés, etc. ;
- d’ordre humain : manque de compétences techniques nécessaires à l’utilisation de
ces outils technologiques, manque de motivation des utilisateurs et l’animation des
Quand nous avons interrogé les personnes enquêtées, nous avons constaté que le
traitement et la transmission des données n’est pas leur principal souci. Leur gros
problème est de faire face aux impératifs croissants de qualité de services rendus aux
clients internes. Pour eux, ce qui est important, c’est d’avoir une meilleure qualité des
informations.
À cet égard, le personnel reconnaît que des problèmes existent dans cette entreprise,
qu’ils doivent améliorer la qualité de service. La coopération entre les employés a un
aspect important, qui n’est pas pris en compte par certains. Il souligne également,
qu’il y a un autre élément essentiel, il s’agit de la volonté qui est la clé du succès.
Ainsi, chacun a des objectifs contradictoires, ce qui a tendance à limiter la synergie.
Ce que nous savons de cette entreprise, c’est que les instructions arrivent d’en haut,
le travail de chaque employé étant de bien faire ce qui lui est demandé, sans avoir à
réfléchir à la modification du mode du fonctionnement, celle-ci est supposée être
l’affaire des niveaux supérieurs de la hiérarchie, c’est le cas d’une structure
pyramidale, Top down.
Newsgroups 00 00,00
Logiciel Groupware
00 00,00
Intranet 10 47,60
En ce qui concerne les résultats des principaux problèmes des TIC en matière de RH,
six éléments ont été identifiés comme étant susceptibles d’être des freins à l’efficacité
des TIC, qui sont d’ordres organisationnels, technologiques, managériaux, de la
compétence, de la reconnaissance et de conduite du projet.
Ainsi, quatre éléments liés aux facteurs de réussite des TIC en matière de RH ont été
identifiés comme étant susceptibles d’influencer l’efficacité des TIC, qui sont d’ordres
fonctionnels, individuels, organisationnels et informationnels.
II.2.1. Les travaux sur la diffusion des TIC dans les organisations
La théorie de la diffusion des innovations reste une des références dans les études
cherchant à comprendre dans une entreprise, comment son innovation peut passer
d’un marché niche à un marché de masse et comment elle peut favoriser ou accélérer
cette évolution. Au niveau organisationnel, deux modèles peuvent être développés à
savoir les travaux de la diffusion de l'innovation (TDI), le modèle TOE «
Technologie-Organisation-Environnement ».
Les travaux de diffusion de l’innovation (TDI)
Selon Cheikho (2015), le premier modèle explicatif de l'acceptation de la technologie
au niveau des usagers basés sur la TDI a été proposé par Moore (1987). L’étude
réalisée par ce dernier a confirmé l’influence de la compatibilité, l'avantage relatif et
la complexité sur l'adoption. Avec la TDI comme fondement, Hester (2009) a
examiné les facteurs qui influent sur L’adoption et l'utilisation des systèmes de
gestion des connaissances, en accordant une plus grande attention à la technologie
Wiki. Le modèle initial de la TDI a été élargi pour inclure une variable indépendante
supplémentaire, attentes réciproques, et une variable modératrice, innovation
personnelle dans le domaine des TIC. Les résultats indiquent que certains facteurs
sont importants pour déterminer l'adoption alors que d'autres pour l'utilisation.
Performance
Commerciale
Appropriation des
TIC
En GRH
Perception de
L’utilisation des
outils
(Utilité perçue)
Source : Auteurs
. Méthodologie de l’étude
Il sera question dans cette partie de présenter l’échantillonnage, la méthode de
collecte des données, les variables et modèles de l’étude et enfin les outils d’analyse
des résultats.
. Echantillon et méthode de collecte et traitement des données
L’étude porte sur 87 PME en activité au Cameroun dans les villes de Douala,
Bafoussam et Yaoundé à cause de la forte concentration de ce type d’entreprise dans
ces métropoles. L’échantillon est obtenu par convenance. La collecte des données
primaires s’est faite à l’aide d’un questionnaire administré aux responsables RH ou
des chefs service du personnel.
. Variables et modèle de l’étude
On dispose de deux variables : comme variable indépendante on a l’appropriation
des TIC en RH et la variable dépendante est la performance commerciale.
L’appropriation des TIC a été opérationnalisée par la perception de la facilité
d’utilisation des outils TIC en RH (l’intranet et des progiciels de gestion). La
performance commerciale quant à elle est évaluée par le chiffre d’affaires. En effet, le
choix de le performance commerciale se justifie par la nature des PME enquêtés qui
sont des entreprises commerciales. L’acquisition des outils TIC en RH a pour
vocation d’améliorer leur performance commerciale. Dans un premier temps, pour
mesurer l’appropriation des TIC (facilité d’utilisation et l’utilité perçu) et de
l’utilisation de l’intranet, on s’est inspiré des travaux de Sone (2012), Govaere (2002)
et Chi et al. (2011). Dans un deuxième temps, on a adapté les travaux de Moumbe
(2005) pour ce qui est de l’utilisation Des progiciels de gestion. Dans un troisième
temps, pour mesurer la performance commerciale, on a utilisé les travaux de
Nwamen (2006). Compte tenu des objectifs de cette étude, le modèle est réalisé sur
la base du rapport entre la performance commerciale et l’utilisation des outils TIC en
GRH. Ainsi, le modèle se présente comme suit :
PERF = β + βPROGRH + βSYSIN + μ
Où, PERF est la performance, 𝜷𝟎 = Constante ; 𝜷𝟏 𝒆𝒕 𝜷𝟐 sont des paramètres ; μ est
le terme d’erreur ; PROGRH est le niveau d’utilisation des progiciels GRH et la
perception de l’informatisation de la GRH par les employés des PME camerounaises.
SYSIN est le niveau d’utilisation de l’intranet dans l’entreprise et la perception de
l’utilisation de l’intranet sur le fonctionnement global de l’entreprise.
Pour obtenir les résultats, une analyse descriptive a été effectuée. Puis, le tri à plat a
permis de caractériser les PME de l’échantillon. Ensuite, on s’est servi d’une analyse
Camerounaises
Apres administration des questionnaires auprès des responsables RH des PME,
différents résultats ont été obtenus et se présentent comme suit
Total 87
Source : Auteurs
Perception de
l’informatisation
De la GRH sur le positive 46 52.87
fonctionnement
De l’entreprise
négatif 41 47.13
totale 87 100
Les Tableaux permettent de dégager des informations suivantes : sur l’ensemble des
87 PME enquêtés, 59.77 % ont recours à l’utilisation des progiciels de GRH dans leur
entreprise. Ainsi, la majorité (41.37%) de ces entreprises indique que les progiciels
GRH sont moyennement utilisés et 72.42 % des entreprises font recours à ses outils
en GRH. Aussi, 52.87% des PME estiment que l’informatisation de la GRH par les
Progiciels revêt un aspect positif dans leur organisation. En ce qui concerne les
motivations liées à l’utilisation des progiciels GRH, 42.52% des PME sont d’accord
vis-à-vis de « l’amélioration des rapports avec le personnel par l’utilisation des TIC
en RH » et 36.78% sont indécis. Selon les responsables RH indécis, ceci est dû au fait
que plusieurs outils mise à la disposition des employés ne sont pas entièrement
déployés. Mais, aussi, à cause de non maitrise de certains logiciels et l’absence
d’accompagnement d’expert à l’utilisation de ses outils. Néanmoins, 47.12% des
responsables RH de ces entreprises, reconnaissent que les outils RH déployés en
faveur des employés sont conformes à leur environnement de travail. Sur l’ensemble
des PME, 63.22% sont indécis vis-à-vis de l’item « parce que tout le monde les utilise
» car ceux-ci ne perçoivent pas en l’utilisation de ses outils un « effet de
mode».Cependant, 57.17% des PME sont tout à fait d’accord que les outils TIC en RH
« améliorent les conditions de travail du personnel ». En effet, bien qu’ils éprouvent
quelques difficultés à ‘implémentation de tous les outils TIC en RH dans l’entreprise,
les responsables RH reconnaissent l’importance de ces outils pour l’amélioration de
leur travail au quotidien. Dans la même lancée, les entreprises sont tout à fait
d’accord à 71.26% que l’utilisation des progiciel GRH accroit l’efficacité de leur
organisation.
II.3, 4. L’utilisation du système intranet par les employés dans les PME
Parmi les différents outils TIC en RH identifiés dans les PME Camerounaises,
l’intranet est l’outil RH qui a été retenu dans cette étude. Ainsi, les résultats de
l’utilisation et la perception de l’intranet sont donnés dans le Tableau.
Source : Auteurs
A la lecture du Tableau, on constate que 72.41 % des entreprises enquêtées utilisent
un réseau intranet. Parmi les outils TIC en RH, l’intranet au sein des PME est très
utilisé soit 50.57%. Aussi, 55.17% des PME juge de manière positive l’intégration de
l’intranet sur le fonctionnement de leur entreprise. En ce qui concerne les
motivations liées à l’amélioration des rapports entre le personnel par l’utilisation de
l’intranet, 66.6% des PME sont indécis. Par contre les 58.62% des PME sont tout à
fait d’accord que l’utilisation de l’intranet améliore les conditions de travail des
employés. Pareillement, 72.41% des entreprises enquêtés sont d’accord du rôle joué
par l’intranet dans le renforcement de l’efficacité dans la gestion des activités RH.
Enfin, 40,22% des responsables RH sont d’accord que l’utilisation de cet outil
Améliore la gestion du personnel dans leur entreprise et contribue à l’efficacité de
l’entreprise
(67.81%).
L’intranet :
« Le mot intranet à été proposé par Jim Clark de la société Netscape pour désigner
l’internet de l’intérieur, l’intranet peut être considéré comme un portail d’accès à un
ensemble de ressources de l’organisation favorisant la communication, la
coopération et la coordination entre les acteurs.» 22« L’intranet est un web privé, il
utilise les mêmes protocoles de communication, les mêmes visualiseurs (browsers) et
les mêmes normes que le (www.) Mais contrairement au web sur internet, le web
intranet ne donne accès qu’aux sites et aux personnes autorisés (généralement les
employés de l’entreprise). ». 23Un outil interne à la DRH, qui permet de
communiquer avec les entités opérationnelles pour la gestion des connaissances, de
la documentation et la formation. « De Puis quelques années, une nouvelle orientation
dans le développement est apparue en informatique, concrétisée par le CSCW (computer
supported coopérative work, travail coopératif assisté par ordinateur) appelé également
groupware (collecticiel en français).» 24 « L’AFCET (Association Française pour la
Cybernétique Economique et Technique) définit le groupware comme : l’ensemble
des techniques et des méthodes qui contribuent à la réalisation d’un objectif commun à
plusieurs acteurs, séparés ou réunis par le temps et l’espace, à l’aide de tout dispositif
interactif faisant appel à l’informatique, aux télécommunications et aux méthodes de
conduite de groupe.»2 Les technologies de groupware peuvent être utilisées à diverses fins
22
Gaëlle Panetier, l’internet, technique et enjeux. www2.cndp.fr/revueEcomanagemenr/pdf/114/005012.pdf.
23
Dr. Mélissa Saadoun, Intranet-groupware-pour-travailler-en-équipe.
www.cnam.fr/servet/com.univ.collaboratif.utils.lecturefichiergw?id.
24
Source : Auteurs
En ce qui concerne les questions liées à la facilité d’utilisation des outils TIC en RH et
l’utilité perçue, le test de fiabilité des échelles de mesure donné par le Tableau 5
montre que la valeur de l’Alpha de Cronbach est supérieure à 0,6 indiquant ainsi que
les hypothèses du modèle de fiabilité des échelles de mesure sont respectées.
A la suite de ce résultat, une analyse de réduction des dimensions a été faite et pour
cela, l’interprétation de l’indice KMO et du test de sphéricité de Bartlett présentée
dans le Tableau ci-dessus montre qu’’il est possible de réaliser une analyse factorielle.
La lecture des tableaux des valeurs propres montre qu’il est aussi possible d’extraire
un seul facteur à travers sa valeur propre initiale qui est supérieur à l’unité. Ce
facteur est marqué par une forte corrélation avec les questions liées à
l’informatisation de la gestion des ressources humaines. On peut conclure que la
facilité d’utilisation des outils de gestion des ressources humaines et l’utilité perçue
telle qu’elle a été mesurée dans le questionnaire est composée d’un seul facteur.
Source : Auteurs
Pour les questions liées à l’utilisation du système intranet, l’analyse des réductions
des dimensions donne une valeur de KMO = 0,675 avec une significativité du test de
sphéricité de Bartlett de 0,000 montrant ainsi qu’’il est possible de poursuivre avec
l’analyse factorielle. La lecture du tableau de valeur propre montre qu’il est possible
d’extraire un facteur qui a une valeur propre supérieur à 1 (VP ≥ 1). Ce facteur est
marqué par une forte corrélation avec les questions liées à l’existence d’un réseau
intranet et leur facilité d’utilisation.
II.4.2. Présentation et interprétation des résultats du premier modèle de l’étude
Ce modèle met en exergue les effets de la facilité d’utilisation des outils RH et de
l’utilité perçue du système intranet sur le chiffre d’affaires. Les résultats de cette
analyse sont consignés dans le Tableau suivant :
R2
0,830
R2 ajusté 0,733
F 14,472***
P Value 0,006
Durbin-Watson 2,149
*P < 0,10 ; **P < 0,05 ; ***P < 0,01
Les valeurs entre parenthèses correspondent au t de Student
Perception de l’informatisation de
de l’entreprise
Ces résultats montrent selon le niveau d’utilisation des outils TIC dans la GRH au
sein de l’entreprise, que les modalités « moyennement utilisée » et « très utilisée »
sont toutes deux significatives à 5% et à 1%. L’observation du coefficient de la
variable « très utilisée » (29,535) montre que les PME utilisent les outils TIC en RH
pour s’accommoder à des problèmes majeurs que sont la réduction des délais de
traitement des dossiers, la facilité de communication interne et la qualité de service.
En ce qui concerne la perception de l’utilité des outils TIC de la GRH sur le
fonctionnement de l’entreprise, la modalité « positif » est significative à 1%. Par
ailleurs, concernant le niveau d’utilisation de l’intranet au sein de l’entreprise, les
Modalités « moyennement utilisée » et « très utilisée » sont également significatives
à 5% et à 1%. Ce qui signifie que les PME disposant d’un système intranet travaillent
plus rapidement puisqu’’elles échangent les informations quasiment en temps réel.
Enfin, pour ce qui est de la perception de l’utilisation de l’intranet sur le
fonctionnement global de l’entreprise, la modalité « positif » est significative à 5%.
En conclusion, la facilité d’utilisation des outils TIC en GRH et l’utilité perçue
influencent positivement et significativement la performance commerciale des PME
camerounaises. Toutefois, malgré les difficultés qu’’ont les employés dans
l’appropriation de certains outils TIC mise à leur disposition, on peut dire sur un
plan organisationnel que la mise en place d’un réseau intranet facilite l’installation et
l’administration des applications du système informatique de l’entreprise.
L’existence des outils TIC en GRH permet à chaque employé de devenir acteur par la
mise en ligne de documents intéressant l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise
ou du service.31
. Discussion
Les résultats obtenus dans cette étude rejoignent les travaux d’Ali-Rachedia et al.
(2006). Ces auteurs arrivent à la conclusion selon laquelle, il existe une relation
significative et positive entre la facilité d’utilisation des outils issus des TIC et la
performance des PME. Ces résultats s’inscrivent aussi à la suite de ceux de
Hollenstein et Woerter (2008) dans leur étude réalisée en suisse, ils trouvent une
relation significative positive entre le coût d’adoption liées aux TIC et l’utilisation des
logiciels. En plus, cette étude s’inscrit dans le prolongement des travaux de Hayat
(2016) qui arrive à la conclusion de l’existence d’une relation positive entre
L’utilisation d’intranet et la performance de l’entreprise en Algérie. Pour lui,
l’intranet
Contribue à l’amélioration des performances commerciales, financières et
organisationnelles de l’entreprise. Le réseau intranet augmente la réactivité de
31
www.revue-isg.com
32
www.revue-isg.com
C'est dans ce contexte que ce chapitre présentera tout d'abord l'importance d'une
gestion intégrée. Ensuite, on étudiera le cas de l'ERP en tant qu'une technologie qui
assure l'intégration fonctionnelle.
- En effet, les premiers progiciels étaient apparus vers les années soixante-dix. Ils
recouvraient spécialement le domaine comptable. Ils ont pu satisfaire de nombreux
besoins dans ce domaine alors que les développements spécifiques réalisés par les
informaticiens de l'entreprise ont échoué de le faire. Ces progiciels étaient le plus
souvent la reprise d'une application développée par une entreprise qu'on adapte à
une autre appartenant au même secteur. En outre, leur dépendance par rapport à un
environnement technique était énorme.
- Pendant les années quatre-vingt les progiciels se développèrent pour couvrir les
domaines de la paie, de la production (Gestion de Production Assistée par
Ordinateur) et enfin celui des ventes tout en restant prisonniers de leur domaine
technique. Cependant, on achetait un progiciel pour aussitôt l'adapter car on essaye
de se calquer sur les besoins exprimés par les utilisateurs. Au point qu'en quelques
années le progiciel était complètement modifié et il devenait les plus souvent
obsolètes cinq ou dix ans plus tard. Par conséquent, les progiciels devinrent des
briques applicatives qui répondent aux besoins d'un domaine fonctionnel spécifique
(financier, ventes, achats...) mais également très spécifiques à un type d'entreprise ou
à un type de secteur donné.
- Par la suite, les progiciels de la GPAO dans le cadre du CIM (Computer Integrated
Manufacturing) commençaient à intégrer des fonctionnalités spécifiques à d'autres
domaines (une gestion commerciale rudimentaire, une approche de la comptabilité
analytique pour traiter les prix de revient analytiques,...) élargissant ainsi leur
domaine d'origine.
- La fin des années quatre-vingt, le début des années quatre-vingt-dix, apparurent les
premiers progiciels de gestion intégrés « les PGI », appelés en anglais Entreprise
Ressource Planning « les ERP ».
Davenport (1998) définit l'ERP comme un progiciel qui permet l'intégration de toute
l'information qui circule dans l'entreprise : les informations concernant les finances,
les ressources humaines, la chaîne d'approvisionnement et la clientèle. Pour Giard
(2003), les ERP sont : «des progiciels de gestion intégrés qui visent à gérer de
manière efficace l'ensemble des ressources de l'entreprise. Ils proposent une
architecture modulaire permettant de composer à la carte un système sur mesure, en
s'appuyant sur une base de données relationnelle et une base de processus adaptable
Selon Baglin et al (2005), les ERP présentent une structure informatique de type
« client_serveur » à trois niveaux :
Applications
Base de données
Requête Réponse
33
BAGLIN, G. et al, (2005), Management industriel et logistique, Economica, Paris.
L'ERP est en fait un ensemble de modules fonctionnels intégrés autour d'une base de
données unique. D'ailleurs, ce qui distingue un ERP des progiciels sectorisés est la
présence des différents modules couvrant la totalité des besoins d'une entreprise
« depuis le commercial, la production, la logistique, la finance, les ressources
humaines, le service après vente, tous les domaines sont présents et avec un niveau
de complétude équivalent » (Deixonne, 2001). Une autre différence avec les
progiciels spécialisés consiste dans la prise en compte automatique des dépendances
qui existent entre les traitements au niveau de ces différents domaines. Cette
caractéristique est souvent le résultat de l'utilisation d'une base de données unique
(Deixonne, 2001). En effet, avant l'ERP, on passait beaucoup de temps à répéter les
mêmes tâches et à entrer la même information dans différents programmes. Cela
posait certains problèmes :
· Les erreurs de saisie sont fort probables et donc l'information peut paraître
différente d'un programme à un autre.
· L'information qui provient d'applications très différentes et non reliées peut être
incohérente. Par conséquent, toute tentative d'analyser cette information est vouée à
l'échec. Cependant, avec un ensemble ERP intégré, on n'a qu'à entrer une seule fois
une version unique de l'information, pour que celle-ci soit ensuite diffusée dans
toutes les sections de l'entreprise où elle est requise. Ainsi, tous les employés qui se
servent de l'application et tous les dirigeants qui prennent des décisions pour
l'entreprise voient la même version de la réalité, en temps réel et en tout temps. Par
ailleurs, Jones (2006) pense que la caractéristique de modularité de l'ERP entre
principalement en jeu lors de l'achat et de la mise en œuvre du système ERP : Il se
peut qu'on n'a pas besoin de toutes les applications en même temps ou encore qu'on
34
BAGLIN, G. et al, (2005), Management industriel et logistique, Economica, Paris
1/ Phase de conception
Cette phase constitue une phase de planification où les principales décisions sont
prises : la sélection du progiciel, l'identification du chef de projet, l'approbation du
budget et du plan de projet.
2/ Phase d'implantation
3/ Phase de stabilisation
Cette phase vient juste après avoir rompu avec l'ancien système. C'est la phase
pendant laquelle le système se stabilise pour permettre de détecter les différentes
anomalies et de les corriger éventuellement.
LE CRM
Vu que le client est placé au centre des préoccupations des entreprises, ces dernières
cherchent à se doter de technologies leur permettant de renforcer la communication
avec leurs clientèles afin de mieux cerner leurs besoins pour mieux y répondre.
LA SCM
- gérer l'équilibre entre la demande que l'entreprise veut satisfaire et sa capacité d'y
répondre soit en en achetant, sous traitant soit en prenant en charge les opérations
de fabrication, de transport et de distribution.
En fait, la SCM n'est pas une technologie mais plutôt un mode d'organisation qui se
base sur une série de technologies comme l'ERP, l'EDI (échange de données
informatisées) et l'APS (Advanced Planning and Scheduling). Quant à l'EDI, il est
définit comme « la transmission informatisée de documents commerciaux entre des
systèmes d'application de partenaires d'affaires indépendants, et ce via
l'informatique et les réseaux de communication sous un format conventionnel
standardisé », (Hassairi, 2001). Par ailleurs, les APS sont des systèmes informatiques
qui permettent de planifier à l'avance l'ensemble des flux physiques et financiers de
l'entreprise. Ces systèmes sont couplés avec les ERP et permettent des anticipations
des demandes clients et des productions associées.
III.1.2.L'ETUDE DE CAS
L'étude de cas est menée au sein de la société IGL Distribution : une société
spécialisée dans la commercialisation des ordinateurs et d'autres articles (accessoires
d'ordinateurs, fournitures,...). Cette société possède deux agences commerciales :
Après avoir présenté le cas étudié, il convient d'examiner les méthodes de collecte de
données utilisées lors de cette enquête. En fait, on a combiné plusieurs méthodes de
recueil de données à savoir l'analyse des documents « Il s'agit de puiser les
informations utiles à l'objet de la recherche dans des documents déjà établis à des
fins particulières : archives, recensements, documents divers appartenant à des
organismes publics ou privés. » (Zghal, 1991). En fait, cette technique peut présenter
quelques difficultés surtout si les documents recherchés présentent un caractère
secret. Cependant, elle a l'avantage de réduire l'éventualité d'une influence
quelconque que peut exercer la présence ou l'intervention du chercheur, (Poupart et
al, 1997). nts, l'observation et le questionnaire.
III.1.2.3. LOBSERVATION
III.1.2.4. LE QUESTIONNAIRE
Cette interprétation est complexe du fait qu'elle repose beaucoup plus sur les qualités
du chercheur (intelligence, intuition, expérience, imagination, faculté
d'observation,...) que sur les moyens techniques. En effet, l'interprétation des
données qualitatives consiste à dégager les résultats en fonction des réflexions et de
la subjectivité du chargé d'étude (Zghal, 199Les données quantitatives ont l'avantage
Une demande d'achat écrite survient au service achats provenant par exemple du
commercial ou du service stock. Après la consultation et la sélection des fournisseurs,
le service achats envoie au fournisseur un bon de commande « BC » préparé sur
Excel.
Pour informer le stock de la marchandise en cours, l'achat lui envoie par mail une
copie de ce BC. Une fois la marchandise est livrée, le magasinier établit, sur la base
du bon de livraison « BL », un bon d'entrée « BE » témoignant de l'entrée effective
de la marchandise en stock. Le BE sera rattaché au BC et à la facture et l'ensemble
sera envoyé d'abord au service achat pour la confirmation de la réception de la
marchandise, ensuite au service comptabilité pour comptabiliser l'achat, puis au
service financier pour la règlement de cet achat et enfin il retournera à la
comptabilité pour comptabiliser le règlement.
Ø En présence de l'ERP
On prépare le bon de commande dans une fenêtre « commande achat » qu'on trouve
dans le module achat. Parmi les informations à remplir qu'on trouve dans ce bon de
commande :
Ø En présence de l'ERP
Une fois le client prépare sa commande, on prépare dans le module vente une
commande vente incluant des informations comme :
La facture est par la suite saisie dans le module ventes et sa comptabilisation se fait
automatiquement dans le module comptabilité.
- L'existence d'un référentiel unique : les articles ont les mêmes codes aussi bien dans
le module achats que dans les modules ventes et stock. Ceci permet d'harmoniser les
fichiers appartenant aux différents modules.
Notons que ces avantages apportés par l'ERP ont été évoqués dans le chapitre
2 parmi les critères de l'amélioration de la productivité administrative (voir figure
2). Par la suite, on peut conclure que l'ERP a permis d'améliorer la productivité
administrative de IGL ce qui confirme la 1ère sous hypothèse H1.
- La centralisation des tâches : Le fait de saisir les factures au sein des modules
achats et ventes pour les voir automatiquement comptabilisées dans le module
comptabilité, revient à centraliser des tâches dans l'espoir d'obtenir des gains de
productivité en terme de personnels.
1 - l'accès à l'information
3 - le contrôle
7- la flexibilité
5- la productivité de l'utilisateur
7- la satisfaction du personnel
III.1.4.4. Conclusion
L'histogramme 4 montre bien que l'ERP implanté par cette entreprise a amélioré la
performance organisationnelle plus que les autres aspects de la performance. En
effet, l'existence d'une base de données unique a fait en sorte que les informations
échangées sont devenues beaucoup plus fiables qu'auparavant. Ceci a nettement
amélioré la communication et par conséquent la coordination entre les différents
services (Histogramme 2). Il est à noter que l'implantation de l'ERP a aussi favorisé
l'amélioration de la productivité et les connaissances du personnel améliorant ainsi
la performance humaine de l'entreprise (Histogramme 3). En outre, on peut conclure
que, malgré que l'ERP a un impact positif sur la performance économique, son
amélioration du chiffre d'affaire de l'entreprise et de sa part de marché reste faible
(Histogramme 1). Suite à l'étude de l'apport de l'ERP dans le déroulement des
processus « traitement de la commande client » et « traitement de la commande
fournisseur » dans IGL, on peut affirmer que l'ERP a amélioré la productivité
administrative et opérationnelle, d'où la confirmation des deux sous
hypothèses H1 :« L'ERP améliore la productivité administrative » et H2 : « L'ERP
35
BERGHMAN, I. (2003), « L'accompagnement du changement : facteur clé de succès d'un projet
d'ERP », Thèse professionnelle, HEC - Mines.
III.2.1PRESENTATION DE LA SOCIETE BI
100%
989
50% 1335 1560
244
0%
149 139
2010 2011 2012
Permanents Occasionnels
36
Cours DESMSI de l'IACE: Module Organisation et système d'information. Document :
Organizational culture and change, Daniel Van Den Hove.
Le service système d'information, dont je suis le chef, est instauré en 2010 par la
direction générale dans le même cadre et objectifs de la réorganisation de la société
BI. Il est lié directement, tel que cité précédemment, à la direction générale pour lui
permettre une autonomie vis-à-vis l'ensemble de l'organisation et pour mieux
décliner la stratégie et les politiques de la société à travers les solutions
informatiques mises en place et aussi pour que la direction générale s'assure d'une
meilleure vision sur l'état du système d'information dans son ensemble comme sur
son état par processus ainsi qu'une: Organigramme de la société Bouchamaoui
Industries HSSE : Hygiène, Santé, Sécurité, Environnement. Introduction aux
systèmes d'information, 2ème édition, 2003, James A. O'Brien Cours DESMSI de
l'IACE : Conception des systèmes d'information, Sami Gabsi. D.E.S. en Management
des Systèmes d'Information IACE - ICHEC Entreprises – 2013 meilleure
surveillance et contrôle des différents processus couvert par le système d'information
soit une meilleure gouvernance. L'organisation du service système d'information est
définie en trois postes rattachés au poste du chef service système d'information. Ces
postes sont le poste de responsable équipements et systèmes, le poste de responsable
de maintenance et support et le poste développeur informatique. Le service système
d'information est relativement réduit par rapport à la taille du système d'information
de la société et par rapport à la taille des systèmes d'information d'autres sociétés
concurrentes. Toutefois, il est en mesure de répondre aux besoins des différentes
parties prenantes du système 38d'information et ne cesse à mettre en place des plans
de mise à niveau de l'ensemble du système d'information de la société.
Les activités du système d'information telles qu'elles sont définies dans son
processus sont:- Définition et mise à jour de la stratégie et objectifs du S.I.
37
Manager avec les ERP, 3ème édition, Jean-Louis Lequeux
38
Management d'un projet ERP, Acké Missamou, 2007, http://www.memoireonline.com
Sur la base des données d'entrée qui sont généralement les besoins métiers des
processus de la société, y compris ceux du processus système d'information, et les
différents documents de l'organisation tels que l'organigramme, les procédures et le
manuel de qualité le processus système d'information donne lieu aux éléments de
sorties, en fonction des ressources humaines et moyens matérielles et logiciels, au
profit de tous les processus de la société ainsi que les différentes parties prenantes
(utilisateurs, la direction générale, les clients et les partenaires). Parmi ces éléments
de sortie du processus SI on distingue
Messagerie
132
204
Gestion contrats
5%
Logiciel
d'ingénierie
12%
Pointage
7%
GMAO
Planificatio
2%
ERP
14%
Qualité
49%
Le lancement du projet de mise en place du nouveau ERP pour la société BI s'est basé
sur une préparation qui consiste à une pré-analyse sur laquelle s'est basée la charte
de projet.
III.2.4.3. Pré-analyses
Le tableau du cahier des charges fonctionnel qu'on a élaboré n'est pas le cahier des
charges fonctionnel de l'ERP à mettre en place mais plutôt un tableau qui est relatif
au projet même. En d'autres termes, c'est un document qui vient compléter la note
de cadrage du projet pour constituer ensemble la charte de projet. Tel qu'il est en
annexe1, ce tableau décrit le besoin fondamental auquel répondra le projet et
présente un tableau, comme son nom l'indique, qui a pour entête les fonctions
principales attendues du projet, ses sous fonctions, les critères ou attentes, les
moyens de mesure et de test, la flexibilité des fonctions et enfin la tolérance des
critères. Les critères ou attentes définissent l'axe de performance requise par
fonction et qui sera mesurée, après mise production de l'ERP, moyennant les critères
de mesure et de test qui lui sont relatifs pour vérifier si les objectifs fixés pour chaque
fonction du projet est bien rempli ou non. Les principales fonctions attendues de ce
projet sont sa rentabilité, une meilleure performance des processus couvert par
l'ERP, une bonne qualité de l'information qu'il fournit et la sécurité contre la perte de
l'information qu'il traite et en termes d'accessibilité. Ces quatre fonctions sont bien
détaillées au niveau des sous-fonctions.41
41
D.E.S. en Management des Systèmes d'Information IACE - ICHEC Entreprises - 2013
La planification est une phase qui vient directement après la validation de la charte
du projet par le sponsor, appelé aussi maitre d'ouvrage où commanditaire. Cette
phase, en fonction de la taille du projet, peut constituer un seul et simple processus
comme elle peut se composer de plusieurs processus en interaction. La planification
est alors du point de vue processus utilise un ensemble de documents, connaissances
et informations en tant qu'éléments d'entrées pour les transformer moyennant des
ressources humaines, matérielles et logicielles en éléments de sortie regroupés dans
un document appelé Plan de gestion de projet. Ce dernier donne lieu à un plan
d'action pour l'exécution du projet et pour la vérification et contrôle de l'exécution. Il
définit aussi les documents qui doivent faire preuve des actions exécutées,
notamment les documents de clôture du projet. Le plan de gestion de projet est mis à
jour au fur et à mesure de l'apparition de nouvelles informations qui donnent lieu à
la nécessité de le réviser. Mais les révisons ne doivent être exécutées que si elles ont
suit un processus de validation des changements qui est déjà défini. Ces mises à jour
rentrent dans le cadre de l'amélioration continue que ce soit en amont ou en cours de
l'exécution du projet. Selon le Project Management Institute, dans la 5 ème édition du
PMBOK, le principal avantage de la planification est de définir la stratégie et les
tactiques ainsi que le plan d'action ou un chemin pour mener à bien le projet ou une
phase du projet. La planification d'un projet doit impérativement couvrir les
domaines suivants, à de degrés différents selon la taille du projet: l'intégration du
projet, son périmètre, ses activités, les délais et l'ordonnancement des activités et le
nombre et types des ressources qu'elles requièrent, la budgétisation, la qualité, le
développement des ressources humaines, le plan de communication, la gestion des
risques et enfin le plan des approvisionnements. La planification de projet n'est pas
limitée seulement aux plans qui sont présentés par les diagrammes de Gantt, aux
quels certains font confusion, mais plutôt beaucoup plus large et variée. A titre
d'exemple un plan de gestion des risques ne contient pas forcément un diagramme
de Gantt mais plutôt un document qui regroupe :42
- La taxonomie des risques liés au projet sous forme d'un tableau dans lequel on liste
les risques avec une description claire, leurs sources et leurs conséquences possibles.
- Des directive qui explique comment exploiter et mettre à jour le plan des risques.
- Un registre des risques réalisés dans lequel on enregistre les risques, on détermine
leurs profils et on les évalue et on décide des actions.
42
L'ERP moderne est souple, verticalisé et social, http://www.erp-infos.com, 21/01/2013
L'analyse des besoins métiers est une étape très importante dans la mise en place des
solutions informatique. Cette étape est déterminante pour la mise en place des ERP
étant donné qu'ils couvrent généralement un pourcentage très important du système
d'information, voire sa totalité dans certaines entreprises. C'est pourquoi
« l'implémentation d'un nouveau système ERP constitue une excellente occasion de
repenser les processus »22 à travers une analyse de l'organisation de la société et
surtout l'analyse des besoins métiers de ses processus métier. L'analyse des besoins
métier peut être basée sur différentes sources d'information. Parmi ces sources, on
trouve l'organisation interne de la société à savoir ses processus et ses procédures et
les utilisateurs qui sont la cible de la future solution à mettre en place. C'est pourquoi
la personne ou l'équipe qui va mener cette analyse doit être bien vigilante pour bien
orientée l'analyse au sens « métier » car si l'analyse va chercher à satisfaire tous les
besoins que les utilisateurs manifestent ou se limiter à ce qu'il manifestent, peut ne
pas donner une image cohérente et objective sur l'ensemble des besoins réels et
nécessaires auxquels il faut apporter une solution bien fonctionnelle que ce soit par
- Ceux qui ont une attitude que suite à l'analyse des besoins métiers la solution à
mettre en place ne marchera jamais ! ils ne seront pas donc des sources
d'information fiable sur les besoins métier et ils sont des résistants au changement
qu'apportera la future solution.
- Ceux qui convaincu et motivés pour le changement qui aura lieu. L'analyse donc
doit se profiter bien de la motivation de ce type d'utilisateurs et les intégrer dans la
communication du projet de mise en place de la nouvelle solution. Ce sont les
utilisateurs qui participent activement dans le projet et qui sont l'un des facteurs clés
de la réussite du projet. Mais ça n'empêche qu'il faut aussi bien examiner les besoins
qu'ils expriment car ils sont généralement très ambitieux !
- Ceux qui sont sans avis. C'est-à-dire qui ne sont ni pour ni contre la future solution.
Ils sont les
utilisateurs qui peuvent, peut-être, manifester les besoins métiers réels. Ils sont aussi
susceptibles, moyennant une bonne communication, de changer d'avis et devenir
parmi les utilisateurs convaincus et motivés pour la future solution. Ils commencent
alors à participer activement dans le projet.
Par définition, selon la norme AFNOR, «Un besoin est un désir (ou une nécessité)
exprimé par l'utilisateur d'un système ».43
- L'analyse fonctionnelle des besoins : définition des fonctions que la solution devra
remplir par un niveau de performance donné L'analyse technique : définition de la
solution technique pour remplir les fonctions et leurs performances. Dans cette
partie, on va mettre l'accent sur l'analyse fonctionnelle des besoins métiers de mise
en place du nouveau ERP beaucoup plus que l'analyse technique puisque la nouvelle
solution ne sera pas développée sur mesure pour la société BI mais plutôt une
solution parmi celles qui existent sur le marché des ERP et qui offrent plus ou moins
les mêmes caractéristiques techniques et que leurs principaux modules sont
standards tel que le module achat ou approvisionnement, le module comptabilité, le
module RH, etc. donc ne sert à rien à « réinventer la roue » en mettant du temps et
d'efforts dans ce qui d'ordre analyses techniques. L'analyse technique va être
considérée plutôt les contraintes techniques (informatiques) auxquelles doit
répondre le futur ERP. Etant avancé dans le chapitre précédent qu'il y avait un audit
des dysfonctionnements de l'organisation de la société BI en 2010 et qu'une grande
partie de ces dysfonctionnement sont en relation avec l'ERP existant, l'analyse
fonctionnelle du présent projet va se référer au rapport de cet audit et à
l'organisation existante pour organiser des ateliers avec les utilisateurs de tous les
processus de la société en les regroupant dans des équipes de travail. Ce travail dans
les dits ateliers sera axé sur la description par les utilisateurs de ce qu'ils fassent pour
43
Citation de George Bernard Shaw Norme AFNOR X50-151
Contrainte
EME1
EME4
Utilisateur
Commande fournisseur
FS1
FS2
FS5
EME2
44
D.E.S. en Management des Systèmes d'Information IACE - ICHEC Entreprises - 2013
FS3
FS4
Règles de qualité
E3
Dans ce graphique 5 on trouve que par exemple pour le module Achat une
présentation des différents éléments du milieu externe appelés par abréviation EME
qui sont de natures différentes et qui se relient au module par des fonctions de
service notées FS. Ce module doit donc assurer à l'utilisateur des fonctions de service
principales qui sont FS1 et FS2 qui consistent successivement l'élaboration d'un bon
de commande fournisseur et l'élaboration d'un bon de réception de la livraison tout
en respectant la fonction contrainte FS4 qui est relative aux règles de qualité.
Une fonction de service est donc l'action attendue du module de l'ERP et qu'il réalise
pour répondre à un besoin utilisateur donné. Toutefois, cette fonction doit être
caractérisée en la qualifiant par des termes de critères et en la quantifiant en
attribuant un niveau de performance pour chacun de ces critères en vue de le valider
et le contrôler par la suite.
Ce tableau montre comment regrouper toute les fonctions de service dans une
première colonne et attribuer pour chacune un ou plusieurs critère. Chaque critère
doit avoir un niveau et une flexibilité donnée. Par exemple pour le cas de la fonction
FS1 attendu par EME1 du module Achat de l'ERP on peut définir un critère « Bon de
commande modifiable après la réception de marchandise» dont la valeur est 0
(0=non et 1=oui) et sa flexibilité et aussi = 1. Dans un cas pareil il est possible qu'un
utilisateur modifie une donnée au niveau de la commande s'il est nécessaire et que
cette flexibilité doit être indiquée dans quelle condition elle est permise. L'analyse
fonctionnelle doit être aussi accompagnée simultanément par une analyse des flux de
documents et d'informations qui seront généré par l'exécution des actions des
fonctions de service. Suite à l'analyse fonctionnel il devient plus clair quels sont les
processus que leurs couverture par le nouveau ERP est indispensable. Le graphique
Il est à noter que les ERP de nouvelle génération tendent vers la mise à disposition
des utilisateurs les fonctionnalités des réseaux sociaux tels que le partage, le suivi et
le commentaire des flux d'informations. « L'objectif consiste à intégrer des processus
non structurés dans le fonctionnement de l'entreprise, en considérant les
conversations comme des éléments à part entière des processus professionnels » 25.
De telles fonctionnalités permettent donc une couverture plus large et une meilleure
exploitation de l'ERP à mettre en place. Après avoir achevé l'analyse des besoins et la
formulé dans un document spécifique il est indispensable de le valider auprès des
utilisateurs ou les maitres des processus de la société, en leurs expliquant en cas de
besoin pourquoi une fonction est définie, avant de passer à l'étape suivante qui est
l'élaboration du cahier des charges fonctionnel.
L'étude de faisabilité est très importante du fait qu'elle aide le sponsor du projet, la
Direction Générale dans le cas du présent projet, à décider de lancer le projet ou non.
45
Des applications unifiées et communicantes chez Infor, René Beretz, http://www.erp-infos.com,
22/10/2013.
La sélection de l'ERP est une étape très importante à laquelle il faut donner une
attention particulière car une fois la société est engagée dans l'implémentation de
l'ERP choisi il est très difficile de faire le recul pour implémenter un autre. Ce type
d'investissement est à long terme. La première chose à faire dans cette étape est de
lister les différents éditeurs qui sont réputés sur le marché international et surtout
sur le marché local. Cette liste doit être établie sur la base de différentes sources
d'informations telles que l'internet, les séminaires, les prospections effectuées par les
intégrateurs et bien évidements les informations de bouche à oreille. Certains ERP
sont spécialisés dans des industries bien particulières et peuvent ne pas être adéquats
à l'activité de la société ou qui sont connus à l'échelle international mais ils ne sont
pas commercialisé sur le marché local et ne supporte pas la comptabilité ou la
fiscalité locale. Donc il est inutile de les mettre dans la liste. Après arrêt de la liste des
ERP candidats à l'implémentation la société est appelée à répertorier plus qu'un
46
Cours ERP, DESS MIAGE, Université Nice Sophia Antipolis. www.unice.fr
47
Idem
48
What does ERP really cost? Thomas Wailgum, http://www.cio.com
49
Combien coûte un système ERP? Michael Burns, http://www.camagazine.com
Parties prenantes. Pour qu'elle soit bien menée, elle devrait être menée par le chef
du projet en collaboration avec la direction des achats, chacun dans son domaine de
compétence. Ceci implique que la négociation peut être étalée sur deux étapes. La
première étape qui est à la charge du chef du projet portera sur le plan d'exécution du
projet et ses spécificités techniques telles que l'affinement de l'architecture système,
la configuration et la personnalisation à mettre en place. La deuxième étape qui est à
la charge du responsable des achats portera sur les prix des acquisitions et de la main
d'œuvre qui seront assurés par l'intégrateur. Les compromis établis entre la société et
l'intégrateur donneront lieu à l'établissement du contrat. Ce dernier doit être bien
examiné par le chef du projet et surtout par le gestionnaire des contrats de la société,
s'il existe, sinon le chef du projet peut faire recours à une expertise tierce partie pour
lui assurer cette tâche. Dès la signature du contrat par les deux parties l'intégrateur
doit commencer l'exécution du projet à la date convenu dans le contrat. Il doit tout
d'abord élaborer le planning d'exécution du projet et le présenter pour révisions et
validation par le chef du projet (client). Ce livrable est primordial et doit couvrir
toute les étapes, de l'installation jusqu’_à l’accompagnement après mise en
production (Early Life Supporte). Il doit couvrir aussi la maintenance de l'ERP que
l'intégrateur doit assurer. Cependant, il est indispensable de bien préciser les
obligations et droit de chacune des parties contractantes notamment en termes de
SLA et en termes de clarification et délimitation du périmètre de la maintenance de
celui de demande de personnalisation. 50 Etant donné que le présent projet est un
projet de mise en place d'un nouveau ERP qui prend place d'un ancien ERP il est
évident qu'il comportera une activité supplémentaire par rapport à un projet de la
mise en place d'un ERP pour la première fois dans une société donnée. Comme en
planification du projet qui doit prévoir cette activité supplémentaire, l'exécution du
projet aussi donne lieu à cette activité et leur donner une grande attention car à ce
niveau que les enregistrements dans l'ancien ERP vont être migrées vers le nouveau
ERP. C'est l'historique de toutes les transactions de la société effectuées moyennant
l'ancien ERP qui doit rester pérenne. Cette migration doit être bien étudiée et bien
exécutée par l'intégrateur en inspectant de façon profonde l'architecture de la base
des données de l'ancien ERP. L'installation d'un ERP requiert un travail préliminaire
de préparation de l'infrastructure informatique matérielle et système sur lequel sera
implémenté l'ERP. Selon le plan du projet et le choix de la société, cette
infrastructure peut être locale où la société achète, installe et configure le matériel et
systèmes informatiques nécessaires à l'accueil de l'ERP, ce qui est le cas de la société
Bouchamaoui Industries. Si la société opte pour le Cloud elle peut dans ce cas
implémenter l'ERP soit en mode IaaS, PaaS ou aussi en mode SaaS. L'annexe 7
illustre ces différentes notions 51.Une fois l'installation du nouveau ERP et la
migration des données sont bien effectuées l'intégrateur commence à paramétrer
l'ERP et notamment à mettre en place les personnalisations nécessaires. Il est à noter
que les personnalisations aident la société à adapter au maximum l'ERP au
fonctionnement de ces processus mais beaucoup de personnalisation peut freiner les
mises à jour de la version mise en place vers les nouvelles versions car il est difficile
50
D.E.S. en Management des Systèmes d'Information IACE - ICHEC Entreprises - 2013
51
idem
III.2.5.7 LA FORMATION
La formation est définie par Larousse comme étant une « action de donner à
quelqu'un, à un groupe, les connaissances nécessaires à l'exercice d'une activité ».
52
Elle est une étape très importante de la mise en place d'une nouvelle solution
informatique. Cependant, la formation sur l'administration et l'exploitation du
nouveau ERP a au moins deux principaux effets sur les futurs utilisateurs. D'abord,
la formation constitue la découverte par les utilisateurs de la nouvelle solution c'est
pourquoi il faut faire attention car les attitudes des personnes sont généralement
influencées par les premières impressions. C'est pourquoi il est préférable, que dans
le cadre de la conduite du changement, de présenter aux groupes d'utilisateurs les
avantages que le nouveau ERP leurs apporte et spécialement dans le module sur
lequel ils seront formés. Ensuite, vient l'étape la plus importante de la formation qui
est la formation même sur l'administration et l'utilisation du nouveau ERP. Cette
étape aura des conséquences très profondes sur son exploitation par l'organisation
c'est pourquoi l'intégrateur à l'aide du chef du projet doit bien se préparer et préparer
le contenu de la formation. Une formation bien préparée et bien orientée motive les
utilisateurs à l'exploitation du nouveau ERP alors qu'une formation mal préparée ou
mal orientée peut provoquer une déception et un refus de la solution que le nouveau
système apporte. Dans ce dernier cas, même si les utilisateurs savent que « le mal est
fait » du fait que la société est engagée dans la nouvelle solution et qu'ils doivent
l'utiliser ne vont pas participer activement à son amélioration jusqu'au son
adéquation avec leurs besoins métiers. Dans le cas du présent projet, pour mieux
approcher les utilisateurs de la nouvelle solution il est possible de faire la formation
sur une copie de la base de données réelle de la société qui contient les Informations
52
E défi d'un ERP : séduire le top management, Christophe Letellier, http://www.erp-infos.com,
05/09/2013. Annexe 8 : Exemple de critères d'évaluation des ERP
Mettre en place un nouveau ERP c'est en fait changer la façon dont les employés
exécutent leurs taches. C'est pourquoi le chef du projet de mise en place du nouveau
ERP doit maitriser ce changement durant toutes les phases du projet. En effet, le
nouveau ERP à mettre en place est un moyen pour l'organisation pour mettre à
niveau ses processus pour les rendre plus performants et pour que leurs livrables
soient de meilleure qualité. Cette mise à niveau permettra à la société de réaliser au
fil du temps un progrès ce qui rassurera de plus en plus sa pérennité. Mais il faut
savoir que « Le progrès est impossible sans changement, et ceux qui ne peuvent pas
changer leurs esprits ne peuvent rien changer»35. D'où la mission fondamentale du
chef du projet pour changer les attitudes des employés qui résistent au changement
et assurer une bonne conduite de changement permettant de mener à bien son
projet. Il doit être conscient que les sources de résistance au changement sont de
deux types : Sources individuelles et sources organisationnelle. « Les sources de la
résistance individuelle au changement sont les habitudes, la sécurité, les facteurs
économiques, la peur de l'inconnu et le traitement sélective de l'information alors
que les sources de résistance organisationnelle au changement sont l'inertie
structurelle, l'inertie des groupes, l'intérêt limité au changement, la menace pour les
expertises, la menace pour l'établissement des relations de pouvoir et la menace
pour l'établissement des allocations des ressources ». 53Le chef du projet doit alors
identifier au préalable les différentes réactions possibles et repérer les individus par
rapport à ces réactions pour agir en conséquence selon un plan d'action préétabli. Le
graphique ci-dessous illustre les réactions face au changement au fil du temps.
53
Pour faire face aux différents états des individus face au changement et à leurs
différents types de résistance, le chef du projet doit considérer l'ERP comme un
projet d'entreprise en impliquant l'ensemble des collaborateurs et il doit aussi, à
l'aide de son équipe, élaborer un plan de conduite du changement. Cependant, « Il ne
faut pas négliger les dimensions sociales et humaines du projet ERP. Comme il
touche à l'outil de travail quotidien d'une grande partie de l'entreprise, il est
susceptible d'impacter les relations humaines et sociales ».54 Le chef du projet est
appelé non seulement à préparer les utilisateurs à accepter le nouveau ERP et les
nouvelles règles d'exécution de leurs taches mais aussi préparer les parties prenantes
de l'activité de la société. « L'accompagnement du changement ne doit pas se limiter
au public interne de l'entreprise, il faut également informer les partenaires externes
(les fournisseurs et les clients qui devront s'adapter au changement, notamment
dans le cadre d'échanges de données informatiques) et même établir un plan de
communication externe »55 Plusieurs axes de conduite du changement auxquels le
chef du projet peut consacrer ses efforts pour élaborer le plan de conduite du
changement. L'exemple en annexe illustre les axes de conduite du changement d'un
projet informatique mené par un cabinet de consulting pour le compte d'Orange
Côte-d'Ivoire Telecom. Ces axes sont l'évaluation des besoins en accompagnement du
changement, le cadrage de l'accompagnement du changement, l'analyse des impacts
du changement, l'expérimentation de la situation de travail cible, l'élaboration du
plan de formation, l'élaboration du plan de déploiement, l'élaboration du plan de
communication et enfin la rédaction du manuel utilisateur. Ces axes ne sont qu'un
exemple qui peut être adapté à d'autres projets informatique. Il est toutefois possible
de faire référence à d'autres expériences et bonnes pratiques voire à des experts
consultants du domaine. L'exécution du projet d'implémentation d'un nouveau ERP
est, d'après plusieurs expériences, est la phase la plus longue ou plus précisément la
54
L'ERP moderne est souple, verticalisé et social, Duncan Angove, http://www.erp-
infos.com, 21/01/2013 D.E.S. en Management des Systèmes d'Information IACE - ICHEC
Entreprises - 2013
55
service Level Agreement : Illustration sur le Cloud Computing
La clôture du projet de mise en place d'un ERP ne signifie pas qu'il ne reste rien à
faire par l'équipe du système d'information. Au contraire tout un travail lié à
l'exploitation de l'ERP doit être fait tout au long de son existence dans la société. Ce
travail consiste à la gestion des incidents, à la gestion des problèmes, à la gestion des
évènements, à la gestion des requêtes et à la gestion des accès. Sans ce travail
quotidien, l'ERP, et éventuellement tout autre logiciel, finira par être abandonné. Un
nombre élevé d'incidents, de problèmes, de requêtes ou de demandes d'accès signifie
que soit les besoins n'étaient pas bien identifiés et bien formulés soit que l'ERP choisi
et mis en place n'est pas celui qui répond convenablement aux besoins métiers soit
aussi que les utilisateurs n'ont pas été bien formés à l'utilisation de l'ERP. Sauf pour
les requêtes, si son nombre est élevé c'est que peut être les utilisateurs trouvent
intérêts et satisfaction de l'ERP et veulent l'exploiter encore beaucoup plus. Donc, il
est nécessaire que l'équipe du système d'information assure un suivi rigoureux et de
près du nouveau ERP mis en place pour bien gérer son exploitation et analyser son
efficacité et surtout évaluer le degré auquel il a rempli les fonctions attendus par les
utilisateurs. Aussi, il est obligatoire que le chef du projet évalue le degré auquel le
projet de mise en place du nouveau ERP a rempli les fonctions attendu par la
direction générale dans la feuille de cadrage et le tableau du cahier des charges
fonctionnel présentés précédemment. Ces évaluations sont obligatoires pour situer
l'ERP par rapport aux attentes de l'ensemble de l'organisation. Un rapport
d'évaluation devra être élaboré et présenté par le chef du projet à la direction
générale. Etant évident que tout travail ne peut pas être parfait, certainement l'ERP
mis en place ne le peut pas aussi. C'est pourquoi, sur la base du rapport d'évaluation
de l'ERP et de la gestion des incidents, problèmes, requêtes et demandes d'accès le
responsable système d'information doit mettre en place un plan d'amélioration
En outre, les personnes interrogées ont indiqué que les fonctions du système ERP les
plus touchées par l'informatisation sont : l'exploration commerciale à un taux de
36%, la planification de la gestion financière quotidienne à un taux de 32% et la
gestion de ressources humaines à un taux de 22%. Ces résultats renforcent les
progrès réalisés dans les réponses précédentes, car ces fonctionnalités vous
Après analyse des résultats, 52% des répondants ont déclaré que depuis leur arrivée,
le système ERP a été développé. Cependant, 19 d'entre eux pensent que le système
ERP évolue toujours.
Sur les 50 personnes interrogées, 90% ont indiqué que le budget annuel d’Algérie
Télécom destiné aux systèmes d’information, représente 2% du chiffre d’affaires de
L’entreprise.
Sur la base des résultats obtenus, nous avons remarqué que 78% des répondants ont
indiqué que le système ERP peut répondre à tous les besoins de l'entreprise, tandis
que 22% des répondants ont indiqué le contraire.
En effet, pour les salariés d'Algérie Télécom, les points importants de la mise en
place d'un système ERP sont la sécurité, la rentabilité et la fonctionnalité (40%, 34%
et 26%) respectivement. Donc, on peut dire que les RH d'Algérie Télécom cherchent
en premier lieu à réaliser la sécurité derrière l’implantation des ERP.
Quel est l'apport de votre ERP choisi sur les activités de la GRH ?
Effectifs Pourcentage
La réduction des coûts 18 36,0
administratifs 9 18,0
La diminution du coût du 15 30,0
bulletin de paye 8 16,0
L’augmentation de la 50 100,0
productivité des RH
La réduction de l'effectif
administratif des RH
Total
Manque
d'utilisation 15 30,0
Manque 32 64,0
d'adaptation 3 6,0
Coût d'acquisition 50 100,0
Total